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1 UFC COIN TECHNIPHARM • FC U N P R O G R A M M E N AT I O N A L D E F O R M AT I O N C O N T I N U E D E S T I N É A U X A S S I S TA N T S T E C H N I Q U E S E N P H A R M A C I E Mars/Avril 2004 FC GRATUITE POUR ATP Coin Technipharm FC est le premier programme national au Canada de formation continue par correspondance spécialement conçu pour les ATP. Il vous est présenté par les éditeurs de Pharmacy Practice, qui offrent depuis dix ans des cours de formation continue aux pharmaciens. Coin Technipharm FC est commandité par une généreuse subvention de Novopharm. Un cours paraîtra dans chaque numéro de Coin Technipharm, publié tous les deux mois dans Pharmacy Practice (janvier, mars, mai, juillet, septembre, novembre). Directives 1. Après avoir lu attentivement ce cours, examinez chaque question et choisissez une seule réponse qui vous semble correcte. Entourez la lettre correspondante sur la carte-réponse cijointe. 2. Remplissez la carte et renvoyez-la par la poste ou télécopiez-la à Mayra Ramos au (416) 764-3937. 3. Vous recevrez une note en fonction des réponses sur la carte et vos résultats vous seront communiqués par écrit par Coin Technipharm. 4. Pour réussir, il faut obtenir une note de 70 % (7 réponses correctes sur 10). Dans ce cas, vous recevrez 1 UFC. Les résultats de cette leçon vous parviendront dans 6 à 8 semaines. Remarque : Aucun crédit de FC n'a été accordé à cette leçon de Coin Technipharm FC par le Canadian Council for Continuing Education in Pharmacy (CCCEP). Les maladies infectieuses et l’ATP Par Rosemarie Pavlakovic, BScPhm, CGP Objectifs À la fin de cette leçon, le lecteur devrait être en mesure de répondre aux objectifs suivants : 1. Décrire les divers types de maladies infectieuses que l’ATP est susceptible de voir dans sa pratique. 2. Résumer les stratégies de prévention des maladies infectieuses, dont le lavage des mains et la vaccination. 3. Discuter des problèmes de stock potentiels en cas d’urgence épidémiologique et des mesures à prendre pour y faire face. Introduction Les maladies infectieuses sont une source d’inquiétude commune à tous les établissements de santé. Si elles se transmettent par plusieurs voies, il faut, règle générale, plus qu’un contact ordinaire pour qu’une personne infectée en infecte une autre. En pharmacie, l’ATP peut soit contracter une infection au contact d’un patient malade, soit transmettre un agent pathogène à une autre personne s’il est luimême porteur. Cette leçon traite de quelques-unes des infections courantes auxquelles l’ATP peut être exposé dans sa pratique, ainsi que des mesures à suivre pour se protéger et protéger les autres. Nous parlerons également des mesures à prendre pour s’assurer que la pharmacie ne manque pas de produits et puisse répondre adéquatement aux besoins de la clientèle en cas d’urgence épidémiologique. Le traitement d’infections spécifiques dépassant le cadre de cette leçon, reportezvous au site Internet de Santé Canada au www.hc-sc.gc.ca/ pphb-dgspsp/ah-sa_f.html pour obtenir plus de renseignements sur les maladies qui ne sont pas présentées ici. Établissements de santé et maladies infectieuses Les maladies infectieuses sont des états pathologiques aigus causés par un agent pathogène ou un microorganisme étrangers à l’hôte ou à la personne infectée, tel qu’un virus, une bactérie ou un mycète (champignon). Elles peuvent se transmettre par diverses voies, y compris par contact direct avec le sang, par voie bucco-fécale, par le biais d’aérosols ou par diffusion aérogène. Ces voies de transmission sont décrites dans les sections ci-dessous, qui traitent de certaines infections particulières. Rhume ordinaire Le rhume ordinaire est une infection virale des voies respiratoires supérieures (nez, gorge, voies aériennes supérieures) causée par divers types de virus, comme les rhinovirus et