de Fabrice Melquiot - Les Ateliers 415

Transcription

de Fabrice Melquiot - Les Ateliers 415
Bouli Miro
de Fabrice Melquiot
création 2007
dessin : Estelle Aguelon
ATELIERS 415 – 12, cours Kennedy – 35000 Rennes – www.ateliers.415.free.fr
contact diffusion
Noémie Sage 06 82 25 94 12 / [email protected]
Sommaire
La distribution
Les étapes de travail
Le projet
“Dans les bricoles qui ont fait Bouli Miro”
Bouli Miro, un conte… sans fée mais épique
“Même exister, cela s’apprend”
Des personnages décalés et sensibles
L’équipe
Les éléments financiers et techniques
La distribution
Mise en scène
Sandrine Jacquemont et Stéphanie Peinado
Avec
Éric Antoine (Jean-Michel Clark, Milan, le Pdt Bill Gore Bush)
Michaël Egard (Daddi Rotondo, le chef de la gare de Calais)
Vincent Furic (Bouli Miro)
Camille Kerdellant (Marie-Jeanne Clark, Sharon Stone)
Alice Millet-Dussin (Mama Binocla, Hanna)
Claire Péron (Petula Clark)
Scénographie
Jean-Pierre Gallet
Lumières
Gwendal Malard
Son
Matthieu Dehoux
Costumes
Myriam Rault
Suivi administratif Ateliers 415
Noémie Sage
Coproduction
Ateliers 415 (Rennes) / MJC La Paillette (Rennes)
Le Préau, Centre Dramatique Régional de Vire (producteur délégué)
avec le soutien
du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Bretagne
du Conseil Régional de Bretagne et de la ville de Rennes
Le projet
En avril 2004, notre collectif, les Ateliers 415, invitent Fabrice Melquiot pour une rencontre
avec le public autour de son écriture. Parce que ses préoccupations artistiques, esthétiques et
politiques semblent proches des nôtres : nous avions lu Le Diable en partage.
Nous découvrons alors Bouli Miro, pièce qui se lit comme un roman d’aventures, dont le
lecteur sort essoufflé : l’écriture est forte, très rythmée, ne cesse de surprendre, passant du
trivial au poétique, de l’humour aux événements graves qui ont touché l’Europe à la fin du
20ème siècle.
Ce texte, épopée du quotidien, récit initiatique, semble écrit en un jet, comme s’il fallait,
vite, se débarrasser de ce qu’il y a à dire, pour l’exorciser.
Émus par Bouli Miro, nous avons décidé (Sandrine Jacquemont, Erwan Tanguy et Stéphanie
Peinado) de créer une lecture-spectacle de ce texte pour la venue de Fabrice Melquiot à
Rennes. À chaque représentation, les spectateurs, enfants comme adultes, étaient très
touchés par l’histoire de Bouli, cet enfant qui parie sur la vie malgré les peurs qui pourraient
l’empêcher de (décider de) grandir.
Après plusieurs représentations de cette petite forme, nous ne voulions pas abandonner le
texte, et l’envie est venue d’aller plus loin.
dessin : Estelle Aguelon
Dans les bricoles
qui ont fait Bouli Miro, il y a des enfants. Trois enfants.
Sao, qui, à 5 ans, trouve“ déraisonnable” qu’un vélo puisse se casser la gueule tout seul.
Taïs qui, à 12 ans, pique des colères pas comme les autres : “j’aime pas la ratatouille !”
Et le dernier enfant, c’est moi, à 3 ans, sur une photo où je pose devant une bouteille de
Slim dans un authentique pyjama en pilou-pilou duquel mes bourrelets dégoulinent.
Il y a bien d’autres bricoles dont j’ai fait ma montagne : les marmots d’Europe de l’Est dans
notre Europe à nous, les affiches sur les murs de partout avec ces belles plantes qui
poussent toutes dans les mêmes pots, le souvenir d’une nuit à Calais où le chef de gare est
vraiment accueillant, et les enfants encore des enfants.
Je n’écris pas pour eux, pas précisément pour eux.
Mes textes jeunesse, je m’en vais les écrire depuis l’enfance, mon enfance à moi, qu’il me
faut bien restaurer avec des bricoles si je veux en faire une montagne.
J’écris des textes pour la famille.
Idéalement.
En lisant Bouli Miro, en voyant Bouli Miro sur scène, j’aimerais que les parents, les
cousins, les oncles, les tantes, les amis peut-être même ses ennemis les plus proches, et bien
sûr les enfants, que chacun y trouve son espace, que chacun en sorte avec une lecture
propre, et, s’il y a des choses que les enfants ne comprennent pas dans l’histoire de Bouli –
des subtilités, des jeux de mots, des allusions, des métaphores – alors je fais confiance aux
parents, aux cousins, aux oncles, aux tantes et à toute la clique pour entrer dans le dialogue
et échanger.
