dossier de presse - Les Amis du Fonds Mondial Europe
Transcription
dossier de presse - Les Amis du Fonds Mondial Europe
LES CLUBS DE FOOTBALL FRANÇAIS S’ENGAGENT CONTRE LE PALUDISME A L’OCCASION DE LA 34ème JOURNEE DE CHAMPIONNAT DE FRANCE JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME 2010 25 AVRIL 2010 DOSSIER DE PRESSE Un seul but : 2015 Unis, nous pouvons éliminer le paludisme SOMMAIRE 1. L’EVENEMENT : CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL – 34ÈMÉ JOURNÉE - « UNIS CONTRE LE PALUDISME » 2. FICHES THEMATIQUES - Qu’est-ce que le paludisme ? - Les populations touchées par le paludisme - La mobilisation internationale contre le paludisme - Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : fiche signalétique - La campagne « Unis contre le paludisme » et les joueurs engagés dans la campagne 3. LES QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES 4. LES PARTENAIRES CONTACTS PRESSE Michel AUBLANC Partenariat Roll Back Malaria Conseiller en communication média Senior media advisor Tel : +33.1.69.286.286 - Mob :+33.6.08.719.795 Skype : michelaublanc Véronique TAVEAU Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme Spécialiste Média Tel: +41 58 791 1128| Fax: +41 58 791 1687 Mobile +41 79 362 9704 Email: [email protected] Warra GOMIS ESPRIT D'EBENE Chargée de Communication Mobile: +33 6 59101525 Mail: [email protected] Sylvie CHANTEREAU, Amis du Fonds Mondial Europe Directrice Générale Tél : +33 (0) 1 44 07 08 66 Mail: [email protected] LES CLUBS DE FOOTBALL FRANÇAIS S’ENGAGENT CONTRE LE PALUDISME A L’OCCASION DE LA 34ème JOURNEE DE CHAMPIONNAT DE FRANCE Le 25 avril est la journée mondiale contre le paludisme. Unis, nous pouvons éliminer le paludisme en cinq ans. Nous en avons les moyens. Un seul but : 2015. En soutenant le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, premier financeur au monde de la lutte contre le paludisme, nous pouvons sauver des milliers de femmes et d’enfants qui meurent chaque année de cette maladie. Lors de la 34ème journée du Championnat de France, La Ligue de Football Professionnel (LFP) L’Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) La Fédération Internationale des Footballeurs Professionnels (FIFPro) …et les Clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 suivants, engagés dans le Championnat de France : AJ Auxerre Angers SCO AC Arles Avignon LBC Châteauroux EA Guingamp Girondins de Bordeaux Boulogne Côte d’Opale Grenoble Foot 38 Racing Club de Lens FC Lorient Bretagne Sud Olympique Lyonnais, FC Metz (*) AS Monaco FC OGC Nice Nîmes Olympique FC Sochaux Montbéliard Valenciennes FC rejoignent Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Le partenariat Roll Back Malaria Les Amis du Fonds Mondial Europe Esprit d’Ebène …pour une journée exceptionnelle de mobilisation contre le paludisme. (*) à confirmer Le 25 avril à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, durant l’échauffement et avant plusieurs rencontres1 de la 34ème journée du championnat de France, les footballeurs, soutenus par leurs Clubs, leurs instances nationales et les partenaires internationaux de lutte contre le paludisme, vont porter le maillot « Unis contre le paludisme ». Un geste de soutien et de sensibilisation à destination de leurs supporters mais aussi de l’opinion publique à la lutte menée contre cette maladie et à l’action conduite par le Fonds mondial et le partenariat Roll Back Malaria au niveau international. Cette mobilisation s’inscrit dans une vaste campagne internationale qui rassemble derrière ce slogan « Unis contre le paludisme », des stars du football, des organisations non gouvernementales, des fondations, des gouvernements, des organisations internationales, des entreprises privées dont l’objectif est de sensibiliser l’opinion internationale à la lutte contre le paludisme avant et pendant la Coupe du Monde de Football 2010 qui se déroulera en Afrique du Sud. Cette initiative fait sienne l’objectif des Nations Unies qui vise à la couverture universelle des populations qui en ont besoin, en moustiquaires imprégnées d’insecticide et à l’accès aux traitements antipaludiques recommandés d’ici fin 2010, pour aller vers l’élimination de la maladie d’ici 2015. La campagne « Unis contre le paludisme » encourage les pays donateurs à accroître leurs financements, cherche à convaincre les dirigeants africains de faire de la lutte contre le paludisme une priorité dans leur pays et promeut les outils de prévention et moyens de traitement en Afrique. Des pays comme le