Panneau 11 - La recherche française se mobilise ( PDF , 878

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Panneau 11 - La recherche française se mobilise ( PDF , 878
La recherche
française
se mobilise
Face au paludisme, fléau susceptible de toucher plus de 2 milliards
de personnes dans une centaine de pays du Sud, la mobilisation
de la communauté internationale s’est considérablement renforcée
ces dernières années. Par ses engagements financiers, ses actions
de terrain, ses programmes de recherche et de formation,
la France s’affirme comme un acteur majeur de cette mobilisation
internationale contre le paludisme.
Une coopération multilatérale
Pour apporter son soutien aux populations les plus vulnérables, la France a fait le choix de la coopération
multilatérale, notamment en participant de façon majeure au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et
le paludisme. Ce dispositif financier concourt à 60 % des financements mondiaux dévolus à la lutte contre
le paludisme. La France est à ce jour le premier contributeur européen du Fonds mondial et son deuxième
donateur après les États-Unis.
Distribution de moustiquaires.
La France s’associe également à d’autres initiatives internationales contre le paludisme comme « Faire reculer le paludisme » («Roll Back Malaria»)
portée par l’OMS, ou encore par des financement à UNITAID ou DNDi (Drug for neglected diseases initiatives), dispositifs facilitant la diffusion
des traitements auprès des populations les plus démunies. De nombreuses ONG françaises contribuent de manière très active sur le terrain
à cette mobilisation contre la maladie.
Une recherche engagée
Depuis longtemps, de nombreuses équipes françaises de recherche sont mobilisées contre le paludisme dans
les laboratoires et sur le terrain, en particulier à l’Institut Pasteur et l’IRD, ainsi qu’à l’Inserm, au CNRS, dans plusieurs
universités et au service de santé des Armées. Leurs programmes, soutenus par les ministères français en charge
des Affaires étrangères et européennes, et de la Recherche, sont mis en œuvre en étroite concertation avec
des organismes nationaux de recherche dans les pays du Sud. Ils intègrent des actions de formation et de soutien
aux équipes scientifiques de ces pays de façon à renforcer leur capacité de recherche sur le paludisme.
En France, notamment avec l’initiative «Impact Malaria» de sanofi-aventis, l’industrie pharmaceutique est désormais partie prenante de ces efforts
par différentes actions : recherche de nouvelles molécules antipaludiques, mise à disposition des traitements à prix coûtant auprès des services de santé
publique, développement d’outils de formation du personnel médical et sensibilisation des communautés.
Avec une contribution de 16 %
à l’effort international, la France
est le deuxième contributeur mondial
à la lutte contre le paludisme.
Préparation des moustiques pour leur analyse en laboratoire.
La lutte continue…
Au cours de cette dernière décennie, des progrès significatifs ont été accomplis. Le paludisme peut aujourd’hui
être évité, diagnostiqué et soigné grâce à une combinaison de moyens : moustiquaires imprégnées d’insecticides,
outils diagnostiques performants, traitements efficaces contre les résistances, etc., sans oublier les campagnes
d’information des populations. Cependant, pour atteindre en 2015 l’Objectif du Millénaire d’un contrôle
de la maladie, comme l’envisage la communauté internationale, la mobilisation de tous les acteurs, au Sud
comme au Nord, doit, plus que jamais, se poursuivre.
Fabrication de moustiquaires imprégnées en Tanzanie.

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