Maïa, co-fondatrice du groupe country féminin Ladies Of The
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Maïa, co-fondatrice du groupe country féminin Ladies Of The
Maïa, co-fondatrice du groupe country féminin Ladies Of The Canyon, est née dans une famille bilingue de Montréal, où elle a nourri sa passion pour le chant classique, l’opéra et le piano. Vers la fin de l’adolescence, inspirée par des héros de jeunesse tels Jimi Hendrix et Bob Dylan, elle s’est rapidement tournée vers la musique anglophone et a enregistré, comme compositrice et interprète, un premier album maison (New Mornings) qui a mis en valeur sa voix de soprano retentissante et une sensibilité musicale peu commune. On connaît la suite : en 2008, elle proposait avec ses comparses de Ladies Of The Canyon Haunted Woman, un premier album country-folk fort bien accueilli. La récente tournée québécoise de Ladies Of The Canyon, fut pour Maïa la bougie d’allumage du projet Héritage. La citadine en elle, qui fut pendant quelques années éloignée de ses racines québécoises parce que ses projets artistiques l’amenaient à New York et à Toronto, s’est laissée imprégner des régions, des paysages et de la langue qu’elle côtoyait pendant que le groupe allait de villes en villages. «Je connais la ville», dit-elle, «mais j’avais oublié qu’au Québec, on a une sensibilité particulière.» Dès qu’elle pouvait prendre la route seule quelques heures, entre la balance de son et le spectacle, Maïa partait à la recherche d’histoires à raconter, qu’elle fredonnait au retour sur son téléphone cellulaire. Ainsi sont nées Lac-des-Aigles, Anticosti, mais aussi Pierre qui roule, inspirée de la portion canadienne de la tournée. Héritage incarne la rencontre d’une artiste avec une partie de son histoire qui lui échappait. Maïa a pu ainsi plonger dans ses racines maternelles issues de la Mauricie et de la Côte-Nord, retracer ses origines et le pays de ses ancêtres, dont l’île d’Anticosti, autrefois gérée par son aïeul. Maïa en a tiré un hymne à la beauté sauvage du lieu, à la mer et aux grands vents, qui fait revivre la jeunesse de sa grand-mère à travers les mots de cette dernière. La paix et l’harmonie naturelle de l’île évoquent la nostalgie d’une époque malheureusement révolue. Encore plus qu’un réel coup de cœur pour ces régions qu’elle n’avait jamais visitées, c’est aussi l’envie de renouer avec sa langue maternelle qui l’a poussée à écrire sur ses racines. Aussi, Héritage est loin d’être un disque opportuniste. Les chansons en français se sont plutôt présentées d’elles-mêmes. Si elle connaît bien le répertoire de Charlebois et d’Harmonium, c’est la récente chanson québécoise qui a touché Maïa ces dernières années. Daniel Bélanger, Jean Leloup, Cœur de pirate, Malajube et Karkwa résonnaient chez elle et lui donnaient envie de travailler dans la même langue. «J’absorbais ce que j’écoutais, j’écrivais une à deux chansons par semaine. C’est arrivé naturellement, au bon moment», explique celle qui peut aisément écrire une centaine de chansons par année... Les chansons en anglais se sont quant à elles insérées naturellement dans le projet, puisqu’elles ont été écrites pendant la même période et forment un tout cohérent. «C’est un groupe de chansons qui représente une période de ma vie. Ainsi, The Singer qui est suivie de Cent ans parlent de la même histoire d’amour», explique-t-elle. «J’écris de la musique tous les jours… Il y a constamment des sons, des mots et des images dans ma tête. C’est plus fort que moi, il me faut matérialiser ces idées. Je prends alors ma guitare et je fredonne, puis je prends des notes. Et même si parfois ça ne donne rien de concluant, j’arrive souvent à de belles surprises !», raconte celle qui se dit très sérieuse dans son approche de la composition, sa plus grande passion. Maïa est une artiste qui aime autant son travail de compositrice que celui de musicienne. Multi-instrumentiste de talent, chanteuse hors-pair, elle prend plaisir à jouer et chanter avec les autres. À ce titre, notons cette collaboration entre Maïa et Chip Taylor, dont certaines des compositions furent endisquées par Jimi Hendrix, Janis Joplin, Willie Nelson. Après une première rencontre fortuite dans un petit bar de Toronto où on avait demandé à Maïa de faire les chœurs sur scène avec Chip Taylor, elle se rendit le rencontrer à New York avec en main une histoire qu’elle n’arrivait pas à mettre en chanson. Ainsi est née All the Best Roses, l’une des très rares collaborations de Chip Taylor. Unique dans le paysage musical québécois, Maïa propose avec Héritage un disque aux accents folkrock rafraîchissant et envoutant, des textes très personnels sur de ravissantes mélodies. Héritage regroupe douze compositions, dont trois en anglais. Il a été enregistré à Montréal et dans un studio sur une ferme bucolique, près des rives du Saint-Laurent, réalisé par le montréalais Mike Nash et mixé par Ryan Battistuzzi (Malajube). Parmi les artistes qui ont collaboré à ce disque, mentionnons les musiciens Jason Bajada, Patrick Krief (The Dears) et Michael Boguski (Blue Rodeo). Genre musical Folk/Rock Formation Maia Davies : chant, guitare Mike Nash : basse, clavier Jason Bajada : guitare, clavier Tara Martin : batterie, échantillonnages Références scéniques 50 spectacles (Canada) incluant : . Montréal en Lumière (2013) Discographie Héritage (2012) Contact promotion Larissa Souline Warner Music Canada 514-731-6401 ext. 227 | [email protected] Contact spectacle Louis Carrière Preste 514-904-1969 | [email protected]