Pépinière - Chambre Régionale d`Agriculture d`Aquitaine

Transcription

Pépinière - Chambre Régionale d`Agriculture d`Aquitaine
Pépinière
N°9 – 19 septembre 2014
Les observations nécessaires à l'élaboration de ce Bulletin de Santé du Végétal
sont réalisées par le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.
Vigilance et rappel réglementaire
ANIMATEURS FILIERE
LEMMET Sylvie, Catherine Sapin et
DROUI Anthony
GIE Fleurs et Plantes Sud Ouest
email : [email protected]
[email protected]
[email protected]
Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du 31
juillet 2000 et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive
2000/29/CE concernant les mesures de protection contre l’introduction dans la
communauté d’organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux et contre
leur propagation à l’intérieur de la communauté.La notion d’organisme nuisible
réglementé englobe la notion d’organisme de quarantaine. Un organisme de
quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux
comme suit : « organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de
la zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est
présent mais n’y est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle ».
Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible
réglementé a l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale
de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de
l’alimentation – SRAL).
Méthode de recueil des données dans le réseau
Ce BSV est alimenté par 88 observations réalisées sur 12 visites de pépinières du
Sud-Ouest de la semaine 31 à la semaine 36 – 2014. Les observations concernent les
cultures touchées par un bio-agresseur. Les cultures saines ne sont pas notées.
Pour chaque catégorie de bio-agresseur et pour chaque observation :
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre régionale
d'agriculture d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agriculture.
gouv.fr/


Un niveau d’attaque est relevé (I : faible, II : moyen, III : attaque fort).
Une moyenne pondérée est calculée avec les coefficients 1, 2, 3 suivant
l’effectif des observations par niveau d’attaque.

Un % d’observations est calculé par bio-agresseur, relativement à un total
d’observations de ravageurs ou de maladies.

Un % d’entreprises touchées est calculé par bio – agresseur.
Les cultures touchées sont listées et le nombre d’observations réalisées est précisé
entre parenthèses.
Quelques observations sont relevées sur plants fruitiers et forestiers.
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Le niveau d’attaque pondéré est une indication d’intensité d’attaque (échelle 1 à 3).
Le nombre d’observations est une indication de fréquence d’attaque.
Légende pour les tableaux qui suivent :
1 < niveau d'attaque < 1,5
< 10% d'entreprises touchées
1,5 <niveau d'attaque < 2
10 < % entreprises touchées <30%
2 <niveau d'attaque < 2,5
30 % < % entreprises touchées < 50%
niveau d'attaque > 2,5
% entreprises touchées > 50%
Ravageurs
59 observations (67% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des ravageurs.
Nous présentons les bio-agresseurs par ordre décroissant du nombre d’observations. Les cultures sont listées et le
nombre d’attaques observées est précisé entre parenthèse. Les ravageurs les plus observés (plus de 10% des
observations de ravageurs) sont dans l’ordre : Pucerons, Tétranyques, Cicadelles, Psylles, Chenilles
défoliatrices.
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1. Pucerons
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Pucerons
1
3
4
8
6
14%
50%
2,4
8 diagnostics (14% des observations) ont été réalisés sur 6 cultures différentes avec des attaques moyennes
à fortes sur 50% des entreprises.
Photinia (3)
Choisya (1), Phyllostachys (1), Pittosporum (1), Quercus (1), Viburnum tinus (1)
Ce ravageur est toujours au premier rang sur cette période d’observations. Il attaque de nombreuses cultures de
pépinières, avec des niveaux de pression moyens à forts.
Il s’agit d’attaques de plusieurs espèces, la plupart polyphages.
 Aphis spiraecola : toujours encore très présent, favorisé par les températures chaudes. Les Photinia (3),
Pittosporum (1) et Viburnum (1) y sont particulièrement sensibles, avec des déformations rapides des
pousses terminales, déjà à partir de pressions moyennes.
Évaluation des risques : la majorité des végétaux sensibles sont en phase de lignification, donc un peu moins
sensibles aux attaques. Attention cependant à bien surveiller les lots suite à la pousse automnale, notamment si
les températures restent douces.
