M44 - Comité de sauvegarde du patrimoine bâti et naturel du

Transcription

M44 - Comité de sauvegarde du patrimoine bâti et naturel du
Consultation publique
Projet de schéma métropolitain d’aménagement et de
développement
Communauté Métropolitaine de Montréal
Mémoire présenté par :
Le Comité de sauvegarde du patrimoine bâti et naturel du
quartier Desmarchais-Crawford – Arrondissement de Verdun
Le 26 mai 2005
Introduction
Comme son nom l’indique, notre comité a pour mission d’assurer la protection et le
développement des écosystèmes naturels du quartier Desmarchais-Crawford de
l’arrondissement de Verdun et mettre en valeur son caractère patrimonial et bucolique.
Le comité a été formé en mars 2005 dans la foulé de l’adoption du chapitre de l’arrondissement
de Verdun du plan d’urbanisme de Montréal. Dans le cadre d’une seconde consultation publique,
plusieurs centaines de citoyens ce sont opposés vigoureusement au projet initial de zonage
résidentiel de plus de 40% du territoire de Douglas, un territoire considéré avec justesse comme
un ensemble patrimonial majeur de Montréal. L’administration de l’hôpital voudrait
éventuellement disposer de ces terrains jugés excédentaires en vue de financer la démolition, la
rénovation et la construction d’édifices. Le 5 avril dernier, le conseil d’arrondissement a renoncé
au projet de zonage résidentiel de ce territoire en reconnaissant au demeurant qu’une telle
décision s’avérait être une erreur monumentale au plan de l’aménagement urbain et de la
biodiversité. Considérant que les terrains de Douglas appartiennent au gouvernement du Québec
et jugeant que Montréal ne pouvait acheter ces terrains, le conseil d’arrondissement a adopté le
même jour une résolution demandant au ministre du Développement durable, de l’environnement
et des Parcs, monsieur Thomas Mulcair, de prendre les mesures nécessaires pour protéger ce
territoire.
Le territoire de Douglas est situé au pied des célèbres rapides de Lachine et du Refuge d’oiseaux
migrateurs de l’Île aux Hérons du gouvernement fédéral. Ce territoire de 150 acres est contigu à
sa frontière nord-ouest au parc Angrignon, un parc Montréalais de 250 acres caractérisé par une
importante érablière à Caryers.
Le présent mémoire suggère d’intégrer le parc Angrignon et le territoire de Douglas comme
faisant partie du même ensemble patrimonial en raison des liens historiques et naturels qui les
relient. Il propose également des avenues possible pour la mise en valeur de cet ensemble aux
plans historique, naturel et récréotouristique. Enfin, il propose d’allier les activités d’intégration
sociale des patients de l’hôpital Douglas à la mise en valeur du patrimoine naturel.
Liens historiques
Des liens historiques bien étroits unissent les grands espaces verts contigus, récréatifs et
institutionnels du parc Angrignon et de l’hôpital Douglas, tous deux situés dans le secteur du sudouest de l’île de Montréal. Ces deux grandes surfaces, si amalgamés, épousent la forme d’une
grande bande de terre de forme rectangulaire. Ainsi, celle-ci débute près du chemin public qui
borde la rive du fleuve Saint-Laurent et s’étend à l’intérieur des terres sur une distance de plus de
2 000 mètres (environ 1 mille anglais) parmi un environnement extérieur à caractère résidentiel,
aujourd’hui, densément peuplé. Autre caractéristique significative, l’implantation du canal de
l’aqueduc, dans les années 1850, a littéralement coupé en deux sections, de presque égale
longueur, l’étendue de ces terres.
La consultation rapide des informations historiques spécialisées et de cartes anciennes de l’île de
Montréal montre initialement des origines et une vocation commune. Ainsi la formule du
découpage du sol reflète le cadastre originel des lieux et confirme que nous sommes en
présence de quatre ( 4 ) terres voisines, soient les lots # 512, 513, 514 et 515, en allant de l’ouest
vers l’est. Comme caractéristiques, elles possèdent toutes une même longueur de plus de 2 000
mètres et une même largeur d’environ 225 m. Une seule exception vaut pour la terre la plus à
l’ouest, soit celle # 512 qui est à peu près deux fois plus large que la moyenne. Autre
particularité, ces quatre terres parallèles sont occupées aujourd’hui par le parc Angrignon dans
leurs portions nord-ouest, soient le territoire compris à l’intérieur des limites du canal de
l’aqueduc et des arrondissements de LaSalle et du sud-ouest.
