Numéro 11 novembre 2006 - Fondation Meninos e Meninas de Rua
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Numéro 11 novembre 2006 - Fondation Meninos e Meninas de Rua
Numéro 11 novembre 2006 Grand-Duché de Luxembourg – Siège : 22, boulevard Pierre Dupong L-1430 Luxembourg Tel : (00352)26258230 Fax : (00352) 26258730 Italie – Siège : Viale Bruno Buozzi, 77 I-00197 Rome E-mail : [email protected] [email protected] Site WEB: www.fmmr.lu www.fmmr.org La «Fondation Meninos e Meninas de Rua » est une organisation sans but lucratif (a.s.b.l.) et une organisation non gouvernementale (O.N.G.) d’aide à l’enfance abandonnée du Tiers-Monde. Elle a été fondée le 13 février 1993. Elle est laïque, apolitique, neutre et indépendante. Elle œuvre au Brésil où elle finance des projets dont le but est la défense des droits fondamentaux des enfants des rues et la lutte contre la pauvreté et la marginalisation. Le 22 décembre 2005 l’Association Meninos e Meninas de Rua Italie a été inscrite au registre unique des ONG. Code fiscal 97405200581 NORDESTE Pauvreté, guerres, épidémies ont toujours été présentes dans l’histoire de l’humanité et ont été les causes d’indicibles souffrances. Cependant elles ne sont pas une fatalité ni un problème qui concerne d’autres peuples, d’autres nations, d’autres zones géographiques. Le Nordeste est la région la plus pauvre du Brésil. C’est dans le Nordeste que la FMMR est présente et œuvre depuis plus de treize ans. Malgré les différentes conventions et les nombreux engagements des gouvernements en faveur de programmes destinés à favoriser la paix, la démocratie, la liberté d’expression, le développement humain et social, abstraction faite des conflits armés qui sèment destruction et mort et toute sorte de souffrances et de privations, on calcule que plus d’un milliard d’enfants n’ont pas accès aux services essentiels, comme les soins médicaux, l’éducation scolaire, la protection d’une famille et d’une communauté, ne mangent pas assez, n’ont pas accès à l’eau potable nécessaire pour la santé et l’hygiène, n’ont pas de maison. Pour ce milliard d’enfants, la vie est chaque jour une lutte pour la survie. Depuis plus de treize ans la FMMR s’efforce d’assurer à ces enfants exclus, méprisés, maltraités les mêmes droits en ce qui concerne l’éducation, la santé, la protection afin qu’ils puissent sortir de l’indigence et bâtir un projet de vie dans le respect et la dignité. -1- Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 Projets financés, en cours de financement, à financer En 2005 la FMMR a financé sept projets dans quatre localités (Palmares, Maceió, Mairi et Recife) du Nordeste qui, comme tout le monde le sait, est la région la plus pauvre du Brésil. C’est à Palmares qu’on a réalisé le programme éducatif le plus important et aussi le plus lourd du point de vue financier. Ce programme se compose de trois différents projets mais tous visent un seul but : assurer les droits fondamentaux sanctionnés par le Statut de l’Enfant et de l’Adolescent aussi aux enfants qui en sont exclus. C’est depuis fin 2003 que, en collaboration avec l’association brésilienne « Ação Social Paróquia de Palmares » ASPP, la FMMR a étendu son action à la zone de Palmares. Il s’agit d’un partenariat qui continue à grandir et à s’intensifier. Projet : «Conquête de la Dignité » (Demande de cofinancement au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg en préparation) Localité : Palmares (Pernambuco – Nordeste – Brésil) Responsable du projet sur place : l’organisme d’utilité publique «Ação Social Paróquia de Palmares » ASPP Palmares Palmares Campement de « sem terra » (paysans sans terre et sans maison) Maisons de familles très pauvres Camions chargés de canne à sucre Une sucrerie Sur la base de données récentes, 70% de la population de Palmares vit avec moins de 120€ par mois, c'est-à-dire avec moins de 4€ par jour ! Parmi les adultes 48,5% des hommes et 44,7% des femmes ne sait ni lire, ni écrire. En outre, 22,3% des hommes et 16,6% des femmes sait à peine écrire son nom. Cette région est caractérisée par la monoculture de la canne à sucre qui utilise la presque totalité des zones cultivables, employant une main d’œuvre journalière à un coût très bas et même pas toute l’année, mais seulement dans les périodes de coupe et de récolte de la canne. Les enfants et les garçons des quartiers pauvres, même s’ils vont