Revue de Presse
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53 I N T E R N E T Nouvelles du monde Impuissance après prostatectomie radicale ou “le parcours du combattant” hommes, encore sexuellement actifs, une prostatectomie radicale, Lsansesauxquels préservation des nerfs caverneux, est proposée, sont avisés au préalable des effets délétères de cette intervention sur leur vigueur sexuelle. Différents traitements peuvent ensuite être utilisés. Les auteurs de cette étude proposent un organigramme faisant appel à ces différentes thérapeutiques, graduellement, par étapes en fonction des résultats de chaque traitement. 76 hommes ayant subi une telle intervention ont accepté de se soumettre à ce protocole. La prostatectomie radicale sans préservation des nerfs caverneux avait été pratiquée de principe en cas d’atteinte des deux lobes prostatiques, de score de Gleason > 7, de PSA > 20 ng/ml et chez les hommes de plus de 70 ans. Le premier traitement proposé aux malades était l’apomorphine sublinguale. La prise de ce médicament, 15 minutes avant le rapport espéré, s’est avérée être un échec pour tous les patients qui l’ont essayé (n = 76). L’organigramme prévoyait ensuite l’utilisation de sildénafil. 17 patients présentaient une contre-indication à ce traitement ou l’ont refusé. Parmi les 59 patients qui ont pris du sildénafil, 5 ont considéré ce traitement comme efficace (8 %) lors du premier essai (7 mois en moyenne après l’intervention). Le sildénafil a également été efficace chez 3 autres patients parmi les 22 qui ont essayé ce traitement une seconde fois un an plus tard. Cependant, seuls 3 opérés étaient vraiment satisfaits par ce traitement. Restaient donc 73 hommes auxquels a été proposée la “3 e ligne de traitement”, à savoir l’utilisation d’une prothèse pénienne externe, ventouse dans laquelle on fait le vide (vacuum) pour obtenir la tumescence. Cette dernière a été acquise chez 32 malades, mais un seul d’entre eux a choisi d’en rester là. Ainsi, 72 hommes ont essayé les injections intracaverneuses de prostaglandine E1 (PGE), en cartouches de 20 μg avec stylo injecteur. Cette méthode s’est révélée être un succès chez 60 % des patients (n = 44). Cependant, 3 injections se sont compliquées de priapisme. Au total, après avoir essayé les divers procédés, 3 malades ont choisi comme traitement le sildénafil ; 13 la prothèse pénienne externe ; 15 les injections intracaverneuses de PGE ; et 3 autres des injections intracaverneuses d’un mélange de papavérine, de phentolamine et de PGE (en sachant que l’interaction entre papavérine et PGE néces- News from the world site des précautions d’emploi particulières). Parmi les 42 opérés restants, 2 (les plus motivés) ont bénéficié d’une prothèse pénienne, intervention lourde indiquée seulement chez des patients ayant des corps caverneux souples et une grande dextérité manuelle et intellectuelle. Un an plus tard, parmi les 73 survivants, dont aucun n’avait récupéré d’érection spontanée, les 3 hommes qui avaient opté pour le sildénafil continuaient de l’utiliser, rejoints par 2 autres initialement non répondeurs. Mais, ils n’étaient plus que 7/13 à se satisfaire de la prothèse pénienne externe, 5/15 à pratiquer des injections intracaverneuses de PGE, tandis que les 3 amateurs de mélange de drogues y sont restés fidèles. Si bien qu’en tenant compte des 2 patients ayant une prothèse pénienne, 22 survivants sur 73 (30 %) utilisaient encore des “béquilles” pour leur vie sexuelle un an après l’intervention. • Source : Dr Jean-Fred Warlin d’après Gontero P. et coll. A prospective evaluation of efficacy and compliance with a multistep treatment approach for erectile dysfunction in patients after non nerve sparing radical prostatectomy. BJU International 2005 ; 95 : 35965. http://www.jim.fr Où la CPAP traite la dysfonction érectile armi les causes possibles du dysfonctionnement érectile, le syndrome P d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) ne figure pas en tête de liste, alors que son rôle n’est pas négligeable, certes à l’échelon individuel, mais aussi à celle de la collectivité, si l’on prend en compte l’augmentation de la prévalence de ce syndrome qui est directement liée à celle de l’obésité. Une étude prospective de type cas-témoins s’est penchée sur les particularités du DE dans un tel contexte, notamment au travers des effets bénéfiques potentiels de l’oxygénothérapie nasale continue au masque, la CPAP (continuous positive airway pressure) des Anglo-Saxons. Au total, 98 malades atteints d’un SAOS ont été répartis en deux sous-groupes, selon la sévérité du syndrome. Dans le premier (n = 46, âge moyen, 46,3+/-9,3 ans), l’index de masse corporelle (IMC) était de 25,8+/-4,8 kg/m 2, la SaO2 était > 80 % (85,7+/-2,9 %) et l’index d’apnées et d’hypopnées (IAH) de 29,5+/-17,6 /heure. Sept malades (15 %) de ce groupe présentaient un DE. Dans le second (n = 52, âge, 47,4+/9,4 ans), l’IMC était de 31,4+/-5,1 kg/m2, la SaO2 < 80 % (60,10+/-10,00 %), l’IAH de 67,4+/-24,5 /heure, la prévalence