Chapitre 4 Croissance et Concentration des Entreprises
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Chapitre 4 Croissance et Concentration des Entreprises
ECONOMIE Chapitre 4 Chapitre 4 Croissance et Concentration des Entreprises Introduction -> Il n'existe pas UN mais DES types différents d'entreprises -> L'entreprise se caractérise par un ensemble de caractéristiques : Types d'activité, types de produits, types de marché, taille. -> Taille = elle peut être déterminée par plusieurs critères – Effectifs, masse salariale, produit – Chiffre d'affaire, V. A., résultat – Statut juridique, mode de management, organisation Objet de ce chapitre : Analyser l'impact de la taille d'une entreprise sur son mode de fonctionnement et son influence sur l'environnement. I Caractéristiques de l'entreprise 1. 1. La taille/géographie : – Entreprise = entité juridique – Etablissement = unité géographique 1. 2. La taille/effectif (en France) – PME = Petites et moyennes entreprises – PE = 10 à 49 – ME = 50 à 499 – GE > 500 – TPE = Très petites entreprises 1. 3. La taille/C.A. et V.A. – [Formule] Valeur ajoutée = C.A. - consommations intermédiaires 1. 4. L'activité 1. 5. Les marchés 1. 6. Le niveau d'innovation 1. 7. La taille évolue par un processus de croissance : -> Elle se manifeste par différentes modifications dans : -> Les ressources -> Les produits -> Les résultats -> La stratégie 1. 8. La forme de la croissance -> Croissance Interne -> Croissance Externe Les modalités et les conséquences en seront variables ECONOMIE Chapitre 4 CROISSANCE Interne Externe Modification juridique et Financière Aliance Réseaux PARTENARIAT FUSION/ABSORPTION II Croissance Interne Introduction : – L'évolution de la taille d'une entreprise est due à des modifications différentes, internes et externes et se fait généralement par étapes selon des contraintes diverses -> Intensification de la connaissance -> Choc de l'environnement -> Application de produits de substitutions Exemples : Kodak ferme son laboratoire de développement photo à cause du numérique. – Modifications des réseaux de distributions – Evolution technologique – Modification de la législation (Protection de l'environnement) La croissance interne est donc le développement de l'entreprise par ses seules moyens. Définition : « La croissance interne peut s'exercer dans le cadre de l'activité actuelle de l'entreprise par son approfondissement dans divers domaines » : – Plus grandes parts de marché – Extension géographique (locaux...) – Développement de nouveaux produits – Nouveau métier Avantages : – – – Bénéficier de l'effet d'expérience (grande échelle) Détenir un personnel compétent (formé) Renforcer la position sur le marché (adapté à l'évolution de l'environnement => Veille technologique, anticiper l'évolution de la demande, du progrès technologique, des concurrents (guerres des prix) Limites : – Processus lent : en cas de nouveau métier, apprentissage et mise en place de longue ECONOMIE – – – Chapitre 4 durée. Besoin de ressources financières Dépendances envers les banques et problème général du partenariat (méfiance envers les PME = trop de risques) Goulots d'étranglements – Manque de personnel qualifié – Législation complexe (exportation ou implantation à l'étranger) – Manque de moyens (technologique, etc) – Toutefois, la C.I. est toujours présente quel que soit le chois de l'entreprise II Croissance Externe Introduction : – Contrairement au mouvement de croissance interne, la CE est une statique qui porte sur les plusieurs acteurs (entreprises) 2.1 Motifs de la C.E : – Maîtriser une technologie – Intégrer un nouveau marché – Maîtriser les apparences (Mat 1°) – Recherche de complémentarité – Stratégie de diversification – Attendre une taille critique – Partager les cartes (R & D, Investissement) – Eliminer un concurrent – Obtenir de nouveau circuits de développement 2.2 Motif de regroupement : – La fusion – Union de deux ou plusieurs entreprises de dimensions proche qui décidera réussir leurs actifs pour choisir pour clamer naissance à une nouvelle entité – Résultat : Les deux ancienne disparaissent au profit au profit d'une nouvelle A+B=C, les actionnaires seront indemnisé par de nouvelles