2
Aujourd’hui, dans les autres sections plus riveraines de ces mêmes quatre terres, les terrains de
l’hôpital Douglas occupent les lots unifiés # 513, 514 et 515. Quant à la portion résiduelle du #
515, elle est occupée par le secteur résidentiel connu sous le nom de « Crawford Park » de
l’arrondissement Verdun (voir la carte du terrier original de Montréal à l’Annexe A).
Au fil des siècles qui suivent l’établissement du premier pionnier d’origine française qui a occupé
chacune de ces terres, la vocation de celles-ci a toujours été l’agriculture. Le sol glaiseux des
terres verdunoises faisait souvent l’objet d’une inondation printanière, mais règle générale
donnait de bonnes récoltes. Au cours des 100 dernières années, des travaux de nivellement du
sol ont sans doute déjà été réalisés sur ces grandes étendues pour donner cette grande surface
plate, que l’on connaît aujourd’hui, ornée d’un étang grand format au centre du parc Angrignon.
La chaîne des acquisitions indique que c’est seulement à la fin du XIXe siècle, i.e. 1886, que les
autorités de l’hôpital se portent acquéreurs d’une première terre : # 514. Les deux autres
étendues limitrophes ont fait l’objet d’une transaction plus tard au XXe siècle. Les dimensions des
terres respectent toujours les anciennes divisions et bornes seigneuriales d’origine. Ces
dernières informations nous permettent d’affirmer qu’au moins la moitié des espaces que
renferment actuellement le parc Angrignon appartenaient originalement à l’hôpital Douglas, soit la
section ouest actuelle. Quant aux terres de la section est du parc Angrignon, qui représentent
aussi la prolongation initiale du lot # 512, elles ont été acquises par la ville de Montréal vers 1912
semble-t-il, après l’application d’une opération de lotissement domiciliaires de la terre dans sa
portion riveraine. Ainsi, la consultation de la documentation historique semble confirmer que le
parc Angrignon original a été implanté dans les années suivantes et qu’il a fait l’objet d’un
agrandissement substantiel dans sa portion est actuelle, à une date ultérieure, avec l’ajout de la
de terrains jugés excédentaires de l’hôpital Douglas.
Autre aspect à souligner au niveau patrimonial, plusieurs paysages particuliers de ce grand
ensemble devraient faire l’objet de mesures de protection selon la nouvelle charte québécoise du
paysage en vigueur. Nous trouvons notamment plusieurs bordures d’arbres matures, parfois de
très grand format, situés le long des grandes voies de circulation et aux limites des propriétés de
ces deux grands espaces verts, qui méritent l’application de mesures de protection spécifique.
Devant la beauté des lieux, les investissements et les efforts d’aménagement paysager déployés
depuis une centaine d’années pour rehausser le cachet des lieux, l’ensemble devrait être pris en
considération et non traité à la pièce.
Dernière considération majeure, nous sommes en présence des deux derniers grands espaces
verts du secteur sud-ouest de l’île de Montréal, hormis la bande riveraine du fleuve qui jouxte les
rapides de Lachine, zone aussi à haute valeur patrimoniale d’intérêt national.
Liens naturels
Le parc Angrignon, le domaine Douglas et les rives du fleuve St-Laurent constituent un ensemble
intégré d’espaces naturels qui favorise la diversité des espèces. Le domaine Douglas forme en
quelque sorte un couloir vert qui est facilement emprunté par la faune aviaire pour migrer entre le
parc Angrignon et les espaces protégés du fleuve incluant sa rive et un refuge d’oiseaux
migrateurs, favorisant ainsi la biodiversité dans le sud-ouest dans un milieu fortement urbanisé
(voir Annexe B). Selon la base de données de l’Étude des populations d'oiseaux du Québec
(ÉPOQ), 159 espèces d’oiseaux fréquentent l’ensemble Angrignon, Douglas et St-Laurent (voir
Annexe C).
