Direction régionale et interdépartementale de l`hébergement et du
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Direction régionale et interdépartementale de l`hébergement et du
11 2012 R EPÈRES « PAUVRETÉ, PRÉCARITÉ, HÉBERGEMENT, LOGEMENT : LES DONNÉES DE RÉFÉRENCE EN ILE-DE-FRANCE » au 31/12/2010 DRIHL, Service des Observatoires, des Études et de l'Évaluation Sommaire Introduction ...................................................................................................................... 5 1-Données démographiques ........................................................................................... 7 Démographie La population francilienne ............................................................................................. 7 Les indicateurs démographiques .................................................................................... 9 Les revenus fiscaux des ménages ................................................................................. 10 Les évolutions du 1er décile et du 9ème décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009 14 Les caractéristiques des demandeurs d’emploi de catégories A et A, B, C............. 39 Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A indemnisés..................... 42 Les demandeurs d'emploi en fin de mois ayant un droit payable au rSa ................ 44 Le profil des demandeurs d'emploi en fin de mois de catégorie A ......................... 45 Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories a, b, c) ............................. 46 2- Urgence sociale et hébergement ................................................... 49 Dispositif d’accueil et d’hébergement Pauvreté Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté ................. 49 Le taux de pauvreté et l’intensité de la pauvreté ........................................................ 17 Les revenus disponibles des ménages sous le seuil de pauvreté............................... 19 Les dossiers de surendettement traités ........................................................................ 21 Veille sociale Minima sociaux Les nuitées hôtelières ...................................................................................................... 55 Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales.................................................. 23 Les allocataires de minima sociaux ............................................................................... 24 Les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés ........................................ 27 Les allocataires du minimum vieillesse ......................................................................... 28 Les allocataires du revenu de Solidarité active ............................................................ 29 Les allocataires du revenu de Solidarité active jeunes ................................................ 32 Les allocataires à bas revenus ........................................................................................ 34 Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) Accès aux soins Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire et de Base ......................................................................................................................... 35 Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État ............................................................. 36 Santé Les cas de tuberculose déclarés ..................................................................................... 37 Les nouveaux cas de saturnisme chez les enfants mineurs signalés à l'ARS Île-de-France ...................................................................................................... 38 2 Demande d’emploi Le dispositif de veille sociale ......................................................................................... 53 Nuitées hôtelières Les SIAO en Île-de-France ............................................................................................ 56 Les coordonnées des SIAO d’Île-de-France ............................................................... 57 Sorties vers le logement Les sorties vers le logement : enquête SOLEN .......................................................... 58 115 de Paris Les données du 115 de Paris.......................................................................................... 60 Les isolés en hébergement simple................................................................................. 61 Les isolés en lits halte soins santé ................................................................................. 67 Les familles hébergées .................................................................................................... 69 Demandes d’asile La demande d'asile .......................................................................................................... 73 L’accueil des familles demandeuses d’asile .................................................................. 75 Droit à l’Hébergement Opposable (DAHO) Les statistiques du DAHO cumulées sur trois ans ..................................................... 76 La situation de l'hébergement des ménages reconnus prioritaires et urgents ........ 80 Bénéficiaires de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en foyer Le profil des bénéficiaires de l'APL dans le parc de logements foyers ................... 81 3- Conditions de logement ......................................................... 83 Les contributions des bailleurs sociaux .......................................................................112 Dispositif Solibail Le bilan du dispositif Solibail .......................................................................................113 Les logements captés dans le dispositif Solibail ........................................................116 Dispositif Louez solidaire Le bilan du dispositif Louez solidaire à Paris ............................................................117 Demande de logements sociaux Fonds de Solidarité Logement (FSL) Les demandeurs de logements locatifs sociaux .......................................................... 83 Les dépenses des Fonds de Solidarité Logement ......................................................120 Parc de logements Expulsions locatives L’évolution du parc de logements, de sa structure et de son occupation ............... 85 La sur-occupation dans le parc de résidences principales ......................................... 88 Les livraisons de logements au titre de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) ............................................................................................................. 89 Les arrêtés d'insalubrité .................................................................................................. 92 Les procédures d'expulsion locative ............................................................................122 Aides au logement Sigles .................................................................................................................................125 Annexes Liste des sigles Les bénéficiaires d'une aide au logement ..................................................................... 94 Les aides au logement par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF)....................... 96 Le statut d'occupation des bénéficiaires d'une aide au logement ............................. 97 Le profil des bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement dans le parc locatif social ............................................................................................... 98 Accès et maintien dans le logement Droit au Logement Opposable (DALO) Les statistiques du DALO cumulées sur trois ans .....................................................100 Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente .........................................................................................................................102 L’estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages en situation prioritaire et urgente .................................................................................106 Accords Collectifs Départementaux (ACD) L’évolution des Accords Collectifs Départementaux ...............................................107 Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés au titre des Accords Collectifs Départementaux .......................................................110 Les contingents de réservation mobilisés ...................................................................111 3 Introduction Île-de-france : Pauvreté, Précarité, Hébergement, Logement au 31/12/2010 La DRIHL est en charge de la conduite des politiques publiques du logement et de l’hébergement, notamment pour faciliter la construction de parcours résidentiels adaptés à chacun, depuis la mise à l'abri et l'hébergement d'urgence des personnes sans domicile, l'insertion et l’accès au logement, la prévention des expulsions, le développement et l'amélioration de l'offre de logement. Ce recueil a été élaboré par l’équipe du Service des Observatoires, des Études et de l’Évaluation (SOEE) de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement (DRIHL) Île-de-France, en collaboration avec l’ensemble des services du siège. Il constitue une compilation commentée de données statistiques à fin 2010 sur les thèmes de la pauvreté, de la précarité, de l'hébergement et de l’accès au logement en Île-de-France. S’inspirant de la structure du recueil publié jusqu’en 2009 par la MIPES et réalisé par l’ex-DRASSIF, il réunit dans une même publication des données annuelles de niveau départemental et régional, produites par la DRIHL Île-de-France, dont la création remonte au 1er juillet 2010. Ce recueil intègre par ailleurs des informations chiffrées, produites et publiées par d’autres structures publiques (INSEE, CAF, Pôle emploi, Observatoire du SAMU social de Paris...). Fondé sur l'analyse d'indicateurs relatifs aux populations en difficulté, ce rapport vise à observer et à partager des connaissances afin d'aider à la compréhension et à la mesure des enjeux du champ couvert, ainsi qu’à l’aide à la décision voire à l'évaluation. Ce recueil s'organise autour de trois parties : • les données socio-démographiques ; • l'urgence sociale et l'hébergement ; • les conditions de logement. 5 Données démographiques La population francilienne aux recensements de 1999, 2008 et 2009 HautsSeineValde-Seine Saint-Denis de-Marne Paris Population au recensement de 1999 2 125 851 1 428 678 Petite couronne Seineet-Marne 1 382 928 1 226 961 4 038 567 1 193 511 Yvelines Essonne 624 898 524438 499296 1 648 632 432 421 503 068 420 365 1,9 2,2 2,6 2,4 2,4 2,7 2,6 2,6 Population au recensement de 2008 2 211 297 1 549 619 1 506 466 1 310 876 4 366 961 1 303 702 Nombre de ménages en 2008 1 148 720 685 187 575467 548 360 1 809 014 494 804 546 362 464 682 1,9 2,2 2,6 2,3 2,4 2,6 2,5 2,5 2 234 105 1 561745 1 515 983 1 318 537 4 396 265 1 313 414 19,0 13,3 12,9 11,2 37,5 11,2 Taille moyenne des ménages en 1999 Taille moyenne des ménages en 2008 Population au recensement de 2009 Répartition de la population par département francilien (en %) Grande couronne Îlede-France 1 353 957 1 134 026 1 105 224 4 786 718 1 0951 136 11 109 602 Nombre de ménages en 1999 Vald'Oise 394 535 1 750 389 France métropolitaine 58 496 613 4 509 623 23 810 200 2,4 2,5 1 406 053 1 205 850 1 165 397 5 080 957 11 659 260 62 134 866 2,7 2,7 4 897 435 26 614 970 2,3 2,3 1 407 560 1 208 004 1 168 892 5 097 870 11 728 240 62 465 709 12,0 10,3 433 853 1 939 701 2,6 10,0 2,6 43,5 100,0 Source : INSEE, recensements de la population de 1999 et millésimé 2008 et 2009 compte 11,7 millions d'habitants au 1 janvier 2009. Depuis le recensement de 1999, la population francilienne a augmenté de 0,7 % par an en moyenne. Au sein de la région, c'est en petite couronne que la croissance démographique a connu la plus forte augmentation par rapport aux décennies précédentes. La population a ainsi augmenté de 0,8 % par an en moyenne entre 1999 et 2009, contre une hausse moyenne de 0,6 % en grande couronne. La hausse de la population parisienne est moindre que celle du reste de la région (+0,5 % par an). L'Île-de-France er provient uniquement du dynamisme naturel de la région, lié à la jeunesse de la population. L'excédent des naissances sur les décès correspond, à une croissance démographique de 0,9 % par an en moyenne au cours de la période 1999-2007. L'augmentation totale de la population est cependant de moindre ampleur car les échanges migratoires de l'Île-de-France avec les autres régions de province sont déficitaires. Entre 2001 et 2006, les échanges migratoires avec le reste de la France sont déficitaires pour Cette croissance tous les départements d'Île-de-France. Ainsi, entre 1999 et 2006, l'Île-de-France a perdu en moyenne 73 000 habitants par an. Les migrations permettent néanmoins de limiter le vieillissement de la population de la région : les jeunes viennent encore s’y installer pour étudier ou pour débuter dans la vie active. L’Île-de-France reste la région la plus jeune de France métropolitaine. 7 DÉMOGRAPHIE La population francilienne Données démographiques > Définitions > Méthodologie comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire communal, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans-abris recensées sur le territoire et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile située sur le territoire de la commune. Avant 2004 et le recensement rénové, les élèves et étudiants majeurs en internat et les militaires vivant en caserne étaient rattachés à leur résidence familiale donc comptés dans la population des ménages de la commune de leur résidence familiale. Un ménage désigne l'ensemble des occupants d'une résidence principale, qu'ils aient ou non un lien de parenté. Un ménage peut donc ne comprendre qu'une seule personne. La taille moyenne des ménages mesure le nombre moyen d'occupants par logement. Les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées une fois tous les cinq ans par roulement. À cet effet, elles ont été réparties en cinq groupes, selon des règles précises qui assurent le même poids démographique à chaque groupe. Chaque année, l'enquête de recensement porte sur la totalité de la population et des logements des communes du groupe concerné. Au bout de cinq ans, l'ensemble de la population des communes de moins de 10 000 habitants est recensé. Dans les communes de 10 000 habitants et plus, un échantillon de la population est recensé chaque année. La collecte annuelle porte sur un échantillon d'adresses tirées au hasard et représentant environ 8 % de la population. Au bout de 5 ans, l'ensemble du territoire de chaque commune est pris en compte, et 40 % environ des habitants de ces communes sont recensés. Les statistiques élaborées La population 8 à partir des enquêtes de recensement sont représentatives de l'ensemble de la population. La fréquence de la collecte est donc quinquennale pour les communes de moins de 10 000 habitants, et annuelle pour les communes de 10 000 habitants ou plus. L'enquête de recensement est exhaustive dans le premier cas ; c'est une enquête par échantillon dans le second. Données démographiques Démographie et indicateurs démographiques de 2008 à 2010 Hautsde-Seine Paris Superficie en Km2 SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France France métropolitaine 105 176 236 245 5 915 2 284 1 804 1 246 12 012 543 941 Densité au 01/01/2009 en habitants/km2 21 277 8 874 6 424 5 382 222 616 670 938 976 115 Naissances domiciliées 20091 31 063 25 192 28 313 21 022 19 331 19 868 18 040 18 728 181 557 791 854 Naissances domiciliées 20101 31 447 25 194 28 513 21 391 19 712 20 312 18 509 19 506 184 584 800 655 Décès domiciliés 2009 13 889 9 529 8 306 8 063 8 214 8 471 7 288 6 742 70 502 538 116 Décès domiciliés 2010 14 193 9 634 8 428 8 061 8 324 8 472 7 269 6 680 71 061 538 301 13,9 16,1 18,7 15,9 14,7 14,1 14,9 16,00 15,5 12,7 6,2 6,1 5,5 6,1 6,3 6,0 6,0 5,8 6,0 8,6 Espérance de vie à la naissance (2008) Hommes Femmes 79,6 85,4 79,6 85,3 77,8 84,0 79,2 84,9 78,0 83,9 79,5 85,0 79,4 85,3 78,8 83,9 79,1 84,8 77,6 84,2 Espérance de vie à 60 ans (2008) Hommes Femmes 23,6 27,8 23,4 27,4 21,9 26,7 22,9 27,4 21,8 26,1 22,9 27,3 23,1 27,3 22,5 26,4 22,9 27,2 22,0 26,7 Taux de natalité en 2009 Naissances domiciliées pour 1000 habitants Taux de mortalité en 2009 Décès domiciliés pour 1000 habitants Sources : INSEE, État civil. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France 1 Naissances déclarées (naissances vivantes ajoutées des jugements déclaratifs de naissance) > Définitions Le lieu du domicile est celui du domicile de la mère pour les naissances et du domicile du défunt pour les décès. Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année. Le taux de mortalité est le rapport du nombre de décès de l'année à la population totale moyenne de l'année. L'espérance de vie à la naissance (ou à l'âge 0) représente la durée de vie moyenne - autrement dit l'âge moyen au décès - d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l'année. Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge. Elle est un cas particulier de l'espérance de vie à l'âge x. Cette espérance représente, pour une année donnée, l'âge moyen au décès des individus d'une génération fictive d'âge x qui auraient, à chaque âge, la probabilité de décéder observée cette année-là au même âge. Autrement dit, elle est le nombre moyen d'années restant à vivre au-delà de cet âge x (ou durée de survie moyenne à l'âge x), dans les conditions de mortalité par âge de l'année considérée. 9 DÉMOGRAPHIE Les indicateurs démographiques Données démographiques Lespopulation revenus fiscaux des ménages La francilienne Distribution des revenus fiscaux par Unité de Consommation (UC), déclarés par les ménages en 20091 Paris Hautsde-Seine 1 544 078,7 1 053 581,7 982 550,5 880 588,1 1 061 938 668 139 560 650 72,0% 75,0% Médiane2 24 623 € 1er décile Nombre d'UC Nombre de ménages fiscaux Part des ménages imposés 9ème décile Rapport inter-déciles SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Val-d'Oise Îlede-France Province France métropolitaine Yvelines Essonne 861 614,0 924 892,2 794 411,5 761 797,9 7 803 514,6 33 976 357,9 41 779 872,5 537 000 500 992 543 170 466 071 430 944 4 768 904 21 435 645 26 204 549 60,2% 70,1% 69,7% 76,0% 73,0% 69,0% 70,9% 56,8% 59,3% 24 916 € 14 924 € 20 706 € 20 863 € 24 648 € 22 246 € 19 742 € 21 457 € 17 858 € 18 355 € 5 779 € 7 740 € 3 959 € 6 455 €a 8 128 € 9 363 € 7 915 € 6 439 € 6 510 € 6 705 € 6 667 € 65 631 € 57 907 € 32 794 € 43 799 € 38 521 € 50 817 € 42 198 € 38 666 € 47 762 € 34 557 € 37 163 € 11,4 7,5 8,3 6,8 4,7 5,4 5,3 6,0 7,3 5,2 5,6 Source : INSEE-DGFIP, Revenus fiscaux localisés des ménages 1 Les indicateurs sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus 2 Disponible dès le seuil de 50 ménages 4,8 millions de ménages franciliens ont déclaré des revenus, qu'il s'agisse de revenus d'activité salariée ou non, de retraites, de pensions ou de revenus du patrimoine soumis à imposition. Un certain nombre de disparités apparaissent entre les départements franciliens et avec la province. Ainsi, la part des ménages imposés en Île-de-France est nettement supérieure à celle de la province : 70,9 %, contre 56,8 %. La moitié de la population francilienne vit dans un ménage qui déclare un revenu par Unité de Consommation (UC) d'environ 21 457 euros contre 17 858 euros en province. En 2009, 10 est le seul département d'Île-de-France dont le revenu médian par UC (14 924 euros) est inférieur à celui de la province. 10 % de la population francilienne vit dans un ménage déclarant un revenu supérieur à 47 762 euros par UC. En province, ce seuil de hauts revenus dépasse les 34 557 euros. Les inégalités de revenus sont particulièrement importantes en Île-de-France. Ainsi, à Paris, le seuil des hauts revenus représente plus de onze fois celui des bas revenus. Cet écart est deux fois moins important dans les départements de la Seine-et-Marne, de l'Essonne et La Seine-saint-Denis des Yvelines. Quant à la petite couronne, le seuil des hauts revenus représente entre sept et huit fois celui des bas revenus. Données démographiques Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France Province France métropolitaine Propriétaire Nombre de ménages fiscaux Médiane 1er décile 9ème décile Rapport inter-déciles 359 613 48 197 € 16 436 € 139 349 € 8,5 280 630 53 716 € 20 537 € 129 183 € 6,3 227 540 37 517 € 15 867 € 76 310 € 4,8 246 439 44 857 € 18 682 € 96 746 € 5,2 314 480 43 476 € 19 203 € 80 836 € 4,2 321 061 51 429 € 21 539 € 108 270 € 5,0 280 919 46 732 € 20 525 € 89 490 € 4,4 247 732 44 220 € 19 077 € 84 607 € 4,4 2 278 414 46 103 € 18 891 € 101 617 € 5,4 12 980 820 33 322 € 14 241 € 67 767 € 4,8 15 259 234 34 793 € 14 704 € 73 319 € 5,0 173 500 24 976 € 6 814 € 60 225 € 8,8 147 958 24 957 € 9 248 € 53 618 € 5,8 175 651 20 921 € 5 454 € 45 281 € 8,3 127 765 23 359 € 7 806 € 49 459 € 6,3 74 867 20 882 € 6 613 € 43 599 € 6,6 96 859 24 257 € 9 645 € 49 732 € 5,2 87 369 22 454 € 8 293 € 46 038 € 5,6 84 312 22 100 € 7 314 € 46 002 € 6,3 968 281 23 058 € 7 431 € 50 003 € 6,7 2 676 686 16 490 € 2 897 € 35 018 € 12,1 3 644 967 17 899 € 3 879 € 39 343 € 10,1 528 825 27 664 € 6 372 € 79 233 € 12,4 239 551 29 180 € 9 263 € 72 196 € 7,8 157 459 20 647 € 3 706 € 47 014 € 12,7 162 796 25 208 € 7 252 € 57 256 € 7,9 111 645 23 811 € 8 541 € 50 921 € 6,0 125 250 29 164 € 11 042 € 67 532 € 6,1 97 783 25 341 € 9 060 € 54 342 € 6,0 98 900 24 035 € 7 684 € 52 200 € 6,8 1 522 209 26 092 € 7 265 € 65 253 € 9,0 5 778 139 19 580 € 5 341 € 44 486 € 8,3 7 300 348 20 697 € 5 575 € 48 711 € 8,7 Locataire du secteur social Nombre de ménages fiscaux Médiane 1er décile 9ème décile Rapport inter-déciles Autre locataire Nombre de ménages fiscaux Médiane 1er décile 9ème décile Rapport inter-déciles Source : INSEE-DGFIP Revenus fiscaux localisés des ménages 1 Les indicateurs déclinés selon le statut d'occupation en 3 modalités (propriétaire, locataire du secteur social, autre locataire) sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus de revenus entre l'Île-de-France et la province sont relativement peu marquées parmi les ménages les plus modestes, locataires du secteur privé. En revanche, les 10 % de ménages franciliens, locataires du parc social, dont les revenus sont les plus bas perçoivent en deçà de 7 431 euros par an. Ce seuil est moindre en province (moins de 2 897 euros par an). Les disparités se caractérise également par de fortes inégalités de revenus entre les ménages locataires du secteur privé. En effet, le rapport entre les hauts et les bas revenus, indicateur de cohésion sociale de la population, y est plus élevé que parmi les autres ménages. Des disparités de revenus sont par ailleurs observables entre les ménages les plus modestes du parc La région francilienne locatif privé suivant les départements. Ainsi, en SeineSaint-Denis, ces ménages ont déclaré des revenus trois fois inférieurs à ceux résidant dans les Yvelines. 11 DÉMOGRAPHIE Distribution des revenus fiscaux déclarés par les ménages en 2009 selon leur statut d'occupation1 Données démographiques Structure des revenus fiscaux des ménages en 2009 selon leur statut d'occupation1 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France Province France métropolitaine Propriétaire Part des traitements / salaires dont indemnités de chômage Part des pensions / retraites / rentes Part des bénéfices Part des autres revenus (patrimoine) 54,8% 1,9% 21,1% 8,1% 16, 1% 64,7% 1,9% 19,9% 5,2% 10,1% 68,1% 2,9% 22,8% 3,8% 5,3% 64,4% 1,9% 22,7% 5,3% 7,6% 69,1% 2,1% 20,9% 4,6% 5,4% 66,9% 1,9% 22,1% 4,1% 7,0% 67,8% 1,8% 23,4% 3,6% 5,2% 69,4% 2,4% 21,1% 4,2% 5,3% 64,6% 2,0% 21,6% 5,2% 8,7% 56,6% 2,1% 29,3% 6,7% 7,4% 58,3% 2,1% 27,7% 6,4% 7,6% 74,1% 78,0% 80,2% 79,8% 83,0% 82,0% 83,2% 82,9% 79,4% 73,1% 75,3% 4,0% 4,0% 5,4% 4,1% 5,5% 4,9% 4,9% 5,5% 4,6% 7,0% 6,2% Locataire du secteur social Part des traitements / salaires dont indemnités de chômage Part des pensions / retraites / rentes 20,5% 19,6% 18,2% 18,3% 15,7% 16,4% 15,4% 15,8% 18,1% 25,0% 22,6% Part des bénéfices 2,5% 1,1% 0,9% 1,0% 0,7% 0,8% 0,7% 0,7% 1,2% 1,0% 1,0% Part des autres revenus (patrimoine) 2,9% 1,3% 0,7% 0,9% 0,7% 0,8% 0,7% 0,6% 1,3% 0,9% 1,1% 77,3% 82,7% 85,2% 83,5% 83,9% 84,5% 85,7% 84,9% 81,3% 76,4% 77,7% Autre locataire Part des traitements / salaires 3,4% 3,2% 5,2% 3,7% 3,9% 3,1% 3,5% 4,4% 3,6% 5,0% 4,6% Part des pensions / retraites / rentes dont indemnités de chômage 9,2% 9,4% 10,6% 10,6% 10,4% 9,2% 9,7% 10,8% 9,6% 16,1% 14,3% Part des bénéfices 6,7% 3,6% 2,3% 3,2% 3,4% 3,2% 2,5% 2,4% 4,6% 4,5% 4,5% Part des autres revenus (patrimoine) 6,8% 4,4% 1,9% 2,7% 2,4% 3,2% 2,1% 1,9% 4,5% 3,1% 3,5% Source : INSEE-DGFIP Revenus fiscaux localisés des ménages 1 Les indicateurs déclinés selon le statut d'occupation en 3 modalités (propriétaire, locataire du secteur social, autre locataire) sont diffusés pour des zones de 2 000 habitants ou plus. la part des revenus d’activité des ménages, quel que soit leur statut d'occupation, est plus importante en Île-de-France qu'en province. Quant à la part des pensions et retraites, c'est parmi les foyers provinciaux qu'elle est la plus importante. En effet, au recensement de la population de 2008, l’Île-de-France est la En 2009, 12 région de France métropolitaine qui compte le moins de retraités avec une proportion de 19,0 %, contre 27,4 % en province. À Paris, les traitements et salaires représentent un peu plus de la moitié des revenus des ménages propriétaires de leur logement. La part des revenus du patrimoine dont ceux-ci disposent est trois fois plus élevée que dans les départements de l'Essonne, de la Seine-SaintDenis ou du Val-d'Oise. Données démographiques Revenu fiscal Le revenu fiscal correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la déclaration des revenus, avant tout abattement. Il ne correspond pas au revenu disponible. Le revenu fiscal comprend ainsi les revenus d'activité salariée et indépendante, les pensions d'invalidité et les retraites (hors minimum vieillesse), les pensions alimentaires reçues (déduction faite des pensions versées), certains revenus du patrimoine ainsi que les revenus sociaux imposables : indemnités de maladie et de chômage (hors rSa). Le revenu fiscal est ventilé en quatre grandes catégories : • les revenus salariaux ; • les revenus des professions non salariées (bénéfices) ; • les pensions, retraites et rentes ; • les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine). Le revenu fiscal est exprimé suivant trois niveaux d'observation : • l'unité de consommation ; • le ménage ; • la personne. Nombre d'Unités de Consommation (UC) Dans chaque «ménage fiscal», on compte le nombre d'équivalents adultes qui le composent : • le premier adulte compte pour 1 ; • les autres personnes de 14 ans et plus pour 0,5 ; • les enfants de moins de 14 ans pour 0,3. En terme d'étude du revenu fiscal, cette unité de mesure permet de relativiser le revenu du ménage suivant sa taille et sa structure par âge. Elle est préconisée pour comparer les niveaux de revenus entre zones et pour analyser les inégalités de revenu à l'intérieur d'une zone. Médiane La médiane du revenu fiscal par Unité de Consommation (UC) partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l'autre moitié un revenu par UC supérieur. Cet indicateur permet de mesurer le niveau central des revenus par UC au sein d'une zone. La médiane du revenu fiscal par ménage partage les ménages fiscaux en deux groupes : la moitié des ménages déclarent un revenu inférieur à cette valeur et l'autre moitié un revenu supérieur. Cet indicateur permet donc de mesurer le niveau central des revenus au sein d'une zone. Déciles Les déciles du revenu fiscal par UC décrivent la distribution des revenus par tranche de 10 % des personnes. La médiane constitue donc le 5ème décile. Les déciles les plus couramment utilisés pour décrire les disparités des revenus sont le premier et le dernier décile : • le 1er décile (D1) du revenu fiscal par UC est tel que 10 % des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et 90% présentent un revenu supérieur ; • le dernier décile (D9) du revenu fiscal par UC est tel que 90 % des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et 10 % présentent un revenu supérieur. Rapport inter-déciles UC établit le rapport entre les revenus par UC les plus élevés et les revenus par UC les plus faibles, en ôtant de chaque côté les 10 % de personnes aux revenus les plus extrêmes. Cet indicateur mesure la disparité relative entre les plus hauts et les plus bas revenus fiscaux, sans être déformé par les revenus les plus extrêmes. Il permet donc d'étudier les disparités des revenus par UC au sein d'une zone, mais aussi entre les zones. Part des traitements / salaires La part des traitements / salaires est le pourcentage que représentent les revenus d'activités salariées dans le total des revenus fiscaux de la zone. Part des pensions, retraites, rentes La part des pensions, retraites, rentes est le pourcentage que représentent les pensions, retraites et rentes dans le total des revenus fiscaux de la zone, net des pensions alimentaires versées. Les pensions, retraites et rentes incluent les retraites mais aussi les pensions d’invalidité et les pensions alimentaires nettes (déduction faite des pensions versées) et les rentes viagères (à titre gratuit et onéreux). Part des bénéfices La part des bénéfices est le pourcentage que représentent les revenus des activités non-salariées dans le total des revenus fiscaux de la zone, net de déficits. Il s’agit des revenus nets de déficits et hors plus-values des indépendants. Part des autres revenus La part des autres revenus est le pourcentage que représentent les revenus du patrimoine déclarés et autres revenus dans le total des revenus fiscaux de la zone. Le rapport inter-déciles (D9/D1) du revenu fiscal par 13 DÉMOGRAPHIE > Définitions (source : INSEE) Données démographiques Les évolutions du 1er et du 9ème déciles des revenus fiscaux de 2002 à 2009 Évolution du 1er décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009 Source DGI-Revenus fiscaux des ménages Guide de lecture : À Paris, en 2009, 10 % des ménages appartiennent à un ménage qui a déclaré un revenu fiscal par UC inférieur à 5 780 euros. .Sur la période 2002-2009, le seuil de bas revenus a progressé de 14,9 % pour l'ensemble de la région, mais entre 2008 et 2009, celui-ci a connu pour la première fois depuis 2002 une légère baisse, de - 0,9 %. Celui de la province a augmenté de façon plus marquée entre 2002 et 2009 (+19,0 %), malgré une baisse un peu plus importante, - 2,0 % entre 2008 et 2009. 14 Entre les départements franciliens, de grandes différences apparaissent encore. Si à Paris, l'augmentation est légèrement supérieure à celle de la région (+17,5 %), celle des Hauts-de-Seine est la plus importante avec +22,4 %. En revanche, elle est moindre en SeineSaint-Denis et dans le Val-de-Marne avec respectivement +7,0 % et +9,5 %. Ainsi les écarts entre les départements s'accentuent : les revenus des plus pauvres augmentent moins vite dans les départements où les revenus sont déjà le plus faibles. Données démographiques DÉMOGRAPHIE Évolution du 9ème décile des revenus fiscaux de 2002 à 2009 Source DGI-Revenus fiscaux des ménages Guide de lecture : À Paris, en 2009, 10 % des ménages appartiennent à un ménage qui a déclaré un revenu fiscal par UC supérieur à 66 000 euros. l'augmentation des revenus des 10 % de provinciaux les plus aisés est identique à celle des 10 % de Franciliens les plus riches (+20 %). L'Ouest parisien dépasse le reste de la région Île-deFrance avec dans les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine des hausses respectives de +20,3 % et +23,8 %. Dans le même temps, cette augmentation s'élève à +25,6 %. Ces évolutions renforcent également les différences territoriales avec des augmentations plus importantes des revenus des plus riches là où ces revenus sont déjà plus élevés. À Paris, 15 Données démographiques, démographie Évolution du rapport inter-déciles du revenu fiscal par unité de consommation de 2002 à 2009 Source DGI-Revenus fiscaux des ménages pour tous les départements franciliens à l'exception des Hauts-de-Seine, on observe une augmentation de la disparité entre les plus hauts et les plus bas revenus fiscaux. La Seine-Saint-Denis est le département qui a connu la plus forte hausse entre 2008 et 2009. Depuis 2006, 16 L'évolution du rapport inter-déciles est également en augmentation pour la période 2006-2009 pour la province et la France métropolitaine. Données démographiques P AUVRETÉ Le Taux de pauvreté et l'intensité de la pauvreté Taux de pauvreté et intensité de la pauvreté au 31 décembre 2009 Paris Niveau de vie médian des personnes sous le seuil de pauvreté1 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France France métropolitaine 8 752 € 9 104 € 9 042 € 9 138 € 9 371 € 9 312 € 9 306 € 9 205 € 9 095 € 9 261 € 23,5 20,5 21,0 20,2 18,1 18,6 18,7 19,6 20,5 19,1 Taux de pauvreté selon la taille du ménage à 60 % de la médiane à 50 % de la médiane à 40 % de la médiane 14,0% 8,9% 3,7% 10,1% 5,9% 2,3% 22,7% 13,5% 4,9% 12,8% 7,4% 2,7% 9,4% 5,0% 1,9% 7,4% 4,0% 1,5% 9,4% 5,1% 1,9% 13,0% 7,3% 2,8% 12,5% 7,3% 2,8% 13,5% 7,5% 2,9% Taux de pauvreté selon le ménage 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes et plus 12,0% 8,6% 12,2% 21,1% 8,6% 6,7% 9,4% 13,2% 14,3% 13,5% 17,7% 30,5% 10,3% 7,5% 10,5% 17,7% 10,6% 5,7% 7,4% 11,9% 7,8% 4,3% 6,0% 9,4% 8,5% 5,1% 7,3% 12,7% 9,8% 7,0% 9,2% 17,8% 10,6% 7,3% 10,1% 17,1% 16,9% 9,2% 11,5% 16,4% Taux de pauvreté selon le type de ménage Famille monoparentale Couple sans enfant Couple avec enfants Ménage complexe Femme seule Homme seul 22,9% 6,1% 12,3% 39,0% 10,9% 13,7% 19,3% 4,7% 8,8% 27,4% 7,6% 10,0% 31,2% 10,4% 22,1% 39,0% 12,2% 17,0% 21,8% 5,2% 11,6% 28,9% 8,9% 12,2% 21,8% 3,6% 8,1% 19,6% 10,5% 10,8% 17,0% 2,8% 6,3% 20,0% 7,2% 8,5% 19,7% 3,4% 8,2% 24,1% 7,8% 9,4% 22,0% 4,8% 11,4% 30,7% 9,0% 10,9% 22,4% 5,1% 11,0% 31,0% 9,5% 12,0% 29,8% 6,7% 11,7% 25,1% 16,7% 17,2% Taux de pauvreté selon l'âge du référent fiscal du ménage Moins de 30 ans De 30 à 39 ans De 40 à 49 ans De 50 à 59 ans De 60 à 74 ans 75 ans et plus 15,4% 11,8% 16,5% 17,1% 13,1% 7,1% 11,3% 8,5% 10,9% 11,4% 11,4% 5,5% 22,5% 22,9% 26,5% 23,7% 20,1% 10,5% 15,4% 12,7% 14,8% 13,7% 10,4% 6,2% 12,7% 9,8% 10,5% 9,1% 7,1% 6,5% 10,3% 7,6% 7,9% 7,4% 6,7% 4,0% 12,5% 10,2% 10,8% 9,3% 6,6% 4,7% 13,8% 13,4% 15,1% 13,2% 10,8% 6,8% 14,4% 12,1% 14,2% 13,4% 11,1% 6,4% 19,1% 14,0% 15,4% 12,9% 9,9% 11,2% Taux de pauvreté selon l'âge des individus De 18 à 29 ans De 30 à 64 ans 65 ans et plus 14,0% 13,0% 7,2% 10,3% 9,1% 5,9% 22,5% 20,2% 10,9% 13,7% 11,3% 6,0% 10,3% 7,9% 5,5% 8,5% 6,4% 3,8% 10,4% 7,9% 4,2% 13,4% 11,2% 6,5% 13,1% 11,1% 6,3% 15,0% 11,9% 9,5% Intensité de la pauvreté Source : INSEE, Revenus disponibles localisés 2009 1Champ : ménages fiscaux (hors ménages en logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul 17 Données démographiques d'après l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s’établit à 19 080 euros annuels en France métropolitaine, soit une augmentation en euros constants de 0,4 % par rapport à 2008. Celui des personnes vivant sous le seuil de pauvreté atteint 9 261 euros par an, contre 9 095 euros par an en Île-deFrance. Le niveau de vie médian de cette population est le plus faible parmi les départements de Paris et de la Seine-Saint-Denis, y atteignant respectivement 8 752 euros et 9 042 euros. En 2009, la part des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté à 60 % de la médiane (soit 954 € mensuels) était de 12,5 % en Île-de-France, contre 12,1 % en 2008. Avec un seuil de pauvreté à 40 % de la médiane (soit 636 € mensuels), leur part atteint 2,8 % et est quasi-équivalente à celle de l'année précédente (2,9 %). Au 31 décembre 2009, présentent un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale, quels que soient les classes d’âge des individus et les types de ménages, à l’exception de la Seine-Saint-Denis et de Paris. Dans ces deux départements plus particulièrement, la présence accentuée des ménages complexes (selon l'INSEE, qui comptent plus d'une famille ou plusieurs personnes isolées, ou toute autre combinaison de familles et personnes isolées), plus pauvres en moyenne, contribuent à l'élévation de ce taux. Les départements d’Île-de-France, D'autre part, la Seine-Saint-Denis constitue un cas à part dans la mesure où la pauvreté touche avant tout les 18 familles nombreuses, soit un taux de pauvreté parmi les ménages de 4 personnes et plus égal à 30,5 %, contre respectivement 17,1 % et 16,4 % en Île-de-France et en France métropolitaine. bien qu'en Seine-et-Marne, l'indicateur d'intensité de la pauvreté soit le moins élevé de la région francilienne, c'est dans le département des Yvelines que le taux de pauvreté est le plus faible, eu égard à la taille des ménages et à l'âge des individus. Il est à noter qu'en Île-de-France, la pauvreté affecte également la population jeune. En effet, le taux de pauvreté des jeunes franciliens âgés entre 18 et 29 ans s'établit à 13,1 %. En revanche, Durant l'année 2009, la distribution spatiale de la pauvreté à l'échelle francilienne, au regard du taux de pauvreté, est la suivante : • grands pôles urbains 13,2 % en Île-de-France, contre 14,8 % en France métropolitaine ; 7,1 % en Île-de-France, contre • espace périurbain 9,4 % en France métropolitaine ; • moyennes et petites aires urbaines 19,6 % en Île-deFrance, contre 14,9 % en France métropolitaine ; • autres communes multipolarisées 8,7 % en Île-deFrance, contre 13,8 % en France métropolitaine. > Définitions (source : INSEE) partage les personnes en deux groupes : d'une part, le groupe des personnes qui a un niveau de vie inférieur et d'autre part, le groupe des personnes qui a un niveau de vie supérieur. Le niveau de vie médian est un indicateur qui permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté. L'INSEE mesure cet indicateur comme l'écart relatif entre le niveau de vie médian de la population pauvre et le seuil de pauvreté. Formellement, il est calculé de la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté. Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est très inférieur au seuil de pauvreté. L'intensité de la pauvreté correspond à la proportion d'individus dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros). Le taux de pauvreté Taux de pauvreté à 60 %, 50 %, 40 % du seuil de pauvreté Un individu est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. C'est ce seuil qui est utilisé pour RDL 2009 (Revenus Disponibles Localisés), sauf indication contraire. Données démographiques Décomposition du revenu disponible moyen pour les ménages sous le seuil de pauvreté au 31 décembre 2009 Paris Revenus déclarés Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux1 Ensemble des prestations sociales Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux Prestations familiales Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux Minima sociaux Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux Prestations logement Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux Impôt Ménages fiscaux pauvres Ensemble des ménages fiscaux Hauts- Seine- Val- Seine- de-Seine Saint-Denis de-Marne et-Marne Yvelines Essonne Val-d’Oise Îlede-France Province France métropolitaine 64,3% 111,9% 66,8% 109,0% 61,1% 98,5% 64,2% 104,6% 67,7% 102,5% 69,3% 106,7% 64,4% 104,1% 65,5% 102,4% 64,8% 106,3% 68,8% 99,8% 68,2% 101,3% 37,7% 2,7% 35,1% 2,8% 40,8% 7,8% 37,5% 4,1% 33,9% 3,9% 32,7% 2,8% 35,4% 3,6% 36,0% 4,6% 37,0% 3,7% 32,0% 4,3% 32,8% 4,1% 9,2% 1,1% 11,0% 1,6% 16,0% 4,1% 12,9% 2,3% 13,6% 2,5% 13,1% 1,9% 14,8% 2,3% 15,5% 2,9% 13,0% 2,1% 9,8% 2,3% 10,3% 2,2% 14,5% 0,8% 11,9% 0,6% 13,6% 2,1% 13,2% 1,0% 10,9% 0,8% 10,0% 0,5% 10,8% 0,7% 11,1% 1,0% 12,6% 0,9% 12,4% 1,1% 12,4% 1,1% 14,0% 0,7% 12,2% 0,6% 11,3% 1,6% 11,5% 0,8% 9,4% 0,6% 9,6% 0,4% 9,8% 0,6% 9,4% 0,8% 11,4% 0,7% 9,8% 0,9% 10,1% 0,8% -1,9% -14,6% -1,9% -11,8% -2,0% -6,2% -1,8% -8,7% -1,5% -6,4% -2,0% -9,5% -1,8% -7,7% -1,5% -7,0% -1,8% -10,0% -0,8% -4,1% -1,0% -5,4% Source : INSEE, Revenus disponibles localisés 2009 ¹ Ménages fiscaux (hors ménages en logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul Lecture : À Paris, le revenu disponible moyen d'un ménage pauvre est composé à 64,3 % des revenus d'activité déclarés (salaires nets, bénéfices,…), de remplacement (allocations chômage, retraites...), du patrimoine, à 37,7 % des prestations sociales reçues (prestations familiales (9,2 %), minima sociaux (14,5 %), aides au logement (14,0 %) ; total duquel sont déduits les impôts directs payés par le ménage (impôt sur le revenu et taxe d’habitation), soit - 1,9 %. 19 P AUVRETÉ Les revenus disponibles des ménages sous le seuil de pauvreté Données démographiques Outre leur niveau de vie médian, le poids des prestations sociales perçues par les ménages sous le seuil de pauvreté est un autre indicateur révélateur de leur état de pauvreté dans la mesure où ces transferts sociaux occupent une part importante dans leurs revenus disponibles. les ressources des ménages en situation de pauvreté dans la région francilienne sont constituées à 37,0 % par des aides octroyées notamment par la CAF, dont en premier lieu, les prestations familiales à hauteur de 13,0 %, suivies de près par les minima sociaux (12,6 %) puis les prestations logement (11,4 %). Au 31 décembre 2009, bien que la part des prestations versées parmi les revenus disponibles des familles en état de pauvreté soit quasi-identique à celle des ménages pauvres franciliens, les minimas sociaux ainsi que les prestations logement y occupent un poids plus important que dans les autres départements franciliens. À Paris, >Définitions (source : INSEE) est la somme des ressources de toutes les personnes composant le ménage : revenus d’activité (salaires nets, bénéfices...), de remplacement (allocations chômage, retraites...), du patrimoine et prestations reçues (prestations familiales, aides au logement, minima sociaux) ; total duquel sont déduits les impôts directs payés par le ménage Le revenu disponible d’un ménage 20 (impôt sur le revenu et taxe d’habitation) et les prélèvements sociaux (contribution sociale généralisée, CSG, et contribution au remboursement de la dette sociale, CRDS). Les prestations familiales sont des prestations sociales dont l'objet est d'apporter aux familles une aide compensant partiellement les dépenses engagées pour la subsistance et l'éducation des enfants. Certaines prestations sont universelles (allocations familiales), c'està-dire sans condition de revenus, d'autres sont soumises à condition de ressources (allocation de base de la Prestation d'Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Enfin, une dernière partie est modulée suivant les ressources des familles (compléments mode de garde de la PAJE). (ou transferts sociaux) sont des transferts versés (en espèces ou en nature) à des individus ou à des familles afin de réduire la charge financière que représente la protection contre divers risques. Elles sont associées à six grandes catégories de risques : • la vieillesse et la survie (pensions de retraite, pensions de réversion, prise en charge de la dépendance) ; • la santé (prise en charge totale ou partielle de frais liés à la maladie, à l'invalidité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles) ; • la maternité-famille (prestations familiales : prestations liées à la maternité, allocations familiales, aides pour la garde d'enfants) ; • la perte d'emploi (indemnisation du chômage) Les prestations sociales et les difficultés d'insertion ou de réinsertion professionnelle ; • les difficultés de logement (aides au logement) ; • la pauvreté et l'exclusion sociale (minima sociaux : revenu de Solidarité active, minimum vieillesse, etc.). Données démographiques Répartition du nombre de dossiers de surendettement traités selon l'issue de la procédure en 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Île-de-France Dossiers déposés 5 343 4 631 5 681 4 401 14 713 4 859 3 951 3 118 4 186 16 114 36 170 Dossiers recevables 4 671 3 664 4 315 3 541 11 520 3 848 2 841 2 400 3 449 12 538 28 729 Dossiers traités par les commissions 6 061 4 932 5 537 4 602 15 071 4 616 3 747 2 859 4 121 15 343 36 475 2 239 1 701 2 150 1 699 5 550 1 615 1 544 1 198 1 826 6 183 13 972 663 863 917 610 2 390 701 595 403 595 2 294 5 347 Mesures de rétablissement personnel avec ou sans liquidation judiciaire 1 378 1 000 1 022 879 2 901 858 492 506 631 2 487 6 766 Mesures imposées et recommandées élaborées 1 453 1 142 1 068 1 044 3 254 1 179 936 504 955 3 574 8 281 328 226 380 370 976 263 180 248 114 805 2 109 Plans conventionnels conclus Dossiers clôturés Dossiers irrecevables Source : Banque de France - Région Île-de-France déposés en 2010 s'élève à 36 170 en Île-de-France, soit une légère augmentation de 1,8 % par rapport à 2009, contrastant avec la hausse importante intervenue entre 2008 et 2009 (16,1 %). Depuis 2004, année de l'entrée en vigueur de la nouvelle procédure de rétablissement personnel, le nombre total de dossiers déposés s'élève à 222 083, soit en moyenne un peu moins de 32 000 dossiers par an. > Définitions le plan conventionnel reste la solution la plus adoptée (4 dossiers sur 10 se concluent ainsi). Dossiers clôturés : sont comptabilisées sous ce terme, par exemple, les renonciations du débiteur à poursuivre la procédure, les découverts en cours d'instruction d'une cause d'irrecevabilité. Le nombre total de dossiers En Île-de-France, demandes déposées par les surendettés auprès des secrétariats de commissions tenus par la Banque de France. Dossiers déposés : tion du débiteur, le nombre de décisions d'orientation des dossiers vers la procédure de rétablissement personnel. en cas de non conciliation des parties, la commission peut, à la demande du débiteur, recommander tout ou partie d'un certain nombre de mesures qui sont homologuées par le juge. Mesures imposées : plans établis en accord avec les créanciers afin de prévoir un étalement du remboursement des dettes. Plans conventionnels conclus : Dossiers irrecevables : demandes "rejetées" par la commission. est comptabilisé sous ce terme, et compte tenu de la situaMesures de rétablissement personnel : 21 P AUVRETÉ Les des ménages sous le seuil de pauvreté Les revenus dossiersdisponibles de surendettement traités Données démographiques M INIMA Les allocataires allocataires des des Caisses Caisses d'Allocations d'Allocations Familiales Familiales Les Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales au 31 décembre 2010 Nombre d'allocataires dont (en %) Isolés Couples sans enfant Familles monoparentales¹ Couples avec 1 ou 2 enfant(s) Couples avec 3 enfants ou + Part de la population couverte² par la CAF en % de la population légale au 01.01.2009 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 400 736 253 931 300 087 227 825 781 843 207 366 206 921 187 918 195 825 798 030 1 980 609 50,7 5,7 12,7 22,4 8,5 31,1 4,3 16,1 35,2 13,3 30,1 5,7 20,2 29,3 14,7 31,1 4,8 18,4 33,3 12,4 30,7 4,9 18,4 32,4 13,6 21,7 3,6 17,8 41,1 15,8 22,0 3,6 15,1 41,4 17,9 22,9 3,4 17,8 40,4 15,5 23,1 4,5 18,2 37,4 16,8 22,4 3,8 17,2 40,1 16,5 31,4 4,6 16,8 33,5 13,7 40,2 46,2 56,5 48,4 50,4 49,8 47,4 48,6 52,3 49,4 48,0 Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France, INSEE Population légale au 1er janvier 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ y compris les femmes enceintes sans enfant ² Il s'agit des allocataires des CAF plus les conjoints, enfants, et autres personnes à charge, rapportés à la population légale recensée par l'INSEE au 1er janvier 2009 10 810 599 allocataires sont comptabilisés en France métropolitaine, dont 1 980 609 en Île-de-France, soit une proportion de 18,3 %. Les effectifs des allocataires franciliens sont en légère hausse comparativement à 2009 ( + 1,0%). Dans la région francilienne, plus d'un habitant sur dix est un allocataire d'une Caisse d'Allocations Familiales (CAF) et la moitié de la population est couverte par une CAF. Ces dernières années, le taux de personnes couvertes en Seine-Saint-Denis demeure le plus élevé de la région, compte tenu de la situation sociale spécifique de ce département : 56,5 %, contre 48,0 % pour l'Île-de-France. Au 31 décembre 2010, les personnes isolées constituent un peu plus de la moitié des allocataires. Leur poids est beaucoup plus important que dans les autres départements franciliens. En Île-de-France, 324 824 familles nombreuses, constituées de 272 270 couples et de 52 554 foyers monoparentaux avec trois enfants ou plus, sont allocataires de la CAF. À Paris, autres membres de la famille de l'allocataire (conjoint, enfants et autre(s) personne(s) à charge) sont appelés les ayants droit. L'ensemble formé par les allocataires et leurs ayants droit représente les personnes couvertes par les allocataires ou la population bénéficiaire. Les allocataires peuvent bénéficier de plusieurs prestations. > Définitions (source : INSEE) Les allocataires des Caisses d'Allocations Familiales sont les personnes qui perçoivent au moins une allocation au regard de leur situation monétaire et familiale. Les Allocataires 23 SOCIAUX Paris Données démographiques Les allocataires des minima sociaux Les allocataires de minima sociaux au 31 décembre 2010 Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)¹ Allocation Temporaire d'Attente (ATA)² Allocation Équivalent Retraite (AER)² Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI)³ Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV) ou Allocation de Solidaritéaux Personnes Agées (ASPA)4 Revenu de Solidarité active "socle" seul (rSa) dont avec majoration pour isolement Allocation veuvage Grande couronne Îlede-France Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise 13 672 7 270 11 082 5 864 24 216 4 277 4 622 3 625 6 110 18 634 56 522 6 994 1 499 4 632 2 545 8 676 588 629 715 1 628 3 560 19 230 275 226 451 248 925 476 304 282 386 1 448 2 648 25 039 15 160 19 829 13 445 48 434 12 572 10 664 10 442 10 445 44 123 117 596 2 084 960 1 423 887 3 270 721 652 705 766 2 844 8 198 21 068 8 126 12 609 8 606 29 341 5 540 4 765 5 357 6 760 22 422 72 831 52 395 3 885 23 740 2 581 57 452 7 266 29 839 3 472 111 031 13 319 18 379 3 435 15 719 1 925 16 381 2 616 21 479 3 183 71 958 11 159 235 384 28 363 75 34 109 55 198 44 57 39 59 199 472 Paris Sources : DREES, Caisses d'Allocations Familiales (CAF) d'Île-de-France, CNAF fichier FILEAS et MSA ; Pôle Emploi, fichier national des ASSEDIC ; CNAV, régime général, MSA, FSV (Fonds solidarité Vieillesse) ; InfoCentre SNSP-CNAV ; CNAMTS, CDC, estimations DREES et enquête DREES auprès de la CNAV, du Régime Social des Indépendants, de la MSA, de la CDC, de la SNCF et de l'ENIM ¹ Source : Pôle emploi Île-de-France / Pôle emploi services ² Source : Pôle emploi ³ Données départementales estimées par la DREES, hors Seine-et-Marne 4 Données provisoires pour 2010 estimées par la DREES. Sous cet intitulé, sont comptabilisés les anciens bénéficiaires de l'ASV et les nouveaux bénéficiaires de l'ASPA 512 881 allocataires franciliens perçoivent un minimum social, contre 508 230 l'année précédente, soit une légère progression des bénéficiaires de mimima sociaux en Île-de-France de + 0,9 %. À la fin de l'année 2010, > Définitions Les minima sociaux visent à assurer un revenu min- imal à une personne (ou à sa famille) en situation de 24 précarité. Ce sont des prestations sociales non contributives, c'est-à-dire qu'elles sont versées sans contrepartie de cotisations. Ce type de prestations est versé sous conditions de ressources, permettant donc aux bénéficiaires de parvenir au niveau du minimum concerné. Sur les huit minima sociaux existants en France métropolitaine, deux sont versés par les caisses d'allocations familiales : le rSa et l'AAH (source : INSEE). Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) L'allocation de solidarité spécifique bénéficie aux allocataires de Pôle emploi ou du secteur public cessant d'être indemnisés, qu'ils aient ou non épuisé les durées maximales. Elle peut être attribuée, sous certaines conditions d'activité antérieure et de ressources, aux : • travailleurs privés d'emploi qui ont épuisé leurs droits à l'Allocation de Retour à l'Emploi (ARE) ou à l'Allocation de Fin de Formation (AFF) ; Données démographiques M INIMA Allocation Temporaire d'Attente (ATA) Depuis le 16 novembre 2006, l'Allocation Temporaire d'Attente (ATA) remplace l'Allocation d’Insertion (AI). C'est une allocation du régime de solidarité, versée par Pôle emploi, destinée à procurer un minimum de ressources aux demandeurs d'asile pendant la durée d'instruction de leur demande d'asile, à certaines catégories de ressortissants étrangers et à des personnes en attente d'insertion. Pour pouvoir bénéficier de l'ATA, le demandeur doit justifier de revenus inférieurs au montant forfaitaire servant de base au calcul du rSa. Le montant de l’ATA, fixé annuellement par décret, est forfaitaire. Il est calculé sur la base de 30 jours multipliés par le montant journalier de l’allocation : 10,83 € par jour. Allocation Équivalent Retraite (AER) L'allocation équivalent retraite est destinée à instaurer un revenu de remplacement ou de complément aux personnes involontairement privées d'emploi qui justifient du nombre de trimestres de cotisation retraite permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein, mais qui n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la retraite. Elle garantit aux personnes de moins de 60 ans comptabilisant déjà 161 trimestres un minimum de revenus mensuels jusqu'à 60 ans. Elle est versée par Pôle emploi si les revenus n'excèdent pas un certain plafond de ressources. Le décret n° 2010-458 du 6 mai 2010 a rétabli l'AER, supprimée à partir du 1er janvier 2011, à titre exceptionnel avec effet rétroactif au 1er janvier 2010. Seules les personnes dont les droits à l'AER ont été ouverts avant le 1er janvier 2011 continuent à percevoir l'allocation jusqu'à l'expiration de leurs droits. L'AER peut être versée, en substitution de l'ASS ou du rSa, aux personnes sans emploi ayant épuisé leurs droits à l'allocation chômage (ARE) ou ne remplissant pas les conditions pour en bénéficier ; on parle alors d'AER de remplacement. Elle peut aussi être versée aux personnes sans emploi, en complément de l'allocation chômage (ARE) afin de leur assurer un niveau de revenu minimum (AER de complément). Le montant mensuel de l'AER est de 994,32 € par mois au 1er janvier 2010 (moyenne mensuelle établie sur la base de 32,69 € par jour). Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) L’allocation aux adultes handicapés, instituée en 1975, s’adresse aux personnes handicapées ne pouvant prétendre ni à un avantage vieillesse ni à une rente d’accident du travail. Le titulaire doit justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou d’au moins 50 % si la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) reconnaît qu’il lui est impossible de travailler en raison de son handicap. Le montant maximum de l'AAH (valable jusqu'au 31/03/2012) est de 743,62 € par mois pour une personne handicapée. Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI) Destinée aux personnes n’ayant pas encore atteint l’âge permettant de prétendre à l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) et qui remplissent des conditions d’invalidité, de résidence et de ressources, l’allocation supplémentaire d’invalidité est versée en complément de l’une ou l’autre des prestations suivantes : pension d’invalidité, pension de réversion, pension de vieillesse, pension de vieillesse de veuve ou veuf invalide, retraite anticipée pour carrière longue ou pour 25 SOCIAUX • bénéficiaires de l'ARE, âgés d'au moins 50 ans, qui choisissent cette allocation, si son montant est supérieur à celui de l'ARE ; • artistes non salariés, non bénéficiaires de l'assurance chômage. Le montant de l'allocation de solidarité spécifique est fixé à 15,37 € par jour. Selon le montant des ressources du bénéficiaire, elle est versée à taux plein ou à taux réduit par Pôle emploi. L'ASS est versée à taux plein lorsque les ressources de l'allocataire sont inférieures à : • 614,80 € par mois pour une personne seule ; • 1 229,60 € par mois pour un couple. Données démographiques les assurés handicapés. L’ASI, versée par les CPAM, est accordée aux personnes qui sont atteintes d’une invalidité réduisant d’au moins 2/3 leur capacité de travail ou de gain. Le montant de l’allocation supplémentaire d’invalidité varie selon la situation familiale du demandeur. Il est égal, au maximum, à compter du 1er avril 2011 à : • 4 656,69 € par an, soit 388,05 € par mois pour une personne seule ; • 7 684,25 € par an soit 640,35 € par mois pour un couple. Ce montant s’applique aux couples mariés si les deux conjoints bénéficient de l’ASI. Le montant est servi par moitié à chaque bénéficiaire. Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) L'allocation de solidarité aux personnes âgées, qui a remplacé le minimum vieillesse au 1er janvier 2007, est destinée aux personnes de plus de 65 ans qui n’ont pas cotisé suffisamment aux régimes de retraite pour pouvoir bénéficier d’un revenu d’existence à l’âge de la retraite. Le montant maximum de l'ASPA (valable jusqu'au 31/03/2012) est de 742,27 € par mois pour une personne seule, ou lorsqu'un seul membre d'un couple en bénéficie. Elle est de 1 181,77 € par mois lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires pacsés en bénéficient. 26 Revenu de solidarité active "socle" (rSa) Le revenu de solidarité active, entré en vigueur le 1er juin 2009 en France métropolitaine, remplace le Revenu Minimum d'Insertion (RMI), l'Allocation de Parent Isolé (API) et certaines aides forfaires temporaires comme la prime de retour à l'emploi. Le rSa socle est destiné aux personnes sans activité, notamment aux ex-bénéficiaires du RMI ou de l’API. Il décroît progressivement à mesure que les revenus du travail augmentent. Le montant forfaitaire du rSa (valable jusqu'au 31/12/2011), déterminé en fonction de la composition du foyer, est de : • 466,99 € par mois pour une personne seule sans enfant, et de 700,49 € pour un couple sans enfant ; • 700,49 € par mois pour une personne seule avec un enfant, et de 840,59 € pour un couple avec un enfant ; • 186,80 € par enfant en plus pour une personne seule ou un couple. Allocation veuvage (AV) Depuis le 1er janvier 1981, l’allocation veuvage a pour but de venir en aide aux veuves ou veufs ayant peu ou pas de ressources mais qui ne peuvent prétendre à une pension de réversion, n’ayant pas atteint l’âge requis. Cette allocation temporaire vise à aider financièrement le conjoint survivant pour faire face à ses besoins quotidiens et à se réinsérer professionnellement. Le montant mensuel unique de l’allocation veuvage est de 582,18 euros au 1er avril 2011. La réforme des retraites de 2003 a modifié le système des pensions de réversion et en conséquence les conditions d’attribution de l’allocation veuvage à effet du 1er juillet 2005. La réforme de 2010, qui a pris effet au 1er juillet 2010, prévoit son maintien, et non plus sa suppression initialement envisagée par la réforme de 2003. D'après la CNAV, en 2010, 4 478 allocations veuvage ont été attribuées en France, concernant essentiellement des femmes, soit 97 % des attributions. Données démographiques M INIMA Les bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés Les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) au 31 décembre 2010 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Val-deMarne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine Population bénéficiaire (CAF) 25 039 15 160 19 829 13 445 48 434 12 572 10 664 10 442 10 445 44 123 117 596 853 165 Évolution 2009 / 2010 + 3,9% + 6,5% + 5,8% + 4,6% + 5,7% + 5,1% + 3,9% + 6,7% + 0,2% + 4,0% + 4,7% + 3,8% Structure par âge Moins de 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 ans et plus 12,6% 19,5% 28,1% 39,8% 14,5% 20,4% 27,8% 37,3% 14,4% 20,1% 27,6% 37,9% 15,7% 20,6% 27,5% 36,2% nd nd nd nd 18,4% 21,8% 25,9% 33,8% 19,7% 23,5% 26,8% 30,0% 17,8¨% 23,1% 27,5% 31,7% 17,5% 21,5% 26,9% 34,1% nd nd nd nd nd nd nd nd 14,1% 19,6% 28,7% 37,6% Structure familiale Isolés Couples Familles 77,6% 10,2% 12,3% 71,9% 11,1% 17,0% 63,7% 13,6% 22,7% 71,8% 11,8% 16,4% nd nd nd 69,5% 12,7% 17,8% 77,4% 9,2% 13,4% 72,1% 11,6% 16,3% 69,3% 12,8% 18,0% nd nd nd nd nd nd 70,3% 14,4% 15,3% Sources : CNAF, " Bénéficiaires au 31 décembre 2010 " et Caisses d'allocations familiales d'Île-de-France. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France nd : non déterminé Fin 2010, l'Île-de-France compte 117 596 bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) versée par les CAF, soit une augmentation de + 4,7 % par rapport à fin 2009 (+ 3,8 % en France), auxquels s'ajoutent 278 allocataires de l'AAH versée par la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Les effectifs sont en hausse dans tous les départements franciliens, en particulier dans ceux de l'Essonne (+ 6,7 %) et des Hauts-de-Seine (+ 6,5 %). plus d'un tiers de la population percevant l'AAH est âgée de 50 ans ou plus, leur part étant légèrement inférieure dans les Yvelines et l'Essonne. Dans l'ensemble des départe- À l'échelon régional et départemental, ments d'Île-de-France, à l'exception de la Seine-SaintDenis, plus des deux tiers des bénéficiaires de l'AAH sont des personnes isolées. la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) reconnaît qu’il lui est impossible de travailler en raison de son handicap. > Définitions La loi d’orientation du 30 juin 1975 concernant les personnes handicapées leur reconnaît un droit personnel à la solidarité nationale. L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), instituée en 1975, s’adresse aux personnes handicapées ne pouvant prétendre ni à un avantage vieillesse ni à une rente d’accident du travail. Le titulaire doit justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou d’au moins 50 % si 27 SOCIAUX Paris Données démographiques Les allocataires du minimum vieillesse Les bénéficiaires de l'Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV) ou de l'Allocation de Solidarité (ASPA) aux Personnes Âgées au 31 décembre 2009 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropoitaine Allocataires ASV / ASPA 20 723 7 973 12 193 8 340 28 506 5 377 4 681 5 193 6 571 21 822 71 051 515 847 Hommes Femmes % femmes/ensemble des allocataires 9 685 11 038 53,3 3 439 4 534 56,9 6 174 6 019 49,4 3 578 4 762 57,1 13 191 15 315 53,7 2 078 3 299 61,4 2 116 2 565 54,8 2 282 2 911 56,1 2 770 3 801 57,8 9 246 12 576 57,6 32 122 38 929 54,8 222 088 293 759 56,9 Isolés % isolés / ensemble des allocataires 14 287 68,9 5 230 65,6 6 639 54,4 5 427 65,1 17 296 60,7 3 724 69,3 2 973 63,5 3 304 63,6 4 119 62,7 14 120 64,7 45 703 64,3 364 817 70,7 9 795 47,3 4 010 50,3 5 128 42,1 4 108 49,3 13 246 46,5 2 904 54,0 2 266 48,4 2 534 48,8 3 242 49,3 10 946 50,2 33 987 47,8 266 583 51,7 4,7 5,2 4,3 2,8 2,8 2,7 5,1 5,7 4,6 3,4 3,4 3,4 3,7 3,9 3,5 2,5 2,1 2,7 1,7 1,8 1,7 2,3 2,3 2,3 3,4 3,3 3,6 2,4 2,3 2,5 3,4 3,5 3,3 3,6 3,6 3,7 Femmes isolées % femmes isolées / ensemble des allocataires Nombre d'allocataires / population de 60 ans et + (en %)1 Hommes Femmes Source : enquête DREES sur les allocations du minimum vieillesse. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France 1Estimation INSEE au 01/01/2010 de la population des 60 ans ou plus, par sexe et département (résultats provisoires arrêtés fin 2011) 3,4 % des franciliens âgés de 60 ans ou plus, soit 71 051 allocataires, perçoivent une allocation supplémentaire vieillesse ou une allocation de solidarité aux personnes âgées, versée par la CNAVTS (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés), les MSA (Mutualité Sociale Agricole) salariés ou exploitants, le Régime Social des Indépendants (RSI) commerçants ou artisans, la SNCF et autres régimes. Au 31 décembre 2009, 28 un peu plus de la moitié des bénéficiaires des minima vieillesse sont des femmes (54,8 %). Près des deux tiers des allocataires franciliens de minima vieillesse sont des personnes isolées. 47,8 % sont des femmes seules. À Paris et en Seine-et-Marne, près de sept allocataires sur dix sont dans cette situation. La Seine-Saint-Denis est, parmi l'ensemble des départements franciliens, celui qui accueille le moins d'allocataires isolés de l'ASV ou de l'ASPA (54,4 %). En Île-de-France, > Définitions L'Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV) n'est plus attribuée depuis le 1er janvier 2007. Le minimum vieillesse a été simplifié en 2006 en une prestation unique : l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA). L’ASPA ou l'ASV est attribuée aux personnes dont les revenus (généralement des pensions ou des retraites) ne suffisent pas à atteindre un montant minimal de ressources. Données démographiques M INIMA Les allocataires du revenu de solidarité active (rSa) Les allocataires du revenu de Solidarité active (rSa) au 31 décembre 2010 Îlede-France France métropolitaine 31 289 + 10,8 107 202 + 9,0 336 879 + 5,1 1 833 787 + 6,0 379 € 379 € nd 378 € 361 € 13 794 58,9 13 765 56,0 18 296 58,5 60 799 56,7 207 021 61,5 998 379 54,4 3 435 12,3 1 925 8,2 2 616 10,6 3 183 10,2 11 159 10,4 28 363 8,4 169 795 9,3 12 140 7,8 2 500 9,0 1 948 8,3 2 312 9,4 2 785 8,9 9 545 8,9 29 760 8,8 184 813 10,1 383 0,9 1 406 0,9 371 1,3 247 1,1 314 1,3 385 1,2 1 317 1,2 3 401 1,0 20 762 1,1 13 006 16,6 6 541 15,9 27 103 17,5 5 834 20,9 4 769 20,4 4 876 19,8 5 843 18,7 21 322 19,9 61 186 18,2 416 012 22,7 787 2,2 1 421 1,8 870 2,1 3 078 2,0 827 3,0 733 3,1 703 2,9 797 2,5 3 060 2,9 7 148 2,1 44 026 2,4 124 913 5,6 68 108 4,4 171 855 11,3 82 093 6,2 322 056 7,3 61 724 4,7 47 255 3,4 53 640 4,4 69 237 5,9 231 856 4,5 678 825 5,8 3 874 095 6,2 24 905 33,2 12 916 36,3 21 949 28,1 12 035 29,3 46 900 30,3 10 217 36,6 8 491 36,3 8 735 35,5 10 571 33,8 38 014 35,5 109 819 32,6 643 000 35,1 SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne 74 919 + 2,7 35 609 0,0 78 139 + 4,7 41 010 + 5,4 154 758 + 3,8 27 911 + 9,7 23 416 + 8,9 24 586 + 6,1 Montant moyen mensuel perçu (hors MSA) 373 € 365 € 392 € 385 € nd 369 € 362 € Allocataires du rSa socle seul non majoré en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) 48 510 64,7 21 159 59,4 50 186 64,2 26 367 64,3 97 712 63,1 14 944 53,5 Allocataires du rSa socle seul majoré en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) 3 885 5,2 2 581 7,2 7 266 9,3 3 472 8,5 13 319 8,6 Allocataires du rSa socle et activité non majoré2 en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) 8 075 10,8 3 184 8,9 5 579 7,1 3 377 8,2 678 0,9 342 1,0 681 0,9 12 761 17,0 7 556 21,2 1 010 1,3 Nombre total d'allocataires du rSa (CAF et MSA) Évolution 2010 / 2009 (en %)¹ Allocataires du rSa socle et activité majoré en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) Allocataires du rSa activité seul non majoré3 en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) Allocataires du rSa activité seul majoré en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) Population des foyers bénéficiaires du rSa (personnes couvertes) en % de la population légale au 1er janvier 2009 Allocataires du rSa ayant un emploi (CAF) en effectif en % (rapportés au total des allocataires rSa) Vald'Oise Sources : DREES, Fascicule CNAF au 31 12 2010, INSEE Population légale millésimée 2009. Sources d'origine : CNAF, MSA. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ Depuis le 1er septembre 2010, le champ du rSa s'est élargi aux de moins de 25 ans (sous conditions de travail). Au 31 décembre 2010, le nombre d'allocataires franciliens du rSa jeunes s'élève à 677 ² Les foyers bénéficiaires du « rSa socle et activité » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources sont inférieures au montant forfaitaire 3 Les foyers bénéficiaires du « rSa activité seul » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources sont supérieures au montant forfaitaire 4 Il s'agit des allocataires du rSa issus essentiellement du RMI, de l'API, des conjoints, des enfants et des autres personnes à charge prises en compte pour le calcul de la prestation 29 SOCIAUX Grande couronne Hautsde-Seine Paris Données démographiques 336 879 foyers allocataires des Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France (336 690) et de la Mutualité Sociale Agricole d'Île-deFrance (189), incluant les bénéficiaires du rSa jeunes, perçoivent le rSa en Île-de-France. Parmi ces 336 879 allocataires, 235 384 (69,9 %) perçoivent le rSa socle seul, 33 161 (9,8 %) le rSa socle et activité et 68 334 travailleurs pauvres (20,3 %) reçoivent le rSa activité seul. Au 31 décembre 2010, le nombre total de bénéficiaires franciliens du rSa a augmenté de 5,1 % par rapport à fin 2009, contre 6,0 % en France métropolitaine. Le nombre de bénéficiaires du rSa socle et activité ou du rSa activité seul a le plus progressé en un an (respectivement + 9,9 % et 9,5 %). 38 912 allocataires perçoivent la majoration pour Fin 2010, situation d’isolement. Par ailleurs, 109 819 allocataires exercent un emploi, soit une augmentation sur un an de 9,1 %. Au total, en Île-de-France, 678 825 personnes, allocataires, conjoints et enfants à charge, sont couvertes par le rSa, soit 5,8 % de la population francilienne. D'après les CAF d'Île-de-France (cf. " Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5", CTRAD / CAF d'Îlede-France, page 4), dans la région francilienne, à la fin de l'année 2010, " un allocataire du rSa perçoit par mois en moyenne 378 euros, soit une augmentation de 1 % par rapport à 2009. Selon la catégorie du rSa, un bénéficiaire du rSa socle perçoit en moyenne 410 euros alors qu'un bénéficiaire du rSa activité perçoit 168 euros. (...) Au 31 décembre 2010, en Îlede-France, plus de trois foyers allocataires franciliens bénéficiaires du rSa sur dix sont composés d'hommes isolés (34 %), 31 % de familles monoparentales, 18 % de femmes isolées et 13 % de couples avec enfant. Les couples sans enfant sont peu représentés parmi les bénéficiaires de cette prestation : 3 % sont concernés par le rSa. En un an, parmi les allocataires bénéficiaires du rSa, c'est le pourcentage de couples sans enfant qui a le plus augmenté (+ 17 %) ainsi que celui des couples avec enfants (+ 12 %). Cette évolution est à mettre en lien avec celle des couples (avec et sans enfant) bénéficiaires du rSa activité seul. Le nombre de personnes isolées bénéficiaires du rSa a, quant à lui, augmenté de 5 % et celui des familles monoparentales de 3 % " Bénéficiaires du rSa selon le versement d'autres prestations ou non au 31 décembre 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Île-de-France Nombre des allocataires (CAF) 74 913 35 602 78 131 40 997 27 830 23 388 24 567 31 262 336 690 - rSa sans autre prestation 42,7% 38,8% 35,4% 37,9% 34,5% 41,3% 36,6% 36,4% 38,2% - rSa et prestation : - de naissance¹ - d'entretien des enfants² - de logement³ 11,7% 27,5% 60,6% 14,1% 32,9% 52,9% 16,2% 35,8% 47,9% 15,0% 34,5% 50,4% 17,6% 37,1% 45,2% 16,4% 35,4% 48,1% 17,1% 38,4% 44,4% 17,7% 37,1% 45,2% 15,4% 34,3% 50,3% Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France ¹ Prestation d'accueil du jeune enfant, aide à la famille pour l'emploi d'une assistance maternelle agréée, allocation de garde d'enfant à domicile, allocation d'adoption ² Allocations familiales, complément familial, allocation de soutien familial, allocation de rentrée scolaire, allocation d'éducation de l'enfant handicapé, allocation journalière de présence parentale ³ Les aides au logement recouvrent l'allocation logement familiale ou sociale (ALF ou ALS) et l'aide personnalisée au logement (APL) 30 Données démographiques M INIMA Bénéficiaires du rSa selon le versement d'autres prestations et la catégorie de rSa au 31 décembre 2010 SOCIAUX Source CTRAD/CAF d' Île-de-France (voir " Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5 ", CTRAD / CAF d'Île-de-France, page 4), au sein de la région francilienne, " 62 % des allocataires bénéficiaires du rSa perçoivent d'autres types de prestations au 31 décembre 2010. Cette proportion est identique à celle du 31 décembre 2009. 