du DE étant ici de 40 % (21/52, p = 0,006). Le recours à la CPAP pendant un mois a permis d’améliorer les performances sexuelles dans la majorité des cas, puisque dans le second groupe, le DE a disparu dans 17 cas. Cette étude non contrôlée suggère que l’hypoxémie nocturne contribue à la pathogénie du dysfonctionnement érectile qui complique volontiers le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, a fortiori quand les troubles respiratoires liés au sommeil sont fréquents et sévères. La CPAP semble en effet être à même de corriger rapidement la défaillance sexuelle dans trois quarts des cas, avec en corollaire une amélioration de la qualité de vie. Un mois de traitement semble suffisant pour aboutir à ces résultats spectaculaires qui méritent une confirmation dans le cadre d’une étude contrôlée, même s’ils sont cliniquement et biologiquement plausibles. • Source : Dr Philippe Tellier d’après Goncalves M.A. et coll. Erectile dysfunction, obstructive sleep apnea syndrome and nasal CPAP treatment. Sleep Med. 2005 ; 6 : 333-39, http://www.jim.fr La testostérone baisse, les carotides trinquent ! effets de la testostérone sur le risque maladie coronaire sont mal élucidés. LLesesdedonnées expérimentales sont en franche contradiction avec les résultats des études épidémiologiques et il existe même une incertitude sur les propriétés anti-athérogènes ou carrément pro-athérogènes de cette hormone. Selon le modèle expérimental, les effets peuvent différer, mais chez l’homme il semble exister une relation inverse entre les taux de testostérone et le risque d’événements cardio-vasculaires majeurs, qu’il s’agisse du décès, des accidents vasculaires cérébraux, ou encore des infarctus du myocarde. Cependant, rien n’est sûr, car les informations sont fournies par des études transversales qui n’ont pas pour vocation d’aboutir à des certitudes. Une étude transversale de plus a inclus 239 hommes âgés de 40 à 70 ans (âge moyen, 57+/-8 ans). Chez 99 d’entre eux, le diagnostic d’andropause pouvait être évoqué sur la foi de signes cliniques subjectifs et de signes biologiques plus objectifs, en l’occurrence des taux sériques de testostérone < 9,8 nmole/l ou de LH > 6,0 U/l (associée, dans ce cas, à une testostéronémie normale). Trois sujets ont été exclus en raison d’un diabète, et les 137 participants restants ont formé un groupe témoin. L’épaisseur intima-média (EIM) maximale mesurée par échographie s’est avérée significativement plus élevée en cas d’andropause, tant au niveau de la carotide primitive (1,08+/-0,34 versus 1,00+/-0,23 chez les témoins ; p<0,05) qu’au niveau du bulbe carotidien (1,44+/-0,48 versus 1,27+/0,35 mm ; p = 0,003). Les valeurs de l’EIM de la carotide primitive ont en outre été inversement corrélées aux taux sériques de - VOL.XIV, N°53 54 testostérone (p = 0,003), la corrélation étant directe pour les taux de LH (p=0,006), ceci dans les modèles multivariées prenant en compte l’âge, le cholestérol total, l’index de masse corporelle, la pression artérielle et le tabagisme. Cette étude cas-témoins plaide en faveur d’un effet protecteur de la testostérone visà-vis de l’athérosclérose carotidienne approchée ici par l’estimation échographique de l’EIM. Rien n’est certain, compte tenu de la méthodologie, mais l’hypothèse mérite d’être étudiée dans le cadre d’une étude longitudinale suffisamment longue pour prendre en compte le caractère progressif du déficit androgénique qui caractériserait l’andropause. • Source : Dr Catherine Watkins d’après Mäkinen J. et coll. Increased carotid atherosclerosis in andropausal middle-aged men. J. Am. Coll. Cardiol. 2005 ; 45 : 1603-08. http://www.jim.fr Les menaces d’un deuxième cancer après radiothérapie pour un séminome testiculaire séminome testiculaire (ST) pur est très et une dose de 20 à 30 Gy Laprèseradiosensible orchidectomie-curage guérit plus de 90 % des patients au stade I (tumeur confinée au testicule) et IIa (petits ganglions rétropéritonéaux). Malgré ces résultats brillants, la radiothérapie (RT) est discutée par certains au motif que les récidives ganglionnaires sont rares, même si elle n’est pas pratiquée, que la chimiothérapie est aussi efficace devant une récidive, et surtout que la RT majorerait le risque de survenue d’une autre maladie maligne à long terme. L’étude rétrospective menée par L. Fatigante et coll. donne quelques informations quant à ce risque évolutif. Elle a porté sur 176 ST traités à Pise de 1964 à 1994. Il s’agissait de 159 ST purs, les autres étant anaplasiques ou spermatocytaires ; 165 (94 %) étaient de stade I ou IIa et 11 (6 %) de stade IIb (ganglions rétropéritonéaux volumineux). La RT avait fait appel à une bombe au cobalt avant 1978 (en moyenne 45 Gy) puis à un accélérateur linéaire de particules (en moyenne 30 Gy) en protégeant les reins mais en irradiant le médiastin et le creux sus-claviculaire gauche dans certains stades II. Le suivi, de 12 ans en moyenne, comprenait des examens cliniques, radiologiques et biologiques (marqueurs). Le nombre de nouveaux