Quelques pucerons spécifiques ont été aussi observés, notamment :
 Neomyzus circumflexus syn. Aulacorthum circumflexum (identification ANSES, 2013) sur Choisya (1) :
Biologie : puceron vert/jaune (1,2-2,6 mm), forme adulte avec des bandes noires (zébré) sur le thorax et une tache
noire sur l’abdomen. Les antennes sont longues et mesurent 1-1,5 fois la longueur du corps. C’est une espèce de
climat tempéré, très polyphage, attaquant plus de 80 familles de plantes différentes, incluant des conifères,
fougères et de nombreuses espèces ornementales. Il est impliqué dans la transmission de plus de 31 virus. Dans
les régions tempérées, les cultures sous abris sont souvent attaquées (Asparagus, Begonia, Fuchsia, …). L’espèce
se reproduit exclusivement par parthénogénèse, ce qui engendre rapidement des niveaux de pression élevés.
Dégâts : on observe des déformations des feuilles, voire des jaunissements/chutes de feuilles en cas de forte
attaque. Les premières fondatrices colonisent en règle générale les feuilles de la base sur Choisya.
 Takecallis sp. sur Phyllostachys (1) : nous avons observé une forte attaque sur la station sous tunnel
avec une explosion des populations en une semaine et une production importante de miellat et
développement de fumagine.
C'est un puceron jaune clair avec quelques stries noirâtres sur l'abdomen et une cauda en "bouton". Il existe
plusieurs espèces, communément observées sur bambou.
Évaluation des risques : forte capacité de dispersion, nombreuses formes ailées.
Dégâts et biologie : voir BSV N°6-Pépinières-2014
 Phylloxera quercus sur Quercus (1) : il s’agit d’une attaque souvent diagnostiquée sur chêne vert pendant
l’été. Ces pucerons, jaunâtres ou rougeâtres, de très petite taille (0,3-1,4 mm), se situent le plus souvent
sous les feuilles. Ils provoquent des taches claires, des décolorations jaunâtres évoluant en nécroses
brunes.
Dégâts et biologie : voir BSV N°7 Pépinières-2013
Aphis spiraecola sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Neomyzus circumflexus sur Choisya
(Source : GIE FPSO)
Neomyzus circumflexus aptère
(Source : http://influentialpoints.com)
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Aphis spiraecola sur Viburnum tinus
(Source : GIE FPSO)
Takecallis sp. sur bambou
(Source : INRA)
Dégâts de Phylloxera quercus sur
Quercus ilex
(Source : GIE FPSO)
2. Tétranyques
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Tétranyques
1
6
1
8
5
14%
42%
2,0
8 diagnostics (14% des observations) ont été réalisés sur 6 cultures différentes avec des attaques plutôt
moyennes à fortes sur 42% des entreprises.
Choisya (2), Trachelospermum (2)
Abutilon (1), Cotoneaster (1), Hibiscus (1), Picea (1)
Ce ravageur est au deuxième rang sur cette période d’observations, avec encore de nombreuses cultures
attaquées. Les Trachelospermum et Choisya sont particulièrement sensibles. Ce sont principalement les plantes
cultivées sous abris qui sont touchées, car le climat chaud et sec est particulièrement favorable au développement
de Tetranychus urticae. Les cultures humidifiées régulièrement pendant la journée par des temps courts
d’aspersion sont moins impactées, et l’installation des acariens prédateurs est facilitée.
 Trachelospermum (2) : de fortes attaques ont été observées, avec des décolorations et un gaufrage des
jeunes pousses en croissance.
 Choisya (2) : une remontée des acariens vers les apex indique souvent des niveaux de populations déjà
élevés.
 Sur Picea (1), une attaque moyenne de tétranyques des conifères (Oligonychus unungis) a été signalée,
avec un rougissement au cœur des plantes suite aux piqûres de nutrition.
Dégâts et biologie : voir BSV N°6-Pépinières-2014
Dégâts de Tétranyques sur
Trachelospermum
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de Tétranyques sur Abutilon
(Source : GIE FPSO)
Dégâts d’Oligonychus ununguis sur Picea
(Source : http://www.forestryimages.org)
3. Cicadelles
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Cicadelles
1
4
3
8
3
14%
25%
2,3
8 diagnostics (14% des observations) ont été réalisés sur 7 cultures différentes avec des attaques moyennes
à fortes sur 25% des entreprises.
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Ce ravageur est encore au troisième rang sur cette période d’observations, et attaque diverses aromatiques et
arbustes de pépinière.
Rosmarinus (2)
Lavandula (1), Miscanthus (1), Phlomis (1), Photinia (1), Prunus laurocerasus (1), Pyrus communis (1)
 Romarin (2), Lavande (2), et Phlomis (1) : il s’agit probablement du genre Eupteryx sp. dont le pic
d’activité se situe en période estivale et qui affecte les Lamiaceae. Des jaunissements des feuilles basales
ont été observés sur romarin, liés à une pression importante dès le stade jeune plant. Les piqûres
superficielles donnent un aspect blanchi caractéristique au feuillage.
