Nicolas de Staël Lumières du Nord, Lumières du Sud
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Nicolas de Staël Lumières du Nord, Lumières du Sud
V I S I T E - E X P O S I T I O N A U M u M a ( L E H AV R E ) 2 0 S E P T E M B R E 2 0 14 Nicolas de Staël Lumières du Nord, Lumières du Sud Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis raide dingue de Nicolas de Staël. Je vous propose d’aller voir ensemble cette exposition, accompagné d’une conférencière, le samedi 20 septembre 2014. Programme de la journée Paris-Le Havre (train ou co-voiturage) : arrivée dans la matinée Déjeuner Conférence : 14h30 (durée 2 heures) Et retour à Paris (train ou co-voiturage). Groupe de 10 à 25 personnes Prix conférencière : 60 euros Prix entrée MuMa/personne : 6 euros Cette expo sera exceptionnelle. Seules Antibes et Le Havre célébreront dans toute la France le centenaire de sa naissance. Le MuMa est déjà sur les dents et croule sous les réservations. Merci de m’envoyer un mail avant le 15 avril 2014. Emmanuel Aubrun, chef de bord à l’ En 2009, grâce à la donation de la collection d'Edouard Senn, le MuMa a vu entrer dans ses collections une des oeuvres ultimes de Nicolas de Staël : Paysage, Antibes, 1955. A l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste (Saint-Pétersbourg, 1914 – Antibes, 1955), le MuMa organise la première exposition consacrée au paysage dans l'oeuvre de cette grande figure de l'art du milieu du XXe siècle. Dédié à la lumière, ou- vert sur la mer et haut lieu de la peinture moderne de paysage, le musée du Havre a été conçu dans les années mêmes où Staël «retourne sur le motif» pour travailler en Ile-de-France, dans le Sud de la France, mais également en Normandie. Les paysages de la Côte de la Manche ont été à l'origine d'une quarantaine de peintures réalisées en 1952. Nicolas de Staël réalise au cours d'une carrière fulgurante, entre 1942 et 1955, l'une des productions artistiques les plus libres et reconnues de l'aprèsguerre. Après une période abstraite, il évolue, au moment du triomphe des abstractions, vers une peinture qui renoue avec le réel, la nature et le paysage, dépassant l'opposition apparente entre abstraction et figuration. «Je n'oppose pas la peinture abstraite à la peinture figurative. Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant qu'espace». Nicolas de Staël, 1952. Au terme de l'année 1951, où la réalisation de bois gravés pour Poèmes - le livre qu'il réalise avec René Char - accompagne une nouvelle conception de l'espace pictural, sa peinture s'ouvre pleinement aux lumières d'Ile-de-France, de Normandie, du Midi de la France ou de la Sicile. Entre le début de l'année 1952 et mars 1955, le paysage représente un peu plus de la moitié de l'ensemble des peintures réalisées par l'artiste, dont une majorité de marines. Gentilly, Mantes-la-Jolie, Honfleur, Villerville, Dieppe, Calais, Dunkerque, ou Gravelines au Nord ; Le Lavandou, Lagnes, Ménerbes, Marseille, Uzès, Antibes, ou la Sicile au Sud sont ces lieux de choix et de circonstances traversés par la vision de ce «nomade de la lumière» qui écrivait dès 1949 : «L'espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement. A toutes profondeurs». Cette exposition réunit plus de 130 œuvres (80 peintures et 50 dessins) réalisées entre 1951 et 1955. Un quart d'entre elles est inédit ou n'a jamais été exposé en Europe. C O N TAC T : c o o l g r ey @ o r a n g e . f r