cancers apparus a été comparé avec celui attendu en fonction de l’âge dans la population toscane générale. La survie spécifique au ST a été de 92 % à 15 ans, encore meilleure pour les patients traités par l’accélérateur et chez ceux de moins de 50 ans, la dose délivrée ou le stade ayant peu d’incidence sur la survie. - VOL.XIV, N°53 Parmi les 34 décès observés, 13 étaient liés à l’évolution du ST (mais sur 19 récidives, 6 ont guéri) et 9 à la survenue d’un autre cancer. Si la toxicité de la RT a été limitée (1 rash cutané, 1 péricardite, 2 sténoses urétérales, 1 fibrose rétropéritonéale, 2 occlusions tardives), on a en effet déploré la survenue de 16 maladies malignes : deux leucémies aiguës et 14 tumeurs solides dont 10 dans les zones irradiées (vessie, estomac, prostate, testicule opposé) et 6 ailleurs (reins, poumons, larynx, œil). La date moyenne d’apparition de ces cancers était différée de 13 ans par rapport au traitement, leur fréquence augmentant avec le temps (6 % à 10 ans, 30 % à 30 ans) : le risque en était d’autant plus grand que le malade avait reçu moins de 40 Gy. Cependant, si on compare le risque observé et celui attendu, seuls les patients de 50 ans avaient un risque de pathologie maligne majoré mais de manière non statistiquement significative sauf pour le mélanome choroïdien. • Source : Dr Jean-Fred Warlin d’après Fatigante L. et coll. Long-term results in patients affected by testicular seminoma treated with radiotherapy : risk of second malignancies. Tumori 2005 ; 91 : 144-50. http://www.jim.fr Les perspectives de la vaccination HPV en France e cancer du col de l’utérus reste une question majeure de santé publique en LFrance, même si son incidence et sa mortalité ont été divisées par 4 en l’espace d’une trentaine d’années, grâce aux progrès du dépistage précoce de la maladie. Le problème du cancer du col de l’utérus est corrélé à celui des infections à Papillomavirus humain (HPV) qui posent une difficulté particulière en raison de la précocité de la contamination. L’âge auquel elle survient est corrélé à celui des premiers rapports sexuels qui est en moyenne de 17,5 ans en France, mais à 15 ans, 20 % des adolescentes sont déjà concernées. Ces infections qui touchent des sujets de plus en plus jeunes vont, dans certains cas, s’avérer graves et même létales à l’âge adulte, du fait de leur rôle décisif dans la genèse du cancer du col utérin. Certains HPV (6 et 11) sont également en cause dans les condylomes acuminés (ou verrues génitales) : des lésions génitales bénignes qui affectent les jeunes et dont l’incidence augmente régulièrement pour les mêmes motifs. Le nombre de cas annuel a été multiplié par 7 depuis 1971 en Angleterre et au Pays de Galles. Leur traitement est long, volontiers douloureux et difficile et les rechutes sont fréquentes. Compte tenu de l’importance en termes de santé publique des infections génitales à HPV, l’idéal, serait, comme toujours en pathologie infectieuse, de pouvoir vacci- ner avant la contamination. Certains vaccins sont aujourd’hui à un stade avancé de leur développement clinique et ont déjà obtenu des résultats prometteurs. Dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus, l’efficacité de ces vaccins dépendra à la fois de la stratégie vaccinale adoptée et de son association avec une politique de dépistage précoce. Qui et quand vacciner ? La définition d’une stratégie vaccinale optimale nécessite de tenir compte de multiples paramètres, cliniques, épidémiologiques et sociologiques. La première question à résoudre est celle du sexe des sujets destinés à être vaccinés. Les études cliniques d’efficacité et de tolérance des vaccins ayant porté principalement sur des femmes, on s’oriente vers une vaccination concernant le sexe féminin. L’âge idéal pour la vaccination est la deuxième question à résoudre. Trois tranches d’âge peuvent être envisagées. Les nourrissons sont les sujets chez qui, en théorie, on peut obtenir la meilleure couverture vaccinale. Cependant, les risques à prévenir sont lointains et l’on ne connaît pas aujourd’hui la durée de protection effectivement conférée par les vaccins HPV. Une deuxième option consisterait à vacciner les jeunes femmes à partir de 16 à 18 ans. Ceci pourrait sembler logique, puisque les risques à prévenir sont proches et que ces jeunes femmes prennent conscience de la réalité et des dangers des affections sexuellement transmissibles. Toutefois, à cet âge, un certain nombre de jeunes femmes sont déjà infectées par des HPV, notamment 16 et 18, puisque 20 % des adolescentes ont déjà une vie sexuelle à 15 ans comme nous l’avons vu plus haut. C’est pour ces raisons que l’on s’oriente aujourd’hui vers une vaccination des préadolescentes entre 11 et 13 ans, avec rattrapage possible chez les adolescentes plus âgées et les jeunes femmes. En effet, l’impact de la vaccination sera a priori d’autant plus grand qu’elle sera effectuée précocement, avant les premiers rapports sexuels. Il sera alors maximal en termes de taux de couverture, de rapidité d’action