 Photinia (1) et Prunus laurocerasus (1) : des attaques moyennes probablement d’Asymmetrasca
decedens (cicadelle verte jaunâtre de 3 à 3,5 mm), sont encore observées, avec présence de 1 à 3 stades
larvaires par apex. Cette espèce provoque des déformations foliaires parfois importantes au niveau des
pousses (salive toxique).
Évaluation des risques : des déformations sont encore à craindre sur arbustes, et peuvent entraîner des nécroses
apicales des jeunes feuilles en cas de forte pression.
Dégâts importants de cicadelles sur
romarin
(Source : GIE FPSO)
Adulte d’Eupteryx
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de cicadelles sur Laurier palme
(Source : http://www.forestryimages.org)
4. Psylles
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Psylles
2
4
1
7
6
12%
50%
1,9
7 diagnostics (12% des observations) ont été réalisés sur 4 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 50% des entreprises.
Elaeagnus (3)
Eucalyptus (2)
Albizzia (1), Pyrus communis (1)
Ce ravageur est au quatrième rang sur cette période d’observations (au lieu du deuxième sur la période
précédente). On observe des psylles spécifiques :
 Elaeagnus sp (3) : il s’agit de Cacopsylla fulguralis, le psylle de l’Eleagnus. Des larves actives sont encore
observées sur entreprise, notamment sur les lots non distancés, où le micro-climat plus frais est favorable
au psylle.
Dégâts et biologie : voir BSV N°5 Pépinière
Évaluation des risques : les nuits fraîches sont favorables à la reprise d’activité de cette espèce. La génération
automnale est à craindre sur les sites où les populations se sont maintenues pendant la saison.
 Eucalyptus (2) : des populations latentes sont observées dans les apex, mais pas de dégât.
Biologie : plusieurs espèces décrites dont Ctenarytaina eucalypti, C. spatulata. La présence de cires blanches dans
les apex est caractéristique.
Dégâts : tous produisent beaucoup de miellat et C. spatulata peut faire dépérir les arbres (risque forestier en
Algérie et au Maroc par exemple).
Évaluation des risques : populations à surveiller, dégâts parfois importants tard en saison.
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 Albizzia (1) : il s’agit du psylle de l’albizzia, Acizia japonica. Des colonies importantes sont observées sur
une production d’Albizzia en touffes, mais les populations sont en cours de régulation grâce aux lâchers
d’Anthocoris. Une présence notable de chrysopes et de coccinelles est également relevée sur le site.
Biologie : températures chaudes favorables au développement des populations. Plusieurs générations se
chevauchent de l'été à l'automne, miellat abondant produit par les larves.
 Poirier (1) : des pontes du psylle du poirier Cacopsylla pyri ont été détectées sur un site. La pression a été
relativement faible depuis le début d’année, en raison principalement de la bonne efficacité de la lutte
biologique pratiquée avec les Anthocoris.
En parcelles de référence, on observe actuellement des individus à tous les stades et la présence de
miellat et de fumagine. Source : BSV arboriculture Aquitaine N° 20 - 18/08/2014. La suppression des
gourmands en situation poussante permet de diminuer l’attractivité vis-à-vis du psylle. Des lâchers tardifs
d’Anthocoris sont également envisageables tant que les températures restent douces.
Évaluation des risques : surveiller la présence de larves sur les nouvelles pousses/gourmands pour ne pas se
laisser dépasser au printemps suivant (période à risques).
Larves et nymphes de psylle sur Eleagnus
(Source : GIE FPSO)
Psylle de l’Eucalyptus
(Source : Gardenbreizh.org)
Larves de psylle de l’Albizzia
(Source : GIE FPSO)
5. Chenilles
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Chenilles
2
4
1
7
6
12%
50%
1,9
7 diagnostics (12% des observations) ont été réalisés sur 6 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 50% des entreprises.
Buxus (2)
Aesculus (1), Choisya (1), Eucalyptus (1), Hibiscus (1), Photinia (1)
Ce ravageur est au cinquième rang sur cette période d’observations.
 Buxus (2) : des attaques de pyrale du buis, Diaphania perspectalis, sont encore observées.