Idéalement.
Que Bouli soit un lien des petits aux grands. Comme les jeux de société bien foutus.
Idéalement.
Je dis ça, mais c’est des bricoles.
Fabrice Melquiot.
Bouli Miro,
un conte… sans fée
mais épique
Cette histoire commence presque par “Il était une fois…” la naissance d’un enfant déjà gros
de toutes ses peurs. Celles-ci grandissent en même temps que lui (“Je suis Bouli et j’ai peur
de moi”). Pour les apprivoiser, Bouli mange et grossit à vue d’oeil.
Son père, Daddi Rotondo, est lui aussi très gros.
Sa mère, Mama Binocla, qui est allergique aux branches et aux lentilles, a sa façon à elle de
ne pas voir le monde. Tous les deux tentent pourtant de l’aider. Heureusement, Bouli et sa
cousine Petula s’aiment….
Jusqu’au jour où Petula part “à un bout du monde de l’Espagne”. Bouli se met “à manger
plus que les invités d’un mariage italien”. Commence alors le combat contre les kilos, qu’il
gagne en faisant de la gymnastique. Bouli devient alors célèbre, rencontre Sharon Stone et
fait l’expérience de “la Triste Vie du Dehors de soi”.
Là encore, Petula fait des miracles…
Bouli Miro est aussi un conte par la forme de l’écriture, très narrative : la pièce oscille entre
des dialogues au présent et des récits au passé. Quelques personnages sont chargés de cette
narration et permettent ainsi des flash-back dans l’histoire : ils rejouent leur passé, créant
une mise en abyme, un théâtre dans le théâtre.
C’est cette plongée dans les souvenirs que nous porterons à la scène : par un procédé
scénique ludique, nous verrons un collectif d’acteurs transformer l’espace, pour installer les
situations propices à la narration. Il s’agira de trouver une forme qui se rapproche de
l’enfance, avec des décors en carton pâte, rappelant certains jeux, certains “petits théâtres”,
peut-être un peu disproportionnés, un peu trop grands pour l’enfant.
La lumière participera également à distinguer narration et présent, en mettant en exergue
celui qui raconte, laissant alors dans l’ombre les acteurs, qui deviendront du même coup des
figures du conte, un peu floues, comme un souvenir vacillant.
Les spectateurs partagent avec les personnages les premiers émois, les craintes, les
découvertes et les questions qui, même si elles semblent anodines, ne sont jamais banalisées
: c’est en cela que Bouli Miro est une épopée du quotidien, dont nous nous attacherons à
transcrire le souffle.
“Même exister, cela s’apprend”
Italo Calvino
Dans cette histoire, ce sont les enfants qui portent l’émotion et l’action dramatique. Bouli et
Petula sont les héros du récit, et le véritable héroïsme, ici, est d’apprendre à vivre, à se
construire en tant qu’être humain..
Car c’est la peur de vivre de Bouli qui est au centre et qui rend les actes les plus quotidiens
compliqués. Tout devient prétexte à aventure, problème dont il faut trouver la solution. Mais
celle-ci apporte son lot de nouvelles questions.
Bouli affronte d’abord ses propres peurs. Puis, en sortant de la bulle familiale, il est
confronté aux regards portés sur lui et ses kilos. Il va ensuite comprendre que l’apparence ne
fait pas le bonheur ; pour s’apercevoir enfin que l’amour est le plus important.
Et Petula va le lui rappeler. Cette petite fille est la plus mature et la plus déterminée de tous
les personnages. Elle s’est construit des valeurs, sait ce qu’elle veut, et se donne les moyens
de l’obtenir. Grâce à cette détermination et à l’amour, elle va aider Bouli à trouver sa propre
voie.
Les deux autres enfants qui arrivent à fin du récit, Milan et Hannah, portent eux aussi
l’émotion avec leur histoire : ils ont dû fuir leur pays en guerre, et sont orphelins. La
rencontre entre les quatre enfants amène des questions d’adultes : c’est quoi l’amour, c’est
quoi la guerre, qu’est-ce que je vais devenir ?
La force de Bouli Miro, c’est que l’initiation concerne aussi les adultes qui n’ont pas tout
résolu : ils ont également leurs faiblesses, leur incapacité à affronter l’existence, et c’est cela
qui les rend attachants.
Des personnages
décalés et sensibles
Chaque adulte est le symbole d’une posture. Ils sont dessinés à gros traits, à la limite de la
caricature. Sharon est la figure de l’apparence, de la “Triste vie du dehors de soi”.
Le chef de gare est le symbole d’un monde finissant, celui du train régional. L’oncle et la
tante de Bouli, Marie-Jeanne et Jean-Michel, en sont restés à Mai 68, ils refusent leurs
responsabilités de parents, ne se préoccupant que de leur propre bien-être. Daddi et Mama,
au contraire, protègent tellement Bouli qu’ils l’enferment dans un cocon.