39 % proviennent du rSa socle seul, 7 % du rSa socle et activité et 16 % du rSa activité seul. Environ la moitié des bénéficiaires du rSa perçoivent une aide au logement et un peu plus d'un tiers une allocation d'entretien pour les enfants. Les prestations de naissance concernent 15 % des allocataires. Ce sont dans les Yvelines et à Paris que la part de bénéficiaires du rSa sans autre prestation est la plus importante (plus de 40 %). À l'opposé, c'est en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis que cette part est la plus faible (35 %). Ceci est à mettre en lien direct avec le profil plus familial des allocataires résidant dans ces deux départements. En ce qui concerne les allocataires du rSa activité Selon les CAF d'Île-de-France seul, comparativement aux bénéficiaires des autres formules du rSa, ils perçoivent plus souvent d'autres prestations que le rSa (77 % contre 70 % pour le rSa socle et activité et 56 % pour le rSa socle seul). Ceci peut s'expliquer par le fait que ces foyers allocataires sont plus souvent des familles. " > Définitions Le revenu de Solidarité active (rSa), mis en place le 1er juin 2009 en métropole, s'inscrit dans une politique d'insertion professionnelle des personnes en difficulté. Il garantit un supplément de revenu aux personnes sans ressources ou à faibles revenus d'activité. C'est une prestation dégressive cofinancée par le département et l'État. La part financée par le département est appelée rSa socle, la part financée par l’État, rSa activité. Le rSa socle seul a pris le relais de deux minima sociaux : le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et l’Allocation de Parent Isolé (API). Ses bénéficiaires n’ont pas de revenus d’activité ou sont en période de cumul intégral durant les trois premiers mois de reprise d’emploi. Le rSa socle peut être majoré pendant une période déterminée pour les personnes isolées. Les autres allocataires (dont les revenus dépassent le montant forfaitaire) perçoivent le rSa activité seul qui s’apparente plutôt à un revenu garanti. Le rSa activité est versé aux personnes déjà en activité mais ayant des ressources modestes. Les allocataires en activité ayant les plus bas revenus d’activité (inférieurs au montant forfaitaire intervenant dans le calcul du montant de la prestation et dépendant de la composition du foyer) reçoivent le rSa socle et activité. Suite à la mise en place du rSa en métropole, l'API et le RMI ne sont plus versés. 31 Données démographiques Les allocataires du revenu de solidarité active (rSa) jeunes Les allocataires du rSa jeunes au 31 décembre 2010 Paris Nombre d'allocataires du rSa jeunes dont : Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 117 75 66 77 218 88 102 69 83 342 677 rSa jeunes socle seul en % des bénéficaires du rSa jeunes 34 29,1% 12 16,0% 26 39,4% 24 31,2% 62 28,4% 24 27,3% 39 38,2% 22 31,9% 30 36,1% 115 33,6% 211 31,2% rSa jeunes socle et activité en % des bénéficaires du rSa jeunes 11 9,4% 8 10,7% 2 3,0% 1 1,3% 11 5,0% 6 6,8% 3 2,9% 5 7,2% 10 12,0% 24 7,0% 46 6,8% rSa jeunes activité seul en % des bénéficaires du rSa jeunes 72 61,5% 55 73,3% 38 57,6% 52 67,5% 145 66,5% 58 65,9% 60 58,8% 42 60,9% 43 51,8% 203 59,4% 420 62,0% Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France indiquent au sujet du rSa jeunes (voir " Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5 ", CTRAD/CAF d'Île-de-France, page 5) qu' " en région Île-de-France, au 31 décembre 2010, 680 jeunes en sont bénéficiaires, soit 0,2 % de l'ensemble des bénéficiaires du rSa. Parmi ceux-ci, la majorité (62 %) perçoit le rSa activité seul, un peu moins d'un sur trois (31 %) le rSa socle seul et 7 % reçoivent le rSa socle et activité. Les CAF d'Île-de-France 32 Depuis sa création, le nombre de bénéficiaires franciliens du rSa jeunes a été multiplié par trois passant de 200 au 30 septembre 2010 à 680 au 31 décembre 2010. Paris abrite 17 % des foyers allocataires bénéficiaires du rSa jeunes. Les départements de la Grande couronne concentrent la moitié des bénéficiaires du rSa jeunes et quasiment un tiers des allocataires percevant le rSa jeunes vivent dans les départements de la Petite couronne. La Seine-Saint-Denis abrite 10 % de cette population. Les difficultés des jeunes issus de ce département pour entrer sur le marché du travail sont à mettre en lien avec ce chiffre. 730 personnes (allocataires, conjoints) sont couvertes par cette prestation en Île-de-France, soit 0,1 % de la population francilienne de cette tranche d'âge. " Données démographiques M INIMA Xxxxxxx Situation familiale des allocataires percevant le rSa jeunes au 31 décembre 2010 Nombre de bénéficiaires du rSa jeunes dont (en %) : femmes isolées hommes isolés couples sans enfant SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Îlede-France Val-d'Oise 117 75 66 77 88 102 69 83 677 62,4% 30,8% 6,8% 53,3% 38,7% 8,0% 63,6% 31,8% 4,6% 50,6% 36,4% 13,0% 53,4% 34,1% 12,5% 52,0% 42,2% 5,9% 56,5% 36,2% 7,2% 61,4% 36,1% 2,4% 56,7% 35,7% 7,5% Source : Tableau de bord régional du suivi du rSa n° 5, CTRAD / CAF d'Île-de-France les allocataires perçevant le rSa jeunes sont majoritairement des personnes isolées (92,4 %) : 56,7 % d'entre elles sont des femmes. Parmi ces allocataires franciliens, 7,5 % sont des couples sans enfant à charge. Fin 2010, en Île-de-France, >Définitions Depuis le 1er septembre 2010, le rSa est étendu en France métropolitaine aux jeunes âgés de 18 à moins de 25 ans sans enfant à charge. Les conditions d’accès, les démarches et les accompagnements restent les mêmes que ceux du rSa généralisé, à l’exception de la condition d’activité préalable à la demande : obligation de justifier deux ans d’activité à temps plein (consécutifs ou non) dans les trois dernières années précédant la demande (soit 3 214 heures). Le rSa jeunes comprend, à l'instar du rSa généralisé, les trois composantes : socle seul, socle et activité et activité seule. Le rSa majoré ne peut pas par nature être attribué aux jeunes. Cette prestation est destinée à soutenir le projet des jeunes qui travaillent ou qui ont travaillé. Ainsi, un référent unique sera proposé au jeune par Pôle emploi pour le soutenir dans sa recherche d'emploi et son projet professionnel. 33 SOCIAUX Hautsde-Seine Paris Données démographiques, minima sociaux Les allocataires à bas revenus Les allocataires à bas revenus au 31 décembre 20101 Paris Bénéficiaires d'un revenu garanti² Part des allocataires (en %) Part des personnes couvertes (en %) Allocataires dont les ressources dépendent : à 50 % ou plus de la CAF rapportés au nombre total d'allocataires (en %) à 100 % de la CAF rapportés au nombre total d'allocataires (en %) Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 24,9 18,2 20,0 12,9 32,6 24,8 23,9 16,4 26,0 18,5 19,5 12,6 16,4 9,5 18,6 12,1 21,3 14,4 18,9 12,1 22,9 15,6 96 072 24,0 63 019 15,7 45 566 17,9 28 712 11,3 90 824 30,3 61 055 20,3 50 378 22,1 32 731 14,4 186 768 23,9 122 498 15,7 35 303 17,0 21 005 10,1 30 072 14,5 18 263 8,8 32 267 17,2 19 476 10,4 38 911 19,9 23 567 12,0 136 553 17,1 82 311 10,3 419 393 21,2 267 828 13,5 Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ Ne sont pas pris en compte les étudiants, les personnes de plus de 65 ans et les personnes rattachées à des régimes spéciaux (SNCF, RATP, etc.) ² Personnes bénéficiaires du RSA ou de l'AAH le seuil des bas revenus (applicable aux ressources de 2009) est fixé à 956 € par unité de consommation par mois, contre 942 € en 2009. D'après la MIPES, au 31 décembre 2010, 628 162 allocataires à bas revenus sont comptabilisés dans la région francilienne, contre 610 987, à fin décembre 2009 (source : CAF Île-de-France), soit une légère hausse de 2,7 %. En Île-de-France, fin 2010, environ un cinquième des allocataires franciliens à bas revenus sont tributaires des minimas sociaux attribués par les caisses d'allocations familiales, à hauteur de la moitié de leurs ressources. En outre, les ressources de 13,5 % des allocataires à bas revenus dépendent essentiellement des prestations sociales perçues. Parmi les 5 634 574 personnes couvertes par les prestations versées par les caisses d'allocations familiales, 1 332 372 bénéficiaires (conjoints et perEn 2010, 34 sonnes à charge compris) vivent en Île-de-France en dessous du seuil de bas revenus avec moins de 956 € mensuels par unité de consommation, soit un pourcentage de 23,6 %. Les disparités départementales sont manifestes. En effet, les allocataires à bas revenus se caractérisent en Seine-Saint-Denis par une forte dépendance vis-àvis des prestations sociales, contrairement à ceux du département des Yvelines. Paris et le Val-de-Marne ont, quant à eux, un taux d'allocataires à bas revenus légèrement supérieur à la moyenne francilienne. > Définitions Sont considérés comme ménages à bas revenus ceux qui perçoivent moins de 60 % du revenu par unité de consommation médian (soit moins de 956 € en 2010). Le revenu pris en compte est le revenu mensuel disponible avant impôt, comprenant les ressources propres (revenus d'activité, allocations chômage, pensions, retraites, autres revenus imposables) et les prestations versées par la CAF. Pour pouvoir tenir compte des économies d'échelle, ce revenu global mensuel est rapporté au nombre d'unités de consommation (UC) du ménage, selon l'échelle d'équivalence ainsi définie : l'allocataire compte pour 1 UC, les autres adultes et enfants à charge de 14 ans et plus comptent pour 0,5 UC, les enfants à charge de moins de 14 ans comptent pour 0,3 UC. Un ajout de 0,2 UC est effectué dans le cas d'une famille monoparentale. Les revenus des personnes de 65 ans ou plus et des allocataires étudiants ne rentrent pas en compte dans le dénombrement du nombre d'allocataires à bas revenus. Données démographiques Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) et de la Couverture Maladie Universelle de Base (CMU-B) délivrées en 2010 Paris Total des bénéficiaires de la CMU complémentaire (CMU-C) 164 871 Rapport CMU-C / population au 1er janvier 2009 Total des bénéficiaires de la CMU de base (CMU-B) Hautsde-Seine 64 052 SeineSaint-Denis 166 498 Valde-Marne 75 336 Petite couronne 305 886 Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 52 608 47 838 52 090 68 717 221 253 692 010 7,4% 4,1% 11,0% 5,7% 7,0% 4,0% 3,4% 4,3% 5,9% 4,3% 5,9% 120 093 39 546 102 179 31 938 173 663 23 543 33 617 36 992 47 380 141 532 435 288 5,4% 2,5% 6,7% 2,4% 4,0% 1,8% 2,4% 3,1% 4,1% 2,8% 3,7% Rapport CMU-B / population au 1er janvier 2009 Sources : CNAMTS, CCMSA, Registre social des indépendants. INSEE Recensement millésimé de la population 2009 au cours de l'année 2010, la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) concerne 692 010 franciliens pour les trois principaux régimes d'assurance maladie (Régime général, RSI, CCMSA), soit 5,9 % de la population. L'évolution a été régulière sur l’ensemble de l’année et traduit les effets retard de la crise économique dont les débuts remontent à 2008. Le nombre des bénéficiaires de la CMU-C a augmenté plus rapidement en 2010. En effet, un nombre plus important de personnes arrivées au terme des 24 mois en fin de droit aux indemnités chômage ont basculé vers les minima sociaux. Il convient également de rappeler qu'à la création de la CMU-C, le plafond avait été calculé en référence au seuil de pauvreté. Or l’évolution du plafond CMU-C a progressé moins vite et ne représentait plus, en 2008, que 78,5 % du seuil de pauvreté. Selon le rapport d'activité 2010 du Fonds CMU "de nombreuses personnes subissent la crise de plein fouet, sans pour autant pouvoir bénéficier de la CMU-C." En moyenne, > Définitions La Couverture Maladie Universelle de Base (CMU-B) permet l’accès à l’assurance maladie pour toutes les personnes résidant en France de manière stable et régulière depuis plus de trois mois, et qui n’ont pas droit à l’assurance maladie à un autre titre (activité professionnelle, etc...). " Les personnes qui cessent de remplir les conditions pour relever d’un régime obligatoire bénéficient, à compter de la date à laquelle ces conditions ne sont plus remplies, d’un maintien de droit aux prestations des assurances maladie, maternité, invalidité et décès (article L. 161-8 du code de la Sécurité sociale)." Ce maintien de droits pour les prestations en nature est de 12 mois. Les chômeurs non indemnisés, les jeunes sans activité cessant d’être ayant droit de leurs parents, les personnes séparées de leur conjoint se trouvent le plus souvent dans cette situation et n’ont pas besoin de faire jouer le critère de résidence pour être assuré social car ils bénéficient du maintien de droits. La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) permet d'avoir le droit à une protection complémentaire santé gratuite. C’est donc la possibilité d’accéder aux médecins, à l’hôpital. sans dépense à charge et sans avance de frais. La CMU complémentaire est accordée pour un an sous condition de ressources : l’ensemble des ressources du foyer des 12 mois précédant la demande est pris en compte et ne doit pas dépasser un plafond. La CMU complémentaire prend en charge le ticket modérateur en soins de ville (consultation et prescriptions) ou à l’hôpital, le forfait hospitalier et, dans certaines limites fixées par la réglementation, les dépassements tarifaires pour prothèses ou appareillages (principalement en dentaire et en optique). Les soins sont pris en charge à 100 % en tiers payant et les professionnels de santé ont l’obligation de respecter les tarifs reconnus par la sécurité sociale. Les dossiers de demande de CMU complémentaire sont instruits par les caisses d’assurance maladie. 35 A ccès aux soins Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire et de Base Données démographiques, accès aux soins Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État Les bénéficiaires de l'Aide Médicale de l'État (AME) au 31 décembre 2010 Paris Hautsde-Seine 7 965 SeineSaint-Denis Assurés 52 141 30 059 Ayant droits 13 235 2 031 9 978 Total 65 376 9 996 40 037 Valde-Marne 11 178 Petite couronne Seineet-Marne 49 202 3 500 3 530 15 539 14 708 64 741 Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne 18 779 Îlede-France 3 636 5 827 5 816 120 122 1 165 628 1 742 1 348 4 883 33 657 4 665 4 264 7 569 7 164 23 662 153 779 Source : CNAMTS Le nombre de bénéficiaires de l'Aide Médicale d'État au 31 décembre 2010 est de 204 200 en France métropolitaine, dont près de 153 800 en Île-de-France. Après le fléchissement constaté entre 2006 et 2007, une hausse du nombre de bénéficiaires est observée pour la 3ème année consécutive. Parmi les bénéficiaires résidant en Île-de-France, 42,5 % sont domiciliés à Paris et 26,0 % en Seine-Saint-Denis. > Définitions vise à permettre l’accès aux soins des personnes étrangères résidant en L’Aide Médicale de l’État (AME) Évolution du nombre total de bénéficiaires de l'AME sur la période 2005-2010 Source : CNAMTS 36 France de manière ininterrompue depuis plus de trois mois, en situation irrégulière (absence de titre de séjour ou de récépissé de demande). À titre exceptionnel, l’aide médicale peut être accordée à des personnes de passage sur le territoire français dont l’état de santé le justifie (maladie ou accident survenu de manière inopinée), sur décision individuelle du ministre chargé de l’action sociale. La demande d’aide médicale est instruite par les caisses d’assurance maladie du régime général. L’aide médicale est accordée pour un an sous les mêmes conditions de ressources que la CMU complémentaire. En principe, les soins de maladie et de maternité sont pris en charge à 100 % pour les bénéficiaires de l’AME, de même que le forfait hospitalier. Données démographiques S a nté Les cas de tuberculose déclarés Les cas de tuberculose déclarés de 2008 à 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine 2008 605 185 459 175 819 147 129 165 221 662 2 086 5 589 2009 515 173 460 152 785 121 109 136 182 548 1 848 5 146 2010 491 165 477 227 869 111 109 171 161 552 1 912 5 049 22,0 10,6 31,5 17,2 19,8 8,5 7,7 14,2 13,8 10,8 16,3 8,1 Taux de déclaration pour 100 000 habitants en 2010 Sources : INVS, INSEE Recensement de la population 2009 5 049 cas de tuberculose ont été déclarés en France métropolitaine, soit 8,1 cas pour 100 000 habitants. Le nombre de cas de tuberculose a diminué en France de 9,7 % entre 2008 et 2010. L’Île-de-France est la région métropolitaine la plus touchée, avec un taux d'incidence deux fois supérieur à celui de la moyenne nationale. Les taux de déclaration dans toutes les autres régions sont inférieurs à 9 nouveaux cas pour 100 000 habitants. On observe une disparité importante au sein de la région francilienne : ainsi, Paris et la Seine-SaintDenis regroupent à eux seuls plus de la moitié des cas. De 2000 à 2010, le nombre de cas déclarés est passé de 3 157 cas en 2000 à 1 912 en 2010 en Île-de-France. On retrouve des taux de déclaration élevés parmi les sujets nés à l’étranger, notamment dans un pays d’Afrique subsaharienne (108,5 pour 100 000 habitants) et les personnes en situation de précarité économique et sociale (sans domicile fixe, personnes incarcérées). La diminution du nombre de cas déclarés est difficile à expliquer sans études complémentaires, mais des modifications des modalités de recours au soin des patients, des changeEn 2010, ments dans les pratiques de lutte antituberculeuse ou des biais de surveillance peuvent être évoqués. > Définitions La tuberculose est une maladie contagieuse qui atteint généralement les poumons, due au bacille de Koch. Cet agent infectieux est transmis par voie aérienne, via des gouttelettes contaminées par la bactérie en suspension dans l'air provenant des malades. 37 Données démographiques, santé Les nouveaux cas de saturnisme chez les enfants mineurs signalés à l'ARS Île-de-France Les nouveaux cas de saturnisme chez des enfants mineurs signalés à l'ARS-ÎdF de 2007 à 2010 Paris 2007 65 Hautsde-Seine 33 SeineSaint-Denis 83 Valde-Marne 17 Petite couronne Seineet-Marne 133 Yvelines 1 2 Essonne Val-d'Oise 0 Grande couronne 12 15 Îlede-France 213 2008 72 20 69 4 93 1 2 1 7 11 176 2009 45 24 42 11 77 1 2 1 4 8 130 2010 42 21 45 6 72 1 0 3 7 11 125 Source : ARS Île-de-France, Service Habitat du département Contrôle et Sécurité Sanitaires des Milieux on observe une nette diminution des nouveaux cas de saturnisme infantile (-41,3 %). Au sein de la région, les nouveaux cas de saturnisme s'observent principalement dans les départements de Paris et de petite couronne. Paris et la petite couronne rassemblent en effet plus de neuf nouveaux cas sur dix. En Île-de-France, cette diminution des cas de saturnisme infantile pourrait s'expliquer par la mise en œuvre depuis de nombreuses années d'actions incitatives, préventives et coercitives visant à résorber l'habitat indigne de la région francilienne et à informer la population sur les risques sanitaires liés à un logement dégradé. Des études sont actuellement en cours au sein de l'ARS-Île-de-France afin de réajuster les stratégies de répérage des logements présentant un risque d'exposition au plomb et de dépistage des cas de saturnisme infantile au regard de la situation sanitaire observée au cours des dernières années. Depuis 2007, 38 > Définitions est une intoxication grave des enfants en bas âge due à une intoxication par le plomb par voie digestive ou respiratoire. Des symptômes variés peuvent apparaître : troubles digestifs (anorexie, douleurs abdominales récurrentes, constipation, vomissements), pâleur en rapport avec l'anémie, troubles du comportement (apathie ou irritabilité, hyperactivité), troubles de l'attention et du sommeil, trouble du développement psychomoteur avec diminution éventuelle des performances cognitives. Les enfants en bas âge sont particulièrement exposés au risque d'imprégnation par le plomb. Présent dans certaines peintures anciennes, le plomb peut-être sous forme de poussières ou d'écailles lorsqu'elles sont dégradées. Un cas de saturnisme infantile est recensé lorsque la plombémie mesurée chez l'enfant est supérieure à 100 μg/l. Le saturnisme infantile Données démographiques teurs d’activité, en particulier l’intérim, ont contribué à cette augmentation, sauf l’industrie qui continue à perdre des emplois (- 0,4 %). " L'augmentation de l'emploi salarié dans la région francilienne se traduit par une légère diminution du taux de chômage (pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs) au sens de l'INSEE). Pôle emploi constate qu " en un an, il diminue de 0,2 point dans cette région. " En Île-de-France, le taux de chômage tous publics est estimé à 8,2 % de la population active, contre 9,2 % en France métropolitaine, au cours du dernier trimestre de l'année 2010. Selon la DIRECCTE Île-de-France, à fin 2010, " tous les départements (franciliens) enregistrent un léger recul, avec très peu de différences entre eux. (…) À 6,6 %, les Yvelines et l'Essonne figurent toujours parmi les départements français où le taux de chômage est le moins élevé ". NB: les sources des données présentées ci après sont disponibles sur le site internet de l'Insee, de Pôle emploi et de la DIRRECTE Île-de-France. Taux de chômage localisé au 4ème trimestre 2010 Source : INSEE 39 D ' EMPLOI À la fin de l'année 2010, en Île-de-France, près de 4 101 400 salariés sont employés dans le secteur marchand. D'après l'INSEE, l’emploi salarié francilien dans les secteurs marchands hors agriculture est en légère hausse au 4ème trimestre 2010 (+ 0,2 % en données corrigées des variations saisonnières) par rapport au 3ème trimestre 2010. En province et à l'échelle nationale, les mêmes tendances sont observées. Il apparaît que " sur un an, l’emploi a augmenté dans la région de 0,4 %. Il a progressé de manière plus prononcée en province (+ 0,9 %). Tous les sec- D EMANDE Les caractéristiques des demandeurs d’emploi de catégories A et A, B, C Données démographiques x Les Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) par catégorie d'inscription au 31 décembre 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine DEFM Catégorie A Évolution 2009-2010 112 034 2,0% 62 216 1,5% 86 761 6,1% 55 178 3,9% 204 155 4,0% 48 221 2,9% 48 550 2,8% 41 247 0,7% 55 587 4,8% 193 605 2,9% 509 794 3,2% 2 748 149 2,5% Catégories A, B, C Évolution 2009-2010 168 943 3,0% 87 599 3,3% 117 369 6,3% 76 455 4,4% 281 423 4,8% 69 462 5,3% 68 895 4,6% 59 344 4,1% 76 718 6,1% 274 419 5,1% 724 785 4,5% 4 097 921 5,1% Source : Pôle emploi. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France observe qu'au 4ème trimestre 2010, " le redémarrage de l’emploi régional ne se traduit toutefois pas encore par une baisse du nombre d’inscrits à Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi seniors a notamment continué à augmenter à vive allure. En revanche, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi est resté stable au cours du trimestre. Sur un an, la demande d’emploi francilienne a augmenté, mais à un rythme nettement ralenti par rapport à l’année précédente. " Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi n’ayant eu aucune activité (catégorie A) s'établit à 509 794 en Île-de-France, fin décembre 2010. Sur un an, il est en hausse de + 3,2 %. S'agissant des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories A, B, C), leur nombre au sein de la région francilienne s'élève à 724 785. Sur un an, leur effectif a crû de + 4,5 %. En revanche, le nombre de ceux qui sont âgés de moins de 25 ans (114 552) est en baisse de - 1,5 %. Le nombre de l'ensemble des demandeurs d'emploi La DIRECCTE Île-de-France 40 franciliens tous âges inscrits à Pôle emploi (catégories A, B, C, D, E), équivalent à 805 330 au 31 décembre 2010, croît de 5,5 % par rapport à décembre 2009. À la fin de l'année 2010, au sein des 157 Zones Urbaines Sensibles (ZUS) d'Île-de-France dans lesquelles vivent 11 % des franciliens (recensement de la population 2006) : • 87 329 demandeurs d’emploi en catégorie A tous âges résidant en ZUS sont en recherche active et n’ont pas travaillé au cours du mois de décembre 2010, soit une hausse de 2,8 % par rapport à décembre 2009 ; • 118 984 demandeurs d’emploi en catégories ABC tous âges habitant en ZUS sont en recherche active et n’ont pas travaillé au cours du mois de décembre 2010, soit une hausse de 4,4 % par rapport à décembre 2009. Parmi eux, 21 406 demandeurs d'emploi en catégories ABC de moins de 26 ans résidant en ZUS sont inscrits à Pôle emploi, soit une baisse de - 2,7 % par rapport à fin 2009 ; • 128 175 demandeurs d’emploi de catégories ABCDE en ZUS sont inscrits à Pôle emploi au 4ème trimestre 2010, leur volume augmentant de 4,5 % comparativement au dernier trimestre 2009. Autres caractéristiques se rapportant aux demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi : • 91,1 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A sont indemnisés au titre du chômage hors formations et préretraites, soit 464 218 bénéficiaires ; • 14,2 % de ces demandeurs de catégorie A sont bénéficiaires du rSa, soit un volume de 72 455 ; • 37,3 % des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C sont dits " chômeurs de longue durée " (inscrits depuis plus d’un an) ; • 4,1 % des demandeurs d’emploi en catégories A, B, C sont des personnes handicapées. Données démographiques organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le réseau des ASSEDIC, qui ont une demande en cours au dernier jour du mois. • Catégorie A (Catégories 1, 2, 3 hors activité réduite) : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ; • Catégorie B (Catégories 1, 2, 3 en activité réduite) : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois) ; • Catégorie C (Catégories 6, 7, 8) : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois) ; D ' EMPLOI Les Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle emploi, D EMANDE > Définitions • Catégorie D (Catégorie 4) : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ; • Catégorie E (Catégorie 5) : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés). 41 Données démographiques Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A indemnisés Les demandeurs d'emploi de catégorie A indemnisés au 31 décembre 2010 106 382 57 236 72 786 49 125 179 147 45 610 46 701 38 433 47 945 178 689 464 218 Allocataires en ARE² 85 373 48 282 56 969 40 390 145 641 40 180 40 827 33 811 39 794 154 612 385 626 Allocataires en ASS³ 13 672 7 270 11 082 5 864 24 216 4 277 4 622 3 625 6 110 18 634 56 522 4 450 2 959 2 999 2 660 8 618 3 653 2 600 2 853 2 649 11 755 24 823 Allocataires en formation Petite couronne Seineet-Marne Îlede-France SeineSaint-Denis Demandeurs d'emploi indemnisés1 Valde-Marne Grande couronne Hautsde-Seine Paris Yvelines Essonne Val-d'Oise Source : Pôle emploi Île-de-France-Pôle emploi services ¹ Les Demandeurs d'Emploi Indemnisés (DEI) sont les personnes bénéficiant d'une allocation versée par Pôle emploi au dernier jour du mois, hors formations et préretraites ² ARE : Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi ³ ASS : Allocation de Solidarité Spécifique Les demandeurs d'emploi de catégorie A au regard de leur indemnisation au 31 décembre 2010 Paris Structure du chômage indemnisé Aide au Retour à l'Emploi (ARE) Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) Autres Allocations Solidarité Préretraite Formation Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France France métropolitaine 78% 12% 81% 12% 76% 15% 79% 11% 83% 9% 85% 9% 82% 9% 80% 12% 79% 12% 77% 12% 6% 0% 4% 2% 0% 5% 5% 0% 4% 5% 0% 5% 1% 0% 7% 1% 0% 5% 2% 0% 7% 3% 0% 5% 4% 0% 5% 4% 0% 7% Source : Pôle emploi Île-de-France-Pôle emploi services au 31 décembre 2010, 79 % des allocataires inscrits à Pôle emploi sont indemnisés au titre de l'Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE) et 12 % au titre de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS). 7 % des demandeurs d'emploi indemnisés perçoivent une allocation de formation de Pôle emploi. En Île-de-France, 42 Selon Pôle emploi (cf. " Repères & Analyses. Les tendances du marché du travail en Île-de-France," 4ème trimestre 2010, Pôle emploi services) sur un an, le nombre d'allocataires évolue de façon très disparate selon les allocations : + 1,4 % pour les bénéficiaires de l'ARE, - 1,0 % pour les allocataires formation et - 31,9 % pour ceux comptabilisés en préretraite ". Entre décembre 2010 et janvier 2011, le nombre total d'allocataires indemnisés par Pôle emploi progresse de 3,3 % en Île-de-France. En un an, ce nombre progresse de 2,1 %. C'est à Paris (+ 4 %) et dans le Val-de-Marne (+ 3,6 %) qu'il augmente le plus. Dans les Hauts-de-Seine, il reste stable. " Données démographiques Le montant brut de l'allocation journalière d'Aide au Retour à l'Emploi comprend : • une partie fixe égale à 11,34 € ; • une partie variable, égale à 40,4 % du Salaire Journalier de Référence (SJR). Cette somme ne peut pas être inférieure à 57,4 % et supérieure à 75 % du SJR. Le montant net de l'ARE ne peut pas être inférieur à 27,66 € par jour. Lorsque la durée de travail du salarié était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, la partie fixe de l'ARE est proportionnellement réduite. Les demandeurs d'emploi, bénéficiaires de l'ARE, qui suivent une formation prescrite par Pôle emploi dans le cadre de leur PPAE, peuvent bénéficier, durant cette formation, de l'Aide au Retour à l'Emploi Formation (AREF). Le montant minimal de l'allocation AREF accordée aux demandeurs d'emploi qui suivent une formation, prescrite par Pôle emploi, est fixé à 19,82 € . Lorsque la durée de travail du salarié était inférieure à la durée légale ou conventionnelle, l'allocation minimale est proportionnellement réduite. 43 D ' EMPLOI Depuis 1984, l’indemnisation du chômage en France est structurée en deux régimes distincts : • Un régime d’assurance chômage, fonctionnant suivant un principe contributif, et servant aux personnes involontairement privées de leur emploi pouvant justifier d’un certain passé dans l’emploi, pour une durée limitée, une allocation dépendant de leurs revenus d’activité passés. Cette allocation s’appelle, depuis juillet 2001, l’allocation d'Aide au Retour à l’Emploi (ARE) ; • Un Régime de Solidarité Nationale (RSN), qui indemnise certaines populations spécifiques : les demandeurs d’emploi en fin de droit de l’assurance chômage, auxquels est versée l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), des personnes ayant commencé à travailler très jeunes qui peuvent percevoir l’Allocation Équivalent Retraite (AER), les anciens prisonniers, les salariés expatriés et les demandeurs d’asile, qui peuvent recevoir l’Allocation Temporaire d’Attente (ATA). L'ARE est versée à un taux non dégressif pendant une durée qui varie en fonction de la date de fin de contrat de travail, de l'âge et de la durée d'affiliation de l'allocataire. Pour pouvoir bénéficier de l'ARE, les salariés privés d'emploi doivent : • justifier, à la date de fin de leur contrat de travail, d'une période d'emploi dans une ou plusieurs entreprises, dite période d'affiliation ; • être inscrits comme demandeurs d'emploi ou accomplir une formation inscrite dans leur Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi (PPAE). D EMANDE > Définitions Données démographiques Les demandeurs d'emploi en fin de mois ayant un droit payable au rSa Demandeurs d'emploi ayant un droit payable au RSA inscrits à Pôle emploi au 31 décembre 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise 438 451 788 677 626 1 233 38 536 5 117 658 594 6 369 177 392 6 938 5 249 642 556 6 447 145 314 6 906 4 440 550 450 5 440 174 283 5 897 7 531 823 692 9 046 141 275 9 462 30 3 2 36 19 3 1 24 680 100 870 650 412 823 25 885 7 937 1 020 836 9 793 122 391 10 306 14 1 1 17 819 528 232 579 338 530 18 447 7 682 903 720 9 305 166 312 9 783 Part dans l'ensemble des demandeurs d'emploi de catégorie A 17,6% 12,8% 17,1% 13,9% 14,9% 10,6% 10,8% 10,8% Part dans l'ensemble des demandeurs d'emploi de catégories A, B, C 14,6% 11,2% 15,0% 12,2% 13,0% 9,2% 9,4% 9,2% Catégorie A Catégorie B Catégorie C Catégories A, B, C Catégorie D Catégorie E Toutes catégories (A, B, C, D, E) Grande couronne Îlede-France 455 224 950 629 675 320 624 France métropolitaine 471 68 51 591 15 42 650 788 769 411 968 920 326 214 22 2 2 27 337 673 292 302 637 1 264 29 203 72 9 6 88 1 3 93 13,5% 11,5% 14,2% 17,2% 11,8% 9,9% 12,2% 14,4% Sources : Pôle emploi – données STMT, DARES. Correction des Variations Saisonnières (CVS) : DIRECCTE Île-de-France En Île-de-France, au mois de décembre 2010, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A et ayant un droit payable au revenu de Solidarité active (rSa) est de 72 455 (soit 14,2 % des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, données brutes). Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C et ayant un droit payable au rSa est de 88 629 (soit 12,2 % des demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B, C, données brutes). 44 > Définitions À compter de juillet 2010, sont repérés dans le système d’information statistique de Pôle emploi les demandeurs d’emploi ayant un droit payable au rSa, c'est-à-dire les bénéficiaires (allocataires ou con- joints) d’une allocation au titre du rSa. Entre juin 2009 et juin 2010, seuls étaient repérés dans les fichiers de Pôle emploi les demandeurs d’emploi ayant des droits ouverts au rSa autrement dit les personnes ayant un droit payable au rSa, les personnes ayant un droit au rSa suspendu pendant 4 mois maximum (notamment pour non respect des devoirs qui leur incombent, non renouvellement de déclaration trimestrielle de ressources, dépassement du seuil de ressources, ou parce que la demande est en cours de traitement). Parmi ces demandeurs d’emploi repérés comme ayant des droits ouverts au rSa, certains ne percevront pas le rSa. Données démographiques D EMANDE Le profil des demandeurs d'emploi en fin de mois de catégorie A Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine DEFM Catégorie A1 112 034 62 216 86 761 55 178 204 155 48 221 48 550 41 247 55 587 193 605 509 794 2 748 149 Sexe (en %) Homme Femme 52,7 47,3 52,5 47,5 53,9 46,1 52,8 47,2 53,2 46,8 52,5 47,5 53,6 46,4 52,8 47,2 53,7 46,3 53,2 46,8 53,1 46,9 52,8 47,2 Âge (en %) 15 à 24 ans 25 à 49 ans 50 ans ou plus 8,0 71,9 20,1 10,8 70,2 19,0 14,4 67,6 18,1 14,2 68,2 17,6 13,2 68,5 18,2 19,4 62,7 17,9 15,4 65,7 18,8 17,0 65,3 17,7 16,9 65,0 18,2 17,2 64,7 18,2 13,6 67,8 18,6 18,1 63,9 18,0 Hommes (en %) 15 à 24 ans 25 à 49 ans 50 ans ou plus 7,8 71,2 21,0 11,1 68,7 20,2 13,9 66,8 19,3 14,1 67,1 18,8 13,1 67,5 19,4 20,0 61,5 18,5 15,7 64,8 19,5 17,3 63,8 18,8 17,0 64,0 19,0 17,5 63,6 19,0 13,6 66,8 19,6 18,2 63,4 18,4 Femmes (en %) 15 à 24 ans 25 à 49 ans 50 ans ou plus 8,3 72,6 19,1 10,4 71,8 17,7 14,9 68,5 16,6 14,4 69,3 16,3 13,4 69,7 16,9 18,8 64,1 17,1 15,1 66,8 18,1 16,7 66,9 16,4 16,7 66,1 17,2 16,8 65,9 17,2 13,6 68,9 17,5 17,9 64,4 17,6 Motif d'inscription (en %) Licenciement Démission Fin de contrat à durée limitée Première entrée Autres cas 25,1 2,2 24,7 3,2 44,7 28,9 2,0 19,9 2,8 46,4 27,6 1,8 24,0 3,5 43,0 28,3 2,2 23,4 3,3 42,9 28,2 2,0 22,6 3,2 44,0 28,3 2,5 27,6 3,1 38,5 28,9 2,2 22,9 2,9 43,1 28,1 2,3 26,3 3,2 40,1 28,4 1,8 23,1 3,5 43,2 28,4 2,2 24,8 3,2 41,4 27,6 2,1 23,9 3,2 43,2 nd nd nd nd nd Qualification (en %) Ouvriers Employés Techniciens, agents de maîtrise Ingénieurs, cadres Non précisé 6,7 55,8 12,4 24,4 0,6 7,4 61,1 8,9 21,9 0,8 13,5 75,3 4,8 5,2 1,1 9,1 71,5 7,4 11,0 1,0 10,4 69,9 6,8 11,9 1,0 18,2 65,7 6,8 8,7 0,5 11,6 63,6 7,8 16,4 0,6 11,9 68,4 7,7 11,4 0,5 12,1 73,1 6,0 8,1 0,7 13,5 67,9 7,0 11,1 0,6 10,8 66,1 8,1 14,3 0,7 23,4 61,2 7,8 7,1 0,5 D'après la DIRECCTE d'Île-de-France et la Direction Régionale Pôle Emploi Île-de-France (voir " Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Île-de-France en décembre 2010 "), au sein de la région francilienne," le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente au mois de décembre 2010 de + 0,9 % pour les hommes (+ 2,4 % sur un an) et de + 0,7 % pour les femmes (+ 4,8 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans augmente de + 2,2 % en décembre 2010 (-2,9 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans augmente de + 0,5 % (+ 2,2 % sur un an) et le nombre de ceux de 50 ans et plus s'accroît de + 0,8 % (+ 12,8 % en un an) ". 