les coronavirus. C’est l’une des maladies aiguës les plus courantes. Les symptômes du rhume sont généralement bénins et comprennent la congestion et l’écoulement du nez, des éternuements, des maux de gorge ainsi qu’une toux sèche qui devient productive par la suite. La plu- part du temps, le rhume dure environ une semaine et disparaît ensuite. Bien qu’il n’entraîne généralement pas de conséquences graves, le rhume peut être à l’origine d’absentéisme au travail ou à l’école. Le virus du rhume se transmet facilement par contact de main à main ou par contact avec des objets ayant passé entre celles de personnes infectées (téléphone, caisse enregistreuse, etc.)1. Grippe La grippe est une infection des voies respiratoires supérieures dont les symptômes — fièvre, douleurs musculaires et toux sèche — apparaissent trois à cinq jours après la contraction du virus. Les personnes ayant contracté le virus sont infectieuses dès la veille de l’apparition des symptômes et peuvent le demeurer jusqu’à sept jours durant. L’infection, quant à elle, dure généralement deux semaines2. La contagion s’effectue par l’intermédiaire de gouttelettes en suspension dans l’air, aussi le virus peut-il se diffuser rapidement, en particulier dans les lieux fréquentés par de nombreuses personnes, par exemple Service éducatif destiné aux assistants techniques en pharmacie du Canada, qui vous est offert par Novopharm www.novopharm.com COIN TECHNIPHARM • FC les établissements de soins de santé. Au Canada, le temps froid en période hivernale permet au virus de survivre plus longtemps hors de l’organisme que durant les saisons chaudes où l’air est plus humide. C’est pourquoi on assiste à une augmentation des cas entre novembre et avril. Les personnes âgées ou celles qui souffrent de maladies chroniques — comme le diabète ou la néphropathie — sont davantage exposées à des conséquences sérieuses, comme la pneumonie et, éventuellement, le décès2,3. Infections gastro-intestinales Les infections gastro-intestinales, qui se manifestent souvent par de la diarrhée aiguë, peuvent être causées par divers types d’agents pathogènes. Les plus courantes à se propager d’une personne à l’autre sont celles qui sont causées par certains virus, comme le virus de Norwalk, ou par Shigella, une bactérie que l’on retrouve dans les eaux ou les aliments contaminés. Ces infections peuvent se transmettre par voie buccofécale, par la consommation d’aliments ou de boissons contaminés ainsi que par contacts étroits (comme le partage d’aliments ou de boissons). Le fait de ne pas se laver les mains après être allé à la salle de bain contribue à propager l’infection4. Comme ce type d’infections se propagent par con- tacts, le lavage des mains joue un rôle important dans la prévention. Hépatite L’hépatite est une infection qui cause une inflammation du foie. Les virus les plus courants sont ceux de l’hépatite A, B et C. En établissement de santé, la transmission de l’hépatite B et de l’hépatite C est plus probable que celle des autres formes. Les symptômes de l’hépatite comprennent la jaunisse, des urines foncées, de la fatigue, des nausées, des vomissements et des crampes abdominales. L’infection peut se transmettre par contact d’une personne saine avec le sang ou les liquides corporels d’une personne infectée par l’un de ces virus. L’hépatite A se transmet généralement par la voie bucco-fécale, soit par l’intermédiaire d’aliments ou d’eau contaminés, soit par contact personnel direct (ce qui inclut les contacts familiaux et les rapports sexuels). On recommande donc aux personnes exposées (les homosexuels mâles et les voyageurs qui se rendent dans des régions où l’hygiène est douteuse par exemple) de se faire vacciner contre l’hépatite A5. Susceptible de causer la cirrhose ou le cancer du foie, l’hépatite B est la plus sérieuse de toutes. Elle ne se transmet pas par contacts ordinaires ou par