sur l’incidence du cancer du col et sur les lésions génitales précoces, y compris les condylomes. On estime à cet égard que si un tel programme était appliqué à l’ensemble des jeunes filles de 12 ans, la fréquence du cancer du col de l’utérus serait diminuée de 64 % sur l’ensemble de la durée de vie de ces sujets, contre seulement 35 % si le vaccin n’était prescrit qu’à des femmes de 24 ans, et 17 % s’il était utilisé chez des femmes de 30 ans. Les circonstances précises dans lesquelles la vaccination sera proposée à ces jeunes filles sont encore l’objet de débat. Le milieu scolaire ne semble pas idéal pour ce type de vaccin et l’on s’oriente vers une vaccination individuelle dans le cadre d’un dialogue singulier avec le médecin. Devra-t-on proposer le vaccin à un âge déterminé ou au contraire faudra-t-il “profiter” d’une occasion comme les premières règles, la prescription d’une première contraception 55 ou la première consultation de gynécologie par exemple ? Dans ces cas, à côté des généralistes et des pédiatres, les gynécologues auront un rôle majeur à jouer dans cette stratégie vaccinale. Leur intervention pourra être indirecte (information des jeunes filles et de leurs parents et/ou recommandations à leurs correspondants omnipraticiens ou pédiatres) mais aussi directe (vaccination lors d’une consultation). Quelles sont les difficultés qui restent à surmonter ? Sans en exagérer l’importance, il ne faut pas ignorer les difficultés que pourrait susciter une vaccination unisexe. Pour certains, ce choix (imposé par les études cliniques) pourrait nuire à l’efficacité de la vaccination, pour des raisons épidémiologiques mais aussi sociologiques. De plus, cette vaccination unisexe pourrait poser des problèmes de perception et de responsabilité, puisque l’on sait que les condylomes touchent indifféremment les deux sexes et que les cancers du pénis et de l’anus chez l’homme sont liés à des virus HPV qui ont le même génotype que ceux entraînant les cancers du col et de la vulve. Le succès de cette stratégie vaccinale implique également de mettre en place une politique d’information des jeunes filles et de leurs parents, de mieux connaître la durée de protection conférée par le vaccin et de l’associer au dépistage du cancer du col et des lésions précancéreuses. Chez les pré-adolescentes et les adolescentes, la méconnaissance des affections sexuellement transmissibles et du risque carcinologique est patente. De plus, les mécanismes de la carcinogenèse sont mal connus, voire ignorés, le cancer étant souvent considéré comme une fatalité lointaine que rien ne saurait éviter. Une politique d’information sanitaire doit donc être mise en place parallèlement à la vaccination pour assurer une bonne couverture grâce à l’adhésion de la population. Il faut aussi souligner qu’il existe des incertitudes quant à la durée de la protection qui serait conférée par ce schéma vaccinal, puisque le recul ne sera que de 5 ans au moment de la mise sur le marché du vaccin. En outre, ne sont dosés que les anticorps sériques, alors que la protection conférée doit être muqueuse et que l’on ignore si la vaccination n’assure qu’une immunité humorale ou une immunité à la fois cellulaire et humorale. Des suivis plus prolongés, cliniques et biologiques des adolescentes vaccinées seront donc nécessaires. Enfin, ces progrès devront intégrer les acquis dans le domaine de la prévention des lésions cervico-génitales. Pour ce qui est du cancer du col, le dépistage par frottis (plus ou moins combiné à la détection de l’ADN viral) devra bien sûr être associé à la vaccination. Pour ce qui est de la prévention des condylomes, la vaccination par le vaccin quadrivalent (grâce à l’inclusion des HPV de type HPV 6, 11) peut prétendre à une couverture théorique de 90 % et à une efficacité de 100 %. Malgré les difficultés, le défi à relever est motivant, d’autant que le contexte national actuel est favorable, grâce au plan anticancer et à la sensibilisation croissante des femmes à ce problème. • Source : Dr Peter Stratford d’après la communication de François Denis (CHU de Limoges) Perspectives et problématique de la vaccination HPV en France. Journées Nationales d’Infectiologie, 9 juin 2005, Nice. http://www.jim.fr Vaccin anti-HPV : vers une mise à disposition des praticiens es virus HPV tous types confondus sont rencontrés dans 96 % des cancers du col Lutérin. Cependant, deux types prédominent nettement, puisque HPV16 et HPV18 sont incriminés dans 74 % de ces tumeurs malignes. Il est donc justifié d’envisager une vaccination ciblée contre ces deux types viraux. À cet égard, deux vaccins sont actuellement parvenus à un stade de développement clinique avancé (phase III) dont les derniers résultats sont attendus très prochainement : - un vaccin quadrivalent (développé par Merck/Sanofi Pasteur MSD), dirigé contre les HPV de types 16 et 18, ainsi que 6 et 11 ; - un vaccin bivalent, dirigé contre les HPV 16 et 18 (GSK/MedImmune). Le vaccin quadrivalent de Sanofi Pasteur MSD (Gardasil), mime les