45 D ' EMPLOI Paris Source : INSEE, sources d'origine : Pôle emploi ; DARES, Statistiques du marché du travail. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France 1 en données brutes Les caractéristiques des Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) de catégorie A au 31 décembre 2010 Données démographiques Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories a, b, c) Les flux d'entrée et de sortie de Pôle emploi (catégories A, B, C) au 31 décembre 2010 Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine Entrées à Pôle emploi DEFM en catégories A, B, C 19 290 11 640 15 460 10 320 37 420 9 190 9 460 8 570 10 180 37 400 94 110 486 200 Sorties de Pôle emploi DEFM en catégories A, B, C 18 060 10 850 14 240 9 580 34 670 8 910 8 970 8 310 9 420 35 610 88 340 459 300 Source : STMT - Pôle emploi, DARES. Données CVS (corrigées des variations saisonnières) D'après la DIRECCTE d'Île-de-France et la Direction Régionale Pôle Emploi Île-de-France (voir publication " Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en décembre 2010"), à la fin de l'année 2010, " en Île-de-France, les entrées à Pôle emploi en catégories A, B, C diminuent de - 2,1 % en un an. Les entrées pour fin de 46 contrat à durée déterminée (- 1,2 %), licenciement économique (- 16,0 %), autre licenciement (- 15,4 %), démission (- 13,9 %), première entrée (-16,6 %) et pour reprise d'activité (- 8,0 %) diminuent. Seules les entrées pour fin de mission d'intérim (+ 0,5 %) et autres motifs (+ 7,8 %) progressent. Parallèlement, les sorties de catégories A, B, C diminuent en Île-de-France de - 4,6 % en un an. Les sorties pour reprise d'emploi déclarée (- 8,9 %), entrée en stage (-12,3 %), arrêt de recherche (- 12,1 %), cessation d'inscription pour défaut d'actualisation (- 5,1 %) diminuent. En revanche, les sorties pour radiation administrative (+ 2,2 %) et pour autres motifs (+ 3,6 %) augmentent. " Données démographiques Entrées et sorties de Pôle emploi (catégorie A) par motif au 31 décembre 2010 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Val-de-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France France métropolitaine Entrées à Pôle emploi Licenciement économique Licenciement (hors économique) Démission Fin de contrat à durée déterminée Fin de mission d'intérim Première entrée¹ Reprise d'activité Autres cas² 3% 12% 3% 21% 3% 6% 6% 46% 3% 14% 3% 18% 4% 6% 6% 46% 3% 13% 3% 18% 6% 8% 6% 43% 3% 14% 3% 20% 5% 7% 5% 43% nd nd nd nd nd nd nd nd 3% 15% 4% 22% 8% 6% 6% 36% 4% 15% 3% 19% 6% 7% 6% 40% 3% 15% 4% 21% 8% 6% 6% 37% 4% 13% 3% 18% 6% 8% 6% 42% nd nd nd nd nd nd nd nd 3% 14% 3% 19% 6% 7% 6% 42% 3% 10% 3% 23% 6% 6% 8% 41% Sorties de Pôle emploi Reprise d'emploi déclarée Entrée en stage Arrêt de recherche Absence au contrôle³ Radiation administrative Autres cas 18% 3% 6% 48% 9% 16% 20% 3% 6% 45% 10% 16% 13% 3% 6% 50% 12% 16% 18% 4% 6% 45% 11% 16% nd nd nd nd nd nd 21% 5% 7% 41% 12% 14% 20% 4% 7% 42% 10% 17% 21% 5% 8% 41% 12% 13% 16% 3% 6% 50% 10% 15% nd nd nd nd nd nd 18% 4% 7% 44% 11% 16% 21% 7% 8% 42% 9% 13% Source : Pôle emploi Île-de-France - Pôle emploi services ¹ Cas où la demande d’emploi est enregistrée alors que la personne se présente pour la première fois sur le marché du travail, notamment lorsqu’elle vient d’achever ses études ou lorsqu’elle était auparavant inactive ² Situations ne correspondant pas à un des motifs exposés ci-dessus ³ Cessation d'inscription pour défaut d'actualisation En Île-de-France, au 31 décembre 2010, les trois principaux motifs d’entrée à Pôle emploi en catégorie A sont ventilés par ordre d'importance comme suit : • autres cas : 42 % ; • fin de contrat à durée déterminée : 19 % ; • licenciement non économique : 14 %. Les trois principaux motifs de sortie de Pôle emploi en catégorie A sont répartis par ordre d'importance de la manière suivante : • cessation d'inscription pour défaut d'actualisation (absence au contrôle) : 44 % ; • reprise d'emploi déclarée : 18 % ; • autres cas : 16 %. 47 D ' EMPLOI Paris D EMANDE x Urgence sociale et hébergement Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté au 31 décembre 2010 (hors dispositif hivernal) Nombre de places Places d'urgence en CHRS SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne 3 326 577 829 504 1 910 506 420 Yvelines Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 468 330 1 724 6 960 Essonne 209 352 175 158 685 62 191 79 120 452 1 346 Places en Centre d'Hébergement d'Urgence (CHU) 1 828 74 197 451 722 165 263 320 469 1 217 3 767 Places d'urgence en hôtel (mobilisées) 9 010 808 1 404 793 3 005 290 108 15 219 632 12 647 Places de stabilisation hors CHRS 2 075 176 255 219 650 67 0 0 42 109 2 834 796 110 174 53 337 176 169 203 80 628 1 761 Places de stabilisation en CHRS Places en maisons relais ouvertes Total places 636 172 179 97 448 63 47 68 95 273 1 357 17 880 2 269 3 213 2 275 7 757 1 329 1 198 1 153 1 355 5 035 30 672 Source : DRIHL-Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS NB : Paris mobilise des places hors de son territoire géographique est essentiellement concentrée sur Paris, qui mobilise 58,8 % des places d'hébergement (urgence, insertion et stabilisation), contre 24,9 % pour la petite couronne et 16,2 % pour la grande couronne. On note également en Île-de-France une prépondérance des places d'hébergement d'urgence par rapport à l'hébergement de stabilisation et d'insertion, soit 60,6 %. Quant à la la proportion des places d'urgence en hôtel, elle est de 43,1 % par rapport à la capacité to- L'offre d'hébergement tale des places d'hébergement. Le dispositif francilien d'accueil, d'hébergement et d'insertion se caractérise par un recours permanent aux places d'urgence et plus particulièrement aux nuitées hôtelières. Cette répartition par département est basée sur les modalités de financement par l'État et non sur la localisation géographique de cet hébergement. Ainsi, sur 9 000 places d'hôtel mobilisées par Paris, les deux tiers sont hors Paris. Par ailleurs, les personnes qui expriment une demande d'hébergement ne sont pas nécessairement originaires de ce département. Aucune domiciliation n'est exigée pour que cette demande soit recevable. Enfin les personnes franchissent régulièrement les limites départementales en téléphonant à partir de Paris. Leur demande sera enregistrée à Paris alors même qu'elles sont peut-être domiciliées dans un autre département. Les personnes hébergées dans le dispositif dédié aux demandeurs d'asile ne sont pas comptabilisées dans ce tableau. 49 D ’ ACCUEIL ET D ’ HÉBERGEMENT Places d'insertion en Centres d'Hébergement et de Réadaptation Sociale (CHRS) Hautsde-Seine Paris D I SPOSITIF Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour population en difficulté Urgence sociale et hébergement Le taux d'équipement par type d'établissement au 31 décembre 2010 hors hôtels (nombre de places) Hautsde-Seine Paris Hébergement d'urgence Taux d'équipement en hébergement d'urgence Hébergement de stabilisation Taux d'équipement en hébergement de stablilisation Hébergement d'insertion Taux d'équipement en hébergement d'insertion Total des capacités Taux d'équipement global Population 20/64 ans SeineSt-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France 2 037 426 372 609 227 454 399 589 5 113 1,39 0,45 0,41 0,76 0,29 0,54 0,55 0,84 0,71 2 871 286 429 272 243 169 203 122 4 595 1,96 0,30 0,47 0,34 0,31 0,20 0,28 0,17 0,64 3 326 577 829 504 506 420 468 330 6 960 2,27 0,60 0,91 0,63 0,64 0,50 0,65 0,47 0,97 8 234 1 289 1 630 1 385 976 1 043 1 070 1 041 16 668 5,61 1,35 1,79 1,73 1,24 1,25 1,48 1,48 2,32 1 467 801 956 752 911 689 802 206 786 555 836 605 723 660 701 536 7 186 805 Sources : DRIHL Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS, INSEE Recensement de la population millésimé 2008 NB: Paris mobilise des places hors de son territoire géographique Les taux d'équipement calculés ici doivent être interprétés au regard des mises en garde énoncées précédemment. Les taux déquipement sont extrêmement variables d'un département à l'autre et en fonction du type de structures. Le taux d'équipement de Paris est près de cinq fois supérieur pour l'hébergement d'urgence à celui de la Seine-et-Marne (département francilien dont le taux est le plus faible), douze fois supérieur au taux d'équipement du Val-d'Oise en places de stabilisation et près de cinq fois supérieur en places d'insertion pour ce même département. Évolution des places d'hébergement d'urgence, de stabilisation, d'insertion, de 2008 à 2010 (hors hôtels) Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne 31/12/2008 7 780 1 288 1 594 1 118 4 000 947 31/12/2009 8 032 1 333 1 635 1 259 4 227 31/12/2010 8 234 1 289 1 630 1 385 4 304 Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 973 875 972 3 767 15 547 986 995 1 032 1 032 4 045 16 304 976 1 043 1 070 1 041 4 130 16 668 Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - Enquête DGCS Le dispositif d'hébergement (hors hôtels) a connu en deux ans une évolution de 7,2 %. Le Val-de-Marne est le 50 département qui a connu l'évolution la plus importante sur la période 2008-2010. En nombre de places, Paris a enregistré une augmentation de 454 places d'urgence, de stabilisation et d'insertion sur cette même période. Urgence sociale et hébergement D I SPOSITIF Évolution des places d'urgence, de stabilisation et d'insertion (hors hôtels) par départements (hors Paris) de 2008 à 2010 D ’ ACCUEIL ET D ’ HÉBERGEMENT Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - Remontées DGCS Évolution des places d'urgence, de stabilisation et d'insertion (hors hôtels) pour Paris de 2008 à 2010 Source : DRIHL Île-de-France /SAHI - Remontées DGCS 51 Urgence sociale et hébergement, dispositif d’accueil et d’hébergement > Définitions Le dispositif d'accueil et d'hébergement des personnes en difficulté repose sur : • Des structures de premier accueil et d'orientation (dispositif de veille sociale) (maraudes, accueils de jour, de nuit, 115) • La mobilisation de capacités à destination de toute personne sans abri (dispositif généraliste) réparti en : - hébergement d'urgence - hébergement de stabilisation - hébergement d'insertion • La mobilisation de capacités d'hébergement dédiées aux demandeurs d'asile ou réfugiés composées de places en Centres d'Accueil pour Demandeurs d'Asile (CADA), Centres Provisoires d'Hébergement (CPH) et Accueil d'Urgence des Demandeurs d'Asile (AUDA). Ce dispositif dédié à un public très spécifique est décrit dans le chapitre sur les demandeurs d'asile. Le dispositif de veille sociale est chargé "d'informer et d' accueillir les personnes sans abri ou en détresse, de procéder à une première évaluation de leur situation médicale, psychique et sociale et de les orienter vers les structures ou services qu'appelle leur état ". 52 Le dispositif d'hébergement généraliste regroupe les structures d'hébergement dédiées aux ménages quelle que soit leur situation administrative. Le dispositif généraliste peut cependant proposer des réponses plus ciblées selon le type de public accueilli (personnes isolées très désocialisées, femmes avec enfants, femmes victimes de violence, personnes sortant de prison...). répond à une nécessité de mise à l'abri immédiate. Il se caractérise par une durée d'hébergement la plus courte possible, dès lors que le dispositif est en mesure d'offrir rapidement un mode de prise en charge adapté dans le cadre des prestations différenciées de l'hébergement d'insertion. L'hébergement d'urgence a pour objectif de mettre en œuvre toute action qui vise à permettre à toute personne ou famille de retrouver à terme son autonomie. Il suppose l'élaboration d'un projet évolutif, individualisé basé sur un diagnostic et l'évaluation de la situation de la personne. L'hébergement d'insertion L'hébergement de stabilisation permet à la personne de se poser, de commencer, à son rythme, à faire émerger un projet même si ce projet n'est pas susceptible de mener à une complète autonomie. Il vise à prendre en considération les besoins spécifiques de publics en très grande difficulté sociale. Selon les termes de l'article 73 de la loi Molle du 25 mars 2009, le dispositif d'hébergement d'urgence est défini de la manière suivante :" Cet hébergement d'urgence doit permettre, dans des conditions d'accueil conformes à la dignité de la personne humaine, de bénéficier de prestations assurant le gîte, le couvert et l'hygiène, une première évaluation médicale, psychique et sociale, réalisée au sein de la structure d'hébergement ou, par convention, par des professionnels ou des organismes extérieurs et d'être orientée vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l'aide justifiée par son état, notamment un centre d'hébergement et de réinsertion sociale, un hébergement de stabilisation, une pension de famille, un logement-foyer, un établissement pour personnes âgées dépendantes, un lit halte soins santé ou un service hospitalier ". également appelées pensions de famille proposent un logement adapté aux personnes pour lesquelles l'accès à un logement de droit commun paraît difficile de façon passagère ou plus durable. Elles peuvent également accueillir des personnes sans domicile souffrant de troubles mentaux qui sont alors accompagnées par un service médico-psycho social (SAMSAH). Elles prennent alors l'appellation de résidences accueil. Les maisons relais Urgence sociale et hébergement V E ILLE Le dispositif de veille sociale Veille sociale de novembre 2009 à mars 2010 SOCIALE Source : DRIHL Île-de-France / SAHI Pour les demandes non satisfaites en raison du manque de places, seuls les chiffres nuit (après 19h) de Paris sont comptabilisés. Veille sociale de d'octobre 2010 à mars 2011 Source : DRIHL Île-de-France / SAHI Pour les demandes non satisfaites en raison du manque de places, seuls les chiffres nuit (après 19h) de Paris sont comptabilisés. Les places hivernales 2009/2010 non encore fermées le 28 octobre 2010 ont été retirées des capacités au 4 novembre 2010 puisque ne pouvant plus être considérées comme renfort pour l'hiver 2010/2011. 53 Urgence sociale et hébergement, veille sociale a été plus progressive en 2010/2011 comparativement à l'hiver 2009/2010. En effet, l'hiver précédent, la mobilisation avait commencé massivement dès le mois de novembre (plus de 1800 places mobilisées au 12 novembre). Dès la mi janvier, plus de 3 000 places étaient La montée en charge du dispositif hivernal mobilisées et ceci jusqu'en mars 2010. Pour l'hiver 2010/2011, la montée en charge des places hivernales a été progressive jusqu'à fin novembre. Le niveau de mobilisation des places a doublé en 3 semaines à partir du 25 novembre, suite à une période de grand froid, passant de 1 135 places à 2 336 le 16 décembre 2010. Pour l'hiver 2010/2011, grâce à une gestion plus ajustée et des températures plus clémentes, les capacités mobilisées ont été moindres que pour l'hiver 2009/2010. Toutefois, elles restent importantes (2 811 places au 24 mars 2011). Décroissance des capacités hivernales : comparaison hiver 2009/2010 et hiver 2010/2011 Source : DRIHL Île-de-France / SAHI les nuitées hôtelières mobilisées sont passées de 1 500 à 675 places, soit près de 1 000 places de moins comparativement à la même période l'an passé (1 459 au 22 avril 2010). Pendant l'hiver 2009-2010, la mobilisation de Entre le 3 mars et le 21 avril 2011, 54 places supplémentaires a atteint 3 300 places lors de la période de très grand froid (en structures, en hôtels, en gymnases ou autre). Cette mobilisation sans précédent a permis de répondre à la quasi-totalité des demandes d'hébergement faites auprès des 115 : les demandes non pourvues par manque de places exprimées, auprès des 115 ou lors des maraudes ont été quasi nulles pendant cette même période. Urgence sociale et hébergement N U ITÉES Les nuitées hôtelières (Hors dispositif d'accueil d'urgence des demandeurs d'asile (cf. chapitre ad'hoc). Les nuitées hôtelières réalisées de janvier 2007 à décembre 2010 Consommation des nuitées d'hôtel chaque mois, année après année de 2007 à 2010 Résultats de l'enquête flash 115 menée par hébergées à l'hôtel au 18 mai 2010 Paris et les départements de petite couronne concentrent près de 90 % du total des nuitées hôtelières Source : Source : DRIHL Île-de-France : tableaux bimensuels jusqu'en décembre 2010, puis tableau suivi des nuitées d'hôtel en Île-de-France s'est fortement développé ces dernières années. Passant de près de 7 000 nuitées quotidiennes en 2007 à près de 12 300 en moyenne en 2010. Contrairement aux capacités d'hébergement, son développement est beaucoup moins marqué par les variations saisonnières (les places mobilisées en hiver n'ont jusqu'alors été refermées que de façon très partielle). Actuellement, la volonté de l'État est de restreindre le nombre d'hébergement dans ce dispositif. L'Île-de-France, pour ce faire, a élaboré un protocole Le dispositif hôtelier financé par l'État régional de régulation des nuitées hôtelières. Il vise à essayer d'aller vers une plus grande convergence du traitement des situations individuelles entre départements. En effet les évaluations sociales doivent permettre d'identifier toutes les solutions d'orientations envisageables et de s'assurer que les préconisations soient communiquées aux opérateurs compétents. Parallèlement à ce dispositif financé par l'État, les collectivités territoriales peuvent également avoir recours au dispositif hôtelier. Ces données ne sont pas incluses ici. • Les familles avec enfants sont très majoritairement hébergées à l'hôtel. Ainsi, les enfants et adultes en famille (y compris les femmes et hommes seuls avec enfants) représentent 88,7 % du total des hébergés. • Les enfants représentent à eux seuls 45,3 % des hébergés, suivis des 26-59 ans (42,0 %), les plus de 60 ans sont peu nombreux dans le dispositif hôtelier (1,1 %). • Le principal motif d'hébergement reste lié à une situation de rupture familiale ou amicale (45,2 %). Viennent ensuite les situations de migration (24,9 % au niveau régional mais avec un poids particulièrement fort pour les départements de Paris, du Val-de-Marne et du Val-d'Oise). • Quant aux ressources des personnes hébergées (données déclaratives recensées par les écoutants du 115), il ressort que 55,1 % des personnes hébergées à l'hôtel se déclarent sans aucune ressource, 23,7 % disposent de minima sociaux et d'allocations et 16,3 % déclarent avoir une activité salariée, parfois cumulée avec des allocations. 55 HÔTELIÈRES la DRIHL Île-de-France auprès des personnes Urgence sociale et hébergement Les SIAO en Île-de-France Les services intégrés d'accueil et d'orientation (SIAO) Dans le cadre du chantier national prioritaire (2008-2012) pour l'hébergement et le logement, une stratégie de prise en charge des personnes sans abri ou mal logées a été décidée en privilégiant l'accès au logement, avec pour objectif un parcours simplifié et fluidifié de l'usager. La stratégie repose sur trois principes fondamentaux : - la continuité de la prise en charge des personnes - l'égalité face au service rendu - l'adaptabilité des prestations aux besoins des personnes. Dans cette perspective, les Services Intégrés de l'Accueil et de l'Orientation (SIAO) ont été créés. La création des SIAO est issue d'une circulaire datant du 8 avril 2010. Ils ont pour mission de centraliser toutes les demandes et les offres d'hébergement sur un territoire et d'assurer un meilleur suivi des personnes afin de leur proposer la solution la plus adaptée à leur situation. L'objectif des SIAO est de veiller à la continuité des prises en charge, en favorisant dès que possible l'accès au logement. Les principes généraux extraits de la circulaire du 8 avril 2010 relative à la mise en place des SIAO : • " Le SIAO doit constituer une plate-forme unique qui doit favoriser la transition de l'urgence vers l'insertion dans le cadre de la nécessaire fluidité vers le logement. 56 Il a pour objectif de coordonner les différents acteurs de la veille sociale jusqu'au logement. " • " Il faut privilégier la voie de l'opérateur unifié du SIAO traitant à la fois de l'urgence et de l'insertion, ainsi que du logement de transition. " • " Le SIAO effectue la régulation des places d'hébergement d'urgence, de stabilisation et d'insertion et l'affectation des places vacantes. Il identifie et oriente les personnes ayant besoin d'une formule intermédiaire entre hébergement et logement vers l'offre disponible (logement de transition ou adapté : résidences sociales dont maisons relais, logements en intermédiation locative). " • " L'hébergement ne doit pas être une étape indispensable et lorsque la situation du ménage le permet, l'accès direct au logement doit être privilégié, avec un accompagnement si nécessaire. " Pour favoriser l'accès au logement " ordinaire " des personnes hébergées ou en formule de logement intermédiaire : " en permanence, l'opérateur fait connaître aux services compétents de la préfecture ainsi qu'aux autres réservataires, les besoins en logement recensés et les demandes répertoriées qu'il convient de satisfaire pour améliorer la fluidité hébergement-logement. " a été mis en place. Piloté par l'État il vise à harmoniser les pratiques entre SIAO, développer les outils facilitant les Un comité de pilotage régional des SIAO échanges entre SIAO et l'interdépartementalité. Face à l'émergence d'une veille sociale unique en Île-de-France, le ministre a accepté la présence de deux SIAO par département sous réserve d'une coordination forte au niveau régional. Six départements sur huit ont mis en place deux SIAO sur leur territoire, l'un étant en charge du volet urgence, l'autre du volet insertion : Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l'Essonne, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise. Les départements des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis ont privilégié la mise en place d'un SIAO unique regroupant les deux volets. a été mis en place un comité de pilotage SIAO (COPIL SIAO) géré par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) ou l'Unité Territoriale DRIHL. Les bailleurs sociaux y sont représentés dans 5 départements. Plus ponctuellement, des associations ou collectifs de relogement sont également représentés. Dans chaque département La présence des collectivités locales au sein des COPIL SIAO départementaux constitue également un levier important pour aider le SIAO dans sa mission " accès au logement ". Si leur représentation est bien prévue, elle n'est pas encore effective dans tous les départements. Urgence sociale et hébergement S E RVICE INTÉGRÉ Les coordonnées des SIAO d’Île-de-France Les coordonnées de SIAO d’Île-de-France Paris Seineet-Marne Yvelines Essonne Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Val-d'Oise SIAO Urgence SIAO Urgence SIAO Urgence SIAO Urgence SIAO Urgence SIAO Mixte volet urgence SIAO Mixte volet urgence SIAO Urgence SIAO Urgence Opérateur : Samusocial de Paris La rose des vents ACR Croix Rouge GCSMS SIAO Hauts-de-Seine Interlogement Croix Rouge ESPERER 95 Statut GIP Association Association Association GCSMS Collectif associatif Association Association Département Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise SIAO Insertion SIAO Insertion SIAO Insertion SIAO Insertion SIAO Insertion SIAO mixte volet insertion SIAO mixte volet insertion SIAO Insertion SIAO Insertion Opérateur : SIAO Insertion 75 BAIL CAPLOGY GCSMS SIAO Insertion Essonne GCSMS SIAO Hauts-de-Seine Interlogement Habitat éducatif (Préfigurateur) IDL 95 Statut GCSMS Association Association GCSMS GCSMS Collectif associatif GCSMS Association Source : DRIHL Île-de-France / SAHI D ’A CCUEIL ET D ’O RIENTATION Département (SIAO) 57 Urgence sociale et hébergement Les sorties vers le logement : enquête SOLEN Les sorties vers le logement à travers l'enquête SOLEN Paris Capacités (en nombre de places) Hautsde-Seine SeineSt-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France 5 732 872 1 263 714 769 551 664 412 10 977 Sorties au 1er trimestre 2010 451 86 122 118 117 65 40 111 1 110 Sorties au 2 trimestre 2010 515 81 66 92 114 54 96 61 1 079 Sorties au 3ème trimestre 2010 581 70 116 61 103 38 49 96 1 114 ème Sorties au 4 418 79 114 79 110 73 50 61 984 1 965 316 418 350 444 230 235 329 4 287 Sorties en % des capacités 2010 34% 36% 33% 49% 58% 42% 35% 80% 39% Rappel Objectifs de sortie 2010 25% 35% 42% 40% 58% 40% 54% 30% 34% ème trimestre 2010 Total des sorties 2010 Source : DRIHL Île-de-France / SAHI Taux de réponse régional à l'enquête SOLEN : 93 % (outil d'enquête) sur les sorties vers le logement est réalisée par la DRIHL Île-de-France (unités territoriales) et les DDCS de grande couronne auprès des opérateurs. Le champ de l'enquête est constitué de places de stabilisation et d'insertion. L’enquête SOLEN 58 Il est demandé, chaque mois aux structures concernées, de communiquer le nombre de personnes ayant quitté leur établissement pour un logement ou un logement adapté. En mai 2010, un objectif régional prévisionnel de sortie vers le logement de 3 805 personnes était attendu (34 %). Au 31 décembre 2010, 4 287 personnes sont sorties vers le logement. L’objectif régional a donc été atteint et représente 39 % des capacités. Urgence sociale et hébergement S O RTIES Évolution trimestrielle régionale des sorties vers le logement de 2009 à 2010 VERS LE LOGEMENT Source : DRIHL Île-de-France - Enquête SOLEN Le nombre de sorties par trimestre reste stable et avoisine 1 100 personnes. Au cours de l'année 2010, une légère baisse est toutefois constatée au cours du dernier trimestre. L'objectif départemental qui prévoyait que les taux de sortie ne soient pas inférieurs à 25 % a été respecté. En 2010, 348 personnes en moyenne sont sorties mensuellement, soit un nombre de sortie équivalent à celui enregistré sur la période d’août à décembre 2009 (350 en moyenne). Toutefois, on constate une baisse à partir de septembre 2010 du nombre de sorties mensuelles 59 Urgence sociale et hébergement Les données du 115 de Paris Le 115 de Paris le 115 de Paris a reçu 3 311 657 appels (une seule personne pouvant être à l'origine de plusieurs appels) (+102,6 % entre 2009 et 2010) parmi lesquels 345 955 ont été traités par les écoutants. Lors du traitement des appels, des données sur les caractéristiques des demandes d’hébergement (date de la demande, orientation proposée…) et des demandeurs (situation familiale, âge, nationalité…) sont collectées dans une base de données. Les données relatives à l’hébergement des personnes prises en charge par les Équipes Mobiles d’Aide (EMA, maraudes) sont également consignées dans ce système d’information. Chaque année (depuis 1999), ces données sont extraites et transmises à l’Observatoire du samusocial de Paris pour y faire l'objet d'un traitement statistique et les intégrer à la cohorte des usagers du 115 (suivi longitudinal des personnes hébergées à partir de leur première prise en charge). Ces données constituent une précieuse source d’informations pour décrire une partie de la population en situation d’exclusion sociale à Paris. En 2010, Les données sont présentées selon la situation de l’usager, " en famille " ou " isolé ". On entend par " famille " un groupe d’individus ayant des liens de parenté comprenant au moins un enfant mineur ou une 60 femme enceinte depuis plus de trois mois, et par " isolé " un usager âgé de 18 ans ou plus, seul, ou en couple sans enfant, ou un mineur déclaré majeur après examen osseux. La distinction (" isolés ", " familles ") est effectuée car les prises en charge sont différentes : prise en charge quasi systématique et le plus souvent en hôtel pour les usagers en famille et hébergement essentiellement dans les centres (centres d’hébergement d’urgence et Lits-Halte-Soins-Santé) pour les isolés, dans la limite des places disponibles. Pour les " isolés ", l’hébergement " simple " (en CHU ou hôtels) et l’hébergement en LitsHalte-Soins-Santé (LHSS) sont distingués. Le mode d’entrée varie selon le type d’hébergement : si la très grande majorité des hébergements en CHU ou en hôtel fait suite à un appel au 115, les hébergements en LHSS font suite à une admission par l’intermédiaire des EMA ou à une demande initiée par un service hospitalier. Les données sur lesquelles repose la série de tableaux ci-dessous sont contrôlées et validées chaque année et font l’objet de corrections régulières qui consolident leur qualité. Les résultats présentés sont par conséquent différents de ceux présentés dans les recueils statistiques des années précédentes. Par ailleurs, un problème informatique survenu en 2003 a entraîné une limitation de la saisie des données par le 115 de Paris. En effet, de décembre 2003 à mai 2005, les demandes et les nuitées des mineurs en famille et des personnes hébergées en LHSS n’ont plus été saisies. Une estimation (signifiée dans les tableaux) de l’information manquante pour les enfants en famille est proposée. Les données présentées dans les tableaux suivants traiteront donc des différentes situations de prise en charge : les isolés en hébergement simple, les isolés en LHSS, et enfin les familles. Pour chacun de ces publics, l’évolution en termes d’effectifs, de nuitées et de structure par âge et sexe sera présentée. Source : Observatoire du samusocial de Paris Urgence sociale et hébergement 115 PARIS Les isolés en hébergement simple Évolution des personnes "isolées" en hébergement "simple", et des nuitées d'hébergement via le 115 de Paris CHU HÔTEL Nuitées par hébergé Année Hébergés Nuitées ENSEMBLE DES ISOLÉS (hors LHSS) Nuitées par hébergé Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble Hébergés Nuitées Nuitées par hébergé Hébergés Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble n.d. 5 12 641 Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble 188 976 n.d. n.d. 15 Nuitées 1999 12 043 176 542 n.d. n.d. 15 2 309 12 434 n.d. 2000 10 634 200 570 38 11 19 2 178 20 533 11 8 9 11 199 221 103 40 12 20 2001 11 682 236 693 43 13 20 2 798 33 856 15 11 12 12 377 270 549 46 14 22 2002 11 141 230 369 44 12 21 1 668 37 915 29 19 23 11 579 268 184 49 13 23 2003 11 864 262 483 49 11 22 2 406 53 809 22 23 22 12 611 316 292 54 14 25 2004 10 333 277 540 55 13 27 1 806 56 182 37 28 31 11 007 333 722 60 16 30 2005 10 536 291 737 57 14 28 2 519 81 695 31 34 32 11 041 373 432 65 19 34 2006 8 714 284 723 60 15 33 1 253 49 339 46 31 39 8 988 334 062 67 18 37 2007 7 581 240 583 59 13 32 1 407 80 203 70 46 57 8 172 320 786 71 19 39 2008 7 049 212 885 61 12 30 1 964 114 198 72 47 58 7 842 327 083 78 21 42 2009 8 601 246 004 58 15 29 1 649 106 882 105 27 65 9 253 352 886 82 18 38 2010 9 223 303 455 66 18 33 1 735 95 106 100 26 55 9 888 398 561 83 20 40 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 1 Usagés connus et non connus : prise en charge ou non l'année précédente en hébergement simple NB : Une même personne a pu être hébergée en CHU et en hôtel à deux moments différents dans l'année. L'ensemble des personnes n'est donc pas égal à la somme des personnes hébergées en CHU et des personnes hébergées en hôtel. L'année 2010 semble confirmer l'augmentation observée en 2009 du nombre de personnes "isolées" hébergées en CHU et en hôtel. Ceci est à mettre en lien avec l'offre de nuitées, en augmentation ces dernières années pour les CHU, tandis que les nuitées en hôtel sont en diminution entre 2009 et 2010. L'augmentation du nombre d'usagers, couplée à la baisse des nuitées en hôtel, entraine une diminution de la durée moyenne de séjour par personne. En 2010, le 115 de Paris a orienté 9 223 personnes vers les CHU. Celles-ci se sont vues attribuer 303 455 nuits d'hébergement. Cette même année, 1 735 personnes se sont vues attribuer 95 106 nuitées en hôtel via ce même dispositif. Au total en 2010, le 115 de Paris a attribué 398 561 nuitées en CHU ou en hôtel à 9 888 personnes "isolées". 61 Urgence sociale et hébergement Répartition par sexe des "isolés" en hébergement "simple" - usagers du 115 de Paris Année 1999 Hommes 10 904 (86,3%) Femmes 1 737 (13,7%) Pyramide des âges des "isolés" en hébergement "simple" en 2010 - usagers du 115 de Paris Total 12 641 2000 9 360 (83,6%) 1 839 (16,4%) 11 199 2001 10 571(85,4%) 1 806 (14,6%) 12 377 2002 9 678 (83,6%) 1 901 (16,4%) 11 579 2003 10 309 (81,7%) 2 302 (18,3%) 12 611 2004 8 812 (80,1%) 2 195 (19,9%) 11 007 2005 8 821(79,9%) 2 220 (20,1%) 11 041 2006 7 179(79,9%) 1 809 (20,1%) 8 988 2007 6 709(82,1%) 1 463 (17,9%) 8 172 2008 6 363(81,1%) 1 479 (18,9%) 7 842 2009 7 705(83,3%) 1 548 (16,7%) 9 253 2010 8 192 (82,8%) 1 696 (17,2%) 9 888 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 les femmes représentent 17% des personnes "isolées" hébergées via le 115 de Paris, contre 20 % en 2005 et 2006. La population des "isolés" se féminise jusqu'au milieu des années 2000 où elle semble se stabiliser pour diminuer ensuite de manière irrégulière. En 2010, 62 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 Urgence sociale et hébergement 115 PARIS Structure par classe d'âge des "isolés" en hébergement "simple" - usagers du 115 de Paris Classe d'âge 1 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 n=12 641 n=11 199 n=12 377 n=11 579 n=12 611 n=11 007 n=11 041 n=8 988 n=8 172 n=7 842 n=9 253 n=9 888 18-19 4% 3% 3% 3% 3% 2% 2% 1% 1% 2% 2% 2% 20-24 14% 14% 14% 12% 12% 11% 10% 9% 8% 9% 10% 10% 25-29 18% 19% 21% 18% 16% 14% 14% 12% 11% 12% 15% 15% 30-34 16% 16% 18% 19% 17% 16% 15% 15% 14% 13% 14% 15% 35-39 15% 14% 14% 14% 14% 14% 15% 14% 15% 15% 14% 14% 40-44 12% 11% 10% 11% 12% 13% 13% 13% 14% 14% 12% 13% 45-49 9% 9% 8% 9% 10% 10% 11% 12% 13% 13% 11% 11% 50-54 6% 7% 6% 7% 7% 8% 8% 10% 10% 9% 8% 8% 55-59 3% 4% 3% 4% 4% 5% 6% 7% 7% 6% 6% 6% 60-64 2% 2% 2% 2% 2% 3% 3% 3% 4% 4% 4% 4% 65-69 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 2% 2% 2% 2% 70-74 0% 0% 0% 0% 1% 1% 1% 1% 1% 0% 0% 1% 75 et + 0% 0% 0% 0% 1% 0% 0% 0% 0% 1% 1% 0% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 35,6 35,7 35,2 36,1 37,1 38,0 38,3 39,9 40,4 40,1 39,0 38,6 Total Âge moyen Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 1 Age calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année) n : effectif 10 % des personnes "isolées" hébergées ont entre 20 et 24 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des "isolés" hébergés est de 38,6 ans, ce qui semble confirmer la diminution de l'âge moyen observé depuis 2008. En 2010, 63 Urgence sociale et hébergement Ancienneté dans le dispositif des "isolés" en hébergement "simple" entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris NB : Année d'observation Année d'entrée dans le dispositif Avant 2000 1999 12 641 2000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 3 172 2 038 1 656 1 534 1 323 1 195 1 031 896 724 605 530 8 027 1 514 736 637 534 486 381 309 290 218 202 2001 8 825 2002 1 581 811 574 483 353 313 236 219 194 7 606 1 546 726 527 418 360 247 238 204 2003 8 083 2004 1 459 726 531 369 265 261 243 6 391 1 265 605 422 326 288 234 2005 6 359 2006 1 314 617 391 342 269 4 355 880 437 337 259 4 006 901 437 319 2007 2008 4 025 2009 999 493 5 309 1 205 2010 Ensemble 5 736 12641 11199 12377 11579 12611 11007 11041 8988 8172 7842 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 Guide de lecture : sur les 9888 personnes hébergées en 2010, 530 sont rentrées dans le dispositif avant 2000, 202 sont entrées en 2000, 194 en 2001, 204 en 2002, etc. Parmi les 6 391 personnes entrées en 2004, 1 265 seront présentes en 2005, 605 seront présentes en 2006, 422 seront présentes en 2007, etc... 64 2010 9253 9888 Ces observations n’apportent pas d’information sur la continuité de l’hébergement, parmi les 605 personnes entrées en 2004 et qui sont présentes en 2006, toutes n’étaient pas forcément présentes en 2005. Urgence sociale et hébergement Année Demandes éligibles1 Dont demandes non pourvues en fin de journée % de demandes non pourvues en fin de journée 1999 124 012 11 767 9% 2000 115 834 20 996 18% 2001 126 828 26 928 21% 2002 116 896 22 086 19% 2003 140 677 31 981 23% 2004 132 041 24 280 18% 2005 153 188 27 805 18% 2006 136 187 30 328 22% 2007 122 886 24 182 20% 2008 110 746 26 373 24% 2009 168 278 29 138 17% 2010 165 693 14 790 9% Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 Demandes éligibles (ou réelles) : sommes des demandes d’hébergement pourvues (c’est-à-dire le nombre de demandes d’hébergement aboutissant à une orientation vers une structure d’hébergement pour une ou plusieurs nuits), des refus d’orientation par la personne et des demandes non pourvues, faute de places suffisantes. ATTENTION : À partir de 2010 (données 2009) on prend également les refus d'orientation par la personne (ROPP) dans les demandes éligibles. Par ailleurs, on considèrera pour chaque usager, la situation en fin de journée : une personne se voyant refuser une place, et qui rappelle plus tard pour finalement obtenir un hébergement, ne sera pas comptée dans les demandes non pourvues. Il s'agit donc ici d'une tension en fin de journée, autrement dit de la part de demandes qui, en fin de journée, n'aboutiront sur aucune proposition d'hébergement. 