Direction régionale et interdépartementale de l`hébergement et du

Transcription

Direction régionale et interdépartementale de l`hébergement et du
11
2012
R EPÈRES
« PAUVRETÉ, PRÉCARITÉ, HÉBERGEMENT, LOGEMENT :
LES DONNÉES DE RÉFÉRENCE EN ILE-DE-FRANCE »
au 31/12/2010
DRIHL,
Service des Observatoires,
des Études et de l'Évaluation
Sommaire
Introduction ...................................................................................................................... 5
1-Données démographiques ........................................................................................... 7
Démographie
La population francilienne ............................................................................................. 7
Les indicateurs démographiques .................................................................................... 9
Les revenus fiscaux des ménages ................................................................................. 10
Les évolutions du 1er décile et du 9ème décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009 14
Les caractéristiques des demandeurs d’emploi de catégories A et A, B, C............. 39
Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A indemnisés..................... 42
Les demandeurs d'emploi en fin de mois ayant un droit payable au rSa ................ 44
Le profil des demandeurs d'emploi en fin de mois de catégorie A ......................... 45
Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories a, b, c) ............................. 46
2- Urgence sociale et hébergement ................................................... 49
Dispositif d’accueil et d’hébergement
Pauvreté
Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté ................. 49
Le taux de pauvreté et l’intensité de la pauvreté ........................................................ 17
Les revenus disponibles des ménages sous le seuil de pauvreté............................... 19
Les dossiers de surendettement traités ........................................................................ 21
Veille sociale
Minima sociaux
Les nuitées hôtelières ...................................................................................................... 55
Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales.................................................. 23
Les allocataires de minima sociaux ............................................................................... 24
Les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés ........................................ 27
Les allocataires du minimum vieillesse ......................................................................... 28
Les allocataires du revenu de Solidarité active ............................................................ 29
Les allocataires du revenu de Solidarité active jeunes ................................................ 32
Les allocataires à bas revenus ........................................................................................ 34
Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO)
Accès aux soins
Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire
et de Base ......................................................................................................................... 35
Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État ............................................................. 36
Santé
Les cas de tuberculose déclarés ..................................................................................... 37
Les nouveaux cas de saturnisme chez les enfants mineurs signalés
à l'ARS Île-de-France ...................................................................................................... 38
2
Demande d’emploi
Le dispositif de veille sociale ......................................................................................... 53
Nuitées hôtelières
Les SIAO en Île-de-France ............................................................................................ 56
Les coordonnées des SIAO d’Île-de-France ............................................................... 57
Sorties vers le logement
Les sorties vers le logement : enquête SOLEN .......................................................... 58
115 de Paris
Les données du 115 de Paris.......................................................................................... 60
Les isolés en hébergement simple................................................................................. 61
Les isolés en lits halte soins santé ................................................................................. 67
Les familles hébergées .................................................................................................... 69
Demandes d’asile
La demande d'asile .......................................................................................................... 73
L’accueil des familles demandeuses d’asile .................................................................. 75
Droit à l’Hébergement Opposable (DAHO)
Les statistiques du DAHO cumulées sur trois ans ..................................................... 76
La situation de l'hébergement des ménages reconnus prioritaires et urgents ........ 80
Bénéficiaires de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en foyer
Le profil des bénéficiaires de l'APL dans le parc de logements foyers ................... 81
3- Conditions de logement ......................................................... 83
Les contributions des bailleurs sociaux .......................................................................112
Dispositif Solibail
Le bilan du dispositif Solibail .......................................................................................113
Les logements captés dans le dispositif Solibail ........................................................116
Dispositif Louez solidaire
Le bilan du dispositif Louez solidaire à Paris ............................................................117
Demande de logements sociaux
Fonds de Solidarité Logement (FSL)
Les demandeurs de logements locatifs sociaux .......................................................... 83
Les dépenses des Fonds de Solidarité Logement ......................................................120
Parc de logements
Expulsions locatives
L’évolution du parc de logements, de sa structure et de son occupation ............... 85
La sur-occupation dans le parc de résidences principales ......................................... 88
Les livraisons de logements au titre de l'Agence Nationale pour la Rénovation
Urbaine (ANRU) ............................................................................................................. 89
Les arrêtés d'insalubrité .................................................................................................. 92
Les procédures d'expulsion locative ............................................................................122
Aides au logement
Sigles .................................................................................................................................125
Annexes
Liste des sigles
Les bénéficiaires d'une aide au logement ..................................................................... 94
Les aides au logement par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF)....................... 96
Le statut d'occupation des bénéficiaires d'une aide au logement ............................. 97
Le profil des bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement
dans le parc locatif social ............................................................................................... 98
Accès et maintien dans le logement
Droit au Logement Opposable (DALO)
Les statistiques du DALO cumulées sur trois ans .....................................................100
Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire
et urgente .........................................................................................................................102
L’estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages
en situation prioritaire et urgente .................................................................................106
Accords Collectifs Départementaux (ACD)
L’évolution des Accords Collectifs Départementaux ...............................................107
Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés
au titre des Accords Collectifs Départementaux .......................................................110
Les contingents de réservation mobilisés ...................................................................111
3
Introduction
Île-de-france : Pauvreté, Précarité, Hébergement, Logement au 31/12/2010
La DRIHL est en charge de la conduite des politiques publiques du logement et de l’hébergement,
notamment pour faciliter la construction de parcours résidentiels adaptés à chacun, depuis la mise à l'abri
et l'hébergement d'urgence des personnes sans domicile, l'insertion et l’accès au logement, la prévention des expulsions,
le développement et l'amélioration de l'offre de logement.
Ce recueil a été élaboré par l’équipe du Service des Observatoires, des Études et de l’Évaluation (SOEE)
de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement (DRIHL) Île-de-France,
en collaboration avec l’ensemble des services du siège.
Il constitue une compilation commentée de données statistiques à fin 2010 sur les thèmes de la pauvreté, de la précarité,
de l'hébergement et de l’accès au logement en Île-de-France.
S’inspirant de la structure du recueil publié jusqu’en 2009 par la MIPES et réalisé par l’ex-DRASSIF,
il réunit dans une même publication des données annuelles de niveau départemental et régional,
produites par la DRIHL Île-de-France, dont la création remonte au 1er juillet 2010.
Ce recueil intègre par ailleurs des informations chiffrées, produites et publiées par d’autres structures publiques
(INSEE, CAF, Pôle emploi, Observatoire du SAMU social de Paris...).
Fondé sur l'analyse d'indicateurs relatifs aux populations en difficulté, ce rapport vise à observer et à partager
des connaissances afin d'aider à la compréhension et à la mesure des enjeux du champ couvert,
ainsi qu’à l’aide à la décision voire à l'évaluation.
Ce recueil s'organise autour de trois parties :
• les données socio-démographiques ;
• l'urgence sociale et l'hébergement ;
• les conditions de logement.
5
Données démographiques
La population francilienne aux recensements de 1999, 2008 et 2009
HautsSeineValde-Seine Saint-Denis de-Marne
Paris
Population au recensement de 1999
2 125 851 1 428 678
Petite
couronne
Seineet-Marne
1 382 928
1 226 961
4 038 567
1 193 511
Yvelines
Essonne
624 898
524438
499296
1 648 632
432 421
503 068
420 365
1,9
2,2
2,6
2,4
2,4
2,7
2,6
2,6
Population au recensement de 2008
2 211 297 1 549 619
1 506 466
1 310 876
4 366 961
1 303 702
Nombre de ménages en 2008
1 148 720
685 187
575467
548 360
1 809 014
494 804
546 362
464 682
1,9
2,2
2,6
2,3
2,4
2,6
2,5
2,5
2 234 105
1 561745
1 515 983
1 318 537
4 396 265
1 313 414
19,0
13,3
12,9
11,2
37,5
11,2
Taille moyenne des ménages en 1999
Taille moyenne des ménages en 2008
Population au recensement de 2009
Répartition de la population
par département francilien (en %)
Grande
couronne
Îlede-France
1 353 957 1 134 026 1 105 224 4 786 718 1 0951 136
11 109 602
Nombre de ménages en 1999
Vald'Oise
394 535 1 750 389
France
métropolitaine
58 496 613
4 509 623
23 810 200
2,4
2,5
1 406 053 1 205 850 1 165 397 5 080 957 11 659 260
62 134 866
2,7
2,7
4 897 435
26 614 970
2,3
2,3
1 407 560 1 208 004 1 168 892 5 097 870 11 728 240
62 465 709
12,0
10,3
433 853 1 939 701
2,6
10,0
2,6
43,5
100,0
Source : INSEE, recensements de la population de 1999 et millésimé 2008 et 2009
compte 11,7 millions d'habitants
au 1 janvier 2009. Depuis le recensement de 1999, la
population francilienne a augmenté de 0,7 % par an en
moyenne. Au sein de la région, c'est en petite couronne
que la croissance démographique a connu la plus forte
augmentation par rapport aux décennies précédentes.
La population a ainsi augmenté de 0,8 % par an en moyenne entre 1999 et 2009, contre une hausse moyenne de
0,6 % en grande couronne. La hausse de la population
parisienne est moindre que celle du reste de la région
(+0,5 % par an).
L'Île-de-France
er
provient uniquement du
dynamisme naturel de la région, lié à la jeunesse de la
population. L'excédent des naissances sur les décès
correspond, à une croissance démographique de 0,9 %
par an en moyenne au cours de la période 1999-2007.
L'augmentation totale de la population est cependant
de moindre ampleur car les échanges migratoires de
l'Île-de-France avec les autres régions de province sont
déficitaires. Entre 2001 et 2006, les échanges migratoires avec le reste de la France sont déficitaires pour
Cette
croissance
tous les départements d'Île-de-France. Ainsi, entre 1999
et 2006, l'Île-de-France a perdu en moyenne 73 000
habitants par an. Les migrations permettent néanmoins
de limiter le vieillissement de la population de la région :
les jeunes viennent encore s’y installer pour étudier ou
pour débuter dans la vie active. L’Île-de-France reste la
région la plus jeune de France métropolitaine.
7
DÉMOGRAPHIE
La population francilienne
Données démographiques
> Définitions
> Méthodologie
comprend les personnes ayant leur
résidence habituelle sur le territoire communal, dans un
logement ou une communauté, les personnes détenues
dans les établissements pénitentiaires de la commune,
les personnes sans-abris recensées sur le territoire et les
personnes résidant habituellement dans une habitation
mobile située sur le territoire de la commune. Avant
2004 et le recensement rénové, les élèves et étudiants
majeurs en internat et les militaires vivant en caserne
étaient rattachés à leur résidence familiale donc comptés dans la population des ménages de la commune de
leur résidence familiale.
Un ménage désigne l'ensemble des occupants d'une
résidence principale, qu'ils aient ou non un lien de
parenté. Un ménage peut donc ne comprendre qu'une
seule personne.
La taille moyenne des ménages mesure le
nombre moyen d'occupants par logement.
Les communes de moins de 10 000 habitants sont
recensées une fois tous les cinq ans par roulement.
À cet effet, elles ont été réparties en cinq groupes,
selon des règles précises qui assurent le même poids
démographique à chaque groupe. Chaque année,
l'enquête de recensement porte sur la totalité de
la population et des logements des communes du
groupe concerné. Au bout de cinq ans, l'ensemble
de la population des communes de moins de 10 000
habitants est recensé. Dans les communes de 10 000
habitants et plus, un échantillon de la population est
recensé chaque année. La collecte annuelle porte sur
un échantillon d'adresses tirées au hasard et représentant environ 8 % de la population. Au bout de
5 ans, l'ensemble du territoire de chaque commune est
pris en compte, et 40 % environ des habitants de ces
communes sont recensés. Les statistiques élaborées
La population
8
à partir des enquêtes de recensement sont représentatives de l'ensemble de la population. La fréquence de
la collecte est donc quinquennale pour les communes
de moins de 10 000 habitants, et annuelle pour les
communes de 10 000 habitants ou plus. L'enquête de
recensement est exhaustive dans le premier cas ; c'est
une enquête par échantillon dans le second.
Données démographiques
Démographie et indicateurs démographiques de 2008 à 2010
Hautsde-Seine
Paris
Superficie en Km2
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
France
métropolitaine
105
176
236
245
5 915
2 284
1 804
1 246
12 012
543 941
Densité au 01/01/2009
en habitants/km2
21 277
8 874
6 424
5 382
222
616
670
938
976
115
Naissances domiciliées 20091
31 063
25 192
28 313
21 022
19 331
19 868
18 040
18 728
181 557
791 854
Naissances domiciliées 20101
31 447
25 194
28 513
21 391
19 712
20 312
18 509
19 506
184 584
800 655
Décès domiciliés 2009
13 889
9 529
8 306
8 063
8 214
8 471
7 288
6 742
70 502
538 116
Décès domiciliés 2010
14 193
9 634
8 428
8 061
8 324
8 472
7 269
6 680
71 061
538 301
13,9
16,1
18,7
15,9
14,7
14,1
14,9
16,00
15,5
12,7
6,2
6,1
5,5
6,1
6,3
6,0
6,0
5,8
6,0
8,6
Espérance de vie à la naissance (2008)
Hommes
Femmes
79,6
85,4
79,6
85,3
77,8
84,0
79,2
84,9
78,0
83,9
79,5
85,0
79,4
85,3
78,8
83,9
79,1
84,8
77,6
84,2
Espérance de vie à 60 ans (2008)
Hommes
Femmes
23,6
27,8
23,4
27,4
21,9
26,7
22,9
27,4
21,8
26,1
22,9
27,3
23,1
27,3
22,5
26,4
22,9
27,2
22,0
26,7
Taux de natalité en 2009
Naissances domiciliées pour 1000 habitants
Taux de mortalité en 2009
Décès domiciliés pour 1000 habitants
Sources : INSEE, État civil. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
1 Naissances déclarées (naissances vivantes ajoutées des jugements déclaratifs de naissance)
> Définitions
Le lieu du domicile est celui du domicile de la mère
pour les naissances et du domicile du défunt pour les
décès.
Le taux de natalité est le rapport du nombre de
naissances vivantes de l'année à la population totale
moyenne de l'année.
Le taux de mortalité est le rapport du nombre de
décès de l'année à la population totale moyenne de
l'année.
L'espérance de vie à la naissance (ou à l'âge 0)
représente la durée de vie moyenne - autrement dit
l'âge moyen au décès - d'une génération fictive soumise
aux conditions de mortalité de l'année. Elle caractérise
la mortalité indépendamment de la structure par âge.
Elle est un cas particulier de l'espérance de vie à l'âge x.
Cette espérance représente, pour une année donnée,
l'âge moyen au décès des individus d'une génération fictive d'âge x qui auraient, à chaque âge, la probabilité de
décéder observée cette année-là au même âge. Autrement dit, elle est le nombre moyen d'années restant à
vivre au-delà de cet âge x (ou durée de survie moyenne
à l'âge x), dans les conditions de mortalité par âge de
l'année considérée.
9
DÉMOGRAPHIE
Les indicateurs démographiques
Données démographiques
Lespopulation
revenus fiscaux
des ménages
La
francilienne
Distribution des revenus fiscaux par Unité de Consommation (UC), déclarés par les ménages en 20091
Paris
Hautsde-Seine
1 544 078,7
1 053 581,7
982 550,5
880 588,1
1 061 938
668 139
560 650
72,0%
75,0%
Médiane2
24 623 €
1er décile
Nombre d'UC
Nombre de ménages fiscaux
Part des ménages imposés
9ème décile
Rapport inter-déciles
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Val-d'Oise
Îlede-France
Province
France
métropolitaine
Yvelines
Essonne
861 614,0
924 892,2
794 411,5
761 797,9
7 803 514,6
33 976 357,9
41 779 872,5
537 000
500 992
543 170
466 071
430 944
4 768 904
21 435 645
26 204 549
60,2%
70,1%
69,7%
76,0%
73,0%
69,0%
70,9%
56,8%
59,3%
24 916 €
14 924 €
20 706 €
20 863 €
24 648 €
22 246 €
19 742 €
21 457 €
17 858 €
18 355 €
5 779 €
7 740 €
3 959 €
6 455 €a
8 128 €
9 363 €
7 915 €
6 439 €
6 510 €
6 705 €
6 667 €
65 631 €
57 907 €
32 794 €
43 799 €
38 521 €
50 817 €
42 198 €
38 666 €
47 762 €
34 557 €
37 163 €
11,4
7,5
8,3
6,8
4,7
5,4
5,3
6,0
7,3
5,2
5,6
Source : INSEE-DGFIP, Revenus fiscaux localisés des ménages
1 Les indicateurs sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus
2 Disponible dès le seuil de 50 ménages
4,8 millions de ménages franciliens ont
déclaré des revenus, qu'il s'agisse de revenus d'activité
salariée ou non, de retraites, de pensions ou de revenus
du patrimoine soumis à imposition. Un certain nombre
de disparités apparaissent entre les départements franciliens et avec la province. Ainsi, la part des ménages imposés en Île-de-France est nettement supérieure à celle
de la province : 70,9 %, contre 56,8 %. La moitié de la
population francilienne vit dans un ménage qui déclare
un revenu par Unité de Consommation (UC) d'environ
21 457 euros contre 17 858 euros en province.
En 2009,
10
est le seul département
d'Île-de-France dont le revenu médian par UC (14 924
euros) est inférieur à celui de la province. 10 % de la
population francilienne vit dans un ménage déclarant
un revenu supérieur à 47 762 euros par UC. En province, ce seuil de hauts revenus dépasse les 34 557 euros.
Les inégalités de revenus sont particulièrement importantes en Île-de-France. Ainsi, à Paris, le seuil des hauts
revenus représente plus de onze fois celui des bas
revenus. Cet écart est deux fois moins important dans
les départements de la Seine-et-Marne, de l'Essonne et
La Seine-saint-Denis
des Yvelines. Quant à la petite couronne, le seuil des
hauts revenus représente entre sept et huit fois celui des
bas revenus.
Données démographiques
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
Province
France
métropolitaine
Propriétaire
Nombre de ménages fiscaux
Médiane
1er décile
9ème décile
Rapport inter-déciles
359 613
48 197 €
16 436 €
139 349 €
8,5
280 630
53 716 €
20 537 €
129 183 €
6,3
227 540
37 517 €
15 867 €
76 310 €
4,8
246 439
44 857 €
18 682 €
96 746 €
5,2
314 480
43 476 €
19 203 €
80 836 €
4,2
321 061
51 429 €
21 539 €
108 270 €
5,0
280 919
46 732 €
20 525 €
89 490 €
4,4
247 732
44 220 €
19 077 €
84 607 €
4,4
2 278 414
46 103 €
18 891 €
101 617 €
5,4
12 980 820
33 322 €
14 241 €
67 767 €
4,8
15 259 234
34 793 €
14 704 €
73 319 €
5,0
173 500
24 976 €
6 814 €
60 225 €
8,8
147 958
24 957 €
9 248 €
53 618 €
5,8
175 651
20 921 €
5 454 €
45 281 €
8,3
127 765
23 359 €
7 806 €
49 459 €
6,3
74 867
20 882 €
6 613 €
43 599 €
6,6
96 859
24 257 €
9 645 €
49 732 €
5,2
87 369
22 454 €
8 293 €
46 038 €
5,6
84 312
22 100 €
7 314 €
46 002 €
6,3
968 281
23 058 €
7 431 €
50 003 €
6,7
2 676 686
16 490 €
2 897 €
35 018 €
12,1
3 644 967
17 899 €
3 879 €
39 343 €
10,1
528 825
27 664 €
6 372 €
79 233 €
12,4
239 551
29 180 €
9 263 €
72 196 €
7,8
157 459
20 647 €
3 706 €
47 014 €
12,7
162 796
25 208 €
7 252 €
57 256 €
7,9
111 645
23 811 €
8 541 €
50 921 €
6,0
125 250
29 164 €
11 042 €
67 532 €
6,1
97 783
25 341 €
9 060 €
54 342 €
6,0
98 900
24 035 €
7 684 €
52 200 €
6,8
1 522 209
26 092 €
7 265 €
65 253 €
9,0
5 778 139
19 580 €
5 341 €
44 486 €
8,3
7 300 348
20 697 €
5 575 €
48 711 €
8,7
Locataire du secteur social
Nombre de ménages fiscaux
Médiane
1er décile
9ème décile
Rapport inter-déciles
Autre locataire
Nombre de ménages fiscaux
Médiane
1er décile
9ème décile
Rapport inter-déciles
Source : INSEE-DGFIP Revenus fiscaux localisés des ménages
1 Les indicateurs déclinés selon le statut d'occupation en 3 modalités (propriétaire, locataire du secteur social, autre locataire) sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus
de revenus entre l'Île-de-France et la
province sont relativement peu marquées parmi les ménages les plus modestes, locataires du secteur privé. En
revanche, les 10 % de ménages franciliens, locataires du
parc social, dont les revenus sont les plus bas perçoivent
en deçà de 7 431 euros par an. Ce seuil est moindre en
province (moins de 2 897 euros par an).
Les disparités
se caractérise également
par de fortes inégalités de revenus entre les ménages
locataires du secteur privé. En effet, le rapport entre les
hauts et les bas revenus, indicateur de cohésion sociale
de la population, y est plus élevé que parmi les autres
ménages. Des disparités de revenus sont par ailleurs
observables entre les ménages les plus modestes du parc
La région francilienne
locatif privé suivant les départements. Ainsi, en SeineSaint-Denis, ces ménages ont déclaré des revenus trois
fois inférieurs à ceux résidant dans les Yvelines.
11
DÉMOGRAPHIE
Distribution des revenus fiscaux déclarés par les ménages en 2009 selon leur statut d'occupation1
Données démographiques
Structure des revenus fiscaux des ménages en 2009 selon leur statut d'occupation1
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
Province
France
métropolitaine
Propriétaire
Part des traitements / salaires
dont indemnités de chômage
Part des pensions / retraites / rentes
Part des bénéfices
Part des autres revenus (patrimoine)
54,8%
1,9%
21,1%
8,1%
16, 1%
64,7%
1,9%
19,9%
5,2%
10,1%
68,1%
2,9%
22,8%
3,8%
5,3%
64,4%
1,9%
22,7%
5,3%
7,6%
69,1%
2,1%
20,9%
4,6%
5,4%
66,9%
1,9%
22,1%
4,1%
7,0%
67,8%
1,8%
23,4%
3,6%
5,2%
69,4%
2,4%
21,1%
4,2%
5,3%
64,6%
2,0%
21,6%
5,2%
8,7%
56,6%
2,1%
29,3%
6,7%
7,4%
58,3%
2,1%
27,7%
6,4%
7,6%
74,1%
78,0%
80,2%
79,8%
83,0%
82,0%
83,2%
82,9%
79,4%
73,1%
75,3%
4,0%
4,0%
5,4%
4,1%
5,5%
4,9%
4,9%
5,5%
4,6%
7,0%
6,2%
Locataire du secteur social
Part des traitements / salaires
dont indemnités de chômage
Part des pensions / retraites / rentes
20,5%
19,6%
18,2%
18,3%
15,7%
16,4%
15,4%
15,8%
18,1%
25,0%
22,6%
Part des bénéfices
2,5%
1,1%
0,9%
1,0%
0,7%
0,8%
0,7%
0,7%
1,2%
1,0%
1,0%
Part des autres revenus (patrimoine)
2,9%
1,3%
0,7%
0,9%
0,7%
0,8%
0,7%
0,6%
1,3%
0,9%
1,1%
77,3%
82,7%
85,2%
83,5%
83,9%
84,5%
85,7%
84,9%
81,3%
76,4%
77,7%
Autre locataire
Part des traitements / salaires
3,4%
3,2%
5,2%
3,7%
3,9%
3,1%
3,5%
4,4%
3,6%
5,0%
4,6%
Part des pensions / retraites / rentes
dont indemnités de chômage
9,2%
9,4%
10,6%
10,6%
10,4%
9,2%
9,7%
10,8%
9,6%
16,1%
14,3%
Part des bénéfices
6,7%
3,6%
2,3%
3,2%
3,4%
3,2%
2,5%
2,4%
4,6%
4,5%
4,5%
Part des autres revenus (patrimoine)
6,8%
4,4%
1,9%
2,7%
2,4%
3,2%
2,1%
1,9%
4,5%
3,1%
3,5%
Source : INSEE-DGFIP Revenus fiscaux localisés des ménages
1 Les indicateurs déclinés selon le statut d'occupation en 3 modalités (propriétaire, locataire du secteur social, autre locataire) sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus.
la part des revenus d’activité des ménages,
quel que soit leur statut d'occupation, est plus importante en Île-de-France qu'en province. Quant à la part
des pensions et retraites, c'est parmi les foyers provinciaux qu'elle est la plus importante. En effet, au recensement de la population de 2008, l’Île-de-France est la
En 2009,
12
région de France métropolitaine qui compte le moins de
retraités avec une proportion de 19,0 %, contre 27,4 %
en province.
À Paris, les traitements et salaires représentent un peu
plus de la moitié des revenus des ménages propriétaires
de leur logement. La part des revenus du patrimoine
dont ceux-ci disposent est trois fois plus élevée que
dans les départements de l'Essonne, de la Seine-SaintDenis ou du Val-d'Oise.
Données démographiques
Revenu fiscal
Le revenu fiscal correspond à la somme des ressources
déclarées par les contribuables sur la déclaration des
revenus, avant tout abattement. Il ne correspond pas au
revenu disponible. Le revenu fiscal comprend ainsi les
revenus d'activité salariée et indépendante, les pensions
d'invalidité et les retraites (hors minimum vieillesse), les
pensions alimentaires reçues (déduction faite des pensions versées), certains revenus du patrimoine ainsi que
les revenus sociaux imposables : indemnités de maladie
et de chômage (hors rSa).
Le revenu fiscal est ventilé en quatre grandes catégories :
• les revenus salariaux ;
• les revenus des professions non salariées (bénéfices) ;
• les pensions, retraites et rentes ;
• les autres revenus (essentiellement des revenus du
patrimoine).
Le revenu fiscal est exprimé suivant trois niveaux
d'observation :
• l'unité de consommation ;
• le ménage ;
• la personne.
Nombre d'Unités de Consommation (UC)
Dans chaque «ménage fiscal», on compte le nombre
d'équivalents adultes qui le composent :
• le premier adulte compte pour 1 ;
• les autres personnes de 14 ans et plus pour 0,5 ;
• les enfants de moins de 14 ans pour 0,3.
En terme d'étude du revenu fiscal, cette unité de mesure
permet de relativiser le revenu du ménage suivant sa
taille et sa structure par âge. Elle est préconisée pour
comparer les niveaux de revenus entre zones et pour
analyser les inégalités de revenu à l'intérieur d'une zone.
Médiane
La médiane du revenu fiscal par Unité de Consommation (UC) partage les personnes en deux groupes :
la moitié des personnes appartiennent à un ménage
qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et
l'autre moitié un revenu par UC supérieur. Cet indicateur
permet de mesurer le niveau central des revenus par UC
au sein d'une zone. La médiane du revenu fiscal par
ménage partage les ménages fiscaux en deux groupes
: la moitié des ménages déclarent un revenu inférieur
à cette valeur et l'autre moitié un revenu supérieur. Cet
indicateur permet donc de mesurer le niveau central des
revenus au sein d'une zone.
Déciles
Les déciles du revenu fiscal par UC décrivent la distribution des revenus par tranche de 10 % des personnes.
La médiane constitue donc le 5ème décile.
Les déciles les plus couramment utilisés pour décrire
les disparités des revenus sont le premier et le dernier
décile :
• le 1er décile (D1) du revenu fiscal par UC est tel que 10 %
des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un
revenu par UC inférieur à cette valeur et 90%
présentent un revenu supérieur ;
• le dernier décile (D9) du revenu fiscal par UC est tel
que 90 % des personnes appartiennent à un ménage
qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et
10 % présentent un revenu supérieur.
Rapport inter-déciles
UC établit le rapport entre les revenus par UC les plus
élevés et les revenus par UC les plus faibles, en ôtant
de chaque côté les 10 % de personnes aux revenus les
plus extrêmes. Cet indicateur mesure la disparité relative entre les plus hauts et les plus bas revenus fiscaux,
sans être déformé par les revenus les plus extrêmes.
Il permet donc d'étudier les disparités des revenus par
UC au sein d'une zone, mais aussi entre les zones.
Part des traitements / salaires
La part des traitements / salaires est le pourcentage
que représentent les revenus d'activités salariées dans le
total des revenus fiscaux de la zone.
Part des pensions, retraites, rentes
La part des pensions, retraites, rentes est le pourcentage
que représentent les pensions, retraites et rentes dans le
total des revenus fiscaux de la zone, net des pensions
alimentaires versées. Les pensions, retraites et rentes incluent les retraites mais aussi les pensions d’invalidité
et les pensions alimentaires nettes (déduction faite des
pensions versées) et les rentes viagères (à titre gratuit et
onéreux).
Part des bénéfices
La part des bénéfices est le pourcentage que représentent les revenus des activités non-salariées dans le total
des revenus fiscaux de la zone, net de déficits. Il s’agit
des revenus nets de déficits et hors plus-values des indépendants.
Part des autres revenus
La part des autres revenus est le pourcentage que
représentent les revenus du patrimoine déclarés et autres
revenus dans le total des revenus fiscaux de la zone.
Le rapport inter-déciles (D9/D1) du revenu fiscal par
13
DÉMOGRAPHIE
> Définitions (source : INSEE)
Données démographiques
Les évolutions du 1er et du 9ème déciles des revenus fiscaux de 2002 à 2009
Évolution du 1er décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009
Source DGI-Revenus fiscaux des ménages
Guide de lecture : À Paris, en 2009, 10 % des ménages appartiennent à un ménage qui a déclaré un revenu fiscal par UC inférieur à 5 780 euros.
.Sur la période 2002-2009, le seuil de bas revenus
a progressé de 14,9 % pour l'ensemble de la région,
mais entre 2008 et 2009, celui-ci a connu pour la première fois depuis 2002 une légère baisse, de - 0,9 %.
Celui de la province a augmenté de façon plus
marquée entre 2002 et 2009 (+19,0 %), malgré une
baisse un peu plus importante, - 2,0 % entre 2008 et
2009.
14
Entre les départements franciliens, de grandes différences apparaissent encore. Si à Paris, l'augmentation
est légèrement supérieure à celle de la région (+17,5 %),
celle des Hauts-de-Seine est la plus importante avec
+22,4 %. En revanche, elle est moindre en SeineSaint-Denis et dans le Val-de-Marne avec respectivement +7,0 % et +9,5 %. Ainsi les écarts entre les
départements s'accentuent : les revenus des plus pauvres
augmentent moins vite dans les départements où les
revenus sont déjà le plus faibles.
Données démographiques
DÉMOGRAPHIE
Évolution du 9ème décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009
Source DGI-Revenus fiscaux des ménages
Guide de lecture : À Paris, en 2009, 10 % des ménages appartiennent à un ménage qui a déclaré un revenu fiscal par UC supérieur à 66 000 euros.
l'augmentation des revenus
des 10 % de provinciaux les plus aisés est identique à
celle des 10 % de Franciliens les plus riches (+20 %).
L'Ouest parisien dépasse le reste de la région Île-deFrance avec dans les départements des Yvelines et des
Hauts-de-Seine des hausses respectives de +20,3 % et
+23,8 %.
Dans le même temps,
cette augmentation s'élève à +25,6 %. Ces
évolutions renforcent également les différences territoriales avec des augmentations plus importantes des
revenus des plus riches là où ces revenus sont déjà plus
élevés.
À Paris,
15
Données démographiques, démographie
Évolution du rapport inter-déciles du revenu fiscal par unité de consommation de 2002 à 2009
Source DGI-Revenus fiscaux des ménages
pour tous les départements franciliens
à l'exception des Hauts-de-Seine, on observe une augmentation de la disparité entre les plus hauts et les plus
bas revenus fiscaux.
La Seine-Saint-Denis est le département qui a connu la plus forte hausse entre 2008 et 2009.
Depuis 2006,
16
L'évolution du rapport inter-déciles est également
en augmentation pour la période 2006-2009 pour la
province et la France métropolitaine.
Données démographiques
P AUVRETÉ
Le Taux de pauvreté et l'intensité de la pauvreté
Taux de pauvreté et intensité de la pauvreté au 31 décembre 2009
Paris
Niveau de vie médian des personnes
sous le seuil de pauvreté1
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
France
métropolitaine
8 752 €
9 104 €
9 042 €
9 138 €
9 371 €
9 312 €
9 306 €
9 205 €
9 095 €
9 261 €
23,5
20,5
21,0
20,2
18,1
18,6
18,7
19,6
20,5
19,1
Taux de pauvreté selon la taille du ménage
à 60 % de la médiane
à 50 % de la médiane
à 40 % de la médiane
14,0%
8,9%
3,7%
10,1%
5,9%
2,3%
22,7%
13,5%
4,9%
12,8%
7,4%
2,7%
9,4%
5,0%
1,9%
7,4%
4,0%
1,5%
9,4%
5,1%
1,9%
13,0%
7,3%
2,8%
12,5%
7,3%
2,8%
13,5%
7,5%
2,9%
Taux de pauvreté selon le ménage
1 personne
2 personnes
3 personnes
4 personnes et plus
12,0%
8,6%
12,2%
21,1%
8,6%
6,7%
9,4%
13,2%
14,3%
13,5%
17,7%
30,5%
10,3%
7,5%
10,5%
17,7%
10,6%
5,7%
7,4%
11,9%
7,8%
4,3%
6,0%
9,4%
8,5%
5,1%
7,3%
12,7%
9,8%
7,0%
9,2%
17,8%
10,6%
7,3%
10,1%
17,1%
16,9%
9,2%
11,5%
16,4%
Taux de pauvreté selon le type de ménage
Famille monoparentale
Couple sans enfant
Couple avec enfants
Ménage complexe
Femme seule
Homme seul
22,9%
6,1%
12,3%
39,0%
10,9%
13,7%
19,3%
4,7%
8,8%
27,4%
7,6%
10,0%
31,2%
10,4%
22,1%
39,0%
12,2%
17,0%
21,8%
5,2%
11,6%
28,9%
8,9%
12,2%
21,8%
3,6%
8,1%
19,6%
10,5%
10,8%
17,0%
2,8%
6,3%
20,0%
7,2%
8,5%
19,7%
3,4%
8,2%
24,1%
7,8%
9,4%
22,0%
4,8%
11,4%
30,7%
9,0%
10,9%
22,4%
5,1%
11,0%
31,0%
9,5%
12,0%
29,8%
6,7%
11,7%
25,1%
16,7%
17,2%
Taux de pauvreté selon l'âge du référent
fiscal du ménage
Moins de 30 ans
De 30 à 39 ans
De 40 à 49 ans
De 50 à 59 ans
De 60 à 74 ans
75 ans et plus
15,4%
11,8%
16,5%
17,1%
13,1%
7,1%
11,3%
8,5%
10,9%
11,4%
11,4%
5,5%
22,5%
22,9%
26,5%
23,7%
20,1%
10,5%
15,4%
12,7%
14,8%
13,7%
10,4%
6,2%
12,7%
9,8%
10,5%
9,1%
7,1%
6,5%
10,3%
7,6%
7,9%
7,4%
6,7%
4,0%
12,5%
10,2%
10,8%
9,3%
6,6%
4,7%
13,8%
13,4%
15,1%
13,2%
10,8%
6,8%
14,4%
12,1%
14,2%
13,4%
11,1%
6,4%
19,1%
14,0%
15,4%
12,9%
9,9%
11,2%
Taux de pauvreté selon l'âge des individus
De 18 à 29 ans
De 30 à 64 ans
65 ans et plus
14,0%
13,0%
7,2%
10,3%
9,1%
5,9%
22,5%
20,2%
10,9%
13,7%
11,3%
6,0%
10,3%
7,9%
5,5%
8,5%
6,4%
3,8%
10,4%
7,9%
4,2%
13,4%
11,2%
6,5%
13,1%
11,1%
6,3%
15,0%
11,9%
9,5%
Intensité de la pauvreté
Source : INSEE, Revenus disponibles localisés 2009
1Champ : ménages fiscaux (hors ménages en logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul
17
Données démographiques
d'après l’enquête Revenus fiscaux et sociaux,
le niveau de vie médian s’établit à 19 080 euros annuels en France métropolitaine, soit une augmentation
en euros constants de 0,4 % par rapport à 2008. Celui
des personnes vivant sous le seuil de pauvreté atteint
9 261 euros par an, contre 9 095 euros par an en Île-deFrance. Le niveau de vie médian de cette population
est le plus faible parmi les départements de Paris et de
la Seine-Saint-Denis, y atteignant respectivement 8 752
euros et 9 042 euros.
En 2009,
la part des personnes vivant
en-dessous du seuil de pauvreté à 60 % de la médiane
(soit 954 € mensuels) était de 12,5 % en Île-de-France,
contre 12,1 % en 2008. Avec un seuil de pauvreté à
40 % de la médiane (soit 636 € mensuels), leur part
atteint 2,8 % et est quasi-équivalente à celle de l'année
précédente (2,9 %).
Au 31 décembre 2009,
présentent
un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale,
quels que soient les classes d’âge des individus et les
types de ménages, à l’exception de la Seine-Saint-Denis
et de Paris. Dans ces deux départements plus particulièrement, la présence accentuée des ménages complexes (selon l'INSEE, qui comptent plus d'une famille
ou plusieurs personnes isolées, ou toute autre combinaison de familles et personnes isolées), plus pauvres en
moyenne, contribuent à l'élévation de ce taux.
Les départements d’Île-de-France,
D'autre part, la Seine-Saint-Denis constitue un cas à
part dans la mesure où la pauvreté touche avant tout les
18
familles nombreuses, soit un taux de pauvreté parmi les
ménages de 4 personnes et plus égal à 30,5 %, contre
respectivement 17,1 % et 16,4 % en Île-de-France et en
France métropolitaine.
bien qu'en Seine-et-Marne, l'indicateur
d'intensité de la pauvreté soit le moins élevé de la région
francilienne, c'est dans le département des Yvelines que
le taux de pauvreté est le plus faible, eu égard à la taille
des ménages et à l'âge des individus.
Il est à noter qu'en Île-de-France, la pauvreté affecte
également la population jeune. En effet, le taux de
pauvreté des jeunes franciliens âgés entre 18 et 29 ans
s'établit à 13,1 %.
En revanche,
Durant l'année 2009, la distribution spatiale de la
pauvreté à l'échelle francilienne, au regard du taux de
pauvreté, est la suivante :
• grands pôles urbains 13,2 % en Île-de-France,
contre 14,8 % en France métropolitaine ;
7,1 % en Île-de-France, contre
• espace périurbain
9,4 % en France métropolitaine ;
• moyennes et petites aires urbaines 19,6 % en Île-deFrance, contre 14,9 % en France métropolitaine ;
• autres communes multipolarisées 8,7 % en Île-deFrance, contre 13,8 % en France métropolitaine.
> Définitions (source : INSEE)
partage les personnes en
deux groupes : d'une part, le groupe des personnes qui
a un niveau de vie inférieur et d'autre part, le groupe des
personnes qui a un niveau de vie supérieur.
Le niveau de vie médian
est un indicateur qui
permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la
population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté.