Le territoire de Douglas peut être considéré comme terrain humide. Des portions importantes
sont régulièrement inondées et utilisées par la sauvagine et la faune aquatique (bernaches,
canards, rats musqués). Avant l’intervention des premiers habitants d’origine européenne, les
espaces occupés par le parc Angrignon et le domaine Douglas étaient couvert par un plan d’eau
qui se déversait dans le fleuve. Depuis, on a construit un aqueduc qui a coupé ce lien
hydraulique de surface et aménagé un lac artificiel du côté d’Angrignon. Malgré tout, les terrains
3
de Douglas sont demeurés humides. Le groupe de conservation Canards Illimité a d’ailleurs
montré un intérêt pour l’aménagement des terres humides de Douglas.
Le territoire de Douglas est également habité par une faune terrestre, notamment par le renard
roux, le lièvre d’Amérique et le raton laveur. Il est peuplé par des milliers d’arbres dont plusieurs
sont centenaires. On y trouve un boisé de Caryers et un boisé mixte qui est répertorié par la ville
de Montréal. Ce territoire est également parsemé d’espaces ouverts dont certains sont destinés
au sport extérieur. Ces espaces sont utilisés par certains oiseaux rapaces dont la crécerelle
d’Amérique ou par la sauvagine en période d’inondation.
Potentiel récréotouristique
Les terrains de Douglas offrent un potentiel récréotouristique indéniable.
Depuis 1945, 200 parcelles de terrains sont mises à la disposition de citoyens pour le jardinage.
Le secteur Verdun-LaSalle est habité par de nombreux locataires qui ne disposent pas de
terrains pour jardiner. Douglas met également à la disposition de divers groupes organisés des
terrains de jeux pour le cricket, le soccer et le frisbee.
À moins de 10 kilomètres du centre-ville de Montréal, les territoires du parc Angrignon et de
Douglas offre un microcosme agroforestier qui incite à la promenade. Des sentiers favorisant
l’observation de la faune et de la flore pourraient y être développés. Ces territoires offrent
également l’opportunité d’implanter un circuit historique portant sur la maladie mentale au
Québec, l’exploitation d’une ferme de subsistance pour les patients, l’évolution de l’architecture
victorienne depuis 1887 et la phytothérapie. Il faut noter également la présence du Memorial de
Douglas, un auditorium unique au Québec qui fut rénové à prix fort.
Cet ensemble pourrait s’intégrer harmonieusement dans le projet de ceinture verte présenté par
l’organisme Héritage Laurentien. Il comporte un lien cyclable naturel et historique avec les parcs
riverains de Lachine, LaSalle et de Verdun. Il offre également la possibilité d’établir un lien
cyclable avec le canal de Lachine.
Intégration sociale des patients de Douglas
L’Hôpital Douglas dispose actuellement d’un environnement naturel favorable pour le
rétablissement des patients. Certains projets en phytothérapie existent depuis une dizaine
d’années. L’hôpital a récemment rénové ses équipements de serriculture au bénéfice de ses
patients. Des projets de renaturalisation des espaces naturels pourraient s’avérer utile tant au
plan de l’intégration sociale des patients qu’au plan de la conservation. On peut envisager
comme projet futur la culture et l’implantation d’espèces végétales sauvages adaptées au milieu
contribuant ainsi à la mise en valeur écologique de l’ensemble patrimonial.
Conclusion
Le parc Angrignon et le domaine Douglas jouent un rôle majeur au plan de la biodiversité en
permettant une incursion viable des milieux naturels en passant du bleu au vert dans le tissu
urbain du sud-ouest de Montréal. Ces territoires sont aussi intimement liés au plan historique et
géologique. À moins de 10 kilomètres du centre-ville de Montréal, ces territoires offrent
ensemble un potentiel récréotouristique indéniable en raison de leur caractère historique et
naturel. Ils offrent également un milieu favorable aux patients de l’hôpital Douglas pour leur
intégration sociale. Le comité souhaite donc que le parc Angrignon et le secteur de l’hôpital
Douglas forment tous deux un ensemble continu. Le comité souhaite également que les éléments
pertinents exposés dans ce mémoire soient intégrés dans la caractérisation du nouvel ensemble.
