L`attachement au Tsibour institué de sorte que le peuple y soit
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L`attachement au Tsibour institué de sorte que le peuple y soit
L’attachement au Tsibour institué de sorte que le peuple y soit associé et qu'il soit au courant que la Mitsva a bien été accomplie. La Péa contre la suspicion C'est le cas notamment de l’allumage des Nérot de Hanouka. La Guémara (Chabat 23a] est à ce sujet on ne peut plus explicite, il faut que la Hanoukia soit visible de la rue. 11 faut la poser à la bonne hauteur pas trop haute ni trop basse. La même Guémara mentionne l’avis de Rabbi Chimon selon qui la Péa, cette partie de terre que l’on laisse telle quelle pour les pauvres, doit être disposée le plus proche du domaine public à la fin du champ, pour que tout le monde sache que l’agriculteur a bien accompli la Mitsva. Préserve-toi des rumeurs Cependant, on aurait pu imaginer que les Mitsvot ne concernent que l’homme et son Créateur et qu’à ce titre les mauvaises langues ne peuvent en rien changer ses habitudes. Le Tsibour a, semblerait-il, une place trop importante dans la vie de l’homme pour agir sans que l’on prenne en compte sa réaction. Le dicton « bien faire et laisser dire » n’a pas de racine dans la Torah. Le Midrach (Tanhouma parachat Michpatim 2} relate que Rav Assi pleurait sur son lit de mort. Ses disciples lui firent remarquer que son mérite était grand et qu’il n’avait donc pas de raison de s’angoisser. Le Rav de répondre qu’il craignait que son refus catégorique de juger ses frères, pour s’adonner uniquement à l’étude puisse jouer en sa défaveur. C’est dire combien le Zikouy Harabim est primordial... La Guémara (Yébamot 24b) parle d’une rumeur qui concerne une relation entre un homme et une femme qui ne peuvent se marier, par exemple parce qu’elle n’est pas juive ou qu’elle est déjà mariée. La Michna statue que même si l’interdit est levé, ils ne peuvent plus se marier et plus encore s’ils le sont déjà par erreur, ils devront divorcer. La Guémara explique que l’on ne peut admettre qu’un homme corrobore des rumeurs gravissimes. La Guémara (Kidouchin Sla) va même plus loin en annonçant qu’un homme qui est la cible d’une mauvaise rumeur est passible de Malkout, comme il est dit : « Cessez donc, mes enfants ; car il n'est pas beau, le bruit que j'entends courir sur vous parmi le peuple de Hachem » [Chemouel 1 2-24). Zikouy Harabim un mérite illimité Ceux qui se soucient des problèmes du Tsibour ont d’ailleurs une place importante dans la Torah. Cette notion est maintes fois développée dans les Pirké Avot. Mais en substance. 141