actions C Actions A Actions B Actions de C Actions de C A+ B = C – L'absorption – Réunion de deux entreprises d'inégales dimensions – Opération par laquelle une société absorbante reprend l'ensemble du patrimoine d'autres sociétés qui, absorbée, disparaissent au profit de « l'absorbante » qui conserve sa personnalité juridique. – Elle résulte généralement d'une décision unilatérale (A décide d'absorber B sans on accord) – B disparaît juridiquement : son patrimoine est transféré à A et les actionnaires de B sont dédommagé (par de nouvelles actions de A). ECONOMIE Chapitre 4 A B Actionnaire de B Nouvelles actions de A A+ B =A – L'apport potentiel d'actifs – Elle résulte de l'apport d'une partie homogène des actifs d'une société « X » et d'une autre société « Y » en échange de titres nouveaux de « Y » – Aucune des deux sociétés ne disparaît – Technique utilisée lors des restructurations A B Ai Ai Actions nouvelles – La filiale commune (ou « just - venture » ou co-entreprise) – Elle résulte de la création d'une nouvelle société par deux entreprises qui apportent chacune une part identique des actifs (moyens) nécessaires et qui possèdent chacune la moitié du capital (50%, 50%) – Elle peut permettre le développement d'activités nouvelles par rapprochement de compétence complémentaires, mise en commun de ressources technologiques, financières et partage des risques A B 50% 50% C ECONOMIE – Chapitre 4 L'absorption de filliale – Une société « X » devient une part d'une filiale « V » (x % du capital) – Elle peut l'absorber en totalité en rachetant le reste du capital payé en numéraire (Cash) Actions de A' A X% numéraire Autres actionnaires A' – La fusion-scission – Les actifs d'une société A sont partagé entre plusieurs autres entreprises et disparaît sur le plan juridique – Les actifs viennent accroître la taille des sociétés acheteuses A B C B + Ai C + Aj Ai + Aj = A 2.3. Regroupement par associations -> Les accords inter-entreprises : C'est un type de regroupement par association notable sur le plan juridique et financier -> création de réseaux d'alliances, partenariat etc Typologie des accords Partenariats logistiques = technopôle, centre d'affaire (mise en commun de moyens, de locaux, d'informations etc) Partenariat industriel = sous-traitance donneurs d'ordre sous traitance carnet de commande 10 000 [8000] capacité 2000 spécialité = compétence particulières -> Sous traitance de spécialité : le produit est spécifique car le sous traitant est spécialisé ECONOMIE Chapitre 4 – Partenariat par essaimage : – aide d'une entreprise à un de ses salarié – Partenariat de coopération : – accord de co-entreprise ou « just-venture » – Partenariat commercial : – Il s'exprime de diverses manières par des contrats -> d'approvisionnement (centrales d'achat) -> de distribution – Franchisage – Concession – Le « piggy-back » – Le Franchisage : – « Contrat de collaboration par lequel le « Franchiseur » met à la disposition de « Franchises » soit une gamme de produit originale, soit une assistance nécessaire à la commercialisation des produits soit les deux » En général, la franchise doit verser des « royalities » (redevances) et divers pourcentages sur ses C.A. + participation à différents coûts (publicités, etc) Exemple : McDonald's, Beneton, Elephant Bleu, etc – La concession : – Autorisation accorde par une durée déterminé accordé à une entreprise de réaliser un ouvrage public et de l'exploiter à ses risques ou de gérer un service public à ses risques pour des perceptions prélevées sur les usagers. Exemple : Distribution de l'eau, ramassage des ordures – Le « piggy-back » – Moyennant une concession sur le C.A. réalisé, un groupe ont à la disposition d'une PME. Son réseau international d'information, contacts et réseaux de relation, circuits de distributions. – Partenariat technologique – Contrat de transfert de technologie (cession de licence) – Partenariat financier – « Capital-risque » = prise de participation par des société financières spéciales dans le capital de jeunes entreprises en croissance (ex « start up ») – Partenariat intellectuel – Contrat de prestation de services intellectuelles comme R&D, etc 2.4 Technique d'acquisition