à l’école, y vont seulement pendant certaines heures et à tour de rôle : quelques uns le matin, d’autres l’après-midi, d’autres le soir. Il n’y a pas assez de salles de classes et celles qui existent sont généralement insalubres et croulantes, les équipement manquent, il n’y a pas de matériel scolaire et les enseignants sont en général mal préparés et très peu ou pas du tout motivés. Quand les enfants rentrent à la maison la situation n’est guère meilleure : il n’y a pas d’espace, ni de meubles, ni de services hygiéniques, ni de nourriture, rien du tout. Avec le projet exposé plus haut plus de 1000 enfants, garçons et filles sont aidés et encouragés à ne pas abandonner l’école avant l’âge et peuvent participer à différentes activités formatrices, culturelles, ludiques et sportives. Dans différents locaux appartenant à l’ASPP ou mis à sa disposition par l’administration communale, du lundi au vendredi, ils peuvent faire leurs devoirs, avec l’aide d’éducateurs si nécessaire, et suivre -2- Une plantation de canne à sucre Un cours de soutien Un cours d’instruments à percussion Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 des cours de musique, de danse, de photographie, d’artisanat, de coiffure, de mécanique, d’informatique et d’autres cours encore. Chaque jour plus de 500 repas complets ou goûters pour les enfants et les adolescents sont préparés. En outre, et toujours dans le cadre de ce projet des cours de formation professionnelle pour jeunes et adultes sont organisés, grâce auxquels, en peu de temps, il est possible d’acquérir des compétences qui permettent d’exercer des activités économiquement plus rentables. Cela se vérifie, par exemple avec les cours de coiffure, de cuisine, de couture. Un cours de coiffure Projet «Vie et citoyenneté pour enfants et adolescents des rues » (Cofinancé par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg) Localité : Palmares (Pernambuco – Nordeste – Brésil) Responsable du projet sur place: l’organisme d’utilité publique «Ação Social Paróquia de Palmares » ASPP (Action Social Paroisse Palmares) Un cours d’artisanat Un cours d’informatique Ce projet, que la FMMR a commencé à soutenir financièrement en novembre 2003, vise à redonner dignité et droits civils, mais aussi respect et confiance en eux-mêmes aux enfants qui ont été abandonnés par leur familles ou se sont enfuis pour se soustraire aux abus et à la maltraitance ou qui ont été enlevés d’autorité aux familles, pour cause de violences sexuelles, de mendicité, de coups, d’exploitation. Grâce aux structures réalisées, deux maisons d’accueil, une pour les garçons, l’autre pour les filles et une école maternelle, grâce à l’augmentation du nombre des éducateurs formés et très motivés et aux équipements disponibles, 70 garçons et filles, sans famille et sans maison, peuvent vivre et grandir dans un climat serein et familial, se sentir protégés et soutenus, être éduqués et soignés avec amour. En outre 25 jeunes enfants dont certains vivent dans les deux maisons d’accueil et d’autres proviennent de familles pauvres du quartier, fréquentent l’école maternelle où ils reçoivent, entre autre, un repas complet chaque jour, un petit-déjeuner et un goûter. Projet : « Bourse d’études » (Cofinancé par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg) L’heure du repas dans un des centres de l’ASPP Localité : Palmares (Pernambuco – Nordeste – Brésil) Responsable du projet sur place: l’organisme d’utilité publique «Ação Social Paróquia de Palmares » -ASPP Depuis janvier 2006 le nombre de bourses d’étude pour des garçons et filles de Palmares et alentours a été augmenté à 30. Pour favoriser l’assiduité à l’école et combattre le travail des mineurs, une aide financière a été accordée aux 30 familles très pauvres et pourtant désireuses de donner à leurs enfants une éducation scolaire qui puisse leur permettre un destin meilleur. L’argent de la bourse sert à faire face aux dépenses nécessaires pour l’école, mais aussi pour la santé, l’hygiène, la nourriture. Projet : «Bourse d’études» Août 2006 - Réunion avec les boursiers et les familles -3- Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 Actuellement la FMMR finance dans la ville de Maceiò deux projets en collaboration avec l’association brésilienne ACAB. Cette dernière est présente dans le quartier de Chã de Bebedouro depuis des années et opère activement pour le