L'INSEE mesure cet indicateur comme l'écart relatif
entre le niveau de vie médian de la population pauvre
et le seuil de pauvreté. Formellement, il est calculé de
la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie
médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté.
Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite
intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est
très inférieur au seuil de pauvreté.
L'intensité de la pauvreté
correspond à la proportion
d'individus dont le niveau de vie est inférieur pour une
année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté
(exprimé en euros).
Le taux de pauvreté
Taux de pauvreté à 60 %, 50 %, 40 % du seuil
de pauvreté
Un individu est considéré comme pauvre lorsqu'il vit
dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au
seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à
la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la
population. Eurostat et les pays européens utilisent en
général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie.
C'est ce seuil qui est utilisé pour RDL 2009 (Revenus
Disponibles Localisés), sauf indication contraire.
Données démographiques
Décomposition du revenu disponible moyen pour les ménages sous le seuil de pauvreté au 31 décembre 2009
Paris
Revenus déclarés
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux1
Ensemble des prestations sociales
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux
Prestations familiales
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux
Minima sociaux
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux
Prestations logement
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux
Impôt
Ménages fiscaux pauvres
Ensemble des ménages fiscaux
Hauts-
Seine-
Val-
Seine-
de-Seine
Saint-Denis
de-Marne
et-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d’Oise
Îlede-France
Province
France
métropolitaine
64,3%
111,9%
66,8%
109,0%
61,1%
98,5%
64,2%
104,6%
67,7%
102,5%
69,3%
106,7%
64,4%
104,1%
65,5%
102,4%
64,8%
106,3%
68,8%
99,8%
68,2%
101,3%
37,7%
2,7%
35,1%
2,8%
40,8%
7,8%
37,5%
4,1%
33,9%
3,9%
32,7%
2,8%
35,4%
3,6%
36,0%
4,6%
37,0%
3,7%
32,0%
4,3%
32,8%
4,1%
9,2%
1,1%
11,0%
1,6%
16,0%
4,1%
12,9%
2,3%
13,6%
2,5%
13,1%
1,9%
14,8%
2,3%
15,5%
2,9%
13,0%
2,1%
9,8%
2,3%
10,3%
2,2%
14,5%
0,8%
11,9%
0,6%
13,6%
2,1%
13,2%
1,0%
10,9%
0,8%
10,0%
0,5%
10,8%
0,7%
11,1%
1,0%
12,6%
0,9%
12,4%
1,1%
12,4%
1,1%
14,0%
0,7%
12,2%
0,6%
11,3%
1,6%
11,5%
0,8%
9,4%
0,6%
9,6%
0,4%
9,8%
0,6%
9,4%
0,8%
11,4%
0,7%
9,8%
0,9%
10,1%
0,8%
-1,9%
-14,6%
-1,9%
-11,8%
-2,0%
-6,2%
-1,8%
-8,7%
-1,5%
-6,4%
-2,0%
-9,5%
-1,8%
-7,7%
-1,5%
-7,0%
-1,8%
-10,0%
-0,8%
-4,1%
-1,0%
-5,4%
Source : INSEE, Revenus disponibles localisés 2009
¹ Ménages fiscaux (hors ménages en logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul
Lecture : À Paris, le revenu disponible moyen d'un ménage pauvre est composé à 64,3 % des revenus d'activité déclarés (salaires nets, bénéfices,…), de remplacement (allocations chômage,
retraites...), du patrimoine, à 37,7 % des prestations sociales reçues (prestations familiales (9,2 %), minima sociaux (14,5 %), aides au logement (14,0 %) ; total duquel sont déduits les impôts directs
payés par le ménage (impôt sur le revenu et taxe d’habitation), soit - 1,9 %.
19
P AUVRETÉ
Les revenus disponibles des ménages sous le seuil de pauvreté
Données démographiques
Outre leur niveau de vie médian, le poids des
prestations sociales perçues par les ménages sous le
seuil de pauvreté est un autre indicateur révélateur
de leur état de pauvreté dans la mesure où ces transferts sociaux occupent une part importante dans leurs
revenus disponibles.
les ressources des ménages
en situation de pauvreté dans la région francilienne sont
constituées à 37,0 % par des aides octroyées notamment par la CAF, dont en premier lieu, les prestations
familiales à hauteur de 13,0 %, suivies de près par les
minima sociaux (12,6 %) puis les prestations logement
(11,4 %).
Au 31 décembre 2009,
bien que la part des prestations versées parmi
les revenus disponibles des familles en état de pauvreté
soit quasi-identique à celle des ménages pauvres franciliens, les minimas sociaux ainsi que les prestations logement y occupent un poids plus important que dans les
autres départements franciliens.
À Paris,
>Définitions (source : INSEE)
est la somme
des ressources de toutes les personnes composant le
ménage : revenus d’activité (salaires nets, bénéfices...),
de remplacement (allocations chômage, retraites...),
du patrimoine et prestations reçues (prestations
familiales, aides au logement, minima sociaux) ; total
duquel sont déduits les impôts directs payés par le ménage
Le revenu disponible d’un ménage
20
(impôt sur le revenu et taxe d’habitation) et les prélèvements sociaux (contribution sociale généralisée, CSG,
et contribution au remboursement de la dette sociale,
CRDS).
Les prestations familiales sont des prestations
sociales dont l'objet est d'apporter aux familles une
aide compensant partiellement les dépenses engagées
pour la subsistance et l'éducation des enfants. Certaines
prestations sont universelles (allocations familiales), c'està-dire sans condition de revenus, d'autres sont soumises à condition de ressources (allocation de base de la
Prestation d'Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Enfin,
une dernière partie est modulée suivant les ressources
des familles (compléments mode de garde de la PAJE).
(ou transferts sociaux)
sont des transferts versés (en espèces ou en nature) à
des individus ou à des familles afin de réduire la charge
financière que représente la protection contre divers
risques. Elles sont associées à six grandes catégories de
risques :
• la vieillesse et la survie (pensions de retraite, pensions
de réversion, prise en charge de la dépendance) ;
• la santé (prise en charge totale ou partielle de frais liés
à la maladie, à l'invalidité, aux accidents du travail et aux
maladies professionnelles) ;
• la maternité-famille (prestations familiales : prestations
liées à la maternité, allocations familiales, aides pour
la garde d'enfants) ;
• la perte d'emploi (indemnisation du chômage)
Les prestations sociales
et les difficultés d'insertion ou de réinsertion professionnelle ;
• les difficultés de logement (aides au logement) ;
• la pauvreté et l'exclusion sociale (minima sociaux :
revenu de Solidarité active, minimum vieillesse, etc.).
Données démographiques
Répartition du nombre de dossiers de surendettement traités selon l'issue de la procédure en 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Île-de-France
Dossiers déposés
5 343
4 631
5 681
4 401
14 713
4 859
3 951
3 118
4 186
16 114
36 170
Dossiers recevables
4 671
3 664
4 315
3 541
11 520
3 848
2 841
2 400
3 449
12 538
28 729
Dossiers traités par les commissions
6 061
4 932
5 537
4 602
15 071
4 616
3 747
2 859
4 121
15 343
36 475
2 239
1 701
2 150
1 699
5 550
1 615
1 544
1 198
1 826
6 183
13 972
663
863
917
610
2 390
701
595
403
595
2 294
5 347
Mesures de rétablissement personnel
avec ou sans liquidation judiciaire
1 378
1 000
1 022
879
2 901
858
492
506
631
2 487
6 766
Mesures imposées et recommandées
élaborées
1 453
1 142
1 068
1 044
3 254
1 179
936
504
955
3 574
8 281
328
226
380
370
976
263
180
248
114
805
2 109
Plans conventionnels conclus
Dossiers clôturés
Dossiers irrecevables
Source : Banque de France - Région Île-de-France
déposés en 2010
s'élève à 36 170 en Île-de-France, soit une légère augmentation de 1,8 % par rapport à 2009, contrastant
avec la hausse importante intervenue entre 2008 et 2009
(16,1 %). Depuis 2004, année de l'entrée en vigueur de
la nouvelle procédure de rétablissement personnel, le
nombre total de dossiers déposés s'élève à 222 083, soit
en moyenne un peu moins de 32 000 dossiers par an.
> Définitions
le plan conventionnel reste la
solution la plus adoptée (4 dossiers sur 10 se concluent
ainsi).
Dossiers clôturés : sont comptabilisées sous ce
terme, par exemple, les renonciations du débiteur
à poursuivre la procédure, les découverts en cours
d'instruction d'une cause d'irrecevabilité.
Le nombre total de dossiers
En Île-de-France,
demandes déposées par les
surendettés auprès des secrétariats de commissions
tenus par la Banque de France.
Dossiers déposés :
tion du débiteur, le nombre de décisions d'orientation
des dossiers vers la procédure de rétablissement
personnel.
en cas de non conciliation des
parties, la commission peut, à la demande du débiteur, recommander tout ou partie d'un certain nombre
de mesures qui sont homologuées par le juge.
Mesures imposées :
plans établis en
accord avec les créanciers afin de prévoir un étalement
du remboursement des dettes.
Plans conventionnels conclus :
Dossiers irrecevables :
demandes "rejetées" par
la commission.
est
comptabilisé sous ce terme, et compte tenu de la situaMesures de rétablissement personnel :
21
P AUVRETÉ
Les
des ménages
sous le seuil de pauvreté
Les revenus
dossiersdisponibles
de surendettement
traités
Données démographiques
M INIMA
Les allocataires
allocataires des
des Caisses
Caisses d'Allocations
d'Allocations Familiales
Familiales
Les
Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales au 31 décembre 2010
Nombre d'allocataires
dont (en %)
Isolés
Couples sans enfant
Familles monoparentales¹
Couples avec 1 ou 2 enfant(s)
Couples avec 3 enfants ou +
Part de la population couverte²
par la CAF en % de la population
légale au 01.01.2009
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
400 736
253 931
300 087
227 825
781 843
207 366
206 921
187 918
195 825
798 030
1 980 609
50,7
5,7
12,7
22,4
8,5
31,1
4,3
16,1
35,2
13,3
30,1
5,7
20,2
29,3
14,7
31,1
4,8
18,4
33,3
12,4
30,7
4,9
18,4
32,4
13,6
21,7
3,6
17,8
41,1
15,8
22,0
3,6
15,1
41,4
17,9
22,9
3,4
17,8
40,4
15,5
23,1
4,5
18,2
37,4
16,8
22,4
3,8
17,2
40,1
16,5
31,4
4,6
16,8
33,5
13,7
40,2
46,2
56,5
48,4
50,4
49,8
47,4
48,6
52,3
49,4
48,0
Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France, INSEE Population légale au 1er janvier 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ y compris les femmes enceintes sans enfant
² Il s'agit des allocataires des CAF plus les conjoints, enfants, et autres personnes à charge, rapportés à la population légale recensée par l'INSEE au 1er janvier 2009
10 810 599 allocataires
sont comptabilisés en France métropolitaine, dont
1 980 609 en Île-de-France, soit une proportion de
18,3 %. Les effectifs des allocataires franciliens sont
en légère hausse comparativement à 2009 ( + 1,0%).
Dans la région francilienne, plus d'un habitant
sur dix est un allocataire d'une Caisse d'Allocations
Familiales (CAF) et la moitié de la population est
couverte par une CAF. Ces dernières années, le taux
de personnes couvertes en Seine-Saint-Denis demeure
le plus élevé de la région, compte tenu de la situation
sociale spécifique de ce département : 56,5 %, contre
48,0 % pour l'Île-de-France.
Au 31 décembre 2010,
les personnes isolées constituent un peu plus
de la moitié des allocataires. Leur poids est beaucoup
plus important que dans les autres départements franciliens.
En Île-de-France, 324 824 familles nombreuses, constituées de 272 270 couples et de 52 554 foyers monoparentaux avec trois enfants ou plus, sont allocataires
de la CAF.
À Paris,
autres membres de la famille de l'allocataire (conjoint,
enfants et autre(s) personne(s) à charge) sont appelés
les ayants droit. L'ensemble formé par les allocataires
et leurs ayants droit représente les personnes couvertes
par les allocataires ou la population bénéficiaire.
Les allocataires peuvent bénéficier de plusieurs prestations.
> Définitions
(source : INSEE)
Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales sont
les personnes qui perçoivent au moins une allocation
au regard de leur situation monétaire et familiale. Les
Allocataires
23
SOCIAUX
Paris
Données démographiques
Les allocataires des minima sociaux
Les allocataires de minima sociaux au 31 décembre 2010
Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)¹
Allocation Temporaire d'Attente (ATA)²
Allocation Équivalent Retraite (AER)²
Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI)³
Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV)
ou Allocation de Solidaritéaux Personnes Agées
(ASPA)4
Revenu de Solidarité active "socle" seul (rSa)
dont avec majoration pour isolement
Allocation veuvage
Grande
couronne
Îlede-France
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
13 672
7 270
11 082
5 864
24 216
4 277
4 622
3 625
6 110
18 634
56 522
6 994
1 499
4 632
2 545
8 676
588
629
715
1 628
3 560
19 230
275
226
451
248
925
476
304
282
386
1 448
2 648
25 039
15 160
19 829
13 445
48 434
12 572
10 664
10 442
10 445
44 123
117 596
2 084
960
1 423
887
3 270
721
652
705
766
2 844
8 198
21 068
8 126
12 609
8 606
29 341
5 540
4 765
5 357
6 760
22 422
72 831
52 395
3 885
23 740
2 581
57 452
7 266
29 839
3 472
111 031
13 319
18 379
3 435
15 719
1 925
16 381
2 616
21 479
3 183
71 958
11 159
235 384
28 363
75
34
109
55
198
44
57
39
59
199
472
Paris
Sources : DREES, Caisses d'Allocations Familiales (CAF) d'Île-de-France, CNAF fichier FILEAS et MSA ; Pôle Emploi, fichier national des ASSEDIC ;
CNAV, régime général, MSA, FSV (Fonds solidarité Vieillesse) ; InfoCentre SNSP-CNAV ; CNAMTS, CDC, estimations DREES et enquête DREES auprès de la CNAV, du Régime Social
des Indépendants, de la MSA, de la CDC, de la SNCF et de l'ENIM
¹ Source : Pôle emploi Île-de-France / Pôle emploi services
² Source : Pôle emploi
³ Données départementales estimées par la DREES, hors Seine-et-Marne
4 Données provisoires pour 2010 estimées par la DREES. Sous cet intitulé, sont comptabilisés les anciens bénéficiaires de l'ASV et les nouveaux bénéficiaires de l'ASPA
512 881 allocataires
franciliens perçoivent un minimum social, contre
508 230 l'année précédente, soit une légère progression
des bénéficiaires de mimima sociaux en Île-de-France
de + 0,9 %.
À la fin de l'année 2010,
> Définitions
Les minima sociaux visent à assurer un revenu min-
imal à une personne (ou à sa famille) en situation de
24
précarité. Ce sont des prestations sociales non contributives, c'est-à-dire qu'elles sont versées sans contrepartie de cotisations. Ce type de prestations est versé sous
conditions de ressources, permettant donc aux bénéficiaires de parvenir au niveau du minimum concerné.
Sur les huit minima sociaux existants en France métropolitaine, deux sont versés par les caisses d'allocations
familiales : le rSa et l'AAH (source : INSEE).
Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)
L'allocation de solidarité spécifique bénéficie aux
allocataires de Pôle emploi ou du secteur public cessant
d'être indemnisés, qu'ils aient ou non épuisé les durées
maximales. Elle peut être attribuée, sous certaines conditions d'activité antérieure et de ressources, aux :
• travailleurs privés d'emploi qui ont épuisé leurs
droits à l'Allocation de Retour à l'Emploi (ARE) ou à
l'Allocation de Fin de Formation (AFF) ;
Données démographiques
M INIMA
Allocation Temporaire d'Attente (ATA)
Depuis le 16 novembre 2006, l'Allocation Temporaire d'Attente (ATA) remplace l'Allocation d’Insertion
(AI). C'est une allocation du régime de solidarité, versée par Pôle emploi, destinée à procurer un minimum
de ressources aux demandeurs d'asile pendant la durée
d'instruction de leur demande d'asile, à certaines catégories de ressortissants étrangers et à des personnes en
attente d'insertion. Pour pouvoir bénéficier de l'ATA,
le demandeur doit justifier de revenus inférieurs au
montant forfaitaire servant de base au calcul du rSa.
Le montant de l’ATA, fixé annuellement par décret, est
forfaitaire. Il est calculé sur la base de 30 jours multipliés par le montant journalier de l’allocation : 10,83 €
par jour.
Allocation Équivalent Retraite (AER)
L'allocation équivalent retraite est destinée à instaurer
un revenu de remplacement ou de complément aux
personnes involontairement privées d'emploi qui justifient du nombre de trimestres de cotisation retraite
permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein,
mais qui n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la
retraite. Elle garantit aux personnes de moins de 60 ans
comptabilisant déjà 161 trimestres un minimum de
revenus mensuels jusqu'à 60 ans. Elle est versée par Pôle
emploi si les revenus n'excèdent pas un certain plafond
de ressources.
Le décret n° 2010-458 du 6 mai 2010 a rétabli l'AER,
supprimée à partir du 1er janvier 2011, à titre exceptionnel avec effet rétroactif au 1er janvier 2010. Seules les
personnes dont les droits à l'AER ont été ouverts avant
le 1er janvier 2011 continuent à percevoir l'allocation
jusqu'à l'expiration de leurs droits.
L'AER peut être versée, en substitution de l'ASS ou du
rSa, aux personnes sans emploi ayant épuisé leurs droits
à l'allocation chômage (ARE) ou ne remplissant pas les
conditions pour en bénéficier ; on parle alors d'AER de
remplacement.
Elle peut aussi être versée aux personnes sans emploi,
en complément de l'allocation chômage (ARE) afin de
leur assurer un niveau de revenu minimum (AER de
complément).
Le montant mensuel de l'AER est de 994,32 € par mois
au 1er janvier 2010 (moyenne mensuelle établie sur la
base de 32,69 € par jour).
Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
L’allocation aux adultes handicapés, instituée en 1975,
s’adresse aux personnes handicapées ne pouvant
prétendre ni à un avantage vieillesse ni à une rente
d’accident du travail. Le titulaire doit justifier d’un taux
d’incapacité d’au moins 80 %, ou d’au moins 50 % si
la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie
des Personnes Handicapées) reconnaît qu’il lui est impossible de travailler en raison de son handicap.
Le montant maximum de l'AAH (valable jusqu'au
31/03/2012) est de 743,62 € par mois pour une personne handicapée.
Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI)
Destinée aux personnes n’ayant pas encore atteint l’âge
permettant de prétendre à l’Allocation de Solidarité
aux Personnes Âgées (ASPA) et qui remplissent des
conditions d’invalidité, de résidence et de ressources,
l’allocation supplémentaire d’invalidité est versée en
complément de l’une ou l’autre des prestations suivantes : pension d’invalidité, pension de réversion, pension de vieillesse, pension de vieillesse de veuve ou veuf
invalide, retraite anticipée pour carrière longue ou pour
25
SOCIAUX
• bénéficiaires de l'ARE, âgés d'au moins 50 ans, qui
choisissent cette allocation, si son montant est supérieur
à celui de l'ARE ;
• artistes non salariés, non bénéficiaires de l'assurance
chômage. Le montant de l'allocation de solidarité spécifique est fixé à 15,37 € par jour. Selon le montant des
ressources du bénéficiaire, elle est versée à taux plein ou
à taux réduit par Pôle emploi.
L'ASS est versée à taux plein lorsque les ressources de
l'allocataire sont inférieures à :
• 614,80 € par mois pour une personne seule ;
• 1 229,60 € par mois pour un couple.
Données démographiques
les assurés handicapés. L’ASI, versée par les CPAM, est
accordée aux personnes qui sont atteintes d’une invalidité réduisant d’au moins 2/3 leur capacité de travail
ou de gain.
Le montant de l’allocation supplémentaire d’invalidité
varie selon la situation familiale du demandeur. Il est
égal, au maximum, à compter du 1er avril 2011 à :
• 4 656,69 € par an, soit 388,05 € par mois pour une
personne seule ;
• 7 684,25 € par an soit 640,35 € par mois pour un
couple. Ce montant s’applique aux couples mariés si
les deux conjoints bénéficient de l’ASI. Le montant est
servi par moitié à chaque bénéficiaire.
Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées
(ASPA)
L'allocation de solidarité aux personnes âgées, qui a
remplacé le minimum vieillesse au 1er janvier 2007, est
destinée aux personnes de plus de 65 ans qui n’ont pas
cotisé suffisamment aux régimes de retraite pour pouvoir bénéficier d’un revenu d’existence à l’âge de la retraite.
Le montant maximum de l'ASPA (valable jusqu'au
31/03/2012) est de 742,27 € par mois pour une personne seule, ou lorsqu'un seul membre d'un couple en
bénéficie. Elle est de 1 181,77 € par mois lorsque les
deux conjoints, concubins ou partenaires pacsés en
bénéficient.
26
Revenu de solidarité active "socle" (rSa)
Le revenu de solidarité active, entré en vigueur le
1er juin 2009 en France métropolitaine, remplace le
Revenu Minimum d'Insertion (RMI), l'Allocation
de Parent Isolé (API) et certaines aides forfaires temporaires comme la prime de retour à l'emploi.
Le rSa socle est destiné aux personnes sans activité,
notamment aux ex-bénéficiaires du RMI ou de l’API.
Il décroît progressivement à mesure que les revenus du
travail augmentent.
Le montant forfaitaire du rSa (valable jusqu'au
31/12/2011), déterminé en fonction de la composition
du foyer, est de :
• 466,99 € par mois pour une personne seule sans
enfant, et de 700,49 € pour un couple sans enfant ;
• 700,49 € par mois pour une personne seule avec un
enfant, et de 840,59 € pour un couple avec un enfant ;
• 186,80 € par enfant en plus pour une personne seule
ou un couple.
Allocation veuvage (AV)
Depuis le 1er janvier 1981, l’allocation veuvage a pour
but de venir en aide aux veuves ou veufs ayant peu ou
pas de ressources mais qui ne peuvent prétendre à une
pension de réversion, n’ayant pas atteint l’âge requis.
Cette allocation temporaire vise à aider financièrement
le conjoint survivant pour faire face à ses besoins quotidiens et à se réinsérer professionnellement.
Le montant mensuel unique de l’allocation veuvage est
de 582,18 euros au 1er avril 2011.
La réforme des retraites de 2003 a modifié le système
des pensions de réversion et en conséquence les conditions d’attribution de l’allocation veuvage à effet du
1er juillet 2005.
La réforme de 2010, qui a pris effet au 1er juillet 2010,
prévoit son maintien, et non plus sa suppression
initialement envisagée par la réforme de 2003. D'après
la CNAV, en 2010, 4 478 allocations veuvage ont été
attribuées en France, concernant essentiellement des
femmes, soit 97 % des attributions.
Données démographiques
M INIMA
Les bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés
Les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) au 31 décembre 2010
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Val-deMarne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
Population bénéficiaire
(CAF)
25 039
15 160
19 829
13 445
48 434
12 572
10 664
10 442
10 445
44 123
117 596
853 165
Évolution 2009 / 2010
+ 3,9%
+ 6,5%
+ 5,8%
+ 4,6%
+ 5,7%
+ 5,1%
+ 3,9%
+ 6,7%
+ 0,2%
+ 4,0%
+ 4,7%
+ 3,8%
Structure par âge
Moins de 29 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 ans et plus
12,6%
19,5%
28,1%
39,8%
14,5%
20,4%
27,8%
37,3%
14,4%
20,1%
27,6%
37,9%
15,7%
20,6%
27,5%
36,2%
nd
nd
nd
nd
18,4%
21,8%
25,9%
33,8%
19,7%
23,5%
26,8%
30,0%
17,8¨%
23,1%
27,5%
31,7%
17,5%
21,5%
26,9%
34,1%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
14,1%
19,6%
28,7%
37,6%
Structure familiale
Isolés
Couples
Familles
77,6%
10,2%
12,3%
71,9%
11,1%
17,0%
63,7%
13,6%
22,7%
71,8%
11,8%
16,4%
nd
nd
nd
69,5%
12,7%
17,8%
77,4%
9,2%
13,4%
72,1%
11,6%
16,3%
69,3%
12,8%
18,0%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
70,3%
14,4%
15,3%
Sources : CNAF, " Bénéficiaires au 31 décembre 2010 " et Caisses d'allocations familiales d'Île-de-France.
Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
nd : non déterminé
Fin 2010, l'Île-de-France compte 117 596 bénéficiaires
de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) versée
par les CAF, soit une augmentation de + 4,7 % par rapport à fin 2009 (+ 3,8 % en France), auxquels s'ajoutent
278 allocataires de l'AAH versée par la Mutualité Sociale
Agricole (MSA). Les effectifs sont en hausse dans tous
les départements franciliens, en particulier dans ceux de
l'Essonne (+ 6,7 %) et des Hauts-de-Seine (+ 6,5 %).
plus
d'un tiers de la population percevant l'AAH est âgée de
50 ans ou plus, leur part étant légèrement inférieure dans
les Yvelines et l'Essonne. Dans l'ensemble des départe-
À l'échelon régional et départemental,
ments d'Île-de-France, à l'exception de la Seine-SaintDenis, plus des deux tiers des bénéficiaires de l'AAH
sont des personnes isolées.
la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie
des Personnes Handicapées) reconnaît qu’il lui est
impossible de travailler en raison de son handicap.
> Définitions
La loi d’orientation du 30 juin 1975 concernant les personnes handicapées leur reconnaît un droit personnel à
la solidarité nationale.
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH),
instituée en 1975, s’adresse aux personnes handicapées
ne pouvant prétendre ni à un avantage vieillesse ni à une
rente d’accident du travail. Le titulaire doit justifier d’un
taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou d’au moins 50 % si
27
SOCIAUX
Paris
Données démographiques
Les allocataires du minimum vieillesse
Les bénéficiaires de l'Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV) ou de l'Allocation de Solidarité (ASPA)
aux Personnes Âgées au 31 décembre 2009
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropoitaine
Allocataires ASV / ASPA
20 723
7 973
12 193
8 340
28 506
5 377
4 681
5 193
6 571
21 822
71 051
515 847
Hommes
Femmes
% femmes/ensemble des allocataires
9 685
11 038
53,3
3 439
4 534
56,9
6 174
6 019
49,4
3 578
4 762
57,1
13 191
15 315
53,7
2 078
3 299
61,4
2 116
2 565
54,8
2 282
2 911
56,1
2 770
3 801
57,8
9 246
12 576
57,6
32 122
38 929
54,8
222 088
293 759
56,9
Isolés
% isolés / ensemble des allocataires
14 287
68,9
5 230
65,6
6 639
54,4
5 427
65,1
17 296
60,7
3 724
69,3
2 973
63,5
3 304
63,6
4 119
62,7
14 120
64,7
45 703
64,3
364 817
70,7
9 795
47,3
4 010
50,3
5 128
42,1
4 108
49,3
13 246
46,5
2 904
54,0
2 266
48,4
2 534
48,8
3 242
49,3
10 946
50,2
33 987
47,8
266 583
51,7
4,7
5,2
4,3
2,8
2,8
2,7
5,1
5,7
4,6
3,4
3,4
3,4
3,7
3,9
3,5
2,5
2,1
2,7
1,7
1,8
1,7
2,3
2,3
2,3
3,4
3,3
3,6
2,4
2,3
2,5
3,4
3,5
3,3
3,6
3,6
3,7
Femmes isolées
% femmes isolées / ensemble des
allocataires
Nombre d'allocataires /
population de 60 ans et + (en %)1
Hommes
Femmes
Source : enquête DREES sur les allocations du minimum vieillesse. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
1Estimation INSEE au 01/01/2010 de la population des 60 ans ou plus, par sexe et département (résultats provisoires arrêtés fin 2011)
3,4 % des franciliens âgés
de 60 ans ou plus, soit 71 051 allocataires, perçoivent
une allocation supplémentaire vieillesse ou une allocation de solidarité aux personnes âgées, versée par
la CNAVTS (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse
des Travailleurs Salariés), les MSA (Mutualité Sociale
Agricole) salariés ou exploitants, le Régime Social des
Indépendants (RSI) commerçants ou artisans, la SNCF
et autres régimes.
Au 31 décembre 2009,
28
un peu plus de la moitié des
bénéficiaires des minima vieillesse sont des femmes
(54,8 %). Près des deux tiers des allocataires franciliens
de minima vieillesse sont des personnes isolées. 47,8 %
sont des femmes seules. À Paris et en Seine-et-Marne,
près de sept allocataires sur dix sont dans cette situation. La Seine-Saint-Denis est, parmi l'ensemble des
départements franciliens, celui qui accueille le moins
d'allocataires isolés de l'ASV ou de l'ASPA (54,4 %).
En Île-de-France,
> Définitions
L'Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV)
n'est plus attribuée depuis le 1er janvier 2007. Le minimum vieillesse a été simplifié en 2006 en une prestation
unique : l'Allocation de Solidarité aux Personnes
Âgées (ASPA). L’ASPA ou l'ASV est attribuée aux
personnes dont les revenus (généralement des pensions
ou des retraites) ne suffisent pas à atteindre un montant
minimal de ressources.
Données démographiques
M INIMA
Les allocataires du revenu de solidarité active (rSa)
Les allocataires du revenu de Solidarité active (rSa) au 31 décembre 2010
Îlede-France
France
métropolitaine
31 289
+ 10,8
107 202
+ 9,0
336 879
+ 5,1
1 833 787
+ 6,0
379 €
379 €
nd
378 €
361 €
13 794
58,9
13 765
56,0
18 296
58,5
60 799
56,7
207 021
61,5
998 379
54,4
3 435
12,3
1 925
8,2
2 616
10,6
3 183
10,2
11 159
10,4
28 363
8,4
169 795
9,3
12 140
7,8
2 500
9,0
1 948
8,3
2 312
9,4
2 785
8,9
9 545
8,9
29 760
8,8
184 813
10,1
383
0,9
1 406
0,9
371
1,3
247
1,1
314
1,3
385
1,2
1 317
1,2
3 401
1,0
20 762
1,1
13 006
16,6
6 541
15,9
27 103
17,5
5 834
20,9
4 769
20,4
4 876
19,8
5 843
18,7
21 322
19,9
61 186
18,2
416 012
22,7
787
2,2
1 421
1,8
870
2,1
3 078
2,0
827
3,0
733
3,1
703
2,9
797
2,5
3 060
2,9
7 148
2,1
44 026
2,4
124 913
5,6
68 108
4,4
171 855
11,3
82 093
6,2
322 056
7,3
61 724
4,7
47 255
3,4
53 640
4,4
69 237
5,9
231 856
4,5
678 825
5,8
3 874 095
6,2
24 905
33,2
12 916
36,3
21 949
28,1
12 035
29,3
46 900
30,3
10 217
36,6
8 491
36,3
8 735
35,5
10 571
33,8
38 014
35,5
109 819
32,6
643 000
35,1
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
74 919
+ 2,7
35 609
0,0
78 139
+ 4,7
41 010
+ 5,4
154 758
+ 3,8
27 911
+ 9,7
23 416
+ 8,9
24 586
+ 6,1
Montant moyen mensuel perçu (hors MSA)
373 €
365 €
392 €
385 €
nd
369 €
362 €
Allocataires du rSa socle seul non majoré
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
48 510
64,7
21 159
59,4
50 186
64,2
26 367
64,3
97 712
63,1
14 944
53,5
Allocataires du rSa socle seul majoré
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
3 885
5,2
2 581
7,2
7 266
9,3
3 472
8,5
13 319
8,6
Allocataires du rSa socle et activité non majoré2
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
8 075
10,8
3 184
8,9
5 579
7,1
3 377
8,2
678
0,9
342
1,0
681
0,9
12 761
17,0
7 556
21,2
1 010
1,3
Nombre total d'allocataires du rSa (CAF et MSA)
Évolution 2010 / 2009 (en %)¹
Allocataires du rSa socle et activité majoré
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
Allocataires du rSa activité seul non majoré3
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
Allocataires du rSa activité seul majoré
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
Population des foyers bénéficiaires du rSa
(personnes couvertes)
en % de la population légale au 1er janvier 2009
Allocataires du rSa ayant un emploi (CAF)
en effectif
en % (rapportés au total des allocataires rSa)
Vald'Oise
Sources : DREES, Fascicule CNAF au 31 12 2010, INSEE Population légale millésimée 2009. Sources d'origine : CNAF, MSA. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ Depuis le 1er septembre 2010, le champ du rSa s'est élargi aux de moins de 25 ans (sous conditions de travail).
Au 31 décembre 2010, le nombre d'allocataires franciliens du rSa jeunes s'élève à 677
² Les foyers bénéficiaires du « rSa socle et activité » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources sont inférieures au montant forfaitaire
3 Les foyers bénéficiaires du « rSa activité seul » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources sont supérieures au montant forfaitaire
4 Il s'agit des allocataires du rSa issus essentiellement du RMI, de l'API, des conjoints, des enfants et des autres personnes à charge prises en compte pour le calcul de la prestation
29
SOCIAUX
Grande
couronne
Hautsde-Seine
Paris
Données démographiques
336 879 foyers allocataires
des Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France
(336 690) et de la Mutualité Sociale Agricole d'Île-deFrance (189), incluant les bénéficiaires du rSa jeunes,
perçoivent le rSa en Île-de-France. Parmi ces 336 879
allocataires, 235 384 (69,9 %) perçoivent le rSa socle
seul, 33 161 (9,8 %) le rSa socle et activité et 68 334 travailleurs pauvres (20,3 %) reçoivent le rSa activité seul.
Au 31 décembre 2010,
le nombre total de bénéficiaires franciliens
du rSa a augmenté de 5,1 % par rapport à fin 2009, contre 6,0 % en France métropolitaine. Le nombre de bénéficiaires du rSa socle et activité ou du rSa activité seul
a le plus progressé en un an (respectivement + 9,9 % et
9,5 %). 38 912 allocataires perçoivent la majoration pour
Fin 2010,
situation d’isolement. Par ailleurs, 109 819 allocataires
exercent un emploi, soit une augmentation sur un an de
9,1 %. Au total, en Île-de-France, 678 825 personnes, allocataires, conjoints et enfants à charge, sont couvertes
par le rSa, soit 5,8 % de la population francilienne.
D'après les CAF d'Île-de-France (cf. " Tableau de bord
régional du suivi du rSa n° 5", CTRAD / CAF d'Îlede-France, page 4), dans la région francilienne, à la fin
de l'année 2010, " un allocataire du rSa perçoit par mois en
moyenne 378 euros, soit une augmentation de 1 % par rapport
à 2009. Selon la catégorie du rSa, un bénéficiaire du rSa socle
perçoit en moyenne 410 euros alors qu'un bénéficiaire du rSa
activité perçoit 168 euros. (...) Au 31 décembre 2010, en Îlede-France, plus de trois foyers allocataires franciliens bénéficiaires
du rSa sur dix sont composés d'hommes isolés (34 %), 31 % de
familles monoparentales, 18 % de femmes isolées et 13 % de
couples avec enfant. Les couples sans enfant sont peu représentés
parmi les bénéficiaires de cette prestation : 3 % sont concernés par
le rSa.
En un an, parmi les allocataires bénéficiaires du rSa, c'est le
pourcentage de couples sans enfant qui a le plus augmenté (+
17 %) ainsi que celui des couples avec enfants (+ 12 %). Cette
évolution est à mettre en lien avec celle des couples (avec et sans
enfant) bénéficiaires du rSa activité seul. Le nombre de personnes
isolées bénéficiaires du rSa a, quant à lui, augmenté de 5 % et
celui des familles monoparentales de 3 % "
Bénéficiaires du rSa selon le versement d'autres prestations ou non au 31 décembre 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Île-de-France
Nombre des allocataires (CAF)
74 913
35 602
78 131
40 997
27 830
23 388
24 567
31 262
336 690
- rSa sans autre prestation
42,7%
38,8%
35,4%
37,9%
34,5%
41,3%
36,6%
36,4%
38,2%
- rSa et prestation :
- de naissance¹
- d'entretien des enfants²
- de logement³
11,7%
27,5%
60,6%
14,1%
32,9%
52,9%
16,2%
35,8%
47,9%
15,0%
34,5%
50,4%
17,6%
37,1%
45,2%
16,4%
35,4%
48,1%
17,1%
38,4%
44,4%
17,7%
37,1%
45,2%
15,4%
34,3%
50,3%
Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France
¹ Prestation d'accueil du jeune enfant, aide à la famille pour l'emploi d'une assistance maternelle agréée, allocation de garde d'enfant à domicile, allocation d'adoption
² Allocations familiales, complément familial, allocation de soutien familial, allocation de rentrée scolaire, allocation d'éducation de l'enfant handicapé,
allocation journalière de présence parentale
³ Les aides au logement recouvrent l'allocation logement familiale ou sociale (ALF ou ALS) et l'aide personnalisée au logement (APL)
30
Données démographiques
M INIMA
Bénéficiaires du rSa selon le versement d'autres prestations et la catégorie de rSa au 31 décembre 2010
SOCIAUX
Source CTRAD/CAF d' Île-de-France
(voir " Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5 ",
CTRAD / CAF d'Île-de-France, page 4), au sein
de la région francilienne, " 62 % des allocataires bénéficiaires du rSa perçoivent d'autres types de prestations au
31 décembre 2010. Cette proportion est identique à celle du
31 décembre 2009. 39 % proviennent du rSa socle seul, 7 % du
rSa socle et activité et 16 % du rSa activité seul.
Environ la moitié des bénéficiaires du rSa perçoivent
une aide au logement et un peu plus d'un tiers une
allocation d'entretien pour les enfants. Les prestations de naissance concernent 15 % des allocataires.
Ce sont dans les Yvelines et à Paris que la part de bénéficiaires du
rSa sans autre prestation est la plus importante (plus de 40 %).
À l'opposé, c'est en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis que
cette part est la plus faible (35 %). Ceci est à mettre en lien direct
avec le profil plus familial des allocataires résidant dans ces deux
départements. En ce qui concerne les allocataires du rSa activité
Selon
les
CAF
d'Île-de-France
seul, comparativement aux bénéficiaires des autres formules du
rSa, ils perçoivent plus souvent d'autres prestations que le rSa
(77 % contre 70 % pour le rSa socle et activité et 56 % pour le
rSa socle seul). Ceci peut s'expliquer par le fait que ces foyers allocataires sont plus souvent des familles. "
> Définitions
Le revenu de Solidarité active (rSa), mis en place
le 1er juin 2009 en métropole, s'inscrit dans une politique d'insertion professionnelle des personnes en difficulté. Il garantit un supplément de revenu aux personnes
sans ressources ou à faibles revenus d'activité. C'est une
prestation dégressive cofinancée par le département et
l'État. La part financée par le département est appelée
rSa socle, la part financée par l’État, rSa activité.
Le rSa socle seul a pris le relais de deux minima
sociaux : le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et
l’Allocation de Parent Isolé (API). Ses bénéficiaires
n’ont pas de revenus d’activité ou sont en période de
cumul intégral durant les trois premiers mois de reprise
d’emploi. Le rSa socle peut être majoré pendant une
période déterminée pour les personnes isolées.
