extrait Nicolas de Staël

Nicolas de Staël sur la route d’Uzès, en 1954 :
Installé à Ménerbes en 1953, il ambitionne de se faire connaître en Angleterre ; aussi va-t-il au-devant de
Cooper - étrange rencontre - tout le sépare de cet amateur monomaniaque entiché de cubisme …
« C’est au cours de ses allées et venues entre le château de Castille et Ménerbes, que Staël freine un soir, au
crépuscule, sur le bord de la route d’Uzès ».
« Là, d’un regard, il embrasse l’horizon, des terres encore vierges de toute culture, des jeux de lignes qui
montent vers le ciel, avec, au loin, un bouquet de cyprès sauvage et précieux. Si étrange que cela paraisse, il
retrouve la même «géométrie » qu’en Sicile ».(1)
De cette vision du paysage, il en résultera une série de neuf compositions, dont plusieurs tableaux intitulés
« Route d’Uzès ».
« Staël, vous êtes bien le premier aristocrate que je rencontre et qui sache peindre ! » (Douglas Cooper)
(1)