Diapositive 1
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PRÉSENTE CONTACTS Presse : Valérie Mauge : tel 06 15 09 18 48 / [email protected] Scène : Jérôme Tisserand : tel 06 09 96 09 84 / [email protected] RENCONTRE AVEC NINO apprenti souffleur alors âgé de 9 ans, s’en réappropriera la mélodie… « Par la suite, j’ai oublié l’impact qu’avaient pu avoir sur moi ses toutes premières chansons. Jusqu’au jour où, écoutant son intégrale, je les ai redécouvertes et me suis dit : « Bon sang, c’était donc lui ! ». Je me suis alors rendu compte à quel point j’avais grandi avec sa prosodie. » Il existe des compagnons de route qu’on invite dans son périmètre intime, en soi, sans jamais les rencontrer. Pour Denis Colin, c’est un certain Nino Agostino Arturo Maria Ferrari, alias Nino Ferrer, qui a été dans son parcours cette présence éloignée mais persistante. Les deux hommes ne se sont jamais croisés, n’ont jamais échangé un mot ni une note. Mais c’est comme si, tapis au creux de l’âme de Denis Colin, le chanteur avait en quelque sorte toujours été là… Le hasard a en effet voulu que, pendant l’entredeux-guerres, dans la lointaine NouvelleCalédonie, le grand-père maternel de Denis Colin se prenne d’amitié pour Pierre Ferrari, père de Nino... Même distendue avec le temps, la relation entre les deux clans sera telle que, plus tard, dans le cercle familial du tout jeune Denis, Nino sera présenté comme un « cousin éloigné » : une figure absente mais forte, dont l’entrée dans la carrière musicale consolidera encore l’aura, et qui marquera très tôt sa conscience et ses tympans. « Nous avions à la maison ses trois premiers disques, qui n’ont eu aucun écho mais que je connaissais par cœur », se souvient-il. Et lorsque viendra pour le chanteur le temps du succès, avec Mirza en 1965, c’est à la flûte à bec que Denis Colin, LA PLACE DU CHANT DANS L’UNIVERS DE COLIN C’est justement là, dans cette quête d’interactions et d’équilibres fragiles et intenses entre la mélodie, le verbe et le chant, qu’Univers Nino puise aussi toute son essence, tout son sens. Car Denis Colin n’est pas un instrumentiste comme les autres : il est, comme il se définit lui-même, « un chanteur aphone qui jouerait de la clarinette basse ». « D’ordinaire, ajoute-t-il, cet instrument est jugé comme étant de seconde catégorie : personne n’est censé ne jouer que de cela. Or c’est mon cas, et je le fais en essayant d’éviter la virtuosité strictement instrumentale au profit d’un chant. L’idée de me rabattre sur le vocal m’a donc toujours habité. » Amorcé notamment avec la collaboration entre la chanteuse Gwen Matthews et le Denis Colin Trio, ce subtil gommage de frontière entre l’instrumental et le vocal trouve sa pleine mesure dans la relecture du corpus musical de Nino Ferrer. Par une sorte d’écho qui traverserait à la fois le temps et les genres, il répond aux exigences et aux idéaux mêmes de l’auteur du Téléfon et de Oh Eh Hein Bon lui qui, jazzman de formation et amateur de blues et de soul, s’extirpa de sa condition de vedette des yé-yé et se détacha des formats de la chanson de masse. CONTACTS Presse : Valérie Mauge : tel 06 15 09 18 48 / [email protected] Scène : Jérôme Tisserand : tel 06 09 96 09 84 / [email protected] UN HOMMAGE AUDACIEUX ET AFFRANCHI une forme de gageure. Denis Colin n’a pas seulement relevé le pari : il l’a pimenté en l’agrémentant de trouvailles aussi audacieuses que judicieuses. C’est à ce Nino Ferrer créateur-là, refusant la routine et la facilité, bouillonnant, casse-cou et finalement méconnu, que Denis Colin rend aussi hommage, un hommage tout sauf compassé, à la hauteur du personnage. « Cet artiste, auteur remarquable, n'a jamais cessé d'inscrire ses chansons dans un contexte musical fort. Il a aussi au cours de sa vie, embrassé un champ musical très large, sans rester collé à un seul style auquel il serait identifié une fois pour toute. Cet esprit d'ouverture et de création m'a inspiré la nécessité d'un écho, d'une réponse. Mon travail sur les chansons de Nino n'est jamais porté par un esprit "revival", ni dans les arrangements, ni dans le chant lui-même » D’abord en confiant principalement les rênes de l’interprétation vocale à la chanteuse et claviériste Bettina Kee, alias Ornette. J'ai confié la plupart des chansons à une voix féminine, celle d’Ornette - qui ne se soucie pas d'avoir une voix "noire". Les chansons de Nino méritent autre chose que l'imitation. L'important est de mettre en forme comment Nino sonne en nous aujourd'hui. Ornette, un