Biologie : La période d’observations chevauche la fin de la 2 ème et le début de la 3 ème génération. Des stades
avancés de chenilles et des chrysalides issues de la 2 ème génération, qui a engendré des dégâts considérables,
sont encore détectés début à mi-août. Fin août, des jeunes chenilles de 3 ème génération sont déjà observées sur les
cultures de buis.
Évaluation des risques : il faut savoir repérer les premiers dégâts marqués par un décapage des parties
chlorophylliennes de la feuille. Les jeunes chenilles sont généralement localisées dans les apex, protégées entre
deux feuilles par des fils de soies.
 Photinia (1), Choisya (1) et Eucalyptus (1) : des tordeuses ont été observées avec des pressions faibles
à moyennes. Pour les deux 1ères cultures, il s’agit d’attaques de la tordeuse de l’œillet Cacoecimorpha
pronubana, qui sévit toujours sur les persistants.
 Hibiscus palustris (1) : une 1ère attaque moyenne de la foreuse des malvacées Crocidosema plebejana,
identifiée pour la première fois dans le Sud-Ouest en 2013, a été relevée sur un site, avec présence de
dégâts et des papillons dans la culture.
Morphologie : petits papillons, mâles brun foncé à noir, avec 2 taches blanches sur l'aile antérieure, sans pli sur la
partie costale, contrairement aux femelles. Femelles brun clair, avec un motif brun foncé sur l'aile antérieure, qui ne
dépasse pas la moitié de l'aile. Chenille blanchâtre à brun jaunâtre/rougeâtre (8-10 mm).
Biologie : dans les régions tempérées, les adultes sont présents toute l'année (pas de diapause) et plusieurs
générations se succèdent. Les œufs sont pondus de manière isolée près des bourgeons terminaux. Les premiers
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stades larvaires, protégés sous des fils de soies, réalisent des morsures sur les feuilles, puis forent des galeries
dans les bourgeons/jeunes tiges. La nymphose a lieu dans des feuilles desséchées ou tissées de soies.
Les plantes hôtes appartiennent principalement aux Malvacées, mais aussi aux Fabacées, Myrtacées,
Chénopodiacées, Rosacées... L’espèce est cosmopolite et présente dans le sud de l'Europe, en Asie, Amérique,
Australie et Afrique du nord.
Évaluation des risques : les bourgeons attaqués avortent, ce qui limite la croissance des plantes et notamment la
floraison.
 Aesculus (1) : une attaque de la mineuse du marronnier Cameraria ohridella a été diagnostiquée sur un
site.
Dégâts précoces de pyrale sur buis
(Source : GIE FPSO)
Crocidosema plebejana sur hibiscus (larve
dans bourgeon en coupe)
(Source : GIE FPSO)
Papillon de Crocidosema plebejana
(Source : http://ukmoths.org.uk)
Réseaux de piégeage : comme chaque année, certains vols de lépidoptères sont suivis par piégeage phéromonal
sur certaines entreprises du Sud-Ouest et à la station du GIE Fleurs et plantes du Sud- Ouest.
Nous avons débuté le piégeage de la tordeuse européenne de l’œillet, de la tordeuse orientale du Pêcher et de la
pyrale du buis.
Réseau de piégeage Diaphania perspectalis (Pyrale du buis) : Le piégeage se fait à
l’extérieur dans des pièges à entonnoir.
→ Les pièges sont installés depuis semaine 18. Peu de papillons sont collectés relativement
à la pression environnante. En revanche, la phéromone semble attirer les bourdons et
d’autres espèces de pyrales. Il semble qu’un pic de vol ait eu lieu vers la semaine 34, avec
jusqu’à 6 papillons piégés par piège sur la station du GIE FPSO et de nombreux papillons
observés en vol.
Réseau de piégeage Cacoecimorpha pronubana (Tordeuse européenne de l’œillet) : Le
piégeage se fait à l’extérieur dans des pièges delta ou à entonnoir.
→ Pour l’instant nous ne disposons que des données recueillies sur la station
d’expérimentation du GIE Fleurs et plantes du Sud-Ouest. Le pic du premier vol se situe
autour de la semaine 18, 15 jours plus tôt environ qu’en 2013 et les effectifs sont 5 fois
importants en 2014 du fait sans doute de l’absence de froid hivernal qui n’a donc pas
occasionné de pertes sur les chrysalides hivernantes. Le deuxième vol est comparable à
celui de 2013 (pic autour de semaine 29 qui se confirme). Les dégâts peuvent concerner
diverses cultures, dont le Photinia, le Choisya, le Viburnum tinus. Un troisième vol est amorcé
moins important.