Les autres allocataires (dont les revenus dépassent le
montant forfaitaire) perçoivent le rSa activité seul qui
s’apparente plutôt à un revenu garanti. Le rSa activité
est versé aux personnes déjà en activité mais ayant des
ressources modestes.
Les allocataires en activité ayant les plus bas revenus
d’activité (inférieurs au montant forfaitaire intervenant
dans le calcul du montant de la prestation et dépendant
de la composition du foyer) reçoivent le rSa socle et
activité.
Suite à la mise en place du rSa en métropole, l'API et le
RMI ne sont plus versés.
31
Données démographiques
Les allocataires du revenu de solidarité active (rSa) jeunes
Les allocataires du rSa jeunes au 31 décembre 2010
Paris
Nombre d'allocataires du rSa jeunes
dont :
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
117
75
66
77
218
88
102
69
83
342
677
rSa jeunes socle seul
en % des bénéficaires du rSa jeunes
34
29,1%
12
16,0%
26
39,4%
24
31,2%
62
28,4%
24
27,3%
39
38,2%
22
31,9%
30
36,1%
115
33,6%
211
31,2%
rSa jeunes socle et activité
en % des bénéficaires du rSa jeunes
11
9,4%
8
10,7%
2
3,0%
1
1,3%
11
5,0%
6
6,8%
3
2,9%
5
7,2%
10
12,0%
24
7,0%
46
6,8%
rSa jeunes activité seul
en % des bénéficaires du rSa jeunes
72
61,5%
55
73,3%
38
57,6%
52
67,5%
145
66,5%
58
65,9%
60
58,8%
42
60,9%
43
51,8%
203
59,4%
420
62,0%
Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France
indiquent au sujet du rSa
jeunes (voir " Tableau de bord régional du suivi du rSa
n° 5 ", CTRAD/CAF d'Île-de-France, page 5) qu' " en
région Île-de-France, au 31 décembre 2010, 680 jeunes en sont
bénéficiaires, soit 0,2 % de l'ensemble des bénéficiaires du rSa.
Parmi ceux-ci, la majorité (62 %) perçoit le rSa activité seul, un
peu moins d'un sur trois (31 %) le rSa socle seul et 7 % reçoivent
le rSa socle et activité.
Les CAF d'Île-de-France
32
Depuis sa création, le nombre de bénéficiaires franciliens du rSa
jeunes a été multiplié par trois passant de 200 au 30 septembre
2010 à 680 au 31 décembre 2010.
Paris abrite 17 % des foyers allocataires bénéficiaires du rSa
jeunes. Les départements de la Grande couronne concentrent la
moitié des bénéficiaires du rSa jeunes et quasiment un tiers des
allocataires percevant le rSa jeunes vivent dans les départements
de la Petite couronne. La Seine-Saint-Denis abrite 10 % de cette
population. Les difficultés des jeunes issus de ce département pour
entrer sur le marché du travail sont à mettre en lien avec ce chiffre.
730 personnes (allocataires, conjoints) sont couvertes par cette prestation en Île-de-France, soit 0,1 % de la population francilienne
de cette tranche d'âge. "
Données démographiques
M INIMA
Xxxxxxx
Situation familiale des allocataires percevant le rSa jeunes au 31 décembre 2010
Nombre de bénéficiaires
du rSa jeunes dont (en %) :
femmes isolées
hommes isolés
couples sans enfant
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Îlede-France
Val-d'Oise
117
75
66
77
88
102
69
83
677
62,4%
30,8%
6,8%
53,3%
38,7%
8,0%
63,6%
31,8%
4,6%
50,6%
36,4%
13,0%
53,4%
34,1%
12,5%
52,0%
42,2%
5,9%
56,5%
36,2%
7,2%
61,4%
36,1%
2,4%
56,7%
35,7%
7,5%
Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France
les allocataires perçevant le rSa jeunes sont majoritairement des personnes
isolées (92,4 %) : 56,7 % d'entre elles sont des femmes.
Parmi ces allocataires franciliens, 7,5 % sont des couples
sans enfant à charge.
Fin 2010, en Île-de-France,
>Définitions
Depuis le 1er septembre 2010, le rSa est étendu en
France métropolitaine aux jeunes âgés de 18 à moins de
25 ans sans enfant à charge. Les conditions d’accès, les
démarches et les accompagnements restent les mêmes
que ceux du rSa généralisé, à l’exception de la condition
d’activité préalable à la demande : obligation de justifier
deux ans d’activité à temps plein (consécutifs ou non)
dans les trois dernières années précédant la demande
(soit 3 214 heures).
Le rSa jeunes comprend, à l'instar du rSa généralisé,
les trois composantes : socle seul, socle et activité et
activité seule. Le rSa majoré ne peut pas par nature être
attribué aux jeunes.
Cette prestation est destinée à soutenir le projet des
jeunes qui travaillent ou qui ont travaillé. Ainsi, un
référent unique sera proposé au jeune par Pôle emploi
pour le soutenir dans sa recherche d'emploi et son projet professionnel.
33
SOCIAUX
Hautsde-Seine
Paris
Données démographiques, minima sociaux
Les allocataires à bas revenus
Les allocataires à bas revenus au 31 décembre 20101
Paris
Bénéficiaires d'un revenu garanti²
Part des allocataires (en %)
Part des personnes couvertes (en %)
Allocataires dont les ressources dépendent :
à 50 % ou plus de la CAF
rapportés au nombre total d'allocataires (en %)
à 100 % de la CAF
rapportés au nombre total d'allocataires (en %)
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
24,9
18,2
20,0
12,9
32,6
24,8
23,9
16,4
26,0
18,5
19,5
12,6
16,4
9,5
18,6
12,1
21,3
14,4
18,9
12,1
22,9
15,6
96 072
24,0
63 019
15,7
45 566
17,9
28 712
11,3
90 824
30,3
61 055
20,3
50 378
22,1
32 731
14,4
186 768
23,9
122 498
15,7
35 303
17,0
21 005
10,1
30 072
14,5
18 263
8,8
32 267
17,2
19 476
10,4
38 911
19,9
23 567
12,0
136 553
17,1
82 311
10,3
419 393
21,2
267 828
13,5
Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ Ne sont pas pris en compte les étudiants, les personnes de plus de 65 ans et les personnes rattachées à des régimes spéciaux (SNCF, RATP, etc.)
² Personnes bénéficiaires du RSA ou de l'AAH
le seuil des bas revenus (applicable aux
ressources de 2009) est fixé à 956 € par unité de
consommation par mois, contre 942 € en 2009.
D'après la MIPES, au 31 décembre 2010, 628 162
allocataires à bas revenus sont comptabilisés dans la
région francilienne, contre 610 987, à fin décembre 2009
(source : CAF Île-de-France), soit une légère hausse de
2,7 %.
En Île-de-France, fin 2010, environ un cinquième des
allocataires franciliens à bas revenus sont tributaires des
minimas sociaux attribués par les caisses d'allocations
familiales, à hauteur de la moitié de leurs ressources.
En outre, les ressources de 13,5 % des allocataires à
bas revenus dépendent essentiellement des prestations
sociales perçues. Parmi les 5 634 574 personnes couvertes
par les prestations versées par les caisses d'allocations
familiales, 1 332 372 bénéficiaires (conjoints et perEn 2010,
34
sonnes à charge compris) vivent en Île-de-France en
dessous du seuil de bas revenus avec moins de 956 €
mensuels par unité de consommation, soit un pourcentage de 23,6 %.
Les disparités départementales sont manifestes.
En effet, les allocataires à bas revenus se caractérisent
en Seine-Saint-Denis par une forte dépendance vis-àvis des prestations sociales, contrairement à ceux du
département des Yvelines. Paris et le Val-de-Marne ont,
quant à eux, un taux d'allocataires à bas revenus légèrement supérieur à la moyenne francilienne.
> Définitions
Sont considérés comme ménages à bas revenus
ceux qui perçoivent moins de 60 % du revenu par
unité de consommation médian (soit moins de 956 €
en 2010). Le revenu pris en compte est le revenu
mensuel disponible avant impôt, comprenant les ressources propres (revenus d'activité, allocations chômage,
pensions, retraites, autres revenus imposables) et les
prestations versées par la CAF.
Pour pouvoir tenir compte des économies d'échelle, ce
revenu global mensuel est rapporté au nombre d'unités
de consommation (UC) du ménage, selon l'échelle
d'équivalence ainsi définie : l'allocataire compte pour
1 UC, les autres adultes et enfants à charge de 14 ans
et plus comptent pour 0,5 UC, les enfants à charge de
moins de 14 ans comptent pour 0,3 UC. Un ajout de
0,2 UC est effectué dans le cas d'une famille monoparentale. Les revenus des personnes de 65 ans ou plus
et des allocataires étudiants ne rentrent pas en compte
dans le dénombrement du nombre d'allocataires à bas
revenus.
Données démographiques
Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C)
et de la Couverture Maladie Universelle de Base (CMU-B) délivrées en 2010
Paris
Total des bénéficiaires de la CMU complémentaire
(CMU-C)
164 871
Rapport CMU-C / population au 1er janvier 2009
Total des bénéficiaires de la CMU de base (CMU-B)
Hautsde-Seine
64 052
SeineSaint-Denis
166 498
Valde-Marne
75 336
Petite
couronne
305 886
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
52 608
47 838
52 090
68 717
221 253
692 010
7,4%
4,1%
11,0%
5,7%
7,0%
4,0%
3,4%
4,3%
5,9%
4,3%
5,9%
120 093
39 546
102 179
31 938
173 663
23 543
33 617
36 992
47 380
141 532
435 288
5,4%
2,5%
6,7%
2,4%
4,0%
1,8%
2,4%
3,1%
4,1%
2,8%
3,7%
Rapport CMU-B / population au 1er janvier 2009
Sources : CNAMTS, CCMSA, Registre social des indépendants. INSEE Recensement millésimé de la population 2009
au cours de l'année 2010, la couverture
maladie universelle complémentaire (CMU-C) concerne
692 010 franciliens pour les trois principaux régimes
d'assurance maladie (Régime général, RSI, CCMSA),
soit 5,9 % de la population. L'évolution a été régulière
sur l’ensemble de l’année et traduit les effets retard de la
crise économique dont les débuts remontent à 2008.
Le nombre des bénéficiaires de la CMU-C a augmenté
plus rapidement en 2010. En effet, un nombre plus important de personnes arrivées au terme des 24 mois en
fin de droit aux indemnités chômage ont basculé vers
les minima sociaux. Il convient également de rappeler
qu'à la création de la CMU-C, le plafond avait été calculé en référence au seuil de pauvreté.
Or l’évolution du plafond CMU-C a progressé moins
vite et ne représentait plus, en 2008, que 78,5 % du seuil
de pauvreté. Selon le rapport d'activité 2010 du Fonds
CMU "de nombreuses personnes subissent la crise de plein fouet,
sans pour autant pouvoir bénéficier de la CMU-C."
En moyenne,
> Définitions
La Couverture Maladie Universelle de Base
(CMU-B) permet l’accès à l’assurance maladie pour
toutes les personnes résidant en France de manière stable et régulière depuis plus de trois mois, et qui n’ont
pas droit à l’assurance maladie à un autre titre (activité
professionnelle, etc...). " Les personnes qui cessent de remplir
les conditions pour relever d’un régime obligatoire bénéficient, à
compter de la date à laquelle ces conditions ne sont plus remplies,
d’un maintien de droit aux prestations des assurances maladie,
maternité, invalidité et décès (article L. 161-8 du code de la
Sécurité sociale)."
Ce maintien de droits pour les prestations en nature est
de 12 mois. Les chômeurs non indemnisés, les jeunes
sans activité cessant d’être ayant droit de leurs parents,
les personnes séparées de leur conjoint se trouvent le
plus souvent dans cette situation et n’ont pas besoin de
faire jouer le critère de résidence pour être assuré social
car ils bénéficient du maintien de droits.
La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) permet d'avoir le droit à une
protection complémentaire santé gratuite. C’est donc
la possibilité d’accéder aux médecins, à l’hôpital. sans
dépense à charge et sans avance de frais. La CMU complémentaire est accordée pour un an sous condition
de ressources : l’ensemble des ressources du foyer des
12 mois précédant la demande est pris en compte et ne
doit pas dépasser un plafond. La CMU complémentaire
prend en charge le ticket modérateur en soins de ville
(consultation et prescriptions) ou à l’hôpital, le forfait
hospitalier et, dans certaines limites fixées par la réglementation, les dépassements tarifaires pour prothèses ou
appareillages (principalement en dentaire et en optique).
Les soins sont pris en charge à 100 % en tiers payant et
les professionnels de santé ont l’obligation de respecter
les tarifs reconnus par la sécurité sociale. Les dossiers de
demande de CMU complémentaire sont instruits par les
caisses d’assurance maladie.
35
A ccès aux soins
Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire et de Base
Données démographiques, accès aux soins
Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État
Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État (AME) au 31 décembre 2010
Paris
Hautsde-Seine
7 965
SeineSaint-Denis
Assurés
52 141
30 059
Ayant droits
13 235
2 031
9 978
Total
65 376
9 996
40 037
Valde-Marne
11 178
Petite
couronne
Seineet-Marne
49 202
3 500
3 530
15 539
14 708
64 741
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
18 779
Îlede-France
3 636
5 827
5 816
120 122
1 165
628
1 742
1 348
4 883
33 657
4 665
4 264
7 569
7 164
23 662
153 779
Source : CNAMTS
Le nombre de bénéficiaires de l'Aide Médicale
d'État au 31 décembre 2010 est de 204 200 en France
métropolitaine, dont près de 153 800 en Île-de-France.
Après le fléchissement constaté entre 2006 et 2007,
une hausse du nombre de bénéficiaires est observée
pour la 3ème année consécutive. Parmi les bénéficiaires
résidant en Île-de-France, 42,5 % sont domiciliés à Paris
et 26,0 % en Seine-Saint-Denis.
> Définitions
vise à permettre
l’accès aux soins des personnes étrangères résidant en
L’Aide Médicale de l’État (AME)
Évolution du nombre total de bénéficiaires de l'AME sur la période 2005-2010
Source : CNAMTS
36
France de manière ininterrompue depuis plus de trois
mois, en situation irrégulière (absence de titre de séjour
ou de récépissé de demande).
À titre exceptionnel, l’aide médicale peut être accordée
à des personnes de passage sur le territoire français dont
l’état de santé le justifie (maladie ou accident survenu de
manière inopinée), sur décision individuelle du ministre
chargé de l’action sociale. La demande d’aide médicale
est instruite par les caisses d’assurance maladie du régime général. L’aide médicale est accordée pour un an
sous les mêmes conditions de ressources que la CMU
complémentaire. En principe, les soins de maladie et de
maternité sont pris en charge à 100 % pour les bénéficiaires de l’AME, de même que le forfait hospitalier.
Données démographiques
S a nté
Les cas de tuberculose déclarés
Les cas de tuberculose déclarés de 2008 à 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
2008
605
185
459
175
819
147
129
165
221
662
2 086
5 589
2009
515
173
460
152
785
121
109
136
182
548
1 848
5 146
2010
491
165
477
227
869
111
109
171
161
552
1 912
5 049
22,0
10,6
31,5
17,2
19,8
8,5
7,7
14,2
13,8
10,8
16,3
8,1
Taux de déclaration pour
100 000 habitants en 2010
Sources : INVS, INSEE Recensement de la population 2009
5 049 cas de tuberculose ont été déclarés en
France métropolitaine, soit 8,1 cas pour 100 000 habitants. Le nombre de cas de tuberculose a diminué en
France de 9,7 % entre 2008 et 2010. L’Île-de-France est
la région métropolitaine la plus touchée, avec un taux
d'incidence deux fois supérieur à celui de la moyenne
nationale. Les taux de déclaration dans toutes les autres
régions sont inférieurs à 9 nouveaux cas pour 100 000
habitants. On observe une disparité importante au sein
de la région francilienne : ainsi, Paris et la Seine-SaintDenis regroupent à eux seuls plus de la moitié des cas.
De 2000 à 2010, le nombre de cas déclarés est passé
de 3 157 cas en 2000 à 1 912 en 2010 en Île-de-France.
On retrouve des taux de déclaration élevés parmi les sujets nés à l’étranger, notamment dans un pays d’Afrique
subsaharienne (108,5 pour 100 000 habitants) et les personnes en situation de précarité économique et sociale
(sans domicile fixe, personnes incarcérées). La diminution du nombre de cas déclarés est difficile à expliquer
sans études complémentaires, mais des modifications des
modalités de recours au soin des patients, des changeEn 2010,
ments dans les pratiques de lutte antituberculeuse ou des
biais de surveillance peuvent être évoqués.
> Définitions
La tuberculose est une maladie contagieuse qui atteint
généralement les poumons, due au bacille de Koch. Cet
agent infectieux est transmis par voie aérienne, via des
gouttelettes contaminées par la bactérie en suspension
dans l'air provenant des malades.
37
Données démographiques, santé
Les nouveaux cas de saturnisme chez les enfants mineurs signalés à l'ARS Île-de-France
Les nouveaux cas de saturnisme chez des enfants mineurs signalés à l'ARS-ÎdF de 2007 à 2010
Paris
2007
65
Hautsde-Seine
33
SeineSaint-Denis
83
Valde-Marne
17
Petite
couronne
Seineet-Marne
133
Yvelines
1
2
Essonne
Val-d'Oise
0
Grande
couronne
12
15
Îlede-France
213
2008
72
20
69
4
93
1
2
1
7
11
176
2009
45
24
42
11
77
1
2
1
4
8
130
2010
42
21
45
6
72
1
0
3
7
11
125
Source : ARS Île-de-France, Service Habitat du département Contrôle et Sécurité Sanitaires des Milieux
on observe une nette diminution des
nouveaux cas de saturnisme infantile (-41,3 %). Au sein
de la région, les nouveaux cas de saturnisme s'observent
principalement dans les départements de Paris et de petite couronne. Paris et la petite couronne rassemblent
en effet plus de neuf nouveaux cas sur dix.
En Île-de-France, cette diminution des cas de saturnisme infantile pourrait s'expliquer par la mise en œuvre depuis de nombreuses années d'actions incitatives,
préventives et coercitives visant à résorber l'habitat indigne de la région francilienne et à informer la population sur les risques sanitaires liés à un logement
dégradé.
Des études sont actuellement en cours au sein de
l'ARS-Île-de-France afin de réajuster les stratégies de répérage des logements présentant un risque d'exposition
au plomb et de dépistage des cas de saturnisme infantile
au regard de la situation sanitaire observée au cours des
dernières années.
Depuis 2007,
38
> Définitions
est une intoxication grave
des enfants en bas âge due à une intoxication par le
plomb par voie digestive ou respiratoire.
Des symptômes variés peuvent apparaître : troubles
digestifs (anorexie, douleurs abdominales récurrentes,
constipation, vomissements), pâleur en rapport avec
l'anémie, troubles du comportement (apathie ou irritabilité, hyperactivité), troubles de l'attention et du sommeil, trouble du développement psychomoteur avec
diminution éventuelle des performances cognitives.
Les enfants en bas âge sont particulièrement exposés
au risque d'imprégnation par le plomb. Présent dans
certaines peintures anciennes, le plomb peut-être sous
forme de poussières ou d'écailles lorsqu'elles sont
dégradées. Un cas de saturnisme infantile est recensé lorsque la plombémie mesurée chez l'enfant est
supérieure à 100 μg/l.
Le saturnisme infantile
Données démographiques
teurs d’activité, en particulier l’intérim, ont contribué à cette augmentation, sauf l’industrie qui continue à perdre des emplois
(- 0,4 %). "
L'augmentation de l'emploi salarié dans la région francilienne se traduit par une légère diminution du taux
de chômage (pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs) au sens de l'INSEE). Pôle
emploi constate qu " en un an, il diminue de 0,2 point dans
cette région. "
En Île-de-France, le taux de chômage tous publics
est estimé à 8,2 % de la population active, contre 9,2 %
en France métropolitaine, au cours du dernier trimestre
de l'année 2010. Selon la DIRECCTE Île-de-France, à
fin 2010, " tous les départements (franciliens) enregistrent un
léger recul, avec très peu de différences entre eux. (…) À 6,6 %,
les Yvelines et l'Essonne figurent toujours parmi les départements
français où le taux de chômage est le moins élevé ".
NB: les sources des données présentées ci après sont disponibles
sur le site internet de l'Insee, de Pôle emploi et de la DIRRECTE
Île-de-France.
Taux de chômage localisé au 4ème trimestre 2010
Source : INSEE
39
D ' EMPLOI
À la fin de l'année 2010, en Île-de-France, près
de 4 101 400 salariés sont employés dans le secteur
marchand.
D'après l'INSEE, l’emploi salarié francilien dans les secteurs marchands hors agriculture est en légère hausse au
4ème trimestre 2010 (+ 0,2 % en données corrigées des
variations saisonnières) par rapport au 3ème trimestre
2010. En province et à l'échelle nationale, les mêmes
tendances sont observées. Il apparaît que " sur un an,
l’emploi a augmenté dans la région de 0,4 %. Il a progressé de
manière plus prononcée en province (+ 0,9 %). Tous les sec-
D EMANDE
Les caractéristiques des demandeurs d’emploi de catégories A et A, B, C
Données démographiques
x
Les Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) par catégorie d'inscription au 31 décembre 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
DEFM
Catégorie A
Évolution 2009-2010
112 034
2,0%
62 216
1,5%
86 761
6,1%
55 178
3,9%
204 155
4,0%
48 221
2,9%
48 550
2,8%
41 247
0,7%
55 587
4,8%
193 605
2,9%
509 794
3,2%
2 748 149
2,5%
Catégories A, B, C
Évolution 2009-2010
168 943
3,0%
87 599
3,3%
117 369
6,3%
76 455
4,4%
281 423
4,8%
69 462
5,3%
68 895
4,6%
59 344
4,1%
76 718
6,1%
274 419
5,1%
724 785
4,5%
4 097 921
5,1%
Source : Pôle emploi. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
observe qu'au 4ème
trimestre 2010, " le redémarrage de l’emploi régional ne se
traduit toutefois pas encore par une baisse du nombre d’inscrits à
Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi seniors a notamment continué à augmenter à vive allure. En revanche, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi est resté stable au cours du
trimestre. Sur un an, la demande d’emploi francilienne a
augmenté, mais à un rythme nettement ralenti par rapport
à l’année précédente. "
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle
emploi n’ayant eu aucune activité (catégorie A) s'établit
à 509 794 en Île-de-France, fin décembre 2010. Sur un
an, il est en hausse de + 3,2 %.
S'agissant des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle
emploi en activité réduite (catégories A, B, C), leur nombre au sein de la région francilienne s'élève à 724 785.
Sur un an, leur effectif a crû de + 4,5 %. En revanche,
le nombre de ceux qui sont âgés de moins de 25 ans
(114 552) est en baisse de - 1,5 %.
Le nombre de l'ensemble des demandeurs d'emploi
La DIRECCTE Île-de-France
40
franciliens tous âges inscrits à Pôle emploi (catégories
A, B, C, D, E), équivalent à 805 330 au 31 décembre
2010, croît de 5,5 % par rapport à décembre 2009.
À la fin de l'année 2010, au sein des 157 Zones
Urbaines Sensibles (ZUS) d'Île-de-France dans
lesquelles vivent 11 % des franciliens (recensement de
la population 2006) :
• 87 329 demandeurs d’emploi en catégorie A tous âges
résidant en ZUS sont en recherche active et n’ont pas
travaillé au cours du mois de décembre 2010, soit une
hausse de 2,8 % par rapport à décembre 2009 ;
• 118 984 demandeurs d’emploi en catégories ABC
tous âges habitant en ZUS sont en recherche active et
n’ont pas travaillé au cours du mois de décembre 2010,
soit une hausse de 4,4 % par rapport à décembre 2009.
Parmi eux, 21 406 demandeurs d'emploi en catégories
ABC de moins de 26 ans résidant en ZUS sont inscrits
à Pôle emploi, soit une baisse de - 2,7 % par rapport à
fin 2009 ;
• 128 175 demandeurs d’emploi de catégories ABCDE
en ZUS sont inscrits à Pôle emploi au 4ème trimestre
2010, leur volume augmentant de 4,5 % comparativement au dernier trimestre 2009.
Autres caractéristiques se rapportant aux demandeurs
d'emploi inscrits à Pôle emploi :
• 91,1 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits
en catégorie A sont indemnisés au titre du chômage hors
formations et préretraites, soit 464 218 bénéficiaires ;
• 14,2 % de ces demandeurs de catégorie A sont bénéficiaires du rSa, soit un volume de 72 455 ;
• 37,3 % des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C
sont dits " chômeurs de longue durée " (inscrits depuis
plus d’un an) ;
• 4,1 % des demandeurs d’emploi en catégories A, B, C
sont des personnes handicapées.
Données démographiques
organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le réseau
des ASSEDIC, qui ont une demande en cours au dernier
jour du mois.
• Catégorie A (Catégories 1, 2, 3 hors activité
réduite) : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes
positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
• Catégorie B (Catégories 1, 2, 3 en activité réduite) :
demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs
de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite
courte (de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
• Catégorie C (Catégories 6, 7, 8) : demandeurs
d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche
d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de
plus de 78 heures au cours du mois) ;
D ' EMPLOI
Les Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois
(DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle emploi,
D EMANDE
> Définitions
• Catégorie D (Catégorie 4) : demandeurs d’emploi
non tenus de faire des actes positifs de recherche
d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une
maladie…), sans emploi ;
• Catégorie E (Catégorie 5) : demandeurs d’emploi
non tenus de faire des actes positifs de recherche
d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de
contrats aidés).
41
Données démographiques
Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A indemnisés
Les demandeurs d'emploi de catégorie A indemnisés au 31 décembre 2010
106 382
57 236
72 786
49 125
179 147
45 610
46 701
38 433
47 945
178 689
464 218
Allocataires en ARE²
85 373
48 282
56 969
40 390
145 641
40 180
40 827
33 811
39 794
154 612
385 626
Allocataires en ASS³
13 672
7 270
11 082
5 864
24 216
4 277
4 622
3 625
6 110
18 634
56 522
4 450
2 959
2 999
2 660
8 618
3 653
2 600
2 853
2 649
11 755
24 823
Allocataires en formation
Petite
couronne
Seineet-Marne
Îlede-France
SeineSaint-Denis
Demandeurs d'emploi indemnisés1
Valde-Marne
Grande
couronne
Hautsde-Seine
Paris
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Source : Pôle emploi Île-de-France-Pôle emploi services
¹ Les Demandeurs d'Emploi Indemnisés (DEI) sont les personnes bénéficiant d'une allocation versée par Pôle emploi au dernier jour du mois, hors formations et préretraites
² ARE : Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi
³ ASS : Allocation de Solidarité Spécifique
Les demandeurs d'emploi de catégorie A au regard de leur indemnisation au 31 décembre 2010
Paris
Structure du chômage indemnisé
Aide au Retour à l'Emploi (ARE)
Allocation de Solidarité Spécifique
(ASS)
Autres Allocations Solidarité
Préretraite
Formation
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
France
métropolitaine
78%
12%
81%
12%
76%
15%
79%
11%
83%
9%
85%
9%
82%
9%
80%
12%
79%
12%
77%
12%
6%
0%
4%
2%
0%
5%
5%
0%
4%
5%
0%
5%
1%
0%
7%
1%
0%
5%
2%
0%
7%
3%
0%
5%
4%
0%
5%
4%
0%
7%
Source : Pôle emploi Île-de-France-Pôle emploi services
au 31 décembre 2010, 79 % des
allocataires inscrits à Pôle emploi sont indemnisés au
titre de l'Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE)
et 12 % au titre de l’Allocation de Solidarité Spécifique
(ASS). 7 % des demandeurs d'emploi indemnisés perçoivent une allocation de formation de Pôle emploi.
En Île-de-France,
42
Selon Pôle emploi (cf. " Repères & Analyses. Les
tendances du marché du travail en Île-de-France," 4ème
trimestre 2010, Pôle emploi services) sur un an, le nombre d'allocataires évolue de façon très disparate selon les allocations : + 1,4 % pour les bénéficiaires de l'ARE, - 1,0 % pour
les allocataires formation et - 31,9 % pour ceux comptabilisés en
préretraite ". Entre décembre 2010 et janvier 2011, le nombre
total d'allocataires indemnisés par Pôle emploi progresse de 3,3 %
en Île-de-France. En un an, ce nombre progresse de 2,1 %.
C'est à Paris (+ 4 %) et dans le Val-de-Marne (+ 3,6 %) qu'il
augmente le plus. Dans les Hauts-de-Seine, il reste stable. "
Données démographiques
Le montant brut de l'allocation journalière d'Aide au
Retour à l'Emploi comprend :
• une partie fixe égale à 11,34 € ;
• une partie variable, égale à 40,4 % du Salaire Journalier
de Référence (SJR).
Cette somme ne peut pas être inférieure à 57,4 % et
supérieure à 75 % du SJR. Le montant net de l'ARE
ne peut pas être inférieur à 27,66 € par jour.
Lorsque la durée de travail du salarié était inférieure à la
durée légale ou conventionnelle, la partie fixe de l'ARE
est proportionnellement réduite.
Les demandeurs d'emploi, bénéficiaires de l'ARE, qui
suivent une formation prescrite par Pôle emploi dans
le cadre de leur PPAE, peuvent bénéficier, durant cette
formation, de l'Aide au Retour à l'Emploi Formation (AREF). Le montant minimal de l'allocation
AREF accordée aux demandeurs d'emploi qui suivent
une formation, prescrite par Pôle emploi, est fixé à
19,82 € . Lorsque la durée de travail du salarié était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, l'allocation
minimale est proportionnellement réduite.
43
D ' EMPLOI
Depuis 1984, l’indemnisation du chômage en France
est structurée en deux régimes distincts :
• Un régime d’assurance chômage, fonctionnant suivant un principe contributif, et servant aux personnes
involontairement privées de leur emploi pouvant justifier d’un certain passé dans l’emploi, pour une durée limitée, une allocation dépendant de leurs revenus
d’activité passés. Cette allocation s’appelle, depuis juillet
2001, l’allocation d'Aide au Retour à l’Emploi
(ARE) ;
• Un Régime de Solidarité Nationale (RSN), qui indemnise certaines populations spécifiques : les demandeurs
d’emploi en fin de droit de l’assurance chômage, auxquels est versée l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), des personnes ayant commencé à travailler très jeunes qui peuvent percevoir l’Allocation
Équivalent Retraite (AER), les anciens prisonniers, les
salariés expatriés et les demandeurs d’asile, qui peuvent
recevoir l’Allocation Temporaire d’Attente (ATA).
L'ARE est versée à un taux non dégressif pendant
une durée qui varie en fonction de la date de fin de
contrat de travail, de l'âge et de la durée d'affiliation de
l'allocataire. Pour pouvoir bénéficier de l'ARE, les salariés privés d'emploi doivent :
• justifier, à la date de fin de leur contrat de travail, d'une
période d'emploi dans une ou plusieurs entreprises, dite
période d'affiliation ;
• être inscrits comme demandeurs d'emploi ou accomplir une formation inscrite dans leur Projet Personnalisé
d'Accès à l'Emploi (PPAE).
D EMANDE
> Définitions
Données démographiques
Les demandeurs d'emploi en fin de mois ayant un droit payable au rSa
Demandeurs d'emploi ayant un droit payable au RSA inscrits à Pôle emploi au 31 décembre 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
438
451
788
677
626
1 233
38 536
5 117
658
594
6 369
177
392
6 938
5 249
642
556
6 447
145
314
6 906
4 440
550
450
5 440
174
283
5 897
7 531
823
692
9 046
141
275
9 462
30
3
2
36
19
3
1
24
680
100
870
650
412
823
25 885
7 937
1 020
836
9 793
122
391
10 306
14
1
1
17
819
528
232
579
338
530
18 447
7 682
903
720
9 305
166
312
9 783
Part dans l'ensemble des demandeurs
d'emploi de catégorie A
17,6%
12,8%
17,1%
13,9%
14,9%
10,6%
10,8%
10,8%
Part dans l'ensemble des demandeurs
d'emploi de catégories A, B, C
14,6%
11,2%
15,0%
12,2%
13,0%
9,2%
9,4%
9,2%
Catégorie A
Catégorie B
Catégorie C
Catégories A, B, C
Catégorie D
Catégorie E
Toutes catégories (A, B, C, D, E)
Grande
couronne
Îlede-France
455
224
950
629
675
320
624
France
métropolitaine
471
68
51
591
15
42
650
788
769
411
968
920
326
214
22
2
2
27
337
673
292
302
637
1 264
29 203
72
9
6
88
1
3
93
13,5%
11,5%
14,2%
17,2%
11,8%
9,9%
12,2%
14,4%
Sources : Pôle emploi – données STMT, DARES. Correction des Variations Saisonnières (CVS) : DIRECCTE Île-de-France
En Île-de-France, au mois de décembre 2010, le
nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A et ayant un droit payable au revenu de Solidarité
active (rSa) est de 72 455 (soit 14,2 % des demandeurs
d’emploi inscrits en catégorie A, données brutes).
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C et ayant un droit payable au rSa est de
88 629 (soit 12,2 % des demandeurs d’emploi inscrits en
catégories A, B, C, données brutes).
44
> Définitions
À compter de juillet 2010, sont repérés dans le système d’information statistique de Pôle emploi les demandeurs d’emploi ayant un droit payable au
rSa, c'est-à-dire les bénéficiaires (allocataires ou con-
joints) d’une allocation au titre du rSa. Entre juin 2009
et juin 2010, seuls étaient repérés dans les fichiers de
Pôle emploi les demandeurs d’emploi ayant des droits
ouverts au rSa autrement dit les personnes ayant un
droit payable au rSa, les personnes ayant un droit au
rSa suspendu pendant 4 mois maximum (notamment
pour non respect des devoirs qui leur incombent, non
renouvellement de déclaration trimestrielle de ressources, dépassement du seuil de ressources, ou parce que la
demande est en cours de traitement). Parmi ces demandeurs d’emploi repérés comme ayant des droits ouverts
au rSa, certains ne percevront pas le rSa.
Données démographiques
D EMANDE
Le profil des demandeurs d'emploi en fin de mois de catégorie A
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
DEFM
Catégorie A1
112 034
62 216
86 761
55 178
204 155
48 221
48 550
41 247
55 587
193 605
509 794
2 748 149
Sexe (en %)
Homme
Femme
52,7
47,3
52,5
47,5
53,9
46,1
52,8
47,2
53,2
46,8
52,5
47,5
53,6
46,4
52,8
47,2
53,7
46,3
53,2
46,8
53,1
46,9
52,8
47,2
Âge (en %)
15 à 24 ans
25 à 49 ans
50 ans ou plus
8,0
71,9
20,1
10,8
70,2
19,0
14,4
67,6
18,1
14,2
68,2
17,6
13,2
68,5
18,2
19,4
62,7
17,9
15,4
65,7
18,8
17,0
65,3
17,7
16,9
65,0
18,2
17,2
64,7
18,2
13,6
67,8
18,6
18,1
63,9
18,0
Hommes (en %)
15 à 24 ans
25 à 49 ans
50 ans ou plus
7,8
71,2
21,0
11,1
68,7
20,2
13,9
66,8
19,3
14,1
67,1
18,8
13,1
67,5
19,4
20,0
61,5
18,5
15,7
64,8
19,5
17,3
63,8
18,8
17,0
64,0
19,0
17,5
63,6
19,0
13,6
66,8
19,6
18,2
63,4
18,4
Femmes (en %)
15 à 24 ans
25 à 49 ans
50 ans ou plus
8,3
72,6
19,1
10,4
71,8
17,7
14,9
68,5
16,6
14,4
69,3
16,3
13,4
69,7
16,9
18,8
64,1
17,1
15,1
66,8
18,1
16,7
66,9
16,4
16,7
66,1
17,2
16,8
65,9
17,2
13,6
68,9
17,5
17,9
64,4
17,6
Motif d'inscription (en %)
Licenciement
Démission
Fin de contrat à durée limitée
Première entrée
Autres cas
25,1
2,2
24,7
3,2
44,7
28,9
2,0
19,9
2,8
46,4
27,6
1,8
24,0
3,5
43,0
28,3
2,2
23,4
3,3
42,9
28,2
2,0
22,6
3,2
44,0
28,3
2,5
27,6
3,1
38,5
28,9
2,2
22,9
2,9
43,1
28,1
2,3
26,3
3,2
40,1
28,4
1,8
23,1
3,5
43,2
28,4
2,2
24,8
3,2
41,4
27,6
2,1
23,9
3,2
43,2
nd
nd
nd
nd
nd
Qualification (en %)
Ouvriers
Employés
Techniciens, agents de maîtrise
Ingénieurs, cadres
Non précisé
6,7
55,8
12,4
24,4
0,6
7,4
61,1
8,9
21,9
0,8
13,5
75,3
4,8
5,2
1,1
9,1
71,5
7,4
11,0
1,0
10,4
69,9
6,8
11,9
1,0
18,2
65,7
6,8
8,7
0,5
11,6
63,6
7,8
16,4
0,6
11,9
68,4
7,7
11,4
0,5
12,1
73,1
6,0
8,1
0,7
13,5
67,9
7,0
11,1
0,6
10,8
66,1
8,1
14,3
0,7
23,4
61,2
7,8
7,1
0,5
D'après la DIRECCTE d'Île-de-France et la Direction
Régionale Pôle Emploi Île-de-France (voir " Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Île-de-France en décembre 2010 "), au sein de la
région francilienne," le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente au mois de décembre 2010 de + 0,9 % pour
les hommes (+ 2,4 % sur un an) et de + 0,7 % pour les femmes
(+ 4,8 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de
catégorie A de moins de 25 ans augmente de + 2,2 % en décembre
2010 (-2,9 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans
augmente de + 0,5 % (+ 2,2 % sur un an) et le nombre de ceux de
50 ans et plus s'accroît de + 0,8 % (+ 12,8 % en un an) ".
45
D ' EMPLOI
Paris
Source : INSEE, sources d'origine : Pôle emploi ; DARES, Statistiques du marché du
travail. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
1 en données brutes
Les caractéristiques des Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) de catégorie A au 31 décembre 2010
Données démographiques
Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories a, b, c)
Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories A, B, C) au 31 décembre 2010
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
Entrées à Pôle emploi
DEFM en catégories A, B, C
19 290
11 640
15 460
10 320
37 420
9 190
9 460
8 570
10 180
37 400
94 110
486 200
Sorties de Pôle emploi
DEFM en catégories A, B, C
18 060
10 850
14 240
9 580
34 670
8 910
8 970
8 310
9 420
35 610
88 340
459 300
Source : STMT - Pôle emploi, DARES. Données CVS (corrigées des variations saisonnières)
D'après la DIRECCTE d'Île-de-France et la Direction Régionale Pôle Emploi Île-de-France (voir publication " Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées
par Pôle emploi en décembre 2010"), à la fin de l'année
2010, " en Île-de-France, les entrées à Pôle emploi en catégories
A, B, C diminuent de - 2,1 % en un an. Les entrées pour fin de
46
contrat à durée déterminée (- 1,2 %), licenciement économique
(- 16,0 %), autre licenciement (- 15,4 %), démission (- 13,9 %),
première entrée (-16,6 %) et pour reprise d'activité (- 8,0 %)
diminuent. Seules les entrées pour fin de mission d'intérim
(+ 0,5 %) et autres motifs (+ 7,8 %) progressent.
