Langue française, lecture

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Langue française, lecture
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PB
Langue française,
lecture
Tests d’évaluation en éducation générale
Langue française, lecture
Test préparatoire officiel
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2
Lecture
Directives : Lisez attentivement le texte suivant.
Pour les questions 1 à 5, choisissez la meilleure réponse et inscrivez votre choix sur la feuille de
réponses fournie.
En 1948, Gratien Gélinas, dramaturge québécois, a écrit Tit-Coq, une pièce de théâtre saluée comme
l’acte de naissance d’un véritable théâtre populaire québécois. La pièce raconte l’histoire du soldat Arthur
Saint-Jean, dit Tit-Coq, né de parents inconnus. À la fête de Marie-Ange Désilets dont il est amoureux, il
lui a offert un « Kodak », tandis qu’elle lui a remis un album de photos de famille. Puis les soldats ont
appris leur départ pour la guerre en Europe. C’est sur le pont du bateau que vous retrouvez Tit-Coq,
rêveur, accoudé au bastingage; l’aumônier de l’armée, le padre, vient s’appuyer près de lui.
TIT-COQ
LE PADRE Alors, ça y est : on s’en va .
TIT-COQ On s’en va.
(35)
LE PADRE Je t’empêche peut-être de
t’ennuyer de ta Marie-Ange?
(5)
(10)
TIT-COQ Oui… mais c’est égal : j’aurai le
temps de me reprendre à mon goût.
(40)
(20)
TIT-COQ Yes, sir! Braves d’un travers à
l’autre.
TIT-COQ Tellement nouveau que j’aime
presque ça. Ce qui est triste, je m’en
rends compte, c’est pas de s’ennuyer…
LE PADRE (Désignant un portrait.) C’est elle
Marie-Ange?
(45)
TIT-COQ Justement… et personne qui
s’ennuie de toi. Si je ne l’avais pas
rencontrée, elle, je partirais aujourd’hui de
la même façon, probablement sur le
même bateau. Je prendrais le large, ni
triste ni gai, comme un animal, sans
savoir ce que j’aurais pu perdre. […]
Tandis que là, je pars avec une fille dans
le cœur… Une fille qui me trouve beau,
figurez-vous!
TIT-COQ À ben y penser, c’est une maudite
preuve d’amour qu’elle me donne là, elle?
(50)
(55)
(60)
LE PADRE (Sourit.) Une preuve écrasante.
(30)
TIT-COQ Oui, je pars avec une fille qui
m’aime, dans le cœur… et un album de
famille dans mon sac.
[…]
LE PADRE Y aurait-il moyen de l’admirer,
cette merveille-là?
TIT-COQ Non, c’est ma belle-sœur Claudia,
avec mon neveu Jacquot. (Il tourne la
page.) Marie-Ange, la v’là!
LE PADRE Une bien belle fille, en effet.
LE PADRE Non!
(25)
LE PADRE Ils ont l’air de bien braves gens.
LE PADRE Ce doit être nouveau pour toi,
l’ennui?
LE PADRE C’est de n’avoir personne de qui
s’ennuyer?
(15)
TIT-COQ Tout de suite, si vous voulez! (Il
sort l’album de sa vareuse.) Et vous allez
voir la plus belle famille au monde! Je le
dis, même si c’est la mienne. (Lui
montrant la première page.) Tenez : ça, ça
va être mon beau-père et ma belle-mère.
(65)
TIT-COQ Oui… Il est déjà pas mal fatigué
de se faire embrasser, ce portrait-là. […]
(Sautant plusieurs feuillets.) J’en passe, et
des meilleurs, pour arriver au plus beau
portrait de tout l’album.
LE PADRE Mais il n’y a rien sur cette pagelà!
TIT-COQ Rien pour vous! Mais moi, avec un
peu d’imagination, je distingue très bien
madame Arthur Saint-Jean… avec le petit
Saint-Jean sur ses genoux. À moins que
ce soit la petite…Peux pas voir au juste…
Et le gars à côté, l’air fendant comme un
colonel à la tête de sa colonne, c’est votre
humble serviteur.