1 En 2010, 14 790 demandes n’ont pas pu aboutir à un hébergement du fait du manque de places. Si on ramène ces demandes sur l’ensemble des demandes " éligibles " (165 693), on peut dire qu'en fin de journée, 9 % des demandes recevables faites au 115 n’aboutissent pas faute de place. La part, en baisse, des demandes non pourvues (DNP) est à mettre directement en lien avec NB : Ces chiffres sont calculés sur des données brutes et donc imparfaites. Il ne s’agit donc ici que d’une estimation. Par ailleurs la méthode de calcul de la tension sur le dispositif a été modifiée. En effet, les refus d’orientation par la personne, c’est-à-dire par l’usager, sont comptabilisés dans les demandes éligibles. En outre, seule la situation en fin de journée sera désormais considérée, c'est-à-dire que pour une personne contactant 3 fois le 115 de Paris dans la journée, un seul appel sera pris en compte, celui correspondant à sa situation réelle le soir de l’appel : un hébergement ou une proposition d’hébergement dans le meilleur des cas, une demande non pourvue si aucune place n’est disponible. Il s’agit donc ici de la tension sur le dispositif en fin de journée, c’est-à-dire de la proportion de personnes pour qui aucune proposition d’hébergement n’a pu être formulée. Cette méthode fait diminuer la part de demandes non pourvues mais elle apporte une information plus juste sur la proportion de demandeurs pour qui aucune place n’a été trouvée en fin de journée. la consigne " Zéro DNP ", en oeuvre durant l'hiver (en décembre 2010 le nombre de DNP était descendu à 4 par jour, contre 86 en novembre). 65 115 PARIS La tension sur le dispositif d'hébergement "simple" - usagers du 115 de Paris Urgence sociale et hébergement Durée moyenne d'hébergement isolés, par an, selon le statut (usager déjà hébergé l'année précédente ou non) Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 66 Urgence sociale et hébergement Répartition par sexe de la population hébergée en lits halte soins santé - usagers du 115 de Paris Évolution de l'hébergement en Lits Halte Soins Santé entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris Nuitées par hébergé Année Hébergés Nuitées Usagers connus1 Usagers non connus1 Année Ensemble 1999 1 451 41 245 n.d. n.d. 28 2000 1 204 44 388 55 27 37 2001 940 47 333 72 38 50 2002 783 48 876 91 46 62 2003 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 2004 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 2005 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 2006 1 142 73 160 n.d. n.d. 64 2007 1 028 72 809 111 46 71 2008 971 72 940 116 46 75 2009 989 72 676 117 45 73 2010 1 207 73 211 106 39 61 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 1 Usagers connus et non connus : pris en charge ou non l'année précédente en hébergement simple 1 207 personnes ont été hébergées durant les 73 211 nuits en lits haltes soins santé (LHSS), soit une moyenne de 61 nuitées par hébergé. Malgré la croissance du nombre de nuitées et de personnes concernées entre 2009 et 2010, le nombre moyen de nuitées par hébergé est en diminution. En 2010, 115 PARIS Les isolés en Lits Halte Soins Santé Hommes Femmes Total 1999 1 260 (86,8%) 191 (13,2%) 1 451 2000 1 065 (88,5%) 139 (11,5%) 1 204 2001 843 (89,7%) 97 (10,3%) 940 2002 695 (88,8%) 88 (11,2%) 783 2003 n.d. n.d. n.d. 2004 n.d. n.d. n.d. 2005 n.d. n.d. n.d. 2006 991 (86,8%) 151 (13,2%) 1 142 2007 849 (82,6%) 179 (17,4%) 1 028 2008 850 (87,5%) 121 (12,5%) 971 2009 893 (90,3%) 96 (9,7%) 989 2010 1 064 (88,2%) 143 (11,8%) 1 207 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 les femmes représentaient 11,8 % des personnes hébergées en LHSS via le 115 de Paris. La part des femmes dans la population hébergée en LHSS augmente à nouveau en 2010 après avoir considérablement chuté de 2007 à 2009. En 2010, 67 Urgence sociale et hébergement Structure par classe d'âge des hébergés en Lits Halte Soins Santé - usagers du 115 de Paris Classe d'âge 1 1999 2000 2001 2002 2003 2005 2006 2007 2008 2009 2010 n=1 204 n=940 n=783 n.d. n.d. n.d. n=1 142 n=1 028 n=971 n=989 n=1 207 18-19 1% 0% 1% 1% n.d. n.d. n.d. 0% 0% 0% 0% 0% 20-24 3% 3% 3% 3% n.d. n.d. n.d. 2% 1% 1% 1% 2% 25-29 7% 6% 4% 4% n.d. n.d. n.d. 4% 3% 3% 4% 4% 30-34 11% 9% 9% 9% n.d. n.d. n.d. 7% 5% 6% 5% 7% 35-39 13% 11% 11% 10% n.d. n.d. n.d. 10% 11% 9% 12% 10% 40-44 14% 13% 15% 15% n.d. n.d. n.d. 13% 13% 14% 12% 14% 45-49 14% 16% 13% 14% n.d. n.d. n.d. 16% 17% 16% 14% 14% 50-54 14% 17% 15% 14% n.d. n.d. n.d. 14% 15% 14% 15% 17% 55-59 9% 8% 12% 13% n.d. n.d. n.d. 15% 14% 13% 14% 11% 60-64 6% 6% 7% 8% n.d. n.d. n.d. 8% 10% 11% 10% 10% 65-69 4% 5% 5% 4% n.d. n.d. n.d. 5% 5% 6% 6% 5% 70-74 2% 2% 3% 3% n.d. n.d. n.d. 4% 4% 3% 3% 3% 75 et + Total Âge moyen 1% 2% 3% 3% n.d. n.d. n.d. 3% 3% 3% 3% 2% 100% 100% 100% 100% n.d. n.d. n.d. 100% 100% 100% 100% 100% 44,7 46,5 47,8 47,8 n.d. n.d. n.d. 49,1 50,0 50,2 49,6 48,5 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 1 Age calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année) n : effectif 20 % des personnes "isolées" hébergées ont plus de 60 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des hébergés en LHSS est de 48,5 ans. Le rajeunissement observé depuis 2009 semble ainsi se confirmer. En 2010, 68 2004 n=1 451 Urgence sociale et hébergement 115 PARIS Les familles hébergées Personnes "en famille" hébergées et nuitées d'hébergement via le 115 de Paris Hors-Hôtel (CHU) Année Nuitées par hébergé Ensemble de la population en famille (enfants inclus)3 Nuitées par hébergé Hébergés Nuitées Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble 1999 435 5 030 n.d. n.d. 12 1 628 2000 2 436 5 662 7 2 2 2001 1 986 6 620 4 3 3 2002 2 024 10 321 9 5 2003 Composition de la population "en famille" hébergée Hôtel Nuitées par hébergé Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble 27 436 n.d. n.d. 2 972 226 239 108 2 184 124 208 127 5 3 638 306 637 Hébergés Nuitées Usagers connus1 Usagers non connus1 Ensemble n.d. n.d. 18 231 901 96 53 56 130 828 107 30 37 4 705 316 958 174 45 67 Adultes Enfants Hébergés Nuitées 17 896 934 1 830 32 466 74 76 2 002 2 156 4 158 47 57 1 656 1 858 3 514 191 58 84 2 218 2 487 2 923 5 217 9 5 6 6 262 417 487 71 65 67 3 202 3 426 6 628 422 704 166 62 64 2004 2 1 434 10 302 17 6 7 6 801 876 952 216 84 129 3 617 3 762 7 379 887 254 214 77 120 2005 2 3 785 28 612 7 8 8 6 418 904 250 192 99 141 3 906 3 945 7 851 932 862 189 77 119 2006 3 861 17 148 8 4 4 5 707 1 076 065 262 110 189 3 750 3 815 7 565 1 093 213 252 71 145 2007 3 085 23 455 11 7 8 6 396 1 056 762 229 94 165 3 699 3 806 7 505 1 080 217 225 75 144 2008 3 487 23 343 14 5 7 5 757 949 677 228 100 165 3 444 3 598 7 042 973 020 223 74 138 2009 2 914 23 594 25 5 8 7 940 1 101 205 245 74 139 4 334 4 507 8 841 1 124 799 241 66 127 2010 2 953 26 040 27 6 9 10 479 1 432 502 239 80 137 5 420 5 765 11 185 1 458 542 238 75 130 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 1 Usagers connus : pris en charge l’année précédente en famille ; usagers non connus : non pris en charge l'année précédente en famille. 2 L’enregistrement des données relatives aux années 2003, 2004 et 2005 ne comprenait pas la totalité des hébergements des enfants. Par conséquent, les chiffres présentés pour ces années sont le résultat d’estimations. 3 On compte une nuitée pour une nuit par personne. En 2010, le 115 de Paris a orienté 10 479 personnes en famille vers les hôtels. Ces personnes se sont vues attribuer 1 432 502 nuits d’hébergement. Cette même année, 2 953 personnes se sont vues attribuer 26 040 nuitées en CHU via ce même dispositif. Globalement le 115 de Paris a attribué 1 458 542 nuitées à 11 185 personnes en famille, soit 130 nuits en moyenne par personne. Cette moyenne varie fortement selon l’existence d’une prise en charge antérieure : les familles qui ont connu un hébergement en 2009 seront hébergées en moyenne durant 248 nuits en 2010, tandis que les familles entrant dans le courant de l’année 2010, dont la date d’arrivée conditionne la durée d’observation, seront hébergées en moyenne durant 75 nuits. NB : l’ensemble des personnes (11 185) n’est pas la somme des personnes hébergées en CHU (2 953) et des personnes hébergées en hôtels (10 479). En effet, une même personne a pu être hébergée en CHU et en hôtel à deux moments différents d’une même année, ce qui est le cas de 20 % des usagers hébergés en famille en 2010. 69 Urgence sociale et hébergement Répartition par sexe des adultes hébergés "en famille" entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris Année Hommes Femmes Total 1999 346 (38,6%) 550 (61,4%) 896 2000 829 (41,4%) 1 173 (58,6%) 2 002 2001 525 (31,7%) 1 131 (68,3%) 1 656 2002 692 (31,2%) 1 526 (68,8%) 2 218 2003 1 018 (31,8%) 2 185 (68,2%) 3 203 2004 1 085 (30,0%) 2 533 (70,0%) 3 618 2005 1 097 (28,1%) 2 810(71,9%) 3 907 2006 1 047 (27,9%) 2 703 (72,1%) 3 750 2007 1 042 (28,2%) 2 657 (71,8%) 3 699 2008 988 (28,7%) 2 456 (71,3%) 3 444 2009 1 379 (31,8%) 2 955 (68,2%) 4 334 2010 1 810 (33,4%) 3 610 (66,6%) 5 420 Durée moyenne d'hébergement des personnes en famille par an, selon le statut (usager hébergé déjà l'année précédente ou non) les femmes représentent 66,6 % des personnes adultes en famille hébergées via le 115 de Paris. En 2010, Source : Observatoire du Samu social de Paris, octobre 2011 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 Ancienneté dans le dispositif des adultes hébergés "en famille" entre 1999 et 2010 - usagers du 115 de Paris Année d'observation Année d'entrée dans le dispositif Avant 2000 1999 896 2000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 120 29 32 29 8 2 3 2 0 0 1 882 144 102 87 43 31 23 16 11 8 7 1 483 320 155 62 44 25 20 18 10 10 2001 2002 1 764 2003 491 141 83 60 45 25 18 17 979 426 177 111 35 26 19 2 385 2005 940 341 225 93 66 40 2 381 1 025 590 187 105 82 2006 2 096 2007 819 457 260 200 1 871 782 388 265 1 836 764 340 2008 2009 2 689 2010 70 0 2 441 2004 Ensemble 2010 1 021 3 419 896 2 002 1 656 2 218 3 203 3 618 3 907 3 750 3 699 3 444 4 334 5 420 Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 Guide de lecture : Sur les 5 420 adultes en famille hébergées en 2010, 1 021 sont rentrés dans le dispositif en 2009, 340 en 2008, 265 en 2007, etc. Urgence sociale et hébergement 115 PARIS Pyramide des âges des usagers hébergés "en famille" en 2010 - usagers du 115 de Paris Nombre d'usagers hébergés et nombre de nuitées attribuées, selon le statut (isolé ou en famille) et l'année * Isolés : hors LHSS * isolés : hors LHSS Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 NB : Les âges sont calculés en différence de millésime (ou âge atteint dans l'année), le nombre de mineurs âgés de 0 an est donc sous-estimé car il ne comprend que les bébés nés dans l'année et non pas ceux âgés de moins de 1 an. Source : Observatoire du samusocial de Paris, octobre 2011 71 Urgence sociale et hébergement, 115 Paris Structure par classe d'âge des personnes hébergées "en famille" - usagers du 115 de Paris Classe d'âge 0-17 18-19 1 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 n=1 830 n=4 158 n=3 514 n=4 705 n=6 628 n=7 379 n=7 851 n=7 565 n=7 505 n=7 042 n=8 841 n=11 185 50% 50% 51% 52% 52% 51% 50% 49% 49% 50% 50% 50% 2% 2% 2% 1% 2% 1% 1% 1% 2% 2% 1% 2% 20-24 7% 7% 7% 7% 7% 7% 7% 7% 7% 8% 8% 7% 25-29 10% 10% 11% 10% 11% 11% 12% 12% 11% 11% 11% 10% 30-34 10% 11% 10% 11% 11% 12% 12% 13% 12% 12% 12% 12% 35-39 9% 9% 8% 9% 8% 9% 10% 9% 9% 9% 9% 9% 40-44 6% 7% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 6% 45-49 4% 3% 3% 2% 2% 2% 2% 2% 3% 3% 3% 3% 50-54 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 1% 55-59 0% 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 1% 60-64 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 65-69 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 70-74 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 75 et + 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 34,3 33,7 33,4 33,1 32,9 32,9 32,8 32,4 32,6 32,5 32,7 33,5 Total Âge moyen des adultes Source : Observatoire du Samusocial de Paris, octobre 2011 1 Âge calculé en différence de millésimes (ou âge atteint dans l'année) n : effectif 10 % des personnes en familles hébergées ont entre 25 et 29 ans. La moyenne d'âge de l'ensemble des adultes en famille s'élève à 33,5 ans. En 2010, 72 2010 Urgence sociale et hébergement D E MANDE La demande d'asile Le nombre de premières demandes de protection internationale annuelles par préfecture de dépôt (hors apatrides et hors mineurs accompagnants) Année 2010 Hautsde-Seine 7 004 Année 2009 Evolution 2009-20010 SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines 769 Essonne 582 Grande couronne Val-d'Oise 737 1 375 Îlede-France France entière 3 463 16 547 36 749 781 2 970 2 329 6 080 5 745 731 2 704 2 264 5 699 677 451 791 1 172 3 091 14 535 33 076 21,9% 6,8% 9,8% 2,9% 6,7% 13,6% 29,0% -6,8% 17,3% 12,0% 13,8% 11,1% Source : Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) Avec une nouvelle hausse de la demande d'asile, l'année 2010 s'inscrit dans un nouveau cycle d'évolution : à une baisse continue entre les années 2003 et 2007, succède une augmentation des flux à partir de 2008, pour égaler en 2010 le niveau de la demande d'asile qui avait été atteint en 2000. Cette tendance correspond effectivement à une reprise des flux vers notre pays. En 2010 seules les premières demandes sont en augmentation alors qu'une baisse du nombre des réexamens est observée. La répartition de la demande d’asile sur le territoire national ne connaît aucune modification majeure en 2010. La première région d'accueil des demandeurs demeure, et de très loin, l'Île-de-France avec 16 547 premières demandes soit 45 % de la demande nationale, niveau identique à celui de l'année précédente. Après cette région, viennent par ordre décroissant : la région Rhône-Alpes (10 %), les DOM-TOM (7 %), les régions PACA, Pays-de-Loire et Alsace (4 % chacune). Au sein de l'Île-de-France, les départements de Paris, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d'Oise accueillent plus de huit demandes d'asile sur dix. Seul le département de l'Essonne accuse une légère baisse (-6,8 %) entre 2009 et 2010. Afin de répondre à cette demande des réorientations vers d'autres régions sont organisées. Le dispositif est saturé, malgré 227 nouvelles places de CADA créées en 2010 en Île-de-France. Les allocations de l'allocation temporaire d'attente au 31 décembre 2010 Allocation Temporaire d'Attente (ATA) en nombre d'allocataires Paris 6 994 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis 1 499 4 632 Valde-Marne 2 545 Petite couronne 8 676 Seineet-Marne Yvelines 588 629 Essonne 715 Val-d'Oise 1 628 Grande couronne 3 560 Îlede-France 19 230 Source : Pôle emploi > Définitions Allocation Temporaire d'Attente (ATA) Depuis le 16 novembre 2006, l'Allocation Temporaire d'Attente (ATA) remplace l'Allocation d’Insertion (AI). C'est une allocation du régime de solidarité, versée par Pôle emploi, destinée à procurer un mini- mum de ressources aux demandeurs d'asile pendant la durée d'instruction de leur demande d'asile, à certaines catégories de ressortissants étrangers et à des personnes en attente d'insertion. Pour pouvoir bénéficier de l'ATA, le demandeur doit justifier de revenus inférieurs au montant forfaitaire servant de base au calcul du rSa. Le montant de l’ATA, fixé annuellement par décret, est forfaitaire. Il est calculé sur la base de 30 jours multipliés par le montant journalier de l’allocation : 10,83 € par jour. 73 D ' ASILE Paris Urgence sociale et hébergement Le dispositif d'accueil et d'hébergement pour demandeurs d'asile ou refugiés au 31 décembre 2010 Nombre de places Hébergement des demandeurs d'asile dont places en Centres d'Accueil pour Demandeurs d'Asiles (CADA) dont places dans les structures d'Accueil d'Urgence pour Demandeurs d'Asile (AUDA) Centre Provisoire d'Hébergement (CPH), pour personnes ayant obtenu le statut de réfugié Total places Grande couronne Îlede-France 602 2 075 8 676 451 545 1 890 3 649 25 35 0 60 164 33 0 60 0 93 493 524 496 546 602 2 168 9 169 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines 4 946 299 612 744 1 655 491 496 486 430 299 508 522 1 329 465 429 0 0 104 0 104 0 300 0 0 100 100 5 246 299 612 844 1 755 Paris Source : DRIHL Île-de-France / SAHI - remontées DGCS NB : Paris mobilise des places hors de son territoire géographique > Définitions d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA). Ces Les Centres Provisoires d'Hébergement (CPH) centres hébergent des personnes étrangères sans logement, ni moyens financiers ou ressources qui ont entamé la procédure de demande d'asile et qui en font la demande. hébergent les personnes ayant obtenu le statut de réfugié statutaire en attendant d'accéder à un logement. Le dispositif d'accueil des demandeurs d'asile et réfugiés comprend l'Accueil d'Urgence des Demandeurs d'Asile (AUDA) et l'hébergement en Centre 74 Essonne Val-d'Oise Urgence sociale et hébergement l'Intégration (OFII) ou par une association. Depuis le 1er janvier 2010, le financement et l'animation de la mission de premier accueil et d'accompagnement des demandeurs d'asiles (plate-formes) ont été transférés à l'OFII ainsi que la gestion des admissions en Centres d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA) depuis le 1er juillet 2010. Le profil des personnes hébergées diffère en fonction de chaque plateforme. (1 799 personnes) éligibles en CADA étaient toujours en attente de départ. Le nombre important de nouvelles familles accueillies et les départs trop peu nombreux en CADA expliquent l'augmentation de la file active en 2010, passée de 882 familles /3 286 personnes en mai à 1 268 familles /4 668 personnes au 31 décembre. Près de la moitié des personnes prises en charge en 2010 étaient issues de l'Europe de l'Est (hors Union Européenne). La majorité des personnes suivies par la CAFDA étaient de nationalité russe (Tchétchénie) : 2 859 personnes (61,2%). Les nationalités géorgienne, arménienne, sri lankaise, bangladaise et afghane ont également été fortement représentées. du dispositif de premier accueil en raison d'une admission en CADA est en baisse constante : 331 demandeurs d'asile ont été admis en CADA en 2010, contre 354 en 2009 et 542 en 2008, soit une baisse de 39 % en deux ans.- Les plateformes de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne accueillent quant à elles des personnes en famille ou isolées. Les plateformes d'accueil : la CAFDA (Coordination pour l'Accueil des Familles Demandeuses d'Asile) a pour mission d'accueillir des familles demandeuses d'asile primoarrivantes ayant déposé ou ayant l'intention de déposer une demande d'asile auprès de la préfecture de police de Paris. Jusqu'en 2009, une convention triannuelle établie par la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DASS) de Paris prévoyait une file active maximale de 3 000 personnes (il s'agissait alors de familles demandeuses d'asile, réfugiées, déboutées, régularisées). La convention établie avec l'OFII en 2010 concernant l'accueil du seul public demandeurs d'asile, ne prévoit pas de plafond. La file active est montée jusqu'à 4 668 personnes soit 1 268 familles au 31 décembre 2010. Le nombre de nouvelles familles prises en charge durant l'année s'élève à 1 126 (3 924 personnes) et est en forte augmentation par rapport aux années précédentes. En 2010, 360 familles (1 186 personnes) sont sorties de la CAFDA pour entrer en CADA, beaucoup plus qu'en 2009. Cependant, au 31 décembre 2010, 480 familles À Paris, Le SASA (Service d'Assistance Sociale et Administrative) quant à lui héberge des personnes isolées ou en couple sans enfant. Au 31/12/2010, 5 527 demandeurs d'asile étaient en attente d'une place en CADA dont 2 980 nouvelles demandes pour l'année 2010 pour 331 départs de CADA en 2010. Le nombre de sorties La plateforme du Val-de-Marne gérée par l'association France Terre d'Asile a accueilli 2 708 personnes dont 20,7 % sont originaires de Guinée, 14,3 % du Pakistan, 14,1 % du Bangladesh, 12,3 % du Soudan et 9,9 % du Sri Lanka. Au cours de l'année 2010, et afin d'être en mesure de répondre à l'augmentation du nombre d'arrivées sur le dispositif, le premier accueil des demandeurs d'asile a fait l'objet d'une réorganisation. En moyenne, la plate forme accueille dorénavant entre 160 et 200 nouveaux demandeurs d'asile par mois. 75 D ' ASILE se fait grâce à des plates formes d'accueil des demandeurs d'asile. Chaque département d'Île-de-France dispose d'au moins une plateforme d'accueil (Paris en dispose de deux) gérée soit par l'Office Français de l'Immigration et de L'orientation des personnes D E MANDE L'accueil des familles demandeuses d'asile Urgence sociale et hébergement Les statistiques du DAHO cumulées sur trois ans Recours " hébergement " : statistiques cumulées à fin décembre 2010 depuis le 1er janvier 2008 Hautsde-Seine SeineSt-Denis Valde-Marne Petite couronne 2 862 2 584 nr 1 572 1 131 390 2 126 1 677 340 3 757 2 996 754 7 455 5 804 1 484 2 491 2 439 nr nr 1 279 1 222 10 30 1 805 1 771 2 33 3 424 3 129 137 129 nr nr nr 1 191 1 300 53,3% 4 1 749 603 416 34,0% 34 0 126 921 815 46,0% 52 50 48 46 4 2 2 25 8 1 Paris Phase instruction Nombre total de formulaires hébergement déposés Nombre d'accusés de réception délivrés Nombre de dossiers incomplets ou inexploitables Phase commission Nombre de dossiers examinés par la commission Nombre de requérants traités par la commission Ajournés Sans objet solution hébergement (ou logement) trouvée avant commission¹ Sans objet autres motifs¹ Dossiers irrecevables Dossiers logements réorientés vers hébergement Demandes non prioritaires et urgentes Demandes désignées prioritaires et urgentes % prioritaires et urgents / décisions prises² Recours gracieux Nombre de recours gracieux déposés auprès de la commission³ Nombre de recours gracieux examinés Recours contentieux Nombre de recours contentieux déposés auprès du T.A. Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif Nombre de jugements favorables aux requérants SeineetMarne Grande couronne Îlede-France 2 357 2 199 118 5 919 4 771 939 16 236 13 159 nr 471 441 22 7 2 356 2 094 144 61 4 854 4 433 269 291 13 853 12 994 nr nr 85 0 141 737 451 32,5% 16 226 115 33 167 37,9% 42 1 133 1 309 823 39,3% 290 332 507 2 330 1 670 37,7% nr nr nr 7 179 4 954 38,1% 4 4 26 22 9 8 129 118 168 152 460 438 0 0 0 6 4 0 0 0 0 19 4 0 25 8 0 87 34 3 Yvelines Essonne 963 589 347 1 699 1 595 0 900 388 474 508 6 122 149 192 549 511 34 4 1 478 1 387 69 219 105 3 89 2 134 753 24,1% 143 4 964 3 658 1 984 32,4% 147 105 118 251 229 44,8% 32 32 160 158 240 236 16 16 0 17 0 0 58 24 1 Vald'Oise Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) ¹ Il s'agit de recours avec accusés de réception examinés par la commission mais dont la cause a disparu : - soit parce que le ménage a trouvé une solution d'hébergement entre le dépôt du recours et son examen par la commission ; - soit pour d'autres raisons (par exemple décès ou départ,...). La commission constate que le recours est devenu sans objet. ² Nombre total de demandes désignées prioritaires et urgentes / nombre total de requérants traités par la commission. ³ Le recours gracieux est différent du nouveau recours présenté par la même personne (nouveau formulaire déposé, nouvel enregistrement et accusé de réception). nr : non renseigné par les services de l'État 76 Urgence sociale et hébergement D R OIT Dans la région, le département de Paris enregistre le plus fort taux de recours hébergement ayant fait l'objet d'un avis favorable de la commission de médiation, soit un peu plus de la moitié des dossiers déposés (53,3 %). D'autre part, 39,1 % des recours contentieux déposés devant le tribunal administratif par les personnes ayant obtenu une décision défavorable de la commission de médiation ont été jugés. Seulement, 3,4 % de ces requérants ont obtenu un jugement en leur faveur. En revanche, c'est dans le Val-de-Marne, que le taux de décisions favorables est le plus faible : seuls 24,1 % des demandeurs éligibles au DAHO ont été désignés en situation prioritaire et urgente par la commission de médiation. • Au sein de la région francilienne, 95,2 % des recours gracieux déposés par les demandeurs d'un hébergement ont été examinés par les commissions départementales de médiation. OPPOSABLE (DAHO) Droit à l'Hébergement Opposable (DAHO) en Île-deFrance sur les trois dernières années sont les suivants : • 13 159 accusés de réception (AR) ont été délivrés au titre du recours hébergement, soit près de 365 AR par mois. • 12 994 recours hébergement ont été traités par les commissions départementales de médiation, le ratio " nombre de recours avec décision / nombre d'accusés de réception " délivrés étant de 98,7 %. • En Île-de-France, sur les 12 994 recours traités par les commissions de médiation : - 7 179 (55,2 %) ont été déclarés non prioritaires et urgents ; - 4 954 (38,1 %) avaient effectivement un caractère prioritaire et urgent. À L ’H ÉBERGEMENT Au 31 décembre 2010, les chiffres se rapportant au 77 Urgence sociale et hébergement Accès à l'hébergement des bénéficiaires en situation prioritaire et urgente au titre du DAHO : statistiques cumulées à fin décembre 2010 depuis le 1er janvier 2008 Hautsde-Seine SeineSt-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 1 300 1 165 941 842 2 948 347 592 282 956 2 177 6 425 Propositions d'accueil (structures d'hébergement, logement-foyer, résidence hôtelière à vocation sociale (RHVS))¹ nr 188 399 677 1 264 129 309 163 586 1 187 nr Refus des structures nr 4 5 14 23 0 39 1 26 66 nr 349 24 155 266 445 32 68 73 124 297 1 091 6 19 11 42 72 6 15 17 36 74 152 138 154 118 366 638 96 90 210 191 32 25 330 296 668 602 1 444 nr nr 77 77 94 24 nr 30 nr 131 6 19 7 34 66 nr nr Paris Demandes désignées prioritaires et urgentes Refus du bénéficiaire dont refus du bénéficiaire ayant fait l'objet d'une réorientation vers l'hébergement Nombre total de bénéficiaires hébergés ou logés dans une structure d'hébergement, un logement de transition, un logement-foyer, une RHVS² dont à la suite d'un recours hébergement dont à la suite d'une réorientation Taux d'accès à l'hébergement des bénéficiaires du DAHO 10,6% 13,2% 12,5% 43,5% 21,6% 27,7% 35,5% 11,3% 34,5% 30,7% 22,5% Recours contentieux déposés auprès du tribunal administratif nr 53 39 36 128 15 21 3 91 130 nr Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif nr 37 3 33 73 12 20 0 91 123 nr Nombre de jugements favorables aux requérants nr 29 3 25 57 7 19 0 64 90 nr % de décisions du tribunal administratif favorables aux requérants nr 78,4% 100,0% 75,8% 78,1% 58,3% 95,0% 0,0% 70,3% 73,2% nr Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) ¹ Ensemble des propositions d'accueil faites par le préfet suite à un recours hébergement ou un recours logement réorienté vers l'hébergement ² Bénéficiaires titulaires d'un titre d'occupation ou d'une preuve d'accueil (hors personnes hébergées avant examen de la commission) nr : non renseigné par les services de l'État 78 Urgence sociale et hébergement D R OIT a été instauré par la loi du 5 mars 2007, modifiée par la loi du 25 mars 2009. Il vise à garantir dans les conditions précisées par les textes en vigueur le droit à un logement décent et indépendant, à toute personne qui n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir. Le Droit au Logement Opposable (DALO) Le droit au logement opposable concerne aussi le droit à être accueilli dans un centre d’hébergement, un logement temporaire, un logement-foyer ou une résidence hôtelière à vocation sociale. Toutefois, les formules autres que les structures d’hébergement ne sont accessibles qu’aux personnes résidant régulièrement sur le territoire national. logement-foyer, dont une résidence sociale, dont une maison-relais (pension de famille), ou une résidence hôtelière à vocation sociale. Elle tient compte des démarches précédemment effectuées. Ce recours amiable est ouvert à toute personne même si elle est déjà accueillie dans une structure d’hébergement. La commission de médiation apprécie la situation individuelle du demandeur pour prendre sa décision. Si la personne n’a pas obtenu de proposition d’accueil dans un délai de six semaines après la décision de la commission, elle peut introduire un recours contentieux devant le tribunal administratif. Le Droit à l'Hébergement Opposable (DAHO) s’exerce par un recours amiable devant une commission de médiation instituée dans chaque département. La commission de médiation tient compte des démarches de droit commun d’accès à l’hébergement précédemment effectuées (demandes auprès des associations gestionnaires, appels au 115, orientation par les services sociaux de droit commun…). Elle désigne au préfet les personnes à qui il convient de proposer une place dans un centre d’hébergement, un logement temporaire, un 79 OPPOSABLE (DAHO) En Île-de-France, 258 recours contentieux ont été déposés par les requérants bénéficiaires du DAHO devant le tribunal administratif pour non exécution de la décision favorable de la commission de médiation. 196 ont été jugés, dont 75,0 % d'entre eux favorablement. > Définitions À L ’H ÉBERGEMENT En Île-de-France, dans le cadre de la procédure DAHO, sur les 6 425 demandes désignées prioritaires et urgentes par les commissions départementales de médiation : • 4 954 décisions font suite à des recours hébergement, soit une proportion de 77,1 % ; • 89 structures d'hébergement ont refusé des demandeurs en situation prioritaire et urgente au titre du DAHO (1,4 %) ; • 1 091 bénéficiaires du DAHO ont refusé une proposition d'accueil dans une structure d’hébergement, un logement de transition, un logement-foyer ou une résidence hôtelière à vocation sociale (17,0 %) ; • 1 444 bénéficiaires franciliens reconnus en situtation prioritaire et urgente ont été hébergés, suite à l'offre de la commission de médiation (22,5 %). Paris se caractérise par un taux d'accès à l'hébergement des bénéficiaires du DAHO inférieur à la moyenne régionale, et de surcroît le plus faible de tous les départements franciliens (10,6 %). Ceci résulte de la saturation des capacités d'hébergement à Paris. Urgence sociale et hébergement, droit à l’Hébergement Opposable (DAHO) La situation de l'hébergement des ménages reconnus prioritaires et urgents xxxx Situation de l'hébergement des ménages désignés prioritaires et urgents au 31 décembre 2010 Paris Ménages désignés prioritaires et urgents (P.U.) pour un hébergement par les commissions de médiation Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 1 300 1165 941 842 2 948 347 592 282 956 2 177 6 425 Ménages hébergés 138 154 118 366 638 96 210 32 330 668 1 444 Propositions d'hébergement refusées par les ménages désignés P.U. 349 24 155 266 445 32 68 73 124 297 1 091 Ménages en attente d'hébergement¹ 813 987 668 210 1 865 219 314 177 502 1 212 3 890 Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) ¹ Hors ménages reconnus prioritaires et urgents pour un hébergement, sans proposition mais injoignables À fin 2010, 60,5 % des ménages franciliens déclarés prioritaires et urgents au titre de l'hébergement n'ont fait l'objet d'aucune proposition d'accueil au sein d'une structure. Les ménages désignés prioritaires et urgents 80 qui résident dans les départements de Paris et des Hautsde-Seine rencontrent le plus de difficultés dans l'accès à un hébergement. Urgence sociale et hébergement Les bénéficiaires de l'APL dans le parc de logements-foyers au 31 décembre 2009 Paris Nombre de bénéficiaires de l'APL foyer¹ Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 5 629 8 324 5 490 19 443 3 373 4 059 3 962 4 776 16 170 45 231 Nationalité (en %) Français Étrangers Union européenne Hors Union européenne 58,0 42,0 3,0 39,0 53,0 47,0 2,0 45,0 39,0 61,0 2,0 59,0 57,0 43,0 3,0 40,0 nd nd nd nd 66,0 34,0 5,0 29,0 57,0 43,0 2,0 41,0 51,0 49,0 2,0 47,0 57,0 43,0 2,0 41,0 nd nd nd nd 54,0 46,0 2,0 44,0 Structure par âge (en %) < à 25 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 44 ans 45 à 49 ans 50 à 54 ans 55 à 59 ans 60 à 64 ans 65 à 69 ans 70 à 74 ans 75 à 80 ans 80 ans ou + 27,7 9,2 4,0 4,0 4,4 4,9 5,2 5,9 7,0 6,6 5,9 5,0 10,1 18,9 8,8 4,7 4,4 4,7 4,8 4,4 6,6 10,7 9,0 6,2 4,6 12,1 15,8 7,6 4,2 4,6 5,2 6,3 6,9 8,3 12,4 10,1 6,5 4,3 7,8 15,0 8,9 5,9 5,7 5,3 5,6 5,2 5,7 8,1 7,7 6,3 5,7 14,9 16,5 8,3 4,8 4,8 5,1 5,7 5,7 7,1 10,7 9,1 6,4 4,8 11,0 23,1 13,0 5,5 4,6 4,9 4,2 5,2 5,6 5,7 5,2 4,0 3,2 15,7 12,9 7,1 5,9 6,0 6,3 6,3 6,7 7,9 9,6 8,3 5,8 5,3 12,0 17,4 8,5 6,3 6,6 6,7 6,3 5,7 6,3 8,0 8,8 5,8 4,0 9,6 18,9 10,2 5,9 5,9 5,5 5,2 5,3 7,1 8,6 6,6 4,7 4,5 11,4 17,9 9,6 5,9 5,8 5,9 5,6 5,7 6,8 8,1 7,3 5,1 4,3 12,0 19,4 9,0 5,0 5,0 5,2 5,5 5,6 6,7 9,0 7,9 5,8 4,7 11,2 Situation familiale (en %) Personnes seules Familles monoparentales Moins de 3 enfants 3 enfants ou plus Couples sans enfant Couples avec enfants Moins de 3 enfants 3 enfants ou plus 85,8 3,2 2,8 0,4 9,6 1,4 0,9 0,5 87,7 3,0 2,6 0,4 7,9 1,4 0,9 0,5 87,8 4,3 3,7 0,5 6,4 1,5 1,0 0,5 87,7 3,2 3,0 0,2 7,7 1,4 1,2 0,3 87,7 3,6 3,2 0,4 7,2 1,5 1,0 0,5 85,4 3,3 3,2 0,1 9,6 1,7 1,3 0,3 85,0 1,7 1,5 0,2 12,1 1,2 1,0 0,2 91,0 2,9 2,7 0,2 4,4 1,7 1,4 0,3 81,3 2,8 2,4 0,4 14,4 1,4 1,1 0,3 85,5 2,7 2,4 0,2 10,4 1,5 1,2 0,3 86,5 3,2 2,8 0,3 8,8 1,5 1,1 0,4 Source : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ Sont pris en compte les foyers appartenant aux types de bailleurs suivants : OPAC, OPHLM, sociétés anonymes d’HLM, coopératives d’HLM ou SEM, bailleurs institutionnels, communes, hôpitaux, mairies, propriétaires privés, sociétés immobilières. nd : non déterminé 81 DE L ’APL EN FOYER 9 618 B É NÉFICIAIRES Le profil des bénéficiaires de l'Aide Personnalisée au Logement (APL) dans le parc de logements-foyers Urgence sociale et hébergement, bénéficiaires de l’APL en foyer (Cellule Technique de Réflexion et d'Aide à la Décision) des CAF en Île-deFrance et l'AORIF, " d’après une étude menée en 2008 par l’AORIF, le parc spécifique propriété des organismes HLM et des SEM présente une capacité d’accueil de 118 610 places. Les Foyers de Travailleurs Migrants représentent presque un tiers des capacités d’accueil globales recensées (31 %), suivis des foyers pour personnes âgées non dépendantes (EHPA, RPA – 18 %), des résidences étudiantes (17 %), des Foyers de Jeunes Travailleurs (13 %) et des résidences sociales (12 %). En 2009 en Île-de-France, 45 231 foyers allocataires Selon la CTRAD 82 bénéficient de l’APL-foyer soit 9,8% de l’ensemble des bénéficiaires d’une APL dans la région. À l’image de la répartition hétérogène des capacités d’accueil sur le territoire régional, 64 % des bénéficiaires de l’APL-foyer se concentrent à Paris (21 %) et en petite couronne (43 %). Parmi les départements de la petite couronne, la Seine-Saint-Denis, qui présente la capacité d’accueil la plus élevée (16 % du nombre total de places en Île-de-France), a le plus fort taux de bénéficiaires avec 18 %. À l’inverse, en grande couronne (36 % des bénéficiaires), la