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Réseau de piégeage Cydia molesta (Tordeuse orientale du Pêcher) : Le piégeage se fait à
l’extérieur dans des pièges delta.
→ Pour l’instant nous ne disposons que des données recueillies sur la station
d’expérimentation du GIE Fleurs et plantes du Sud-Ouest. Les dégâts, principalement sur
pêchers, peuvent néanmoins concerner divers genres fruitiers. Les vols ont débuté autour de
la semaine 15 comme en 2013. Le premier vol était échelonné avec des effectifs faibles en
2013. En 2014, le premier pic est 2 fois plus important et se situe autour de semaine 16.
Depuis les effectifs sont plus faibles qu’en 2013.
6. Otiorrhynques
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Otiorrhynques
2
2
3
7
3
12%
25%
2,1
7 diagnostics (12% des observations) ont été réalisés sur 5 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 25% des entreprises.
Divers (2), Photinia (2)
Euonymus (1), Prunus lusitanica (1), Viburnum x (1)
Dégâts et Biologie : voir BSV N°5 Pépinière – 2012
Évaluation des risques : Les pontes ont lieu à partir de juin. Agir contre les adultes permet de limiter l’inoculum en
larves à l’automne.
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7. Autres ravageurs
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 59
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Cochenilles
2
1
1
4
3
7%
25%
1,8
Mollusques
2
2
4
3
7%
25%
2,5
Altises
2
1
3
2
5%
17%
2,3
1
2
1
3%
8%
2,0
1
1
1
2%
8%
3,0
Phytoptes
Tigres

1
Cochenilles : des attaques ont été observées sur Acacia (1), Buxus (1), Choisya (1), Viburnum tinus (1).

Choisya (1) et Acacia (1) : les premières attaques de la cochenille australienne (Icerya purchasi) ont été
diagnostiquées, avec présence principalement de stades immatures, non encore recouverts de cire
(absence de l’ovisac caractéristique). Les œufs et les premiers stades larvaires sont rouge-sang.
Évaluation des risques : cochenilles polyphages émergentes depuis 2-3 ans, posant de réelles difficultés de
contrôle en production. Les jeunes larves sont plus sensibles aux traitements chimiques.
 Viburnum (1) : il s’agissait d’une légère attaque de cochenilles farineuses, probablement Pseudoccocus
viburni, favorisée par une culture très dense.
 Buis (1) : une très forte attaque de cochenilles à virgule du pommier Lepidosaphes ulmi (cochenilles à
bouclier = diaspines) sur un site, provoquant des encroûtements et des jaunissements/chutes de feuilles.
Morphologie : cochenille brun foncé en forme de virgule (3mm). La larve est de couleur brun jaunâtre et de forme
ovale.
Biologie : 1 seule génération annuelle. Lepidosaphes ulmi passe l'hiver à l'état d'œufs hivernant sous les boucliers
des femelles. Les œufs éclosent vers fin avril-début mai. Les jeunes larves, mobiles, se fixent sur les rameaux et
les branches. Les larves passent par deux stades larvaires et donnent en juin-juillet des femelles. Ces femelles se
reproduisent par parthénogénèse et pondent 40-80 œufs puis meurent.
Plantes hôtes : cette cochenille est très polyphage et se développe aux dépens d'arbres fruitiers, forestiers ou
ornementaux. Elle est fréquente sur pommier et poirier mais peut aussi se développer sur olivier, prunier, abricotier,
noyer, lilas, peuplier, saule, ...
Dégâts : généralement à l’intérieur de la plante, sur les vieux rameaux. En cas d’attaque virulente, les dégâts
(jaunissement des feuilles et dessèchement des rameaux, voire éclatement de l’écorce) sont répartis sur la totalité
de la plante et peuvent parfois conduire à la mortalité de la plante.
 Mollusques : des attaques de limnées sont toujours observées sur Choisya (1), Gaura (1), Phormium (1) et
une forte attaque d’escargots est signalée sur Elaeagnus (1).
 Altises : des attaques sont observées sur Gaura (1), Photinia (1), Prunus dulcis (1).

Photinia (1), Prunus dulcis (1): de fortes pressions se maintiennent sur un site très touché. Il peut s'agir
de Luperomorpha xanthodera, ravageur émergent en Europe sur cultures ornementales.
Morphologie : adultes mesurant environ 4 mm, élytres de couleur noire avec des reflets bleu foncé, pronotum de
couleur rouge brique, tête de couleur noire.
