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Expertise/Retraite collective Amundi innove avec le fonds Amundi Convictions ESR pour le Perco piloté Amundi Epargne Salariale et Retraite lance le fonds Amundi Convictions ESR dédié au Perco afin d’apporter une solution d’épargne innovante aux salariés désireux de constituer un solide complément de retraite. Le numéro 1 français du secteur* propose un fonds sans équivalent pour le Perco, alliant actions, immobilier et valeurs refuges. Delphine Di Pizio-Tiger L eader de l’épargne salariale en France avec une part de marché de 41 %*, Amundi Epargne Salariale et Retraite (ESR) a été choisie par près de 100 000 entreprises afin de promouvoir leur épargne collective dont l’encours cumulé représentait 48,7 milliards d’euros à fin 2015*. L’épargne salariale comme complément de retraite Les salariés n’ont pas toujours conscience qu’ils ont, grâce à leur entreprise, un formidable outil à disposition pour préparer leur retraite : l’épargne salariale, avec d’un côté le plan d’épargne entreprise (PEE) à horizon cinq ans pour des projets de moyen terme, et de l’autre côté le Perco dédié à la retraite. «Le Perco se divise en deux catégories, indique Delphine Di PizioTiger, responsable de la gestion de l’épargne salariale et retraite d’Amundi AM. La première, le Perco piloté, s’adresse aux salariés souhaitant déléguer la gestion de leur allocation ; ils définissent alors leur profil de risque et leur horizon de placement : date de départ en retraite ou éventuellement leur projet d’achat de résidence principale. La seconde, le Perco libre, est privilégiée par des salariés plus avertis qui choisissent les fonds dans lesquels ils souhaitent investir (obligations, XII CAHIER SPéCIAL actions, diversification).» Amundi AM affiche déjà un encours de 4 milliards d’euros sur le Perco, soit un tiers du marché total*. Le Perco est appelé à grossir plus rapidement que le PEE avec, en 2015, une croissance constatée de 18 %* par rapport à 2014. «On constate que ce sont souvent des salariés de plus de cinquante ans qui investissent sur le Perco parce que l’horizon d’investissement est un peu plus proche, constate Delphine Di Pizio-Tiger. Pourtant, c’est dès que l’on commence à travailler qu’il faudrait investir dans le Perco !». placements monétaires, considérés comme sécuritaires, permettent de se prémunir de la volatilité et ont du sens pour un salarié qui souhaiterait débloquer rapidement son épargne, ce qui n’est pas la nature première du Perco. «Le salarié doit mettre en cohérence son investissement avec son horizon de placement, ce qui est, au final, rarement le cas», constate Delphine Di Pizio-Tiger. «Bonne nouvelle tout de même, l’an passé, moins de souscriptions en monétaire ont été réalisées, les salariés ont investi plus massivement sur des placements diversifiés». Des placements monétaires peu adaptés à un horizon de retraite Un fonds innovant pour le Perco Bien souvent, l’épargne salariale est constituée, outre les versements volontaires et programmés, par l’intéressement, la participation aux bénéfices ainsi que par les abondements versés par les entreprises. «C’est une épargne en quelque sorte «passive» pas forcément gérée de façon optimale par chacun des salariés», regrette Delphine Di Pizio-Tiger. Preuve en est, un tiers des encours du Perco est placé aujourd’hui sur le monétaire. Or, en période de taux historiquement bas, il est difficile, voire impossible, de tirer parti de ce placement. En revanche, les Aujourd’hui, grâce à la loi Macron, on a véritablement les moyens de différencier le PEE du Perco en termes d’offres de fonds. Jusqu’à présent, les salariés avaient le choix en moyenne entre cinq fonds allant du monétaire au dynamique pour alimenter leur PEE et retrouvaient souvent les mêmes fonds sur le Perco (à l’exception des fonds actionnariat salarié). «Avec la loi Macron, nous avons la possibilité d’investir plus sur des actifs de long terme, jusqu’à 30 % d’immobilier et de private equity», précise Delphine Di PizioTiger, qui ajoute : «Notre ambition est de faire du Perco un vrai vecteur d’épargne retraite qui ne se limite pas uniquement à l’optimisation de l’abondement.» Dans cette optique, le fonds Amundi Convictions ESR a été lancé le 22 janvier 2016 avec une stratégie d’investissement fondée sur trois piliers : tout d’abord les actions internationales au travers de thématiques qui font sens sur le long terme parce qu’elles