Mali, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Ghana et leurs fédérations de Football respectives ont déjà soutenu cette initiative. Le paludisme qui touche 250 millions de personnes dans le monde et provoque la mort de 850 000 personnes chaque année principalement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes qui vivent en Afrique Sub-saharienne, figure parmi les trois épidémies les plus mortelles de la planète avec le sida et la tuberculose qui, ensemble, sont la cause d’environ 5 millions de morts chaque année. Les enfants africains de moins de cinq ans et l’Afrique sub-saharienne paient le plus lourd tribut au paludisme : près de 90% des décès par paludisme sont constatés en Afrique sub-saharienne et il est la cause de 85% des décès d’enfants âgés de moins de cinq ans dans cette région du monde. Cette maladie est porteuse de trois injustices criantes et inacceptables : - Elle affecte les populations les plus vulnérables, principalement des femmes des enfants ; - Elle peut être évitée. Les moyens de prévention et de traitement existent pour contrôler le paludisme et l’éliminer. - Elle se nourrit de la pauvreté et l’alimente. D’ici à 2015 nous pouvons éliminer le paludisme en tant que problème de santé publique dans la plupart des pays frappés par la maladie. En l’an 2000, en adoptant les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les chefs d’états et de gouvernements de la planète ont souligné l’importance des problématiques de santé dans la réduction de la pauvreté. Quatre des huit Objectifs du Millénaire pour le développement concernent directement la santé2 . 2010 est une année cruciale. Nous saurons cette année si nous sommes en mesure d’atteindre ces Objectifs. C’est à notre portée si nous progressons dans les résultats au même rythme que ces dernières années. 1 2 Se reporter page 6 OMD #4 : Réduire la mortalité infantile OMD #5 : Améliorer la santé maternelle OMD #6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies OMD 8, cible 17 : rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables dans les PED Les résultats exceptionnels obtenus récemment démontrent l’impact réel des moyens mis en œuvre pour lutter contre cette maladie dans les pays les plus pauvres. Pour la première fois les données disponibles apportent la preuve que le contrôle du paludisme est possible dans la plupart des pays endémiques et qu’il peut même être éliminé dans certaines régions du monde. Le monde est passé de l’espoir de vaincre le paludisme à la démonstration qu’il peut être contrôlé et que les efforts des pays et de la communauté internationale pour lutter contre cette maladie ne sont pas vains. Si le contrôle du paludisme est à portée de main, s’il figure parmi les Objectifs du Millénaire pour le développement qui peuvent être atteints par la communauté internationale, les succès engrangés restent néanmoins fragiles. Leur consolidation et leur généralisation vont dépendre de la capacité des pays donateurs à poursuivre leurs efforts de financement. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est aujourd’hui le premier financeur de la lutte contre le paludisme dans le monde, apportant à lui seul près de 2/3 des financements internationaux pour lutter contre cette maladie. En octobre 2010 à New York se tiendra la réunion de reconstitution de ses ressources au cours de laquelle les donateurs du Fonds mondial - 95% d’entre eux sont les gouvernements des pays les plus riches de la planète formuleront leurs promesses de dons pour la période 2011 – 2013. Il est impératif que ces promesses répondent aux besoins nécessaires au cours des trois prochaines années afin, non seulement de poursuivre, mais aussi d’étendre les résultats remarquables enregistrés ces dernières années dans la lutte contre les trois maladies dévastatrices et en particulier le paludisme qui touchent certains pays parmi les plus pauvres. La prise de conscience autour du paludisme a permis de mesurer l’ampleur de la maladie : - 3,3 milliards de personnes sont exposées au risque de paludisme dans le monde ; près de 250 millions de personnes sont infectées tous les ans ; 850 000 personnes décèdent du paludisme chaque année ; les pays les plus pauvres sont aussi les plus touchés : l’Afrique Sub-saharienne concentre 90% des décès du paludisme et le paludisme est responsable pour 16% à 18% de la mortalité infantile ; les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont les populations les plus vulnérables ; le paludisme engendrerait plus de 12 milliards USD en perte de PIB et 1,3% de perte de taux de croissance en Afrique. 