Biologie : en Italie, L. xanthodera peut effectuer 2 générations par an (printemps puis 2 ème vague d’émergence en
juillet). Les adultes volent d’avril-mai jusqu’à l’automne et engendrent des dégâts sur les feuilles et fleurs de
nombreuses espèces (fleurs préférées aux feuilles et préférence pour celles riches en pollen et odorantes). Les
femelles pondent dans le sol à proximité du système racinaire où les larves (3 stades larvaires), éruciformes, se
nourrissent de radicelles. Tous les stades sont capables de passer l’hiver, à l’abri dans le sol. La pupaison a lieu
dans le sol, à quelques centimètres de profondeur.
Plantes hôtes : 23 genres appartenant à 19 familles botaniques.
 Gaura (1) : il s’agit toujours de la grosse altise du Fuchsia (Altica sp) qui a été fortement présente cette
année Ppusieurs générations se sont développées sur des cultures âgées.

Phytoptes : une attaque d’Aceria unguiculata, acarien microscopique gallicole, a été observée sur Buxus (1)
avec des déformations et un blocage des pousses, et d’Eriophies pyri sur Pyrus communis (1), avec un
rougissement très prononcé des nouvelles pousses.
Évaluation des risques phytopte du buis : en cas de forte attaque un blocage de la croissance peut être observé.
 Tigres : une forte attaque de tigre du platane, Corythucha ciliata, a été observée sur Platanus (1), avec une
présence importante de miellat sous les feuilles et un blanchiment du limbe suite aux nombreuses piqûres de
nutrition.
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Icerya purchasi sur Acacia
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de Lepidosaphes ulmi sur Buxus
(Source : GIE FPSO)
Lepidosaphes ulmi sur Buxus
(Source : GIE FPSO)
Pseudococcus sp. sur Viburnum
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de mollusques sur Elaeagnus
(Source : GIE FPSO)
Dégâts d’altises sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Luperomorpha sp. sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Luperomorpha sp. sur Prunus dulcis
(Source : GIE FPSO)
Altica sp. sur Gaura
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de Phytoptes sur Buxus
(Source : http://www.buxuscare.com)
Dégâts de tigres du platane
(Source : GIE FPSO)
Larves de tigres du platane
(Source : GIE FPSO)
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Maladies
29 observations (33% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des maladies
(champignons, bactéries, virus).
Nous présentons les bio-agresseurs par ordre décroissant du nombre d’observations. Les cultures sont listées et le
nombre d’attaques observées est précisé entre parenthèse. Les maladies les plus observées (plus de 10% des
observations de ravageurs) sont dans l’ordre : Taches foliaires, Champignons racinaires.
1. Taches foliaires
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 29
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
Taches
foliaires
1
3
6
10
5
34%
42%
2,5
10 diagnostics (34% des observations) ont été réalisés sur 9 cultures différentes avec des attaques moyennes
à fortes sur 42% des entreprises.
Cette maladie est encore au premier rang sur cette période d’observations, largement favorisée par le temps
pluvieux intermittent et l’arrosage par aspersion. Nous ne notons que les attaques significatives.
Rosmarinus (2)
Cornus (1), Forsythia (1), Fuchsia (1), Lavandula (1), Ligustrum (1), Photinia (1), Prunus (1), Salix (1)
Différents pathogènes aériens sont associés à ces maladies foliaires : septoriose (romarin, lavande, cornouiller),
cercosporiose (troène), anthracnose (Cornus, Prunus).
 Ligustrum (1) : très forte attaque, probablement de cercosporiose (Cercospora ou Pseudocercospora sp.)
sur tous les cultivars présents sur un site.
Biologie : chez Cercospora ligustrii, les symptômes apparaissent en moyenne 10-12 jours après infestation, sous la
forme de taches chlorotiques circulaires sur le limbe, puis évoluent en lésions de 5-15 mm de diamètre avec une
dépression brun à brun clair au centre. Les taches nécrotiques sont généralement entourées d’une marge rouge
pourpre et d’un halo chlorotique. Au bout de 2 à 3 semaines, des fructifications brunes sous forme de stroma sont
visibles au centre des taches, sur la face supérieure des feuilles. Ce pathogène est favorisé par les climats
humides et doux.
 Salix (1) : très forte attaque sur un site, avec des taches foliaires noires circulaires atteignant toute la
feuille à terme et engendrant une chute importante de feuilles. L’agent pathogène responsable n’a pas été
identifié (anthracnose du saule Marssonina salicicola à confirmer par une analyse en laboratoire).