Parallèlement, les sorties de catégories A, B, C diminuent en
Île-de-France de - 4,6 % en un an. Les sorties pour reprise
d'emploi déclarée (- 8,9 %), entrée en stage (-12,3 %), arrêt
de recherche (- 12,1 %), cessation d'inscription pour défaut
d'actualisation (- 5,1 %) diminuent. En revanche, les sorties
pour radiation administrative (+ 2,2 %) et pour autres motifs
(+ 3,6 %) augmentent. "
Données démographiques
Entrées et sorties de Pôle emploi (catégorie A) par motif au 31 décembre 2010
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Val-de-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
France
métropolitaine
Entrées à Pôle emploi
Licenciement économique
Licenciement (hors économique)
Démission
Fin de contrat à durée déterminée
Fin de mission d'intérim
Première entrée¹
Reprise d'activité
Autres cas²
3%
12%
3%
21%
3%
6%
6%
46%
3%
14%
3%
18%
4%
6%
6%
46%
3%
13%
3%
18%
6%
8%
6%
43%
3%
14%
3%
20%
5%
7%
5%
43%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
3%
15%
4%
22%
8%
6%
6%
36%
4%
15%
3%
19%
6%
7%
6%
40%
3%
15%
4%
21%
8%
6%
6%
37%
4%
13%
3%
18%
6%
8%
6%
42%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
3%
14%
3%
19%
6%
7%
6%
42%
3%
10%
3%
23%
6%
6%
8%
41%
Sorties de Pôle emploi
Reprise d'emploi déclarée
Entrée en stage
Arrêt de recherche
Absence au contrôle³
Radiation administrative
Autres cas
18%
3%
6%
48%
9%
16%
20%
3%
6%
45%
10%
16%
13%
3%
6%
50%
12%
16%
18%
4%
6%
45%
11%
16%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
21%
5%
7%
41%
12%
14%
20%
4%
7%
42%
10%
17%
21%
5%
8%
41%
12%
13%
16%
3%
6%
50%
10%
15%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
18%
4%
7%
44%
11%
16%
21%
7%
8%
42%
9%
13%
Source : Pôle emploi Île-de-France - Pôle emploi services
¹ Cas où la demande d’emploi est enregistrée alors que la personne se présente pour la première fois sur le marché du travail, notamment lorsqu’elle vient d’achever ses études
ou lorsqu’elle était auparavant inactive
² Situations ne correspondant pas à un des motifs exposés ci-dessus
³ Cessation d'inscription pour défaut d'actualisation
En Île-de-France, au 31 décembre 2010, les trois
principaux motifs d’entrée à Pôle emploi en catégorie A
sont ventilés par ordre d'importance comme suit :
• autres cas : 42 % ;
• fin de contrat à durée déterminée : 19 % ;
• licenciement non économique : 14 %.
Les trois principaux motifs de sortie de Pôle emploi en
catégorie A sont répartis par ordre d'importance de la
manière suivante :
• cessation d'inscription pour défaut d'actualisation
(absence au contrôle) : 44 % ;
• reprise d'emploi déclarée : 18 % ;
• autres cas : 16 %.
47
D ' EMPLOI
Paris
D EMANDE
x
Urgence sociale et hébergement
Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté au 31 décembre 2010 (hors dispositif hivernal)
Nombre de places
Places d'urgence en CHRS
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
3 326
577
829
504
1 910
506
420
Yvelines
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
468
330
1 724
6 960
Essonne
209
352
175
158
685
62
191
79
120
452
1 346
Places en Centre d'Hébergement d'Urgence
(CHU)
1 828
74
197
451
722
165
263
320
469
1 217
3 767
Places d'urgence en hôtel (mobilisées)
9 010
808
1 404
793
3 005
290
108
15
219
632
12 647
Places de stabilisation hors CHRS
2 075
176
255
219
650
67
0
0
42
109
2 834
796
110
174
53
337
176
169
203
80
628
1 761
Places de stabilisation en CHRS
Places en maisons relais ouvertes
Total places
636
172
179
97
448
63
47
68
95
273
1 357
17 880
2 269
3 213
2 275
7 757
1 329
1 198
1 153
1 355
5 035
30 672
Source : DRIHL-Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS
NB : Paris mobilise des places hors de son territoire géographique
est essentiellement concentrée sur Paris, qui mobilise 58,8 % des places
d'hébergement (urgence, insertion et stabilisation), contre 24,9 % pour la petite couronne et 16,2 % pour la
grande couronne.
On note également en Île-de-France une prépondérance des places d'hébergement d'urgence par rapport à l'hébergement de stabilisation et d'insertion, soit
60,6 %. Quant à la la proportion des places d'urgence
en hôtel, elle est de 43,1 % par rapport à la capacité to-
L'offre d'hébergement
tale des places d'hébergement. Le dispositif francilien
d'accueil, d'hébergement et d'insertion se caractérise
par un recours permanent aux places d'urgence et plus
particulièrement aux nuitées hôtelières.
Cette répartition par département est basée sur les modalités de financement par l'État et non sur la localisation géographique de cet hébergement. Ainsi, sur 9 000
places d'hôtel mobilisées par Paris, les deux tiers sont
hors Paris. Par ailleurs, les personnes qui expriment une
demande d'hébergement ne sont pas nécessairement
originaires de ce département. Aucune domiciliation
n'est exigée pour que cette demande soit recevable.
Enfin les personnes franchissent régulièrement les
limites départementales en téléphonant à partir de
Paris. Leur demande sera enregistrée à Paris alors
même qu'elles sont peut-être domiciliées dans un autre
département. Les personnes hébergées dans le dispositif
dédié aux demandeurs d'asile ne sont pas comptabilisées dans ce tableau.
49
D ’ ACCUEIL ET D ’ HÉBERGEMENT
Places d'insertion en Centres d'Hébergement
et de Réadaptation Sociale (CHRS)
Hautsde-Seine
Paris
D I SPOSITIF
Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté
Urgence sociale et hébergement
Le taux d'équipement par type d'établissement au 31 décembre 2010 hors hôtels (nombre de places)
Hautsde-Seine
Paris
Hébergement d'urgence
Taux d'équipement en hébergement
d'urgence
Hébergement de stabilisation
Taux d'équipement en hébergement
de stablilisation
Hébergement d'insertion
Taux d'équipement en hébergement
d'insertion
Total des capacités
Taux d'équipement global
Population 20/64 ans
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
2 037
426
372
609
227
454
399
589
5 113
1,39
0,45
0,41
0,76
0,29
0,54
0,55
0,84
0,71
2 871
286
429
272
243
169
203
122
4 595
1,96
0,30
0,47
0,34
0,31
0,20
0,28
0,17
0,64
3 326
577
829
504
506
420
468
330
6 960
2,27
0,60
0,91
0,63
0,64
0,50
0,65
0,47
0,97
8 234
1 289
1 630
1 385
976
1 043
1 070
1 041
16 668
5,61
1,35
1,79
1,73
1,24
1,25
1,48
1,48
2,32
1 467 801
956 752
911 689
802 206
786 555
836 605
723 660
701 536
7 186 805
Sources : DRIHL Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS, INSEE Recensement de la population millésimé 2008
NB: Paris mobilise des places hors de son territoire géographique
Les taux d'équipement calculés ici doivent être interprétés au regard des mises en garde énoncées précédemment. Les taux déquipement sont extrêmement
variables d'un département à l'autre et en fonction du
type de structures. Le taux d'équipement de Paris est près
de cinq fois supérieur pour l'hébergement d'urgence à
celui de la Seine-et-Marne (département francilien dont
le taux est le plus faible), douze fois supérieur au taux
d'équipement du Val-d'Oise en places de stabilisation et
près de cinq fois supérieur en places d'insertion pour ce
même département.
Évolution des places d'hébergement d'urgence, de stabilisation, d'insertion, de 2008 à 2010 (hors hôtels)
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
31/12/2008
7 780
1 288
1 594
1 118
4 000
947
31/12/2009
8 032
1 333
1 635
1 259
4 227
31/12/2010
8 234
1 289
1 630
1 385
4 304
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
973
875
972
3 767
15 547
986
995
1 032
1 032
4 045
16 304
976
1 043
1 070
1 041
4 130
16 668
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS
Le dispositif d'hébergement (hors hôtels) a connu en
deux ans une évolution de 7,2 %. Le Val-de-Marne est le
50
département qui a connu l'évolution la plus importante
sur la période 2008-2010. En nombre de places, Paris a
enregistré une augmentation de 454 places d'urgence,
de stabilisation et d'insertion sur cette même période.
Urgence sociale et hébergement
D I SPOSITIF
Évolution des places d'urgence, de stabilisation et d'insertion (hors hôtels)
par départements (hors Paris) de 2008 à 2010
D ’ ACCUEIL ET D ’ HÉBERGEMENT
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - Remontées DGCS
Évolution des places d'urgence, de stabilisation et d'insertion (hors hôtels)
pour Paris de 2008 à 2010
Source : DRIHL Île-de-France /SAHI - Remontées DGCS
51
Urgence sociale et hébergement, dispositif d’accueil et d’hébergement
> Définitions
Le dispositif d'accueil et d'hébergement des personnes
en difficulté repose sur :
• Des structures de premier accueil et d'orientation
(dispositif de veille sociale) (maraudes, accueils de
jour, de nuit, 115)
• La mobilisation de capacités à destination de toute personne sans abri (dispositif généraliste) réparti en :
- hébergement d'urgence
- hébergement de stabilisation
- hébergement d'insertion
• La mobilisation de capacités d'hébergement dédiées
aux demandeurs d'asile ou réfugiés composées de places
en Centres d'Accueil pour Demandeurs d'Asile
(CADA), Centres Provisoires d'Hébergement (CPH) et
Accueil d'Urgence des Demandeurs d'Asile (AUDA).
Ce dispositif dédié à un public très spécifique est décrit
dans le chapitre sur les demandeurs d'asile.
Le dispositif de veille sociale est chargé "d'informer et
d' accueillir les personnes sans abri ou en détresse, de procéder à
une première évaluation de leur situation médicale, psychique et
sociale et de les orienter vers les structures ou services qu'appelle
leur état ".
52
Le dispositif d'hébergement généraliste regroupe les
structures d'hébergement dédiées aux ménages quelle
que soit leur situation administrative. Le dispositif
généraliste peut cependant proposer des réponses plus
ciblées selon le type de public accueilli (personnes
isolées très désocialisées, femmes avec enfants, femmes
victimes de violence, personnes sortant de prison...).
répond à une nécessité de mise à l'abri immédiate. Il se caractérise par une
durée d'hébergement la plus courte possible, dès lors
que le dispositif est en mesure d'offrir rapidement un
mode de prise en charge adapté dans le cadre des prestations différenciées de l'hébergement d'insertion.
L'hébergement d'urgence
a pour objectif de
mettre en œuvre toute action qui vise à permettre
à toute personne ou famille de retrouver à terme son
autonomie. Il suppose l'élaboration d'un projet évolutif,
individualisé basé sur un diagnostic et l'évaluation de la
situation de la personne.
L'hébergement d'insertion
L'hébergement de stabilisation permet à la personne de se poser, de commencer, à son rythme, à faire
émerger un projet même si ce projet n'est pas susceptible de mener à une complète autonomie. Il vise à prendre en considération les besoins spécifiques de publics
en très grande difficulté sociale.
Selon les termes de l'article 73 de la loi Molle du 25 mars
2009, le dispositif d'hébergement d'urgence est défini
de la manière suivante :" Cet hébergement d'urgence
doit permettre, dans des conditions d'accueil conformes
à la dignité de la personne humaine, de bénéficier de
prestations assurant le gîte, le couvert et l'hygiène, une
première évaluation médicale, psychique et sociale,
réalisée au sein de la structure d'hébergement ou, par
convention, par des professionnels ou des organismes
extérieurs et d'être orientée vers tout professionnel ou
toute structure susceptibles de lui apporter l'aide justifiée par son état, notamment un centre d'hébergement
et de réinsertion sociale, un hébergement de stabilisation, une pension de famille, un logement-foyer, un
établissement pour personnes âgées dépendantes, un
lit halte soins santé ou un service hospitalier ".
également appelées pensions de
famille proposent un logement adapté aux personnes
pour lesquelles l'accès à un logement de droit commun paraît difficile de façon passagère ou plus durable. Elles peuvent également accueillir des personnes
sans domicile souffrant de troubles mentaux qui sont
alors accompagnées par un service médico-psycho social (SAMSAH). Elles prennent alors l'appellation de
résidences accueil.
Les maisons relais
Urgence sociale et hébergement
V E ILLE
Le dispositif de veille sociale
Veille sociale de novembre 2009 à mars 2010
SOCIALE
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI
Pour les demandes non satisfaites en raison
du manque de places, seuls les chiffres nuit (après 19h)
de Paris sont comptabilisés.
Veille sociale de d'octobre 2010 à mars 2011
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI
Pour les demandes non satisfaites en raison
du manque de places, seuls les chiffres nuit (après 19h)
de Paris sont comptabilisés.
Les places hivernales 2009/2010 non encore fermées
le 28 octobre 2010 ont été retirées des capacités
au 4 novembre 2010 puisque ne pouvant plus être
considérées comme renfort pour l'hiver 2010/2011.
53
Urgence sociale et hébergement, veille sociale
a
été plus progressive en 2010/2011 comparativement
à l'hiver 2009/2010. En effet, l'hiver précédent, la
mobilisation avait commencé massivement dès le mois
de novembre (plus de 1800 places mobilisées au 12 novembre). Dès la mi janvier, plus de 3 000 places étaient
La montée en charge du dispositif hivernal
mobilisées et ceci jusqu'en mars 2010. Pour l'hiver
2010/2011, la montée en charge des places hivernales
a été progressive jusqu'à fin novembre. Le niveau de
mobilisation des places a doublé en 3 semaines à partir
du 25 novembre, suite à une période de grand froid,
passant de 1 135 places à 2 336 le 16 décembre 2010.
Pour l'hiver 2010/2011, grâce à une gestion plus ajustée
et des températures plus clémentes, les capacités mobilisées ont été moindres que pour l'hiver 2009/2010.
Toutefois, elles restent importantes (2 811 places au
24 mars 2011).
Décroissance des capacités hivernales : comparaison hiver 2009/2010 et hiver 2010/2011
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI
les nuitées hôtelières mobilisées sont passées de 1 500 à 675
places, soit près de 1 000 places de moins comparativement à la même période l'an passé (1 459 au 22 avril
2010). Pendant l'hiver 2009-2010, la mobilisation de
Entre le 3 mars et le 21 avril 2011,
54
places supplémentaires a atteint 3 300 places lors de la
période de très grand froid (en structures, en hôtels, en
gymnases ou autre). Cette mobilisation sans précédent
a permis de répondre à la quasi-totalité des demandes
d'hébergement faites auprès des 115 : les demandes non
pourvues par manque de places exprimées, auprès des
115 ou lors des maraudes ont été quasi nulles pendant
cette même période.
Urgence sociale et hébergement
N U ITÉES
Les nuitées hôtelières (Hors dispositif d'accueil d'urgence des demandeurs d'asile (cf. chapitre ad'hoc).
Les nuitées hôtelières réalisées de janvier 2007 à décembre 2010
Consommation des nuitées d'hôtel chaque mois, année après année de 2007 à 2010
Résultats de l'enquête flash 115 menée par
hébergées à l'hôtel au 18 mai 2010
Paris et les départements de petite couronne concentrent près
de 90 % du total des nuitées hôtelières
Source : Source : DRIHL Île-de-France : tableaux bimensuels jusqu'en décembre 2010,
puis tableau suivi des nuitées d'hôtel en Île-de-France
s'est fortement développé ces dernières années. Passant de près
de 7 000 nuitées quotidiennes en 2007 à près de 12 300
en moyenne en 2010. Contrairement aux capacités
d'hébergement, son développement est beaucoup moins
marqué par les variations saisonnières (les places mobilisées en hiver n'ont jusqu'alors été refermées que de façon
très partielle). Actuellement, la volonté de l'État est de
restreindre le nombre d'hébergement dans ce dispositif.
L'Île-de-France, pour ce faire, a élaboré un protocole
Le dispositif hôtelier financé par l'État
régional de régulation des nuitées hôtelières. Il vise à
essayer d'aller vers une plus grande convergence du traitement des situations individuelles entre départements.
En effet les évaluations sociales doivent permettre
d'identifier toutes les solutions d'orientations envisageables et de s'assurer que les préconisations soient communiquées aux opérateurs compétents. Parallèlement à
ce dispositif financé par l'État, les collectivités territoriales peuvent également avoir recours au dispositif
hôtelier. Ces données ne sont pas incluses ici.
• Les familles avec enfants sont très majoritairement
hébergées à l'hôtel. Ainsi, les enfants et adultes en
famille (y compris les femmes et hommes seuls avec
enfants) représentent 88,7 % du total des hébergés.
• Les enfants représentent à eux seuls 45,3 % des
hébergés, suivis des 26-59 ans (42,0 %), les plus de
60 ans sont peu nombreux dans le dispositif hôtelier
(1,1 %).
• Le principal motif d'hébergement reste lié à une situation de rupture familiale ou amicale (45,2 %). Viennent
ensuite les situations de migration (24,9 % au niveau régional mais avec un poids particulièrement fort pour
les départements de Paris, du Val-de-Marne et du
Val-d'Oise).
• Quant aux ressources des personnes hébergées (données déclaratives recensées par les écoutants du 115),
il ressort que 55,1 % des personnes hébergées à l'hôtel
se déclarent sans aucune ressource, 23,7 % disposent
de minima sociaux et d'allocations et 16,3 % déclarent avoir une activité salariée, parfois cumulée avec des
allocations.
55
HÔTELIÈRES
la DRIHL Île-de-France auprès des personnes
Urgence sociale et hébergement
Les SIAO en Île-de-France
Les services intégrés d'accueil et d'orientation (SIAO)
Dans le cadre du chantier national prioritaire
(2008-2012) pour l'hébergement et le logement, une stratégie de prise en charge des personnes
sans abri ou mal logées a été décidée en privilégiant
l'accès au logement, avec pour objectif un parcours
simplifié et fluidifié de l'usager.
La stratégie repose sur trois principes fondamentaux :
- la continuité de la prise en charge des personnes
- l'égalité face au service rendu
- l'adaptabilité des prestations aux besoins
des personnes.
Dans cette perspective, les Services Intégrés de l'Accueil
et de l'Orientation (SIAO) ont été créés.
La création des SIAO est issue d'une circulaire datant
du 8 avril 2010. Ils ont pour mission de centraliser
toutes les demandes et les offres d'hébergement sur un
territoire et d'assurer un meilleur suivi des personnes
afin de leur proposer la solution la plus adaptée à leur
situation. L'objectif des SIAO est de veiller à la continuité des prises en charge, en favorisant dès que
possible l'accès au logement.
Les principes généraux extraits de la circulaire
du 8 avril 2010 relative à la mise en place des
SIAO :
• " Le SIAO doit constituer une plate-forme unique qui
doit favoriser la transition de l'urgence vers l'insertion
dans le cadre de la nécessaire fluidité vers le logement.
56
Il a pour objectif de coordonner les différents acteurs
de la veille sociale jusqu'au logement. "
• " Il faut privilégier la voie de l'opérateur unifié du SIAO
traitant à la fois de l'urgence et de l'insertion, ainsi que
du logement de transition. "
• " Le SIAO effectue la régulation des places
d'hébergement d'urgence, de stabilisation et d'insertion
et l'affectation des places vacantes. Il identifie et oriente
les personnes ayant besoin d'une formule intermédiaire
entre hébergement et logement vers l'offre disponible
(logement de transition ou adapté : résidences sociales
dont maisons relais, logements en intermédiation locative). "
• " L'hébergement ne doit pas être une étape indispensable et lorsque la situation du ménage le permet, l'accès
direct au logement doit être privilégié, avec un accompagnement si nécessaire. "
Pour favoriser l'accès au logement " ordinaire " des
personnes hébergées ou en formule de logement intermédiaire : " en permanence, l'opérateur fait connaître
aux services compétents de la préfecture ainsi qu'aux
autres réservataires, les besoins en logement recensés
et les demandes répertoriées qu'il convient de satisfaire
pour améliorer la fluidité hébergement-logement. "
a été
mis en place. Piloté par l'État il vise à harmoniser les
pratiques entre SIAO, développer les outils facilitant les
Un comité de pilotage régional des SIAO
échanges entre SIAO et l'interdépartementalité.
Face à l'émergence d'une veille sociale unique en
Île-de-France, le ministre a accepté la présence de deux
SIAO par département sous réserve d'une coordination
forte au niveau régional. Six départements sur huit ont
mis en place deux SIAO sur leur territoire, l'un étant
en charge du volet urgence, l'autre du volet insertion
: Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l'Essonne, le
Val-de-Marne et le Val-d'Oise. Les départements des
Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis ont privilégié la
mise en place d'un SIAO unique regroupant les deux
volets.
a été mis en place un
comité de pilotage SIAO (COPIL SIAO) géré par la
Direction Départementale de la Cohésion Sociale
(DDCS) ou l'Unité Territoriale DRIHL. Les bailleurs sociaux y sont représentés dans 5 départements.
Plus ponctuellement, des associations ou collectifs de
relogement sont également représentés.
Dans chaque département
La présence des collectivités locales au sein des COPIL
SIAO départementaux constitue également un levier
important pour aider le SIAO dans sa mission " accès au
logement ". Si leur représentation est bien prévue, elle
n'est pas encore effective dans tous les départements.
Urgence sociale et hébergement
S E RVICE INTÉGRÉ
Les coordonnées des SIAO d’Île-de-France
Les coordonnées de SIAO d’Île-de-France
Paris
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Val-d'Oise
SIAO Urgence
SIAO Urgence
SIAO Urgence
SIAO Urgence
SIAO Urgence
SIAO Mixte volet
urgence
SIAO Mixte volet
urgence
SIAO Urgence
SIAO Urgence
Opérateur :
Samusocial
de Paris
La rose des vents
ACR
Croix Rouge
GCSMS SIAO
Hauts-de-Seine
Interlogement
Croix Rouge
ESPERER 95
Statut
GIP
Association
Association
Association
GCSMS
Collectif associatif
Association
Association
Département
Paris
Seine-et-Marne
Yvelines
Essonne
Hauts-de-Seine
Seine-Saint-Denis
Val-de-Marne
Val-d'Oise
SIAO Insertion
SIAO Insertion
SIAO Insertion
SIAO Insertion
SIAO Insertion
SIAO mixte
volet insertion
SIAO mixte
volet insertion
SIAO Insertion
SIAO Insertion
Opérateur :
SIAO Insertion 75
BAIL
CAPLOGY
GCSMS SIAO Insertion
Essonne
GCSMS SIAO
Hauts-de-Seine
Interlogement
Habitat éducatif
(Préfigurateur)
IDL 95
Statut
GCSMS
Association
Association
GCSMS
GCSMS
Collectif associatif
GCSMS
Association
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI
D ’A CCUEIL ET D ’O RIENTATION
Département
(SIAO)
57
Urgence sociale et hébergement
Les sorties vers le logement : enquête SOLEN
Les sorties vers le logement à travers l'enquête SOLEN
Paris
Capacités
(en nombre de places)
Hautsde-Seine
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
5 732
872
1 263
714
769
551
664
412
10 977
Sorties au 1er trimestre 2010
451
86
122
118
117
65
40
111
1 110
Sorties au 2
trimestre 2010
515
81
66
92
114
54
96
61
1 079
Sorties au 3ème trimestre 2010
581
70
116
61
103
38
49
96
1 114
ème
Sorties au 4
418
79
114
79
110
73
50
61
984
1 965
316
418
350
444
230
235
329
4 287
Sorties en % des capacités 2010
34%
36%
33%
49%
58%
42%
35%
80%
39%
Rappel Objectifs de sortie 2010
25%
35%
42%
40%
58%
40%
54%
30%
34%
ème
trimestre 2010
Total des sorties 2010
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI
Taux de réponse régional à l'enquête SOLEN : 93 %
(outil d'enquête) sur les sorties
vers le logement est réalisée par la DRIHL Île-de-France
(unités territoriales) et les DDCS de grande couronne
auprès des opérateurs. Le champ de l'enquête est
constitué de places de stabilisation et d'insertion.
L’enquête SOLEN
58
Il est demandé, chaque mois aux structures concernées,
de communiquer le nombre de personnes ayant quitté
leur établissement pour un logement ou un logement
adapté.
En mai 2010, un objectif régional prévisionnel de
sortie vers le logement de 3 805 personnes était attendu
(34 %).
Au 31 décembre 2010, 4 287 personnes sont sorties
vers le logement. L’objectif régional a donc été atteint
et représente 39 % des capacités.
Urgence sociale et hébergement
S O RTIES
Évolution trimestrielle régionale des sorties vers le logement de 2009 à 2010
VERS LE LOGEMENT
Source : DRIHL Île-de-France - Enquête SOLEN
Le nombre de sorties par trimestre reste stable et
avoisine 1 100 personnes. Au cours de l'année 2010, une
légère baisse est toutefois constatée au cours du dernier
trimestre.
L'objectif départemental qui prévoyait que les taux de
sortie ne soient pas inférieurs à 25 % a été respecté.
En 2010, 348 personnes en moyenne sont sorties
mensuellement, soit un nombre de sortie équivalent à
celui enregistré sur la période d’août à décembre 2009
(350 en moyenne).
Toutefois, on constate une baisse à partir de septembre
2010 du nombre de sorties mensuelles
59
Urgence sociale et hébergement
Les données du 115 de Paris
Le 115 de Paris
le 115 de Paris a reçu 3 311 657 appels (une
seule personne pouvant être à l'origine de plusieurs
appels) (+102,6 % entre 2009 et 2010) parmi lesquels
345 955 ont été traités par les écoutants. Lors du traitement des appels, des données sur les caractéristiques
des demandes d’hébergement (date de la demande,
orientation proposée…) et des demandeurs (situation
familiale, âge, nationalité…) sont collectées dans une
base de données.
Les données relatives à l’hébergement des personnes
prises en charge par les Équipes Mobiles d’Aide (EMA,
maraudes) sont également consignées dans ce système
d’information. Chaque année (depuis 1999), ces données sont extraites et transmises à l’Observatoire du
samusocial de Paris pour y faire l'objet d'un traitement
statistique et les intégrer à la cohorte des usagers du 115
(suivi longitudinal des personnes hébergées à partir de
leur première prise en charge). Ces données constituent
une précieuse source d’informations pour décrire une
partie de la population en situation d’exclusion sociale
à Paris.
En 2010,
Les données sont présentées selon la situation de
l’usager, " en famille " ou " isolé ". On entend par
" famille " un groupe d’individus ayant des liens de
parenté comprenant au moins un enfant mineur ou une
60
femme enceinte depuis plus de trois mois, et par " isolé "
un usager âgé de 18 ans ou plus, seul, ou en couple sans
enfant, ou un mineur déclaré majeur après examen
osseux. La distinction (" isolés ", " familles ") est effectuée car les prises en charge sont différentes : prise en
charge quasi systématique et le plus souvent en hôtel
pour les usagers en famille et hébergement essentiellement dans les centres (centres d’hébergement d’urgence
et Lits-Halte-Soins-Santé) pour les isolés, dans la limite
des places disponibles. Pour les " isolés ", l’hébergement
" simple " (en CHU ou hôtels) et l’hébergement en LitsHalte-Soins-Santé (LHSS) sont distingués. Le mode
d’entrée varie selon le type d’hébergement : si la très
grande majorité des hébergements en CHU ou en hôtel
fait suite à un appel au 115, les hébergements en LHSS
font suite à une admission par l’intermédiaire des EMA
ou à une demande initiée par un service hospitalier.
Les données sur lesquelles repose la série de tableaux
ci-dessous sont contrôlées et validées chaque année et
font l’objet de corrections régulières qui consolident
leur qualité. Les résultats présentés sont par conséquent
différents de ceux présentés dans les recueils statistiques
des années précédentes. Par ailleurs, un problème informatique survenu en 2003 a entraîné une limitation de
la saisie des données par le 115 de Paris. En effet, de
décembre 2003 à mai 2005, les demandes et les nuitées
des mineurs en famille et des personnes hébergées en
LHSS n’ont plus été saisies. Une estimation (signifiée
dans les tableaux) de l’information manquante pour les
enfants en famille est proposée.
Les données présentées dans les tableaux suivants
traiteront donc des différentes situations de prise en
charge : les isolés en hébergement simple, les isolés en
LHSS, et enfin les familles. Pour chacun de ces publics,
l’évolution en termes d’effectifs, de nuitées et de structure par âge et sexe sera présentée.
Source : Observatoire du samusocial de Paris
Urgence sociale et hébergement
115 PARIS
Les isolés en hébergement simple
Évolution des personnes "isolées" en hébergement "simple", et des nuitées d'hébergement via le 115 de Paris
CHU
HÔTEL
Nuitées par hébergé
Année
Hébergés
Nuitées
ENSEMBLE DES ISOLÉS (hors LHSS)
Nuitées par hébergé
Usagers
connus1
Usagers
non connus1
Ensemble
Hébergés
Nuitées
Nuitées par hébergé
Hébergés
Usagers
connus1
Usagers non
connus1
Ensemble
n.d.
5
12 641
Usagers
connus1
Usagers
non
connus1
Ensemble
188 976
n.d.
n.d.
15
Nuitées
1999
12 043
176 542
n.d.
n.d.
15
2 309
12 434
n.d.
2000
10 634
200 570
38
11
19
2 178
20 533
11
8
9
11 199
221 103
40
12
20
2001
11 682
236 693
43
13
20
2 798
33 856
15
11
12
12 377
270 549
46
14
22
2002
11 141
230 369
44
12
21
1 668
37 915
29
19
23
11 579
268 184
49
13
23
2003
11 864
262 483
49
11
22
2 406
53 809
22
23
22
12 611
316 292
54
14
25
2004
10 333
277 540
55
13
27
1 806
56 182
37
28
31
11 007
333 722
60
16
30
2005
10 536
291 737
57
14
28
2 519
81 695
31
34
32
11 041
373 432
65
19
34
2006
8 714
284 723
60
15
33
1 253
49 339
46
31
39
8 988
334 062
67
18
37
2007
7 581
240 583
59
13
32
1 407
80 203
70
46
57
8 172
320 786
71
19
39
2008
7 049
212 885
61
12
30
1 964
114 198
72
47
58
7 842
327 083
78
21
42
2009
8 601
246 004
58
15
29
1 649
106 882
105
27
65
9 253
352 886
82
18
38
2010
9 223
303 455
66
18
33
1 735
95 106
100
26
55
9 888
398 561
83
20
40
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
1 Usagés connus et non connus : prise en charge ou non l'année précédente en hébergement simple
NB : Une même personne a pu être hébergée en CHU et en hôtel à deux moments différents dans l'année. L'ensemble des personnes n'est donc pas égal à la somme des personnes hébergées
en CHU et des personnes hébergées en hôtel. L'année 2010 semble confirmer l'augmentation observée en 2009 du nombre de personnes "isolées" hébergées en CHU et en hôtel.
Ceci est à mettre en lien avec l'offre de nuitées, en augmentation ces dernières années pour les CHU, tandis que les nuitées en hôtel sont en diminution entre 2009 et 2010.
L'augmentation du nombre d'usagers, couplée à la baisse des nuitées en hôtel, entraine une diminution de la durée moyenne de séjour par personne.
En 2010, le 115 de Paris a orienté 9 223 personnes vers
les CHU. Celles-ci se sont vues attribuer 303 455 nuits
d'hébergement. Cette même année, 1 735 personnes se
sont vues attribuer 95 106 nuitées en hôtel via ce même
dispositif. Au total en 2010, le 115 de Paris a attribué
398 561 nuitées en CHU ou en hôtel à 9 888 personnes
"isolées".
61
Urgence sociale et hébergement
Répartition par sexe des "isolés" en hébergement "simple"
- usagers du 115 de Paris
Année
1999
Hommes
10 904 (86,3%)
Femmes
1 737 (13,7%)
Pyramide des âges des "isolés" en hébergement "simple"
en 2010 - usagers du 115 de Paris
Total
12 641
2000
9 360 (83,6%)
1 839 (16,4%)
11 199
2001
10 571(85,4%)
1 806 (14,6%)
12 377
2002
9 678 (83,6%)
1 901 (16,4%)
11 579
2003
10 309 (81,7%)
2 302 (18,3%)
12 611
2004
8 812 (80,1%)
2 195 (19,9%)
11 007
2005
8 821(79,9%)
2 220 (20,1%)
11 041
2006
7 179(79,9%)
1 809 (20,1%)
8 988
2007
6 709(82,1%)
1 463 (17,9%)
8 172
2008
6 363(81,1%)
1 479 (18,9%)
7 842
2009
7 705(83,3%)
1 548 (16,7%)
9 253
2010
8 192 (82,8%)
1 696 (17,2%)
9 888
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
les femmes représentent 17% des personnes
"isolées" hébergées via le 115 de Paris, contre 20 % en
2005 et 2006. La population des "isolés" se féminise
jusqu'au milieu des années 2000 où elle semble se stabiliser pour diminuer ensuite de manière irrégulière.
En 2010,
62
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
Urgence sociale et hébergement
115 PARIS
Structure par classe d'âge des "isolés" en hébergement "simple" - usagers du 115 de Paris
Classe
d'âge 1
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
n=12 641
n=11 199
n=12 377
n=11 579
n=12 611
n=11 007
n=11 041
n=8 988
n=8 172
n=7 842
n=9 253
n=9 888
18-19
4%
3%
3%
3%
3%
2%
2%
1%
1%
2%
2%
2%
20-24
14%
14%
14%
12%
12%
11%
10%
9%
8%
9%
10%
10%
25-29
18%
19%
21%
18%
16%
14%
14%
12%
11%
12%
15%
15%
30-34
16%
16%
18%
19%
17%
16%
15%
15%
14%
13%
14%
15%
35-39
15%
14%
14%
14%
14%
14%
15%
14%
15%
15%
14%
14%
40-44
12%
11%
10%
11%
12%
13%
13%
13%
14%
14%
12%
13%
45-49
9%
9%
8%
9%
10%
10%
11%
12%
13%
13%
11%
11%
50-54
6%
7%
6%
7%
7%
8%
8%
10%
10%
9%
8%
8%
55-59
3%
4%
3%
4%
4%
5%
6%
7%
7%
6%
6%
6%
60-64
2%
2%
2%
2%
2%
3%
3%
3%
4%
4%
4%
4%
65-69
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
2%
2%
2%
2%
70-74
0%
0%
0%
0%
1%
1%
1%
1%
1%
0%
0%
1%
75 et +
0%
0%
0%
0%
1%
0%
0%
0%
0%
1%
1%
0%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
35,6
35,7
35,2
36,1
37,1
38,0
38,3
39,9
40,4
40,1
39,0
38,6
Total
Âge moyen
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
1 Age calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année)
n : effectif
10 % des personnes "isolées" hébergées ont
entre 20 et 24 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des
"isolés" hébergés est de 38,6 ans, ce qui semble confirmer la diminution de l'âge moyen observé depuis 2008.
En 2010,
63
Urgence sociale et hébergement
Ancienneté dans le dispositif des "isolés" en hébergement "simple" entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris
NB :
Année d'observation
Année
d'entrée dans
le dispositif
Avant 2000
1999
12 641
2000
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
3 172
2 038
1 656
1 534
1 323
1 195
1 031
896
724
605
530
8 027
1 514
736
637
534
486
381
309
290
218
202
2001
8 825
2002
1 581
811
574
483
353
313
236
219
194
7 606
1 546
726
527
418
360
247
238
204
2003
8 083
2004
1 459
726
531
369
265
261
243
6 391
1 265
605
422
326
288
234
2005
6 359
2006
1 314
617
391
342
269
4 355
880
437
337
259
4 006
901
437
319
2007
2008
4 025
2009
999
493
5 309
1 205
2010
Ensemble
5 736
12641
11199
12377
11579
12611
11007
11041
8988
8172
7842
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
Guide de lecture : sur les 9888 personnes hébergées en 2010, 530 sont rentrées dans le dispositif avant 2000,
202 sont entrées en 2000, 194 en 2001, 204 en 2002, etc. Parmi les 6 391 personnes entrées en 2004,
1 265 seront présentes en 2005, 605 seront présentes en 2006, 422 seront présentes en 2007, etc...
64
2010
9253
9888
Ces observations n’apportent
pas d’information sur la continuité de
l’hébergement, parmi les 605 personnes
entrées en 2004 et qui sont présentes
en 2006, toutes n’étaient pas forcément
présentes en 2005.
Urgence sociale et hébergement
Année
Demandes éligibles1
Dont demandes non pourvues en fin de journée
% de demandes non pourvues en fin de journée
1999
124 012
11 767
9%
2000
115 834
20 996
18%
2001
126 828
26 928
21%
2002
116 896
22 086
19%
2003
140 677
31 981
23%
2004
132 041
24 280
18%
2005
153 188
27 805
18%
2006
136 187
30 328
22%
2007
122 886
24 182
20%
2008
110 746
26 373
24%
2009
168 278
29 138
17%
2010
165 693
14 790
9%
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
Demandes éligibles (ou réelles) : sommes des demandes d’hébergement pourvues (c’est-à-dire le nombre de demandes d’hébergement
aboutissant à une orientation vers une structure d’hébergement pour une ou plusieurs nuits), des refus d’orientation par la personne
et des demandes non pourvues, faute de places suffisantes.
ATTENTION : À partir de 2010 (données 2009) on prend également les refus d'orientation par la personne (ROPP) dans les demandes éligibles.
Par ailleurs, on considèrera pour chaque usager, la situation en fin de journée : une personne se voyant refuser une place, et qui rappelle plus tard
pour finalement obtenir un hébergement, ne sera pas comptée dans les demandes non pourvues. Il s'agit donc ici d'une tension en fin de journée,
autrement dit de la part de demandes qui, en fin de journée, n'aboutiront sur aucune proposition d'hébergement.
1
En 2010, 14 790 demandes n’ont pas pu aboutir à un
hébergement du fait du manque de places. Si on ramène
ces demandes sur l’ensemble des demandes " éligibles "
(165 693), on peut dire qu'en fin de journée, 9 % des
demandes recevables faites au 115 n’aboutissent pas
faute de place. La part, en baisse, des demandes non
pourvues (DNP) est à mettre directement en lien avec
NB : Ces chiffres sont calculés sur des données brutes et donc imparfaites. Il ne s’agit
donc ici que d’une estimation. Par ailleurs la
méthode de calcul de la tension sur le dispositif
a été modifiée. En effet, les refus d’orientation
par la personne, c’est-à-dire par l’usager, sont
comptabilisés dans les demandes éligibles. En
outre, seule la situation en fin de journée sera
désormais considérée, c'est-à-dire que pour une
personne contactant 3 fois le 115 de Paris dans
la journée, un seul appel sera pris en compte,
celui correspondant à sa situation réelle le soir
de l’appel : un hébergement ou une proposition
d’hébergement dans le meilleur des cas, une
demande non pourvue si aucune place n’est
disponible. Il s’agit donc ici de la tension sur
le dispositif en fin de journée, c’est-à-dire de
la proportion de personnes pour qui aucune
proposition d’hébergement n’a pu être formulée. Cette méthode fait diminuer la part de
demandes non pourvues mais elle apporte une
information plus juste sur la proportion de demandeurs pour qui aucune place n’a été trouvée
en fin de journée.
la consigne " Zéro DNP ", en oeuvre durant l'hiver
(en décembre 2010 le nombre de DNP était descendu
à 4 par jour, contre 86 en novembre).