Les enfants portent leur propre histoire. Il n’y a donc là pas de caricature, mais des émotions
pures, puissantes et étonnantes. Il s’agira pour les acteurs de (re)trouver ces émotions
d’enfant, pas de faire croire qu’ils sont petits.
De même pour la boulimie : on ne verra pas Bouli grossir, mais manger.
C’est le texte (mots enfantins, distorsion du langage par association d’idées…) et le jeu entre
les personnages qui nous donneront le rire et la légèreté.
Même si Bouli Miro raconte les difficultés de vivre d’un enfant, le traitement n’est jamais
tragique. La forme est enfantine, les situations cocasses et les personnages portent un regard
poétique et décalé sur le monde.
À travers le rire, c’est la force de la vie qui apparaît.
L’équipe
Les Ateliers 415
Les Ateliers 415 sont un collectif d’acteurs, de metteurs en scène et d’auteurs dont les
projets aux formes variables sont particulièrement dirigés vers l’écriture contemporaine et
les auteurs vivants.
Avec ces auteurs (Fabrice Melquiot, Vincent Thomasset, Erwan Tanguy, Sylvian
Bruchon…), des croisements artistiques sont régulièrement mis en chantier (atelier
d’écriture, collaboration avec un metteur en scène, chantier dirigé par l’écrivain sur son
propre texte…).
Éric Antoine
Après l’obtention d’une licence en Arts du Spectacle où il a rencontré comme intervenants
D-G. Gabily, S. Nordey, N. Bouchaud, E. Louis, Éric Antoine a travaillé avec des metteurs
en scène et des chorégraphes tels que C. Chabot, B. Guyot, C-I. Cottenceau, M. Louarn, B.
Gasnier, F. Compet, A. Milenin, C. De Piante, M. Dean, S. Peinado, S. Jacquemont… et
joué dans Un fils de notre temps, Dans la solitude des champs de coton, La chanson de la
main, Les Bacchantes, Le songe d’une nuit d’été, Grand et Petit, Là, Hamlet-machine,
Héraclès 2 ou l’Hydre, Moi Pierre Rivière…
Il écrit également des textes.
Michaël Egard
Il suit une formation au Samovar mêlant le théâtre burlesque et le théâtre de texte. Il joue
dans les compagnies Avalcarne, Les Extra Paulettes, La Sonnette, Fanadeep, Somatic
Tintamarre.
Il met en scène Jackie Star alias Charlotte Saliou dans un solo clownesque et tourne
plusieurs films d’Antoine Colomb (Petits films entre amis). Il travaille sur différents auteurs
dont Pasolini, Fassbinder, Beckett, Harms, Tchekhov, et joue plusieurs numéros de clown
notamment au sein du Cabaret Delco. Parallèlement, il encadre des ateliers pour enfants et
adultes et intervient à l’Ecole du Samovar.
Vincent Furic
Promotion 2000 de l’école du Théâtre National de Bretagne de Rennes, il a travaillé au
théâtre avec Eric Pingault, Pascal Roigneau, Jean Beaucé - Sylvain Delabrosse, Cédric
Gourmelon, N. Bouchaud et N. Vonderheyden, Adel Hakim, Mathias Langhoff, Hélène
Vincent... Vivant depuis peu à Paris, il collabore avec d'anciens élèves de l'école, sur divers
projets théâtraux : Fils de D de Franck Meyrous, Le Pélican de Strindberg, Maquette suicide
adaptation du Hamlet de Shakespeare par Maia Sandoz... Enfin, il travaille avec S. Avenard
sur différents courts-métrages ou il tient le rôle principal.
photos : Stéphane Janou
Jean-Pierre Gallet
Formé à l’école des Beaux-arts de Caen puis de Saint-Etienne, il a fait ses premières armes à
la Comédie de Caen sous la direction de Jo Tréhard. Il rejoint ensuite Yves Graffey au
Théâtre du Gros Caillou, CDNEJ de Caen comme directeur technique et scénographe.
Il poursuit son activité de directeur technique et scénographe au Préau, sous la direction
d’Éric de Dadelsen, depuis 1992.
Sandrine Jacquemont
Après avoir suivi une formation basée sur la biomécanique à l’Oeil du Silence, elle entre à
l’École du Théâtre National de Bretagne, où elle travaille avec F. Bette, N. Bouchaud, J-L.
Hourdin, M. Langhoff, G. Milin, C. Régy, J-F. Sivadier, F. Verret, H.Vincent…
Sortie en 2000, elle joue dans La Petite Boutique des Horreurs, comédie musicale mise en
scène par J-M. Fournereau ; dans La Cerisaie de Tchékhov avec la Cie Digor Dor ; dans Le
Village en Flammes de R.W. Fassbinder avec la Cie Fanadeep ; dans Fatzer puis dans
L’Exception et la Règle de B. Brecht, et dans Tracteur de H. Müller avec Le Théâtre des
Opérations. Elle crée et joue La Belle du Téléphérique de et avec J. Simon.