 Prunus (1), il s’agit d’une forte attaque de cylindrosporiose ou anthracnose du cerisier. L’agent
responsable, Blumeriella jaapii = Cylindrosporium padii, attaque différentes espèces de Prunus fruitiers ou
ornementaux.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Pépinière - N°9 – 19 septembre 2014
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Biologie : hivernation dans les asques sur les feuilles atteintes tombées au sol. Au printemps, les spores sont
libérées, en cas de pluies et germent en quelques heures. Les premières taches, sous forme de macules violacées
arrondies, apparaissent dans les 15 jours qui suivent la contamination, en général début mai. Des cycles de
contaminations par les spores asexuées du champignon (conidies face inférieure) ont lieu durant toute la saison,
notamment en cas de temps pluvieux/humide, et entraînent des jaunissements et une défeuillaison prématurée dès
la fin août. Dans les stades avancés de la maladie, les taches se nécrosent puis se désolidarisent du limbe. Les
feuilles peuvent alors présenter un aspect criblé.
Évaluation des risques : la maladie est surtout à craindre sur jeunes sujets, qui peuvent être affaiblis voire dépérir
en cas d’attaques répétées.
Septoria corni sur Cornus
(Source : GIE FPSO)
Cercospora sp. sur Ligustrum
(Source : GIE FPSO)
Taches foliaires sur Salix
(Source : GIE FPSO)
Anthracnose sur Cerisier
(Source : http://www.arbofux.de)
Cercospora sp. sur Ligustrum
(Source : GIE FPSO)
Septoriose sur Lavandula
(Source : GIE FPSO)
2. Champignons racinaires
Observations
Champignons
racinaires
I
II
III
Nb
observations
sur 29
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
3
5
8
5
28%
42%
2,6
8 diagnostics (28% des observations) ont été réalisés sur 7 cultures différentes avec des attaques moyennes
à fortes sur 42% des entreprises.
Cette maladie est au deuxième rang sur cette période d’observations, favorisée par le temps inhabituellement doux
et humide de cet été. Nous l’avons observée sur :
Choisya (2)
Acer (1), Cistus (1), Convolvulus (1), Phormium (1), Photinia (1), Senecio (1)
 Choisya (2) : des dépérissements dus à des attaques de Phytophthora sont encore enregistrés et
favorisés par les à-coups de températures sous abris lors des dernières semaines (journées chaudes/nuits
fraîches). Un site a été très fortement touché et la maladie est encore en progression sur le terrain.
 Cistes (1), Convolvulus cneorum (1), Senecio ‘Drysdale’ (1) : des attaques de Phytophthora ont
également été observées sur ces cultures sensibles, favorisées le plus souvent par des excès d’eau.
 Acer (1) : il s’agit d’une attaque importante de verticilliose, sur des plantes cultivées en pleine terre. A.
campestre est particulièrement sensible. La partie aérienne des plantes atteintes dépérit rapidement suite
à l’obstruction des vaisseaux conducteurs (aspect bruni caractéristique en coupe transversale) et on
observe un redémarrage de nombreux rameaux à la base à partir de bourgeons latents.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Pépinière - N°9 – 19 septembre 2014
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Biologie et symptômes : les attaques de Verticillium se caractérisent par une alternance de phases latentes et
d’expression sévère de symptômes variés, suivant l’hôte : jaunissement, coloration anormale et chute de feuilles,
dessèchement de feuilles/branches et rameaux, mort de la plante. Les symptômes se manifestent généralement
du début de l’été à l’automne.
L’infection débute généralement par les racines, à partir de matériel végétal contaminé présent dans le sol et le
champignon produit de spores qui sont rapidement transportées dans toute la plante par les tissus conducteurs. Le
pathogène es capable de persister plusieurs années dans le sol à partir d’organes de conservation. Les
températures élevées sont défavorables à son développement.
 Photinia (1) : un dépérissement a été observé sur un lot de jeunes plants rempoté au printemps, avec des
pertes racinaires importantes. Le Pythium (confirmé par test rapide), sans doute présent comme
pathogène de faiblesse, a dû être favorisé par le printemps très pluvieux.
 Phormium (1), la fusariose progresse encore sur les cultures touchées précédemment et tenues humides.