Enfin, le comité suggère qu’une caractérisation plus définitive du dit ensemble soit précédée
d’une étude exhaustive de ses caractéristiques historiques et naturelles.
4
Christian Nadeau,
Comité de sauvegarde du patrimoine bâti et naturel du quartier Desmarchais-Crawford –
Arrondissement de Verdun
514-362-8936
Gilles Laberge, consultant historien
collaboration au volet historique
5
Annexe A – Les premières concessions de Verdun au 17ème siècle
6
Annexe B – Un ensemble patrimonial continu favorisant la biodiversité
Couloir de
m
Parc Douglas
igration fa
vorisant la
biodiversit
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Parc Angrignon
Parc Angrignon
Parc Douglas
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Refuge
d’oiseaux
migrateurs
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7
Annexe C
Étude des populations d'oiseaux du Québec (ÉPOQ)
Liste des espèces du secteur du parc Angrignon incluant Douglas et les rives du Saint-Laurent à proximité
Nom
français
Plongeon huard
Grèbe à bec bigarré
Grèbe jougris
Pélican d'Amérique
Cormoran à aigrettes
Grand Héron
Bihoreau gris
Urubu à tête rouge
Oie des neiges
Bernache du Canada
Bernache cravant
Canard branchu
Canard chipeau
Canard siffleur
Canard d'Amérique
Canard noir
Canard colvert
Sarcelle à ailes bleues
Canard souchet
Canard pilet
Sarcelle d'hiver
Fuligule à dos blanc
Fuligule à collier
Fuligule milouinan
Petit Fuligule
Arlequin plongeur
Macreuse brune
Petit Garrot
Garrot à oeil d'or
Harle couronné
Grand Harle
Harle huppé
Érismature rousse
Balbuzard pêcheur
Pygargue à tête blanche
Busard Saint-Martin
Épervier de Cooper
Buse à queue rousse
Buse pattue
Crécerelle d'Amérique
Faucon pèlerin
Perdrix grise
Faisan de Colchide
Nombre de
mentions
Nombre
d'individus
Nb moyen d'individus
par mention
Constance
Indice
d'abondance
8
4
1
1
57
62
31
1
1
9
4
4
46
13
67
55
77
9
5
17
3
1
10
18
18
1
1
19
21
10
39
5
1
2
2
1
2
3
1
18
1
21
1
9
6
1
1
4305
1115
156
2
1
5372
260
4
320
14
1877
599
1387
29
11
117
5
1
65
429
447
2
18
804
528
45
1135
11
1
2
2
1
2
17
1
31
1
215
1
1,13
1,5
1
1
75,53
17,98
5,03
2
1
596,89
65
1
6,96
1,08
28,01
10,89
18,01
3,22
2,2
6,88
1,67
1
6,5
23,83
24,83
2
18
42,32
25,14
4,5
29,1
2,2
1
1
1
1
1
5,67
1
1,72
1
10,24
1
6,84
3,42
0,85
0,85
48,72
52,99
26,5
0,85
0,85
7,69
3,42
3,42
39,32
11,11
57,26
47,01
65,81
7,69
4,27
14,53
2,56
0,85
8,55
15,38
15,38
0,85
0,85
16,24
17,95
8,55
33,33
4,27
0,85
1,71
1,71
0,85
1,71
2,56
0,85
15,38
0,85
17,95
0,85
0,077
0,051
0,009
0,009
36,795
9,53
1,333
0,017
0,009
45,915
2,222
0,034
2,735
0,12
16,043
5,12
11,855
0,248
0,094
1
0,043
0,009
0,556
3,667
3,821
0,017
0,154
6,872
4,513
0,385
9,701
0,094
0,009
0,017
0,017
0,009
0,017
0,145
0,009
0,265
0,009
1,838
0,009
8
Gallinule poule-d'eau
Pluvier argenté
Pluvier semipalmé