Seine-et-Marne présente le taux le plus faible (7 %). Entre 2008 et 2009, l’augmentation plus rapide du nom- bre de ménages bénéficiaires en grande couronne (+ 5 %) et dans le Val-de-Marne (+ 15 %) n’impacte pas sur la tendance de répartition des bénéficiaires. Seuls Paris et la Seine-Saint-Denis voient leur part légèrement baisser (respectivement - 0,7 point et -1,2 point) au profit surtout du Val-de-Marne (+1,2 point). " Conditions de logement La demande de logements locatifs sociaux au 1er juillet 2010 (étude de l'IAU ÎdF) Îlede-France 35 355 120 591 417 506 2 498 5 238 10 683 44 072 27 320 28 055 30 117 109 908 373 434 5,0% 5,8% 8,2% 14,8% 8,9% 10,6% 13 908 2 029 4 222 3 679 3 467 13 397 32 850 165 511 26 445 31 542 31 734 33 584 123 305 406 284 SeineSt-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne 118 219 61 760 63 678 53 258 178 696 25 691 28 992 30 553 6 296 11 147 10 975 4 971 27 093 1 275 1 672 Nombre de demandeurs HORS DOUBLONS au 01.07.2010 (c) = (a) - (b) 111 923 50 613 52 703 48 287 151 603 24 416 Proportion de doublons à la commune et au département (d) = (b) / (a) 5,3% 18,0% 17,2% 9,3% 15,2% Logements attribués au bénéfice des collecteurs du 1% logement (e) 5 545 4 634 4 871 4 403 117 468² 55 247 57 574 52 690 Nombre de demandes valides au 01.07.2010¹ (a) Nombre de doublons à la commune et au département (b) Nombre de demandeurs au 01.07.2010 (f) = (e) +(c) Vald'Oise Sources : IAU ÎdF, enquête auprès des communes et DREIF, enquête Attributions 2009 in " La demande de logements locatifs sociaux en Île-de-France en 2010 ", IAU ÎdF, mai 2011, page 20 ¹ Après enquête auprès des communes (lieu d'enregistrement de la demande) ² Au 31 décembre 2010, d'après les services de l'État et la Mairie de Paris, 121 937 demandeurs d'un logement social sont inscrits à Paris dont 92 712 y sont domiciliés N.B. : l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) d'Île-deFrance a produit en mai 2011 une étude relative à la demande de logements locatifs sociaux en Île-de-France en 2010, dont sont extraites les données du tableau ci-dessous. Il s'agit d'une estimation du nombre de demandeurs de logements sociaux au 1er juillet 2010 auprès d'un échantillon représentatif de demandeurs, sans réalisation d'une enquête. en intégrant les 32 850 attributions réalisées au profit du " 1 % Logement ", le nombre de demandeurs de logements locatifs sociaux au 1er juillet 2010 s'élève à 406 284. En Île-de-France, 83 DE LOGEMENTS SOCIAUX Grande couronne Hautsde-Seine Paris D E MANDE Les demandeurs de logements locatifs sociaux Conditions de logement, logement les demandeurs de logements locatifs sociaux Les demandeurs de logement à Paris selon leur origine géographique au 31 décembre 2010 (étude de l'APUR) Nombre de demandeurs (2010) Part des demandeurs (%) Paris 92 712 76,0% Petite couronne (92, 93, 94) 18 541 15,2% Grande couronne (77, 78, 91, 95) 5 185 4,3% Autres départements français 2 518 2,1% Sans origine géographique précise 2 858 2,3% Étranger Ensemble 123 0,1% 121 937 100,0% Source : Ville de Paris, 2011 in " L'accès au logement social à Paris. Analyse de la demande de logement social... ", APUR, septembre 2011, page 21 la demande de logements locatifs sociaux a augmenté ces dernières années, passant de 85 00 demandeurs au début des années 1990 à 121 937 demandeurs en 2010, selon l'Atelier Parisien d'URbanisme (APUR). " Entre 1997 et 2010, l'effectif des demandeurs non parisiens a presque été multiplié par quatre et leur part s'est sensiblement accrue : ils représentent 19,5 % des demandeurs inscrits à Paris en 2010, contre seulement 9,3 % en 1997. " (cf. " L'accès au logement social à Paris en 2010 ", septembre 2011, page 17). À Paris, L'APUR constate qu' " au 31 décembre 2010, 29 225 demandeurs non parisiens sont inscrits à Paris : 90 % d'entre eux résident dans des communes d'Île-de-France et 10 % dans d'autres régions françaises. Ils étaient 28 019 à la même date en 2009. Les procédures d'inscription et de renouvellement peuvent être réalisées par courrier et sont donc faciles pour les demandeurs qui ne résident pas à Paris. L'importance de la demande extérieure est liée à la centralité économique de Paris : 56,1 % des demandeurs actifs qui n'habitent 84 pas Paris y ont leur emploi. " Fin 2010, 63,4 % de la demande extérieure de logements locatifs sociaux à Paris est constituée de demandeurs résidant en petite couronne, contre 17,7 % seulement en grande couronne. > Définitions Le système d’enregistrement des demandes de logement locatif social (" numéro unique ") a fait l’objet d’une réforme importante par l’article 117 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, précisé et mis en œuvre par le décret du 29 avril 2010. L’article L. 441-2-1 du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH) prévoit l’enregistrement des demandes d’attribution de logements sociaux, dans un système national, ainsi que l’attribution d’un numéro unique, donnant lieu à la délivrance d’une attestation au demandeur. Depuis le 1er octobre 2010, l'usage d'un formulaire unique de demande est obligatoire pour pour toute demande de logement locatif social, qu’elle soit effectuée auprès d’un bailleur social ou d’un réservataire. Toutes les informations contenues dans ce formulaire (ainsi que leurs modifications ultérieures) sont enregistrées dans un système national de traitement automatisé. Le décret du 7 mai 2012 relatif à l’enregistrement des demandes et au compte rendu des attributions de logements locatifs sociaux entrera en vigueur le 1er janvier 2013, en ce qui concerne ses dispositions relatives à la radiation d’une demande d’attribution d'un logement social dans le système national d’enregistrement. Il stipule qu’en cas de radiation d’une demande d’attribution d’un logement social, au motif qu’elle a été satisfaite, l’organisme qui a attribué le logement mentionne l’identifiant du logement dans le répertoire des logements locatifs, documente, pour les logements qui ne disposent pas de cet identifiant, les caractéristiques du logement attribué et actualise les données concernant la situation du demandeur. Conditions de logement Pa rc de logements L'évolution du parc de logements, de sa structure et de son occupation Les principales caractéristiques du parc de logements, de sa structure et de son occupation en 2006, 2009 et 2010 Paris Parc de logements en 2009 (1) Nombre de résidences principales Nombre de logements vacants Hautsde-Seine SeineSaintDenis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Vald'Oise Grande couronne Îlede-France 1 126 626 135 658 680 603 63 415 568 757 57 628 545 834 42 663 1 795 194 163 706 500 850 39 381 544989 41227 468 765 35 726 432 275 34 455 1 946 879 150 789 4 868 699 450 153 233 948 18 434 7,9% 193 000 41 028 21,3% 209 737 58 950 28,1% 169 354 38 084 22,5% 572 091 138 062 24,1% 90 493 19 646 21,7% 114 652 21 161 18,5% 99 445 24 090 24,2% 113 774 33 917 29,8% 418 364 98 814 23,6% 1 224 403 255 310 20,9% Logements neufs (3) Logements commencés en 2009 3 446 3 709 4 664 3 178 11 551 5 897 4 836 4 951 4 171 19 855 34 852 Financement accession sociale (4) Nombre de prêts à taux zéro (PTZ) en 2010 3 934 4 867 6 829 5 623 17 319 6 971 5 244 6 873 6 032 25 120 46 373 Logements locatifs sociaux financés en 2010 (5) Nombre de logements PLS/PLAI/PLUS¹ en 2010 dont nombre de logements PLS dont nombre de logements PLAI dont nombre de logements PLUS 6 1 1 3 959 691 969 299 8 336 6 155 532 1 649 6 3 1 1 127 509 010 608 6 309 3 701 748 1 860 20 13 2 5 772 365 290 117 2 535 965 468 1 102 2 509 770 751 988 3 776 985 639 2 152 3 429 1 043 664 1 722 12 3 2 5 39 18 6 14 21,7% 16,8% 61,0% 56,1% 19,6% 13,8% 12,7% 12,5% 53,7% 52,2% 18,2% 18,6% 22,3% 22,4% 67,5% 69,8% 18,2% 18,6% 16,1% 20,8% 60,7% 61,6% 18,4% 19,9% 18,7% 18,6% 61,0% 61,5% 18,3% 19,0% 18,4% 17,2% 70,2% 69,6% 21,5% 25,6% 13,9% 13,1% 61,7% 59,5% 19,4% 22,1% 15,7% 14,7% 65,8% 63,1% 21,9% 23,7% 16,9% 16,7% 67,1% 64,5% 20,1% 20,4% Parc social (2) Nombre de logements sociaux au 01/01/2010 dont en ZUS - Nombre - en % Occupation du parc social (6) Ménages revenus < 20 % plafonds² Ménages revenus < 20 % plafonds² Ménages revenus < 60 % plafonds² Ménages revenus < 60 % plafonds² Ménages monoparentaux (2009) Taux emménagés récents (2009)³ (2006) (2009) (2006) (2009) Source : DRIHL / SOEE et SDAOLH (1) Dernière année disponible - Source FILOCOM (2) Enquête annuelle sur le Parc Locatif Social (EPLS) (3) Système d'Information et de Traitement Automatisé des Données Elémentaires sur les Logements et les locaux (SITADEL) (4) Société de Gestion du Fonds de Garantie à l'Accession Sociale à la propriété (SGFGAS) (5) Source Camus Garcia. Hors Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), hors Association Foncière Logement (AFL), y compris cessions Icade. (6) Enquête sur l'Occupation du Parc Social (OPS) ¹ PLS = Prêt Locatif Social, PLAI = Prêt Locatif Aidé, PLUS = Prêt Locatif à Usage Social, hors ANRU, hors AFL, y compris ICADE ² Pourcentage des ménages avec des revenus inférieurs à 20 % et à 60 % du plafond d'entrée en logement HLM ³ Emménagés récents : depuis le 1er janvier 2006, date de la dernière enquête OPS 249 763 522 964 16,8% 15,3% 65,9% 63,8% 20,6% 22,7% 980 819 781 380 17,5% 17,2% 62,8% 61,6% 19,3% 19,6% 85 Conditions de logement La construction neuve Évolution des logements neufs commencés en Île-de-France Évolution des logements neufs commencés sur Paris, petite couronne et grande couronne Le parc de logements franciliens est notamment alimenté par la construction neuve. À l'échelle francilienne, le nombre de logements neufs commencés, après avoir connu une croissance continue entre 2004 et 2008, est en baisse en 2009. Source : SITADEL / Traitement DRIHL Île-de-France Source : SITADEL / Traitement DRIHL Île-de-France Le parc locatif social Évolution des logements sociaux en Île-de-France au 1 er janvier Évolution des logements sociaux au 1er janvier sur Paris, petite couronne et grande couronne Le stock de logements sociaux franciliens, après avoir connu une hausse importante entre 2004 et 2007, s'est stabilisé en 2008. Il est de nouveau à la hausse (+2,8 %) sur la période 2008-2010. Source : EPLS / Traitement DRIHL Île-de-France 86 Source : EPLS / Traitement DRIHL Île-de-France Conditions de logement Évolution des logements PLS/PLAI/PLUS en Île-de-France Évolution des logements PLS/PLU/PLAI sur Paris, petite couronne et grande couronne Source : Camus Garcia / Traitement DRIHL Source : Camus Garcia / Traitement DRIHL Le financement de l'accession sociale à la propriété Évolution des prêts à taux zéro accordés en en Île-de-France Évolution des prêts à taux zéro accordés sur Paris, petite couronne et grande couronne Source : SGFGAS / Traitement DRIHL Source : SGFGAS / Traitement DRIHL Avec 39 980 logements locatifs sociaux financés ou agréés de droit commun en 2010 (hors ANRU, hors Association Foncière Logement, y compris Icade) en Île-de-France, l'année 2010 s'inscrit dans la poursuite de la dynamique amorcée par le Plan de cohésion sociale depuis 2005 et confirmée en 2009 avec le Plan de relance. Le patrimoine Icade ayant fait l'objet d'une cession immobilière s'élève à 14 151 logements pour l'année 2010. La cession du patrimoine Icade commencée en 2006 réprésente sur la période 2006-2010 un total de 24 863 logements locatifs sociaux (dont 2 919 PLUS, 364 PLAI et 21 580 PLS). Hors cessions Icade, la production 2010 est de 25 829 logements locatifs sociaux (dont 12 682 PLUS, 6 499 PLAI et 6 648 PLS). Avec 19 612 logements locatifs sociaux neufs financés/agréés, la part de la production neuve s'élève à 75,9 %. Sur les PLUS/PLAI, la part du neuf représente 78,9 %. Hors cessions Icade, Paris a financé en 2010 25 % de la production régionale, la petite couronne 36,3 % et la grande couronne 38,7 %. Entre 2009 et 2010, la petite couronne a pratiquement doublé le nombre de logements sociaux financés. Le nombre de logements financés en accession sociale à la propriété (PTZ) a lui aussi connu une croissance exponentielle durant la période 2004/2010. 46 373 logements en PTZ ont été ainsi financés en 2010 contre 7 305 en 2004. 87 Pa rc de logements Les logements locatifs sociaux de droit commun financés/agréés (hors ANRU, hors AFL, y compris ICADE) Conditions de logement La sur-occupation dans le parc de résidences principales Les situations de sur-occupation dans le parc des résidences principales au 31 décembre 2009 Paris Hautsde-Seine SeineSaintDenis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France Propriétaires occupants dont en sur-occupation légère (en %) dont en sur-occupation lourde (en %) 397 494 9,9 4,9 291 543 5,2 2,4 233 706 6,7 2,7 252 842 4,5 1,7 778 091 5,4 2,2 315 726 1,7 0,6 325 081 2,1 0,8 282 928 2,1 0,7 249 294 3,4 1,2 1 173 029 2,3 0,8 2 348 614 4,6 2,0 Locataires du secteur privé dont en sur-occupation légère (en %) dont en sur-occupation lourde (en %) 473 770 16,6 7,5 205 377 11,9 5,2 129 435 20,4 9,9 141 259 12,6 5,2 476 071 14,4 6,5 90 022 6,9 2,4 101 379 6,7 2,2 82 509 8,5 3,2 80 479 10,8 4,6 354 389 8,1 3,0 1 304 230 13,5 5,9 Locataires HLM ou SEM dont en sur-occupation légère (en %) dont en sur-occupation lourde (en %) 176 982 9,8 4,5 165 103 7,1 2,9 191 978 11,4 5,3 138 328 7,5 3,1 495 409 8,9 3,9 85 028 5,8 2,2 104 731 6,2 2,3 93 784 8,3 4,0 95 093 9,4 4,3 378 636 7,4 3,2 1 051 027 8,5 3,7 Locataires des collectivités publiques dont en sur-occupation légère (en %) dont en sur-occupation lourde (en %) 36 370 8,2 3,4 4 301 14,4 7,5 4 996 13,1 5,7 2 438 7,3 2,8 11 735 12,4 5,8 2 403 3,9 1,5 3 249 4,6 1,2 2 045 5,6 2,0 2 142 6,7 3,2 9 839 5,1 1,9 57 944 8,5 3,6 Autres dont en sur-occupation légère (en %) dont en sur-occupation lourde (en %) 42 010 17,4 8,6 14 279 9,3 4,1 8 642 7,2 3,1 10 967 6,8 2,7 33 888 8,0 3,4 7 671 3,4 1,2 10 549 4,1 1,5 7 499 4,7 2,0 5 267 6,7 2,9 30 986 4,5 1,8 106 884 10,7 5,0 Source : fichier Filocom 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France Le fichier Filocom dénombre en Île-de-France pour l'année 2009, 560 251 cas d'occupation de logements à titre de résidence principale qui s'accompagnent de situations de sur-occupation. Ces cas concernent 11,5 % du parc des résidences principales de la région. Les situations de sur-occupation lourde représentent 3,5 % du total. En matière de sur-occupation légère ou lourde, les locataires franciliens du secteur privé occupent une place prépondérante, notamment en Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Paris. Concernant le parc HLM / SEM, 8,5 % des locataires sont confrontés à une situation de sur-occupation légère et 3,7 % à une situation de sur-occupation lourde. 88 > Définitions Seuils de sur-occupation (source : Commissariat général au développement durable - Service de l’observation et des statistiques, Ministère de l'Égalité des territoires et du Logement) Dans le fichier Filocom, la sur-occupation est définie de la manière suivante : Sur-occupation lourde : surface < 9 m² pour une personne. Sur-occupation légère : 9m² pour une personne < surface < 16 + 11 (n-1) où n est le nombre de personnes occupant le logement, la surface est la surface habitable exprimée en m². Ainsi, un ménage d’une personne est en sur-occupation lourde s’il occupe un loge- ment d’une surface de 9 m² ou moins, et en situation de sur-occupation légère si la surface est comprise entre 10 et 16 m². Pour deux personnes, les seuils sont respectivement de 18 et 27 m². Cette définition est différente de la notion de surpeuplement utilisée par l’INSEE. Conditions de logement Les opérations de logements livrées en 2010 Hautsde- Seine Paris Démolitions Reconstitution de l'offre dont PLUS CD² dont PLUS dont PLAI dont autre dont sur site dont hors site en ZUS dont hors site / hors ZUS Réhabilitations Résidentialisations SeineSaint Denis¹ Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val d'Oise Grande couronne Îlede- France¹ 7 500 1 638 385 2 523 285 267 475 490 1 517 4 047 157 52 69 36 0 644 248 358 38 0 891 656 157 78 0 168 95 66 7 0 1 703 999 581 123 0 221 63 126 32 0 84 84 0 0 0 112 67 24 21 0 506 434 61 11 0 923 648 211 64 0 2 783 1 699 861 223 0 80 0 77 80 142 422 583 196 347 79 0 89 742 338 858 218 3 0 84 0 0 112 0 0 284 0 222 698 3 222 1 520 341 1 157 708 743 1 773 183 2 699 241 636 1 748 375 3 000 6 407 2 283 648 1 319 384 2 351 378 756 1 034 455 2 623 7 257 Source : ANRU - Résultats des enquêtes sur les livraisons, déclarations des chefs de projet ¹ dont données chiffrées " sur site ", " hors site en ZUS " et " hors site / hors ZUS " différentes de celles de la reconstitution de l'offre normale ² Prêt locatif à usage social construction-démolition Les réhabilitations de logements sociaux connaissent un rythme de livraison constant depuis trois ans (approximativement 3 000 logements réhabilités par an) ; ce qui permet de combler le retard sur le planning prévisionnel. Fin 2010, 27 % des objectifs étaient réalisés. D'autre part, près de 15 000 logements ont été démolis sur les 36 000 prévus. le taux de couverture reconstitutions / démolitions atteint environ 69 %. Or, 39 % de cette reconstitution de l'offre de logements sociaux démolis s'effectue par des financements PLUS et PLAI, donc autres que le PLUS-CD prévu initialement en vue de faciliter les relogements avant démolitions. À la fin de l'année 2010, le financement des logements reconstitués dans la région francilienne est le suivant : • 61,0 % en PLUS-CD ; • 30,9 % en PLUS ; • 8,0 % en PLAI. Ces logements reconstitués sont localisés ainsi : • 50,3 % sur site ; • 38,3 % hors site, hors ZUS ; • 11,3 % hors site en ZUS. En 2010, >Définitions ANRU : l'Agence Nationale pour la Rénovation urbaine, créée par la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine (1er août 2003), a pour mission de mettre en œuvre le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) portant sur les quartiers en difficultés (ZUS et assimilés, soit 160 sites en Île-deFrance). Champ des résultats : les chiffres présentés dans cette fiche sont uniquement issus des travaux de l’ANRU. Les enquêtes livraisons portent sur le champ d’intervention de l’ANRU dans le but de suivre l’avancée des projets financés. Familles d’opérations : en Île-de-France, le PNRU porte sur l’ingénierie de projet, l’aménagement des espaces urbains, le développement des équipements publics et des espaces commerciaux, sociaux ou culturels et sur les champs du logement pour 70 % des montants de financement. Le logement : trois volets sur cinq portent exclusive89 Pa rc de logements Les livraisons de logements au titre de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) Conditions de logement ment sur le logement social (la réhabilitation, la résidentialisation (recomposition des abords), la reconstitution de l’offre démolie, la construction neuve et l'acquisitionamélioration). La démolition de logements pour cause de vétusté ou pour une meilleure organisation urbaine concerne en majorité le parc social (à l'exception des copropriétés). Le volet " diversification " porte sur les opérations de logement concourant à la mxité du peuplement des quartiers. PLUS-CD : le Prêt Locatif à Usage Social Construction-Démolition (PLUS-CD), qui repose sur un mode de financement et de conventionnement apparenté aux PLUS, a été spécialement conçu pour permettre le relogement préalable ou concomitant des ménages occupant des immeubles à démolir à des conditions de loyer identiques ou très voisines. C’est un produit financier intermédiaire entre le PLUS et le PLA-I. Localisation de la reconstitution de l’offre sociale démolie : la connaissance de la localisation réelle (livrée) de l’offre reconstituée est détaillée plus précisément que dans les conventions (sur site / hors site). Cette information permet d’affiner les conclusions sur la déconcentration effective du parc social dans les quartiers. 90 : les lignes budgétaires sont distinctes. Toutefois, certains travaux de résidentialisation portent sur le bâti et se distinguent peu des réhabilitations. Diversification : opération estimée essentielle pour le retour au droit commun des quartiers traités, elle participe à la diversification de tous les logements autres que ceux ciblés par l’action du PNRU (PLUS-CD, PLUS, PLA-I). Le PLS, notamment, est considéré comme un produit intermédiaire. L’offre locative libre (principalement Foncière Logement) était censée amorcer la diversification ainsi que l’offre en accession à la propriété. Accession sociale à la propriété : ce type d'opérations relève majoritairement des coopératives d’habitat qui ont pour vocation la construction de logements à prix de sortie maîtrisés et avec plafonds de ressources pour l’accédant, grâce à une réduction spécifique de la TVA. Filiales d’organismes de logements sociaux, elles offrent, en plus, des garanties comme le relogement dans le parc social en cas d’impossibilité de l’accédant à acquérir son bien in fine. Seules comptent dans l’enquête ANRU, les accessions ayant bénéficié de la prime ANRU. L’accession sociale peut également Réhabilitations / Résidentialisations recouvrir une définition plus large : l’article 28 de la loi portant engagement national pour le logement (13 juillet 2006) a soumis au taux réduit de la TVA les ventes dans et à 500 m autour des quartiers faisant l'objet d'une convention avec l’ANRU, sous les conditions de prix de sortie maîtrisés et de plafonds de ressources pour l’accédant similaires à celles imposées aux coopératives. Immédiatement, ce nouveau marché a été fortement investi par les promoteurs, concurrençant les coopératives, sans bénéficier de la prime, donc non-comptabilisé dans la diversification telle que définie précédemment. Conditions de logement Hautsde- Seine Paris Effectif % Effectif % SeineSaint Denis Effectif % Valde-Marne¹ Effectif % Petite couronne Effectif Accession à la propriété 0 0% 242 59,8% 421 33,1% 0 0,0% HLM vendus 0 0% 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0% Logements sociaux intermédiaires (PLS, PLI, …) 0 0% 163 40,2% 821 64,5% 0 0,0% 16 100% 0 0,0% 2 0,2% 0 0,0% 2 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0% 0 Logements locatifs libres Foncière logement Logements locatifs libres hors Foncière logement Autres logements TOTAL % 663 39,5% Seineet-Marne Effectif % Yvelines Effectif % Essonne Effectif Val d'Oise % Effectif % Grande couronne Effectif % Îlede- France Effectif % 14 21,9% 156 100% 25 5% 104 63,4% 299 34,7% 962 37,7% 0,0% 13 20,3% 0 0,0% 429 90% 0 0,0% 442 51,3% 442 17,3% 984 58,7% 0 0,0% 0 0,0% 4 1% 0 0,0% 4 0,5% 0,1% 37 57,8% 0 0,0% 0 0% 0 0,0% 0,0% 0 0,0% 0 0,0% 20 4% 0 0,0% 0 0 0% 0 0% 0 0,0% 28 2,2% 0 0,0% 28 1,7% 0 0,0% 0 0,0% 0 0% 60 36,6% 16 100% 405 100% 1 272 100% 0 0,0% 1 677 100% 64 100% 156 100% 478 100% 164 100% 988 38,7% 37 4,3% 55 2,2% 20 2,3% 20 0,8% 60 7,0% 88 3,4% 862 100% 2 555 100% Source : ANRU - Résultats des enquêtes sur les livraisons, déclarations des chefs de projet. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ Aucune livraison de logements locatifs sociaux par l'ANRU en 2010 La promotion privée participe à la diversification de l'offre de logements à hauteur de 53 % (source : GRECAM (Groupe de Recherche sur la Construction et l'AMénagement)), en raison de l'existence d'une mesure fiscale permettant de bénéficier d'une TVA à 5,5 % sous conditions de ressources et de prix de sortie. Le logement intermédiaire (PLS compris) participe pour un tiers à cette diversification, tandis que les livraisons de la Foncière Logement restent encore peu visibles (3 %). 91 Pa rc de logements La diversification de l'offre de logements en 2010 Conditions de logement Les arrêtés d'insalubrité Les arrêtés d'insalubrité en 2010 Hautsde-Seine Paris Nombre d'arrêtés pris pour insalubrité des logements et des immeubles (L1331-26) SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 186 21 69 59 149 5 39 0 7 51 386 Nombre d'arrêtés pris pour locaux impropres par nature à l'habitation ( L1331-22) 21 32 40 32 104 10 26 10 43 89 214 Nombre d'arrêtés pris pour traitement d'urgence du danger sanitaire ponctuel (L1311-4) 73 14 44 14 72 0 50 1 5 56 201 Nombre d'arrêtés pris pour danger imminent mis en évidence dans le rapport d'insalubrité (L. 1331-26-1) 0 2 39 8 49 1 15 0 0 16 65 Nombre d'arrêtés pris pour locaux dangereux par l'utilisation qui en est faite (L. 1331-24) 0 0 6 4 10 2 NR 0 1 3 13 Nombre d'arrêtés pris pour locaux surpeuplés (L. 1331-23) 0 3 1 NR 4 1 NR 1 2 4 8 280 72 199 117 388 19 130 12 58 219 887 Total des arrêtés pris Source : DRIHL-Île-de-France/SDAOLH : Enquête nationale relative à la lutte contre l'habitat indigne et la lutte contre le saturnisme portant sur l'année 2010 NR=non renseigné Ces éléments d'analyse régionale reposent sur les réponses fournies par les services départementaux et leurs partenaires (DT-ARS en particulier et pour Paris, le STH de la ville de Paris et la préfecture de Police). 92 Conditions de logement À contrario, sur Paris et petite couronne, sont majoritaires les arrêtés pris au motif d'insalubrité des logements ou immeubles. Quelques précisions concernant : • les procédures d'insalubrité " classiques " (L. 1331- 26) : sur les 386 procédures de ce type engagée en 2010, 22 sont irrémédiables, 205 remédiables sans interdiction d'habiter, 120 remédiables avec interdiction temporaire d'habiter. Pa rc de logements Entre 2008 et 2010, on observe une augmentation du nombre de procédures engagées en Ile-de-France, aux alentours de 900 en 2010, contre 665 en 2008. Les départements qui connaissent la plus forte hausse de leur activité sont les Yvelines, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise. Paris est le département le plus actif de la région avec près de 300 procédures engagées en 2010, suivi de la Seine-et-Marne (199 procédures), des Yvelines (130) et du Val-de-Marne (117). Avec 668 procédures pour Paris et la petite couronne contre 219 en grande couronne, la différence d'activité entre territoires est nette. Les départements de grande couronne ont essentiellement pris des arrêtés pour locaux impropres par nature à l'habitation, ainsi que dans une moindre mesure pour traitement d'urgence du danger sanitaire ponctuel et pour insalubrité des logements et immeubles. > Définitions sont des décisions préfectorales constatant les dysfonctionnements des parcs de logement pouvant engendrer des effets sanitaires pour les occupants. Ils ne sont cependant pas le reflet exhaustif de l'état du parc de logement insalubre, et ce pour plusieurs raisons : • les procédures sont lancées suite à une plainte de l'occupant. Ne sont pas connus les logements posant problème pour lesquels aucune saisine de l'autorité administrative est faite ; • l'arrêté préfectoral est un moyen d'intervention, mais ils y en a d'autres. Les situations ne donnent pas lieu systématiquement à un arrêté d'insalubrité. Certaines situations se règlent par le biais de courrier de mise en demeure du propriétaire de réaliser des travaux, en amont de la procédure d'insalubrité ; • le maire est également compétent sur certaines situations de dégradation des logements, notamment pour ce qui relève de la sécurité (procédures de péril) ou de simples manquements à l'hygiène et à la salubrité (application du Règlement Sanitaire Départemental). Ces situations sont réglées sans intervention préfectorale. Les arrêtés d'insalubrité 93 Conditions de logement Les bénéficiaires d'une aide au logement Les bénéficiaires d'une aide au logement au 31 décembre 2010 Nombre total d'allocataires CAF dont bénéficiaires d'une aide au logement en nombre en % du nombre total d'allocataires CAF Évolution 2009/2010 (en %) Population couverte par une aide au logement en %¹ Taux d'effort net médian logement des allocataires percevant une aide au logement en % du revenu au 31/12/2009² Structure par type de prestation (en %) Bénéficiaires d'ALF (Allocation Logement à caractère Familial) Bénéficiaires d'ALS (Allocation Logement à caractère Social) Bénéficiaires d'APL (Aide Personnalisée au Logement) Seineet-Marne Vald'Oise Grande couronne Île-deFrance Hauts-deSeine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne 400 736 253 931 300 087 227 825 781 843 207 366 206 921 187 918 195 825 798 030 1 980 609 238 047 59,4 0,8 17,9 115 120 45,3 -0,7 15,4 165 454 55,1 0,4 29,3 113 378 49,8 0,3 20,0 393 952 50,4 0,0 21,6 84 805 40,9 0,0 16,9 76 401 36,9 -0,6 13,3 76 884 40,9 -0,1 16,2 88 450 45,2 1,9 20,5 326 540 40,9 0,3 16,6 958 539 48,4 0,3 18,7 23,2 17,9 16,2 17,3 nd 18,4 17,4 17,5 17,1 nd nd 11,9 16,6 23,7 20,5 20,7 21,8 17,6 21,5 23,0 21,1 18,6 59,2 36,1 17,5 28,0 26,0 20,1 24,9 21,6 16,7 20,6 32,4 28,9 47,3 58,8 51,5 53,3 58,1 57,5 56,9 60,3 58,3 49,0 Paris Yvelines Essonne Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France, INSEE population légale 2009 et CNAF. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France ¹ Il s'agit des allocataires d'une aide au logement et les conjoints, enfants et personnes à charge pris en compte pour le calcul de l'aide, rapportés au recensement de la population 2008 de l'INSEE. ² Allocataires des CAF bénéficiant d'une aide au logement, résidant dans le parc locatif ou en accession à la propriété au 31 décembre, hors foyers, centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, maisons de retraite ou centres de long séjour, étudiants ne percevant qu'une prestation de logement, allocataires ou conjoints âgés de 65 ans ou plus et bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) en maison d'accueil spécialisée, hospitalisés ou incarcérés. 958 539 allocataires franciliens bénéficient d'une aide au logement (toutes aides au logement confondues), soit près d'un allocataire sur deux. Après avoir diminué de 1% entre 2008 et 2009, la tendance est à la hausse (+ 0,3%) en Île-de-France, excepté dans les départements des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de l'Essonne. Au regard de l'ensemble des personnes couvertes par une aide au logement, 19% de la population francilienne est aidée afin de se loger. Au 31 décembre 2010, 94 > Définitions (source : Ministère de l'Égalité des Territoires et du Logement) (AL), permet aux personnes qui en bénéficient, propriétaires, accédants à la propriété ou locataires, de réduire leurs dépenses de logement. Elle est attribuée, sous certaines conditions, par les Caisses d’Allocations Familiales ou les Caisses de Mutualité Sociale Agricole. Le montant de l’Allocation Logement consentie L’Allocation Logement à chaque bénéficiaire est fixé au 1er janvier de chaque année jusqu’au 31 décembre de ladite année, sauf changement dans la situation familiale ou professionnelle en cours d’exercice. Le barème de l’Allocation Logement est révisé chaque année au 1er janvier et indexé sur l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL). Une Allocation Logement ne peut se cumuler avec une APL (Aide Personnalisée au Logement). Conditions de logement A i des au logement Il existe deux allocations logement différentes selon la situation du bénéficiaire : • l’allocation à caractère familial (ALF) ; • l’allocation à caractère social (ALS). L’ALF est attribuée sous condition de ressources à : • une personne isolée ou un couple marié qui assure au moins la charge d’une personne (enfant, personne âgée ou invalide), • un jeune couple marié depuis moins de 5 ans, à condition que chacun des deux époux ait moins de 40 ans lors du mariage. L’ALS est attribuée sous condition de ressources à toute personne qui ne bénéfice ni de l’APL ni de l’ALF. Le montant de l’APL consentie à chaque bénéficiaire est fixé au 1er janvier de chaque année jusqu’au 31 décembre de la dite année, en tenant compte de plusieurs éléments : la situation familiale, le nombre d’enfants ou de personnes à charge, les ressources, le loyer, la nature du logement, le lieu de résidence. Le barème est indexé chaque année, au 1er janvier, sur l’évolution annuelle de l’indice de référence des loyers (IRL). Pour en bénéficier de l’APL, il faut en faire la demande, soit aux Caisses d’Allocations Familiales (CAF), soit aux Caisses de Mutualité Sociale Agricole suivant le régime de protection sociale du demandeur. Pour avoir droit à l’AL, le demandeur doit : • occuper le logement de façon effective et permanente à titre de résidence principale au moins 8 mois par an, - consacrer au loyer un minimum de ressources. L’allocation logement n’est pas accordée aux demandeurs pour des logements mis à leur disposition même à titre onéreux par leurs ascendants ou descendants ou ceux de leur conjoint, concubin ou partenaire avec lequel ils sont liés par un PACS. L’Aide Personnalisée au Logement (APL) permet à ses bénéficiaires de réduire leurs dépenses de logement en allégeant : • la charge de prêt pour les accédants à la propriété et les propriétaires qui occupent leurs logements ; • la charge de loyer pour les locataires. 95 Conditions de logement Les aides au logement par CAF Les aides au logement par CAF en Île-de-France au 31 décembre 2010 Caisses d'allocations familiales Paris Nanterre Rosnysous-Bois Créteil Petite couronne Melun St-Quentinen-Yvelines Évry CergyPontoise Grande couronne Îlede-France ALF Bénéficiaires payés Personnes couvertes Bénéficiaires d'ALF seule Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil Montant mensuel moyen Assiette ressource annuelle moyenne 28 216 92 089 3 403 352 311 € 9 107 € 19 145 62 368 2 307 389 287 € 10 159 € 39 143 142 201 3 355 719 309 € 9 290 € 23 294 80 716 2 448 488 289 € 10 313 € 81 582 285 285 8 110 1 596 295 € 9 921 € 18 494 65 220 1 529 625 250 € 11 964 € 13 424 46 499 1 352 422 257 € 12 067 € 16 507 58 267 1 508 479 273 € 11 440 € 20 327 75 559 1 853 552 274 € 11 236 € 68 752 245 545 6 242 2 078 264 € 11 677 € 178 550 622 919 17 755 4 026 287 € 10 697 € ALS Bénéficiaires payés Personnes couvertes Bénéficiaires d'ALS seule Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil Montant mensuel moyen Assiette ressource annuelle moyenne 141 016 152 963 119 612 1 884 205 € 5 320 € 41 503 45 649 34 986 947 198 € 5 478 € 29 024 33 687 21 230 834 210 € 5 064 € 31 771 35 647 25 768 781 200 € 5 463 € 102 298 114 983 81 984 2 562 203 € 5 335 € 17 033 19 108 13 502 739 185 € 5 719 € 19 031 21 193 15 625 642 191 € 5 677 € 16 593 18 522 13 797 647 185 € 5 736 € 14 748 16 800 11 832 579 189 € 5 717 € 67 405 75 623 54 756 2 607 188 € 5 712 € 310 719 343 569 256 352 7 053 200 € 5 522 € APL Bénéficiaires payés Personnes couvertes Bénéficiaires d'APL seule Bénéficiaires avec montant inférieur au seuil Montant mensuel moyen Assiette ressource annuelle moyenne 68 815 151 211 32 451 1 195 247 € 7 231 € 54 472 130 568 22 426 1 370 224 € 8 618 € 97 287 265 450 33 483 2 072 245 € 8 439 € 58 313 146 011 22 759 1 371 230 € 8 693 € 210 072 542 029 78 668 4 813 233 € 8 583 € 49 278 136 483 16 515 1 206 232 € 9 305 € 43 946 118 653 15 954 1 161 227 € 9 592 € 43 784 118 586 15 833 1 108 233 € 9 471 € 53 375 147 000 19 211 1 188 240 € 9 262 € 190 383 520 722 67 513 4 663 233 € 9 408 € 469 270 1 213 962 178 632 10 671 236 € 8 826 € Sources : CNAF, " Bénéficiaires au 31 décembre 2010 ", Direction des Statistiques, des Etudes et de la Recherche ; CAF du Val-de-Marne, " Données de synthèse 2010 " Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France fin décembre 2010, les CAF ont versé des prestations liées au logement pour un montant mensuel moyen de 234 € à 958 539 allocataires dont : • 469 270 bénéficiaires de l'Aide Personnalisée au Logement, percevant en moyenne mensuellement 236 € ; • 310 719 bénéficiaires de l'Allocation de Logement Sociale pour un montant mensuel moyen de 200 € ; En Île-de-France, 96 • 178 550 bénéficiaires de l'Allocation de Logement Familiale qui ont perçu un montant mensuel moyen de 287 €. Ce sont parmi les allocataires des CAF de Paris et de la Seine-Saint-Denis que les montants de l'assiette des ressources prises en considération pour le calcul des aides au logement sont les plus faibles de tous les départements franciliens. Dès lors, les parisiens et séquanodionysiens bénéficient de prestations mensuelles moyennes plus élevées en matière d'ALF, d'ALS ou d'APL. Conditions de logement Les bénéficiaires d'une aide au logement par statut d'occupation en 2010 Paris Locataires du parc privé Hautsde-Seine 159 370 52 766 Locataires du parc social 56 784 Accédants à la propriété 3 004 Résidents en établissement collectif et parc non renseigné TOTAL SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne 58 754 47 945 159 465 28 471 27 460 28 188 49 710 83 569 51 273 184 552 39 910 37 002 2 843 13 879 5 322 22 044 10 675 4 864 18 889 9 801 9 252 8 838 27 891 5 749 238 047 115 120 165 454 113 378 393 952 84 805 Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 27 579 111 698 430 533 35 746 43 841 156 499 397 835 6 443 10 016 31 998 57 046 7 075 6 507 7 014 26 345 73 125 76 401 76 884 88 450 326 540 958 539 Source : Agence Départementale d'Information sur le Logement (ADIL). Source d'origine : CAF 2010 Répartition des allocataires logement selon le statut d'occupation en 2010 Source : CAF 2010 Durant l'année 2010, les 958 539 Franciliens bénéfi- ciant d'une aide au logement avaient le statut d'occupation suivant : • 44,9 % étaient locataires dans le parc privé ; • 41,5 % étaient locataires dans le parc social ; • 6,0 % accédaient à la propriété ; • 7,6 % des allocataires résidaient dans un établissement collectif ou n'avaient pas de statut d'occupation identifié. Paris et, dans une moindre mesure, les Hauts-deSeine sont les seuls départements d'Île-de-France dans lesquels le nombre de locataires du parc privé percevant une aide au logement, est supérieur à celui des locataires du parc public. Dans la capitale, les locataires du parc privé, majoritaires parmi les allocataires logement compte tenu du niveau des loyers et de la structure du parc de logement, représentent les deux tiers des parisiens bénéficiant d'une aide au logement. 