La variété ‘Peach and Cream’ s’avère particulièrement sensible. (voir BSV précédent)
Fusarium sur Phormium
(Source : GIE FPSO)
Phytophthora sur Cistus
(Source : GIE FPSO)
Pertes sur Senecio
(Source : GIE FPSO)
Pythium sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Verticillium sur Erable
(Source : GIE FPSO)
Verticillium sur Erable
(Source : GIE FPSO)
3. Autres maladies
III
Nb
observations
sur 29
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 12
Intensité
d'attaque
3
3
2
10%
17%
3,0
2
3
3
10%
25%
2,7
2
3
3
10%
25%
1,7
Mildiou
1
1
1
3%
8%
2,0
Botrytis
1
1
1
3%
8%
2,0
Observations
I
II
Chancres
Oïdium
Bactérioses
1
1
•
Chancres : de fortes attaques ont été observées.
 Buxus (2) : il s’agit toujours d’attaques de Cylindrocladium buxicola. Suite à l’arrêt d’activité en période
estivale, les symptômes ont explosé sur les sites touchés plus tôt en saison, suite au retour d’un temps
plus frais ces dernières semaines.
Symptômes, biologie : voir BSV N°5 Pépinière-2014
•
Euonymus (1) : une forte attaque a été relevée sur des plantes en re-culture sur un site, avec présence de
taches foliaires et chancres sur tronc. Pathogène non identifié à ce jour.
•
Oïdium : des attaques moyennes à fortes ont été observées.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Pépinière - N°9 – 19 septembre 2014
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 Amelanchier (1) : nous avons observé des jaunissements/déformations de feuilles.
 Prunus laurocerasus (2) : il s’agit de Podosphaera tridactyla, qui provoque des déformations importantes
des pousses terminales en croissance, voire un blocage de croissance sur les plantes les plus touchées.
Seules les jeunes feuilles sont attaquées. La variété ‘Rotundifolia’ est particulièrement sensible. Sur la face
inférieure des feuilles un abondant mycélium blanchâtre est observé. Les conidies produites sont
responsables des contaminations secondaires et de la propagation de la maladie en saison. L‘oïdium est
favorisé par des températures de 15-28°C, des écarts d’humidité et de températures jour/nuit, et peut
produire une nouvelle génération de spores en 4-6 jours sous ces conditions, engendrant de nombreux
cycles de maladie.
•
Bactérioses : une attaque d’Erwinia sp. a été observée sur Phormium (1), concomitante à l’attaque de
fusariose. Deux attaques assez sévères de criblure bactérienne à Pseudomonas syringae sp. ont été
observées sur Prunus laurocerasus (2), avec l’observation de nombreux halos bactériens actifs.
•
Mildiou : une assez forte attaque a encore été observée sur Buddleja (1) sur un lot touché plus tôt en
saison: jaunissement face supérieure sous forme de plages anguleuses souvent délimitées par les nervures
et évoluant en nécrose.
Oïdium sur Amelanchier
(Source : GIE FPSO)
Pseudomonas syringae sp. sur
P. laurocerasus
(Source : GIE FPSO)
Mildiou sur Buddleja
(Source : GIE FPSO)
Récapitulatif des indicateurs des niveaux de
pression
Nombre d’observations. % entreprises touchées.
•
Ravageurs
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•
Maladies
Informations réglementaires pour 2014
La déclaration annuelle d'activité pour 2014 est envoyée dans les établissements producteurs concernés par le
Passeport Phytosanitaire Européen.
Remarques générales
Sur les organismes nuisibles réglementés, quelques liens utiles :
• Le guide des organismes nuisibles édité par la FNPHP et l’Astredhor : http://www.astredhor.fr/ cliquer
sur documentation puis sur contribution du réseau et entrer en recherche le titre guide des organismes
nuisibles.
• Sur les organismes nuisibles émergents : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Surveillancebiologique-du
• Sur vos obligations sur la circulation des végétaux ou des produits végétaux :
http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Circulation-des-vegetaux-ou-des
Vidéo Ecophyto Dephy FERME en ornement (GIE FPSO)
Découvrez cette vidéo sur le programme Dephy Ferme en pépinière ornementale cofinancée par le
plan de communication Ecophyto 2013.
Depuis 2012, 9 producteurs d'arbres et arbustes d'ornement du Sud-Ouest se sont engagés dans la
démarche Dephy FERME. Ce groupe pilote teste de nouvelles alternatives aux pesticides. Cette vidéo a pour
objectif de sensibiliser le grand public aux pratiques innovantes utilisées en horticulture et aux efforts des
producteurs en terme de protection de l'environnement.
http://www.astredhor.fr/video-ecophyto-dephy-ferme-en-ornement-gie-fpso-26134.html
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peutêtre transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux
décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des
observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la
traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits
issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Pépinière - N°9 – 19 septembre 2014
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