l’eau et les aliments, mais plutôt lorsque le sang d’une personne infectée, ou un autre liquide corporel, pénètre dans l’organisme d’une personne qui n’est pas immunisée contre la maladie5. Heureusement, il existe un vaccin pour prévenir cette infection. L’hépatite C, quant à elle, se transmet par le biais de sang infecté, aussi les toxicomanes la contractent-ils surtout par suite de l’usage de seringues contaminées. À l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C6. SRAS Le SRAS, ou syndrome respiratoire aigu sévère, serait transmis croit-on, par des gouttelettes en suspension dans l’air, phénomène qui survient lorsque de petites gouttelettes, expulsées par la toux ou les éternuements d’une personne infectée, pénètrent dans le nez ou la gorge d’une autre personne. On ignore à l’heure actuelle le degré d’exposition nécessaire pour contracter le SRAS auprès d’une personne infectée. Le SRAS cause divers symptômes tels que la toux sèche, des difficultés respiratoires ainsi qu’une forte fièvre. On pense que le virus peut incuber pendant 2 à 10 jours dans l’organisme avant que ces symptômes ne se déclarent. Les symptômes pouvant devenir plus sérieux, certains patients ont dû avoir recours à un ventilateur pour faciliter leur respiration7. Selon l’Organisation mondiale de la Faculté de formation continue Coordonnatrice de la formation continue : Margaret Woodruff, B.Sc.Phm., MBA; Professeure, programme de techniques pharmaceutiques, Humber College, Etobicoke (Ontario) Auteure : Rosemarie Pavlakovic, B.Sc.Phm., CGP Directrice, Programmes pro- FC2 fessionnels communautaires, Shoppers Drug Mart Toronto (Ontario) Directrice de la rédaction clinique : Lu-Ann Murdoch, B.Sc.Phm. Réviseure : Candace Harrington, A.H.T. Assistante en pharmacie Claresholm Pharmacy Ltd. Claresholm, (Alberta) Pour connaître les barèmes de la FC, veuillez contacter Mayra Ramos au (416) 764-3879, par télécopieur au (416) 764-3937 ou à l’adresse mayra.ramos@rci. rogers.com. Pour toute autre demande d’information à propos de Coin Technipharm FC, veuillez vous adresser directement à Karen Welds au (416) 764-3922 ou karen.welds@pharmacygroup. rogers.com. santé, le taux de mortalité global due au SRAS serait d’environ 15 %. Plusieurs mesures rigoureuses — dont la quarantaine — ont été mises en application à la suite de la récente poussée épidémique, afin de freiner la diffusion de cette maladie. Les autorités sanitaires n’ont cependant pas recommandé le port de moyen de protection physique (p. ex., masque facial) dans le cas des personnes qui vivent dans la communauté (ce qui inclut le personnel de la pharmacie), mais qui n’ont pas été exposées au virus. Il est important, pour le cas où une autre épidémie se déclarerait, de connaître les risques auxquels s’expose le commis qui irait livrer un médicament à un patient en quarantaine. Les pharmacies devraient donc se doter d’un protocole basé sur les dernières recommandations émises par la santé publique, afin de protéger les employés qui s’occupent des livraisons à ces personnes. VIH (Virus de l’immunodéficience humaine) Le VIH est le virus responsable du sida (syndrome d’immunodéficience acquise), maladie qui cause un important déficit immunitaire et entraîne donc un risque élevé d’infections graves et, en bout de ligne, le décès. Bien que le VIH se transmette surtout par contacts sexuels, il peut, dans les établissements de santé, se transmettre par l’intermédiaire de sang contaminé (piqûres d’aiguilles). Les ATP doivent donc éviter si possible de manipuler des objets tranchants qui ont été en contact avec du sang ou d’autres liquides corporels, afin de prévenir le risque de contamination par le VIH ou d’autres virus à diffusion hématogène, comme celui de l’hépatite B. Il est important de noter que les contacts ordinaires avec une personne porteuse du Prévention des maladies infectieuses Hygiène des mains