particules virales : les protéines virales L1 et L2 recombinantes s’assemblent sous la forme de pseudoparticules virales représentatives des HPV 6, 11,16, 18 et composées de capsomères immunogènes. Un vaccin monovalent anti-HPV 16 a prouvé la validité du concept. Une étude randomisée, menée contre placebo, publiée en 2002 dans le New England Journal of Medicine a jeté les bases de la vaccination contre le HPV en démontrant l’efficacité et la bonne tolérance d’un vaccin monovalent anti-HPV16. Les événements indésirables se sont révélés identiques dans les groupes vaccinés et placebo, en termes de fréquence et de gravité. L’efficacité vaccinale a été clairement établie, puisque la fréquence des infections à HPV 16 a été réduite de 94 % à 100 % par le vaccin chez les femmes qui n’avaient jamais été infectées par ce virus, par comparaison au “groupe placebo”. Ainsi, 40 mois après la réalisation du programme de vaccination complet, 111 cas d’infection par le HPV16 et de lésions de type CIN (néoplasie intraépithéliale cervicale) ont été détectés dans le “groupe placebo”, versus 7 cas dans le “groupe vacciné” (détectés à la dernière visite), soit une efficacité vaccinale de 94 % (p < 0,01). Cette dernière a été de 100 % pour chacun des critères d’efficacité considérés isolément : infection persistante, CIN 1 et CIN 2/3. En termes d’immunogénicité, les titres d’anticorps anti-HPV 16 sont restés stables dans le “groupe placebo”, alors qu’ils ont augmenté significativement dans le groupe vacciné avec un pic au 7e mois, à la fin du programme de vaccination (trois injections). Au cours des 40 mois suivants, ces taux ont rejoint un plateau et sont restés significativement supérieurs à ceux du “groupe placebo”. Le vaccin bivalent HPV16/18 testé contre placebo Après la preuve de la faisabilité d’un vaccin anti-HPV, il fallait aller plus loin et confirmer ces résultats initiaux. Une étude menée contre placebo a démontré l’efficacité du vaccin bivalent HPV16/HPV18 dans la prévention des infections cervicales. Ses résultats publiés en 2003 ont mis en évidence une efficacité vaccinale de 100 % dans les infections persistantes (p = 0,004) (versus 90,9 % dans les infections persistantes ou transitoires, p<0,001). Cette démonstration a renforcé l’intérêt pour le vaccin quadrivalent dirigé contre les 2 types de HPV responsables de 74 % des lésions précancéreuses et des cancers du col de l’utérus (HPV 16 et 18). Le vaccin HPV quadrivalent démontre son efficacité dans des études de phase II et III. Les études cliniques contrôlées de phase II ont démontré une bonne tolérance du vaccin HPV quadrivalent. En termes d’événements indésirables, aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les “groupes placebo” et les “groupes vaccinés”. L’efficacité vaccinale dans la prévention des infections et des lésions dues aux virus HPV 6, 11, 16, 18, aussi bien les CIN que les verrues génitales a été estimée à 90 % (p < 0,001). Elle était respectivement de 89 % pour les infections persistantes et de 100 % pour les lésions cliniques, qu’il s’agisse des CIN ou des verrues. L’efficacité dépend peu du type viral : en effet, elle est de 100 % pour les types HPV6 et HPV11, de 86 % pour le HPV16 et de 89 % pour le HPV18. En termes d’immunogénicité, les taux d’anticorps anti-HPV 6, 11, 16 et 18 sont jusqu’à 145 fois plus élevés que ceux observés à la suite d’une infection naturelle. Les premiers résultats des études cliniques de phase III montrent par ailleurs que chez les adolescentes, les titres sont significativement plus élevés que chez les femmes adultes, ce qui laisse présager d’une prévention efficace dès l’adolescence. Vers une vaccination préventive associée au dépistage L’état des recherches sur les vaccins antiHPV prophylactiques est des plus encourageants. Les résultats obtenus, notamment avec le vaccin quadrivalent, sont d’ores et déjà concluants. L’efficacité et la tolérance semblent acquises au terme des premières études de phase II, ceci pour les infections les plus fréquentes. De plus, la forte immunogénicité de ces vaccins est clairement établie et l’immunisation constatée avec un recul de 4 ans apparaît robuste. - VOL.XIV, N°53 56 La lutte contre les infections à HPV pourrait passer par une vaccination prophylactique dans le cadre de stratégies préventives à définir avec précision et qui comporteraient toujours un volet de dépistage qui restera indispensable pour les 30 % de cancers dus aux génotypes autres. • Source : Dr Peter Stratford d’après la communication du Dr Joseph Monsonego (Institut Alfred Fournier, Paris) Vaccination contre les HPV : Etat des recherches. Journées Nationales d’Infectiologie, 9 juin 2005, Nice. http://www.jim.fr Un préservatif en guise de bâton de maréchal oldats de paix, mais aussi soldats de mort. Tels ne devraient pas devenir les S Casques bleus. Pourtant, la prévalence du sida chez ces soldats des Nations Unies (pouvant aller jusqu’à 50 % dans certaines équipes) est telle qu’ils peuvent contribuer à la dissémination du VIH au sein des