BIO PI - La Station Service

Transcription

BIO PI - La Station Service
La Station Service présente
Mina Boliva
Ciné-concert π (Pi)
Max (Maximillian) Cohen est un jeune mathématicien surdoué qui pense comme Galilée que « la nature
est un livre écrit en langage mathématique ». Il cherche partout une suite, notamment pour analyser les
valeurs de la Bourse et en découvre une comptant 216 chiffres. Vivant seul dans son appartement, il
analyse la suite des décimales du nombre π. Pour ce faire, il utilise un ordinateur qu'il a lui-même
fabriqué et qui occupe la plus grande partie de son appartement.
Mina Boliva accompagne avec une bienveillance inquiète Max dans sa quête frénétique de la formule
mathématique ultime. L'univers musical tout en tension se pose en écho sombre et distordu à ce
basculement vertigineux dans la folie. Rock, punk, techno, electro viennent se mélanger pour souligner
l’évolution psychique de protagoniste, entre crises paroxystiques de migraine et moments d’apaisement.
Un film de Darren Aronofsky.
USA - 1998 - 1h24 / Distributeur : Bac Films.
Mathias Aucouturier > Guitare et claviers
Stevan Le Corre > Basse et contrebasse électriques
Yoan Le Corre > Batterie et voix
Créé en septembre 2011 au Jardin Moderne à Rennes.
Contact scène > François Leblay
[email protected] I (33) 06 89 90 02 21
Infos > www.lastationservice.org
Parcours
Mathias Aucouturier (Guitare et claviers)
Mathias apprend la basse en autodidacte dans
les années 90. Après diverses expériences de
groupes à Paris, il commence à se passionner
pour la MAO et décide de se consacrer à son
projet Hummingbirds. En 2005, il réalise un
CD autoproduit de 7 titres. Il fonde ensuite
avec David Blanche le duo d.a.m.e, mélange
original de chanson à texte, de rock et
d'expérimentations électroniques. Dans le
même temps, Mathias se met au chant et
poursuit en solo l'aventure Hummingbird(s).
Parallèlement à ces activités, il se passionne
depuis longtemps pour la rencontre de l'image
et du son. Il compose la BO d'un court métrage
en 2007 (« Un jouet pour Nathan »). Souhaitant travailler de nouveau en collaboration avec d'autres
musiciens, il crée en 2008 avec Stévan Le Corre le duo Mina Boliva, qui deviendra trio en 2011, groupe
n’officiant que dans la composition et l’interprétation de ciné-concert .
Stévan Le Corre (Basse et contrebasse électriques)
Stévan est un bassiste éclectique. Ses influences sont larges et reflètent sa curiosité pour les formes
musicales les plus diverses. Sur basse 6 cordes et contrebasse électrique, son jeu se colore à l'envie
des sonorités du free-jazz, du rock ou de la musique électronique. Son attrait pour la texture sonore
ajoute à son jeu des touches d'éléctro-acoustique et de field recording. Il fait ses débuts avec son frère
Yoann dans le groupe d'electro-indus Ordelia. Puis en 2006, ils forment Suricat, créant ce qu'ils
appellent alors une « musique d'aucuns mondes ». En parallèle de ses activités expérimentales, Stévan
a su se glisser dans des univers musicaux très différents : Henricraque (musique cajun), Aïpa'Atout
(musique africaine), Missing Girl (Brit'Rock)... En décembre 2008, à la suite de quelques sessions
d'improvisation inspirées, il répond à l'invitation de Mathias Aucouturier de réaliser un ciné-concert en
duo sur Nosferatu de F.W. Murnau. C'est le début de l'aventure Mina Boliva...
Yoann Le Corre (Batterie et voix)
Yoann débute en tant que batteur dans des groupes de reprises rock dans la région Lorientaise.