La mesure la plus importante à adopter pour prévenir la transmission de maladies infectieuses consiste à se laver les mains fréquemment. Et la meilleure méthode pour ce faire comprend les étapes suivantes : • Retirez tous vos bijoux. • Rincez vos mains à l’eau courante tiède. • Enduisez-les de savon ou de nettoyant et frottez-les l’une contre l’autre (n’oubliez pas les pouces, les doigts, le dos des mains et l’espace sous les ongles). • Rincez-les de nouveau à l’eau courante tiède. • Séchez-les à l’aide d’un essuie-tout à usage unique. • Fermez le robinet à l’aide de l’essuie-tout, afin d’éviter la recontamination9. Il faut se laver les mains fréquemment au cours de la journée, y compris lors de l’arrivée à la pharmacie (p. ex., au début de la journée et au retour du déjeuner ou d’une pause), après être allé aux toilettes ou avoir manipulé de la monnaie et au moment de quitter. Il vaut mieux se sécher les mains avec une serviette en papier jetable qu’à l’air chaud, car cette méthode a été associée à une augmentation de la contamination bactérienne10,11. Il existe plusieurs types de nettoyants (Tableau I). Les savons sont des détergents qui éliminent la saleté et les matières organiques de la surface des mains. À moins de contenir un agent antimicrobien, ils ne sont pas antibactériens, mais ils peuvent quand même éliminer certains microbes non résidants de la surface des mains. Les savons liquides offerts en pompes sont moins susceptibles d’entraîner une contamination que les Tableau I : Types d’agents nettoyants15 Classe Fonction Antimicrobien Tue les microorganismes ou en supprime la croissance. Antiseptique Tue les microorganismes à la surface de la peau ou des membranes muqueuses. Désinfectant Inactive les microorganismes pathogènes présents sur les objets inanimés. Savon non antimicrobien Substance dont l’action détergente entraîne l’élimination physique des souillures ou des microorganismes. savons en pains. Il n’est pas nécessaire d’utiliser un savon antibactérien plutôt qu’un savon ordinaire, car il n’existe pas de preuve qui indique que cela diminue l’incidence d’infections dans les établissements de santé généraux10,12. Des produits d’hygiène pour les mains peuvent être employés s’il n’y a pas d’eau courante. L’ingrédient actif de ces produits est un gel à base d’alcool, substance qui possède un effet antimicrobien et qui, lorsqu’on l’utilise de manière appropriée, réduit la quantité de bactéries sur les mains. L’emploi de ces produits d’hygiène, plutôt que de produits sans alcool, diminue de 30 % à 36 % l’incidence d’infections chez les travailleurs en établissement de santé. Les plus efficaces possèdent une teneur en alcool de 60 % à 95 %. Bien qu’il n’existe pas de lignes directrices spécifiques sur la quantité à utiliser, disons que si après s’être frotté les mains pendant 10 à 15 secondes celles-ci deviennent sèches, alors il faut en employer un peu plus. Si les mains sont très sales, il vaut mieux employer du savon que de l’alcool13,14. D’autres agents nettoyants sont employés dans les établissements de santé, par exemple le gluconate de chlorhexidine, divers produits à base d’iode (p. ex., la povidone-iode) et le triclosan. Tous ces produits sont considérés comme étant antiseptiques et peuvent réduire la quantité de bactéries et de virus présents à la surface de la peau15. Vaccination La vaccination est une autre mesure importante que peut prendre l’ATP pour prévenir la propagation des agents infectieux et prévenir les maladies. Le Guide canadien d’immunisation version 2002 peut être téléchargé à partir de l’adresse suivante : http:// www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/publicat/cig-gci/index_ f.html. Il est important que les ATP se fassent vacciner chaque année contre la grippe. En effet, la composition du vaccin antigrippal change d’année en année selon les recommandations de l’OMS, qui