65
115 PARIS
La tension sur le dispositif d'hébergement "simple" - usagers du 115 de Paris
Urgence sociale et hébergement
Durée moyenne d'hébergement isolés, par an, selon le statut (usager déjà hébergé l'année précédente ou non)
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
66
Urgence sociale et hébergement
Répartition par sexe de la population hébergée
en lits halte soins santé - usagers du 115 de Paris
Évolution de l'hébergement en Lits Halte Soins Santé
entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris
Nuitées par hébergé
Année
Hébergés
Nuitées
Usagers
connus1
Usagers
non connus1
Année
Ensemble
1999
1 451
41 245
n.d.
n.d.
28
2000
1 204
44 388
55
27
37
2001
940
47 333
72
38
50
2002
783
48 876
91
46
62
2003
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
2004
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
2005
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
2006
1 142
73 160
n.d.
n.d.
64
2007
1 028
72 809
111
46
71
2008
971
72 940
116
46
75
2009
989
72 676
117
45
73
2010
1 207
73 211
106
39
61
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
1 Usagers connus et non connus : pris en charge ou non l'année précédente
en hébergement simple
1 207 personnes ont été hébergées durant les 73 211 nuits
en lits haltes soins santé (LHSS), soit une moyenne de 61 nuitées par
hébergé. Malgré la croissance du nombre de nuitées et de personnes
concernées entre 2009 et 2010, le nombre moyen de nuitées par hébergé est en diminution.
En 2010,
115 PARIS
Les isolés en Lits Halte Soins Santé
Hommes
Femmes
Total
1999
1 260 (86,8%)
191 (13,2%)
1 451
2000
1 065 (88,5%)
139 (11,5%)
1 204
2001
843 (89,7%)
97 (10,3%)
940
2002
695 (88,8%)
88 (11,2%)
783
2003
n.d.
n.d.
n.d.
2004
n.d.
n.d.
n.d.
2005
n.d.
n.d.
n.d.
2006
991 (86,8%)
151 (13,2%)
1 142
2007
849 (82,6%)
179 (17,4%)
1 028
2008
850 (87,5%)
121 (12,5%)
971
2009
893 (90,3%)
96 (9,7%)
989
2010
1 064 (88,2%)
143 (11,8%)
1 207
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
les femmes représentaient 11,8 % des personnes hébergées en LHSS via le 115 de Paris. La part
des femmes dans la population hébergée en LHSS augmente à nouveau en 2010 après avoir considérablement
chuté de 2007 à 2009.
En 2010,
67
Urgence sociale et hébergement
Structure par classe d'âge des hébergés en Lits Halte Soins Santé - usagers du 115 de Paris
Classe d'âge
1
1999
2000
2001
2002
2003
2005
2006
2007
2008
2009
2010
n=1 204
n=940
n=783
n.d.
n.d.
n.d.
n=1 142
n=1 028
n=971
n=989
n=1 207
18-19
1%
0%
1%
1%
n.d.
n.d.
n.d.
0%
0%
0%
0%
0%
20-24
3%
3%
3%
3%
n.d.
n.d.
n.d.
2%
1%
1%
1%
2%
25-29
7%
6%
4%
4%
n.d.
n.d.
n.d.
4%
3%
3%
4%
4%
30-34
11%
9%
9%
9%
n.d.
n.d.
n.d.
7%
5%
6%
5%
7%
35-39
13%
11%
11%
10%
n.d.
n.d.
n.d.
10%
11%
9%
12%
10%
40-44
14%
13%
15%
15%
n.d.
n.d.
n.d.
13%
13%
14%
12%
14%
45-49
14%
16%
13%
14%
n.d.
n.d.
n.d.
16%
17%
16%
14%
14%
50-54
14%
17%
15%
14%
n.d.
n.d.
n.d.
14%
15%
14%
15%
17%
55-59
9%
8%
12%
13%
n.d.
n.d.
n.d.
15%
14%
13%
14%
11%
60-64
6%
6%
7%
8%
n.d.
n.d.
n.d.
8%
10%
11%
10%
10%
65-69
4%
5%
5%
4%
n.d.
n.d.
n.d.
5%
5%
6%
6%
5%
70-74
2%
2%
3%
3%
n.d.
n.d.
n.d.
4%
4%
3%
3%
3%
75 et +
Total
Âge moyen
1%
2%
3%
3%
n.d.
n.d.
n.d.
3%
3%
3%
3%
2%
100%
100%
100%
100%
n.d.
n.d.
n.d.
100%
100%
100%
100%
100%
44,7
46,5
47,8
47,8
n.d.
n.d.
n.d.
49,1
50,0
50,2
49,6
48,5
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
1 Age calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année)
n : effectif
20 % des personnes "isolées" hébergées ont
plus de 60 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des
hébergés en LHSS est de 48,5 ans. Le rajeunissement
observé depuis 2009 semble ainsi se confirmer.
En 2010,
68
2004
n=1 451
Urgence sociale et hébergement
115 PARIS
Les familles hébergées
Personnes "en famille" hébergées et nuitées d'hébergement via le 115 de Paris
Hors-Hôtel (CHU)
Année
Nuitées par hébergé
Ensemble de la population en famille
(enfants inclus)3
Nuitées par hébergé
Hébergés
Nuitées
Usagers
connus1
Usagers
non
connus1
Ensemble
1999
435
5 030
n.d.
n.d.
12
1 628
2000
2 436
5 662
7
2
2
2001
1 986
6 620
4
3
3
2002
2 024
10 321
9
5
2003
Composition de
la population "en
famille" hébergée
Hôtel
Nuitées par hébergé
Usagers
connus1
Usagers
non
connus1
Ensemble
27 436
n.d.
n.d.
2 972
226 239
108
2 184
124 208
127
5
3 638
306 637
Hébergés
Nuitées
Usagers
connus1
Usagers
non
connus1
Ensemble
n.d.
n.d.
18
231 901
96
53
56
130 828
107
30
37
4 705
316 958
174
45
67
Adultes
Enfants
Hébergés
Nuitées
17
896
934
1 830
32 466
74
76
2 002
2 156
4 158
47
57
1 656
1 858
3 514
191
58
84
2 218
2 487
2
923
5 217
9
5
6
6 262
417 487
71
65
67
3 202
3 426
6 628
422 704
166
62
64
2004 2
1 434
10 302
17
6
7
6 801
876 952
216
84
129
3 617
3 762
7 379
887 254
214
77
120
2005 2
3 785
28 612
7
8
8
6 418
904 250
192
99
141
3 906
3 945
7 851
932 862
189
77
119
2006
3 861
17 148
8
4
4
5 707
1 076 065
262
110
189
3 750
3 815
7 565
1 093 213
252
71
145
2007
3 085
23 455
11
7
8
6 396
1 056 762
229
94
165
3 699
3 806
7 505
1 080 217
225
75
144
2008
3 487
23 343
14
5
7
5 757
949 677
228
100
165
3 444
3 598
7 042
973 020
223
74
138
2009
2 914
23 594
25
5
8
7 940
1 101 205
245
74
139
4 334
4 507
8 841
1 124 799
241
66
127
2010
2 953
26 040
27
6
9
10 479
1 432 502
239
80
137
5 420
5 765
11 185
1 458 542
238
75
130
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
1
Usagers connus : pris en charge l’année précédente en famille ; usagers non connus : non pris en charge l'année précédente en famille.
2
L’enregistrement des données relatives aux années 2003, 2004 et 2005 ne comprenait pas la totalité des hébergements des enfants.
Par conséquent, les chiffres présentés pour ces années sont le résultat d’estimations.
3
On compte une nuitée pour une nuit par personne.
En 2010, le 115 de Paris a orienté 10 479 personnes
en famille vers les hôtels. Ces personnes se sont vues
attribuer 1 432 502 nuits d’hébergement. Cette même
année, 2 953 personnes se sont vues attribuer 26 040
nuitées en CHU via ce même dispositif. Globalement
le 115 de Paris a attribué 1 458 542 nuitées à 11 185
personnes en famille, soit 130 nuits en moyenne par
personne. Cette moyenne varie fortement selon
l’existence d’une prise en charge antérieure : les familles
qui ont connu un hébergement en 2009 seront hébergées en moyenne durant 248 nuits en 2010, tandis que
les familles entrant dans le courant de l’année 2010, dont
la date d’arrivée conditionne la durée d’observation,
seront hébergées en moyenne durant 75 nuits.
NB : l’ensemble des personnes (11 185)
n’est pas la somme des
personnes hébergées en CHU (2 953) et des personnes hébergées en hôtels (10 479). En effet, une même personne a pu être
hébergée en CHU et en hôtel à deux moments différents d’une
même année, ce qui est le cas de 20 % des usagers hébergés en
famille en 2010.
69
Urgence sociale et hébergement
Répartition par sexe des adultes hébergés "en famille"
entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris
Année
Hommes
Femmes
Total
1999
346 (38,6%)
550 (61,4%)
896
2000
829 (41,4%)
1 173 (58,6%)
2 002
2001
525 (31,7%)
1 131 (68,3%)
1 656
2002
692 (31,2%)
1 526 (68,8%)
2 218
2003
1 018 (31,8%)
2 185 (68,2%)
3 203
2004
1 085 (30,0%)
2 533 (70,0%)
3 618
2005
1 097 (28,1%)
2 810(71,9%)
3 907
2006
1 047 (27,9%)
2 703 (72,1%)
3 750
2007
1 042 (28,2%)
2 657 (71,8%)
3 699
2008
988 (28,7%)
2 456 (71,3%)
3 444
2009
1 379 (31,8%)
2 955 (68,2%)
4 334
2010
1 810 (33,4%)
3 610 (66,6%)
5 420
Durée moyenne d'hébergement des personnes en famille par an,
selon le statut (usager hébergé déjà l'année précédente ou non)
les femmes représentent 66,6 % des personnes adultes en famille hébergées via le 115
de Paris.
En 2010,
Source : Observatoire du Samu social de Paris, octobre 2011
Source : Observatoire du samusocial de Paris,
octobre 2011
Ancienneté dans le dispositif des adultes hébergés "en famille" entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris
Année d'observation
Année d'entrée dans le dispositif
Avant 2000
1999
896
2000
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
120
29
32
29
8
2
3
2
0
0
1 882
144
102
87
43
31
23
16
11
8
7
1 483
320
155
62
44
25
20
18
10
10
2001
2002
1 764
2003
491
141
83
60
45
25
18
17
979
426
177
111
35
26
19
2 385
2005
940
341
225
93
66
40
2 381
1 025
590
187
105
82
2006
2 096
2007
819
457
260
200
1 871
782
388
265
1 836
764
340
2008
2009
2 689
2010
70
0
2 441
2004
Ensemble
2010
1 021
3 419
896
2 002
1 656
2 218
3 203
3 618
3 907
3 750
3 699
3 444
4 334
5 420
Source : Observatoire du samusocial de Paris,
octobre 2011
Guide de lecture : Sur les 5 420 adultes
en famille hébergées en 2010,
1 021 sont rentrés dans le dispositif en 2009,
340 en 2008, 265 en 2007, etc.
Urgence sociale et hébergement
115 PARIS
Pyramide des âges des usagers hébergés
"en famille" en 2010 - usagers du 115 de Paris
Nombre d'usagers hébergés et nombre de nuitées attribuées,
selon le statut (isolé ou en famille) et l'année
* Isolés : hors LHSS
* isolés : hors LHSS
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
NB : Les âges sont calculés en différence de millésime (ou âge
atteint dans l'année), le nombre de mineurs âgés de 0 an est donc
sous-estimé car il ne comprend que les bébés nés dans l'année et
non pas ceux âgés de moins de 1 an.
Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011
71
Urgence sociale et hébergement, 115 Paris
Structure par classe d'âge des personnes hébergées "en famille" - usagers du 115 de Paris
Classe d'âge
0-17
18-19
1
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
n=1 830
n=4 158
n=3 514
n=4 705
n=6 628
n=7 379
n=7 851
n=7 565
n=7 505
n=7 042
n=8 841
n=11 185
50%
50%
51%
52%
52%
51%
50%
49%
49%
50%
50%
50%
2%
2%
2%
1%
2%
1%
1%
1%
2%
2%
1%
2%
20-24
7%
7%
7%
7%
7%
7%
7%
7%
7%
8%
8%
7%
25-29
10%
10%
11%
10%
11%
11%
12%
12%
11%
11%
11%
10%
30-34
10%
11%
10%
11%
11%
12%
12%
13%
12%
12%
12%
12%
35-39
9%
9%
8%
9%
8%
9%
10%
9%
9%
9%
9%
9%
40-44
6%
7%
5%
5%
5%
5%
5%
5%
5%
5%
5%
6%
45-49
4%
3%
3%
2%
2%
2%
2%
2%
3%
3%
3%
3%
50-54
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
55-59
0%
1%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
1%
60-64
1%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
65-69
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
70-74
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
75 et +
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
34,3
33,7
33,4
33,1
32,9
32,9
32,8
32,4
32,6
32,5
32,7
33,5
Total
Âge moyen
des adultes
Source : Observatoire du Samusocial de Paris, octobre 2011
1 Âge calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année)
n : effectif
10 % des personnes en familles hébergées ont
entre 25 et 29 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des
adultes en famille s'élève à 33,5 ans.
En 2010,
72
2010
Urgence sociale et hébergement
D E MANDE
La demande d'asile
Le nombre de premières demandes de protection internationale annuelles par préfecture de dépôt
(hors apatrides et hors mineurs accompagnants)
Année 2010
Hautsde-Seine
7 004
Année 2009
Evolution 2009-20010
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
769
Essonne
582
Grande
couronne
Val-d'Oise
737
1 375
Îlede-France
France entière
3 463
16 547
36 749
781
2 970
2 329
6 080
5 745
731
2 704
2 264
5 699
677
451
791
1 172
3 091
14 535
33 076
21,9%
6,8%
9,8%
2,9%
6,7%
13,6%
29,0%
-6,8%
17,3%
12,0%
13,8%
11,1%
Source : Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA)
Avec une nouvelle hausse de la demande
d'asile, l'année 2010 s'inscrit dans un nouveau cycle
d'évolution : à une baisse continue entre les années 2003
et 2007, succède une augmentation des flux à partir
de 2008, pour égaler en 2010 le niveau de la demande
d'asile qui avait été atteint en 2000. Cette tendance
correspond effectivement à une reprise des flux vers
notre pays. En 2010 seules les premières demandes sont
en augmentation alors qu'une baisse du nombre des
réexamens est observée. La répartition de la demande
d’asile sur le territoire national ne connaît aucune modification majeure en 2010. La première région d'accueil
des demandeurs demeure, et de très loin, l'Île-de-France
avec 16 547 premières demandes soit 45 % de la demande nationale, niveau identique à celui de l'année précédente. Après cette région, viennent par ordre décroissant : la région Rhône-Alpes (10 %), les DOM-TOM
(7 %), les régions PACA, Pays-de-Loire et Alsace (4 %
chacune). Au sein de l'Île-de-France, les départements
de Paris, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du
Val-d'Oise accueillent plus de huit demandes d'asile sur
dix. Seul le département de l'Essonne accuse une légère
baisse (-6,8 %) entre 2009 et 2010. Afin de répondre
à cette demande des réorientations vers d'autres régions sont organisées. Le dispositif est saturé, malgré
227 nouvelles places de CADA créées en 2010 en
Île-de-France.
Les allocations de l'allocation temporaire d'attente au 31 décembre 2010
Allocation Temporaire d'Attente (ATA)
en nombre d'allocataires
Paris
6 994
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
1 499
4 632
Valde-Marne
2 545
Petite
couronne
8 676
Seineet-Marne
Yvelines
588
629
Essonne
715
Val-d'Oise
1 628
Grande
couronne
3 560
Îlede-France
19 230
Source : Pôle emploi
> Définitions
Allocation Temporaire d'Attente (ATA)
Depuis le 16 novembre 2006, l'Allocation Temporaire d'Attente (ATA) remplace l'Allocation d’Insertion
(AI). C'est une allocation du régime de solidarité,
versée par Pôle emploi, destinée à procurer un mini-
mum de ressources aux demandeurs d'asile pendant la
durée d'instruction de leur demande d'asile, à certaines
catégories de ressortissants étrangers et à des personnes
en attente d'insertion. Pour pouvoir bénéficier de
l'ATA, le demandeur doit justifier de revenus inférieurs
au montant forfaitaire servant de base au calcul du rSa.
Le montant de l’ATA, fixé annuellement par décret, est
forfaitaire. Il est calculé sur la base de 30 jours multipliés par le montant journalier de l’allocation : 10,83 €
par jour.
73
D ' ASILE
Paris
Urgence sociale et hébergement
Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour demandeurs d'asile ou refugiés au 31 décembre 2010
Nombre de places
Hébergement des demandeurs d'asile
dont places en Centres d'Accueil pour Demandeurs
d'Asiles (CADA)
dont places dans les structures d'Accueil d'Urgence
pour Demandeurs d'Asile (AUDA)
Centre Provisoire d'Hébergement (CPH),
pour personnes ayant obtenu le statut de réfugié
Total places
Grande
couronne
Îlede-France
602
2 075
8 676
451
545
1 890
3 649
25
35
0
60
164
33
0
60
0
93
493
524
496
546
602
2 168
9 169
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
4 946
299
612
744
1 655
491
496
486
430
299
508
522
1 329
465
429
0
0
104
0
104
0
300
0
0
100
100
5 246
299
612
844
1 755
Paris
Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - remontées DGCS
NB : Paris mobilise des places hors de son territoire géographique
> Définitions
d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA). Ces
Les Centres Provisoires d'Hébergement (CPH)
centres hébergent des personnes étrangères sans logement, ni moyens financiers ou ressources qui ont entamé la procédure de demande d'asile et qui en font la
demande.
hébergent les personnes ayant obtenu le statut de
réfugié statutaire en attendant d'accéder à un logement.
Le dispositif d'accueil des demandeurs d'asile et réfugiés
comprend l'Accueil d'Urgence des Demandeurs d'Asile (AUDA) et l'hébergement en Centre
74
Essonne
Val-d'Oise
Urgence sociale et hébergement
l'Intégration (OFII) ou par une association. Depuis
le 1er janvier 2010, le financement et l'animation de la
mission de premier accueil et d'accompagnement des
demandeurs d'asiles (plate-formes) ont été transférés à
l'OFII ainsi que la gestion des admissions en Centres
d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA) depuis le
1er juillet 2010. Le profil des personnes hébergées
diffère en fonction de chaque plateforme.
(1 799 personnes) éligibles en CADA étaient toujours
en attente de départ. Le nombre important de nouvelles
familles accueillies et les départs trop peu nombreux
en CADA expliquent l'augmentation de la file active
en 2010, passée de 882 familles /3 286 personnes en
mai à 1 268 familles /4 668 personnes au 31 décembre. Près de la moitié des personnes prises en charge
en 2010 étaient issues de l'Europe de l'Est (hors Union
Européenne). La majorité des personnes suivies par
la CAFDA étaient de nationalité russe (Tchétchénie) :
2 859 personnes (61,2%). Les nationalités géorgienne,
arménienne, sri lankaise, bangladaise et afghane ont
également été fortement représentées.
du dispositif de premier accueil en raison d'une admission en CADA est en baisse constante : 331 demandeurs d'asile ont été admis en CADA en 2010, contre
354 en 2009 et 542 en 2008, soit une baisse de 39 % en
deux ans.- Les plateformes de Seine-Saint-Denis et du
Val-de-Marne accueillent quant à elles des personnes en
famille ou isolées.
Les plateformes d'accueil :
la CAFDA (Coordination pour l'Accueil
des Familles Demandeuses d'Asile) a pour mission
d'accueillir des familles demandeuses d'asile primoarrivantes ayant déposé ou ayant l'intention de déposer une demande d'asile auprès de la préfecture de
police de Paris. Jusqu'en 2009, une convention triannuelle établie par la Direction des Affaires Sanitaires et
Sociales (DASS) de Paris prévoyait une file active maximale de 3 000 personnes (il s'agissait alors de familles
demandeuses d'asile, réfugiées, déboutées, régularisées).
La convention établie avec l'OFII en 2010 concernant
l'accueil du seul public demandeurs d'asile, ne prévoit
pas de plafond. La file active est montée jusqu'à 4 668
personnes soit 1 268 familles au 31 décembre 2010. Le
nombre de nouvelles familles prises en charge durant
l'année s'élève à 1 126 (3 924 personnes) et est en forte
augmentation par rapport aux années précédentes. En
2010, 360 familles (1 186 personnes) sont sorties de la
CAFDA pour entrer en CADA, beaucoup plus qu'en
2009. Cependant, au 31 décembre 2010, 480 familles
À Paris,
Le SASA (Service d'Assistance Sociale et Administrative) quant à lui héberge des personnes isolées ou en
couple sans enfant. Au 31/12/2010, 5 527 demandeurs
d'asile étaient en attente d'une place en CADA dont
2 980 nouvelles demandes pour l'année 2010 pour
331 départs de CADA en 2010. Le nombre de sorties
La plateforme du Val-de-Marne gérée par l'association
France Terre d'Asile a accueilli 2 708 personnes dont
20,7 % sont originaires de Guinée, 14,3 % du Pakistan,
14,1 % du Bangladesh, 12,3 % du Soudan et 9,9 % du Sri
Lanka. Au cours de l'année 2010, et afin d'être en mesure
de répondre à l'augmentation du nombre d'arrivées sur
le dispositif, le premier accueil des demandeurs d'asile
a fait l'objet d'une réorganisation. En moyenne, la plate
forme accueille dorénavant entre 160 et 200 nouveaux
demandeurs d'asile par mois.
75
D ' ASILE
se fait grâce à des
plates formes d'accueil des demandeurs d'asile. Chaque
département d'Île-de-France dispose d'au moins
une plateforme d'accueil (Paris en dispose de deux)
gérée soit par l'Office Français de l'Immigration et de
L'orientation des personnes
D E MANDE
L'accueil des familles demandeuses d'asile
Urgence sociale et hébergement
Les statistiques du DAHO cumulées sur trois ans
Recours " hébergement " : statistiques cumulées à fin décembre 2010 depuis le 1er janvier 2008
Hautsde-Seine
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
2 862
2 584
nr
1 572
1 131
390
2 126
1 677
340
3 757
2 996
754
7 455
5 804
1 484
2 491
2 439
nr
nr
1 279
1 222
10
30
1 805
1 771
2
33
3 424
3 129
137
129
nr
nr
nr
1 191
1 300
53,3%
4
1
749
603
416
34,0%
34
0
126
921
815
46,0%
52
50
48
46
4
2
2
25
8
1
Paris
Phase instruction
Nombre total de formulaires hébergement déposés
Nombre d'accusés de réception délivrés
Nombre de dossiers incomplets ou inexploitables
Phase commission
Nombre de dossiers examinés par la commission
Nombre de requérants traités par la commission
Ajournés
Sans objet solution hébergement (ou logement)
trouvée avant commission¹
Sans objet autres motifs¹
Dossiers irrecevables
Dossiers logements réorientés vers hébergement
Demandes non prioritaires et urgentes
Demandes désignées prioritaires et urgentes
% prioritaires et urgents / décisions prises²
Recours gracieux
Nombre de recours gracieux déposés auprès de la commission³
Nombre de recours gracieux examinés
Recours contentieux
Nombre de recours contentieux déposés auprès du T.A.
Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif
Nombre de jugements favorables aux requérants
SeineetMarne
Grande
couronne
Îlede-France
2 357
2 199
118
5 919
4 771
939
16 236
13 159
nr
471
441
22
7
2 356
2 094
144
61
4 854
4 433
269
291
13 853
12 994
nr
nr
85
0
141
737
451
32,5%
16
226
115
33
167
37,9%
42
1
133
1 309
823
39,3%
290
332
507
2 330
1 670
37,7%
nr
nr
nr
7 179
4 954
38,1%
4
4
26
22
9
8
129
118
168
152
460
438
0
0
0
6
4
0
0
0
0
19
4
0
25
8
0
87
34
3
Yvelines
Essonne
963
589
347
1 699
1 595
0
900
388
474
508
6 122
149
192
549
511
34
4
1 478
1 387
69
219
105
3
89
2 134
753
24,1%
143
4
964
3 658
1 984
32,4%
147
105
118
251
229
44,8%
32
32
160
158
240
236
16
16
0
17
0
0
58
24
1
Vald'Oise
Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
¹ Il s'agit de recours avec accusés de réception examinés par la commission mais dont la cause a disparu :
- soit parce que le ménage a trouvé une solution d'hébergement entre le dépôt du recours et son examen par la commission ;
- soit pour d'autres raisons (par exemple décès ou départ,...).
La commission constate que le recours est devenu sans objet.
² Nombre total de demandes désignées prioritaires et urgentes / nombre total de requérants traités par la commission.
³ Le recours gracieux est différent du nouveau recours présenté par la même personne (nouveau formulaire déposé, nouvel enregistrement et accusé de réception).
nr : non renseigné par les services de l'État
76
Urgence sociale et hébergement
D R OIT
Dans la région, le département de Paris enregistre le
plus fort taux de recours hébergement ayant fait l'objet
d'un avis favorable de la commission de médiation, soit
un peu plus de la moitié des dossiers déposés (53,3 %).
D'autre part, 39,1 % des recours contentieux déposés
devant le tribunal administratif par les personnes ayant
obtenu une décision défavorable de la commission de
médiation ont été jugés. Seulement, 3,4 % de ces requérants ont obtenu un jugement en leur faveur.
En revanche, c'est dans le Val-de-Marne, que le taux
de décisions favorables est le plus faible : seuls 24,1 %
des demandeurs éligibles au DAHO ont été désignés
en situation prioritaire et urgente par la commission de
médiation.
• Au sein de la région francilienne, 95,2 % des recours
gracieux déposés par les demandeurs d'un hébergement
ont été examinés par les commissions départementales
de médiation.
OPPOSABLE (DAHO)
Droit à l'Hébergement Opposable (DAHO) en Île-deFrance sur les trois dernières années sont les suivants :
• 13 159 accusés de réception (AR) ont été délivrés au
titre du recours hébergement, soit près de 365 AR par
mois.
• 12 994 recours hébergement ont été traités par les
commissions départementales de médiation, le ratio
" nombre de recours avec décision / nombre d'accusés
de réception " délivrés étant de 98,7 %.
• En Île-de-France, sur les 12 994 recours traités par les
commissions de médiation :
- 7 179 (55,2 %) ont été déclarés non prioritaires et
urgents ;
- 4 954 (38,1 %) avaient effectivement un caractère
prioritaire et urgent.
À L ’H ÉBERGEMENT
Au 31 décembre 2010, les chiffres se rapportant au
77
Urgence sociale et hébergement
Accès à l'hébergement des bénéficiaires en situation prioritaire et urgente au titre du DAHO :
statistiques cumulées à fin décembre 2010 depuis le 1er janvier 2008
Hautsde-Seine
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
1 300
1 165
941
842
2 948
347
592
282
956
2 177
6 425
Propositions d'accueil (structures d'hébergement,
logement-foyer, résidence hôtelière à vocation sociale
(RHVS))¹
nr
188
399
677
1 264
129
309
163
586
1 187
nr
Refus des structures
nr
4
5
14
23
0
39
1
26
66
nr
349
24
155
266
445
32
68
73
124
297
1 091
6
19
11
42
72
6
15
17
36
74
152
138
154
118
366
638
96
90
210
191
32
25
330
296
668
602
1 444
nr
nr
77
77
94
24
nr
30
nr
131
6
19
7
34
66
nr
nr
Paris
Demandes désignées prioritaires et urgentes
Refus du bénéficiaire
dont refus du bénéficiaire ayant fait l'objet d'une réorientation
vers l'hébergement
Nombre total de bénéficiaires hébergés ou logés
dans une structure d'hébergement, un logement
de transition, un logement-foyer, une RHVS²
dont à la suite d'un recours hébergement
dont à la suite d'une réorientation
Taux d'accès à l'hébergement des bénéficiaires du DAHO
10,6%
13,2%
12,5%
43,5%
21,6%
27,7%
35,5%
11,3%
34,5%
30,7%
22,5%
Recours contentieux déposés auprès du tribunal
administratif
nr
53
39
36
128
15
21
3
91
130
nr
Nombre de jugements rendus par le tribunal
administratif
nr
37
3
33
73
12
20
0
91
123
nr
Nombre de jugements favorables aux requérants
nr
29
3
25
57
7
19
0
64
90
nr
% de décisions du tribunal administratif favorables
aux requérants
nr
78,4%
100,0%
75,8%
78,1%
58,3%
95,0%
0,0%
70,3%
73,2%
nr
Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
¹ Ensemble des propositions d'accueil faites par le préfet suite à un recours hébergement ou un recours logement réorienté vers l'hébergement
² Bénéficiaires titulaires d'un titre d'occupation ou d'une preuve d'accueil (hors personnes hébergées avant examen de la commission)
nr : non renseigné par les services de l'État
78
Urgence sociale et hébergement
D R OIT
a été
instauré par la loi du 5 mars 2007, modifiée par la loi
du 25 mars 2009. Il vise à garantir dans les conditions
précisées par les textes en vigueur le droit à un logement décent et indépendant, à toute personne qui n’est
pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou
de s’y maintenir.
Le Droit au Logement Opposable (DALO)
Le droit au logement opposable concerne aussi le droit
à être accueilli dans un centre d’hébergement, un logement temporaire, un logement-foyer ou une résidence
hôtelière à vocation sociale. Toutefois, les formules
autres que les structures d’hébergement ne sont accessibles qu’aux personnes résidant régulièrement sur le
territoire national.
logement-foyer, dont une résidence sociale, dont une
maison-relais (pension de famille), ou une résidence
hôtelière à vocation sociale. Elle tient compte des
démarches précédemment effectuées.
Ce recours amiable est ouvert à toute personne même si
elle est déjà accueillie dans une structure d’hébergement.
La commission de médiation apprécie la situation individuelle du demandeur pour prendre sa décision. Si la
personne n’a pas obtenu de proposition d’accueil dans
un délai de six semaines après la décision de la commission, elle peut introduire un recours contentieux devant
le tribunal administratif.
Le Droit à l'Hébergement Opposable (DAHO)
s’exerce par un recours amiable devant une commission
de médiation instituée dans chaque département. La
commission de médiation tient compte des démarches
de droit commun d’accès à l’hébergement précédemment effectuées (demandes auprès des associations gestionnaires, appels au 115, orientation par les services
sociaux de droit commun…). Elle désigne au préfet les
personnes à qui il convient de proposer une place dans
un centre d’hébergement, un logement temporaire, un
79
OPPOSABLE (DAHO)
En Île-de-France, 258 recours contentieux ont été déposés par les requérants bénéficiaires du DAHO devant
le tribunal administratif pour non exécution de la décision favorable de la commission de médiation. 196 ont
été jugés, dont 75,0 % d'entre eux favorablement.
> Définitions
À L ’H ÉBERGEMENT
En Île-de-France, dans le cadre de la procédure
DAHO, sur les 6 425 demandes désignées prioritaires et
urgentes par les commissions départementales de médiation :
• 4 954 décisions font suite à des recours hébergement,
soit une proportion de 77,1 % ;
• 89 structures d'hébergement ont refusé des demandeurs en situation prioritaire et urgente au titre du
DAHO (1,4 %) ;
• 1 091 bénéficiaires du DAHO ont refusé une proposition d'accueil dans une structure d’hébergement,
un logement de transition, un logement-foyer ou une
résidence hôtelière à vocation sociale (17,0 %) ;
• 1 444 bénéficiaires franciliens reconnus en situtation
prioritaire et urgente ont été hébergés, suite à l'offre de
la commission de médiation (22,5 %).
Paris se caractérise par un taux d'accès à l'hébergement
des bénéficiaires du DAHO inférieur à la moyenne régionale, et de surcroît le plus faible de tous les départements franciliens (10,6 %). Ceci résulte de la saturation
des capacités d'hébergement à Paris.
Urgence sociale et hébergement, droit à l’Hébergement Opposable (DAHO)
La situation de l'hébergement des ménages reconnus prioritaires et urgents
xxxx
Situation de l'hébergement des ménages désignés prioritaires et urgents au 31 décembre 2010
Paris
Ménages désignés prioritaires et urgents
(P.U.) pour un hébergement
par les commissions de médiation
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
1 300
1165
941
842
2 948
347
592
282
956
2 177
6 425
Ménages hébergés
138
154
118
366
638
96
210
32
330
668
1 444
Propositions d'hébergement refusées
par les ménages désignés P.U.
349
24
155
266
445
32
68
73
124
297
1 091
Ménages en attente d'hébergement¹
813
987
668
210
1 865
219
314
177
502
1 212
3 890
Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
¹ Hors ménages reconnus prioritaires et urgents pour un hébergement, sans proposition mais injoignables
À fin 2010, 60,5 % des ménages franciliens déclarés
prioritaires et urgents au titre de l'hébergement n'ont
fait l'objet d'aucune proposition d'accueil au sein d'une
structure. Les ménages désignés prioritaires et urgents
80
qui résident dans les départements de Paris et des Hautsde-Seine rencontrent le plus de difficultés dans l'accès à
un hébergement.
Urgence sociale et hébergement
Les bénéficiaires de l'APL dans le parc de logements-foyers au 31 décembre 2009
Paris
Nombre de bénéficiaires de l'APL foyer¹
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
5 629
8 324
5 490
19 443
3 373
4 059
3 962
4 776
16 170
45 231
Nationalité (en %)
Français
Étrangers
Union européenne
Hors Union européenne
58,0
42,0
3,0
39,0
53,0
47,0
2,0
45,0
39,0
61,0
2,0
59,0
57,0
43,0
3,0
40,0
nd
nd
nd
nd
66,0
34,0
5,0
29,0
57,0
43,0
2,0
41,0
51,0
49,0
2,0
47,0
57,0
43,0
2,0
41,0
nd
nd
nd
nd
54,0
46,0
2,0
44,0
Structure par âge (en %)
< à 25 ans
25 à 29 ans
30 à 34 ans
35 à 39 ans
40 à 44 ans
45 à 49 ans
50 à 54 ans
55 à 59 ans
60 à 64 ans
65 à 69 ans
70 à 74 ans
75 à 80 ans
80 ans ou +
27,7
9,2
4,0
4,0
4,4
4,9
5,2
5,9
7,0
6,6
5,9
5,0
10,1
18,9
8,8
4,7
4,4
4,7
4,8
4,4
6,6
10,7
9,0
6,2
4,6
12,1
15,8
7,6
4,2
4,6
5,2
6,3
6,9
8,3
12,4
10,1
6,5
4,3
7,8
15,0
8,9
5,9
5,7
5,3
5,6
5,2
5,7
8,1
7,7
6,3
5,7
14,9
16,5
8,3
4,8
4,8
5,1
5,7
5,7
7,1
10,7
9,1
6,4
4,8
11,0
23,1
13,0
5,5
4,6
4,9
4,2
5,2
5,6
5,7
5,2
4,0
3,2
15,7
12,9
7,1
5,9
6,0
6,3
6,3
6,7
7,9
9,6
8,3
5,8
5,3
12,0
17,4
8,5
6,3
6,6
6,7
6,3
5,7
6,3
8,0
8,8
5,8
4,0
9,6
18,9
10,2
5,9
5,9
5,5
5,2
5,3
7,1
8,6
6,6
4,7
4,5
11,4
17,9
9,6
5,9
5,8
5,9
5,6
5,7
6,8
8,1
7,3
5,1
4,3
12,0
19,4
9,0
5,0
5,0
5,2
5,5
5,6
6,7
9,0
7,9
5,8
4,7
11,2
Situation familiale (en %)
Personnes seules
Familles monoparentales
Moins de 3 enfants
3 enfants ou plus
Couples sans enfant
Couples avec enfants
Moins de 3 enfants
3 enfants ou plus
85,8
3,2
2,8
0,4
9,6
1,4
0,9
0,5
87,7
3,0
2,6
0,4
7,9
1,4
0,9
0,5
87,8
4,3
3,7
0,5
6,4
1,5
1,0
0,5
87,7
3,2
3,0
0,2
7,7
1,4
1,2
0,3
87,7
3,6
3,2
0,4
7,2
1,5
1,0
0,5
85,4
3,3
3,2
0,1
9,6
1,7
1,3
0,3
85,0
1,7
1,5
0,2
12,1
1,2
1,0
0,2
91,0
2,9
2,7
0,2
4,4
1,7
1,4
0,3
81,3
2,8
2,4
0,4
14,4
1,4
1,1
0,3
85,5
2,7
2,4
0,2
10,4
1,5
1,2
0,3
86,5
3,2
2,8
0,3
8,8
1,5
1,1
0,4
Source : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ Sont pris en compte les foyers appartenant aux types de bailleurs suivants : OPAC, OPHLM, sociétés anonymes d’HLM, coopératives d’HLM ou SEM, bailleurs institutionnels,
communes, hôpitaux, mairies, propriétaires privés, sociétés immobilières.
nd : non déterminé
81
DE L ’APL EN FOYER
9 618
B É NÉFICIAIRES
Le profil des bénéficiaires de l'Aide Personnalisée au Logement (APL) dans le parc de logements-foyers
Urgence sociale et hébergement, bénéficiaires de l’APL en foyer
(Cellule Technique de Réflexion et d'Aide à la Décision) des CAF en Île-deFrance et l'AORIF, " d’après une étude menée en 2008
par l’AORIF, le parc spécifique propriété des organismes
HLM et des SEM présente une capacité d’accueil de 118 610
places. Les Foyers de Travailleurs Migrants représentent
presque un tiers des capacités d’accueil globales recensées (31 %),
suivis des foyers pour personnes âgées non dépendantes (EHPA,
RPA – 18 %), des résidences étudiantes (17 %), des Foyers de
Jeunes Travailleurs (13 %) et des résidences sociales (12 %).
En 2009 en Île-de-France, 45 231 foyers allocataires
Selon la CTRAD
82
bénéficient de l’APL-foyer soit 9,8% de l’ensemble des bénéficiaires d’une APL dans la région. À l’image de la répartition hétérogène des capacités d’accueil sur le territoire régional,
64 % des bénéficiaires de l’APL-foyer se concentrent à Paris
(21 %) et en petite couronne (43 %). Parmi les départements
de la petite couronne, la Seine-Saint-Denis, qui présente la capacité d’accueil la plus élevée (16 % du nombre total de places
en Île-de-France), a le plus fort taux de bénéficiaires avec 18 %.