1. Maillots : 2. Visuel web: 3. CHAMPIONNAT DE FRANCE – 34ème Journée – Calendrier des rencontres de Ligue 1 et de Ligue 2 des équipes partenaires (Au 20 avril 2010) FICHES THEMATIQUES QU’EST-CE QUE LE PALUDISME ? Le paludisme est une maladie parasitaire dont le mécanisme de transmission fait intervenir quatre acteurs : un homme, un moustique, le parasite et l’environnement. Le terme « paludisme » désigne la maladie provoquée par une infection à l'un des quatre principaux parasites humains identifiés du genre Plasmodium (P. falciparum, P. vivax, P. malariae, P. ovale). Le plasmodium falciparum, majoritairement présent en Afrique sub-saharienne, est le parasite le plus courant mais aussi le plus mortel ; il explique à lui seul 90% des décès par paludisme. La contamination se fait à l’occasion d’une piqûre par un moustique femelle anophèle infecté qui transmet alors des parasites à l’homme. Ces parasites envahissent rapidement les cellules du foie de l’hôte et se multiplient pendant une période de 5 à 15 jours, au terme de laquelle, ils passent dans le sang et envahissent les globules rouges. C’est à ce stade de l’infection que les symptômes de la maladie, fièvre, frissons et nausées, apparaissent et que les formes sévères du paludisme menacent la vie des malades qui peuvent mourir en 72 heures des suites d’atteintes cérébrales suivies d’un coma profond, de désordres du système de coagulation, d’une anémie sévère ou de troubles métaboliques. Certains des parasites se développent différemment et forment des parasites sexués qui peuvent être ingérés par le moustique en piquant une personne malade. Les parasites ingérés vont terminer leurs cycles de vie dans l’intestin du moustique avant de migrer vers les glandes salivaires, facilitant ainsi de nouvelles transmissions. Les parasites peuvent également être transmis de la mère à l’enfant pendant la grossesse. La capacité de transmission est conditionnée par des facteurs climatiques et environnementaux spécifiques (eaux stagnantes naturelles ou établies par des méthodes d’agriculture à collection d’eau, température, humidité…) qui sont propices à la ponte des anophèles et au développement de leurs larves. FICHES THEMATIQUES LES POPULATIONS TOUCHÉES PAR LE PALUDISME Le paludisme est endémique dans les régions tropicales et subtropicales du monde, et surtout en Afrique Sub-saharienne qui concentre 90% des décès du paludisme dans le monde. Le paludisme affecte les populations les plus vulnérables. Les femmes enceintes et les jeunes enfants sont les deux principaux groupes à risque. Dans les zones d’endémie, les femmes enceintes infectées risquent la mort ou des épisodes d’anémie sévère. Le paludisme est également une cause majeure d’avortements spontanés, de décès à la naissance et de naissances prématurées. Quant aux enfants touchés par la pandémie, ils peuvent souffrir d’anémie, d’une insuffisance pondérale à la naissance, d’épilepsie et de problèmes neurologiques. Le risque de mortalité infantile est très élevé, on estime que toutes les 30 secondes dans le monde, un enfant de moins de 5 ans meurt des suites du paludisme, 85% des décès d’enfants de moins de cinq ans en Afrique Sub-saharienne seraient dus au paludisme. Les personnes infectées par le VIH/Sida sont particulièrement vulnérables. Le VIH double le risque d’infection paludique et les accès palustres s’accompagnent d’une hausse transitoire de la charge virale susceptible d’accroître le risque de transmission du VIH. Par ailleurs, le paludisme en tant que cause importante d’anémie, conduit fréquemment à recourir aux transfusions sanguines qui restent encore un facteur de risque potentiel d’infection au VIH. Les populations immigrées ou déplacées pour des raisons politiques, économiques ou écologiques, sont plus exposées au paludisme du fait de leurs conditions de vie souvent très précaires et des dificultés qu’elles rencontrent pour accéder aux moyens de prévention et de traitement. FICHES THEMATIQUES LE PALUDISME, MALADIE DE LA PAUVRETE Le paludisme est une maladie de la pauvreté : il touche les populations les plus pauvres et les plus vulnérables et contribue à accroître leur pauvreté et plus globalement celle de leur pays. Le paludisme déstabilise l’équilibre financier des individus touchés et de leurs familles en réduisant les capacités de travail et en accroissant les dépenses liées à la maladie. Le paludisme peut peser jusqu’à plus de 50% dans les dépenses des ménages. La richesse potentielle que représentent les enfants pour leurs