suit l’évolution du virus à travers le monde. La vaccination est particulièrement importante pour les individus très exposés aux complications de la grippe — comme la pneumonie —, par exemple les personnes de plus de 65 ans et celles qui souffrent de maladies chroniques ou d’un déficit immunitaire16. Bien que les personnes jeunes et en bonne santé puissent récupé- rer complètement après avoir été infectées, elle peuvent facilement transmettre le virus à d’autres personnes plus sensibles, présentant une moins bonne réponse immunitaire, et pour qui les conséquences pourraient être plus sérieuses. Il est donc important que les personnes qui travaillent en établissement de santé se fassent vacciner chaque année contre la grippe. Le vaccin contre l’hépatite B est recommandé pour tous les adultes, en particulier ceux qui travaillent dans un établissement de santé et qui pourraient entrer en contact avec du sang contaminé. Il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin contre le SRAS ou le VIH. Gestion des urgences épidémiologiques La récente poussée de SRAS a donné lieu à une panique généralisée, en raison de la méconnaissance du mode de transmission du virus. Dans la communauté, on a assisté à une hausse très rapide de la demande de masques N95 et de produits d’hygiène pour les mains. Règle générale, les urgences épidémiologiques ne sont pas courantes dans la communauté. Cependant, lorsque cela arrive, les ATP doivent connaître les mesures de prévention et les stratégies visant à contenir l’épidémie. Ils doivent également savoir quelles fournitures seront nécessaires pour faire face à une telle crise. Avec l’aide du pharmacien, ils doivent faire en sorte que tous les articles et médicaments nécessaires soient disponibles à temps. Afin d’anticiper les demandes des consommateurs en cas de fléau public, le personnel de la pharmacie a tout intérêt à examiner la question avant que les besoins ne se fassent sentir. Le grand public se fie à la pharmacie pour recevoir conseils et produits qui leur per- FC3 COIN TECHNIPHARM • FC VIH ou malade du sida n’entraînent pas la transmission du VIH8. COIN TECHNIPHARM • FC mettront de mieux composer avec un problème de santé publique, telle une urgence épidémiologique. En se tenant informé sur les maladies infectieuses en émergence, l’ATP peut contribuer à réduire la panique qui risque de s’emparer des patients lors de telles situations. Rôle de l’ATP L’ATP qui œuvre dans une pharmacie communautaire est l’une des personnes-clés auxquelles s’adressent les patients. En institution, il joue également un rôle important auprès des « clients internes » (comprenant les infirmières et les autres membres du personnel). La proximité avec les malades ou les personnes qui les soignent constitue un risque d’exposition aux maladies infectieuses. Il est donc important que l’ATP connaisse bien les maladies infectieuses les plus courantes et sache com- ment en prévenir la propagation. L’ATP devrait également être familier avec les mesures à suivre en cas d’exposition professionnelle à des agents pathogènes à diffusion hématogène, comme le VIH, le virus de l’hépatite B ou celui de l’hépatite C. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut consulter la section Info-Clin du Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques, dans laquelle il trouvera un bref exposé à ce sujet. Un article vous manque ? Consultez les numéros précédents de Coin Technipharm FC à : www.pharmacyconnects.com et www.novopharm.com QUESTIONNAIRE 1. Quel type d’hépatite est la plus grave ? a) Hépatite A b) Hépatite B c) Hépatite C d) Hépatite D symptômes ? 2. Pourquoi est-il important de se faire vacciner chaque année contre la grippe ? a) Parce que le virus change chaque année, donc le vaccin aussi. b) Pour prévenir le SRAS. c) Parce que le maintien de la protection exige un rappel. d) Cela n’est important que pour les personnes âgées ou celles qui souffrent d’une maladie chronique. 