À l’inverse, en grande couronne (36 % des bénéficiaires), la Seine-et-Marne présente le taux le plus faible
(7 %). Entre 2008 et 2009, l’augmentation plus rapide du nom-
bre de ménages bénéficiaires en grande couronne (+ 5 %) et dans
le Val-de-Marne (+ 15 %) n’impacte pas sur la tendance de
répartition des bénéficiaires. Seuls Paris et la Seine-Saint-Denis
voient leur part légèrement baisser (respectivement - 0,7 point et
-1,2 point) au profit surtout du Val-de-Marne (+1,2 point). "
Conditions de logement
La demande de logements locatifs sociaux au 1er juillet 2010 (étude de l'IAU ÎdF)
Îlede-France
35 355
120 591
417 506
2 498
5 238
10 683
44 072
27 320
28 055
30 117
109 908
373 434
5,0%
5,8%
8,2%
14,8%
8,9%
10,6%
13 908
2 029
4 222
3 679
3 467
13 397
32 850
165 511
26 445
31 542
31 734
33 584
123 305
406 284
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
118 219
61 760
63 678
53 258
178 696
25 691
28 992
30 553
6 296
11 147
10 975
4 971
27 093
1 275
1 672
Nombre de demandeurs HORS DOUBLONS au 01.07.2010
(c) = (a) - (b)
111 923
50 613
52 703
48 287
151 603
24 416
Proportion de doublons à la commune et au département
(d) = (b) / (a)
5,3%
18,0%
17,2%
9,3%
15,2%
Logements attribués au bénéfice des collecteurs
du 1% logement
(e)
5 545
4 634
4 871
4 403
117 468²
55 247
57 574
52 690
Nombre de demandes valides au 01.07.2010¹
(a)
Nombre de doublons à la commune et au département
(b)
Nombre de demandeurs au 01.07.2010
(f) = (e) +(c)
Vald'Oise
Sources : IAU ÎdF, enquête auprès des communes et DREIF, enquête Attributions 2009 in " La demande de logements locatifs sociaux en Île-de-France en 2010 ", IAU ÎdF, mai 2011, page 20
¹ Après enquête auprès des communes (lieu d'enregistrement de la demande)
² Au 31 décembre 2010, d'après les services de l'État et la Mairie de Paris, 121 937 demandeurs d'un logement social sont inscrits à Paris dont 92 712 y sont domiciliés
N.B. : l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) d'Île-deFrance a produit en mai 2011 une étude relative à la demande
de logements locatifs sociaux en Île-de-France en 2010, dont
sont extraites les données du tableau ci-dessous. Il s'agit d'une
estimation du nombre de demandeurs de logements sociaux au
1er juillet 2010 auprès d'un échantillon représentatif de demandeurs, sans réalisation d'une enquête.
en intégrant les 32 850 attributions réalisées au profit du " 1 % Logement ", le nombre de demandeurs de logements locatifs sociaux au
1er juillet 2010 s'élève à 406 284.
En Île-de-France,
83
DE LOGEMENTS SOCIAUX
Grande
couronne
Hautsde-Seine
Paris
D E MANDE
Les demandeurs de logements locatifs sociaux
Conditions de logement,
logement les demandeurs de logements locatifs sociaux
Les demandeurs de logement à Paris selon leur origine géographique au 31 décembre 2010 (étude de l'APUR)
Nombre de demandeurs (2010)
Part des demandeurs (%)
Paris
92 712
76,0%
Petite couronne (92, 93, 94)
18 541
15,2%
Grande couronne (77, 78, 91, 95)
5 185
4,3%
Autres départements français
2 518
2,1%
Sans origine géographique précise
2 858
2,3%
Étranger
Ensemble
123
0,1%
121 937
100,0%
Source : Ville de Paris, 2011 in " L'accès au logement social à Paris. Analyse de la demande de logement social... ", APUR, septembre 2011, page 21
la demande de logements locatifs sociaux a
augmenté ces dernières années, passant de 85 00 demandeurs au début des années 1990 à 121 937 demandeurs
en 2010, selon l'Atelier Parisien d'URbanisme (APUR).
" Entre 1997 et 2010, l'effectif des demandeurs non parisiens a
presque été multiplié par quatre et leur part s'est sensiblement accrue
: ils représentent 19,5 % des demandeurs inscrits à Paris en 2010,
contre seulement 9,3 % en 1997. " (cf. " L'accès au logement
social à Paris en 2010 ", septembre 2011, page 17).
À Paris,
L'APUR constate qu' " au 31 décembre 2010, 29 225
demandeurs non parisiens sont inscrits à Paris : 90 % d'entre
eux résident dans des communes d'Île-de-France et 10 % dans
d'autres régions françaises. Ils étaient 28 019 à la même date
en 2009.
Les procédures d'inscription et de renouvellement peuvent être réalisées par courrier et sont donc faciles pour les demandeurs qui ne
résident pas à Paris.
L'importance de la demande extérieure est liée à la centralité
économique de Paris : 56,1 % des demandeurs actifs qui n'habitent
84
pas Paris y ont leur emploi. " Fin 2010, 63,4 % de la demande
extérieure de logements locatifs sociaux à Paris est constituée de demandeurs résidant en petite couronne,
contre 17,7 % seulement en grande couronne.
> Définitions
Le système d’enregistrement des demandes de logement locatif social (" numéro unique ") a fait l’objet
d’une réforme importante par l’article 117 de la loi
du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte
contre l’exclusion, précisé et mis en œuvre par le décret du
29 avril 2010. L’article L. 441-2-1 du Code de la
Construction et de l’Habitation (CCH) prévoit
l’enregistrement des demandes d’attribution de logements sociaux, dans un système national, ainsi que
l’attribution d’un numéro unique, donnant lieu à la
délivrance d’une attestation au demandeur.
Depuis le 1er octobre 2010, l'usage d'un formulaire
unique de demande est obligatoire pour pour toute demande de logement locatif social, qu’elle soit effectuée
auprès d’un bailleur social ou d’un réservataire. Toutes
les informations contenues dans ce formulaire (ainsi
que leurs modifications ultérieures) sont enregistrées
dans un système national de traitement automatisé.
Le décret du 7 mai 2012 relatif à l’enregistrement des demandes
et au compte rendu des attributions de logements locatifs sociaux
entrera en vigueur le 1er janvier 2013, en ce qui concerne
ses dispositions relatives à la radiation d’une demande
d’attribution d'un logement social dans le système national d’enregistrement. Il stipule qu’en cas de radiation
d’une demande d’attribution d’un logement social, au
motif qu’elle a été satisfaite, l’organisme qui a attribué
le logement mentionne l’identifiant du logement dans
le répertoire des logements locatifs, documente, pour
les logements qui ne disposent pas de cet identifiant,
les caractéristiques du logement attribué et actualise les
données concernant la situation du demandeur.
Conditions de logement
Pa rc de logements
L'évolution du parc de logements, de sa structure et de son occupation
Les principales caractéristiques du parc de logements, de sa structure et de son occupation en 2006, 2009 et 2010
Paris
Parc de logements en 2009 (1)
Nombre de résidences principales
Nombre de logements vacants
Hautsde-Seine
SeineSaintDenis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Vald'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
1 126 626
135 658
680 603
63 415
568 757
57 628
545 834
42 663
1 795 194
163 706
500 850
39 381
544989
41227
468 765
35 726
432 275
34 455
1 946 879
150 789
4 868 699
450 153
233 948
18 434
7,9%
193 000
41 028
21,3%
209 737
58 950
28,1%
169 354
38 084
22,5%
572 091
138 062
24,1%
90 493
19 646
21,7%
114 652
21 161
18,5%
99 445
24 090
24,2%
113 774
33 917
29,8%
418 364
98 814
23,6%
1 224 403
255 310
20,9%
Logements neufs (3)
Logements commencés en 2009
3 446
3 709
4 664
3 178
11 551
5 897
4 836
4 951
4 171
19 855
34 852
Financement accession sociale (4)
Nombre de prêts à taux zéro (PTZ) en 2010
3 934
4 867
6 829
5 623
17 319
6 971
5 244
6 873
6 032
25 120
46 373
Logements locatifs sociaux financés en 2010 (5)
Nombre de logements PLS/PLAI/PLUS¹ en 2010
dont nombre de logements PLS
dont nombre de logements PLAI
dont nombre de logements PLUS
6
1
1
3
959
691
969
299
8 336
6 155
532
1 649
6
3
1
1
127
509
010
608
6 309
3 701
748
1 860
20
13
2
5
772
365
290
117
2 535
965
468
1 102
2 509
770
751
988
3 776
985
639
2 152
3 429
1 043
664
1 722
12
3
2
5
39
18
6
14
21,7%
16,8%
61,0%
56,1%
19,6%
13,8%
12,7%
12,5%
53,7%
52,2%
18,2%
18,6%
22,3%
22,4%
67,5%
69,8%
18,2%
18,6%
16,1%
20,8%
60,7%
61,6%
18,4%
19,9%
18,7%
18,6%
61,0%
61,5%
18,3%
19,0%
18,4%
17,2%
70,2%
69,6%
21,5%
25,6%
13,9%
13,1%
61,7%
59,5%
19,4%
22,1%
15,7%
14,7%
65,8%
63,1%
21,9%
23,7%
16,9%
16,7%
67,1%
64,5%
20,1%
20,4%
Parc social (2)
Nombre de logements sociaux au 01/01/2010
dont en ZUS - Nombre
- en %
Occupation du parc social (6)
Ménages revenus < 20 % plafonds²
Ménages revenus < 20 % plafonds²
Ménages revenus < 60 % plafonds²
Ménages revenus < 60 % plafonds²
Ménages monoparentaux (2009)
Taux emménagés récents (2009)³
(2006)
(2009)
(2006)
(2009)
Source : DRIHL / SOEE et SDAOLH
(1) Dernière année disponible - Source FILOCOM
(2) Enquête annuelle sur le Parc Locatif Social (EPLS)
(3) Système d'Information et de Traitement Automatisé des Données Elémentaires sur les Logements et les locaux (SITADEL)
(4) Société de Gestion du Fonds de Garantie à l'Accession Sociale à la propriété (SGFGAS)
(5) Source Camus Garcia. Hors Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), hors Association Foncière Logement (AFL), y compris cessions Icade.
(6) Enquête sur l'Occupation du Parc Social (OPS)
¹ PLS = Prêt Locatif Social, PLAI = Prêt Locatif Aidé, PLUS = Prêt Locatif à Usage Social, hors ANRU, hors AFL, y compris ICADE
² Pourcentage des ménages avec des revenus inférieurs à 20 % et à 60 % du plafond d'entrée en logement HLM
³ Emménagés récents : depuis le 1er janvier 2006, date de la dernière enquête OPS
249
763
522
964
16,8%
15,3%
65,9%
63,8%
20,6%
22,7%
980
819
781
380
17,5%
17,2%
62,8%
61,6%
19,3%
19,6%
85
Conditions de logement
La construction neuve
Évolution des logements neufs commencés
en Île-de-France
Évolution des logements neufs commencés sur Paris,
petite couronne et grande couronne
Le parc de logements franciliens est
notamment alimenté par la construction
neuve. À l'échelle francilienne, le nombre
de logements neufs commencés, après
avoir connu une croissance continue entre
2004 et 2008, est en baisse en 2009.
Source : SITADEL / Traitement DRIHL Île-de-France
Source : SITADEL / Traitement DRIHL Île-de-France
Le parc locatif social
Évolution des logements sociaux en Île-de-France
au 1
er
janvier
Évolution des logements sociaux au 1er janvier sur Paris,
petite couronne et grande couronne
Le stock de logements sociaux franciliens, après avoir connu une hausse importante entre 2004 et 2007, s'est stabilisé en
2008. Il est de nouveau à la hausse (+2,8 %)
sur la période 2008-2010.
Source : EPLS / Traitement DRIHL Île-de-France
86
Source : EPLS / Traitement DRIHL Île-de-France
Conditions de logement
Évolution des logements PLS/PLAI/PLUS
en Île-de-France
Évolution des logements PLS/PLU/PLAI
sur Paris, petite couronne et grande couronne
Source : Camus Garcia / Traitement DRIHL
Source : Camus Garcia / Traitement DRIHL
Le financement de l'accession sociale à la propriété
Évolution des prêts à taux zéro accordés
en en Île-de-France
Évolution des prêts à taux zéro accordés
sur Paris, petite couronne et grande couronne
Source : SGFGAS / Traitement DRIHL
Source : SGFGAS / Traitement DRIHL
Avec 39 980 logements locatifs sociaux
financés ou agréés de droit commun en 2010
(hors ANRU, hors Association Foncière
Logement, y compris Icade) en Île-de-France,
l'année 2010 s'inscrit dans la poursuite de la
dynamique amorcée par le Plan de cohésion
sociale depuis 2005 et confirmée en 2009 avec
le Plan de relance. Le patrimoine Icade ayant
fait l'objet d'une cession immobilière s'élève à
14 151 logements pour l'année 2010. La cession du patrimoine Icade commencée en 2006
réprésente sur la période 2006-2010 un total
de 24 863 logements locatifs sociaux (dont
2 919 PLUS, 364 PLAI et 21 580 PLS). Hors
cessions Icade, la production 2010 est de
25 829 logements locatifs sociaux (dont
12 682 PLUS, 6 499 PLAI et 6 648 PLS).
Avec 19 612 logements locatifs sociaux neufs
financés/agréés, la part de la production
neuve s'élève à 75,9 %. Sur les PLUS/PLAI,
la part du neuf représente 78,9 %. Hors cessions Icade, Paris a financé en 2010 25 % de
la production régionale, la petite couronne
36,3 % et la grande couronne 38,7 %.
Entre 2009 et 2010, la petite couronne a pratiquement doublé le nombre de logements
sociaux financés.
Le nombre de logements financés en
accession sociale à la propriété (PTZ) a lui
aussi connu une croissance exponentielle durant la période 2004/2010. 46 373 logements
en PTZ ont été ainsi financés en 2010 contre
7 305 en 2004.
87
Pa rc de logements
Les logements locatifs sociaux de droit commun financés/agréés (hors ANRU, hors AFL, y compris ICADE)
Conditions de logement
La sur-occupation dans le parc de résidences principales
Les situations de sur-occupation dans le parc des résidences principales au 31 décembre 2009
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaintDenis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
Propriétaires occupants
dont en sur-occupation légère (en %)
dont en sur-occupation lourde (en %)
397 494
9,9
4,9
291 543
5,2
2,4
233 706
6,7
2,7
252 842
4,5
1,7
778 091
5,4
2,2
315 726
1,7
0,6
325 081
2,1
0,8
282 928
2,1
0,7
249 294
3,4
1,2
1 173 029
2,3
0,8
2 348 614
4,6
2,0
Locataires du secteur privé
dont en sur-occupation légère (en %)
dont en sur-occupation lourde (en %)
473 770
16,6
7,5
205 377
11,9
5,2
129 435
20,4
9,9
141 259
12,6
5,2
476 071
14,4
6,5
90 022
6,9
2,4
101 379
6,7
2,2
82 509
8,5
3,2
80 479
10,8
4,6
354 389
8,1
3,0
1 304 230
13,5
5,9
Locataires HLM ou SEM
dont en sur-occupation légère (en %)
dont en sur-occupation lourde (en %)
176 982
9,8
4,5
165 103
7,1
2,9
191 978
11,4
5,3
138 328
7,5
3,1
495 409
8,9
3,9
85 028
5,8
2,2
104 731
6,2
2,3
93 784
8,3
4,0
95 093
9,4
4,3
378 636
7,4
3,2
1 051 027
8,5
3,7
Locataires des collectivités publiques
dont en sur-occupation légère (en %)
dont en sur-occupation lourde (en %)
36 370
8,2
3,4
4 301
14,4
7,5
4 996
13,1
5,7
2 438
7,3
2,8
11 735
12,4
5,8
2 403
3,9
1,5
3 249
4,6
1,2
2 045
5,6
2,0
2 142
6,7
3,2
9 839
5,1
1,9
57 944
8,5
3,6
Autres
dont en sur-occupation légère (en %)
dont en sur-occupation lourde (en %)
42 010
17,4
8,6
14 279
9,3
4,1
8 642
7,2
3,1
10 967
6,8
2,7
33 888
8,0
3,4
7 671
3,4
1,2
10 549
4,1
1,5
7 499
4,7
2,0
5 267
6,7
2,9
30 986
4,5
1,8
106 884
10,7
5,0
Source : fichier Filocom 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
Le fichier Filocom dénombre en Île-de-France pour
l'année 2009, 560 251 cas d'occupation de logements
à titre de résidence principale qui s'accompagnent
de situations de sur-occupation. Ces cas concernent
11,5 % du parc des résidences principales de la région.
Les situations de sur-occupation lourde représentent
3,5 % du total. En matière de sur-occupation légère
ou lourde, les locataires franciliens du secteur privé
occupent une place prépondérante, notamment en
Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Paris. Concernant le parc
HLM / SEM, 8,5 % des locataires sont confrontés à
une situation de sur-occupation légère et 3,7 % à une
situation de sur-occupation lourde.
88
> Définitions
Seuils de sur-occupation (source : Commissariat général au développement durable - Service de
l’observation et des statistiques, Ministère de l'Égalité
des territoires et du Logement) Dans le fichier Filocom,
la sur-occupation est définie de la manière suivante :
Sur-occupation lourde : surface < 9 m² pour une
personne.
Sur-occupation légère : 9m² pour une personne
< surface < 16 + 11 (n-1) où n est le nombre de personnes occupant le logement, la surface est la surface
habitable exprimée en m². Ainsi, un ménage d’une personne est en sur-occupation lourde s’il occupe un loge-
ment d’une surface de 9 m² ou moins, et en situation de
sur-occupation légère si la surface est comprise entre
10 et 16 m². Pour deux personnes, les seuils sont respectivement de 18 et 27 m². Cette définition est différente
de la notion de surpeuplement utilisée par l’INSEE.
Conditions de logement
Les opérations de logements livrées en 2010
Hautsde- Seine
Paris
Démolitions
Reconstitution de l'offre
dont PLUS CD²
dont PLUS
dont PLAI
dont autre
dont sur site
dont hors site en ZUS
dont hors site / hors ZUS
Réhabilitations
Résidentialisations
SeineSaint Denis¹
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val d'Oise
Grande
couronne
Îlede- France¹
7
500
1 638
385
2 523
285
267
475
490
1 517
4 047
157
52
69
36
0
644
248
358
38
0
891
656
157
78
0
168
95
66
7
0
1 703
999
581
123
0
221
63
126
32
0
84
84
0
0
0
112
67
24
21
0
506
434
61
11
0
923
648
211
64
0
2 783
1 699
861
223
0
80
0
77
80
142
422
583
196
347
79
0
89
742
338
858
218
3
0
84
0
0
112
0
0
284
0
222
698
3
222
1 520
341
1 157
708
743
1 773
183
2 699
241
636
1 748
375
3 000
6 407
2 283
648
1 319
384
2 351
378
756
1 034
455
2 623
7 257
Source : ANRU - Résultats des enquêtes sur les livraisons, déclarations des chefs de projet
¹ dont données chiffrées " sur site ", " hors site en ZUS " et " hors site / hors ZUS " différentes de celles de la reconstitution de l'offre normale
² Prêt locatif à usage social construction-démolition
Les réhabilitations de logements sociaux connaissent un
rythme de livraison constant depuis trois ans (approximativement 3 000 logements réhabilités par an) ; ce qui
permet de combler le retard sur le planning prévisionnel. Fin 2010, 27 % des objectifs étaient réalisés.
D'autre part, près de 15 000 logements ont été démolis
sur les 36 000 prévus.
le taux de couverture reconstitutions /
démolitions atteint environ 69 %. Or, 39 % de cette
reconstitution de l'offre de logements sociaux démolis
s'effectue par des financements PLUS et PLAI, donc
autres que le PLUS-CD prévu initialement en vue de
faciliter les relogements avant démolitions.
À la fin de l'année 2010, le financement des logements
reconstitués dans la région francilienne est le suivant :
• 61,0 % en PLUS-CD ;
• 30,9 % en PLUS ;
• 8,0 % en PLAI.
Ces logements reconstitués sont localisés ainsi :
• 50,3 % sur site ;
• 38,3 % hors site, hors ZUS ;
• 11,3 % hors site en ZUS.
En 2010,
>Définitions
ANRU : l'Agence Nationale pour la Rénovation urbaine,
créée par la loi d'orientation et de programmation pour
la ville et la rénovation urbaine (1er août 2003), a pour
mission de mettre en œuvre le Programme National de
Rénovation Urbaine (PNRU) portant sur les quartiers
en difficultés (ZUS et assimilés, soit 160 sites en Île-deFrance).
Champ des résultats : les chiffres présentés dans cette
fiche sont uniquement issus des travaux de l’ANRU. Les
enquêtes livraisons portent sur le champ d’intervention
de l’ANRU dans le but de suivre l’avancée des projets
financés.
Familles d’opérations : en Île-de-France, le PNRU
porte sur l’ingénierie de projet, l’aménagement des
espaces urbains, le développement des équipements
publics et des espaces commerciaux, sociaux ou
culturels et sur les champs du logement pour 70 % des
montants de financement.
Le logement : trois volets sur cinq portent exclusive89
Pa rc de logements
Les livraisons de logements au titre de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU)
Conditions de logement
ment sur le logement social (la réhabilitation, la résidentialisation (recomposition des abords), la reconstitution
de l’offre démolie, la construction neuve et l'acquisitionamélioration). La démolition de logements pour cause
de vétusté ou pour une meilleure organisation urbaine
concerne en majorité le parc social (à l'exception des
copropriétés). Le volet " diversification " porte sur les
opérations de logement concourant à la mxité du peuplement des quartiers.
PLUS-CD : le Prêt Locatif à Usage Social Construction-Démolition (PLUS-CD), qui repose sur un mode
de financement et de conventionnement apparenté
aux PLUS, a été spécialement conçu pour permettre le
relogement préalable ou concomitant des ménages
occupant des immeubles à démolir à des conditions de
loyer identiques ou très voisines. C’est un produit financier intermédiaire entre le PLUS et le PLA-I.
Localisation de la reconstitution de l’offre
sociale démolie : la connaissance de la localisation
réelle (livrée) de l’offre reconstituée est détaillée plus
précisément que dans les conventions (sur site / hors
site). Cette information permet d’affiner les conclusions
sur la déconcentration effective du parc social dans les
quartiers.
90
: les lignes
budgétaires sont distinctes. Toutefois, certains travaux
de résidentialisation portent sur le bâti et se distinguent
peu des réhabilitations.
Diversification : opération estimée essentielle pour
le retour au droit commun des quartiers traités, elle
participe à la diversification de tous les logements autres
que ceux ciblés par l’action du PNRU (PLUS-CD, PLUS,
PLA-I). Le PLS, notamment, est considéré comme un
produit intermédiaire. L’offre locative libre (principalement Foncière Logement) était censée amorcer la diversification ainsi que l’offre en accession à la propriété.
Accession sociale à la propriété : ce type
d'opérations relève majoritairement des coopératives
d’habitat qui ont pour vocation la construction de logements à prix de sortie maîtrisés et avec plafonds de
ressources pour l’accédant, grâce à une réduction spécifique de la TVA. Filiales d’organismes de logements
sociaux, elles offrent, en plus, des garanties comme le
relogement dans le parc social en cas d’impossibilité de
l’accédant à acquérir son bien in fine. Seules comptent
dans l’enquête ANRU, les accessions ayant bénéficié
de la prime ANRU. L’accession sociale peut également
Réhabilitations / Résidentialisations
recouvrir une définition plus large : l’article 28 de la loi
portant engagement national pour le logement (13 juillet 2006)
a soumis au taux réduit de la TVA les ventes dans et à
500 m autour des quartiers faisant l'objet d'une convention avec l’ANRU, sous les conditions de prix de sortie
maîtrisés et de plafonds de ressources pour l’accédant
similaires à celles imposées aux coopératives. Immédiatement, ce nouveau marché a été fortement investi
par les promoteurs, concurrençant les coopératives,
sans bénéficier de la prime, donc non-comptabilisé dans
la diversification telle que définie précédemment.
Conditions de logement
Hautsde- Seine
Paris
Effectif
%
Effectif
%
SeineSaint Denis
Effectif
%
Valde-Marne¹
Effectif
%
Petite
couronne
Effectif
Accession
à la propriété
0
0%
242
59,8%
421
33,1%
0
0,0%
HLM vendus
0
0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
Logements
sociaux
intermédiaires
(PLS, PLI, …)
0
0%
163
40,2%
821
64,5%
0
0,0%
16 100%
0
0,0%
2
0,2%
0
0,0%
2
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
Logements locatifs
libres Foncière
logement
Logements locatifs
libres hors
Foncière logement
Autres logements
TOTAL
%
663 39,5%
Seineet-Marne
Effectif
%
Yvelines
Effectif
%
Essonne
Effectif
Val d'Oise
%
Effectif
%
Grande
couronne
Effectif
%
Îlede- France
Effectif
%
14
21,9%
156
100%
25
5%
104
63,4%
299 34,7% 962
37,7%
0,0%
13
20,3%
0
0,0%
429
90%
0
0,0%
442 51,3% 442
17,3%
984 58,7%
0
0,0%
0
0,0%
4
1%
0
0,0%
4 0,5%
0,1%
37
57,8%
0
0,0%
0
0%
0
0,0%
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
20
4%
0
0,0%
0
0
0%
0
0%
0
0,0%
28
2,2%
0
0,0%
28
1,7%
0
0,0%
0
0,0%
0
0%
60
36,6%
16 100%
405
100%
1 272
100%
0
0,0%
1 677
100%
64
100%
156
100%
478
100%
164
100%
988
38,7%
37 4,3%
55
2,2%
20 2,3%
20
0,8%
60 7,0%
88
3,4%
862 100% 2 555 100%
Source : ANRU - Résultats des enquêtes sur les livraisons, déclarations des chefs de projet. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ Aucune livraison de logements locatifs sociaux par l'ANRU en 2010
La promotion privée participe à la diversification
de l'offre de logements à hauteur de 53 % (source :
GRECAM (Groupe de Recherche sur la Construction et
l'AMénagement)), en raison de l'existence d'une mesure
fiscale permettant de bénéficier d'une TVA à 5,5 % sous
conditions de ressources et de prix de sortie.
Le logement intermédiaire (PLS compris) participe pour
un tiers à cette diversification, tandis que les livraisons de
la Foncière Logement restent encore peu visibles (3 %).
91
Pa rc de logements
La diversification de l'offre de logements en 2010
Conditions de logement
Les arrêtés d'insalubrité
Les arrêtés d'insalubrité en 2010
Hautsde-Seine
Paris
Nombre d'arrêtés pris
pour insalubrité des logements
et des immeubles (L1331-26)
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
186
21
69
59
149
5
39
0
7
51
386
Nombre d'arrêtés pris
pour locaux impropres par nature
à l'habitation ( L1331-22)
21
32
40
32
104
10
26
10
43
89
214
Nombre d'arrêtés pris
pour traitement d'urgence du danger
sanitaire ponctuel (L1311-4)
73
14
44
14
72
0
50
1
5
56
201
Nombre d'arrêtés pris pour danger
imminent mis en évidence dans le
rapport d'insalubrité (L. 1331-26-1)
0
2
39
8
49
1
15
0
0
16
65
Nombre d'arrêtés pris pour locaux
dangereux par l'utilisation
qui en est faite (L. 1331-24)
0
0
6
4
10
2
NR
0
1
3
13
Nombre d'arrêtés pris
pour locaux surpeuplés (L. 1331-23)
0
3
1
NR
4
1
NR
1
2
4
8
280
72
199
117
388
19
130
12
58
219
887
Total des arrêtés pris
Source : DRIHL-Île-de-France/SDAOLH : Enquête nationale relative à la lutte contre l'habitat indigne et la lutte contre le saturnisme portant sur l'année 2010
NR=non renseigné
Ces éléments d'analyse régionale reposent sur les réponses fournies par les services départementaux et leurs partenaires (DT-ARS en particulier et pour Paris,
le STH de la ville de Paris et la préfecture de Police).
92
Conditions de logement
À contrario, sur Paris et petite couronne, sont majoritaires les arrêtés pris au motif d'insalubrité des logements ou immeubles.
Quelques précisions concernant :
• les procédures d'insalubrité " classiques " (L. 1331- 26) :
sur les 386 procédures de ce type engagée en 2010,
22 sont irrémédiables, 205 remédiables sans interdiction
d'habiter, 120 remédiables avec interdiction temporaire
d'habiter.
Pa rc de logements
Entre 2008 et 2010, on observe une augmentation
du nombre de procédures engagées en Ile-de-France,
aux alentours de 900 en 2010, contre 665 en 2008.
Les départements qui connaissent la plus forte hausse
de leur activité sont les Yvelines, le Val-de-Marne et le
Val-d'Oise. Paris est le département le plus actif de la région avec près de 300 procédures engagées en 2010, suivi de la Seine-et-Marne (199 procédures), des Yvelines
(130) et du Val-de-Marne (117). Avec 668 procédures
pour Paris et la petite couronne contre 219 en grande
couronne, la différence d'activité entre territoires est
nette. Les départements de grande couronne ont essentiellement pris des arrêtés pour locaux impropres par
nature à l'habitation, ainsi que dans une moindre mesure
pour traitement d'urgence du danger sanitaire ponctuel
et pour insalubrité des logements et immeubles.
> Définitions
sont des décisions préfectorales constatant les dysfonctionnements des parcs
de logement pouvant engendrer des effets sanitaires
pour les occupants. Ils ne sont cependant pas le reflet
exhaustif de l'état du parc de logement insalubre, et ce
pour plusieurs raisons :
• les procédures sont lancées suite à une plainte de
l'occupant. Ne sont pas connus les logements posant
problème pour lesquels aucune saisine de l'autorité
administrative est faite ;
• l'arrêté préfectoral est un moyen d'intervention, mais
ils y en a d'autres. Les situations ne donnent pas lieu
systématiquement à un arrêté d'insalubrité. Certaines
situations se règlent par le biais de courrier de mise
en demeure du propriétaire de réaliser des travaux, en
amont de la procédure d'insalubrité ;
• le maire est également compétent sur certaines situations de dégradation des logements, notamment pour
ce qui relève de la sécurité (procédures de péril) ou
de simples manquements à l'hygiène et à la salubrité
(application du Règlement Sanitaire Départemental).
Ces situations sont réglées sans intervention préfectorale.
Les arrêtés d'insalubrité
93
Conditions de logement
Les bénéficiaires d'une aide au logement
Les bénéficiaires d'une aide au logement au 31 décembre 2010
Nombre total d'allocataires CAF
dont bénéficiaires d'une aide au logement
en nombre
en % du nombre total d'allocataires CAF
Évolution 2009/2010 (en %)
Population couverte par une aide au logement en %¹
Taux d'effort net médian logement
des allocataires percevant une aide au logement
en % du revenu au 31/12/2009²
Structure par type de prestation (en %)
Bénéficiaires d'ALF
(Allocation Logement à caractère Familial)
Bénéficiaires d'ALS
(Allocation Logement à caractère Social)
Bénéficiaires d'APL
(Aide Personnalisée au Logement)
Seineet-Marne
Vald'Oise
Grande
couronne
Île-deFrance
Hauts-deSeine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
400 736
253 931
300 087
227 825
781 843
207 366
206 921
187 918
195 825
798 030
1 980 609
238 047
59,4
0,8
17,9
115 120
45,3
-0,7
15,4
165 454
55,1
0,4
29,3
113 378
49,8
0,3
20,0
393 952
50,4
0,0
21,6
84 805
40,9
0,0
16,9
76 401
36,9
-0,6
13,3
76 884
40,9
-0,1
16,2
88 450
45,2
1,9
20,5
326 540
40,9
0,3
16,6
958 539
48,4
0,3
18,7
23,2
17,9
16,2
17,3
nd
18,4
17,4
17,5
17,1
nd
nd
11,9
16,6
23,7
20,5
20,7
21,8
17,6
21,5
23,0
21,1
18,6
59,2
36,1
17,5
28,0
26,0
20,1
24,9
21,6
16,7
20,6
32,4
28,9
47,3
58,8
51,5
53,3
58,1
57,5
56,9
60,3
58,3
49,0
Paris
Yvelines
Essonne
Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France, INSEE population légale 2009 et CNAF. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
¹ Il s'agit des allocataires d'une aide au logement et les conjoints, enfants et personnes à charge pris en compte pour le calcul de l'aide, rapportés au recensement
de la population 2008 de l'INSEE.
² Allocataires des CAF bénéficiant d'une aide au logement, résidant dans le parc locatif ou en accession à la propriété au 31 décembre, hors foyers,
centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, maisons de retraite ou centres de long séjour, étudiants ne percevant qu'une prestation de logement,
allocataires ou conjoints âgés de 65 ans ou plus et bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) en maison d'accueil spécialisée, hospitalisés ou incarcérés.
958 539 allocataires franciliens bénéficient d'une aide au logement (toutes aides
au logement confondues), soit près d'un allocataire sur
deux. Après avoir diminué de 1% entre 2008 et 2009,
la tendance est à la hausse (+ 0,3%) en Île-de-France,
excepté dans les départements des Hauts-de-Seine, des
Yvelines et de l'Essonne. Au regard de l'ensemble des
personnes couvertes par une aide au logement, 19% de
la population francilienne est aidée afin de se loger.
Au 31 décembre 2010,
94
> Définitions (source : Ministère de l'Égalité des
Territoires et du Logement)
(AL), permet aux personnes qui en bénéficient, propriétaires, accédants
à la propriété ou locataires, de réduire leurs dépenses de
logement. Elle est attribuée, sous certaines conditions,
par les Caisses d’Allocations Familiales ou les Caisses de
Mutualité Sociale Agricole.
Le montant de l’Allocation Logement consentie
L’Allocation Logement
à chaque bénéficiaire est fixé au 1er janvier de chaque
année jusqu’au 31 décembre de ladite année, sauf
changement dans la situation familiale ou professionnelle en cours d’exercice.
Le barème de l’Allocation Logement est révisé chaque
année au 1er janvier et indexé sur l’évolution de l’indice
de référence des loyers (IRL).
Une Allocation Logement ne peut se cumuler avec une
APL (Aide Personnalisée au Logement).
Conditions de logement
A i des au logement
Il existe deux allocations logement différentes selon la
situation du bénéficiaire :
• l’allocation à caractère familial (ALF) ;
• l’allocation à caractère social (ALS).
L’ALF est attribuée sous condition de ressources à :
• une personne isolée ou un couple marié qui assure au
moins la charge d’une personne (enfant, personne âgée
ou invalide),
• un jeune couple marié depuis moins de 5 ans, à condition que chacun des deux époux ait moins de 40 ans
lors du mariage.
L’ALS est attribuée sous condition de ressources à toute
personne qui ne bénéfice ni de l’APL ni de l’ALF.
Le montant de l’APL consentie à chaque bénéficiaire est
fixé au 1er janvier de chaque année jusqu’au 31 décembre de la dite année, en tenant compte de plusieurs éléments : la situation familiale, le nombre d’enfants ou de
personnes à charge, les ressources, le loyer, la nature du
logement, le lieu de résidence.
Le barème est indexé chaque année, au 1er janvier, sur
l’évolution annuelle de l’indice de référence des loyers
(IRL). Pour en bénéficier de l’APL, il faut en faire la demande, soit aux Caisses d’Allocations Familiales (CAF),
soit aux Caisses de Mutualité Sociale Agricole suivant le
régime de protection sociale du demandeur.
Pour avoir droit à l’AL, le demandeur doit :
• occuper le logement de façon effective et permanente
à titre de résidence principale au moins 8 mois par an,
- consacrer au loyer un minimum de ressources.
L’allocation logement n’est pas accordée aux demandeurs pour des logements mis à leur disposition même
à titre onéreux par leurs ascendants ou descendants
ou ceux de leur conjoint, concubin ou partenaire avec
lequel ils sont liés par un PACS.
L’Aide Personnalisée au Logement (APL)
permet à ses bénéficiaires de réduire leurs dépenses de
logement en allégeant :
• la charge de prêt pour les accédants à la propriété et
les propriétaires qui occupent leurs logements ;
• la charge de loyer pour les locataires.
95
Conditions de logement
Les aides au logement par CAF
Les aides au logement par CAF en Île-de-France au 31 décembre 2010
Caisses d'allocations familiales
Paris
Nanterre
Rosnysous-Bois
Créteil
Petite
couronne
Melun
St-Quentinen-Yvelines
Évry
CergyPontoise
Grande
couronne
Îlede-France
ALF
Bénéficiaires payés
Personnes couvertes
Bénéficiaires d'ALF seule
Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil
Montant mensuel moyen
Assiette ressource annuelle moyenne
28 216
92 089
3 403
352
311 €
9 107 €
19 145
62 368
2 307
389
287 €
10 159 €
39 143
142 201
3 355
719
309 €
9 290 €
23 294
80 716
2 448
488
289 €
10 313 €
81 582
285 285
8 110
1 596
295 €
9 921 €
18 494
65 220
1 529
625
250 €
11 964 €
13 424
46 499
1 352
422
257 €
12 067 €
16 507
58 267
1 508
479
273 €
11 440 €
20 327
75 559
1 853
552
274 €
11 236 €
68 752
245 545
6 242
2 078
264 €
11 677 €
178 550
622 919
17 755
4 026
287 €
10 697 €
ALS
Bénéficiaires payés
Personnes couvertes
Bénéficiaires d'ALS seule
Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil
Montant mensuel moyen
Assiette ressource annuelle moyenne
141 016
152 963
119 612
1 884
205 €
5 320 €
41 503
45 649
34 986
947
198 €
5 478 €
29 024
33 687
21 230
834
210 €
5 064 €
31 771
35 647
25 768
781
200 €
5 463 €
102 298
114 983
81 984
2 562
203 €
5 335 €
17 033
19 108
13 502
739
185 €
5 719 €
19 031
21 193
15 625
642
191 €
5 677 €
16 593
18 522
13 797
647
185 €
5 736 €
14 748
16 800
11 832
579
189 €
5 717 €
67 405
75 623
54 756
2 607
188 €
5 712 €
310 719
343 569
256 352
7 053
200 €
5 522 €
APL
Bénéficiaires payés
Personnes couvertes
Bénéficiaires d'APL seule
Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil
Montant mensuel moyen
Assiette ressource annuelle moyenne
68 815
151 211
32 451
1 195
247 €
7 231 €
54 472
130 568
22 426
1 370
224 €
8 618 €
97 287
265 450
33 483
2 072
245 €
8 439 €
58 313
146 011
22 759
1 371
230 €
8 693 €
210 072
542 029
78 668
4 813
233 €
8 583 €
49 278
136 483
16 515
1 206
232 €
9 305 €
43 946
118 653
15 954
1 161
227 €
9 592 €
43 784
118 586
15 833
1 108
233 €
9 471 €
53 375
147 000
19 211
1 188
240 €
9 262 €
190 383
520 722
67 513
4 663
233 €
9 408 €
469 270
1 213 962
178 632
10 671
236 €
8 826 €
Sources : CNAF, " Bénéficiaires au 31 décembre 2010 ", Direction des Statistiques, des Etudes et de la Recherche ; CAF du Val-de-Marne, " Données de synthèse 2010 "
Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
fin décembre 2010, les CAF ont
versé des prestations liées au logement pour un montant
mensuel moyen de 234 € à 958 539 allocataires dont :
• 469 270 bénéficiaires de l'Aide Personnalisée au Logement, percevant en moyenne mensuellement 236 € ;
• 310 719 bénéficiaires de l'Allocation de Logement
Sociale pour un montant mensuel moyen de 200 € ;
En Île-de-France,
96
• 178 550 bénéficiaires de l'Allocation de Logement
Familiale qui ont perçu un montant mensuel moyen
de 287 €.