populations qu’ils devraient protéger. Les experts estiment qu’une telle situation a par exemple déjà été observée au Cambodge. Dès 2002, Peter Piot, président de l’ONUSIDA avait une conscience aiguë de cet intolérable paradoxe et priait instamment : “les soldats doivent faire partie des solutions pas des problèmes”. Son objectif, faire de la résolution 1308 adoptée par l’ONU deux ans auparavant non pas seulement une simple reconnaissance du phénomène, mais une véritable arme. Bientôt, des conseillers chargés du sida sont présents dans chaque opération de maintien de la paix. Les troupes présentes en Sierra Leone, en Érythrée et en Éthiopie sont les premières à suivre ce programme. La distribution de préservatifs et la diffusion d’une information complète sont également assurées. Si le dépistage systématique des troupes envoyées n’a pas été retenu comme solution adaptée, en raison de la possible contamination des Casques bleus sur place, ce sont autant que possible des hommes informés et conscients des risques qui sont envoyés dans les zones les plus sensibles de la planète et souvent les plus touchées par le virus du sida. Cinq ans après le vote de la résolution 1308 et trois ans après le cri d’alarme de Peter Piot, l’ONUSIDA peut se féliciter d’avoir mis en place des missions d’information non seulement auprès des Casques bleus mais également auprès des armées de 53 pays. Des partenariats privilégiés ont même été passés avec plusieurs ministères de la Défense, comme très récemment avec l’Inde. Cependant, un important travail reste à faire et de nouvelles questions doivent être abordées. Le 4 août dernier, l’ONU a dans ce sens annoncé la mise en place des “groupes de déontologie” au sein des équipes de Casques bleus afin de lutter contre les abus sexuels commis par ces soldats. Depuis 2004, 186 Casques bleus ou - VOL.XIV, N°53 membres d’une mission de paix de l’ONU ont fait l’objet d’une enquête pour abus sexuel. • Source : http://www.jim.fr Are questions on both achieving and maintaining an erection needed to define erectile dysfunction? ur aim was to ascertain if the assessment of erectile dysfunction (ED) O should include questions on difficulty in both achieving and maintaining erection. A population-based study of 3143 men in Tampere region in Finland was conducted by mailed questionnaire. The 1983 men who responded questions on erectile function were included in the analysis. Different levels in the severity of ED were used to examine the agreement between the two questions. Consistency was measured by kappa coefficient. Consistency was fairly high (χ=0.71) when the severity of ED was examined in four groups. In those cases where alternative responses were categorized into three groups, consistency was best (χ=0.86) when the alternatives ‘never’ and ‘sometimes’ were combined. Consistency was almost perfect (χ=0.97) when ED dichotomized into two groups and the cutoff was set between the alternatives ‘quite often’ and ‘intercourse does succeed’. The kappa index was 0.86 with the cutoff level between ‘sometimes’ and ‘quite often’ and 0.67 with the cutoff between ‘never’ and ‘sometimes’. When ED was examined in different age groups, the consistency was the highest among the oldest respondents. Responses on both symptoms are needed to distinguish between normal erectile function and minimal ED, and also between minimal and moderate ED, especially in young men. When the aim is to distinguish between complete ED and a milder form, the information from one question is the same as that from two questions. • Source: J. Koskimäki, J. Häkkinen, M. Hakama, H. Huhtala, T.L.J. Tammela1, R. Shiri, International Journal of Impotence Research advance (online publication), 21 April 2005 ; doi:10.1038/sj.ijir.3901328/International Journal of Impotence Research, 2005; aop:10.1038/sj.ijir.3901328 Department of Urology, Tampere University Hospital and Medical School and School of Public Health, University of Tempere, Tempere, Finland. Department of Urology, Tampere University Hospital, PO Box 2000, Tampere FIN33521. Finland. E-mail: [email protected] http://www.medline.com Sexual Dysfunction in Male Patients with Hypertension: Influence of Antihypertensive Drugs vidence suggests that arterial hypertension, in addition to being a cardioEvascular and renal risk factor, may also be associated with an impairment of male sexual function. Since other cardiovascular risk factors, especially diabetes mellitus, have also been shown to correlate with impaired sexual function it has been proposed that sexual and especially erectile dysfunction may, at least in part, represent just another manifestation of atherosclerotic vascular disease. In addition to hypertension itself, sexual function in male hypertensive patients may also be affected by antihypertensive drug treatment. Available evidence suggests that centrally acting sympatholytic agents, β-adrenoceptor antagonists (β-blockers) and diuretics may have the potential to further impair sexual function. Calcium