5. Laquelle des mesures ci-dessous faut-il suivre rigoureusement lors du lavage des mains ? a) Se sécher les mains à l’air chaud une fois le lavage terminé. b) Se frotter les mains vigoureusement pendant 20 secondes sous l’eau courante. c) Utiliser un pain de savon pour éviter le contact avec les distributeurs de savon liquide. d) Recourir à un produit d’hygiène à base d’alcool si les mains sont très sales. 3. Quelle est la concentration d’alcool minimale requise dans les produits d’hygiène pour les mains ? a) 20 % b) 65 % c) 5 % d) 45 % 4. Combien de temps s’écoule-t-il entre la contraction du virus du SRAS et l’apparition des FC4 a) 2 à 3 semaines b) 2 à 5 heures c) 2 à 10 jours d) 3 à 4 mois 6. Quel type d’infection se transmet par la voie bucco-fécale ? a) La grippe. b) L’hépatite B. c) Le virus de Norwalk. d) Le SRAS. 7. En cas de poussée de SRAS, laquelle des mesures ci-dessous de- vrait-on mettre en application ? a) Tout le personnel de la pharmacie devrait se faire vacciner une fois l’an contre la grippe, afin de prévenir le SRAS. b) Doter la pharmacie d’un protocole destiné à limiter l’exposition des employés qui livrent des médicaments aux patients en quarantaine. c) Porter un masque N95 dans le cas des ATP qui travaillent dans une pharmacie communautaire. d) S’assurer que la pharmacie dispose d’une quantité suffisante d’antiviraux durant l’épidémie. 8. Parmi les symptômes du SRAS suivants, lequel ressemble à un symptôme grippal ? a) L’inflammation du foie. b) La fièvre. c) La toux productive. d) L’écoulement nasal. 9. Lequel des énoncés suivants est vrai ? a) Les savons sont des détergents qui éliminent les saletés. b) Les nettoyants à base d’alcool ne réduisent pas le taux de bactéries. c) Il vaut mieux utiliser du savon que de l’alcool pour réduire le taux de bactéries. d) L’alcool assèche beaucoup la peau et ne devrait pas être utilisé en hiver. 10. Quelle mesure l’ATP doit-il prendre pour réduire le risque de propagation des infections dans la pharmacie communautaire ? a) Porter des gants lors de l’exécution des ordonnances. b) Demander aux patients de jeter euxmêmes leurs aiguilles dans le réceptacle de biosécurité, afin d’éviter la transmission de l’hépatite B ou du VIH par piqûres d’aiguilles. c) Se laver les mains en entrant à la pharmacie ainsi qu’après les repas et l’usage du cabinet d’aisances. d) Rester chez soi lorsqu’une épidémie se déclare dans la communauté. CECard/French/March/April 2/24/04 12:46 PM Page 2 Les maladies infectieuses et l’ATP mars/avril 2004 1 UFC 1 Unité de FC au Québec Présenté par : Commandité par : 1. a b c d 4. a b c d 7. a b c d 2. a b c d 5. a b c d 8. a b c d 3. a b c d 6. a b c d 9. a b c d Nom de famille 10. a b c d Prénom Courriel Adresse (travail) Ville Province Code postal No de téléphone Exercice professionnel ❑ Pharmacie communautaire (indépendante) ❑ Autre (précisez) ❑ Pharmacie communautaire (chaîne) ❑ Hôpital ❑ Employé(e) à temps plein ❑ Employé(e) à temps partiel Êtes-vous un(e) ATP diplômé(e)? ❑ Oui ❑ Non Veuillez nous aider à faire en sorte que ce programme vous soit utile en répondant aux questions suivantes : 1. Avez-vous l’impression d’en savoir plus sur les questions relatives aux maladies infectieuses? ❑ Oui ❑ Non 2. Est-ce que l’information de ce cours est pertinente pour vous en tant qu’ATP? ❑ Oui ❑ Non 3. Serez-vous capable d’incorporer cette information à l’exercice de votre profession d’ATP? ❑ Oui ❑ Non ❑ S.o. 4. L’information de cette leçon était… ❑ trop élémentaire ❑ adéquate ❑ trop compliquée 5. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de ce cours? ❑ Entièrement ? ❑ Assez ❑ Pas du tout 6. Quels sujets aimeriez-vous voir traités dans les prochains numéros? Les résultats de cette leçon vous parviendront dans 6 à 8 semaines Télécopieur au : Mayra Ramos 416-764-3937