Pluvier kildir
Grand Chevalier
Petit Chevalier
Chevalier solitaire
Chevalier grivelé
Tournepierre à collier
Bécasseau maubèche
Bécasseau sanderling
Bécasseau semipalmé
Bécasseau minuscule
Bécasseau à croupion blanc
Bécasseau de Baird
Bécasseau à poitrine cendrée
Bécasseau variable
Bécassin roux
Mouette pygmée
Mouette de Bonaparte
Goéland à bec cerclé
Goéland argenté
Goéland de Thayer
Goéland brun
Goéland bourgmestre
Goéland marin
Sterne caspienne
Sterne pierregarin
Sterne arctique
Guifette noire
Pigeon biset
Tourterelle triste
Perruche ondulée
Grand-duc d'Amérique
Chouette rayée
Chouette lapone
Engoulevent d'Amérique
Engoulevent bois-pourri
Martinet ramoneur
Colibri à gorge rubis
Martin-pêcheur d'Amérique
Pic maculé
Pic mineur
Pic chevelu
Pic à dos rayé
Pic à dos noir
Pic flamboyant
Grand Pic
Pioui de l'Est
Moucherolle tchébec
Moucherolle phébi
Tyran tritri
1
3
4
21
4
9
2
40
10
4
1
11
7
3
1
1
9
2
3
9
91
37
1
1
1
76
2
44
5
3
34
23
1
2
2
1
8
1
22
3
10
6
14
10
1
2
16
1
3
1
2
13
1
12
5
56
6
67
3
185
75
5
1
102
216
6
1
1
96
42
5
59
15030
259
1
1
25
1600
3
1248
16
35
371
51
1
2
2
1
20
1
132
5
11
13
27
16
1
3
62
4
3
2
2
21
1
4
1,25
2,67
1,5
7,44
1,5
4,63
7,5
1,25
1
9,27
30,86
2
1
1
10,67
21
1,67
6,56
165,16
7
1
1
25
21,05
1,5
28,36
3,2
11,67
10,91
2,22
1
1
1
1
2,5
1
6
1,67
1,1
2,17
1,93
1,6
1
1,5
3,88
4
1
2
1
1,62
0,85
2,56
3,42
17,95
3,42
7,69
1,71
34,19
8,55
3,42
0,85
9,4
5,98
2,56
0,85
0,85
7,69
1,71
2,56
7,69
77,78
31,62
0,85
0,85
0,85
64,96
1,71
37,61
4,27
2,56
29,06
19,66
0,85
1,71
1,71
0,85
6,84
0,85
18,8
2,56
8,55
5,13
11,97
8,55
0,85
1,71
13,68
0,85
2,56
0,85
1,71
11,11
0,009
0,103
0,043
0,479
0,051
0,573
0,026
1,581
0,641
0,043
0,009
0,872
1,846
0,051
0,009
0,009
0,821
0,359
0,043
0,504
128,462
2,214
0,009
0,009
0,214
13,675
0,026
10,667
0,137
0,299
3,171
0,436
0,009
0,017
0,017
0,009
0,171
0,009
1,128
0,043
0,094
0,111
0,231
0,137
0,009
0,026
0,53
0,034
0,026
0,017
0,017
0,179
9
Pie-grièche migratrice
Pie-grièche grise
Viréo mélodieux
Viréo de Philadelphie
Geai bleu
Corneille d'Amérique
Grand Corbeau
Hirondelle noire
Hirondelle bicolore
Hirondelle à ailes hérissées
Hirondelle de rivage
Hirondelle à front blanc
Hirondelle rustique
Mésange à tête noire
Sittelle à poitrine rousse
Sittelle à poitrine blanche
Grimpereau brun
Troglodyte familier
Troglodyte mignon
Troglodyte des marais
Roitelet à couronne dorée
Roitelet à couronne rubis
Grive à dos olive
Grive solitaire
Grive des bois
Merle d'Amérique
Moqueur chat
Moqueur polyglotte
Étourneau sansonnet
Pipit d'Amérique
Jaseur d'Amérique
Paruline à joues grises
Paruline à collier
Paruline jaune
Paruline à tête cendrée
Paruline à croupion jaune
Paruline à gorge noire
Paruline à gorge orangée
Paruline à poitrine baie
Paruline noir et blanc
Paruline couronnée
Paruline masquée