a) Définition – L'action = titre délivré par une société de capitaux qui rend le détenteur propriétaire partiellement de l'entreprise à la hauteur du nombre d'actions acheté avec tous les droits attachés à cette propriété L'action est une valeur mobilière coté en bourse si l'entreprise y est introduite – Problème du % d'actions détenue ECONOMIE Chapitre 4 -> si 100% détenues = liberté totale de gestion -> si 50% + 1 = majoritaire -> entre 1 actions et 49,99 % des actions = minoritaires – Minorité de blocage (M.B.) A détient 33% + 1 action d'une société B La MB permet à A de contrôler la gestion de l'entreprise B et de s'opposer et de bloquer les décisions importantes lors des A.G. (Changement de statut, fusion, etc) – Participation C'est le fait par une société A de posséder une fraction minoritaire des actions de B (10 à 15%) pour exécuter un contrôle sur B. – Filiale Société dont le capital est détenu à plus de 50% pour société, la société mère. b) Comment acquérir des titres ? – Rachat des titres d'une société cotée. – Cession d'un bloc de contrôle – Suppose l'entente entre un groupe d'actionnaire majoritaire et un acheteur. C'est une opération de gré à gré, le prix de cession est généralement supérieur à la cote. Pour protéger les actionnaires minoritaires, la législation prévoit qu'ils bénéficient du prix de cession prévu. L'acheteur prend l'engagement d'acquérir tous les titres minoritaires présenté à la vente pendant un certain temps. OPA – OPE – OPV – OPR : Contraintes : ce type d'opérations exige d'être coté en bourse. Ces opérations sont surveillés par l'organisation de contrôle de la bourse l'AMF (ex COB). Les offres sont limités dans le temps mais l'acheteur est tenu d'accepter tous titres présents OPA = Offre publique d'achat Opération par laquelle une société A fait connaître publiquement aux actionnaires d'une société B qu'elle va acquérir leurs titres à un prix qu'elle détermine et qui est supérieur à la cote boursière. 1er OPA en France : 1964 OPA : « hostile », « sauvage », « animale » Cote initiale = 100 B Lance OPA 1er Prix 110 Chevalier Noir A C Lance contre OPA 2nd Prix 115 Chevalier Blanc OPE = Offre Publique d'échange Opération par laquelle une société A et une société B décident d'échanger leurs actions pour détenir une participation croisée Cette opération ne donne pas lieu à un versement en cash ECONOMIE Chapitre 4 OPV = Offre Publique Vente - Privatisation OPR = Offre Publique Retrait – absorption filiale. 2.5 Armes contre-OPA – La contre-OPA (B lance une OPA sur A) – Les actions – La minorité de blocage – La pilule empoisonnée = clause particulière prévue pour les cas d'OPA Les holding en cascades pour n'avoir que des actionnaires majoritaires. Les participations croisées : très typiques du capitalisme Français, remis en cause avec les stratégies récentes. La commande par action Statut spécifique (société de personnes avec actions) (Ex : Hachette – Lagardère – Michelin) Remarque : ces armes sont contraires aux principes de tonnes gouvernance et peu apprécié des marchés. III Résultat des opérations de croissance Introduction : – Les opération de regroupement donnent naissance à la formation des groupes qui ont des conséquences importantes sur l'environnement macro-économique = concentration économique, regroupement, mondialisation. A. Le groupe Il est constitué par un ensemble d'entreprises qui dépendent d'un centre de décision unique. Nature des liens de dépendance : – Financière (Participation) – Contractuelle (Fusion partenariat) – Les groupes sont l'aboutissement de divers mouvements de croissance et de liens développé. Cette notion encore floue sur le plan génétique. Selon les directives européennes (L. 3/01/1985) : « Ensemble d'entreprises contrôlé de manière exclusive ou conjointe par une société ou sur lesquelles cette société exerce une influence notable » B. Structure d'un groupe Il suppose 3 conditions indispensable : -> Un comité de direction (Société mère) -> Détention d'un % d'action différent selon les cas -> Du point de vue générique, chaque société du groupe a une personnalité morale (elle n'est pas une succursale) et est en principe autonome. IV Formes de la concentration La