familles et leurs pays est très fortement affectée dans certains pays où les enfants touchés par le paludisme ont un taux d'absentéisme scolaire très élevé qui peut atteindre 60%. Le paludisme affecte la rentabilité et les capacités d’investissement des entreprises et des exploitations agricoles. L’absentéisme au travail des employés souffrant du paludisme pour euxmêmes ou pour prendre soin de leurs familles se traduit par une baisse de la compétitivité des entreprises qui doivent faire face à une pénurie de personnel, une hausse des coûts salariaux liée au recrutement, à la formation et aux indemnités. Les petites entreprises agricoles sont directement menacées à cause d’un accès plus difficile et limité aux soins en zones rurales. Le paludisme contribue à l’engorgement des systèmes de santé déjà très fragiles. Le paludisme expliquerait à lui seul près de 40% des dépenses publiques de santé en Afrique sub-saharienne, et serait le motif de 20% à 50% des admissions hospitalières et de plus de 50% des consultations. Le paludisme a donc de très lourdes conséquences sur la vie économique d’un pays si bien qu’on estime que la maladie coûterait plus de 12 milliards de US$ en perte de PIB à l’Afrique subsaharienne et qu’il représenterait un déficit annuel de croissance de 1,3%. FICHES THEMATIQUES UNE MOBILISATION INTERNATIONALE SANS PRÉCÉDENT La mobilisation internationale en faveur de la lutte contre le paludisme a connu une ampleur sans précédent au cours des dix dernières années grâce aux actions de plaidoyer qui ont soutenu les initiatives et la volonté politique des décideurs des pays développés et des pays en développement de contrôler le paludisme. L’effort financier international en faveur de la lutte contre le paludisme est passé de moins de 100 millions de US$ en 2003 à près de 2 milliards US$ en 2009. Créé en 2001, le Fonds mondial est le premier financeur de la lutte contre le paludisme en contribuant à hauteur de 60% aux financements internationaux. Le Fonds mondial, conçu comme un partenariat public privé, associe à sa gouvernance des représentants des gouvernements des pays développés et en développement, des fondations et des entreprises privées, les organisations internationales intervenant dans le domaine de la santé, des ONG et des représentants des communautés affectées. Le Fonds mondial a financé depuis sa création plus de 19,2 milliards US$ de programmes dans 144 pays afin de lutter contre la tuberculose, le sida et le paludisme, permettant ainsi de sauver 4,9 millions de vies, soit environ 3 600 vies par jour. En réduisant les mortalités et morbidités liées à ces trois épidémies, le Fonds mondial contribue non seulement à la réalisation du sixième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) « combattre le paludisme, la tuberculose et le sida) mais aussi, plus globalement, à la réduction de la pauvreté (OMD 1), à l’amélioration de la santé des femmes (OMD 5) et des enfants (OMD 4). Le paludisme est très probablement l’Objectif du Millénaire pour le développement qu’il est possible d’atteindre et le Fonds mondial participe de plus en plus à la lutte contre cette maladie. Les moyens de prévenir, diagnostiquer et de traiter la maladie existent : moustiquaires imprégnées d’insecticides, pulvérisations à l’intérieur des maisons, tests de diagnostics rapides, traitements combinés à base d’arténisinine. Alors qu’en 2005 le Fonds mondial avait financé 5% des moustiquaires distribuées, il a financé en 2009, 58% des moustiquaires distribuées. D’ici 2012, le Fonds mondial s’est fixé l’objectif de distribuer 230 millions de moustiquaires s’il dispose des fonds nécessaires. Reste pour cela à soutenir et consolider, malgré les crises financières et les nouveaux enjeux climatiques et environnementaux, la volonté politique et les financements qui l’accompagnent, notamment ceux accordés au Fonds mondial. Depuis 2003, le Fonds mondial a permis de traiter 108 millions de cas dans le monde. L’objectif est de poursuivre également l’expansion de l’utilisation des tests de diagnostic rapide afin d’éviter les traitements inutiles. Aujourd’hui, 50% des cas sont testés dans 10 pays de forte endémie. Les programmes financés par le Fonds mondial ont permis la distribution de 104 millions de moustiquaires imprégnées Enfin le Fonds mondial a permis de réaliser 19 millions de pulvérisations intra-domiciliaires depuis 2003. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour que le paludisme puisse être efficacement contrôlé dans toutes les régions impaludées du monde, voire éliminé de certains pays. Nous pouvons y parvenir d’ici à 2015. FICHES THEMATIQUES LE FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME FICHE SIGNALETIQUE Organisation : Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (ou Fonds mondial ou Global Fund (expression anglophone). Année de création : 2001, sommet du G8 de Gênes (suite au Sommet du G8 d’OKINAWA). Année de création administrative : 2002. Statut : Fondation de droit suisse, indépendante de l’Organisation mondiale de la santé depuis Janvier 2009, mais bénéficiant en Suisse et aux Etats-Unis, des privilèges et immunités comparables à ceux d’autres organisations internationales qui y sont établies Siège : Genève (Suisse) – Aucune représentation dans les pays. Type d’organisation : Organisation internationale à vocation de financement de programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme présentés par les pays en développement Effectifs : 600 personnes basées à Genève Budget : Fin 2009, 19,2 milliards US$ de financements de programmes ont été approuvés par le Fonds mondial. 14,3 milliards USD ont été engagés après signature d’accords avec les pays et environ 10 milliards US$ effectivement décaissés en fonction des échéanciers de versements conformes à ces accords. Conseil d’Administration conçu comme un partenariat public – privé composé de 20 délégations bénéficiant chacune d’un droit de vote équivalent dont : -- 10 délégations représentant les pays récipiendaires (sept délégations pays (chaque délégation comporte plusieurs pays récipiendaires), une délégation représentant les Organisations Non Gouvernementales du Sud, une délégation représentant les Organisations Non Gouvernementales du Nord, et une délégation représentant les Communautés des personnes affectées- 10 délégations représentants les donateurs (huit délégations (chaque délégation peut comporter plusieurs pays donateurs), une délégation représentant les fondations et une délégation représentant le secteur privé). La France partage un siège avec l’Espagne. L’allocation des sièges des donateurs résulte de consultations et accords entre les donateurs. Le président et le vice-président sont élus pour deux ans par les membres du Conseil d’administration avec en alternance un Président issus des récipiendaires (depuis Juillet 2009, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Ministre de la Santé, Ethiopie) et un vice-président issus des donateurs. (depuis Juillet 2009 : Ernest Loevinsohn, Directeur des initiatives mondiales, Agence Canadienne de Développement International ). Les organisations internationales à caractère technique (Organisation Mondiale de la Santé, Banque Mondiale, le secrétariat d’ONUSIDA et les partenariats Faire Reculer le Paludisme (RBM), Stop TB et UNITAID) sont membres non votants du Conseil d’administration et participent à la vie, à la gouvernance et aux opérations du Fonds mondial. Premiers pays donateurs : 1er donateur pays : Etats-Unis (28,8% des ressources) 2èm donateur pays : France (12,1% des ressources) L’Europe (Commission Européenne et Etats membres) contribue à environ 60% des ressources du Fonds mondial. Répartition des financements attribués par maladies : Sida : 54% 30% Tuberculose : 16% Paludisme : Le Fonds mondial compte à ce jour un portefeuille de 889 subventions approuvées dans 144 pays (dont 719 signées) Les programmes sont proposés par les pays. En aucun cas, le Fonds mondial ne détermine des orientations de programme pour les pays. En conséquence, il n’y a pas de budget préétabli par maladie, par zone géographique ou par intervention. LA CAMPAGNE INTERNATIONALE « UNIS CONTRE LE PALUDISME » La campagne internationale « Unis contre le paludisme » a officiellement été lancée en France en février 2010 avec le soutien remarqué de Roger Milla, légende du football africain. Les membres fondateurs de cette campagne internationale sont : La foundation Bill & Melinda Gates, Comic Relief, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Malaria No More, ONE, PATH, Population Services International (PSI), le partenariat Roll Back Malaria, l’Envoyé special des Nations Unies contre le paludisme. Les footballeurs engagés dans la campagne Kolo Touré Manchester / Côte d’Ivoire Souleymane Diamoutene Bari / Mali Seydou Keita FC Barcelone / Mali Frederic Kanouté FC Séville/ Mali Prince Oniangué Angers / Congo Brazza Souleymane Diawara Olympique de Marseille / Sénégal Frédéric Kanouté FC Séville / Mali Bakari Soumaré Boulogne/ Mali Seydou Keita FC Barcelone / Mali Momo Sissoko Juventus Turin / Mali Luis Delgado Guingamp / Angola Bakary Koné Olympique de Marseille / Burkina Faso Ogunbiyi Muri Ola Guingamp / Bénin Adama Coulibaly Auxerre / Mali Denis Olliech Auxerre / Kenya Bakaye Traoré Nancy / Mali Joseph Yobbo Everton GB / Nigeria Louis Saha Yaya Touré FC Barcelone / Côte d’Ivoire Habib Kolo Touré Manchester City / Cote d’Ivoire Boubacar Barry Copa Lokerene Belgique / Cote d’Ivoire Marcel M’Bayo Kibemba Lokerene Belgique / Congo Kinshasa Bakary Koné Marseille / Cote d’Ivoire Taye Ismaila Taïwo Marseille / Nigeria Stéphane M’ Bia Marseille / Cameroun Everton GB / Guadeloupe Cette liste va évoluer dans les prochains mois jusqu'à la coupe du monde (juin 2010) QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES Q : COMMENT EST ELABOREE LA STRATEGIE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME? R : La stratégie mondiale de lutte contre le paludisme a été élaborée sous l’égide de RBM, en réunissant tous les partenaires impliqués dans la lutte contre cette maladie : les donateurs et les pays endémiques, les chercheurs, partisans, décideurs, les organisations internationales et le secteur privé. Elle est décrite dans le Plan d’Action Mondial de Lutte contre le Paludisme, et repose sur des stratégies de prévention et de traitement qui ont fait leur preuve et qui fonctionnent. Il préconise l’utilisation intégrée de l’ensemble des moyens de lutte et définit des stratégies régionales couvrant toutes les régions endémiques. Il estime les besoins mondiaux à environ 6 milliards USD pour 2010. Q : QUELS SONT LES OBJECTIFS MONDIAUX DANS LE DOMAINE DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME? R : Les objectifs du Plan mondial de lutte contre le paludisme sont les suivants: - Atteindre une couverture universelle en 2010 (Prévention et traitements) et la maintenir indéfiniment ; - Réduire le nombre total de cas de paludisme enregistrés en 2000 de moitié en 2010 et de 75% en 2015 ; - Réduire le nombre total de décès par paludisme constaté en 2000 de 50% en 2010 et le rendre voisin de « 0 » en 2015 ; - Eliminer le paludisme dans 8 à 10 pays en 2015 puis dans tous les pays en phase de pré élimination aujourd’hui ; - Eradiquer le paludisme partout dans le monde par l’élimination progressive dans les pays endémiques. Q: PEUT-ON ELIMINER LE PALUDISME EN MOINS DE DIX ANS ET DE QUELLE FAÇON ? R : Il est possible de contrôler voire d’éliminer le paludisme en 5 ou 10 ans en délivrant aux populations à risque une couverture universelle (80% d’utilisation) en interventions à l’efficacité prouvée avec le soutien du Fonds mondial et de ses partenaires techniques du partenariat Roll Back Malaria : moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée (MIILD), diagnostic rapide et pertinent du paludisme (Confirmé en laboratoire ou utilisation d’un test de diagnostic rapide), traitement rapide et efficace du paludisme à base d’artémisinine utilisée en combinaison (CTA), aspersion intra domiciliaire d’insecticides, et – dans les zones à très haut risque de transmission (telle l’Afrique sub-saharienne)- traitement préventif intermittent de la femme enceinte ( TPI). Cela impliquerait une généralisation massive, notamment dans les pays très fortement impaludés comme le Nigeria ou la République Démocratique du Congo (30% à 40% de l’ensemble des décès par paludisme dans le monde sont recensés dans ces deux pays). De plus, cela nécessiterait également : - des systèmes de santé et des systèmes communautaires forts afin d’assurer la généralisation et le maintien des efforts permettant de contrôler et d’éliminer la maladie ; - des partenariats solides (des pays endémiques très engagés, en partenariats avec le Fonds mondial, la Banque mondiale, le partenariat Roll Back Malaria, l’OMS, l’Initiative présidentielle américaine contre le paludisme (PMI), les ONG, la société civile, le secteur privé). Le Fonds mondial s’efforce de soutenir les programmes de généralisation des interventions contre le paludisme ainsi que les systèmes de santé (ressources humaines en santé, systèmes d’information, infrastructures durables pour le contrôle et l’élimination du paludisme, gestion des dispositifs d’approvisionnement et de distribution des produits de santé…) A la fin décembre 2009, le Fonds mondial avait approuvé 5,3 milliards USD de subventions dans 83 pays pour soutenir la généralisation des interventions contre le paludisme. Cependant, ces fonds sont encore loin de suffire pour assurer efficacement cette généralisation. Q : QUEL EST LE MONTANT DES FINANCEMENTS INTERNATIONAUX DEDIES A LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME? R : Les financements internationaux engagés pour lutter contre le paludisme se sont élevés à plus de 1,6 milliards USD en 2009. Q: A COMBIEN ESTIME-T-ON LES BESOINS DE FINANCEMENT NÉCESAIRES POUR LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LE PALUDISME? R : Les financements nécessaires pour lutter contre le paludisme sont estimés à environ 6 milliards USD en 2010. Ces besoins devraient décroître progressivement en fonction des succès rencontrés dans la mise en place des mesures de contrôle et de leur pérennité. Q : QUELS SONT LES PRINCIPAUX FINANCEURS DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME ? R : Les principaux financeurs de la lutte contre le paludisme sont le Fonds Mondial qui apporte à lui seul 70% des financements, l’initiative présidentielle américaine contre le paludisme (PMI) pour 15%, et la Banque Mondiale pour 8%. LES PARTENAIRES Le Fonds Mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme Le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, créé en janvier 2002, a pour mission de réunir, gérer, distribuer et contrôler des ressources additionnelles de financement de programmes locaux, nationaux et internationaux tournés vers la lutte contre ces trois pandémies. Par son mode de fonctionnement et de gestion, le Fonds Mondial réunit les conditions d’un soutien financier transparent, efficace et ciblé : proposés par des instances nationales multi partenariales, agréés par un comité technique et scientifique international, les programmes sont financés au fur et à mesure des progrès réalisés et des objectifs atteints. Plus d’informations sur www.theglobalfund.org/fr/ Le Partenariat Roll Back Malaria Lancé en 1998 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UNICEF, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale, le Partenariat Faire Reculer le paludisme (RBM) facilite la coordination et la cohérence des stratégies et activités visant à réduire l'impact du paludisme à l'échelle mondiale. Le Partenariat réunit les compétences, l'expérience, l'engagement et les avantages concurrentiels de centaines de partenaires pour mobiliser des ressources et fournir un soutien cohésif aux pays touchés par la maladie. Plus d’informations sur www.rollbackmalaria.org L’association « Amis du Fonds Mondial Europe » a pour mission de mobiliser en Europe les initiatives publiques et privées en faveur de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de promouvoir le Fonds mondial, de faire connaître et reconnaître ses objectifs, ses actions et ses résultats, et de contribuer à la croissance et à la pérennité de ses financements. Créée en avril 2005, cette association de droit français à but non lucratif est présidée par Michèle Barzach ancien ministre de la Santé. Son Conseil d’administration réunit des personnalités européennes issues du monde politique et du secteur public, de la recherche, de l’entreprise et de la société civile, engagées dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en faveur les pays en développement et soutenant les activités du Fonds mondial. Plus d’informations sur www.afmeurope.org L’association Esprit d’Ebène fondée par Mam's YAFFA regroupe des jeunes français aux identités multiples, notamment d’origine africaine, influents dans les domaines de la culture, du sport, de l’action sociale et de la politique. Née en 1997, elle s’est donnée comme objectif d’accompagner les jeunes dans leurs insertions sociale et professionnelle à travers de multiples partenariats avec les entreprises et les institutions. Active maintenant depuis 10 ans, et divisée en plusieurs entités spécialisées (Esprit d'Ebène : Communication, Humanitaire, Esprit d'Ebène Formation: production audiovisuelle, Esprit d'Ebène Mali: co-développement, et production musicale...), l’association a élargi son panel d'activité et œuvre dans les domaines comme l’événementiel, la production, la culture et les chantiers de coopération internationale. Engagée depuis 2006 dans la lutte contre le Paludisme, aujourd'hui Esprit d'Ebène travaille aux cotés de grands organismes tels que: Roll Back Malaria, Malaria No More, l'Université John Hopkins, et dans le secteur privé, de grands groupes tels que: Sumitomo Chemical ou encore Sanofi Aventis. A l'origine de la production de la Campagne Mondiale de lutte contre le Paludisme "United Against Malaria", Esprit d'Ebène multiplie les opérations de communication sur la lutte contre le paludisme à l'occasion de différentes manifestations ciblées.