Paruline à calotte noire
Tangara écarlate
Bruant hudsonien
Bruant familier
Bruant des prés
Bruant chanteur
Bruant des marais
Bruant à gorge blanche
Junco ardoisé
Cardinal rouge
1
1
3
1
4
69
1
51
55
1
15
18
14
17
1
16
15
3
1
1
2
3
2
8
1
46
1
1
80
1
9
1
1
7
1
8
1
1
1
1
1
1
1
1
4
1
6
69
1
10
7
8
1
1
5
1
4
440
1
1055
2432
1
62
436
38
158
2
44
39
3
1
4
12
4
32
16
1
276
1
1
3185
5
65
1
1
13
2
213
3
1
1
2
1
6
2
1
24
2
8
261
4
48
669
10
1
1
1,67
1
1
6,38
1
20,69
44,22
1
4,13
24,22
2,71
9,29
2
2,75
2,6
1
1
4
6
1,33
16
2
1
6
1
1
39,81
5
7,22
1
1
1,86
2
26,63
3
1
1
2
1
6
2
1
6
2
1,33
3,78
4
4,8
95,57
1,25
0,85
0,85
2,56
0,85
3,42
58,97
0,85
43,59
47,01
0,85
12,82
15,38
11,97
14,53
0,85
13,68
12,82
2,56
0,85
0,85
1,71
2,56
1,71
6,84
0,85
39,32
0,85
0,85
68,38
0,85
7,69
0,85
0,85
5,98
0,85
6,84
0,85
0,85
0,85
0,85
0,85
0,85
0,85
0,85
3,42
0,85
5,13
58,97
0,85
8,55
5,98
6,84
0,009
0,009
0,043
0,009
0,034
3,761
0,009
9,017
20,786
0,009
0,53
3,726
0,325
1,35
0,017
0,376
0,333
0,026
0,009
0,034
0,103
0,034
0,274
0,137
0,009
2,359
0,009
0,009
27,222
0,043
0,556
0,009
0,009
0,111
0,017
1,821
0,026
0,009
0,009
0,017
0,009
0,051
0,017
0,009
0,205
0,017
0,068
2,231
0,034
0,41
5,718
0,085
10
Cardinal à poitrine rose
Goglu des prés
Carouge à épaulettes
Quiscale rouilleux
Quiscale bronzé
Vacher à tête brune
Oriole de Baltimore
Roselin pourpré
Roselin familier
Chardonneret jaune
Gros-bec errant
Moineau domestique
2
1
73
1
48
11
1
3
15
20
1
66
3
9
4855
16
335
108
1
13
24
72
8
865
1,5
9
66,51
16
6,98
9,82
1
4,33
1,6
3,6
8
13,11
1,71
0,85
62,39
0,85
41,03
9,4
0,85
2,56
12,82
17,09
0,85
56,41
0,026
0,077
41,496
0,137
2,863
0,923
0,009
0,111
0,205
0,615
0,068
7,393
Nombre de feuillets traités : 117
Nombre de mentions traitées : 2069
Nombre d'espèces dans cette liste : 159
Indice de Ferry : 0,46
Le nombre moyen d'individus par mention est le nombre moyen d'individus observés à chaque mention d'une
espèce.
Nombre moyen d'individus par mention = Nombre total d'individus d'une espèce / Nombre de mentions de cette
espèce
La constance est la fréquence d'observation d'une espèce exprimée en pourcentage.
Constance = Nombre de mentions * 100 / Nombre de feuillets
L'indice d'abondance permet la comparaison des espèces selon leur abondance.
Indice d'abondance = Nombre total d'individus d'une espèce / Nombre de feuillets
L'indice de Ferry est une mesure de la probabilité de découverte d'une nouvelle espèce
lors d'un prochain inventaire dans la zone. Ainsi, selon cet indice, il existe 46 chances sur 100
d'ajouter une espèce à cette liste lors d'une prochaine sortie sur le terrain.
Indice de Ferry = nombre d'espèces observées une seule fois / Nombre de feuillets
Liste produite le 24/04/2005 par Jacques Larivée.
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