LE PADRE Tu as raison, c’est une page
admirable.
TIT-COQ Certain! (Il replace l’album dans sa
vareuse.)
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Lecture
1.
Par quel mot parmi les suivants pourrait-on
remplacer le mot « écrasante », à la ligne 27,
en respectant le sens du contexte ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
2.
Blessante
Discutable
Incontestable
Insultante
Pesante
Selon Tit-Coq, quelle est la plus belle photo
de l’album ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
4.
Celle
Celle
Celle
Celle
Celle
de
de
de
de
de
ses beaux-parents
sa belle-sœur Claudia
sa Marie-Ange
la famille qu’il rêve d’avoir
Mme Arthur Saint-Jean
3
Dans cet extrait, laquelle des valeurs parmi
les suivantes est très importante pour
Tit-Coq ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
5.
Pourquoi peut-on affirmer que le personnage
du padre joue un rôle important tout au long
de l’extrait ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
beauté
famille
paix
religion
patrie
Quel état d’esprit habite Tit-Coq tout au long
de la scène ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
3.
La
La
La
La
La
Tit-Coq est anxieux à l’idée de perdre
sa Marie-Ange.
Tit-Coq est craintif parce qu’il part à la
guerre.
Tit-Coq est content d’avoir une photo
de famille.
Tit-Coq est heureux de servir son pays.
Tit-Coq est rêveur parce qu’il pense à
sa Marie-Ange.
Parce que c’est lui l’aumônier de
l’armée
Parce que c’est lui qui feuillette l’album
Parce qu’il participe à la découverte de
l’amour par le jeune homme
Parce qu’il dit à Tit-Coq que MarieAnge est une bien belle fille
Parce qu’il fait semblant de voir
quelque chose sur la page blanche
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4
Lecture
Pour les questions 6 à 9, choisissez la meilleure réponse et inscrivez votre choix sur la feuille de réponses
fournie.
Le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon, publié en 1914, est un des premiers romans canadiensfrançais à connaître un rayonnement international. À travers l’histoire d’une jeune fille de Péribonka,
l’auteur raconte la vie et les mœurs des premiers colons du lac Saint-Jean. Dans cet extrait, vous retrouvez
Maria et un de ses prétendants, François Paradis. Ils sont allés aux bleuets avec toute la famille
Chapdelaine, mais ils ont trouvé une belle « talle » un peu à l’écart des autres, bien entendu!
UNE IDYLLE DANS LES BLEUETS
D’innombrables moustiques et
maringouins tourbillonnaient dans l’air
brûlant de l’après-midi. […]
(5)
François Paradis regarda autour de lui
comme pour s’orienter.
Il hésita un peu et demanda abruptement,
les yeux à terre :
(40)
Peut-être… vous a-t-on dit quelque
chose contre moi?
– Non.
– Les autres ne doivent pas être loin, dit-il.
– Non, répondit Maria à voix basse.
Mais ni l’un ni l’autre ne poussa un cri
d’appel.
(10)
(15)
(20)
(25)
(30)
(35)
(45)
[…]
François Paradis regarda Maria à la
dérobée, puis détourna de nouveau les
yeux en serrant très fort ses mains l’une
contre l’autre. Qu’elle était donc plaisante à
contempler! D’être assis auprès d’elle,
d’entrevoir sa poitrine forte, son beau
visage honnête et patient, la simplicité
franche de ses gestes rares et de ses
attitudes, une grande faim d’elle lui venait
et en même temps un attendrissement
émerveillé, parce qu’il avait vécu presque
toute sa vie rien qu’avec d’autres hommes,
durement, dans les grands bois sauvages
ou les plaines de neige.
Il sentait qu’elle était de ces femmes qui,
lorsqu’elles se donnent, donnent tout sans
compter : l’amour de leur corps et de leur
cœur, la force de leurs bras dans la
besogne de chaque jour, la dévotion
complète d’un esprit sans détours. Et le
tout lui paraissait si précieux qu’il avait peur
de le demander.
