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24/03/08
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CALYON
L’expatriation doit répondre
à de vraies attentes et non
à un plan de carrière
Spécialisé dans les métiers d’activités de marchés,
d’investissement et de financements, CALYON est
aussi une banque internationale qui réunit près de
13 000 collaborateurs dans plus de 58 pays. Un
positionnement, renforcer par la volonté du
Groupe Crédit Agricole de se développer à l’international, qui ouvre des perspectives de carrières
pour ceux et celles qui souhaitent pratiquer leur
métier hors de l’hexagone. C’est le cas de Matthieu
Giovachini, Responsable des Risques pour la succursale de Londres et responsable mondial du Risk
Management pour les activités de Fixed Income
Markets. Pour cet Ancien X (1986), l’expatriation
ne doit pas s’inscrire exclusivement dans une
logique de carrière mais être avant tout un moyen
de découvrir d’autres cultures. Explications.
Vous avez très tôt donné un accent international à votre carrière. Cette dimension internationale est-elle toujours une
priorité ?
J’ai voulu très tôt orienté ma carrière sur le plan international pour
bénéficier de l’ouverture culturelle que ce type de missions permettait. J’ai commencé ma carrière tout d’abord en Asie (Japon,
Singapour, Hong Kong) puis aux Etats-Unis. Je poursuis encore
aujourd’hui ma carrière sur le même ton.
Vous aviez commencé en tant que trader, pourquoi vous êtesvous ensuite orienté vers les activités liées aux risques ?
Je me suis tourné vers l’activité relative aux risques alors en pleine
restructuration dans les années 90. À cette époque, l’activité se
dotait d’une approche plus quantitative (sollicitant ainsi les profils
scientifiques) et bénéficiait d’un contexte réglementaire qui lui a
permis de renforcer sa visibilité. Peu à peu, une typologie du risque
a émergé et de vrais besoins sont nés du côté des directions générales. J’ai voulu saisir de nouvelles opportunités professionnelles.
En quoi consiste votre métier ?
Au sein du département des Risques de Marché, nos taches principales peuvent se décliner en deux temps : en amont du lancement
d’une nouvelle activité, d’un nouveau type de produit, nous
devons, en collaboration étroite avec les équipes de trading front
office, identifier les risques afférents à cette activité, les quantifier
et valider avec la Direction Générale l’ « appétit » de Calyon pour
ces risques et ainsi définir un cadre dans lequel l’activité peut se
développer. En aval, nous avons la responsabilité du suivi des
risques des activités, à savoir non seulement s’assurer que les règles
définies sont bien respectées mais également alerter tant les traders, leurs managers que la Direction Générale lorsque nous considérons que les conditions de marché ou les risques des portefeuilles ont évolué de façon significative.
Travailler à Londres est-il un passage obligé ?
Matthieu Giovachini
Un passage obligé, je ne pense pas mais c’est indéniablement un
atout. De façon plus générale, l’expatriation ne doit pas être perçue comme un moyen pour sublimer son CV. Construire sa carrière sur le plan international doit correspondre, à mon sens, à de
vraies attentes et non à une logique de carrière.
Quelles sont justement vos attentes ?
En s’expatriant, on a l’avantage de travailler avec des équipes multiculturelles, plus réduites et nous bénéficions d’un meilleur impact
sur la structure. À titre d’exemples, je suis en contact permanent
avec les équipes de New-York, d’Hong-Kong, du Japon et d’Afrique
du Sud. L’expatriation permet également d’intégrer une communauté et de nouer des liens de solidarité. C’est une expérience très
enrichissante au niveau professionnel mais aussi et surtout sur le
plan personnel. L’expérience serait bien vécue si ces aspects culturels étaient suffisamment considérés et serait, à l’inverse, un semi
échec si seule la logique carriériste guide la motivation.
La plate-forme de CALYON à Londres est très emblématique.
Que peut-on en dire ?
CALYON bénéficie au Royaume-Uni d’une position effectivement
particulière par rapport aux autres succursales du groupe. Plateforme mondiale de production et de distribution pour l’ensemble
des produits et des services proposés par la banque à ses clients,
en particuliers pour les activités de Fixed Income, Structured
Commodity Finance, sa stratégie est orientée à la fois vers le marché local et international. En termes d’effectifs, la succursale de
Londres est aussi l’une des plus importantes : avec près de 1 195
collaborateurs, elle regroupe environ 10 % des effectifs de la
banque.
Quelles sont les opportunités de mobilité offertes par
CALYON ?
En accompagnant ses clients à partir de ses implantations internationales, CALYON offre de réelles perspectives de mobilité géographique à ses collaborateurs : avec 72 % des revenus commerciaux
réalisés par le réseau international et une présence dans plus de 58
pays répartis en Amérique du Nord, Afrique/Moyen-Orient, Europe
Centrale, Europe de l’Ouest et Asie – notamment en Inde où
CALYON est solidement implanté et compte bien accompagner la
croissance du pays -. Ce vaste réseau international permet de traduire les ambitions des collaborateurs volontaires en réelles opportunités. Précisons, cependant, que si les occasions existent, les candidats manquent parfois à l’appel. Dommage !
Propos recueillis par G.A
vous pouvez consulter nos offres sur notre site : www.calyon.fr
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