channel antagonists and ACE inhibitors may be neutral with respect to this endpoint. Preliminary data from several randomised and open studies have suggested that angiotensin II (AT)1-receptor antagonists may even be associated with an improvement of sexual function. However, many aspects of the interaction between hypertension, antihypertensive drug treatment and male sexual function remain unclear. Among other factors, the relative contribution of disease labelling both to the higher incidence of sexual dysfunction in hypertensive versus normotensive males and to the negative impact of treatment remains an open question. Furthermore, dose dependence of the observed effects of antihypertensive agents on sexual function, the role of combination therapy and the anticipation of proposed adverse effects of treatment are unresolved issues. Thus, more data from studies of high quality using standardised definitions and procedures are urgently needed to at least partially resolve some of the many open questions. • Source: Düsing R. Drugs, 2005; 65(6): 773-86. Universitätsklinikum Bonn, Medizinische Universitäts-Poliklinik, Bonn, Germany. http://www.medline.com Safety and Tolerability of Oral Erectile Dysfunction Treatments in the Elderly dysfunction (ED) is a common medical condition that affects the sexual Elife rectile of millions of men worldwide. It is generally accepted that sexual function tends to decline with aging, which is often associated with a higher prevalence of sexual 57 problems, including ED and loss of libido. As the mean age of men seeking medical help for sexual dysfunction continues to increase, it is important to assess the safety and tolerability of currently available medical treatments in elderly men, who often share other co-morbidities that should be carefully evaluated when any type of ED therapy is considered. With this aim in mind, a MEDLINE search was conducted from 1 January 1998 to 31 May 2004 to identify studies assessing the efficacy, safety and tolerability of treatments for ED in the elderly. Particular care was taken to assess the cardiovascular safety of oral drugs for ED in this subset of patients, who often have multiple cardiovascular risk factors which contribute to a complicated clinical scenario. The most important conclusion of the paper is that the high efficacy, reliability, safety and tolerability of oral ED treatments makes them appropriate firstline therapies for elderly patients with ED. • Source: Salonia A.*, Briganti A.*, Montorsi P.**, Maga T.*, Deho F.*, Zanni G.*, Mazzoccoli B.*, Suardi N.*, Rigatti P.*, Montorsi F.* Drugs & Aging, 2005; 22(4): 323-38. *Department of Urology, Università VitaSalute San Raffaele, Milan, Italy. **Institute of Cardiology, University of Milan, Milan, Italy. http://www.medline.com Efficacy of Unilateral Nerve Sparing in Radical Perineal Prostatectomy im : We determine the efficacy of unilateral nerve-sparing radical perineal A prostatectomy in preserving the sexual function. Patients and Methods : Ninety-two patients with histologically confirmed unilateral prostate cancer were scheduled for contralateral nerve preservation. The perioperative morbidity was assessed using the patients' chart reviews. Postoperative health-related quality of life, urinary continence, and potency were evaluated prospectively with questionnaires provided before surgery and then after 6, 12, and 24 months. Results : Unilateral nerve preservation was performed in 88 of the 92 patients. Due to extensive scarring or prostatic size, the procedure was terminated as regular radical prostatectomy in 4 other patients. The perioperative complication rate was low and of minor significance, except in 1 patient who experienced a significant myoglobulinuria due to a prolonged procedure. Blood transfusions were necessary in 5 (5.4%) patients. Ureteral reimplantation was performed in 1 patient because of ureteral stricture. Positive surgical margins were present in 12 (18%) of 67 pT2 patients and in 8 (35%) of 23 pT3 patients. A proportion of 48% (15/31) of the patients followed for more than 24 months and who had a good erectile function prior to surgery reported unassisted sexual intercourse. However, only 4 of these patients were completely satisfied with all aspects of sexual performance, as asked in a short version of the International Index of Erectile Function questionnaire. Conclusions : Unilateral nerve-sparing radical perineal prostatectomy is technically feasible and yields excellent results in terms of potency preservation for prostates <60ml. However, the quality of erections is decreased, even in patients with erections sufficient for intercourse. Hence, appropriate sexual counseling in conjunction with medical therapy should be offered to all patients. • Source: B. Brehmera, R. Kirschner-Hermannsa, A. Donnerb, T. Reinekea, R. Knüchel-Clarkeb, G. Jaksea, Urologia Internationalis, 2005 ; 74(4) : 308-14. Urological Clinic and Department of Pathology, University