sont les meilleurs catalyseurs de croissance, comme la transition énergétique, ensuite, l’investissement dans les PME cotées ou non, pour sélectionner dès à présent les grandes entreprises de demain. «Nous avons chez Amundi AM un département qui s’occupe du private equity, l’activité est donc intégrée», rappelle Delphine Di Pizio-Tiger. Enfin, troisième pilier, les valeurs «refuges» comme l’immobilier à travers des OPCI (organismes de placement collectif immobilier) ou encore l’or via des ETC (Exchange Traded Commodities) afin de réduire la volatilité et de se protéger de l’inflation à long terme. «L’idée est de développer un fonds actions dont l’objectif est de faire au moins aussi bien que la performance des actions internationales sur le long terme avec une volatilité moindre», conclut Delphine Di Pizio-Tiger. Une solution avantageuse pour les salariés et les entreprises Depuis son lancement, le fonds Amundi Convictions ESR a déjà collecté 170 millions d’euros. «Notre ambition est de le développer davantage», déclare Delphine Di Pizio-Tiger. Pour y parvenir, le numéro 1 français de l’ESR* se montre pédagogue en accompagnant la communication des entreprises et en dédiant au fonds un site Internet (https://convictions.amundi-ee. com). «Nous avons essayé en quelque sorte de “démocratiser” le family office pour les salariés, en leur proposant une gestion plus proche de ce que l’on trouve habituellement en gestion privée avec une large diversification au-delà des actifs traditionnels, résume Delphine Di PizioTiger. Pour le salarié, cela permet de donner plus de sens à son épargne.» Le fonds Amundi Convictions ESR est aussi avantageux pour l’entreprise qui «mettra en valeur son Perco, et bénéficiera d’une baisse du forfait social de 20 % à 16 %», souligne Delphine Di Pizio-Tiger. n Johan Deschamps * Source AFG décembre 2015. questions à… Expertise/Retraite collective Delphine Di Pizio-Tiger, responsable de la gestion de l’épargne salariale et retraite, Amundi Après un début de carrière comme sales trader sur les futures & options chez Indosuez, puis de négociateur sur les produits de taux au Crédit Lyonnais Asset Management, Delphine Di Pizio-Tiger a rejoint Amundi en 2004 en tant que gérante de portefeuilles obligataires. Aujourd’hui, elle est responsable de la gestion de l’épargne salariale et retraite d’Amundi AM depuis 2014. Quel est selon vous le sentiment des salariés français à l’égard de la retraite collective ? Les Français n’ont pas forcément l’habitude culturelle de préparer financièrement leur retraite. Ils comptent sur le système par répartition. C’est un sentiment fort, ancré depuis de nombreuses générations. Mais maintenant ils ont conscience que la durée de cotisation s’allonge et que la valeur des retraites risque de diminuer. Nous remarquons chez certains la volonté de se constituer un complément de retraite. Nous avons constaté une progression de nos encours sur le Perco, qui sont passés de 1 milliard à 4 milliards en cinq ans, preuve de cette belle dynamique de croissance. Surtout, nous voyons moins d’allocation vers le monétaire et plus vers les fonds actions, ce qui a plus de sens quand l’horizon d’investissement est celui de la retraite. On note aussi que la jeune génération s’intéresse davantage aux placements et elle a raison : même de petits montants, cumulés au fil des ans, permettent d’avoir un actif intéressant à la fin de sa période de cotisation. Comment analysez-vous l’effet de la loi Macron sur l’épargne retraite ? Je pense que la loi Macron est en train de marquer un tournant dans l’épargne retraite d’entreprise. Pour intéresser les salariés, il faut quelque chose de différenciant, qui donne du sens à leur épargne. On est peut-être allé trop vite au départ en proposant une multitude de fonds trop techniques. Il y a en général quatre à cinq fonds dans un PEE ou un Perco, alors que nos statistiques nous montrent que les salariés choisissent en moyenne moins de deux fonds. Le salarié ne cherche pas un fonds, il veut une solution d’épargne. Nous créons des solutions en adéquation avec l’attente du salarié qui veut faire fructifier son épargne à un horizon donné. Il faut aller sur des solutions plus spécifiques comme Amundi Convictions ESR que nous développons pour le Perco mais nous proposons aussi des fonds patrimoniaux, des fonds à capital protégé ou encore des fonds qui sont une alternative obligataire pour le PEE par exemple. n CAHIER SPéCIAL XIII