– Je vais descendre à Grand’Mère la
semaine prochaine, dit-il à mi-voix, pour
travailler sur l’écluse à bois. Mais je ne
prendrai pas un coup, Maria, pas un seul!
(50)
(55)
– C’est vrai que j’avais coutume de
prendre un coup pas mal, quand je revenais
des chantiers et de la drave; mais c’est fini.
Voyez-vous, quand un garçon a passé six
mois dans le bois à travailler fort et à avoir
de la misère et jamais de plaisir, et qu’il
arrive à la Tuque ou à Jonquière avec toute
la paye de l’hiver dans sa poche, c’est
quasiment toujours que la tête lui tourne un
peu : il fait de la dépense et il se met
chaud, des fois… Mais c’est fini.
« […] Je vais travailler tout l’été à deux
piastres et demie par jour et je mettrai de
l’argent de côté, certain. […] Au printemps
prochain j’aurai plus de cinq cents piastres
de sauvées, claires, et je reviendrai. »
Il hésita encore, et la question qu’il allait
poser changea sur ses lèvres.
(60)
– Vous serez encore icitte… au printemps
prochain?
– Oui.
(65)
Et après cette simple question et sa plus
simple réponse, ils se turent et restèrent
longtemps ainsi, muets et solennels, parce
qu’ils avaient échangé leurs serments.
Louis HÉMON, Maria Chapdelaine, Boréal, 1988, p. 69 -71.
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Lecture
6.
Dans laquelle des phrases suivantes a-t-on
ajouté une apposition ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
7.
François Paradis, lorsqu’il se releva,
regarda autour de lui.
François Paradis, le prétendant de
Maria, regarda autour de lui.
François Paradis, que l’on disait bon
garçon, regarda autour de lui.
François Paradis, n’entendant aucun
bruit, regarda autour de lui.
François Paradis, qui ne connaissait
pas bien les environs, regarda autour
de lui.
Quelle métaphore l’auteur emploie-t-il pour
dire que François Paradis est attiré par
Maria ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
8.
« François Paradis regarda Maria à la
dérobée » (lignes 11 et 12).
« Qu’elle était donc plaisante à
contempler! » (lignes 14 et 15).
« une grande faim d’elle lui venait »
(ligne 19).
« le tout lui paraissait si précieux »
(lignes 30 et 31).
« ils avaient échangé leurs serments »
(ligne 66).
5
L’attitude et les paroles de François Paradis
permettent de découvrir qu’il est :
1. un
2. un
3. un
4. un
veut.
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
9.
garçon dépensier.
garçon déprimé.
garçon rempli de bonnes intentions
grand timide qui ne dit pas ce qu’il
Les
Les
Les
Les
Les
énoncés
énoncés
énoncés
énoncés
énoncés
1
1
2
2
3
et
et
et
et
et
2
3
3
4
4
sont
sont
sont
sont
sont
vrais.
vrais.
vrais.
vrais.
vrais.
Quel est le sujet du texte ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
La cueillette des bleuets par la famille
Chapdelaine
La description de la femme idéale pour
François
La description du travail dans les
chantiers
Les bonnes résolutions de François
Une rencontre déterminante pour
François et Maria
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6
Lecture
Pour les questions 10 à 15, choisissez la m e i l l e u re réponse et inscrivez votre choix sur la feuille de
réponses fournie.
Depuis toujours et dans tous les pays, des légendes et des contes se sont transmis oralement de
génération en génération. Henri Gougaud, auteur français, s’est appliqué à les écrire en les groupant selon
divers thèmes tels l’amour et la sagesse. Découvrez un de ses contes qui appelle à la réflexion.
ET CELA AUSSI PASSERA
(5)
(10)
(15)
(20)
Un musicien errant, un jour, allait sa
route. C’était un homme simple. Sa vie ne
l’était pas, et pourtant il l’aimait. Or, ce
jour-là (c’était un matin gris d’automne),
comme un clocher lointain émergeait de la
brume, le chant qu’il fredonnait pour
alléger ses pas s’étrangla soudain dans sa
gorge. Là, dans le champ voisin, un
pauvre homme courbé sous le joug et le
fouet tirait une charrue que son maître
menait. « Comment peut-on traiter les
gens comme des bêtes? » pensa le
voyageur, pris de pitié rageuse. À travers
le labour il vint à l’attelage.