développement humain et social de ses habitants, surtout des enfants et des adolescents. Chã de Bebedouro se trouve à la périphérie de Maceiò, ville touristique et capitale de l’ Alagoas et elle est une des zones les plus pauvres et les plus dangereuses de la ville. Depuis que la pêche du « sururu » s’est arrêtée comme activité génératrice de revenu, l’appauvrissement grandissant de la population qui y résidait a transformé ce quartier, qui pourtant avait été une résidence appréciée par les militaires et les bourgeois au XIXème siècle, en une des zones les plus dégradées et les plus dangereuses de la ville. Vente de drogue, vols, règlements de comptes, assassinats, prostitution, délinquance juvénile font partie de la vie quotidienne des personnes qui y habitent. Une situation de dégradation humaine et du cadre de vie généralisée à laquelle, malgré l’acceptation résignée des habitants et l’indifférence des autorités locales, l’ACACB s’oppose et cherche à remédier. De quelle manière ? En proposant aux jeunes générations, mais aussi aux adultes désireux de changer leur vie, une série d’activités éducatives et de formation, des activités artistiques et sportives pour promouvoir l’ascension sociale, l’amélioration des conditions de vie et, par conséquent, la renaissance du quartier. Projet : « Aider pour éduquer » (Cofinancé par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg) Localité : Maceió (Alagoas - Nordeste - Brésil) Responsable du projet sur place: «L’Associação da Criança e do Adolescente da Chã de Bebedouro» - ACACB Depuis l’année scolaire 2004, en collaboration avec l’ACACB, la FMMR finance des cours de musique, de danse, de théâtre, de football, de dactylographie, de coiffure, de transformation du papier et d’autres matériaux pauvres et de récupération, d’éducation à l’hygiène et de prévention de maladies telles que le SIDA et les maladies causées par la drogue et l’alcool et propose enfin des cours d’éducation civique. Ces cours ont lieu dans différents centres communautaires et dans certaines écoles. Les cours professionnels pour jeunes et adultes offrent aux personnes qui les fréquentent avec régularité des possibilités réelles d’augmenter les maigres ressources familiales. En 2005, 239 enfants et adolescents ont fréquenté régulièrement les activités éducatives que nous avions organisées. Projet : « Etudiants » (Cofinancé par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg) Localité : Maceió (Alagoas - Nordeste - Brésil) Responsable du projet sur place: «L’Associação da Criança e do Adolescente da Chã de Bebedouro» - ACACB Depuis l’année scolaire 2002 la FMMR finance les études de 30 jeunes méritants, auxquelles elle accorde des bourses d’études mensuelles ; ces jeunes, sans notre soutien, auraient été obligés de quitter l’école de manière prématurée. Projet : « Assistance et Education pour enfants et adolescents à risques » (Cofinancé par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg) Localité : Mairi (Bahia – Nordeste – Brésil) Responsable du projet sur place: « L’Associação Beneficente Nossa Senhora das Dores » - ABNSD La FMMR est présente à Mairi depuis fin 1996. Mairi est une localité extrêmement pauvre située dans la zone semidésertique appelée « Poligono das secas », à environ 300 km de la capitale Salvador de Bahia. Entre 1997 et 2002 la FMMR a financé deux grands projets qui ont donné l’eau pour l’alimentation, l’hygiène et les cultures à des milliers de familles qui n’en avaient pas. Depuis la fin de l’année 1996 la Fondation collabore avec l’association locale ABNSD pour la mise en œuvre d’un programme éducatif en faveur des enfants et des adolescents à risque social élevé. En 1996 les enfants/adolescents bénéficiaires étaient 30, à l’heure actuelle ils sont 400. Le programme, qui assure 23 places de travail régulièrement rémunérées et contribue au développement humain et social de quelques milliers de personnes, consiste dans le fonctionnement d’une école maternelle (école maternelle Lapinha), - des cours de soutien pendant les heures libres de l’école en 10 endroits différents de la ville, - des cours de musique. L’école maternelle Lapinha accueille 130 enfants appartenant à des familles très pauvres et souvent monoparentales. Il est un modèle pour la qualité des services : l’hygiène, l’alimentation, l’enseignement, les soins sanitaire, tout y est irréprochable. Il