97 A i des au logement Le statut d'occupation des bénéficiaires d'une aide au logement Conditions de logement Le profil des bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement dans le parc locatif social Les bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement (APL) dans le parc locatif social au 31 décembre 2009 Paris Hautsde-Seine SeineSt-Denis Val-deMarne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Île-deFrance 140 043 53 260 38,0% 148 323 46 370 31,3% 192 544 81 190 42,2% 138 967 47 787 34,4% 479 834 175 347 36,5% 84 347 39 234 46,5% 100 576 36 692 36,5% 89 967 34 984 38,9% 100 865 41 628 41,3% 375 755 152 538 40,6% 995 632 381 145 38,3% Nationalité (en %) Français Étrangers Union européenne Hors Union européenne 64,9 35,0 2,0 33,0 72,2 27,8 2,7 25,1 66,0 34,0 2,1 31,9 73,0 27,0 2,9 24,1 69,6 30,4 2,4 28,0 74,6 25,4 3,4 22,0 69,8 30,2 3,6 26,6 73,5 26,5 3,2 23,3 72,5 27,5 2,5 25,0 72,6 27,4 3,2 24,2 70,1 29,9 2,7 27,2 Structure par âge (en %) < à 25 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 44 ans 45 à 49 ans 50 à 54 ans 55 à 59 ans 60 à 64 ans 65 à 69 ans 70 à 74 ans 75 à 80 ans 80 ans ou + 0,9 3,4 6,1 9,7 12,7 13,8 12,7 11,3 9,6 6,2 4,5 3,6 5,5 2,1 6,3 9,5 12,7 14,2 12,8 9,9 8,2 7,0 4,6 3,8 3,5 5,4 1,9 6,8 10,9 13,3 14,3 12,7 9,9 8,2 6,9 4,5 3,5 3,1 4,0 2,1 7,1 11,0 14,0 14,5 12,7 9,5 7,4 6,3 4,2 3,4 3,1 4,7 2,0 6,7 10,6 13,3 14,4 12,7 9,8 7,9 6,8 4,4 3,6 3,2 4,6 4,4 9,7 12,8 14,8 14,4 11,5 8,4 6,7 5,5 3,3 2,6 2,5 3,4 2,8 8,9 12,8 14,7 14,0 11,7 8,5 7,1 6,1 4,3 3,2 2,5 3,4 3,1 9,1 12,8 15,5 15,4 12,5 8,4 6,4 5,5 3,3 2,8 2,3 2,9 2,6 7,9 12,5 15,1 14,6 11,9 9,1 7,6 5,8 3,9 2,9 2,5 3,6 3,2 8,9 12,7 15,0 14,6 11,9 8,6 6,9 5,7 3,7 2,9 2,6 3,3 2,4 7,1 10,8 13,5 14,2 12,6 9,7 8,0 6,7 4,4 3,4 3,0 4,2 Situation familiale (en %) Personnes seules Familles monoparentales Moins de 3 enfants 3 enfants ou plus Couples sans enfant Couples avec enfants Moins de 3 enfants 3 enfants ou plus 42,8 25,3 20,3 5,0 8,3 23,6 11,5 12,1 37,0 28,3 23,1 5,2 6,9 27,8 14,7 13,1 30,7 28,3 21,7 6,6 7,9 33,1 16,6 16,5 33,4 30,1 23,9 6,1 6,9 29,7 15,3 14,4 33,1 28,8 22,7 6,1 7,3 30,8 15,8 15,0 29,1 32,1 25,0 7,1 6,7 32,1 17,0 15,1 28,9 29,0 23,0 6,0 7,1 35,0 18,1 16,9 27,2 31,5 24,8 6,7 6,2 35,1 18,2 16,9 28,3 29,9 23,4 6,5 7,1 34,7 17,3 17,4 28,4 30,6 24,1 6,5 6,8 34,2 17,6 16,6 32,6 29,0 22,9 6,1 7,2 31,2 15,9 15,3 Nombre de logements conventionnés Nombre de bénéficiaires de l'APL Taux de bénéficiaires dans le parc conventionné Sources : Caisses d'Allocations Familiales d'Île-de-France 2009 ; DREIF - EPLS 2009. Traitements statistiques : DRIHL Île-de-France 98 Conditions de logement Le taux de foyers bénéficiaires de l’APL varie selon les départements. (...) La Seine-et-Marne présente le taux le plus important (47 %), suivie de la Seine-Saint-Denis (42 %) et du Val-d’Oise (41 %). À l’inverse, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne présentent les taux les plus faibles, respectivement 31 % et 34 %. Ce constat est à mettre en relation avec, d’une part, les ressources des ménages du parc social, un peu plus paupérisés dans ces trois départements (...), la structure familiale et la composition des ménages, d’autre part. Le mode de calcul de l’APL est en effet plus favorable aux familles, davantage présentes en grande couronne et en Seine-Saint-Denis qu’à Paris ou dans le reste de la petite couronne (OPS 2009). " les bénéficiaires de l'APL dans le parc locatif social francilien sont plus nombreux parmi les chefs de ménage trentenaires (24,3 %) et quadragénaires (26,8 %). Près d'un tiers de ces allocataires franciliens sont des personnes isolées. À Paris, ils sont 42,8 % à occuper seuls leur logement. En 2009, est calculée à partir d’un " taux d’effort " appliqué aux ressources du ménage. Le montant de l’aide correspond ainsi à la différence entre la dépense logement prise en compte (loyer plafonné augmenté d’un forfait charges) et la participation du ménage (source : " Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social " , CTRAD/AORIFUSH, septembre 2010). > Définitions Le droit à l’APL est ouvert à tout occupant d’un logement conventionné s’acquittant d’un minimum de loyer, quelle que soit sa situation sociale ou familiale. La résidence principale doit être occupée au moins huit mois dans l’année par le bénéficiaire, son conjoint ou une personne à charge. L’aide est attribuée aux personnes de nationalité française et aux personnes de nationalité étrangère, européennes ou non européennes, titulaires d’un titre de séjour. En logement social, afin d’assurer l’affectation exclusive de l’aide à la dépense de logement, l’APL est versée en tiers payant, c’est-à-dire directement au bailleur social et déduite du montant du loyer. Le calcul de l’aide intègre le montant du loyer (dans la limite d’un plafond), les ressources du ménage et la situation familiale (nombre d’enfants). Une dépense minimale reste toujours à la charge du bénéficiaire. Fixée à 33,11€ minimum par mois au titre de l'année 2010, cette participation personnelle augmente avec le revenu et diminue avec le nombre de personnes à charge. Elle 99 A i des au logement L'étude sur " les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social en Île-de-France en 2009 " , menée par la Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision (CTRAD) des CAF d'Île-de-France et l'AORIF indique que " la part de bénéficiaires de l’APL dans le parc social reste stable en 2009 autour de 38 %, de même que le parc conventionné (82,4 %, source EPLS 2009). Une proportion importante de locataires dispose donc de ressources supérieures au seuil permettant de percevoir l’aide au logement. Pour autant, en retenant la définition usuelle du seuil de pauvreté (revenu par unité de consommation inférieur à 60 % du revenu médian francilien, soit 1 012 euros par mois en 2006), il apparaît que le taux de pauvreté dans le parc HLM d’Île-de-France est passé de 26 % en 1988 à 34 % en 2006 (ENL 2006), témoignant d’une " paupérisation " du parc. " Conditions de logement Les statistiques du DALO cumulées sur trois ans Ensemble des recours logement : statistiques cumulées du 1er janvier 2008 à fin décembre 2010 Hautsde-Seine Paris SeineSt-Denis Phase instruction Nombre total de formulaires logement et hébergement déposés Nombre total de formulaires logement déposés Nombre d'accusés de réception délivrés Nombre de dossiers incomplets ou inexploitables 38 250 35 388 31 679 834 17 15 9 6 Phase saisine de la commission Nombre de requérants traités par la commission Nombre de dossiers examinés par la commission Ajournés Sans objet solution logement trouvée avant commission¹ Sans objet autres motifs (décès, départ…)¹ Dossiers irrecevables Demandes non prioritaires et urgentes Dossiers réorientés vers hébergement Demandes désignées prioritaires et urgentes % prioritaires et urgents / décisions prises² 29 602 31 199 0 0 0 2 619 13 637 0 17 569 59,4% 7 699 8 528 246 881 49 318 3 761 749 2 218 28,8% 14 614 16 491 216 294 236 4 764 6 811 126 4 044 27,7% 1 685 1 597 559 513 0 Recours gracieux post décision COMED Nombre de recours gracieux déposés auprès de la commission³ Nombre de recours gracieux examinés à la suite d'un rejet Nombre de recours gracieux examinés à la suite d'une réorientation vers l'hébergement Recours contentieux post décision COMED Nombre de recours contentieux déposés auprès du tribunal administratif Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif Nombre de jugements favorables aux requérants Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines 139 123 93 20 112 537 972 220 306 2 521 11 474 507 7 462 33,7% 83 92 2 3 634 398 612 613 205 195 1 096 1 015 1 530 1 400 5 988 5 777 0 0 0 0 0 0 715 17 109 47 194 367 1 412 352 93 12 0 80 17 30 8 80 26 202 51 709 207 4 153 4 921 651 522 3 89 2 492 141 919 22,1% 1 644 1 644 570 623 2 773 2 780 93 90 0 0 0 0 330 351 173 191 155 63 237 70 77 17 38 6 610 710 641 361 Sources : Commissions de médiation logement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) ¹ Il s'agit de recours avec accusés de réception examinés par la commission mais dont la cause a disparu : - soit parce que le ménage a trouvé une solution d'hébergement entre le dépôt du recours et son examen par la commission ; - soit pour d'autres raisons (par exemple décès ou départ,...). La commission constate que le recours est devenu sans objet. ² Nombre total de demandes désignées prioritaires et urgentes / nombre total de requérants traités par la commission. ³ Le recours gracieux est différent du nouveau recours présenté par la même personne (nouveau formulaire déposé, nouvel enregistrement et accusé de réception). 100 075 156 470 183 136 100 4 407 4 858 361 107 125 1 108 617 118 2 455 55,7% 60 52 37 14 15 13 10 3 22 25 1 1 32 109 35 931 949 2 078 671 6 749 13 912 964 9 798 30,5% 235 478 665 049 7 6 4 1 9 303 11 025 681 312 64 19 7 503 133 2 309 24,8% 9 796 10 912 487 903 386 1 667 3 340 89 3 536 36,1% 22 18 12 5 Îlede-France 4 249 4 733 279 279 114 1 305 862 115 1 779 41,9% 7 101 5 402 4 331 622 772 646 705 001 Grande couronne 41 35 24 5 10 442 9 479 5 127 0 20 18 15 3 Val-d'Oise 922 565 371 200 309 854 463 596 302 730 093 546 Essonne 823 667 921 298 977 11 889 39 023 1 471 34 829 41,6% Conditions de logement 83 823 recours logement ont été traités par les Commissions départementales de médiation, le ratio " nombre de recours avec décision / nombre d'accusés de réception délivrés " étant de 89,5 %. En Île-de-France, sur les 83 823 recours logement traités par les commissions de médiation : • 34 829 (41,5 %) sont des dossiers désignés prioritaires et urgents ; • 39 023 (46,5 %) représentent des demandes non prioritaires et urgentes ; • 1 471 (1,7 %) constituent des demandes réorientées vers l'hébergement. Le département de Paris comptabilise le plus grand nombre de recours logement ayant fait l'objet d'un avis favorable de la commission de médiation, avec un taux atteignant 59,4 %. En revanche, c'est dans les Yvelines, que le taux de décisions favorables est le plus faible : seuls 22,1 % des demandeurs éligibles au DALO ont été désignés prioritaires et urgents par la commission de médiation. LOGEMENT OPPOSABLE (DALO) ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT les chiffres se rapportant au Droit au Logement Opposable (DALO) en Île-deFrance sur les trois dernières années sont les suivants : 93 612 accusés de réception (AR) ont été délivrés au titre du recours logement, soit près de 2 600 AR par mois. Au 31 décembre 2010, AU A C CÈS DROIT En Île-de-France, 7,1 % des demandes traitées par les commissions départementales de médiation ont fait l'objet d'un recours gracieux par les requérants, en raison du rejet de leur dossier : 96,5 % de ces recours gracieux ont été examinés par lesdites commissions. Toujours en région, 1,7 % des demandes traitées par les commissions départementales de médiation ont fait l'objet d'un recours contentieux devant le tribunal administratif par les demandeurs ayant obtenu une décision défavorable de la commission de médiation : 50,2 % des recours contentieux déposés ont été jugés et 29,2 % des requérants ont obtenu un jugement en leur faveur. 101 Conditions de logement Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente Relogement des ménages en situation prioritaire et urgente au titre du DALO : statistiques cumulées à fin décembre 2010 depuis le 1er janvier 2008 Paris Hautsde-Seine SeineSt-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Vald'Oise Grande couronne Îlede-France Demandeurs reconnus prioritaires et urgents Dossiers désignés urgents et prioritaires Nombre de P.U. proposés en CAL¹ 17 569 0 2 218 1 695 4 044 2 292 3 536 2 522 9 798 6 509 2 455 0 919 773 1 779 1 810 2 309 1 969 7 462 4 552 34 829 11 061 Relogements Relogements totaux effectués en 2008, 2009 et 2010 Refus CAL Refus candidat (avant ou après CAL) PU restant à reloger 3 480 282 417 12 381 1 150 nr 260 357 1 573 nr 0 2 125 1 135 174 150 1 692 3 858 nr 410 4 174 1 111 605 202 863 584 112 104 66 990 768 0 496 1 388 446 254 227 4 073 1 931 560 1 652 11 411 nr 1 387 18 207 Contentieux logement Nombre de recours contentieux déposés auprès du tribunal administratif Nombre de jugements rendus par le tribunal administratif Nombre de jugements favorables aux requérants Taux de contentieux DALO favorables au requérants 5 723 5 024 4 436 88,3% 455 408 330 80,9% 132 22 11 50,0% 390 390 349 89,5% 977 820 690 84,1% 155 128 93 72,7% 25 22 18 81,8% 111 107 75 70,1% 143 143 70 49,0% 434 400 256 64,0% 7 134 6 244 5 382 86,2% 1 892 916 1 282 865 3 063 744 350 684 975 2 753 7 708 1 093 199 296 27 207 nr 64 164 20 71 103 61 162 474 nr 16 83 28 69 107 39 66 111 90 85 222 75 236 523 232 1 491 1 196 nr nr nr 39 35 nr 223 15 25 14 277 nr nr nr 4 nr nr 17 4 14 17 52 nr Relogements sur contingent Nombre de relogements imputés Nombre de relogements imputés des collectivités territoriales Nombre de relogements imputés Nombre de relogements imputés Nombre de relogements imputés sur aucun contingent identifié sur le contingent préfectoral sur le contingent sur le contingent du 1% sur les autres contingents Relogements dans le parc privé Nombre de relogements Sources : Commissions de médiation hébergement, DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) ¹ CAL : Commission d'Attribution des Logements locatifs sociaux nr : non renseigné par les services de l'État Au titre de la procédure DALO, entre 2008 et 2010, parmi les 34 829 demandeurs reconnus en situation prioritaire et urgente par les commissions départementales de médiation : - 19 d'entre eux (0,05 %) avaient été logés avant la mise en œuvre de la décision de la commission ; 102 - 1 387 candidats (3,98 %) ont refusé une offre de logement, avant ou après examen de leur dossier par la Commission d'Attribution des Logements sociaux (CAL). 39,2 % des ménages en situation prioritaire et urgente restant à reloger ont fait valoir leur droit opposable au logement par un recours devant le tribunal adminis- tratif. Sur les 7 134 recours contentieux déposés par les requérants devant cette juridiction pour non exécution de la décision de relogement, 87,5 % ont été jugés. En définitive, sur l'ensemble de l'Île-de-France, 86,2 % de ces contentieux ont fait l'objet d'un jugement favorable. Avec un taux de décisions favorables aux requérants Conditions de logement Du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010, bien que 18 207 bénéficiaires du DALO restent à loger, 11 411 ménages ont été relogés, soit près d'un tiers des demandeurs en situation prioritaire et urgente. Ces relogements sont répartis de la manière suivante : • 67,5 % sont imputés sur le contingent préfectoral (7 708 relogements) ; • 13,1 % sur celui des collectivités territoriales ; • 10,5 % sur le contingent du 1% ; • 5,3 % sur les autres contingents ; • 3,1 % sur aucun contingent identifié ; • 0,5 % au sein du parc locatif privé. > Définitions Le droit au logement est garanti par l'État, dans les conditions prévues par la loi, à ceux qui ne peuvent accéder à un logement décent et indépendant par leurs propres moyens ; pour ces derniers, et lorsque leurs démarches ont été vaines, la loi du 5 mars 2007 instituant le Droit au logement opposable a créé deux recours : un recours amiable devant une commission de médiation, LOGEMENT OPPOSABLE (DALO) puis un recours contentieux devant le tribunal administratif, afin de garantir à chacun un droit au logement effectif. Ces recours se sont progressivement mis en place, à partir de 2008. supérieur au délai anormalement long (délai, défini par arrêté préfectoral, qui varie d'un département à l'autre) sans avoir reçu de proposition adaptée à ses besoins et capacités à l'issue de ce délai. Le recours amiable devant une commission de médiation est ouvert aux personnes qui se trouvent dans l'une des situations suivantes : • sans domicile ; • menacées d'expulsion sans relogement ; • hébergées dans une structure d'hébergement ou une résidence hôtelière à vocation sociale (RHVS) de façon continue depuis plus de 6 mois ou logées temporairement dans un logement de transition ou un logementfoyer depuis plus de 18 mois ; • logées dans des locaux impropres à l'habitation ou présentant un caractère insalubre ou dangereux ; • logées dans un logement ne présentant pas d'éléments d'équipement et de confort exigés (absence de chauffage, d'eau potable...), à condition d'avoir à sa charge au moins un enfant mineur ou une personne handicapée ou de présenter soi-même un handicap ; • logées dans un logement présentant une surface habitable au plus égale à 16 m² pour un ménage sans enfant ou deux personnes, augmentée de 9 m² par personne en plus dans la limite de 70 m² pour huit personnes et plus, à condition d'avoir à sa charge au moins un enfant mineur ou une personne handicapée ou de présenter soi-même un handicap ; • demandeur d'un logement social depuis un délai Lorsque la commission a rendu un avis favorable et a reconnu une personne prioritaire et devant être logée d’urgence, et qu’aucune proposition de logement adapté n’a été faite dans les délais fixés par chaque préfecture en fonction des circonstances locales, le requérant peut user d’un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif. Ce recours a été ouvert à partir du 1er janvier 2012 aux personnes reconnues prioritaires suite à un délai d’attente anormalement long pour l’obtention d’un logement, alors que depuis 2008 il ne pouvait être intenté que par les personnes se trouvant dans les cinq premières situations décrites précédemment. En matière de DALO, le décret n° 2011-176 du 15 février 2011 relatif à la procédure d’attribution des logements sociaux et au droit au logement opposable, qui a pour objet le relogement des personnes reconnues prioritaires et à loger en urgence au titre du DALO, précise la notion de " logement adapté aux besoins et aux capacités " des bénéficiaires du DALO, la date à laquelle le préfet et le bailleur apprécient la situation des personnes pour les propositions de logement et renforce l’information des demandeurs sur les conséquences du refus d’une proposition de logement ou d’hébergement au titre du DALO. 103 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT de 89,5 %, le département du Val-de-Marne affiche les résultats les plus élevés. À Paris, en termes de valeurs absolues, le nombre de demandeurs ayant obtenu un jugement favorable en leur faveur est plus important. En revanche, en Seine-Saint-Denis, sur la période 2008-2010, les jugements favorables prononcés par le tribunal administratif n'ont concerné que la moitié des requérants. AU A C CÈS DROIT Conditions de logement Le suivi des relogements des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente Relogements annuels des ménages en situation prioritaire et urgente entre 2008 et 2010 Source : DRIHL Île-de-France / SALPE le relogement effectif des ménages reconnus en situation prioritaire et urgente a augmenté d'année en année : + 139,7 % entre 2008 et 2009 et + 52,7 % entre 2009 et 2010. À Paris, Cette tendance est d'ailleurs similaire dans presque tous les départements de la petite et de la grande couronne. 104 Conditions de logement AU LOGEMENT OPPOSABLE (DALO) Relogements des ménages en situation prioritaire et urgente par cohorte à fin 2011 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Source : DRIHL Île-de-France / SALPE Le relogement par cohorte correspond à l'ensemble des ménages relogés au 31 décembre 2011 qui ont été désignés prioritaires et urgents au cours d'une année donnée. À Paris, à la fin de l'année 2011, le nombre de relogements au titre du DALO concerne davantage les ménages dont la situation a été reconnue prioritaire et urgente par la commision de médiation, en 2008 et 2009. Dans ce département, la priorité est donnée au relogement des ménages dont la situation prioritaire et urgente est la plus ancienne. A C CÈS DROIT Ainsi, parmi les 6 132 demandeurs parisiens désignés prioritaires et urgents au cours de l'année 2008, 2 417 ménages ont été relogés, soit un taux de relogement de 39,4 % pour cette cohorte. De la même manière, dans les départements de la petite couronne, les relogements ont plutôt bénéficié aux ménages reconnus en situation prioritaire et urgente en 2009. Il en est de même, dans une moindre mesure, en ce qui concerne les départements de la grande couronne. 105 Conditions de logement L'estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages en situation prioritaire et urgente DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE (DALO) Estimation des retards dans l'offre de relogement des ménages prioritaires DALO au 31 décembre 2009 et 2010 Paris Décembre 2009 Décembre 20101 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 7 565 299 648 668 1 615 608 86 53 95 842 10 022 11 935 317 1 344 1 418 3 079 723 nr 282 195 nr nr Source : Haut comité pour le logement des personnes défavorisées 1 Différence entre le nombre de ménages prioritaires enregistré à la fin du mois N-3 ou N-6 (selon le délai applicable au département) diminué du nombre de ménages relogés sans intervention du préfet, et le nombre cumulé des ménages ayant reçu une offre par un bailleur dans le cadre de la procédure DALO au mois N. nr : non renseigné le délai réglementaire de trois ou six mois selon les départements n'a pas été respecté pour au moins 16 214 ménages franciliens, dont 11 935 parisiens au 31 décembre 2010. En matière de relogement, 106 Conditions de logement ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD) Évolution du nombre de relogements des ménages au titre des accords collectifs départementaux (ACD) de 2002 à 2010 Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Paris Îlede-France 2002 394 295 571 1 260 696 729 346 422 2 193 3 453 2003 397 387 756 1 540 748 765 297 535 2 345 3 885 2004 668 299 304 726 1 329 1 222 790 307 453 2 772 4 769 2005 1 258 351 254 756 1 361 1 212 773 345 548 2 878 5 497 2006 966 513 297 844 1 654 1 223 745 338 747 3 053 5 673 2007 1 085 692 348 1 046 2 086 1 211 927 364 870 3 372 6 543 2008 1 097 858 456 876 2 190 1 166 1 023 450 858 3 497 6 784 2009 1 218 1 183 334 895 2 412 1 155 1 023 488 964 3 630 7 260 2010 1 385 1 314 327 1 082 2 723 1 144 1 271 590 1 087 4 092 8 200 Source : DRIHL Île-de-France / Service accès au logement et prévention des expulsions 8 200 ménages ont été relogés au titre au titre des accords collectifs départementaux, l'objectif prévu étant de 8 300 relogements. Ces relogements ont été effectués selon deux types de validation : a priori et a posteriori. En 2010, A C CÈS L’évolution des Accords Collectifs Départementaux En 2010, 4 109 ménages l’ont été par validation a prio- ri, soit 59 %, et 2 820 par validation a posteriori (pas de distinction disponible pour les 1 271 relogements dans les Yvelines). 107 Conditions de logement Évolution des relogements ACD entre 2002 et 2010 Source : DRIHL Île-de-France / SALPE Part des relogements ACD au sein de l'ensemble des attributions de logements locatifs sociaux en 2010 Source : DRIHL Île-de-France / SALPE 108 Conditions de logement La loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions a prévu la mise en place, dans chaque département, d’accords collectifs entre l’État et les bailleurs sociaux dont l’objectif est de permettre une meilleure prise en compte des personnes défavorisées cumulant des difficultés économiques et sociales dans l’attribution des logements locatifs sociaux. Ces dispositions de la loi de lutte contre les exclusions ont été précisées par la circulaire UHC/OC/6 n° 99-18 du 25 mars 1999 relative à l’attribution des logements sociaux et à la mise en œuvre des Accords Collectifs Départementaux. Ces derniers ont pour objet de définir un engagement annuel quantifié d’attribution de logements aux personnes cumulant des difficultés économiques et sociales telles que définies par le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD), dont ils constituent un levier. Ils définissent également des délais d’attente manifestement anormaux au-delà desquels les demandes non satisfaites font l’objet d’un examen prioritaire, ainsi que les conditions de cet examen. Selon les dispositions de l’article L 441-1-2 du Code de la Construction et de l’Habitation, ces accords sont conclus tous les trois ans entre le Préfet et les bailleurs sociaux disposant d’un patrimoine social locatif dans le département. En Île-de-France, l’élaboration des premiers Accords Collectifs Départementaux a donné lieu à un nombre conséquent de rencontres entre la DREIF, les Préfectures, les DDE et l’AORIF où ont été notamment abordés : le public ciblé (familles en grandes difficultés, non logées depuis longtemps, avec de faibles revenus ou des revenus non pérennes), la quantification de l’accord (10 % de la rotation du parc), la prise en compte ou non du patrimoine en ZUS, l’utilisation des contingents, l’association ou non des conseils généraux, le mode de fixation des objectifs par organisme (occupation du parc, taux de rotation sur le parc soumis à l’accord), les contreparties sociales (accompagnement social…). Lors de la renégociation des accords collectifs, au terme de leurs trois années de durée réglementaire, les départements ont pu négocier librement, sans cadre préétabli, en prenant en compte les réalités propres à leur parc social. La loi du 5 mars 2007 instituant le Droit Au Logement Opposable et le décret du 29 novembre 2007 relatif aux Plans Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées ont fait évoluer le cadre institutionnel des accords collectifs. tant de l’État dans le département, après avis des maires des communes concernées et en tenant compte des objectifs de mixité sociale définis par l’accord collectif intercommunal ou départemental, désigne chaque demandeur à un organisme bailleur disposant de logements correspondant à sa demande. Ces dispositions ont été codifiées à l’article L 441-2-3 du Code de la Construction et de l’Habitation. Enfin, le décret du 29 novembre 2007 relatif aux PDALPD préconise un renforcement du lien entre les accords collectifs et le plan. L’article 9 de ce décret indique ainsi que " le plan précise, à partir de l’évaluation des besoins et dans le respect des règles énoncées à l’article L 441-1 du Code de la Construction et de l’Habitation, quelles sont les personnes prioritaires pour les attributions de logements sociaux visés au premier alinéa de l’article L 441-1 " (lequel vise les accords collectifs). Dans chaque département, les accords collectifs départementaux ou intercommunaux sont soumis pour avis au comité responsable du PDALPD. Ainsi, l’article 7 de la loi consacrant le DALO, entrée en application au 1er janvier 2008, spécifie que le représen- 109 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT > Définitions A C CÈS ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD) Conditions de logement Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés au titre des accords collectifs départementaux Ménages relogés au 31 décembre 2010 par statut locatif et critère de priorité Ménages relogés Paris Hautsde-Seine SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France Cadre du DALO 502 344 0 541 885 262 187 196 698 1 343 2 730 Hors cadre DALO Sortant de structures d'hébergement Sortant de résidences sociales, foyers Sortant d'un logement insalubre Logés chez un tiers Logés à l’hôtel Sortant de baux glissants Sortant de Solibail Expulsés de bonne fois Autres critères de priorité 577 0 0 23 116 0 126 0 0 154 128 333 0 114 0 0 165 420 71 65 45 17 11 0 0 12 106 43 270 96 0 0 0 0 32 0 268 463 474 17 125 0 0 209 526 78 120 0 249 0 0 0 0 123 177 100 60 305 21 24 88 22 271 247 0 23 0 28 0 0 22 74 358 0 0 0 0 0 1 0 0 860 220 83 554 49 24 89 44 468 1 705 683 557 594 290 24 215 253 994 Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions NB : Le statut locatif des 8 200 ménages relogés en 2010 n'a été renseigné que pour 8 045 d'entre eux . Le statut d'occupation antérieur des ménages relogés Ménages relogés en 2010 par statut locatif et critère de priorité "ADC" Source : DRIHL Île-de-France / SALPE 110 parmi les 8 200 ménages franciliens relogés au titre des accords collectifs départementaux, les critères de priorité étaient connus pour 8 045 d'entre eux. Ainsi, 33,9 % de ces 8 045 ménages étaient bénéficiaires du DALO et 66,1 % ne l'étaient pas, dont : • 21,2 % sortant de structures d'hébergement ; • 8,5 % hébergés dans des résidences sociales ou des foyers ; • 7,4 % logés chez un tiers ; • 6,9 % sortant d'un logement insalubre ; • 3,6 % logés à l'hôtel ; • 3,1 % ayant été expulsés ; • 2,7 % sortant de Solibail ; • 0,3 % issus de baux glissants ; • 12,4 % relevant d'autres critères de priorité (femmes victimes de violence, décohabitants....). 29,7 % des ménages relogés sortent de structures d’hébergement ou de résidences sociales. En 2010, en Île-de-France, parmi les 5 941 ménages relogés au titre du DALO, 2 730 l'ont été par le biais des Accords Collectifs Départementaux, soit une proportion de 45,9 %. Au 31 décembre 2010, Conditions de logement ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD) Les contingents réservataires mobilisés dans le cadre des Accords Collectifs Départementaux au 31 décembre 2010 SeineSaint-Denis Valde-Marne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Îlede-France Préfectures 34% 31% 50% 45% 44% 33% 48% 59% 43% Communes 43% 24% 12% 22% 15% 23% 10% 7% 19% Bailleurs 18% 19% 26% 16% 21% 18% 28% 9% 19% 1% 5% 18% 12% 17% 19% 20% 14% 25% 16% Autres 0% 8% 0% 0% 1% 6% 0% 0% 2% Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions le contingent réservataire mobilisé est principalement le contingent préfectoral (43 % en Île-deFrance). C'est particulièrement le cas en Seine-SaintDenis et dans le Val-d’Oise (part supérieure à 50 % des attributions de logements), à l'exception de Paris. En effet, la Ville de Paris représente le contingent réservataire le plus important : 43 % des logements mobilisés. En 2010, Selon la Ville de Paris (source : DASES (Direction de l'Action Sociale, de l'Enfance et de la Santé) - Bilan 2010 Insertion et solidarité), "1 843 logements ont été mis à disposition en 2010 par les différents réservataires - hors collecteurs Action Logement (nouvelle appellation du 1 % logement), dont 850 par la Ville, 635 par la Préfecture et 358 par les bailleurs. La commission déléguée est co-présidée par l’État et la Ville de Paris (DLH) et compte parmi ses membres un représentant de la DASES . En 2010, 3 535 dossiers ont été déposés et 3 263 examinés par la commission. 1 385 ménages ont été relogés, dont 628 dans des logements mis à disposition par la Ville ". 111 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Hautsde-Seine Paris A C CÈS Les contingents de réservation mobilisés Conditions de logement Les contributions des bailleurs sociaux ACCORDS COLLECTIFS DÉPARTEMENTAUX (ACD) Les contributions des bailleurs identifiés au titre des Accords Collectifs Départementaux au 31 décembre 2010 Hautsde-Seine Paris Nombre de bailleurs signataires Nombre de bailleurs non signataires TOTAL SeineSaint-Denis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 36 95 95 57 247 40 40 36 34 150 433 0 60 32 4 96 0 6 16 0 22 118 36 155 127 61 343 40 46 52 34 172 551 Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions Un certain nombre de bailleurs, bien que n’ayant pas formellement signé l’accord collectif départemental, participent toutefois à leur mise en œuvre. La situation est contrastée en matière de contribution des bailleurs aux accords collectifs identifiés en fonction des départements : • à Paris, en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, tous les bailleurs ont signé l’accord collectif départemental ; • dans les départements des Yvelines et du Val-deMarne, respectivement 86,9 % et 93,4 % des bailleurs l'ont signé ; 112 Essonne • dans les Hauts-de-Seine et l’Essonne, respectivement 61,3 % et 69,2 % des bailleurs l'ont signé ; • s'agissant de la Seine-Saint-Denis, l’accord collectif n’y est pas signé depuis 2004 mais reconduit tacitement. Dans ce département, les bailleurs procèdent à des relogements " hors dispositifs " . Conditions de logement DISPOSITIF SOLIBAIL Le dispositif Solibail au 31 décembre 2010 SeineSaintDenis Valde-Marne Petite couronne Seineet-Marne Yvelines Essonne Val-d'Oise Grande couronne Total Nombre de logements pris à bail en effectif en pourcentage 299 20,0% 455 30,5% 304 20,4% 1 058 70,9% 58 3,9% 84 5,6% 194 13,0% 99 6,6% 435 29,1% 1 493 100,0% Nombre de ménages ayant intégré le dispositif Solibail en effectif en pourcentage 254 20,1% 381 30,1% 259 20,5% 894 70,7% 45 3,6% 70 5,5% 175 13,8% 81 6,4% 371 29,3% 1 265 100,0% Nombre de personnes ayant intégré le dispositif Solibail en effectif en pourcentage 676 19,2% 1 205 34,2% 698 19,8% 2 579 73,2% 123 3,5% 168 4,8% 448 12,7% 207 5,9% 946 26,8% 3 525 100,0% Source : DRIHL Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions (SALPE) Solibail ne couvre pas le territoire parisien. La DRIHL Île-de-France a établi le bilan suivant de ce dispositif au 31 décembre 2010 : " En Île-de-France, 20 associations ont conventionné avec l'État pour assurer la captation (au prix maximum de 17,31€ / m²), la gestion locative des logements, ainsi que l'accompagnement social et le relogement des ménages. Le Groupement d'Intérêt Public Habitat et Interventions Sociales occupe une place centrale dans la mise en lien entre logement et ménage et assure une observation très régulière du dispositif. Au 31 décembre 2010, 1 493 logements ont été pris à bail par les associations en Île-de-France (hors Paris). À la même date, 1 265 ménages ont intégré le dispositif, soit 3 525 personnes. La différence entre le nombre de ménages et le nombre de logements est liée au délai d’entrée dans les lieux. 90 % des ménages Solibail ont une activité professionnelle. 