Rapidement, il compose sa propre musique, seul (synthétiseur, voix, objets sonores...), et en
collaboration, notamment avec Stévan Le Corre. Inspiré par le rock dans toute son étendue, il cherche à
en repousser les limites. Aussi, ses influences se diversifient et s'élargissent continuellement. De 2006 à
2010, il est le batteur du groupe rennais Suricat. En 2007, il crée l'association Interaction et anime un
atelier d'éveil musical auprès de personnes handicapées mentales. Depuis fin 2010, il travaille sur la
composition de la bande-son du prochain spectacle du Petit margouillat : « Danse moi une histoire ». Il
rejoint Mina Boliva début 2011 pour le ciné-concert « Pi », et ajoute au son du groupe de la batterie,
des percussions et de la voix.
Intentions
Le choix de Mina Boliva s'est porté sur le premier film de Darren Aronofsy « Pi » principalement en
raison du thème central de cet homme qui sombre de façon vertigineuse dans la folie. L'aspect
granuleux particulier et le noir et blanc fortement contrasté des images de la pellicule ont également
orienté le travail de composition musicale.
Mina Boliva adopte surtout le point de vue de Max Cohen, personnage aussi touchant qu'angoissant.
L'accompagnement sonore suggère justement une bienveillance inquiète qui habite probablement aussi
le spectateur qui découvre cet homme et son basculement progressif dans la psychose. Ce qui rend
l'expérience du film assez éprouvante, c'est la capacité de Darren Aronofsky de nous pousser à nous
identifier à Max Cohen. Qui n'a jamais craint de « tomber fou » un jour ? La progression dans la quête
de Max a influencé de façon déterminante les articulations musicales du ciné-concert. La recherche de
la vérité scientifique se transforme en questionnement existentiel puis bascule dans le mysticisme.
Ainsi Mina Boliva explore et exploite une large palette sonore er emprunte à différents styles musicaux
(rock, punk, techno, electro, traditionnel...) pour souligner l'évolution psychique de Max. Il y a aussi un
équilibre entre moments de tension extrême (les crises paroxystiques de migraine) et moments
d'apaisement. Stévan Le Corre a apporté à la bande son des enregistrements acoustiques, certains
gardés naturels (l'ambiance sonore de la scène où Max se retrouve au bord de la mer a été enregistrée
à St Malo), d'autres complètement retravaillés. Yoann Le Corre, par l'utilisation de sa voix, humanise la
musique à plusieurs reprises. Des bruits de bouche pour accentuer l'étrangeté d'une scène, de multiples
voix chuchotées et samplées en direct pendant une scène d'hallucination, ou encore des cris de rage
désespérée après que le héros ait appris la mort de son meilleur ami et mentor Saul.
Mathias Aucouturier a travaillé particulièrement sur les thèmes musicaux évoquant l'apaisement
(temporaire) de Max. Le son claire et mis en réverbération de la guitare jouée en arpèges revient à
divers moment du film. Mina Boliva a décidé également d'intégrer différents extraits de la bande son
originale pour rythmer le récit et faire redescendre parfois la tension accumulée. La sélection
méticuleuse des passages de dialogue ou monologue a été faite pour donner des clés significatives au
spectateur qui n'aurait jamais vu le film avant d'assister au ciné-concert. Dans ce même esprit
d'accessibilité au sens, les sous-titres en français ont été conservés également. Le souhait des artistes
étant de permettre au spectateur d'apprécier le spectacle dans toutes ses dimensions, visuelles,
sonores et de sens.
Actuellement en diffusion
Musiques actuelles
James Chance
L’enfance rouge
Loup Barrow
Olivier Mellano
Michel Cloup duo
Santa Cruz
Sax Machine
Trunks
We Insist !
Ciné-Concerts
Bikini Machine > Desperado
Cercueil > Eraserhead
Ciné-live Déjà-Vu
Fritz the Cat > Notre Siècle | Dracula
NeirdA & Z3ro > Le Prisonnier | Les Mondes Futurs
Olivier Mellano > L’Aurore
Pierre Fablet > Le Petit Fugitif | Les Chasses du Comte Zaroff
Red + Tessier + Marinescu > Séville 82
Zenzile > Berlin
Créée en 1997, La Station Service est une compagnie de création et diffusion dédiée à la
scène. Elle soutient et accompagne des artistes singuliers, qu’ils soient en découverte ou plus
confirmés, développant avec eux des projets originaux destinés à tous les publics, tant au niveau
national qu’international.
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