– Honte sur toi! dit-il au tourmenteur
d’esclave. Cet homme que tu forces à
trimer comme un âne n’ose pas te cracher
la vérité en face. Je le ferai pour lui. Ton
âme est un caillou, ta tête un désert
sombre. Ne t’a-t-on pas appris que nous
sommes tous frères? Bandit! […] Bafoueur
illégal de dignité humaine!
(35)
(40)
(45)
(50)
(55)
Il brandit son bâton.
(25)
(30)
– De quoi te mêles-tu? lui dit le
tourmenté. Le bien, le mal, tout passe. Et
cela aussi passera.
Tandis que son bourreau riait
benoîtement en haussant les épaules,
l’homme sans autre mot se remit au
labeur. Le brave musicien, pantois comme
devant la lune en plein midi, pensa : « Un
esclave avocat du méchant qui l’opprime!
Seigneur, où va le monde? » Il s’en alla, le
pas tout à coup indécis.
[…] Le redresseur de torts, son violon à
l’épaule, après trois ans d’errance un jour
vint à passer au bord du même champ. Il
se souvint, fit halte, et ses yeux
s’allumèrent. Au loin, dans le labour, allait
une jument que gouvernait l’esclave enfin
libre et prospère. Son allure était franche, il
était bien vêtu. Il faisait sa semaille à
grands envols tranquilles. Le voyageur
surpris s’en fut le saluer.
– Grâce au Ciel, lui dit-il, vous avez
survécu. Mieux : vous me semblez riche.
Et votre tortionnaire, a-t-il été puni comme
il le méritait?
– Le seigneur d’à côté l’a fait assassiner,
répondit le bonhomme. Il avait, paraît-il,
séduit sa jeune épouse. On m’a donné sa
terre.
– Ami, j’en suis heureux. Vous avez eu
raison d’avoir confiance en Dieu, lui dit le
musicien en lui serrant les mains. Voilà
votre avenir désormais assuré.
L’homme sourit, reprit dans le sillon sa
marche.
(60)
– Pas plus qu’hier, dit-il. Le bien, le mal,
tout passe. Et cela aussi passera.
Henri GOUGAUD, « Et cela aussi passera », dans Henri G O U G A U D ,
L’arbre d’amour et de sagesse, Paris, Éditions du Seuil, 1992, p. 94-95.
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Lecture
10. Laquelle des descriptions suivantes dépeint
bien le musicien ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
Il était errant, simple et compatissant.
Il était errant, simple et malheureux.
Il était errant, prospère et
compatissant.
Il était prospère, malheureux et
compatissant.
Il était prospère, malheureux et simple.
11. Laquelle des expressions suivantes ne
désigne pas l’homme qui fait travailler le
malheureux au début du récit ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
« son maître » (ligne 10).
« tourmenteur d’esclave »
(lignes 15 et 16).
« son bourreau » (ligne 27).
« votre tortionnaire » (ligne 47).
« le seigneur » (ligne 49).
12. Quel indice parmi les suivants ne révèle pas
que l’action se déroule à une autre époque
que la nôtre ?
7
13. Que peut-on affirmer en ce qui a trait aux
expressions suivantes : « Ton âme est un
caillou, ta tête un désert sombre »
(lignes 18 à 20) ?
1. Elles permettent au musicien d’en faire
une chanson.
2. Elles permettent de montrer comment le
maître est dur et insensible envers son
employé.
3. Elles sont des images pour décrire le
paysage où les gens travaillent.
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
14. Quelle était l’intention de l’auteur de ce
texte ?
(1)
(2)
(3)
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
On se sert d’une charrue pour les
labours.
On fait les semailles à la main.
On parle d’un « clocher lointain ».
On parle du « seigneur d’à côté ».
On parle d’un homme qui tire la
charrue.