49 % proviennent d'hôtels, 30 % de structures sociales (centres d'hébergement, centres maternels, structures de logement adapté) et 12 % étaient hébergés chez des tiers. Les ménages logés dans le cadre du dispositif Solibail sont très majoritairement des familles monoparentales (45 %) et des couples avec enfants (32 %). Au 31 décembre 2010, 123 ménages sont sortis du dispositif et ont été relogés dans le parc social. " Il est à noter qu'à la fin de l'année 2010, 151 ménages ont réellement quitté le dispositif Solibail pour les raisons ci-après : • 123 familles ont été relogées dans le parc social, dont 29 via le dispositif " 1 % PARSA (Plan d'Action Renforcé en faveur des Sans-Abri) GIP " ; • 3 orientations vers des structures sociales ; • 12 départs volontaires des familles ; • 1 exclusion du dispositif " Solibail " ; • 1 solution personnelle ; • 11 types de départs non précisés. La typologie des 1 493 logements gérés est la suivante : 17 % de F1 (258), 37 % de F2 (556), 33 % de F3 (496), 11 % de F4 (167) et 1 % de F5 (16). La durée moyenne de prise en charge dans Solibail pour les familles sorties en 2010 est de 5,8 mois. 1 265 ménages franciliens composés de 3 525 personnes (1 728 adultes et 1 797 enfants) ont intégré le dispositif Solibail, dont : • 254 ménages dans les Hauts-de-Seine ; • 381 ménages en Seine-Saint-Denis ; • 259 ménages dans le Val-de-Marne ; • 45 ménages en Seine-et-Marne ; • 70 ménages dans les Yvelines ; • 175 ménages en Essonne ; • 81 ménages dans le Val-d'Oise. Au 31 décembre 2010, 113 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Hautsde-Seine A C CÈS Le bilan du dispositif solibail Conditions de logement Évolution mensuelle cumulée des propositions d'intermédiation locative " SOLIBAIL " en 2010 Source : GIP HIS Évolution mensuelle cumulée des entrées SOLIBAIL en nombre de personnes en 2010 Source : GIP HIS 114 Conditions de logement " Le programme d’intermédiation locative Solibail, initié en 2008 dans le cadre du Plan de relance, a pour objet de développer une offre nouvelle de logements à partir du parc privé pour des ménages déjà inscrits dans un parcours d’insertion et pour lesquels il convient de proposer en priorité une alternative à l’hôtel. Ce dispositif tend à proposer des solutions de logement temporaire aux ménages les plus démunis tout en offrant les garanties nécessaires aux propriétaires. Portant d’abord sur 200 logements en 2008 en petite couronne (Solibail 1), il a été porté à 1 585 logements à compter de fin 2009 et s’est étendu à la grande couronne (Solibail 2). Solibail ne s'applique pas à Paris, où un dispositif semblable est porté par la Ville de Paris " Louez solidaire ". Ainsi des associations, financées par l'État, ont pour mission de prendre en location des logements dans le parc privé pour une durée de trois ans minimum, en garantissant au propriétaire le paiement des loyers et la remise en état de l'appartement avant sa restitution. Elles sous-louent le logement à des ménages, pour 18 mois maximum, et payent le loyer directement au propriétaire. Elles perçoivent une redevance des ménages (ne devant pas dépasser 25 % de leurs ressources) ainsi que des allocations logement le cas échéant. " ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT > Définitions A C CÈS DISPOSITIF SOLIBAIL Le dispositif Solibail a également pour objectif de réduire de façon très sensible l'occupation des chambres d'hôtel par les ménages en difficulté. En Île-de-France, le Groupement d’Intérêt Public Habitat et Interventions Sociales (GIP HIS) a été chargé par l’État de coordonner le dispositif " Solibail ", en tant qu'opérateur régional unique. Il adresse aux orienteurs, à savoir les SIAO (Services Intégrés de l'Accueil et de l'Orientation) les fiches logement transmises par les opérateurs associatifs. En 2010, avant que les SIAO ne soient tous opérationnels, les 115 étaient sollicités par le GIP HIS. Des missions lui sont également confiées dans le cadre du « Plan d’Action Renforcé pour les Sans Abri » (PARSA), adopté en janvier 2007, qui enivsageait de proposer des logements dans le parc social public et dans le parc privé conventionné prioritairement aux publics sortant de CHRS.. Le protocole du 30 mai 2011, signé entre l'État et Action Logement, prévoit que 10 % des attributions seront effectuées au bénéfice des ménages directement désignés aux CIL (Collecteurs Interprofessionnels pour le Logement) par le GIP Habitat et Interventions Sociales qui sélectionnera des sortants de structures collectives. 115 Conditions de logement Les logements captés dans le dispositif solibail Répartition des logements captés par opérateur en petite couronne au 31 décembre 2010 En 2010, tous les opérateurs qui sont intervenus dans le dispositif Solibail ont été à la fois prospecteurs et gestionnaires des logements captés dans le parc privé. Ils ont également été chargés de missions d'accompagnement des ménages occupant le logement, afin de les conduire vers le logement pérenne. Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE Répartition des logements captés par opérateur en grande couronne au 31 décembre 2010 Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE 116 Conditions de logement DISPOSITIF LOUER SOLIDAIRE Le bilan du dispositif Louez solidaire au 31 décembre 2010 Nouveaux logements gérés en 2010 136 Nouveaux logements captés en 2010 154 Ménages logés 526 Ménages désignés 29 Ménages relogés depuis le 1/7/2007 dont nombre total en 2010 305 197 Ménages bénéficiaires (logés+désignés+relogés) 860 Personnes logées dont adultes dont enfants 1 711 693 1 018 Source : Mairie de Paris - Direction du Logement et de l'Habitat (D.L.H.) Répartition des ménages logés selon la composition familiale au 31 décembre 2010 Composition des ménages 1 adulte 1 adulte et 1 enfant Effectif % 17 3,2% 176 33,5% 1 adulte et 2 enfants 99 18,8% 1 adulte et 3 enfants 46 8,7% 1 adulte et 4 enfants 16 3,0% 1 adulte et 5 enfants 6 1,1% 2 adultes et 1 enfant 38 7,2% 2 adultes et 2 enfants 56 10,6% 2 adultes et 3 enfants 39 7,4% 2 adultes et 4 enfants 22 4,2% 2 adultes et 5 enfants 6 1,1% 2 adultes et 6 enfants 2 0,4% 2 adultes et 7 enfants 1 0,2% Non déterminé TOTAL 2 0,4% 526 100,0% Au 31 décembre 2010, 1 711 personnes ont été logées dans le cadre du dispositif " Louez solidaire et sans risque ", dont 693 adultes (40,5 %) et 1 018 enfants (59,5 %). Environ 65 % des ménages concernés se trouvaient être des familles monoparentales. Depuis le démarrage du dispositif au 1er février 2007 : • 555 logements ont été gérés dont 136 en 2010 ; • 567 logements ont été captés dont 154 en 2010 ; • 305 ménages ont été relogés définitivementdont 197 en 2010 ; • 60 refus pour 426 propositions (14,1 %) dont 39 refus pour 246 propositions (15,8 %) en 2010. Source : Mairie de Paris - Direction du Logement et de l'Habitat (D.L.H.) 117 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Effectif A C CÈS Le bilan du dispositif louez solidaire à Paris Conditions de logement Répartition par arrondissement des personnes logées et des relogements définitifs au 31 décembre 2010 Arrondissements Personnes logées Ménages relogés définitivement Effectif Effectif % % 75001 0 0,0% 0 0,0% 75002 0 0,0% 0 0,0% 75003 4 0,2% 0 0,0% 75004 4 0,2% 0 0,0% 75005 24 1,4% 0 0,0% 75006 0 0,0% 0 0,0% 75007 8 0,5% 0 0,0% 75008 7 0,4% 1 0,5% 75009 26 1,5% 1 0,5% 75010 143 8,4% 4 2,0% 75011 62 3,6% 7 3,6% 75012 76 4,4% 28 14,2% 75013 81 4,7% 27 13,7% 75014 58 3,4% 14 7,1% 75015 140 8,2% 36 18,3% 75016 48 2,8% 5 2,5% 75017 84 4,9% 7 3,6% 75018 362 21,2% 12 6,1% 75019 321 18,8% 14 7,1% 75020 254 14,8% 32 16,2% 9 0,5% 9 4,6% 1 711 100,0% 197 100,0% Banlieue TOTAL Source : Mairie de Paris - D.L.H. 118 la majorité des logements captés au titre du dispositif " Louez solidaire et sans risque ", et corrélativement les personnes qui y sont logées, sont localisés dans le nord-est de la capitale. Ces logements se situent par ordre d'importance dans les 18ème, 19ème et 20ème arrondissements, lesquels représentent à eux seuls 55,1 % des logements captés à Paris et 54,8 % des individus logés dans ce cadre. Au 31 décembre 2010, au total 197 relogements définitifs ont été réalisés pour 257 attendus. La durée moyenne de prise en charge des familles sorties du dispositif " Louez solidaire " en 2010 était de 15,26 mois. Néanmoins, cette durée a dépassé les 18 mois pour 127 foyers bénéficiaires de ce dispositif. En 2010, Au titre de l'année 2010, la Direction du Logement et de l'Habitat (DLH) de la Mairie de Paris a établi le bilan suivant : " Comme prévu l'objectif plancher de fin d'année 2010 (550) est atteint avec 555 logements. La captation annuelle (154 logements en 2010) marque cependant un net recul par rapport aux années précédentes (202 logements en 2009 et 166 logements en 2008). L'orientation systématique des types F1 sur l'Agence Immobilière Sociale et la rupture de captation début juillet expliquent cette baisse. Les efforts de communication entrepris sur le dernier trimestre devraient continuer à produire un volume de captation satisfaisant sur le début d'année 2011. Le volume de contacts se maintient toujours à un niveau élevé, comme le nombre des visites de logements. Avec près de 200 relogements réalisés sur l'année, l'effort entrepris a été important (+ 148 % par rapport au niveau 2009) même si l'objectif initial n'a pu être atteint. Les raisons tiennent aux délais d'attente des relogements réalisés dans le cadre de l'Accord Collectif Départemental ainsi qu'aux prolongations d'hébergement lorsque les familles ne sont pas prêtes au relogement. À noter également quelques refus de proposition (39). La Ville travaille avec les organismes partenaires à éviter ces refus. " Conditions de logement Origine de la captation au 31 décembre 2010 Répartition des logements gérés par opérateur au 31 décembre 2010 Source : Mairie de Paris - D.L.H. outre une perte de 15 logements, la DLH observe un ralentissement du rythme des logements totaux captés au nombre de 154, contre 202 durant l'année 2009. En 2010, > Définitions Mis en place par le Département de Paris et financé dans le cadre du Fonds de Solidarité Logement (FSL), " le dispositif « Louez solidaire et sans risque » est destiné aux familles hébergées à l’hôtel, prises en charge au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et engagées dans un parcours d’insertion sociale ou professionnelle. Il leur permet d’accéder à un logement temporaire dans le privé et de se préparer, grâce à une mesure d’accompagnement, à bénéficier d’un logement pérenne. " Il poursuit les objectifs suivants : • Substitution à l'hébergement hôtelier d'urgence. • Insertion par le logement. • Accompagnement vers un logement autonome définitif. Il cible des logements en priorité situés à Paris intra muros, destinés aux publics suivants : • Familles hébergées à l'hôtel prises en charge au titre de l'ASE ; • Jeunes majeurs pris en charge par l'ASE ; • Mères isolées sortant d'un centre maternel. Ce dispositif a été créé à titre expérimental en 2007, dans l'objectif de mobiliser 250 logements du parc privé sur une période de deux ans. L'objectif a ensuite été porté à 1 000 logements par délibération du Conseil de Paris de mai 2009. Il fonctionne ainsi : 1. Le propriétaire d'un appartement parisien conclut un bail avec une association conventionnée avec la Ville de Paris pour une durée de 3 ou 6 ans. 2. L'association passe alors une convention d'hébergement d'une durée de 18 mois maximum avec une famille. Cette durée correspond au délai nécessaire à la famille pour réaliser ses démarches d'obtention d'un logement durable. Dans le cadre du dispositif « Louez solidaire et sans risque », 12 opérateurs sont conventionnés par le Département de Paris comme suit : Aurore, Emmaüs, Bail pour Tous, Centre d'Action Sociale Protestant, CPCV Île-de-France, France Euro Habitat, Habitat et Humanisme Île-de-France, Pour Loger, Solidarités Nouvelles pour le Logement de Paris, SOS Habitat et Soins, SIEMP (Société Immobilière d'Économie Mixte de la Ville de Paris) et les Restos du cœur. Un autre opérateur, Habitat & Développement, est spécialisé dans la prospection. Par ailleurs, la FAPIL Île-de-France ( Fédération des Associations pour la Promotion et l'Insertion par le Logement) intervient sur des missions d'amélioration du dispositif tandis que l'Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI) et la Chambre des Notaires œuvrent en faveur de sa promotion. 119 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT Source : Mairie de Paris - D.L.H. Les caractéristiques des logements gérés dans le cadre du dispositif " Louez solidaire et sans risque " étaient les suivantes au 31 décembre 2010 : • 73 % de logements sur une durée initiale du bail égale à 3 ans ; • 27 % de logements sur une durée initiale du bail de 6 ans ; • en termes de typologie des logements gérés, 13 % de F1, 45 % de F2, 30 % de F3, 9% de F4, 2 % de F5 et 1 % de F6 ; • en termes de relogements définitifs par type de logements, 0 % de F1, 18 % de F2, 47 % de F3, 26% de F4, 9 % de F5 et 0 % de F6. A C CÈS DISPOSITIF LOUER SOLIDAIRE DISPOSITIF SOLIBAIL Conditions de logement Les dépenses des fonds de solidarité pour le logement Les dépenses des Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) de 2006 à 2010 Total Emplois (1) Paris 2006 2007 2008 2009 2010 Hauts-de-Seine 2006 2007 2008 2009 2010 Seine-Saint Denis 2006 2007 2008 2009 2010 Val-de-Marne 2006 2007 2008 2009 2010 Maintien Accès ASLL Fournitures (2) Autres (3) 44,9% 32,0% 31,5% 25,2% 25,3% 14,9% 9,1% 13,9% 13,3% 13,3% 36,6% 33,7% 21,3% 21,7% 21,1% 0,0% 15,0% 16,3% 19,3% 15,6% 3,6% 10,2% 16,9% 20,5% 24,7% 0,2% 0,3% 0,5% nd nd Yvelines 2006 2007 2008 2009 2010 4 5 4 4 6 691 784 853 868 321 332 616 000 000 769 € € € € € 46,9% 21,5% 20,8% 22,7% 20,5% 14,7% 13,7% 12,0% 14,7% 14,3% 28,0% 30,7% 35,7% 31,0% 22,9% 0,0% 16,7% 14,9% 19,0% 14,7% 2,6% 4,3% 16,9% 17,5% 13,8% 0,0% 14,9% 17,3% 16,5% 15,9% 0,6% 10,2% 10,7% 11,0% 8,3% Essonne 2006 2007 2008 2009 2010 4 5 4 4 5 443 131 315 818 031 281 651 736 948 008 € € € € € 31,7% 39,9% 47,2% 38,6% 43,2% 11,4% 10,6% 9,2% 10,6% 12,7% 33,4% 28,0% 33,3% 27,2% 27,0% 16,9% 13,9% 17,9% 20,1% 17,7% 1,2% 1,5% 6,7% 4,8% 4,8% 28,3% 24,6% nd 24,4% 23,7% 0,3% 0,3% nd 4,6% 9,8% Val-d'Oise 2006 2007 2008 2009 2010 4 4 4 5 6 691 665 875 953 764 568 828 142 446 035 € € € € € 20,9% 20,9% 27,2% 31,4% 23,5% 13,5% 10,8% 11,2% 11,8% 11,8% 28,1% 30,2% 30,9% 23,1% 19,4% 22,7% 23,9% 28,0% 35,4% 23,7% 2,3% 14,2% 0,5% 0,2% 10,8% 0,1% 0,0% 12,7% 14,3% 22,3% 7 508 046 € 8 282 987 € 6 958 301 € nd nd 30,3% 29,6% 32,1% nd nd 19,7% 18,2% 23,1% nd nd 26,4% 33,8% 41,3% nd nd 16,0% 12,9% 15,6% nd nd € € € € € 28,4% 26,3% 29,3% 25,0% 19,6% 13,4% 14,6% 13,8% 13,0% 13,1% 37,6% 36,6% 34,8% 34,5% 43,1% 6 275 312 € 6 999 088 € nd 8 233 956 € 8 600 613 € 46,7% 28,1% nd 35,6% 32,5% 21,8% 21,8% nd 15,0% 16,1% 27,0% 25,5% nd 23,1% 23,1% 675 373 926 427 103 Autres (3) € € € € € 13,9% 14,1% 15,1% 15,6% 13,3% 930 818 923 531 584 Fournitures (2) 645 724 669 817 474 15,4% 14,3% 14,4% 16,0% 16,1% 11 11 11 12 12 ASLL 733 251 190 484 597 14,2% 16,6% 15,7% 15,7% 13,5% 580 343 963 755 873 Accès 3 5 6 6 7 49,6% 45,8% 42,1% 38,5% 34,7% 062 073 213 368 926 Maintien Seine-et-Marne 2006 2007 2008 2009 2010 € € € € € 16 18 18 19 23 Total Emplois (1) Source : DRIHL Île-de-France, enquête annuelle sur les budgets des FSL d'Île-de-France / Service Accès au Logement et Prévention des Expulsions nd = non disponible. Tous les départements ne rendent pas compte de façon exhaustive et régulière du bilan FSL. Le total des emplois n'est pas égal à la somme de chacune des colonnes de dépenses (de la colonne « maintien » à la colonne « autres ») (1) Le total Emplois correspond aux dépenses totales engagées en euros au cours de l'année par le FSL pour ces différentes interventions (2) La colonne "Fournitures" correspond à la part engagée pour la mise en jeu des aides aux fournitures d'eau, d'électricité et de services téléphoniques (3) La colonne "autres" correspond à la part engagée pour la mise en jeu des garanties et pour des dépenses engagées au titre des impayés sur prêts, remises de dette, interventions sur les copropriétés ainsi que les suppléments aux dépenses de gestion (ex Aide à la Médiation Locative (AML)). Les chiffres 2010 indiquent une hausse du volume financier disponible dans la totalité des départements (pour ceux dont les données sont disponibles). 120 On constate une disparité selon les départements, les dépenses engagées par le FSL pour la Seine-et-Marne ont plus que doublé sur la période 2006-2010, soit +103,5%. À l'opposé le budget de la Seine-Saint-Denis est resté assez stable sur cette même période, +5,5%. Conditions de logement Dépenses FSL 2010 en Île-de-France (2008 pour les Hauts-de-Seine) Source : DRIHL-Île-de-France / SALPE > Définitions Les Fonds de Solidarité pour le Logement ont été crées par la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement. Depuis le 1er janvier 2005, en application de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, la gestion du FSL est assurée par le Conseil Général : ce dernier peut créer des fonds locaux pour l'octroi de tout ou partie des aides et en confier la gestion aux communes et établissements publics qui en font la demande. Le fond est abondé par des crédits d'État, du département, et des contributeurs tels que GDF, EDF, les fournisseurs d'eau... Les aides accordées par le FSL aux ménages défavorisés sont des aides : Au maintien dans le logement (prêt ou subvention pour résorber l'impayé de loyer du ménage) À l'accès à un logement : • aide financière (prêt ou subvention) pour aider le ménage à entrer dans le logement (1er mois d'APL, frais d'agence, de compteur, prime d'assurance…) ; Ces aides sont attribuées directement aux bénéficiaires ou par l'intermédiaire de fonds locaux ou d'associations spécialisées. Pour les ménages en grande difficulté d'insertion, le FSL prend également en charge des mesures d'Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL) destinées à faciliter leur adaptation au logement, à l'immeuble, au quartier. 121 ET MAINTIEN DANS LE LOGEMENT • garantie donnée au bailleur en cas de défaillance du locataire de prendre en charge le paiement des loyers. Cette garantie est limitée dans le temps à 12 ou 24 mois selon le cas ; • aux fournitures d'eau, d'énergie et de téléphone. A C CÈS Fonds de Solidarité Logement (FSL) Conditions de logement Les procédures d'expulsion locative Les procédures d'expulsion locative en Île-de-France procédant d'impayés de loyer en 2010 Paris Hauts- Seine- Val- Petite Seine- de-Seine Saint-Denis de-Marne couronne et-Marne Yvelines Val-d'Oise Grande couronne Îlede-France 5 972 4 222 6 338 3 750 14 310 3 873 2 488 3 220 3 363 12 944 33 226 dont parc public 2 767 (46,3%) 2 119 (50,2%) 4 120 (65,0%) 2 691 (71,8%) 8 930 (62,4%) 2 611 (67,4%) 1 544 (62,1%) 2 125 (66,0%) 2 156 (64,1%) 8 436 (65,2%) dont parc privé 3 205 (53,7%) 2 103 (49,8%) 2 218 (35,0%) 1 059 (28,2%) 5 380 (37,6%) 1 262 (32,6%) 944 (37,9%) 1 095 (34,0%) 1 207 (35,9%) 4 508 (34,8%) 20 133 (60,6%) 13 093 (39,4%) 4 153 2 197 3 909 2 182 8 288 1 700 1 336 1 454 1 891 6 381 18 822 3 512 2 343 3 604 1 745 7 692 1 450 1 330 1 239 1 749 5 768 16 972 2 460 1 390 2 911 1 471 5 772 752 811 824 1 247 3 634 11 866 1 261 774 2 268 560 3 602 335 368 488 580 1 771 6 634 Assignations Commandements de quitter les lieux Demandes de concours de la Force Publique Décisions accordant le concours de la Force Publique Interventions effectives de la Force Publique Source : DRIHL Île-de-France / SALPE Les procédures d'expulsion locative en Île-de-France procédant d'impayés de loyer depuis 1999 1999 2001 2005 2009 2010 Assignations 27 468 30 333 31 321 31 901 33 226 Commandements de quitter les lieux 16 087 19 413 17 977 19 006 18 822 Demandes de concours de la Force Publique 15 975 17 550 15 678 17 275 16 972 Décisions accordant le concours de la Force Publique 8 080 8 784 8 808 10 302 11 866 Interventions effectives de la Force Publique 3 378 4 162 4 443 5 416 6 634 Source : DRIHL Île-de-France / SALPE les expulsions locatives en Île-deFrance sont toujours plus nombreuses : entre 1999 et 2010, les différents stades de la procédure d'expulsion concernent un nombre croissant de ménage (+20 % pour les assignations à comparaître et quasi-doublement du nombre d'interventions effectives de la force publique). Les diminutions observées en 2005 sont issues de l'application de la circulaire du 13 mai 2004 Depuis 1999, 122 Essonne relative à la mise en œuvre d'un dispositif d'urgence visant à la prévention des expulsions (protocoles dits " Borloo " qui ont fait place aux protocoles bailleurs - locataires). La part des assignations dans le parc public est majoritaire sur l'ensemble de la région sauf à Paris. On ne dispose pas à l'heure actuelle de la répartition pour les autres phases de la procédure. Le nombre des assignations à comparaître devant les tribunaux a augmenté de 8 % depuis 2008 en Île-de-France (+10 % en grande couronne, +7 % en petite couronne). Le département de la Seine-Saint-Denis représente 19 % des assignations et Paris 17 %. Le nombre de commandements de quitter les lieux reste relativement stable ces dernières années (entre 2007 et 2010, -3,6 % de variation). La situation est cependant différente selon les territoires puisqu'on observe une baisse tendancielle à Paris, un phénomène en dents de scie en grande couronne et une hausse en Seine-Saint-Denis. Le nombre de demandes de concours de la force publique diminue pour la première fois en 2010, tant en petite qu'en grande couronne (-2 % sur la période 2009-2010), alors que le nombre de décisions accordant le concours de la force publique augmente de 10 % par rapport à 2009 De même, le nombre d'interventions effectives de la force publique est fortement en hausse (+22 %). En grande couronne, on observe une stabilité du nombre Conditions de logement LOCATIVES d'interventions en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et l'Essonne. Les départements les plus impactés sont le Val-d'Oise (+44 %) et surtout la Seine-Saint-Denis (+82 %). La part des interventions effectives de la force publique par rapport aux assignations est plus importante en petite couronne et notamment en Seine-SaintDenis (35,8 %). Sur l'ensemble des territoires, le niveau des com- Évaluation des mesures de prévention Évaluation du risque locatif et de leurs effets sur les bailleurs Nombre d'assignations / nombre de locataires Le risque locatif 2005 2008 75 4,7‰ 3,6‰ 92 8,5‰ 4,5‰ 93 11,9‰ 6,9‰ 94 8,5‰ 4,8‰ PC 9,7‰ 5,5‰ 77 3,7‰ 6,8‰ 78 2,9‰ 4,4‰ 91 4,8‰ 6,6‰ 95 6,9‰ 5,7‰ GC 4,3‰ 5,8‰ Île-de-France 6,1‰ 5,8‰ Nombre de commandements de quitter les lieux / nombre d'assignations 2009 2010 75 71% 70% 92 53% 52% 93 62% 62% 94 53% 58% PC 57% 58% 77 53% 44% 78 60% 54% 91 60% 45% 95 58% 56% GC 57% 49% Moyenne régionale 60% 57% NB : Taux non établi en 2009, car donnée non disponible auprès de l'INSEE 123 Source : DRIHL Île-de-France / SALPE est globalement constant en Île-de-France entre 2005 et 2008 alors que deux tendances contraires s'opposent : en petite couronne et pour Paris, le risque s'amoindrit, alors qu'en grande couronne on observe plus d'assignations par locataire. Dans la quasi-totalité des départements d'Île-de-France, le taux de commandements de quitter les lieux demandés par les bailleurs par rapport aux assignations est en diminution entre 2009 et 2010. Cette évolution peut traduire une mobilisation plus grande des acteurs de la prévention des expulsions entre les moments de l'assignation et du commandement de quitter les lieux. Source : DRIHL Île-de-France / SALPE Sources : DRIHL Île-de-France / SALPE et INSEE recensement 2005 et 2008 mandements de quitter les lieux et celui des demandes de concours de la force publique sont très proches. On peut toutefois constater que globalement toutes les demandes de concours de la force publique ne sont pas suivies de décisions d'accord et que tous les octrois de concours de la force publique ne sont pas suivis d'interventions effectives de la force publique. E XPULSIONS Les procédures d'expulsion locative procédant d'impayés de loyer en Île-de-France en 2010 Conditions de logement, expulsion locative Évolution des procédures d'expulsion locative de 2005 à 2010 en Île-de-France Les commissions se déclinent en deux niveaux : • des commissions territoriales examinant les dossiers les plus complexes ; • une commission départementale chargée de coordonner et de piloter la stratégie départementale de prévention des expulsions. À Paris et dans le Val-d'Oise, ces deux fonctions sont assurées par la même instance, au cours de commissions distinctes. Source : DRIHL Île-de-France / SALPE L'analyse des chiffres met en évidence des phénomènes distincts : • une stabilisation du risque locatif en Île-de-France malgré l'augmentation du nombre d'assignations en valeur absolue, ce qui traduirait un nouveau mode de fonctionnement des bailleurs (assignations systématiques des locataires pour se prémunir d'un maintien dans les lieux en cas d'échec des actions de prévention mises en place en parallèle) ; • une meilleure prévention en amont de la procédure d'expulsion dont les effets se traduisent par une diminution du nombre de commandements de quitter les lieux (en valeur absolue et rapportées au nombre d'assignations) ; • néanmoins, une augmentation des interventions de la force publique par rapport aux concours accordés. 124 La loi n°2009-323 du 25 mars 2009 a rendu obligatoire la création de Commission de Coordination des Actions de Prévention des Expulsions (CCAPEX) locatives coprésidées par l'État et le Conseil Général qui ont pour missions : • de coordonner et de piloter la stratégie de prévention des expulsions et la mobilisation des acteurs dans les départements ; • de délivrer des avis aux instances décisionnelles et des recommandations à l'ensemble des partenaires œuvrant localement à la prévention des expulsions notamment après l'étude de dossiers "complexes". Ces commissions ont été créées entre 2009, pour la première. Elles sont aujourd'hui opérationnelles dans l'ensemble des départements d'Île-de-France. La création de ces commissions a par ailleurs entraîné le transfert de compétences des Commissions Départementales des Aides Personnelles au Logement (CDAPL) aux organismes payeurs des Aides Personnelles au Logement (CAF et CMSA). En Île-de-France, plus de 40 000 dossiers ont ainsi été transférés des services de l'État (CDALPL, dont les secrétariats étaient en UT DRIHL ou DDCS) vers les CAF et CMSA de chaque département au cours du premier semestre 2011. La DRIHL a lancé en début d'année 2011 un "plan" d'actualisation des chartes départementales de prévention des expulsions dont l'objectif principal est de définir au niveau local une stratégie partagée par l'ensemble des partenaires et un programme d'action pour améliorer la prévention des expulsions. Ces travaux se traduisent dans les départements par la révision des chartes existantes qui devraient aboutir à des documents actualisés d'ici fin 2012, pourvus de véritables engagements de la part de l'ensemble des partenaires. Annexes AAH AAV ACCRE ADIL AEEH AER AETPE AFF AFPE AFPR AFTAM AGEFIPH AI AIVS ALF ALS ALT AME AML ANAH ANPE ANRU AORIF API APL APR APS APTM APUR ARE AREF ARS ASE ASI ASF ASS ASSEDIC ASLL Allocation aux Adultes Handicapés Allocation d’Assurance Veuvage Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise Agence Départementale d’Information sur le Logement Allocation de l’Éducation de l’Enfant Handicapé (antérieurement l’Allocation d’Éducation Spéciale) Allocation Équivalent Retraite Remplacement Aide à l'Embauche dans les Très Petites Entreprises Allocation de Fin de Formation Action de Formation Préalable à l’Emploi Action de Formation Préalable au Recrutement Association pour l’Accueil et la Formation des Travailleurs Migrants (nouvellement dénommée COALLIA) Association de Gestion des Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées Allocation d’Insertion Agence Immobilière à Vocation Sociale Allocation de Logement à caractère Familial Allocation de Logement à caractère Social Allocation de Logement temporaire Aide Médicale d’État Aide à la Médiation Locative Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat Agence Nationale Pour l’Emploi Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine Association des Organismes HLM de la Région Île-de-France Allocation de Parent Isolé Aide Personnalisée au Logement Action Préparatoire au Recrutement Autorisation Provisoire de Séjour Association Pour l’accompagnement social et administratif des Travailleurs Migrants Atelier Parisien d’Urbanisme Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi Aide au Retour à l’Emploi Formation Agence Régionale de Santé Aide Sociale à l’Enfance Allocation Supplémentaire d’Invalidité Allocation de Soutien Familial Allocation de Solidarité Spécifique Associations pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce Accompagnement Social Lié au Logement ASP ASPA ASV ATA AUDA AV Agence de Service et de Paiement Allocation de solidarité aux personnes âgées Allocation Supplémentaire Vieillesse Allocation Temporaire d'Attente Accueil d’Urgence des Demandeurs d’Asile Allocation Veuvage CA CADA CAE CAF CAFDA CAV CCAPEX CDAPH CDC CDD CDI CEC CES CHRS CHU CHUSI CIE CIL CI-RMA CIVIS CLD CMU CMU-B CMU-C CNAF CNAMTS CNASEA CNAV CNAVTS CNIS COTOREP Contrat d’Autonomie Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile Contrat d'Accompagnement dans l'Emploi Caisse d’Allocations Familiales Coordination de l’Accueil des Familles Demandeuses d’Asile Contrat d'Avenir Commission de Coordination des Actions de Prévention des Expulsions Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées Caisse des Dépôts et Consignations Contrat à Durée Déterminée Contrat à Durée Indéterminée Contrat Emploi Consolidé Contrat Emploi Solidarité Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Centre d’Hébergement d’Urgence Centre d’Hébergement d’Urgence avec Soins Infirmiers (Samusocial de Paris) Contrat Initiative Emploi Collecteur Interprofessionnel pour le Logement Contrat d'Insertion - Revenu Minimum d'Activité Contrat d'Insertion dans la Vie Sociale Chômeur Longue Durée Couverture Maladie Universelle Couverture Maladie Universelle de Base Couverture Maladie Universelle Complémentaire Caisse Nationale des Allocations Familiales Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés Centre National pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés Conseil National de l’Information Statistique Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel (maintenant dénommée Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées : CDAPH) Centre Provisoire d’Hébergement (réfugiés statutaires) CPH L iste des sigles Sigles 125 Annexes CRAM CRDS CRAMIF CRP CSG CSP CTLD CTRAD CUCS CUI CUI-CAE CUI-CIE CVI Caisse Régionale d’Assurance Maladie Contribution au Remboursement de la Dette Sociale Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Île de France Convention de Reclassement Personnalisé Contribution Sociale Généralisée Catégorie Socioprofessionnelle Chômeur Très Longue Durée Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision Contrat Urbain de Cohésion Sociale Contrat Unique d’Insertion Contrat Unique d'Insertion - Contrat d'Accompagnement dans l'Emploi Contrat Uniques d'Insertion - Contrat Initiative Emploi Contrat de Volontariat pour l’Insertion DAHO DALO DARES DASS DDCS DEFM DEI DELD DETH DGFIP DGHUC DGI DIRECCTE DNP DREES DREIF DRIHL Droit à l’Hébergement Opposable Droit Au Logement Opposable Direction d’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques Direction des Affaires Sanitaires et Sociales Direction Départementale de la Cohésion Sociale Demandeur d’Emploi en Fin de Mois Demandeur d’Emploi Indemnisé Demandeur d’Emploi de Longue Durée Demandeur d’Emploi Travailleur Handicapé Direction Générale des Finances Publiques Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction Direction Générale des Impôts Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi Demandes non pourvues Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques Direction Régionale de l’Équipement en Île-de-France Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement EHPAD EMA ENL ENIM EPLS ERF ESH ESI Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes Équipes Mobiles d’Aide Enquête Nationale Logement Établissement National des Invalides de la Marine Enquête sur le Parc Locatif Social Enquête Revenus Fiscaux Entreprises Sociales pour l’Habitat Espace Solidarité Insertion (accueils de jour à Paris) 126 FILEAS FILOCOM FNAIM FNARS FNE FSL FSV Fichier de Prestations Légales et d’Action Sociale Fichier des Logements par Communes Fédération Nationale de l’Immobilier de France Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale Fonds National de l'Emploi Fonds de Solidarité Logement Fonds de Solidarité Vieillesse GARP GOCHU Groupement des ASSEDIC de la Région Parisienne Groupe Opérationnel de Coordination de l'Hébergement d'Urgence HLM Habitation à Loyer Modéré IAU IDF ICC INED INSEE INVS IR Institut de l’Aménagement et de l’Urbanisme d'Île-de-France Indice du Coût de la Construction Institut National des Études Démographiques Institut National de la Statistique et des Études Économiques Institut National de Veille Sanitaire Impôt sur le Revenu LHSS LLS Lits Halte Soins Santé Logements Locatifs Sociaux MDPH MIPES MOUS MRIE MSA Maison Départementale des Personnes Handicapées Mission d’Information sur la Pauvreté et l’Exclusion Sociale en Île-de-France Maîtrise d’Oeuvre Urbaine Sociale Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (Rhône Alpes) Mutualité Sociale Agricole OCDE OFII OFPRA OHFOM OPAC OPH Organisation de Coopération et de Développement Économique Office Français de l’Immigration et de l’Intégration Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides Oeuvre Hospitalière Française de l'Ordre de Malte Office Public d’Aménagement et de Construction Office Public de l’Habitat PACTE PAJE PARSA PAP PARE PAS Parcours d'Accès aux Carrières Territoriales, hospitalières et de l'État Prestation d'Accueil du Jeune Enfant Plan d'Action Renforcé pour les Sans-Abri Prêt Aidé à l’Accession à la Propriété Plan d’Aide au Retour à l’Emploi Prêt d'Accession Sociale Annexes Permanence d’Accès aux Soins de Santé Prêt Conventionné Profession et Catégorie Sociale Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées Prêt Locatif Aidé Prêt Locatif Social Prêt Locatif à Usage Social Prêt Locatif à Usage Social Construction-Démolition Plan Régional d’Accueil, d’Hébergement et d’Insertion Programme National de Rénovation Urbaine Plan de Sauvegarde de l'Emploi Prêt Social de Location Accession Prêt à Taux Zéro RBI RDL RHVS RMA RMI ROPP RSA RSI RUC Ressources brutes par Individu Revenu Disponible Localisé Résidence Hôtelière à Vocation Sociale Revenu Minimum d’Activité Revenu Minimum d’Insertion Refus d’Orientation Par la Personne Revenu de Solidarité Active Régime Social des Indépendants Revenu par Unité de Consommation TRACE Trajet d’Accès à l’Emploi UC UNEDIC UT DRIHL Unité de Consommation Union Interprofessionnelle pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce Unité Territoriale de la DRIHL ZFU ZRU ZRR ZUS Zone Zone Zone Zone Franche Urbaine de Redynamisation Urbaine de Revitalisation Rurale Urbaine Sensible SAHI SALPE Service de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion de la DRIHL Île-de-France Service de l’Accès au Logement et de la Prévention des Expulsions de la DRIHL Île-de-France SAMSAH Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés SDAOLH Service du Développement et de l’Amélioration de l’Offre de Logement et d’Hébergement de la DRIHL Île-de-France SEM Société d’Économie Mixte SGFGAS Société de Gestion du Fonds de Garantie à l'Accession Sociale à la propriété SIAO Service Intégré d’Accueil et d’Orientation SITADEL Système d’Information et de Traitement Automatisé des Données Élémentaires sur les Logements et les Locaux SJR Salaire Journalier de Référence SMIC Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance SNSP Système National Statistiques Prestataires SOEE Service des Observatoires, des Études et de l’Évaluation de la DRIHL Île-de-France SOLEN Solution d’enquête SPE Service Public de l’Emploi SRU (loi de) Solidarité et de Renouvellement Urbain 127 L iste des sigles PASS PC PCS PDALP PLAI PLS PLUS PLUS CD PRAHI PNRU PSE PSLA PTZ 11 2012 DRIHL : adresse : 5 rue Leblanc 75 911 Paris Cedex 15 téléphone : site : 01 82 52 40 00 http://www.drihl.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/ CONCEPTION RÉALISATION : DRIHL / PEPITOO.COM