Ce sont parmi les allocataires des CAF de Paris et de la
Seine-Saint-Denis que les montants de l'assiette des ressources prises en considération pour le calcul des aides
au logement sont les plus faibles de tous les départements franciliens. Dès lors, les parisiens et séquanodionysiens bénéficient de prestations mensuelles moyennes plus élevées en matière d'ALF, d'ALS ou d'APL.
Conditions de logement
Les bénéficiaires d'une aide au logement par statut d'occupation en 2010
Paris
Locataires du parc privé
Hautsde-Seine
159 370
52 766
Locataires du parc social
56 784
Accédants à la propriété
3 004
Résidents en établissement
collectif et parc non renseigné
TOTAL
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
58 754
47 945
159 465
28 471
27 460
28 188
49 710
83 569
51 273
184 552
39 910
37 002
2 843
13 879
5 322
22 044
10 675
4 864
18 889
9 801
9 252
8 838
27 891
5 749
238 047
115 120
165 454
113 378
393 952
84 805
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
27 579
111 698
430 533
35 746
43 841
156 499
397 835
6 443
10 016
31 998
57 046
7 075
6 507
7 014
26 345
73 125
76 401
76 884
88 450
326 540
958 539
Source : Agence Départementale d'Information sur le Logement (ADIL). Source d'origine : CAF 2010
Répartition des allocataires logement selon le statut d'occupation en 2010
Source : CAF 2010
Durant l'année 2010, les 958 539 Franciliens bénéfi-
ciant d'une aide au logement avaient le statut d'occupation
suivant :
• 44,9 % étaient locataires dans le parc privé ;
• 41,5 % étaient locataires dans le parc social ;
• 6,0 % accédaient à la propriété ;
• 7,6 % des allocataires résidaient dans un établissement collectif ou n'avaient pas de statut d'occupation
identifié.
Paris et, dans une moindre mesure, les Hauts-deSeine sont les seuls départements d'Île-de-France dans
lesquels le nombre de locataires du parc privé percevant
une aide au logement, est supérieur à celui des locataires
du parc public.
Dans la capitale, les locataires du parc privé, majoritaires parmi les allocataires logement compte tenu
du niveau des loyers et de la structure du parc de logement, représentent les deux tiers des parisiens bénéficiant d'une aide au logement.
97
A i des au logement
Le statut d'occupation des bénéficiaires d'une aide au logement
Conditions de logement
Le profil des bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement dans le parc locatif social
Les bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement (APL) dans le parc locatif social au 31 décembre 2009
Paris
Hautsde-Seine
SeineSt-Denis
Val-deMarne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Île-deFrance
140 043
53 260
38,0%
148 323
46 370
31,3%
192 544
81 190
42,2%
138 967
47 787
34,4%
479 834
175 347
36,5%
84 347
39 234
46,5%
100 576
36 692
36,5%
89 967
34 984
38,9%
100 865
41 628
41,3%
375 755
152 538
40,6%
995 632
381 145
38,3%
Nationalité (en %)
Français
Étrangers
Union européenne
Hors Union européenne
64,9
35,0
2,0
33,0
72,2
27,8
2,7
25,1
66,0
34,0
2,1
31,9
73,0
27,0
2,9
24,1
69,6
30,4
2,4
28,0
74,6
25,4
3,4
22,0
69,8
30,2
3,6
26,6
73,5
26,5
3,2
23,3
72,5
27,5
2,5
25,0
72,6
27,4
3,2
24,2
70,1
29,9
2,7
27,2
Structure par âge (en %)
< à 25 ans
25 à 29 ans
30 à 34 ans
35 à 39 ans
40 à 44 ans
45 à 49 ans
50 à 54 ans
55 à 59 ans
60 à 64 ans
65 à 69 ans
70 à 74 ans
75 à 80 ans
80 ans ou +
0,9
3,4
6,1
9,7
12,7
13,8
12,7
11,3
9,6
6,2
4,5
3,6
5,5
2,1
6,3
9,5
12,7
14,2
12,8
9,9
8,2
7,0
4,6
3,8
3,5
5,4
1,9
6,8
10,9
13,3
14,3
12,7
9,9
8,2
6,9
4,5
3,5
3,1
4,0
2,1
7,1
11,0
14,0
14,5
12,7
9,5
7,4
6,3
4,2
3,4
3,1
4,7
2,0
6,7
10,6
13,3
14,4
12,7
9,8
7,9
6,8
4,4
3,6
3,2
4,6
4,4
9,7
12,8
14,8
14,4
11,5
8,4
6,7
5,5
3,3
2,6
2,5
3,4
2,8
8,9
12,8
14,7
14,0
11,7
8,5
7,1
6,1
4,3
3,2
2,5
3,4
3,1
9,1
12,8
15,5
15,4
12,5
8,4
6,4
5,5
3,3
2,8
2,3
2,9
2,6
7,9
12,5
15,1
14,6
11,9
9,1
7,6
5,8
3,9
2,9
2,5
3,6
3,2
8,9
12,7
15,0
14,6
11,9
8,6
6,9
5,7
3,7
2,9
2,6
3,3
2,4
7,1
10,8
13,5
14,2
12,6
9,7
8,0
6,7
4,4
3,4
3,0
4,2
Situation familiale (en %)
Personnes seules
Familles monoparentales
Moins de 3 enfants
3 enfants ou plus
Couples sans enfant
Couples avec enfants
Moins de 3 enfants
3 enfants ou plus
42,8
25,3
20,3
5,0
8,3
23,6
11,5
12,1
37,0
28,3
23,1
5,2
6,9
27,8
14,7
13,1
30,7
28,3
21,7
6,6
7,9
33,1
16,6
16,5
33,4
30,1
23,9
6,1
6,9
29,7
15,3
14,4
33,1
28,8
22,7
6,1
7,3
30,8
15,8
15,0
29,1
32,1
25,0
7,1
6,7
32,1
17,0
15,1
28,9
29,0
23,0
6,0
7,1
35,0
18,1
16,9
27,2
31,5
24,8
6,7
6,2
35,1
18,2
16,9
28,3
29,9
23,4
6,5
7,1
34,7
17,3
17,4
28,4
30,6
24,1
6,5
6,8
34,2
17,6
16,6
32,6
29,0
22,9
6,1
7,2
31,2
15,9
15,3
Nombre de logements conventionnés
Nombre de bénéficiaires de l'APL
Taux de bénéficiaires dans le parc conventionné
Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France 2009 ; DREIF - EPLS 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France
98
Conditions de logement
Le taux de foyers bénéficiaires de l’APL varie selon les départements. (...) La Seine-et-Marne présente le taux le plus important
(47 %), suivie de la Seine-Saint-Denis (42 %) et du Val-d’Oise
(41 %). À l’inverse, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne
présentent les taux les plus faibles, respectivement 31 % et 34 %.
Ce constat est à mettre en relation avec, d’une part, les ressources
des ménages du parc social, un peu plus paupérisés dans ces trois
départements (...), la structure familiale et la composition des ménages, d’autre part. Le mode de calcul de l’APL est en effet plus
favorable aux familles, davantage présentes en grande couronne
et en Seine-Saint-Denis qu’à Paris ou dans le reste de la petite
couronne (OPS 2009). "
les bénéficiaires de l'APL dans le parc
locatif social francilien sont plus nombreux parmi les
chefs de ménage trentenaires (24,3 %) et quadragénaires
(26,8 %). Près d'un tiers de ces allocataires franciliens
sont des personnes isolées. À Paris, ils sont 42,8 %
à occuper seuls leur logement.
En 2009,
est calculée à partir d’un " taux d’effort " appliqué aux
ressources du ménage. Le montant de l’aide correspond
ainsi à la différence entre la dépense logement prise en
compte (loyer plafonné augmenté d’un forfait charges)
et la participation du ménage (source : " Les bénéficiaires
de l’APL dans le parc locatif social " , CTRAD/AORIFUSH, septembre 2010).
> Définitions
Le droit à l’APL est ouvert à tout occupant d’un logement conventionné s’acquittant d’un minimum de
loyer, quelle que soit sa situation sociale ou familiale.
La résidence principale doit être occupée au moins
huit mois dans l’année par le bénéficiaire, son conjoint
ou une personne à charge. L’aide est attribuée aux
personnes de nationalité française et aux personnes
de nationalité étrangère, européennes ou non européennes, titulaires d’un titre de séjour. En logement
social, afin d’assurer l’affectation exclusive de l’aide à la
dépense de logement, l’APL est versée en tiers payant,
c’est-à-dire directement au bailleur social et déduite du
montant du loyer.
Le calcul de l’aide intègre le montant du loyer (dans la
limite d’un plafond), les ressources du ménage et la situation familiale (nombre d’enfants). Une dépense minimale reste toujours à la charge du bénéficiaire. Fixée
à 33,11€ minimum par mois au titre de l'année 2010,
cette participation personnelle augmente avec le revenu
et diminue avec le nombre de personnes à charge. Elle
99
A i des au logement
L'étude sur " les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif
social en Île-de-France en 2009 " , menée par la Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision (CTRAD)
des CAF d'Île-de-France et l'AORIF indique que
" la part de bénéficiaires de l’APL dans le parc social reste stable en 2009 autour de 38 %, de même que le parc conventionné
(82,4 %, source EPLS 2009). Une proportion importante de
locataires dispose donc de ressources supérieures au seuil permettant de percevoir l’aide au logement. Pour autant, en retenant
la définition usuelle du seuil de pauvreté (revenu par unité de
consommation inférieur à 60 % du revenu médian francilien,
soit 1 012 euros par mois en 2006), il apparaît que le taux de
pauvreté dans le parc HLM d’Île-de-France est passé de 26 %
en 1988 à 34 % en 2006 (ENL 2006), témoignant d’une
" paupérisation " du parc. "
Conditions de logement
Les statistiques du DALO cumulées sur trois ans
Ensemble des recours logement : statistiques cumulées du 1er janvier 2008 à fin décembre 2010
Hautsde-Seine
Paris
SeineSt-Denis
Phase instruction
Nombre total de formulaires logement et hébergement déposés
Nombre total de formulaires logement déposés
Nombre d'accusés de réception délivrés
Nombre de dossiers incomplets ou inexploitables
38 250
35 388
31 679
834
17
15
9
6
Phase saisine de la commission
Nombre de requérants traités par la commission
Nombre de dossiers examinés par la commission
Ajournés
Sans objet solution logement trouvée avant commission¹
Sans objet autres motifs (décès, départ…)¹
Dossiers irrecevables
Demandes non prioritaires et urgentes
Dossiers réorientés vers hébergement
Demandes désignées prioritaires et urgentes
% prioritaires et urgents / décisions prises²
29 602
31 199
0
0
0
2 619
13 637
0
17 569
59,4%
7 699
8 528
246
881
49
318
3 761
749
2 218
28,8%
14 614
16 491
216
294
236
4 764
6 811
126
4 044
27,7%
1 685
1 597
559
513
0
Recours gracieux post décision COMED
Nombre de recours gracieux déposés auprès de la commission³
Nombre de recours gracieux examinés à la suite d'un rejet
Nombre de recours gracieux examinés à la suite
d'une réorientation vers l'hébergement
Recours contentieux post décision COMED
Nombre de recours contentieux déposés auprès du tribunal
administratif
Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif
Nombre de jugements favorables aux requérants
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
139
123
93
20
112
537
972
220
306
2 521
11 474
507
7 462
33,7%
83
92
2
3
634
398
612
613
205
195
1 096
1 015
1 530
1 400
5 988
5 777
0
0
0
0
0
0
715
17
109
47
194
367
1 412
352
93
12
0
80
17
30
8
80
26
202
51
709
207
4 153
4 921
651
522
3
89
2 492
141
919
22,1%
1 644
1 644
570
623
2 773
2 780
93
90
0
0
0
0
330
351
173
191
155
63
237
70
77
17
38
6
610
710
641
361
Sources : Commissions de médiation logement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
¹ Il s'agit de recours avec accusés de réception examinés par la commission mais dont la cause a disparu :
- soit parce que le ménage a trouvé une solution d'hébergement entre le dépôt du recours et son examen par la commission ;
- soit pour d'autres raisons (par exemple décès ou départ,...).
La commission constate que le recours est devenu sans objet.
² Nombre total de demandes désignées prioritaires et urgentes / nombre total de requérants traités par la commission.
³ Le recours gracieux est différent du nouveau recours présenté par la même personne (nouveau formulaire déposé, nouvel enregistrement et accusé de réception).
100
075
156
470
183
136
100
4 407
4 858
361
107
125
1 108
617
118
2 455
55,7%
60
52
37
14
15
13
10
3
22
25
1
1
32 109
35 931
949
2 078
671
6 749
13 912
964
9 798
30,5%
235
478
665
049
7
6
4
1
9 303
11 025
681
312
64
19
7 503
133
2 309
24,8%
9 796
10 912
487
903
386
1 667
3 340
89
3 536
36,1%
22
18
12
5
Îlede-France
4 249
4 733
279
279
114
1 305
862
115
1 779
41,9%
7 101
5 402
4 331
622
772
646
705
001
Grande
couronne
41
35
24
5
10 442
9 479
5 127
0
20
18
15
3
Val-d'Oise
922
565
371
200
309
854
463
596
302
730
093
546
Essonne
823
667
921
298
977
11 889
39 023
1 471
34 829
41,6%
Conditions de logement
83 823 recours logement ont été traités par les
Commissions départementales de médiation, le ratio
" nombre de recours avec décision / nombre d'accusés
de réception délivrés " étant de 89,5 %.
En Île-de-France, sur les 83 823 recours logement
traités par les commissions de médiation :
• 34 829 (41,5 %) sont des dossiers désignés prioritaires
et urgents ;
• 39 023 (46,5 %) représentent des demandes non
prioritaires et urgentes ;
• 1 471 (1,7 %) constituent des demandes réorientées
vers l'hébergement.
Le département de Paris comptabilise le plus grand
nombre de recours logement ayant fait l'objet d'un avis
favorable de la commission de médiation, avec un taux
atteignant 59,4 %. En revanche, c'est dans les Yvelines,
que le taux de décisions favorables est le plus faible :
seuls 22,1 % des demandeurs éligibles au DALO ont été
désignés prioritaires et urgents par la commission de
médiation.
LOGEMENT OPPOSABLE (DALO)
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
les chiffres se rapportant
au Droit au Logement Opposable (DALO) en Île-deFrance sur les trois dernières années sont les suivants :
93 612 accusés de réception (AR) ont été délivrés
au titre du recours logement, soit près de 2 600 AR par
mois.
Au 31 décembre 2010,
AU
A C CÈS
DROIT
En Île-de-France, 7,1 % des demandes traitées
par les commissions départementales de médiation ont
fait l'objet d'un recours gracieux par les requérants, en
raison du rejet de leur dossier : 96,5 % de ces recours
gracieux ont été examinés par lesdites commissions.
Toujours en région, 1,7 % des demandes traitées
par les commissions départementales de médiation ont
fait l'objet d'un recours contentieux devant le tribunal
administratif par les demandeurs ayant obtenu une
décision défavorable de la commission de médiation :
50,2 % des recours contentieux déposés ont été jugés et
29,2 % des requérants ont obtenu un jugement en leur
faveur.
101
Conditions de logement
Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente
Relogement des ménages en situation prioritaire et urgente au titre du DALO : statistiques cumulées à fin décembre 2010
depuis le 1er janvier 2008
Paris
Hautsde-Seine
SeineSt-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Vald'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
Demandeurs reconnus prioritaires et urgents
Dossiers désignés urgents et prioritaires
Nombre de P.U. proposés en CAL¹
17 569
0
2 218
1 695
4 044
2 292
3 536
2 522
9 798
6 509
2 455
0
919
773
1 779
1 810
2 309
1 969
7 462
4 552
34 829
11 061
Relogements
Relogements totaux effectués en 2008, 2009 et 2010
Refus CAL
Refus candidat (avant ou après CAL)
PU restant à reloger
3 480
282
417
12 381
1 150
nr
260
357
1 573
nr
0
2 125
1 135
174
150
1 692
3 858
nr
410
4 174
1 111
605
202
863
584
112
104
66
990
768
0
496
1 388
446
254
227
4 073
1 931
560
1 652
11 411
nr
1 387
18 207
Contentieux logement
Nombre de recours contentieux déposés auprès
du tribunal administratif
Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif
Nombre de jugements favorables aux requérants
Taux de contentieux DALO favorables au requérants
5 723
5 024
4 436
88,3%
455
408
330
80,9%
132
22
11
50,0%
390
390
349
89,5%
977
820
690
84,1%
155
128
93
72,7%
25
22
18
81,8%
111
107
75
70,1%
143
143
70
49,0%
434
400
256
64,0%
7 134
6 244
5 382
86,2%
1 892
916
1 282
865
3 063
744
350
684
975
2 753
7 708
1 093
199
296
27
207
nr
64
164
20
71
103
61
162
474
nr
16
83
28
69
107
39
66
111
90
85
222
75
236
523
232
1 491
1 196
nr
nr
nr
39
35
nr
223
15
25
14
277
nr
nr
nr
4
nr
nr
17
4
14
17
52
nr
Relogements sur contingent
Nombre de relogements imputés
Nombre de relogements imputés
des collectivités territoriales
Nombre de relogements imputés
Nombre de relogements imputés
Nombre de relogements imputés
sur aucun contingent identifié
sur le contingent préfectoral
sur le contingent
sur le contingent du 1%
sur les autres contingents
Relogements dans le parc privé
Nombre de relogements
Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
¹ CAL : Commission d'Attribution des Logements locatifs sociaux
nr : non renseigné par les services de l'État
Au titre de la procédure DALO, entre 2008 et 2010,
parmi les 34 829 demandeurs reconnus en situation
prioritaire et urgente par les commissions départementales de médiation :
- 19 d'entre eux (0,05 %) avaient été logés avant la mise
en œuvre de la décision de la commission ;
102
- 1 387 candidats (3,98 %) ont refusé une offre de logement, avant ou après examen de leur dossier par la Commission d'Attribution des Logements sociaux (CAL).
39,2 % des ménages en situation prioritaire et urgente
restant à reloger ont fait valoir leur droit opposable au
logement par un recours devant le tribunal adminis-
tratif. Sur les 7 134 recours contentieux déposés par les
requérants devant cette juridiction pour non exécution
de la décision de relogement, 87,5 % ont été jugés. En
définitive, sur l'ensemble de l'Île-de-France, 86,2 % de
ces contentieux ont fait l'objet d'un jugement favorable.
Avec un taux de décisions favorables aux requérants
Conditions de logement
Du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010, bien que
18 207 bénéficiaires du DALO restent à loger, 11 411
ménages ont été relogés, soit près d'un tiers des demandeurs en situation prioritaire et urgente.
Ces relogements sont répartis de la manière suivante :
• 67,5 % sont imputés sur le contingent préfectoral
(7 708 relogements) ;
• 13,1 % sur celui des collectivités territoriales ;
• 10,5 % sur le contingent du 1% ;
• 5,3 % sur les autres contingents ;
• 3,1 % sur aucun contingent identifié ;
• 0,5 % au sein du parc locatif privé.
> Définitions
Le droit au logement est garanti par l'État, dans les
conditions prévues par la loi, à ceux qui ne peuvent accéder à un logement décent et indépendant par leurs
propres moyens ; pour ces derniers, et lorsque leurs démarches ont été vaines, la loi du 5 mars 2007 instituant
le Droit au logement opposable a créé deux recours : un
recours amiable devant une commission de médiation,
LOGEMENT OPPOSABLE (DALO)
puis un recours contentieux devant le tribunal administratif, afin de garantir à chacun un droit au logement
effectif. Ces recours se sont progressivement mis en
place, à partir de 2008.
supérieur au délai anormalement long (délai, défini par
arrêté préfectoral, qui varie d'un département à l'autre)
sans avoir reçu de proposition adaptée à ses besoins et
capacités à l'issue de ce délai.
Le recours amiable devant une commission de médiation est ouvert aux personnes qui se trouvent dans l'une
des situations suivantes :
• sans domicile ;
• menacées d'expulsion sans relogement ;
• hébergées dans une structure d'hébergement ou une
résidence hôtelière à vocation sociale (RHVS) de façon
continue depuis plus de 6 mois ou logées temporairement dans un logement de transition ou un logementfoyer depuis plus de 18 mois ;
• logées dans des locaux impropres à l'habitation ou
présentant un caractère insalubre ou dangereux ;
• logées dans un logement ne présentant pas d'éléments
d'équipement et de confort exigés (absence de chauffage, d'eau potable...), à condition d'avoir à sa charge au
moins un enfant mineur ou une personne handicapée
ou de présenter soi-même un handicap ;
• logées dans un logement présentant une surface
habitable au plus égale à 16 m² pour un ménage sans
enfant ou deux personnes, augmentée de 9 m² par
personne en plus dans la limite de 70 m² pour huit
personnes et plus, à condition d'avoir à sa charge au
moins un enfant mineur ou une personne handicapée
ou de présenter soi-même un handicap ;
• demandeur d'un logement social depuis un délai
Lorsque la commission a rendu un avis favorable et a
reconnu une personne prioritaire et devant être logée
d’urgence, et qu’aucune proposition de logement adapté n’a été faite dans les délais fixés par chaque préfecture en fonction des circonstances locales, le requérant
peut user d’un recours contentieux auprès du Tribunal
Administratif. Ce recours a été ouvert à partir du 1er janvier 2012 aux personnes reconnues prioritaires suite à
un délai d’attente anormalement long pour l’obtention
d’un logement, alors que depuis 2008 il ne pouvait être
intenté que par les personnes se trouvant dans les cinq
premières situations décrites précédemment.
En matière de DALO, le décret n° 2011-176 du
15 février 2011 relatif à la procédure d’attribution des
logements sociaux et au droit au logement opposable,
qui a pour objet le relogement des personnes reconnues
prioritaires et à loger en urgence au titre du DALO,
précise la notion de " logement adapté aux besoins et
aux capacités " des bénéficiaires du DALO, la date à
laquelle le préfet et le bailleur apprécient la situation des
personnes pour les propositions de logement et renforce
l’information des demandeurs sur les conséquences du
refus d’une proposition de logement ou d’hébergement
au titre du DALO.
103
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
de 89,5 %, le département du Val-de-Marne affiche les
résultats les plus élevés. À Paris, en termes de valeurs
absolues, le nombre de demandeurs ayant obtenu un
jugement favorable en leur faveur est plus important.
En revanche, en Seine-Saint-Denis, sur la période
2008-2010, les jugements favorables prononcés par le
tribunal administratif n'ont concerné que la moitié des
requérants.
AU
A C CÈS
DROIT
Conditions de logement
Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente
Relogements annuels des ménages en situation prioritaire et urgente entre 2008 et 2010
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
le relogement effectif des ménages reconnus
en situation prioritaire et urgente a augmenté d'année
en année : + 139,7 % entre 2008 et 2009 et + 52,7 %
entre 2009 et 2010.
À Paris,
Cette tendance est d'ailleurs similaire dans presque tous
les départements de la petite et de la grande couronne.
104
Conditions de logement
AU
LOGEMENT OPPOSABLE (DALO)
Relogements des ménages en situation prioritaire et urgente par cohorte à fin 2011
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
Le relogement par cohorte correspond à l'ensemble
des ménages relogés au 31 décembre 2011 qui ont été
désignés prioritaires et urgents au cours d'une année
donnée.
À Paris, à la fin de l'année 2011, le nombre de
relogements au titre du DALO concerne davantage les
ménages dont la situation a été reconnue prioritaire
et urgente par la commision de médiation, en 2008 et
2009. Dans ce département, la priorité est donnée au
relogement des ménages dont la situation prioritaire et
urgente est la plus ancienne.
A C CÈS
DROIT
Ainsi, parmi les 6 132 demandeurs parisiens désignés
prioritaires et urgents au cours de l'année 2008, 2 417
ménages ont été relogés, soit un taux de relogement de
39,4 % pour cette cohorte.
De la même manière, dans les départements de la
petite couronne, les relogements ont plutôt bénéficié
aux ménages reconnus en situation prioritaire et urgente en 2009. Il en est de même, dans une moindre
mesure, en ce qui concerne les départements de la
grande couronne.
105
Conditions de logement
L'estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages en situation prioritaire et urgente
DROIT
AU
LOGEMENT OPPOSABLE (DALO)
Estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages prioritaires DALO au 31 décembre 2009 et 2010
Paris
Décembre 2009
Décembre 20101
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
7 565
299
648
668
1 615
608
86
53
95
842
10 022
11 935
317
1 344
1 418
3 079
723
nr
282
195
nr
nr
Source : Haut comité pour le logement des personnes défavorisées
1 Différence entre le nombre de ménages prioritaires enregistré à la fin du mois N-3 ou N-6 (selon le délai applicable au département)
diminué du nombre de ménages relogés sans intervention du préfet, et le nombre cumulé des ménages ayant reçu une offre par un bailleur dans le cadre de la procédure DALO au mois N.
nr : non renseigné
le délai réglementaire
de trois ou six mois selon les départements n'a pas été
respecté pour au moins 16 214 ménages franciliens,
dont 11 935 parisiens au 31 décembre 2010.
En matière de relogement,
106
Conditions de logement
ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD)
Évolution du nombre de relogements des ménages au titre des accords collectifs départementaux (ACD) de 2002 à 2010
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Paris
Îlede-France
2002
394
295
571
1 260
696
729
346
422
2 193
3 453
2003
397
387
756
1 540
748
765
297
535
2 345
3 885
2004
668
299
304
726
1 329
1 222
790
307
453
2 772
4 769
2005
1 258
351
254
756
1 361
1 212
773
345
548
2 878
5 497
2006
966
513
297
844
1 654
1 223
745
338
747
3 053
5 673
2007
1 085
692
348
1 046
2 086
1 211
927
364
870
3 372
6 543
2008
1 097
858
456
876
2 190
1 166
1 023
450
858
3 497
6 784
2009
1 218
1 183
334
895
2 412
1 155
1 023
488
964
3 630
7 260
2010
1 385
1 314
327
1 082
2 723
1 144
1 271
590
1 087
4 092
8 200
Source : DRIHL Île-de-France / Service accès au logement et prévention des expulsions
8 200 ménages ont été relogés au titre au
titre des accords collectifs départementaux, l'objectif
prévu étant de 8 300 relogements. Ces relogements ont
été effectués selon deux types de validation : a priori et
a posteriori.
En 2010,
A C CÈS
L’évolution des Accords Collectifs Départementaux
En 2010, 4 109 ménages l’ont été par validation a prio-
ri, soit 59 %, et 2 820 par validation a posteriori (pas de
distinction disponible pour les 1 271 relogements dans
les Yvelines).
107
Conditions de logement
Évolution des relogements ACD entre 2002 et 2010
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
Part des relogements ACD au sein de l'ensemble des attributions de logements locatifs sociaux en 2010
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
108
Conditions de logement
La loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à
la lutte contre les exclusions a prévu la mise en place, dans
chaque département, d’accords collectifs entre l’État et
les bailleurs sociaux dont l’objectif est de permettre une
meilleure prise en compte des personnes défavorisées
cumulant des difficultés économiques et sociales dans
l’attribution des logements locatifs sociaux.
Ces dispositions de la loi de lutte contre les exclusions
ont été précisées par la circulaire UHC/OC/6 n° 99-18
du 25 mars 1999 relative à l’attribution des logements sociaux et
à la mise en œuvre des Accords Collectifs Départementaux.
Ces derniers ont pour objet de définir un engagement
annuel quantifié d’attribution de logements aux
personnes cumulant des difficultés économiques et
sociales telles que définies par le Plan Départemental
d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées
(PDALPD), dont ils constituent un levier. Ils définissent
également des délais d’attente manifestement anormaux
au-delà desquels les demandes non satisfaites font l’objet
d’un examen prioritaire, ainsi que les conditions de cet
examen.
Selon les dispositions de l’article L 441-1-2 du Code
de la Construction et de l’Habitation, ces accords sont
conclus tous les trois ans entre le Préfet et les bailleurs
sociaux disposant d’un patrimoine social locatif dans le
département.
En Île-de-France, l’élaboration des premiers Accords
Collectifs Départementaux a donné lieu à un nombre
conséquent de rencontres entre la DREIF, les Préfectures, les DDE et l’AORIF où ont été notamment abordés : le public ciblé (familles en grandes difficultés, non
logées depuis longtemps, avec de faibles revenus ou des
revenus non pérennes), la quantification de l’accord
(10 % de la rotation du parc), la prise en compte ou non
du patrimoine en ZUS, l’utilisation des contingents,
l’association ou non des conseils généraux, le mode
de fixation des objectifs par organisme (occupation du
parc, taux de rotation sur le parc soumis à l’accord),
les contreparties sociales (accompagnement social…).
Lors de la renégociation des accords collectifs, au
terme de leurs trois années de durée réglementaire, les
départements ont pu négocier librement, sans cadre
préétabli, en prenant en compte les réalités propres à
leur parc social.
La loi du 5 mars 2007 instituant le Droit Au Logement
Opposable et le décret du 29 novembre 2007 relatif aux Plans
Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes
Défavorisées ont fait évoluer le cadre institutionnel des
accords collectifs.
tant de l’État dans le département, après avis des maires
des communes concernées et en tenant compte des
objectifs de mixité sociale définis par l’accord collectif intercommunal ou départemental, désigne chaque
demandeur à un organisme bailleur disposant de logements correspondant à sa demande. Ces dispositions
ont été codifiées à l’article L 441-2-3 du Code de la
Construction et de l’Habitation.
Enfin, le décret du 29 novembre 2007 relatif aux PDALPD
préconise un renforcement du lien entre les accords
collectifs et le plan. L’article 9 de ce décret indique
ainsi que " le plan précise, à partir de l’évaluation des besoins
et dans le respect des règles énoncées à l’article L 441-1 du Code
de la Construction et de l’Habitation, quelles sont les personnes
prioritaires pour les attributions de logements sociaux visés au
premier alinéa de l’article L 441-1 " (lequel vise les accords
collectifs).
Dans chaque département, les accords collectifs départementaux ou intercommunaux sont soumis pour avis
au comité responsable du PDALPD.
Ainsi, l’article 7 de la loi consacrant le DALO, entrée en
application au 1er janvier 2008, spécifie que le représen-
109
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
> Définitions
A C CÈS
ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD)
Conditions de logement
Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés au titre des accords collectifs départementaux
Ménages relogés au 31 décembre 2010 par statut locatif et critère de priorité
Ménages relogés
Paris
Hautsde-Seine
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
Cadre du DALO
502
344
0
541
885
262
187
196
698
1 343
2 730
Hors cadre DALO
Sortant de structures d'hébergement
Sortant de résidences sociales, foyers
Sortant d'un logement insalubre
Logés chez un tiers
Logés à l’hôtel
Sortant de baux glissants
Sortant de Solibail
Expulsés de bonne fois
Autres critères de priorité
577
0
0
23
116
0
126
0
0
154
128
333
0
114
0
0
165
420
71
65
45
17
11
0
0
12
106
43
270
96
0
0
0
0
32
0
268
463
474
17
125
0
0
209
526
78
120
0
249
0
0
0
0
123
177
100
60
305
21
24
88
22
271
247
0
23
0
28
0
0
22
74
358
0
0
0
0
0
1
0
0
860
220
83
554
49
24
89
44
468
1 705
683
557
594
290
24
215
253
994
Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions
NB : Le statut locatif des 8 200 ménages relogés en 2010 n'a été renseigné que pour 8 045 d'entre eux .
Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés
Ménages relogés en 2010 par statut locatif
et critère de priorité "ADC"
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
110
parmi les 8 200 ménages franciliens relogés au titre des accords
collectifs départementaux, les critères de priorité étaient connus pour 8 045 d'entre eux.
Ainsi, 33,9 % de ces 8 045 ménages étaient bénéficiaires du DALO et 66,1 % ne l'étaient pas,
dont :
• 21,2 % sortant de structures d'hébergement ;
• 8,5 % hébergés dans des résidences sociales ou des foyers ;
• 7,4 % logés chez un tiers ;
• 6,9 % sortant d'un logement insalubre ;
• 3,6 % logés à l'hôtel ;
• 3,1 % ayant été expulsés ;
• 2,7 % sortant de Solibail ;
• 0,3 % issus de baux glissants ;
• 12,4 % relevant d'autres critères de priorité (femmes victimes de violence, décohabitants....).
29,7 % des ménages relogés sortent de structures d’hébergement ou de résidences sociales.
En 2010, en Île-de-France, parmi les 5 941 ménages relogés au titre du DALO, 2 730 l'ont
été par le biais des Accords Collectifs Départementaux, soit une proportion de 45,9 %.
Au 31 décembre 2010,
Conditions de logement
ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD)
Les contingents réservataires mobilisés dans le cadre des Accords Collectifs Départementaux au 31 décembre 2010
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Îlede-France
Préfectures
34%
31%
50%
45%
44%
33%
48%
59%
43%
Communes
43%
24%
12%
22%
15%
23%
10%
7%
19%
Bailleurs
18%
19%
26%
16%
21%
18%
28%
9%
19%
1%
5%
18%
12%
17%
19%
20%
14%
25%
16%
Autres
0%
8%
0%
0%
1%
6%
0%
0%
2%
Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions
le contingent réservataire mobilisé est principalement le contingent préfectoral (43 % en Île-deFrance). C'est particulièrement le cas en Seine-SaintDenis et dans le Val-d’Oise (part supérieure à 50 % des
attributions de logements), à l'exception de Paris. En
effet, la Ville de Paris représente le contingent
réservataire le plus important : 43 % des logements
mobilisés.
En 2010,
Selon la Ville de Paris (source : DASES (Direction de
l'Action Sociale, de l'Enfance et de la Santé) - Bilan 2010
Insertion et solidarité), "1 843 logements ont été mis à disposition en 2010 par les différents réservataires - hors collecteurs
Action Logement (nouvelle appellation du 1 % logement), dont
850 par la Ville, 635 par la Préfecture et 358 par les bailleurs.
La commission déléguée est co-présidée par l’État et la Ville de
Paris (DLH) et compte parmi ses membres un représentant de
la DASES . En 2010, 3 535 dossiers ont été déposés et 3 263
examinés par la commission. 1 385 ménages ont été relogés, dont
628 dans des logements mis à disposition par la Ville ".
111
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Hautsde-Seine
Paris
A C CÈS
Les contingents de réservation mobilisés
Conditions de logement
Les contributions des bailleurs sociaux
ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD)
Les contributions des bailleurs identifiés au titre des Accords Collectifs Départementaux au 31 décembre 2010
Hautsde-Seine
Paris
Nombre de bailleurs signataires
Nombre de bailleurs non signataires
TOTAL
SeineSaint-Denis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
36
95
95
57
247
40
40
36
34
150
433
0
60
32
4
96
0
6
16
0
22
118
36
155
127
61
343
40
46
52
34
172
551
Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions
Un certain nombre de bailleurs, bien que n’ayant
pas formellement signé l’accord collectif départemental, participent toutefois à leur mise en œuvre. La situation est contrastée en matière de contribution des bailleurs aux accords collectifs identifiés en fonction des
départements :
• à Paris, en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, tous
les bailleurs ont signé l’accord collectif départemental ;
• dans les départements des Yvelines et du Val-deMarne, respectivement 86,9 % et 93,4 % des bailleurs
l'ont signé ;
112
Essonne
• dans les Hauts-de-Seine et l’Essonne, respectivement
61,3 % et 69,2 % des bailleurs l'ont signé ;
• s'agissant de la Seine-Saint-Denis, l’accord collectif
n’y est pas signé depuis 2004 mais reconduit tacitement.
Dans ce département, les bailleurs procèdent à des
relogements " hors dispositifs " .
Conditions de logement
DISPOSITIF SOLIBAIL
Le dispositif Solibail au 31 décembre 2010
SeineSaintDenis
Valde-Marne
Petite
couronne
Seineet-Marne
Yvelines
Essonne
Val-d'Oise
Grande
couronne
Total
Nombre de logements pris à bail
en effectif
en pourcentage
299
20,0%
455
30,5%
304
20,4%
1 058
70,9%
58
3,9%
84
5,6%
194
13,0%
99
6,6%
435
29,1%
1 493
100,0%
Nombre de ménages ayant intégré le dispositif Solibail
en effectif
en pourcentage
254
20,1%
381
30,1%
259
20,5%
894
70,7%
45
3,6%
70
5,5%
175
13,8%
81
6,4%
371
29,3%
1 265
100,0%
Nombre de personnes ayant intégré le dispositif Solibail
en effectif
en pourcentage
676
19,2%
1 205
34,2%
698
19,8%
2 579
73,2%
123
3,5%
168
4,8%
448
12,7%
207
5,9%
946
26,8%
3 525
100,0%
Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE)
Solibail ne couvre pas le territoire parisien. La DRIHL
Île-de-France a établi le bilan suivant de ce dispositif au
31 décembre 2010 :
" En Île-de-France, 20 associations ont conventionné avec l'État
pour assurer la captation (au prix maximum de 17,31€ / m²),
la gestion locative des logements, ainsi que l'accompagnement
social et le relogement des ménages. Le Groupement d'Intérêt
Public Habitat et Interventions Sociales occupe une place centrale
dans la mise en lien entre logement et ménage et assure une observation très régulière du dispositif.
Au 31 décembre 2010, 1 493 logements ont été pris à bail par
les associations en Île-de-France (hors Paris). À la même date,
1 265 ménages ont intégré le dispositif, soit 3 525 personnes. La
différence entre le nombre de ménages et le nombre de logements est
liée au délai d’entrée dans les lieux.
90 % des ménages Solibail ont une activité professionnelle.
49 % proviennent d'hôtels, 30 % de structures sociales (centres
d'hébergement, centres maternels, structures de logement adapté)
et 12 % étaient hébergés chez des tiers.
Les ménages logés dans le cadre du dispositif Solibail sont très
majoritairement des familles monoparentales (45 %) et des couples avec enfants (32 %).
Au 31 décembre 2010, 123 ménages sont sortis du dispositif
et ont été relogés dans le parc social. "
Il est à noter qu'à la fin de l'année 2010, 151 ménages
ont réellement quitté le dispositif Solibail pour les raisons ci-après :
• 123 familles ont été relogées dans le parc social, dont
29 via le dispositif " 1 % PARSA (Plan d'Action Renforcé en faveur des Sans-Abri) GIP " ;
• 3 orientations vers des structures sociales ;
• 12 départs volontaires des familles ;
• 1 exclusion du dispositif " Solibail " ;
• 1 solution personnelle ;
• 11 types de départs non précisés.
La typologie des 1 493 logements gérés est la suivante :
17 % de F1 (258), 37 % de F2 (556), 33 % de F3 (496),
11 % de F4 (167) et 1 % de F5 (16).
La durée moyenne de prise en charge dans Solibail pour
les familles sorties en 2010 est de 5,8 mois.