est désormais reconnu que les enfants qui sortent de l’école maternelle « Lapinha » sont très bien préparés et obtiennent les meilleurs résultats à l’école primaire. En ce qui concerne la santé ils sont soumis à des contrôles médicaux réguliers. En cas de pathologies graves, puisque les familles n’ont pas de moyens et que les structures hospitalières de Mairi sont insuffisantes, les responsables de l’ABNSD conduisent les enfants à Feira de Santana ou à Salvador où ils peuvent être très bien soignés. -4- Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 Ernandes et Dayane... deux histoires exemplaires En 1997 Ernandes était un adolescent qui fréquentait très peu l’école. Sa famille étant très pauvre, il n’avait pas les moyens d’acheter des lunettes pour corriger la myopie dont il souffrait. Il aimait beaucoup dessiner. Ernandes a été le deuxième jeune auquel la FMMR a octroyé une bourse d’étude mensuelle afin qu’il puisse étudier. Malgré le retard scolaire qu’il avait accumulé, début 1998 il est retourné à l’école et en quelques années il a rattrapé le temps perdu. Il a terminé l’école primaire, il a fréquenté le secondaire et, en même temps, une école de dessin. Il a terminé les deux. Il a préparé l’examen d’admission pour entrer aux Beaux Arts. En septembre 2004 il a quitté Maceió pour São Paulo où il avait de la famille et où il pensait pouvoir mieux approfondir son art. Depuis novembre 2005 il n’a plus reçu la bourse de la FMMR, car il s’est rendu financièrement indépendant. Le 25 septembre dernier nous avons reçu une lettre et des photos de lui. Il débutait sa lettre en s’excusant de ne pas nous avoir donné de ses nouvelles depuis longtemps. Il terminait en disant qu’il se sentait heureux et satisfait parce qu’il avait pu faire le bon choix et cela il le devait à la Fondation Meninos et Meninas de Rua. A São Paulo son art est reconnu et apprécié. Il travaille comme professeur de dessin pour deux firmes qui produisent des matériaux pour peintres. Récemment il a aussi participé à des émissions de la télévision afin de montrer des techniques particulières pour colorier. Dayane éducatrice de l’école maternelle Heleninha Palmares 27 mai 2006. Les mariés Maceió - La première exposition d’Ernandes étudiant São Paulo - Ernandes professeur de dessin En 1995, à l’age de huit ans, Dayane a été enlevée d’office à sa famille adoptive qui lui infligeait des sévices et la maltraitait. Elle a été placée dans les structures de l’ASPP où elle a grandi et habite encore. Elle n’est plus aujourd’hui une jeune fille abandonnée mais une éducatrice. Au mois de mai Dayane s’est mariée avec un gentil jeune homme, boulanger de son état, et le couple attend maintenant un bébé. Les deux jeunes mariés vivent dans une maisonnette pas loin de la maison d’accueil des jeunes dans l’attente de s’installer dans une maison à eux quand ils auront les moyens de le faire. Le 27 mai, jour du mariage de Dayane, a été une journée mémorable pour toute la « famille » ASPP, un moment de grande émotion pour les responsables et pour les éducateurs, une belle fête pour les enfants, pour Dayane et pour ses copines un rêve qui devenait réalité. Dayane avec les éducateurs et avec le responsable de l’ASPP qui l’a accompagnée à l’autel -5- La fête Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 Projet : « Construction d’un centre communautaire » Localité: Recife (Pernambuco – Nordeste - Brésil) Responsable du projet sur place: « L’Associação dos Moradores da Cidade de Atenas » - AMOCA A Recife, sur un terrain appartenant à l’association du quartier AMOCA, situé à l’entrée d’une « favela » la construction d’un centre communautaire débutée en 2002 a été suspendue par manque de d’argent. Avec le montant susmentionné la construction a été finalement terminée et pourvue des équipements nécessaires afin de permettre aux familles de la « favela » de s’y réunir et d’y entreprendre des activités d’intérêt commun. Avril 2005. Visite du chantier Janvier 2006. Le centre communautaire Janvier 2006. Cours de soutien Selon des données en notre possession à la fin de l’année 2005, il y avait 1112 personnes, adultes et enfants confondus, qui bénéficiaient des projets en cours : toutes ces personnes étaient inscrites et parfaitement identifiables. Indirectement plus de 6000 personnes en tirent des bénéfices. Dans la même période le nombre de places de travail assurées