véritable électron libre qui, accompagné par le chant de Diane Sorel, transporte avec un naturel confondant la parole de Nino Ferrer vers des horizons expressifs totalement vierges. Ensuite, en concevant des arrangements pour un groupe formé par Antoine Berjeaut (bugle, trompette), Julien Omé (guitares), Théo Girard (basses) et François Merville (batterie), capables de réaliser ce trait d’union rêvé entre textures instrumentales et expressions vocales, mais aussi d’harmoniser les contrastes et aspirations dont regorgent l’œuvre de Nino Ferrer comme l’esprit musicien de Denis Colin lui-même. Jouer de la clarinette basse, un instrument totalement absent du patrimoine enregistré légué par Nino Ferrer, représentait déjà en soi CONTACTS Presse : Valérie Mauge : tel 06 15 09 18 48 / [email protected] Scène : Jérôme Tisserand : tel 06 09 96 09 84 / [email protected] LE CHOIX DU REPERTOIRE Pour le clarinettiste, entouré d’une formation aussi originale qu’inventive, l’heure est précisément venue de se plonger dans le répertoire de Nino Ferrer, en écoutant l’intégralité de son œuvre. Aux facéties rhythm’n’blues revisitées de Mirza et des Cornichons, comme aux classiques que sont La Rua Madureira ou Le Blues des rues désertes, répondent en un riche et profond contrepoint, des compositions tardives plus sombres et savantes, tels ces sommets de pop que sont Metronomie, The Garden, Mobby Dick, L’Arbre Noir ou La Désabusion. Tout un réseau de correspondances secrètes, composé de fils ténus, de failles et de fêlures, se tisse ainsi au cœur même du répertoire de Nino Ferrer. plusieurs éléments ayant été utilisés par Nino Ferrer lui-même : la console "Gunter Loof 18 voix avec un compresseur par tranche" 1974 dont s’est servi Nino jusqu'à ses derniers enregistrements, son ampli bass FENDER "Showman" 1966, le clavinet D6 (1971), etc. » L’ENREGISTREMENT DU CD REALISÉ A LA SOURCE DE L’UNIVERS DE NINO FERRER Après avoir donné plusieurs concerts « Univers Nino » en 2013 (Festival Sons d’hiver, La Filature à Mulhouse, Théâtre de l’Agora à Evry, Festival Jazz sur son 31, Hommage à la SACEM, Café de la Danse, Studio de l’Ermitage…) est venu le temps de l’enregistrement de l’album… Après avoir été superbement accueilli en août 2012 à la Taillade (la bastide que Nino et Kinou ont acquise en 1976 dans le Lot) Denis Colin y retournera avec tout le groupe pour des premières répétitions quelques mois plus tard. C’est donc tout naturellement que l’idée d’enregistrer l’album « chez » Nino s’est concrétisée en octobre 2013 dans le studio Barberine - accolé à la Taillade (Barberine Productions est la société de Pierre et Arthur Ferrari, coproductrice du CD). Je n'ai pas de goût particulier pour le caractère "revival" de la musique, par contre j'ai été sensible à l'équipement "vintage" de ce studio, CONTACTS Presse : Valérie Mauge : tel 06 15 09 18 48 / [email protected] Scène : Jérôme Tisserand : tel 06 09 96 09 84 / [email protected] SUR SCENE …Qu’Univers Nino réalise ce que toute aventure musicale digne de ce nom devrait être : il est à la fois un défi poétique individuel et collectif, un fructueux échange de fluides et d’énergies entre passé et présent, une ode croisée aux richesses inestimables de la mémoire comme aux forces imprévisibles de l’imagination. Voilà tout un maillage subtil qui, sur scène, se prolonge aussi par ombres et reflets à travers les œuvres picturales de Bruno Girard, délicates références graphiques à l’univers de Hugo Pratt un proche de Nino Ferrer, qu’il croqua sous les traits mélancoliques d’un capitaine de l’armée blanche dans Corto Maltese en Sibérie ; mais aussi via le travail de la plasticienne taïwanaise Chia-Wen Tsaï, dont les rétroprojections de portraits sur de la vapeur d’eau contribuent à faire basculer le spectacle dans la dimension du rêve, ainsi les lumières de Jean-Mô Dutriaux. ET C’EST AINSI… … Qu’Univers Nino dessine tout un monde mouvant et émouvant, dans lequel Denis Colin, engageant sa propre histoire et ses propres questionnements, peut étancher cette soif d’inouï qui ne l’abandonne jamais. « Si je ne fais que ce que je sais déjà faire, dit-il, je ne vois aucune raison de me lever le matin. Avec Nino, je suis certain d’apprendre : je ne me lance pas dans un projet que j’ai déjà réalisé mille fois ou que j’irais copier sur quelqu’un d’autre. » www.universnino.fr CONTACTS Presse : Valérie Mauge : tel 06 15 09 18 48 / [email protected] Scène : Jérôme Tisserand : tel 06 09 96 09 84 / [email protected]