L’énoncé 1 seulement est vrai.
L’énoncé 2 seulement est vrai.
L’énoncé 3 seulement est vrai.
Les énoncés 1 et 2 seulement sont
vrais.
Les énoncés 1 et 3 seulement sont
vrais.
(4)
(5)
Amuser et faire rire
Faire prendre conscience de la vie
d’autrefois
Informer des conditions de vie des
travailleurs
Montrer l’importance des musiciens
Transmettre une leçon de vie
15. Quel énoncé parmi les suivants correspond
au message que l’auteur a voulu donner en
écrivant ce récit ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
Il faut avoir de la simplicité pour
chanter sur les routes.
On passe toujours deux fois par les
mêmes chemins.
Quelle que soit notre condition, tout est
temporaire dans la vie.
On doit s’indigner devant l’injustice des
maîtres pour leur travailleur.
Il faut attendre que les choses passent
pour réaliser notre idéal dans la vie.
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8
Lecture
Pour les questions 16 à 20, choisissez la meilleure réponse et inscrivez votre choix sur la feuille de
réponses fournie.
Vous entendez souvent parler, dans les médias, d’organismes qui se consacrent à des oeuvres
humanitaires, autant en temps de guerre qu’en temps de paix. Dans l’extrait qui suit, vous en
découvrirez un.
À PROPOS D’OXFAM
(5)
(10)
(15)
(20)
(25)
(30)
Oxfam international est une
confédération de douze organisations qui,
avec leurs 3 000 partenaires répartis dans
plus de cent pays, élaborent des solutions
durables à la pauvreté, à la douleur et à
l’injustice. Ainsi, nous coopérons
étroitement dans différents domaines
d’activités : programmes de
développement, aide humanitaire et
lobbying en faveur de changements
politiques au niveau national et mondial.
Grâce à notre soutien aux populations
locales, nous permettons aux personnes
de (re)prendre les commandes de leur
propre vie. Nous travaillons toujours en
partenariat avec des organisations de base
locales et prioritairement avec les
personnes les plus démunies au sein de
leurs communautés.
Nous travaillons avec les pauvres
Notre travail en matière de
développement vise à appuyer les
personnes de manière à ce qu’elles
puissent améliorer leurs conditions de vie
et en gérer tous les aspects. Nous
travaillons également avec des personnes
touchées par des catastrophes
humanitaires, en adoptant des mesures
préventives, en développant des capacités
de réaction et en fournissant aussi de
l’aide d’urgence.
Nous influençons les puissants
(35)
(40)
(45)
(50)
(55)
Notre expérience des vrais problèmes
auxquels les pauvres sont confrontés se
double d’un travail de recherche et de
plaidoyer de haut niveau qui vise à influer
les politiques et les pratiques
internationales afin de garantir les mêmes
droits, avantages et ressources à chacun.
Nous menons des campagnes en faveur
de changements de pratiques et de
politiques au niveau du commerce mondial
ainsi que sur des questions comme la
dette ou l’éducation universelle de base.
Pour ce faire, une équipe d’Oxfam
international assure le travail de lobbying
auprès d’institutions comme le Fonds
Monétaire International, les Nations Unies
ou l’Organisation mondiale du commerce.
Et nous tendons la main à tous!
Nos campagnes de mobilisation, les
alliances que nous bâtissons et notre
travail média sont conçus pour sensibiliser
le grand public aux solutions réelles à la
pauvreté dans le monde. Ils visent ainsi à
motiver le grand public et lui permettre, en
stimulant un sentiment de citoyenneté
mondiale, de jouer un rôle actif dans le
mouvement pour le changement.
OXFAM INTERNATIONAL, À propos d’Oxfam, [En ligne], 2003,
[http://www.oxfam.org/fr/about] (2 avril 2003).
PASSEZ À LA PAGE SUIVANTE
Lecture
16. Quel énoncé parmi les suivants correspond
à la mission des organisations d’Oxfam ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
9
19. Lequel des énoncés parmi les suivants
correspond à l’intention de cet article ?