à l’intérieur des différents projets et par conséquent des salaires garantis et payés étaient 74. Au Brésil, la différence de traitement entre blanc et noir, entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, l’exploitation de la main d’œuvre, les négligences des patrons rétifs à payer non seulement les charges sociales, mais aussi, à travail accompli, les salaires négociés, l’auxiliariat, les conditions de travail indignes, le chômage ou l’occupation temporaire, même journalière, comme les « boias frias » ou les « sem terra » sont l’ héritage, difficile à extirper, de l’esclavagisme colonial et des discriminations sociales qui ont fait de ce Pays, riche et immense comme peu d’autres sur la terre,un champion des inégalités entre une minorité privilégiée et une majorité exclue et déshéritée. D’autres projets sont en préparation. Il s’agit d’actions sur plusieurs années et qui demandent un effort financier important, mais l’impact social qui en découlera, à moyen et long terme, sera certainement important. Tout le monde peut soutenir ces projets. On peut le faire à tout moment; mais des événements heureux tels un baptême, un mariage, un anniversaire, une fête de famille, ou malheureux, comme la perte d’un être cher, peuvent aussi être l’occasion d’un don plus important ou plus généreux placé sous le signe de la solidarité internationale. Pour ce faire, il suffit de faire un don sur un des comptes courants de la « Fondation » ouverts au Grand-Duché de Luxembourg et/ou en Italie. Grand-Duché de Luxembourg: C.C.P.L : (code BIC : CCPL LU LL) IBAN LU63 1111 1123 8054 0000 Banque et Caisse d’Épargne de l’État : (code BIC : BCEE LU LL) IBAN LU88 0019 1000 0262 3000 Dexia - Banque Internationale à Luxembourg : (code BIC : BILL LU LL) IBAN LU71 0027 1508 5920 9000 Dresdner Bank Luxembourg: (code BIC : DRES LU LL) IBAN LU87 0161 0563 9001 0000 Les résidents au Grand-Duché de Luxembourg peuvent bénéficier de l’exemption fiscale. Pour cela il suffit de joindre à la déclaration d’impôt les copies des versements, virements, chèques, etc. Les montants déductibles se situent entre un minimum de €120 par an et un maximum de 10% du revenu annuel, pourvu de ne pas dépasser 500 000€. Italie Banca Popolare dell’Emilia Romagna – (code BIC BPMO IT22) IBAN IT48 I 05387 03203 0000 1459 174 Associazione Meninos e Meninas de Rua - Onlus Les dons en argent ou en nature offerts par des personnes physiques résidentes en Italie en faveur des organisations non lucratives d’utilité publique (ONLUS) sont fiscalement déductibles dans la limite de 10% du revenu annuel déclaré, avec une limite maximale de € 70.000. Les dons offerts par les personnes juridiques (sociétés) sont déductibles jusqu’à un montant de € 2.065,83 où, si supérieure, jusqu’à 2% du revenu de la société au net du don. Avec la loi du 23 décembre 2005 n° 266, article 1, para 337 il est possible de destiner le 5 pour mille de l’IRPEF à l’association Meninos e Meninas de Rua simplement en indiquant dans la case appropriée des Modelli, CUD, 730, UNICO, le code fiscal 97405200581 et en y apposant sa propre signature. On peut en outre devenir membre en versant sur un des comptes ci-dessus un montant annuel de €25. -6- Bulletin d’Information Numéro 11 novembre 2006 La défense, la protection, l’assistance, l’éducation de ces garçons et de ces jeunes filles ne sont, ni ne doivent être un acte de charité, mais plutôt un engagement moral et juridique auquel aucune société civilisée ou supposée telle ne peut se soustraire. Lucina De Bernardi Présidente « Fondation Meninos e Meninas de Rua » a.s.b.l. – O.N.G. Conseil d’administration de la « Fondation Meninos e Meninas de Rua » a.s.b.l.-O.N.G.: Lucina De Bernardi (Présidente), Gillian Eischen (Secrétaire), Maddalena Torre (Trésorière), Raffaella Gallo, Gina Dos Santos. Permanent: Ruben Lindo Naupari. Bénévoles: Pascale Bougard, Martha Courrier, Michèle Courtois, Antonio Da Silva, Georges Diederich, Cristina Frexes, Giovanni Gallo, Mohammed Kara, Serge Linster, Francesco Torre. Conseil d’administration de l’ “Associazione Meninos e Meninas de Rua” ONLUS : Angelo De Bernardi (Président), Luca Aniasi (Trésorier), Maria Grazia Gravano. C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de l’un de nos plus précieux collaborateurs volontaires, le Professeur François Chevalier : il nous a quitté pour toujours le 7 juillet 2006. -7-