concentration se traduit pour les groupes par trois formes principales : – Verticale (A) – Horizontale (B) – Conglomérale (C) – + une forme particulière : le holding (D) A. Verticale Elle résulte du regroupement d'entreprises clientes les unes des autres et complémentaires ECONOMIE Chapitre 4 qui peut aboutir à la maîtrise d'un cycle de production : Matière première ---> produit fini. C'est une stratégie d'intégration amont/aval ou de filière. B. Horizontale Elle regroupe des entreprises qui ont le même métier (produit). Le groupe peut ainsi contrôler un marché ou un secteur => plus forte influence sur les prix, les réseaux de distribution. C'est fréquemment une stratégie de recentrage dans l'évolution du groupe. Ex : Grande Distribution, Banques. C. Conglomérale Elle regroupe des entreprises dont le métier et les produits sont différents. C'est une stratégie de diversification fondée soit sur une logique industrielle, soit une logique financière. D. Holding C'est une société de portefeuille sans activité industrielle ou commerciale propre. Son rôle est de retenir des participations dans d'autres sociétés et d'assumer le contrôle globale et la gestion du groupe (stratège). Elle délègues les activités industrielles aux filiales IV Effets micro et macro économique de la concentration A. Effet microéconomique – – Economie d'échelle = baisse des coûts -> amélioration du rapport qualité/prix. Accroissement du pouvoir du groupe – Les marchés – Les produits – Les fournisseurs – Les banques (financement) – Les Etats (Subventions, etc) B. Effet macroéconomique 1. Modification de la structure du marché Suppression de la concurrence = oligopole => changement des règles du marché (prix, choix, quantité de produits offerts) 2. Firmes multinationales (FMN) ou société transnational (STN) : Nestlé, Danone, LVMH, Air France, Mittalsteel 3. La constitution de groupes multinationaux génère la mondialisation de l'économie. C. La FMN – C'est un groupe constitué : – d'une base matérielle (Société-mère) – de filiales dans différents pays (pour produire -> Sous-traitement, commerciales, distribution, etc.) – Raison de l'internationalisation : – améliorer la compétitivité (Coûts-fiscalité) – mieux « coller » au marché : réduire les risques, adapter le produit au marché – contourner les réglementation : législation sociale, fiscale, normes techniques, etc. D. FMN et environnement Les FMN est afférent impact sur : -> Le pouvoir politique (lobbying) ECONOMIE Chapitre 4 -> L'environnement (risques écologiques, ressources naturelles) -> La balance commerciale (import/export) -> Le marché du travail (emplois/chômage) -> Le marché financier (OPA, titres, etc) -> Le marché monétaire (Apports de fond, taux d'intérêts) -> Le marché d'échange (Spéculation, taux de change) -> Les marchés de matière première (Pétrole, blé, soja) IV Effets pervers de la concentration – La domination des FMN au niveau mondial a des conséquences parfois négatives sur les dynamiques économiques. – Les produits fiscaux (voir TD) présentent un problème global de maîtrise du système monétaire international (argent « sale ») – Les abus de position dominante (voir après) – Les prix de transferts, prix de cession interne. Exemple : – L'Irlande applique un taux (IS) de 12% – La Suède un taux de 35% Sans organisation de prix de cession Suède Irlande A B Bénéfice 6000 7500 13500 I.S. -2100 -990 3000 Net 3900 6600 10500 Suède Irlande A B Bénéfice 2000 11500 13500 I.S. -700 -1380 2080 Net 13000 10120 11420 Avec prix de cession Soit gain d'I.S. = 920 Conséquences : – Les prix de transferts faussent la concurrence = non respect de la loi du marché & concurrence déloyale envers les PME nationales – Ils représente une perte de recettes fiscales importante pour les états. – Ils génèrent une concurrence déloyale au niveau des états -> IDE (Investissements directs étranger) => perte de croissance. – La réaction des Etats au pouvoir des FMN a été pour l'essentiel des règlement par : – A. Le « Sherman Act » aux USA (loi anti-trust) – B. L'abus de position dominante dans l'union européenne A. Le Sherman Act (loi anti-trust) – Cette loi date de 1890 et était destinée à lutter contre les pratiques de la Standard