1 265 ménages franciliens
composés de 3 525 personnes (1 728 adultes et 1 797 enfants) ont intégré le dispositif Solibail, dont :
• 254 ménages dans les Hauts-de-Seine ;
• 381 ménages en Seine-Saint-Denis ;
• 259 ménages dans le Val-de-Marne ;
• 45 ménages en Seine-et-Marne ;
• 70 ménages dans les Yvelines ;
• 175 ménages en Essonne ;
• 81 ménages dans le Val-d'Oise.
Au 31 décembre 2010,
113
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Hautsde-Seine
A C CÈS
Le bilan du dispositif solibail
Conditions de logement
Évolution mensuelle cumulée des propositions d'intermédiation locative " SOLIBAIL " en 2010
Source : GIP HIS
Évolution mensuelle cumulée des entrées SOLIBAIL en nombre de personnes en 2010
Source : GIP HIS
114
Conditions de logement
" Le programme d’intermédiation locative Solibail, initié
en 2008 dans le cadre du Plan de relance, a pour objet de
développer une offre nouvelle de logements à partir du parc privé
pour des ménages déjà inscrits dans un parcours d’insertion et
pour lesquels il convient de proposer en priorité une alternative
à l’hôtel. Ce dispositif tend à proposer des solutions de logement temporaire aux ménages les plus démunis tout en offrant
les garanties nécessaires aux propriétaires. Portant d’abord sur
200 logements en 2008 en petite couronne (Solibail 1), il a été
porté à 1 585 logements à compter de fin 2009 et s’est étendu
à la grande couronne (Solibail 2). Solibail ne s'applique pas à
Paris, où un dispositif semblable est porté par la Ville de Paris
" Louez solidaire ".
Ainsi des associations, financées par l'État, ont pour mission
de prendre en location des logements dans le parc privé pour une
durée de trois ans minimum, en garantissant au propriétaire le
paiement des loyers et la remise en état de l'appartement avant
sa restitution. Elles sous-louent le logement à des ménages, pour
18 mois maximum, et payent le loyer directement au propriétaire. Elles perçoivent une redevance des ménages (ne devant
pas dépasser 25 % de leurs ressources) ainsi que des allocations
logement le cas échéant. "
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
> Définitions
A C CÈS
DISPOSITIF SOLIBAIL
Le dispositif Solibail a également pour objectif
de réduire de façon très sensible l'occupation des
chambres d'hôtel par les ménages en difficulté.
En Île-de-France, le Groupement d’Intérêt Public
Habitat et Interventions Sociales (GIP HIS) a été chargé par l’État de coordonner le dispositif " Solibail ", en
tant qu'opérateur régional unique. Il adresse aux orienteurs, à savoir les SIAO (Services Intégrés de l'Accueil
et de l'Orientation) les fiches logement transmises par
les opérateurs associatifs.
En 2010, avant que les SIAO ne soient tous opérationnels, les 115 étaient sollicités par le GIP HIS.
Des missions lui sont également confiées dans le cadre
du « Plan d’Action Renforcé pour les Sans Abri
» (PARSA), adopté en janvier 2007, qui enivsageait
de proposer des logements dans le parc social public
et dans le parc privé conventionné prioritairement aux
publics sortant de CHRS.. Le protocole du 30 mai 2011,
signé entre l'État et Action Logement, prévoit que 10 %
des attributions seront effectuées au bénéfice des ménages directement désignés aux CIL (Collecteurs Interprofessionnels pour le Logement) par le GIP Habitat et
Interventions Sociales qui sélectionnera des sortants de
structures collectives.
115
Conditions de logement
Les logements captés dans le dispositif solibail
Répartition des logements captés par opérateur en petite couronne au 31 décembre 2010
En 2010, tous les opérateurs qui sont intervenus dans
le dispositif Solibail ont été à la fois prospecteurs et
gestionnaires des logements captés dans le parc
privé. Ils ont également été chargés de missions
d'accompagnement des ménages occupant le logement,
afin de les conduire vers le logement pérenne.
Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE
Répartition des logements captés par opérateur en grande couronne au 31 décembre 2010
Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE
116
Conditions de logement
DISPOSITIF LOUER
SOLIDAIRE
Le bilan du dispositif Louez solidaire au 31 décembre 2010
Nouveaux logements gérés en 2010
136
Nouveaux logements captés en 2010
154
Ménages logés
526
Ménages désignés
29
Ménages relogés depuis le 1/7/2007
dont nombre total en 2010
305
197
Ménages bénéficiaires
(logés+désignés+relogés)
860
Personnes logées
dont adultes
dont enfants
1 711
693
1 018
Source : Mairie de Paris - Direction du Logement et de l'Habitat (D.L.H.)
Répartition des ménages logés selon la composition familiale au 31 décembre 2010
Composition des ménages
1 adulte
1 adulte et 1 enfant
Effectif
%
17
3,2%
176
33,5%
1 adulte et 2 enfants
99
18,8%
1 adulte et 3 enfants
46
8,7%
1 adulte et 4 enfants
16
3,0%
1 adulte et 5 enfants
6
1,1%
2 adultes et 1 enfant
38
7,2%
2 adultes et 2 enfants
56
10,6%
2 adultes et 3 enfants
39
7,4%
2 adultes et 4 enfants
22
4,2%
2 adultes et 5 enfants
6
1,1%
2 adultes et 6 enfants
2
0,4%
2 adultes et 7 enfants
1
0,2%
Non déterminé
TOTAL
2
0,4%
526
100,0%
Au 31 décembre 2010, 1 711 personnes ont été
logées dans le cadre du dispositif " Louez solidaire et
sans risque ", dont 693 adultes (40,5 %) et 1 018 enfants
(59,5 %). Environ 65 % des ménages concernés se trouvaient être des familles monoparentales.
Depuis le démarrage du dispositif au 1er février 2007 :
• 555 logements ont été gérés dont 136 en 2010 ;
• 567 logements ont été captés dont 154 en 2010 ;
• 305 ménages ont été relogés définitivementdont
197 en 2010 ;
• 60 refus pour 426 propositions (14,1 %)
dont 39 refus pour 246 propositions (15,8 %) en 2010.
Source : Mairie de Paris - Direction du Logement et de l'Habitat (D.L.H.)
117
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Effectif
A C CÈS
Le bilan du dispositif louez solidaire à Paris
Conditions de logement
Répartition par arrondissement des personnes logées et des relogements définitifs au 31 décembre 2010
Arrondissements
Personnes logées
Ménages relogés
définitivement
Effectif
Effectif
%
%
75001
0
0,0%
0
0,0%
75002
0
0,0%
0
0,0%
75003
4
0,2%
0
0,0%
75004
4
0,2%
0
0,0%
75005
24
1,4%
0
0,0%
75006
0
0,0%
0
0,0%
75007
8
0,5%
0
0,0%
75008
7
0,4%
1
0,5%
75009
26
1,5%
1
0,5%
75010
143
8,4%
4
2,0%
75011
62
3,6%
7
3,6%
75012
76
4,4%
28
14,2%
75013
81
4,7%
27
13,7%
75014
58
3,4%
14
7,1%
75015
140
8,2%
36
18,3%
75016
48
2,8%
5
2,5%
75017
84
4,9%
7
3,6%
75018
362
21,2%
12
6,1%
75019
321
18,8%
14
7,1%
75020
254
14,8%
32
16,2%
9
0,5%
9
4,6%
1 711
100,0%
197
100,0%
Banlieue
TOTAL
Source : Mairie de Paris - D.L.H.
118
la majorité des logements
captés au titre du dispositif " Louez solidaire et sans risque ", et corrélativement les personnes qui y sont logées,
sont localisés dans le nord-est de la capitale. Ces logements se situent par ordre d'importance dans les 18ème,
19ème et 20ème arrondissements, lesquels représentent à
eux seuls 55,1 % des logements captés à Paris et 54,8 %
des individus logés dans ce cadre.
Au 31 décembre 2010,
au total 197 relogements définitifs ont été
réalisés pour 257 attendus. La durée moyenne de prise
en charge des familles sorties du dispositif " Louez
solidaire " en 2010 était de 15,26 mois. Néanmoins,
cette durée a dépassé les 18 mois pour 127 foyers bénéficiaires de ce dispositif.
En 2010,
Au titre de l'année 2010, la Direction du Logement et
de l'Habitat (DLH) de la Mairie de Paris a établi le bilan
suivant :
" Comme prévu l'objectif plancher de fin d'année 2010 (550)
est atteint avec 555 logements. La captation annuelle (154
logements en 2010) marque cependant un net recul par rapport
aux années précédentes (202 logements en 2009 et 166 logements en 2008). L'orientation systématique des types F1 sur
l'Agence Immobilière Sociale et la rupture de captation début
juillet expliquent cette baisse.
Les efforts de communication entrepris sur le dernier trimestre
devraient continuer à produire un volume de captation satisfaisant sur le début d'année 2011. Le volume de contacts se
maintient toujours à un niveau élevé, comme le nombre des
visites de logements.
Avec près de 200 relogements réalisés sur l'année, l'effort
entrepris a été important (+ 148 % par rapport au niveau
2009) même si l'objectif initial n'a pu être atteint. Les raisons
tiennent aux délais d'attente des relogements réalisés dans le
cadre de l'Accord Collectif Départemental ainsi qu'aux prolongations d'hébergement lorsque les familles ne sont pas prêtes
au relogement.
À noter également quelques refus de proposition (39). La Ville
travaille avec les organismes partenaires à éviter ces refus. "
Conditions de logement
Origine de la captation au 31 décembre 2010
Répartition des logements gérés
par opérateur au 31 décembre 2010
Source : Mairie de Paris - D.L.H.
outre une perte de 15 logements, la DLH
observe un ralentissement du rythme des logements
totaux captés au nombre de 154, contre 202 durant
l'année 2009.
En 2010,
> Définitions
Mis en place par le Département de Paris et financé
dans le cadre du Fonds de Solidarité Logement (FSL),
" le dispositif « Louez solidaire et sans risque » est destiné aux
familles hébergées à l’hôtel, prises en charge au titre de l’Aide
Sociale à l’Enfance (ASE) et engagées dans un parcours
d’insertion sociale ou professionnelle. Il leur permet d’accéder
à un logement temporaire dans le privé et de se préparer, grâce
à une mesure d’accompagnement, à bénéficier d’un logement
pérenne. "
Il poursuit les objectifs suivants :
• Substitution à l'hébergement hôtelier d'urgence.
• Insertion par le logement.
• Accompagnement vers un logement
autonome définitif. Il cible des logements en priorité
situés à Paris intra muros, destinés aux publics
suivants :
• Familles hébergées à l'hôtel prises en charge au titre
de l'ASE ;
• Jeunes majeurs pris en charge par l'ASE ;
• Mères isolées sortant d'un centre maternel.
Ce dispositif a été créé à titre expérimental en 2007,
dans l'objectif de mobiliser 250 logements du parc privé
sur une période de deux ans. L'objectif a ensuite été
porté à 1 000 logements par délibération du Conseil de
Paris de mai 2009. Il fonctionne ainsi :
1. Le propriétaire d'un appartement parisien conclut
un bail avec une association conventionnée avec la Ville
de Paris pour une durée de 3 ou 6 ans.
2. L'association passe alors une convention
d'hébergement d'une durée de 18 mois maximum avec
une famille. Cette durée correspond au délai nécessaire
à la famille pour réaliser ses démarches d'obtention d'un
logement durable.
Dans le cadre du dispositif « Louez solidaire et sans
risque », 12 opérateurs sont conventionnés par le
Département de Paris comme suit : Aurore, Emmaüs,
Bail pour Tous, Centre d'Action Sociale Protestant,
CPCV Île-de-France, France Euro Habitat, Habitat
et Humanisme Île-de-France, Pour Loger, Solidarités
Nouvelles pour le Logement de Paris, SOS Habitat et
Soins, SIEMP (Société Immobilière d'Économie Mixte
de la Ville de Paris) et les Restos du cœur.
Un autre opérateur, Habitat & Développement, est
spécialisé dans la prospection. Par ailleurs, la FAPIL
Île-de-France ( Fédération des Associations pour la
Promotion et l'Insertion par le Logement) intervient
sur des missions d'amélioration du dispositif tandis que
l'Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI)
et la Chambre des Notaires œuvrent en faveur de sa
promotion.
119
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
Source : Mairie de Paris - D.L.H.
Les caractéristiques des logements gérés dans le cadre
du dispositif " Louez solidaire et sans risque " étaient les
suivantes au 31 décembre 2010 :
• 73 % de logements sur une durée initiale du bail égale
à 3 ans ;
• 27 % de logements sur une durée initiale du bail de
6 ans ;
• en termes de typologie des logements gérés, 13 % de
F1, 45 % de F2, 30 % de F3, 9% de F4, 2 % de F5 et
1 % de F6 ;
• en termes de relogements définitifs par type de logements, 0 % de F1, 18 % de F2, 47 % de F3, 26% de F4,
9 % de F5 et 0 % de F6.
A C CÈS
DISPOSITIF
LOUER SOLIDAIRE
DISPOSITIF
SOLIBAIL
Conditions de logement
Les dépenses des fonds de solidarité pour le logement
Les dépenses des Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) de 2006 à 2010
Total
Emplois (1)
Paris
2006
2007
2008
2009
2010
Hauts-de-Seine
2006
2007
2008
2009
2010
Seine-Saint Denis
2006
2007
2008
2009
2010
Val-de-Marne
2006
2007
2008
2009
2010
Maintien
Accès
ASLL
Fournitures
(2)
Autres
(3)
44,9%
32,0%
31,5%
25,2%
25,3%
14,9%
9,1%
13,9%
13,3%
13,3%
36,6%
33,7%
21,3%
21,7%
21,1%
0,0%
15,0%
16,3%
19,3%
15,6%
3,6%
10,2%
16,9%
20,5%
24,7%
0,2%
0,3%
0,5%
nd
nd
Yvelines
2006
2007
2008
2009
2010
4
5
4
4
6
691
784
853
868
321
332
616
000
000
769
€
€
€
€
€
46,9%
21,5%
20,8%
22,7%
20,5%
14,7%
13,7%
12,0%
14,7%
14,3%
28,0%
30,7%
35,7%
31,0%
22,9%
0,0%
16,7%
14,9%
19,0%
14,7%
2,6%
4,3%
16,9%
17,5%
13,8%
0,0%
14,9%
17,3%
16,5%
15,9%
0,6%
10,2%
10,7%
11,0%
8,3%
Essonne
2006
2007
2008
2009
2010
4
5
4
4
5
443
131
315
818
031
281
651
736
948
008
€
€
€
€
€
31,7%
39,9%
47,2%
38,6%
43,2%
11,4%
10,6%
9,2%
10,6%
12,7%
33,4%
28,0%
33,3%
27,2%
27,0%
16,9%
13,9%
17,9%
20,1%
17,7%
1,2%
1,5%
6,7%
4,8%
4,8%
28,3%
24,6%
nd
24,4%
23,7%
0,3%
0,3%
nd
4,6%
9,8%
Val-d'Oise
2006
2007
2008
2009
2010
4
4
4
5
6
691
665
875
953
764
568
828
142
446
035
€
€
€
€
€
20,9%
20,9%
27,2%
31,4%
23,5%
13,5%
10,8%
11,2%
11,8%
11,8%
28,1%
30,2%
30,9%
23,1%
19,4%
22,7%
23,9%
28,0%
35,4%
23,7%
2,3%
14,2%
0,5%
0,2%
10,8%
0,1%
0,0%
12,7%
14,3%
22,3%
7 508 046 €
8 282 987 €
6 958 301 €
nd
nd
30,3%
29,6%
32,1%
nd
nd
19,7%
18,2%
23,1%
nd
nd
26,4%
33,8%
41,3%
nd
nd
16,0%
12,9%
15,6%
nd
nd
€
€
€
€
€
28,4%
26,3%
29,3%
25,0%
19,6%
13,4%
14,6%
13,8%
13,0%
13,1%
37,6%
36,6%
34,8%
34,5%
43,1%
6 275 312 €
6 999 088 €
nd
8 233 956 €
8 600 613 €
46,7%
28,1%
nd
35,6%
32,5%
21,8%
21,8%
nd
15,0%
16,1%
27,0%
25,5%
nd
23,1%
23,1%
675
373
926
427
103
Autres
(3)
€
€
€
€
€
13,9%
14,1%
15,1%
15,6%
13,3%
930
818
923
531
584
Fournitures
(2)
645
724
669
817
474
15,4%
14,3%
14,4%
16,0%
16,1%
11
11
11
12
12
ASLL
733
251
190
484
597
14,2%
16,6%
15,7%
15,7%
13,5%
580
343
963
755
873
Accès
3
5
6
6
7
49,6%
45,8%
42,1%
38,5%
34,7%
062
073
213
368
926
Maintien
Seine-et-Marne
2006
2007
2008
2009
2010
€
€
€
€
€
16
18
18
19
23
Total
Emplois (1)
Source : DRIHL Île-de-France, enquête annuelle sur les budgets des FSL d'Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions
nd = non disponible. Tous les départements ne rendent pas compte de façon exhaustive et régulière du bilan FSL.
Le total des emplois n'est pas égal à la somme de chacune des colonnes de dépenses (de la colonne « maintien » à la colonne « autres »)
(1) Le total Emplois correspond aux dépenses totales engagées en euros au cours de l'année par le FSL pour ces différentes interventions
(2) La colonne "Fournitures" correspond à la part engagée pour la mise en jeu des aides aux fournitures d'eau, d'électricité et de services téléphoniques
(3) La colonne "autres" correspond à la part engagée pour la mise en jeu des garanties et pour des dépenses engagées au titre des impayés sur prêts, remises de dette,
interventions sur les copropriétés ainsi que les suppléments aux dépenses de gestion (ex Aide à la Médiation Locative (AML)).
Les chiffres 2010 indiquent une hausse du volume
financier disponible dans la totalité des départements
(pour ceux dont les données sont disponibles).
120
On constate une disparité selon les départements, les
dépenses engagées par le FSL pour la Seine-et-Marne
ont plus que doublé sur la période 2006-2010, soit
+103,5%. À l'opposé le budget de la Seine-Saint-Denis
est resté assez stable sur cette même période, +5,5%.
Conditions de logement
Dépenses FSL 2010 en Île-de-France (2008 pour les Hauts-de-Seine)
Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE
> Définitions
Les Fonds de Solidarité pour le Logement ont été crées
par la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en
œuvre du droit au logement. Depuis le 1er janvier 2005,
en application de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004
relative aux libertés et responsabilités locales, la gestion
du FSL est assurée par le Conseil Général : ce dernier
peut créer des fonds locaux pour l'octroi de tout ou partie des aides et en confier la gestion aux communes et
établissements publics qui en font la demande. Le fond
est abondé par des crédits d'État, du département, et
des contributeurs tels que GDF, EDF,
les fournisseurs d'eau...
Les aides accordées par le FSL aux ménages défavorisés
sont des aides :
Au maintien dans le logement (prêt ou subvention
pour résorber l'impayé de loyer du ménage)
À l'accès à un logement :
• aide financière (prêt ou subvention) pour aider le ménage à entrer dans le logement (1er mois d'APL, frais
d'agence, de compteur, prime d'assurance…) ;
Ces aides sont attribuées directement aux bénéficiaires
ou par l'intermédiaire de fonds locaux ou d'associations
spécialisées.
Pour les ménages en grande difficulté d'insertion,
le FSL prend également en charge des mesures
d'Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL)
destinées à faciliter leur adaptation au logement, à
l'immeuble, au quartier.
121
ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT
• garantie donnée au bailleur en cas de défaillance du
locataire de prendre en charge le paiement des loyers.
Cette garantie est limitée dans le temps à 12 ou 24 mois
selon le cas ;
• aux fournitures d'eau, d'énergie et de téléphone.
A C CÈS
Fonds de Solidarité Logement (FSL)
Conditions de logement
Les procédures d'expulsion locative
Les procédures d'expulsion locative en Île-de-France procédant d'impayés de loyer en 2010
Paris
Hauts-
Seine-
Val-
Petite
Seine-
de-Seine
Saint-Denis
de-Marne
couronne
et-Marne
Yvelines
Val-d'Oise
Grande
couronne
Îlede-France
5 972
4 222
6 338
3 750
14 310
3 873
2 488
3 220
3 363
12 944
33 226
dont parc public
2 767 (46,3%)
2 119 (50,2%)
4 120 (65,0%)
2 691 (71,8%)
8 930 (62,4%)
2 611 (67,4%)
1 544 (62,1%)
2 125 (66,0%)
2 156 (64,1%)
8 436 (65,2%)
dont parc privé
3 205 (53,7%)
2 103 (49,8%)
2 218 (35,0%)
1 059 (28,2%)
5 380 (37,6%)
1 262 (32,6%)
944 (37,9%)
1 095 (34,0%)
1 207 (35,9%)
4 508 (34,8%)
20 133 (60,6%)
13 093 (39,4%)
4 153
2 197
3 909
2 182
8 288
1 700
1 336
1 454
1 891
6 381
18 822
3 512
2 343
3 604
1 745
7 692
1 450
1 330
1 239
1 749
5 768
16 972
2 460
1 390
2 911
1 471
5 772
752
811
824
1 247
3 634
11 866
1 261
774
2 268
560
3 602
335
368
488
580
1 771
6 634
Assignations
Commandements
de quitter les lieux
Demandes de concours
de la Force Publique
Décisions accordant le
concours de la Force Publique
Interventions effectives
de la Force Publique
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
Les procédures d'expulsion locative en Île-de-France
procédant d'impayés de loyer depuis 1999
1999
2001
2005
2009
2010
Assignations
27 468
30 333
31 321
31 901
33 226
Commandements de quitter les lieux
16 087
19 413
17 977
19 006
18 822
Demandes de concours de la Force Publique
15 975
17 550
15 678
17 275
16 972
Décisions accordant le concours de la Force Publique
8 080
8 784
8 808
10 302
11 866
Interventions effectives de la Force Publique
3 378
4 162
4 443
5 416
6 634
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
les expulsions locatives en Île-deFrance sont toujours plus nombreuses : entre 1999 et
2010, les différents stades de la procédure d'expulsion
concernent un nombre croissant de ménage (+20 %
pour les assignations à comparaître et quasi-doublement du nombre d'interventions effectives de la force
publique). Les diminutions observées en 2005 sont
issues de l'application de la circulaire du 13 mai 2004
Depuis 1999,
122
Essonne
relative à la mise en œuvre d'un dispositif d'urgence
visant à la prévention des expulsions (protocoles dits
" Borloo " qui ont fait place aux protocoles bailleurs - locataires). La part des assignations dans le parc public est
majoritaire sur l'ensemble de la région sauf à Paris. On
ne dispose pas à l'heure actuelle de la répartition pour
les autres phases de la procédure. Le nombre des assignations à comparaître devant les tribunaux a augmenté
de 8 % depuis 2008 en Île-de-France (+10 % en grande
couronne, +7 % en petite couronne). Le département
de la Seine-Saint-Denis représente 19 % des assignations et Paris 17 %. Le nombre de commandements de
quitter les lieux reste relativement stable ces dernières
années (entre 2007 et 2010, -3,6 % de variation).
La situation est cependant différente selon les territoires puisqu'on observe une baisse tendancielle à Paris,
un phénomène en dents de scie en grande couronne
et une hausse en Seine-Saint-Denis. Le nombre de demandes de concours de la force publique diminue pour
la première fois en 2010, tant en petite qu'en grande
couronne (-2 % sur la période 2009-2010), alors que
le nombre de décisions accordant le concours de la
force publique augmente de 10 % par rapport à 2009
De même, le nombre d'interventions effectives de la
force publique est fortement en hausse (+22 %). En
grande couronne, on observe une stabilité du nombre
Conditions de logement
LOCATIVES
d'interventions en Seine-et-Marne, dans les Yvelines
et l'Essonne. Les départements les plus impactés sont
le Val-d'Oise (+44 %) et surtout la Seine-Saint-Denis
(+82 %). La part des interventions effectives de la force
publique par rapport aux assignations est plus importante en petite couronne et notamment en Seine-SaintDenis (35,8 %).
Sur l'ensemble des territoires, le niveau des com-
Évaluation des mesures de prévention
Évaluation du risque locatif
et de leurs effets sur les bailleurs
Nombre d'assignations /
nombre de locataires
Le risque locatif
2005
2008
75
4,7‰
3,6‰
92
8,5‰
4,5‰
93
11,9‰
6,9‰
94
8,5‰
4,8‰
PC
9,7‰
5,5‰
77
3,7‰
6,8‰
78
2,9‰
4,4‰
91
4,8‰
6,6‰
95
6,9‰
5,7‰
GC
4,3‰
5,8‰
Île-de-France
6,1‰
5,8‰
Nombre de commandements de quitter les lieux /
nombre d'assignations
2009
2010
75
71%
70%
92
53%
52%
93
62%
62%
94
53%
58%
PC
57%
58%
77
53%
44%
78
60%
54%
91
60%
45%
95
58%
56%
GC
57%
49%
Moyenne régionale
60%
57%
NB : Taux non établi en 2009, car donnée non disponible auprès de l'INSEE
123
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
est globalement constant en
Île-de-France entre 2005 et 2008 alors que deux tendances contraires s'opposent : en petite couronne et
pour Paris, le risque s'amoindrit, alors qu'en grande
couronne on observe plus d'assignations par locataire.
Dans la quasi-totalité des départements d'Île-de-France,
le taux de commandements de quitter les lieux demandés par les bailleurs par rapport aux assignations est en
diminution entre 2009 et 2010.
Cette évolution peut traduire une mobilisation plus
grande des acteurs de la prévention des expulsions entre les moments de l'assignation et du commandement
de quitter les lieux.
Source : DRIHL
Île-de-France / SALPE
Sources : DRIHL Île-de-France / SALPE
et INSEE recensement 2005 et 2008
mandements de quitter les lieux et celui des demandes
de concours de la force publique sont très proches. On
peut toutefois constater que globalement toutes les
demandes de concours de la force publique ne sont
pas suivies de décisions d'accord et que tous les octrois
de concours de la force publique ne sont pas suivis
d'interventions effectives de la force publique.
E XPULSIONS
Les procédures d'expulsion locative procédant d'impayés de loyer en Île-de-France en 2010
Conditions de logement, expulsion locative
Évolution des procédures d'expulsion locative de 2005 à 2010 en Île-de-France
Les commissions se déclinent en deux niveaux :
• des commissions territoriales examinant les dossiers
les plus complexes ;
• une commission départementale chargée de coordonner et de piloter la stratégie départementale de prévention des expulsions.
À Paris et dans le Val-d'Oise, ces deux fonctions sont
assurées par la même instance, au cours de commissions distinctes.
Source : DRIHL Île-de-France / SALPE
L'analyse des chiffres met en évidence
des phénomènes distincts :
• une stabilisation du risque locatif en Île-de-France
malgré l'augmentation du nombre d'assignations en
valeur absolue, ce qui traduirait un nouveau mode de
fonctionnement des bailleurs (assignations systématiques des locataires pour se prémunir d'un maintien
dans les lieux en cas d'échec des actions de prévention
mises en place en parallèle) ;
• une meilleure prévention en amont de la procédure
d'expulsion dont les effets se traduisent par une diminution du nombre de commandements de quitter
les lieux (en valeur absolue et rapportées au nombre
d'assignations) ;
• néanmoins, une augmentation des interventions de la
force publique par rapport aux concours accordés.
124
La loi n°2009-323 du 25 mars 2009 a rendu obligatoire
la création de Commission de Coordination des Actions de Prévention des Expulsions (CCAPEX) locatives coprésidées par l'État et le Conseil Général qui ont
pour missions :
• de coordonner et de piloter la stratégie de prévention
des expulsions et la mobilisation des acteurs dans les
départements ;
• de délivrer des avis aux instances décisionnelles et des
recommandations à l'ensemble des partenaires œuvrant
localement à la prévention des expulsions notamment
après l'étude de dossiers "complexes".
Ces commissions ont été créées entre 2009, pour la
première. Elles sont aujourd'hui opérationnelles dans
l'ensemble des départements d'Île-de-France.
La création de ces commissions a par ailleurs entraîné
le transfert de compétences des Commissions Départementales des Aides Personnelles au Logement (CDAPL) aux organismes payeurs des Aides Personnelles au
Logement (CAF et CMSA). En Île-de-France, plus de
40 000 dossiers ont ainsi été transférés des services de
l'État (CDALPL, dont les secrétariats étaient en UT
DRIHL ou DDCS) vers les CAF et CMSA de chaque
département au cours du premier semestre 2011.
La DRIHL a lancé en début d'année 2011 un "plan"
d'actualisation des chartes départementales de prévention des expulsions dont l'objectif principal est de définir
au niveau local une stratégie partagée par l'ensemble des
partenaires et un programme d'action pour améliorer la
prévention des expulsions.
Ces travaux se traduisent dans les départements par la
révision des chartes existantes qui devraient aboutir
à des documents actualisés d'ici fin 2012, pourvus de
véritables engagements de la part de l'ensemble des
partenaires.
Annexes
AAH
AAV
ACCRE
ADIL
AEEH
AER
AETPE
AFF
AFPE
AFPR
AFTAM
AGEFIPH
AI
AIVS
ALF
ALS
ALT
AME
AML
ANAH
ANPE
ANRU
AORIF
API
APL
APR
APS
APTM
APUR
ARE
AREF
ARS
ASE
ASI
ASF
ASS
ASSEDIC
ASLL
Allocation aux Adultes Handicapés
Allocation d’Assurance Veuvage
Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise
Agence Départementale d’Information sur le Logement
Allocation de l’Éducation de l’Enfant Handicapé
(antérieurement l’Allocation d’Éducation Spéciale)
Allocation Équivalent Retraite Remplacement
Aide à l'Embauche dans les Très Petites Entreprises
Allocation de Fin de Formation
Action de Formation Préalable à l’Emploi
Action de Formation Préalable au Recrutement
Association pour l’Accueil et la Formation des Travailleurs Migrants
(nouvellement dénommée COALLIA)
Association de Gestion des Fonds pour l'Insertion Professionnelle
des Personnes Handicapées
Allocation d’Insertion
Agence Immobilière à Vocation Sociale
Allocation de Logement à caractère Familial
Allocation de Logement à caractère Social
Allocation de Logement temporaire
Aide Médicale d’État
Aide à la Médiation Locative
Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat
Agence Nationale Pour l’Emploi
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
Association des Organismes HLM de la Région Île-de-France
Allocation de Parent Isolé
Aide Personnalisée au Logement
Action Préparatoire au Recrutement
Autorisation Provisoire de Séjour
Association Pour l’accompagnement social et administratif
des Travailleurs Migrants
Atelier Parisien d’Urbanisme
Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi
Aide au Retour à l’Emploi Formation
Agence Régionale de Santé
Aide Sociale à l’Enfance
Allocation Supplémentaire d’Invalidité
Allocation de Soutien Familial
Allocation de Solidarité Spécifique
Associations pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce
Accompagnement Social Lié au Logement
ASP
ASPA
ASV
ATA
AUDA
AV
Agence de Service et de Paiement
Allocation de solidarité aux personnes âgées
Allocation Supplémentaire Vieillesse
Allocation Temporaire d'Attente
Accueil d’Urgence des Demandeurs d’Asile
Allocation Veuvage
CA
CADA
CAE
CAF
CAFDA
CAV
CCAPEX
CDAPH
CDC
CDD
CDI
CEC
CES
CHRS
CHU
CHUSI
CIE
CIL
CI-RMA
CIVIS
CLD
CMU
CMU-B
CMU-C
CNAF
CNAMTS
CNASEA
CNAV
CNAVTS
CNIS
COTOREP
Contrat d’Autonomie
Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile
Contrat d'Accompagnement dans l'Emploi
Caisse d’Allocations Familiales
Coordination de l’Accueil des Familles Demandeuses d’Asile
Contrat d'Avenir
Commission de Coordination des Actions de Prévention des Expulsions
Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées
Caisse des Dépôts et Consignations
Contrat à Durée Déterminée
Contrat à Durée Indéterminée
Contrat Emploi Consolidé
Contrat Emploi Solidarité
Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale
Centre d’Hébergement d’Urgence
Centre d’Hébergement d’Urgence avec Soins Infirmiers (Samusocial de Paris)
Contrat Initiative Emploi
Collecteur Interprofessionnel pour le Logement
Contrat d'Insertion - Revenu Minimum d'Activité
Contrat d'Insertion dans la Vie Sociale
Chômeur Longue Durée
Couverture Maladie Universelle
Couverture Maladie Universelle de Base
Couverture Maladie Universelle Complémentaire
Caisse Nationale des Allocations Familiales
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés
Centre National pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles
Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse
Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés
Conseil National de l’Information Statistique
Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel
(maintenant dénommée Commission des Droits et de l’Autonomie
des Personnes Handicapées : CDAPH)
Centre Provisoire d’Hébergement (réfugiés statutaires)
CPH
L iste des sigles
Sigles
125
Annexes
CRAM
CRDS
CRAMIF
CRP
CSG
CSP
CTLD
CTRAD
CUCS
CUI
CUI-CAE
CUI-CIE
CVI
Caisse Régionale d’Assurance Maladie
Contribution au Remboursement de la Dette Sociale
Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Île de France
Convention de Reclassement Personnalisé
Contribution Sociale Généralisée
Catégorie Socioprofessionnelle
Chômeur Très Longue Durée
Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision
Contrat Urbain de Cohésion Sociale
Contrat Unique d’Insertion
Contrat Unique d'Insertion - Contrat d'Accompagnement dans l'Emploi
Contrat Uniques d'Insertion - Contrat Initiative Emploi
Contrat de Volontariat pour l’Insertion
DAHO
DALO
DARES
DASS
DDCS
DEFM
DEI
DELD
DETH
DGFIP
DGHUC
DGI
DIRECCTE
DNP
DREES
DREIF
DRIHL
Droit à l’Hébergement Opposable
Droit Au Logement Opposable
Direction d’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques
Direction des Affaires Sanitaires et Sociales
Direction Départementale de la Cohésion Sociale
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois
Demandeur d’Emploi Indemnisé
Demandeur d’Emploi de Longue Durée
Demandeur d’Emploi Travailleur Handicapé
Direction Générale des Finances Publiques
Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction
Direction Générale des Impôts
Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence,
de la Consommation, du Travail et de l'Emploi
Demandes non pourvues
Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques
Direction Régionale de l’Équipement en Île-de-France
Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement
EHPAD
EMA
ENL
ENIM
EPLS
ERF
ESH
ESI
Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes
Équipes Mobiles d’Aide
Enquête Nationale Logement
Établissement National des Invalides de la Marine
Enquête sur le Parc Locatif Social
Enquête Revenus Fiscaux
Entreprises Sociales pour l’Habitat
Espace Solidarité Insertion (accueils de jour à Paris)
126
FILEAS
FILOCOM
FNAIM
FNARS
FNE
FSL
FSV
Fichier de Prestations Légales et d’Action Sociale
Fichier des Logements par Communes
Fédération Nationale de l’Immobilier de France
Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale
Fonds National de l'Emploi
Fonds de Solidarité Logement
Fonds de Solidarité Vieillesse
GARP
GOCHU
Groupement des ASSEDIC de la Région Parisienne
Groupe Opérationnel de Coordination de l'Hébergement d'Urgence
HLM
Habitation à Loyer Modéré
IAU IDF
ICC
INED
INSEE
INVS
IR
Institut de l’Aménagement et de l’Urbanisme d'Île-de-France
Indice du Coût de la Construction
Institut National des Études Démographiques
Institut National de la Statistique et des Études Économiques
Institut National de Veille Sanitaire
Impôt sur le Revenu
LHSS
LLS
Lits Halte Soins Santé
Logements Locatifs Sociaux
MDPH
MIPES
MOUS
MRIE
MSA
Maison Départementale des Personnes Handicapées
Mission d’Information sur la Pauvreté et l’Exclusion Sociale en Île-de-France
Maîtrise d’Oeuvre Urbaine Sociale
Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (Rhône Alpes)
Mutualité Sociale Agricole
OCDE
OFII
OFPRA
OHFOM
OPAC
OPH
Organisation de Coopération et de Développement Économique
Office Français de l’Immigration et de l’Intégration
Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides
Oeuvre Hospitalière Française de l'Ordre de Malte
Office Public d’Aménagement et de Construction
Office Public de l’Habitat
PACTE
PAJE
PARSA
PAP
PARE
PAS
Parcours d'Accès aux Carrières Territoriales, hospitalières et de l'État
Prestation d'Accueil du Jeune Enfant
Plan d'Action Renforcé pour les Sans-Abri
Prêt Aidé à l’Accession à la Propriété
Plan d’Aide au Retour à l’Emploi
Prêt d'Accession Sociale
Annexes
Permanence d’Accès aux Soins de Santé
Prêt Conventionné
Profession et Catégorie Sociale
Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées
Prêt Locatif Aidé
Prêt Locatif Social
Prêt Locatif à Usage Social
Prêt Locatif à Usage Social Construction-Démolition
Plan Régional d’Accueil, d’Hébergement et d’Insertion
Programme National de Rénovation Urbaine
Plan de Sauvegarde de l'Emploi
Prêt Social de Location Accession
Prêt à Taux Zéro
RBI
RDL
RHVS
RMA
RMI
ROPP
RSA
RSI
RUC
Ressources brutes par Individu
Revenu Disponible Localisé
Résidence Hôtelière à Vocation Sociale
Revenu Minimum d’Activité
Revenu Minimum d’Insertion
Refus d’Orientation Par la Personne
Revenu de Solidarité Active
Régime Social des Indépendants
Revenu par Unité de Consommation
TRACE
Trajet d’Accès à l’Emploi
UC
UNEDIC
UT DRIHL
Unité de Consommation
Union Interprofessionnelle pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce
Unité Territoriale de la DRIHL
ZFU
ZRU
ZRR
ZUS
Zone
Zone
Zone
Zone
Franche Urbaine
de Redynamisation Urbaine
de Revitalisation Rurale
Urbaine Sensible
SAHI
SALPE
Service de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion de la DRIHL Île-de-France
Service de l’Accès au Logement et de la Prévention des Expulsions
de la DRIHL Île-de-France
SAMSAH
Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés
SDAOLH
Service du Développement et de l’Amélioration de l’Offre de Logement et d’Hébergement
de la DRIHL Île-de-France
SEM
Société d’Économie Mixte
SGFGAS
Société de Gestion du Fonds de Garantie à l'Accession Sociale à la propriété
SIAO
Service Intégré d’Accueil et d’Orientation
SITADEL
Système d’Information et de Traitement Automatisé des Données Élémentaires
sur les Logements et les Locaux
SJR
Salaire Journalier de Référence
SMIC
Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance
SNSP
Système National Statistiques Prestataires
SOEE
Service des Observatoires, des Études et de l’Évaluation de la DRIHL Île-de-France
SOLEN
Solution d’enquête
SPE
Service Public de l’Emploi
SRU (loi de) Solidarité et de Renouvellement Urbain
127
L iste des sigles
PASS
PC
PCS
PDALP
PLAI
PLS
PLUS
PLUS CD
PRAHI
PNRU
PSE
PSLA
PTZ
11
2012
DRIHL :
adresse :
5 rue Leblanc 75 911 Paris Cedex 15
téléphone :
site :
01 82 52 40 00
http://www.drihl.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/
CONCEPTION RÉALISATION : DRIHL / PEPITOO.COM