Élaborer des solutions durables à la
pauvreté et à l’injustice
Élaborer des solutions en faveur de
changements politiques
Tendre la main au public en général
Travailler avec des organisations de
base locales
Visiter les personnes les plus démunies
de la société
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
20. Quel message l’auteur veut-il laisser au
public dans cet article ?
17. À quelle idée de l’introduction le troisième
paragraphe fait-il référence ?
(1)
(2)
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
3 000 partenaires travaillent avec
Oxfam.
Oxfam intervient dans plus de 100
pays.
Oxfam coopère dans les programmes
d’aide humanitaire.
Oxfam plaide en faveur de
changements politiques
Oxfam remplace les organisations
locales.
(3)
(4)
(5)
18. Par quel mot parmi les suivants pourrait-on
remplacer le mot « bâtissons », à la ligne 52,
en respectant le sens du contexte ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
Défendre les intérêts d’Oxfam dans le
monde
Expliquer l’organisation locale d’Oxfam
Expliquer les liens politiques d’Oxfam
Faire connaître le travail d’Oxfam
Faire une levée de fonds pour Oxfam
Assemblons.
Construisons.
Érigeons.
Établissons.
Renversons.
.
FIN DU TEST
Il faut donner de l’argent à l’organisme
qui tend la main.
Il faut devenir membre d’une
organisation Oxfam.
Il faut demeurer sensible aux solutions
à apporter à la pauvreté.
Il faut faire du lobbying auprès
d’institutions mondiales.
Il faut mener des campagnes pour
régler des pratiques du commerce
mondial.
N’INSCRIVEZ
OU N’ÉCRIVEZ
RIEN SUR
CETTE PAGE
N’INSCRIVEZ
OU N’ÉCRIVEZ
RIEN SUR
CETTE PAGE
LANGUE FRANÇAISE: LECTURE
Tests d’évaluation en éducation générale
Directives
Le test de lecture a pour objet de mesurer votre capacité à comprendre et à interpréter correctement des
textes en français. Il comporte 20 questions portant sur sept courts textes. Chaque extrait est suivi de
questions à choix multiples sur le contenu du texte.
Lisez d’abord l’extrait, puis répondez aux questions qui le suivent. Retournez aussi souvent que
nécessaire au texte lu pour répondre aux questions.
Vous avez 35 minutes pour répondre aux 20 questions de ce livret. Travaillez soigneusement, mais ne
passez pas trop de temps sur chaque question. Vous devez répondre à toutes les questions.
N’écrivez rien dans ce cahier d’examen. Indiquez vos réponses sur la feuille de réponses fournie.
N’oubliez pas d’inscrire tous les renseignements demandés sur la feuille de réponses.
Pour inscrire vos réponses, noircissez, sur la feuille de réponses, le cercle numéroté qui correspond à la
réponse que vous avez choisie pour chaque question du cahier d’examen.
PAR EXEMPLE :
C’était un engin de rêve. La peinture d’un bleu métallique étincelait; les roues
d’allure sportive étaient soigneusement polies. Sous le capot, le moteur avait été
l’objet d’autant de soins. A l’intérieur, des voyants illuminaient les instruments du
tableau de bord. Les sièges étaient recouverts d’un cuir ultrachic.
De quoi parle cet extrait ?
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
d’un avion
d’un système de son
d’une voiture
d’un bateau
d’une moto
La réponse correcte étant « d’une voiture », c’est donc le chiffre 3 qu’il faut noircir
sur la feuille de réponses.
N’appuyez pas la pointe de votre crayon sur la feuille de réponses pendant que vous réfléchissez à votre
réponse. Évitez de faire des traits ou des marques inutiles. Si vous changez une réponse, effacez
entièrement votre première marque. Ne marquez qu’une seule réponse pour chaque question. Les
réponses multiples seront notées comme fausses. Évitez de plier ou de froisser votre feuille de réponses.
Remettez tous les documents relatifs au test à l’administrateur ou à l’administratrice du test.
NE COMMENCEZ PAS À RÉPONDRE AU TEST AVANT QU’ON VOUS DISE DE LE FAIRE.

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