Oil – S.O. Détient en 1880, 80% des PDM du pétrole brut (transport et raffinage) – L'application de la loi (15/05/1911) exige le démantèlement de la S.O. ECONOMIE Chapitre 4 B. Europe : « Abus de position dominante » – La commission est chargée de la surveillance des différents opérations de fusion, association, acquisition, etc. – Objectif : la protection des intérêts de consommation en Europe (respect de la concurrence = baisse des prix + variété de l'offre. – Type d'action de la commission de la concurrence (Européenne) : – Interactions de fusions, obligations de restauration (revente de filiale, etc), poursuites judiciaires, menaces de démantèlement. Exemples – Microsoft condamnée en 2004, puis en 2006 pas encore en 2008 (650 millions d'euros) pour nom respect de la concurrence – Les télécoms en France condamnées par entente – Suez + Gaz de France (2006) Un exemple de concentration industrielle = l'OPA de Mittalsteel sur Arcelor – Mittal propose en Janvier 2006 aux actionnaires d'Arcelor : – 4 actions Mittal et 35-25 euros pour 5 actions Arcelor. Il y a possibilité de payer 25% en numéraire et 75% en actions – En mai, une nouvelle offre en numéraire – Les actions destituées ont un droit de vote limité (entreprise familiale) La riposte d'Arcelor Votre saga de l'été, uniquement sur TF1 Soyez près à vous faire trouer le cerveau... Un chevalier blanc ? Arcelor a espéré que les actionnaires institutionnels se portent chevalier blanc. Un riposte politique comme Danone contre Pepsi Co. Mais ici, il s'agit d'une société européenne (Hollandaise et Luxembourgeoise) Le gouvernement Luxembourgeois (Actionnaires à 5%) semble décider à défendre Arcelor. Riposte juridique : – Contester les ressources AMF ( Autorité des marchés financiers) – OPA sur Mittal, peu probable. L'OPA de Mittalsteel sur Arcelor est-elle fondé ? Plan : 1. Logique industrielle ou logique financière ? 2. Le projet industriel de Mittal. 3. La mise en oeuvre peut-elle être facile ? 4. Les réticences Française et Luxembourgeoises. 1. Logique industrielle ou logique financière ? 1.1 Le marché de l'acier, étude de l'offre et des forces concurentielles Un marché relativement atomisé : – Mittal + Arcelor réunis = 10% de la production mondiale. – ½ production en Asie : +26% en 2005. – La production mondiale a un taux de croissance de plus de 6% ECONOMIE Chapitre 4 1.2 L'offre Les forces concurrentielles – De nouveaux concurrents chinois et indiens, mais « petits » et avec un outil de production inadapté, vieillissant. – Les fournisseurs de minerai de fer sont puissant : 3 offreur mondiaux – Les nouveaux clients aussi (ex : Chine) – Il existera bientôt des produits de substitution issus de nanotechnologie 1.3 Le marché de l'acier : la demande L'acier est un marché mature (cycle de vie) notamment dans les pays développés Mais : Décalage de cycle de vie dans les pays émergeant -> Opportunités Les débouchés du secteur client : – Automobile – Construction – Electronique – Electrotechnique – Mecanique – Electroménager – Emballage 2. Projet industriel de Mittalsteel Se rapprocher de la taille critique mondiale : Mittal + Arcelor = 10% de la production mondial -> n°1, 3 fois plus que le n°2. Augmenter la puissance du groupe face aux fournisseurs de minerais Synergie commerciale géographique Synergie commerciale sectorielles : extension des secteurs clients (automobile, construction, électronique, etc). 3. La mise en oeuvre peut-elle être facile ? Réticences France et Luxembourg – Les enjeux : PIB, emplois, indépendance nationale, enjeux symboliques et politiques – La réglementation européenne. Synergie commerciale géographique Synergie commerciale sectorielles : extension des secteurs clients (automobile, construction, électronique, etc). 5. Conclusion Réaction de la CE face au Luxembourg et à la France – OPA – Nouvelle proposition Réussie Conclusion du chapitre – L'évolution du tissu économique tend naturellement vers une forte concentration sur des marché en maturité : – Arguments positifs et avantages : baisse des coûts, amélioration des produits – Limites et problèmes : l'hyperpuissance des groupes affecte le fonctionnement normal des marchés et influence le gouvernement.