Depuis 2003, elle encadre des ateliers de pratique théâtrale pour adultes et enfants.
Elle intègre Les Ateliers 415 en 2004.
Camille Kerdellant
Camille Kerdellant est comédienne et chanteuse. Elle a suivi la formation de Georgeot
Peugeot à l’école Contact Dance Theatre (Friburg – Allemagne). Elle joue notamment avec
B. Gasnier (Là ; Rêve 01.01.04 ; Exib 3), B. Lotti (Pulcinella de M. Santanelli ; Les
cuisiniers de C. Goldoni), C. Gourmelon (La nuit ; Je suis ici et je ne suis rien de R.M.
Rilke), T. Beucher (Chiens crevés sous la pluie de T. Beucher)…
Elle travaille également en étroite collaboration avec R. Fournier, metteur en scène, avec qui
elle a co-fondé KF association. De cette collaboration sont nés plusieurs spectacles :
Quelques fois je suis la pluie de C. Lemoine, étable (L’), Qui exprime ma pensée… d’après
J. Fabre, I de J.L. Parant. Elle crée régulièrement des lectures à voix hautes, dont certaines
accompagnées de musiciens (percussionniste, pianiste, contrebassiste).
Alice Millet-Dussin
Après avoir obtenu une licence d'arts du spectacle, Alice Millet-Dussin entre à l'école du
Théâtre National de Bretagne. Elle y rencontre comme intervenants : C. Régy, M. Langhoff,
JP. Wenzel, G. Milin, F. Bette, J-L. Hourdin, H. Vincent, F. Verret, C. Diverrès, JF.
Sivadier, N. Bouchaud... Sortie en 2000, elle joue dans Othello, mis en scène par D. Pitoiset,
dans La Cerisaie, mis en scène par J. Beauçé, Sainte Tryphine, mis en scène par M. Louarn,
Fatzer, mis en scène par E. Houguet, Si c’était la faute à Pollux par la compagnie Udre Olik,
Comme c'est drôle d'exister écrit et mis en scène par A. Fleury, Le village en flammes mis en
scène de X. Déranlot, Décale-toi d'E. Tanguy...Elle pratique régulièrement la lecture à voix
haute de textes d'auteurs contemporains avec Udre Olik, la compagnie O Well Belle et les
Ateliers 415 qu'elle rejoint en 2002.
Stéphanie Peinado
Après un cursus Arts du Spectacle à l'Université Rennes 2 où elle a obtenu une Maîtrise et
suivi des stages auprès de D. Lebert, S. Nordey et M. François, Stéphanie Peinado a travaillé
au Théâtre de l'Entresort où elle était en charge des actions pédagogiques liées au théâtre.
Cette activité a pu la mener à assister Madeleine Louarn lors de sa création, Sainte Tryphine
et le roi Arthur, ainsi que sur des actions de formation (Université Rennes 2, conservatoire
de Brest, formation d’enseignants).
Elle intervient également régulièrement auprès des acteurs de la compagnie Catalyse. Outre
le travail avec M. Louarn, elle a été l’assistante de Jean-François Matignon pour Lalla (ou la
terreur) de D-G Gabily créé au Théâtre de la Fonderie ; et la dramaturge de Vincent Furic
pour Ce soir je n’ai pas peur d’Erwan Tanguy, créé à la Paillette (Rennes).
Son intérêt pour la littérature l’a amené à créer plusieurs lecture-spectacles autour de G.
Perec, D. Harms, S. Beckett, S. Levey et à participer à des lectures de textes d’auteurs
contemporains (F. Melquiot, S. Bruchon, J. Lacoste), notamment avec le collectif rennais
Ateliers 415 dans lequel elle est fortement impliqué depuis 2003.
Claire Péron
Claire Péron a suivi le cursus arts du spectacle durant quatre ans. Lors de cette formation à
l'Université Rennes 2, elle a travaillé avec D. Lebert, C. Gourmelon, M. Louarn et les
acteurs de Catalyse, ainsi que P. Maillet et D-J. Comello. Elle a été figurante dans L'Excèsl'usine de Leslie Kaplan, mis en scène par M. Di Fonzo Bo au Théâtre National de Bretagne,
puis a joué dans Ce soir je n'ai pas peur, monologue écrit par E. Tanguy, mise en scène V.
Furic.
De septembre 2004 à juin 2006, elle a suivi l'enseignement du Conservatoire National de
Région de Rennes, en art dramatique, dirigé par D. Dupont. Elle a obtenu le Diplôme
National d'Orientation Professionnel.