Clinic, Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule Aachen, Aachen, Germany. http://www.medline.com spinal cord. HTLV-I-infected individuals present a high frequency of ED and it is closely associated to urinary symptoms and the overall neurological picture. The HTLV-I carriers already had prominent compromise of the sexual activity. • Source: N. Castro, P. Oliveira, D. Freitas, W. Rodrigues Jr, A. Muniz, E. Carvalho, International Journal of Impotence Research advance (online publication), 5 May 2005; doi:10.1038/sj.ijir.3901335/International Journal of Impotence Research 2005; aop:10.1038/sj.ijir.3901335 Serviço de Imunologia, Hospital Universitário Professor Edgard Santos, Salvador, Bahia, Brazil. Serviço de Imunologia – 5e andar, Hospital Universitário Professor Edgard Santos, Rua João das Botas, s/n, Canela, Salvador, Bahia 40110-160, Brazil. E-mail: [email protected] http://www.medline.com Crural ligation for primary erectile dysfunction: a case series Erectile dysfunction and HTLV-I infection: a silent problem urpose Some men with primary erectile dysfunction (ED) have maldeveP lopment of the crura of the penis. We report he human T-lymphotropic virus type I (HTLV-I) is a retrovirus associated with a chronic myelopathy known as HTLV-IAssociated Myelopathy or Tropical Spastic Paraparesis (HAM/TSP). The main objective was to assess the frequency of erectile dysfunction (ED) in HTLV-I-infected individuals from Salvador and other cities from Bahia, Brazil, as well as to verify if sexual dysfunction correlates with urinary symptoms and overall neurological impairment. From January 2001 to April 2004, 218 HTLV-I carriers (111 male and 107 female subjects) had complete clinical, neurological, and urological evaluation. They were assessed using standardized questionnaires to determine urinary complaints (Urinary Distress Inventory) and ED (Brief Male Sexual Function Inventory). Neurological impairment was established by Expanded Disability Status Scale (EDSS) from 0 to 10. HAM/TSP was considered as EDSS≥2. A total of 17 males had clinically defined HAM/TSP (group 1). From the 94 HTLV-I-infected males, 62 were selected (group 2) and paired by age with patients in group 1. A total of 79 individuals were selected for this study. The age ranged from 35 to 81 y (mean=47.9±9.65). The percentage of ED in the studied population was 40.5%. In the HAM/TSP group, ED frequency was 88.2%. The associations among sexual dissatisfaction, erectile dysfunction, urinary symptoms (frequency, nocturia, and urgency) and EDSS≥2 were statistically significant. In HAM/TSP, there is a slow and progressive degeneration of the lateral funiculus of the our experience with crural ligation for primary venous leakage ED in the last 5 years. Materials and Methods Between December 1998 and March 2004, 11 patients with primary ED underwent crural ligation surgery for congenital venous leakage. All patients were evaluated with pertinent history and physical examinations, color duplex ultrasound, nocturnal penile tumescence study with RigiScan®, cavernosometry and cavernosography. Localized crural leakage was the pathognomonic feature in these patients. Surgery involved reflection of the dorsal and cavernous arteries and nerves off of the crura, followed by ligation of the 2 crura proximal to the entrance of the cavernous artery with umbilical tapes. Followup was performed by telephone interview or personal interview at the clinic. A retrospective preoperative and postoperative questionnaire, that is the abridged 5-item version of the 15-item International Index of Erectile Function, was given at the time of the interview. Statistical analysis was performed with the paired t test. Results Median patient age at surgery was 28 years (range 22 to 39) and mean followup after surgery was 34 months (range 6 to 58). Mean International Index of Erectile Function ± SD preoperatively and postoperatively was 8.9 ± 4.5 and 17.5 ± 5.0, respectively. For questions 2, 3 and 5 mean postoperative scores were significantly better than postoperative scores (p <0.05). Marked improvement in erectile function was noted in 9 of our 11 patients. Conclusions Penile venous surgery may not have a lasting result in men in whom T - VOL.XIV, N°53 58 venous leakage is due to systemic diseases or penile smooth muscle atrophy. However, in patients with a congenital venous leak abnormality of the crura ligation of the proximal crura with umbilical tapes seems to have a satisfactory, durable result. • Source: Rahman N.U., Dean R.C., Carrion R., Bochinski D., Lue T.F. Journal of Urology, 2005; 173(6): 2064-6. Department of Urology, University of California-San Francisco, San Francisco, California (Submitted for publication August 2, 2004). http://www.medline.com The additive erectile recovery effect of brain-derived neurotrophic factor combined with vascular endothelial growth factor in a rat model of neurogenic impotence bjective : To test the hypothesis that combined intracavernosal injection O with vascular endothelial growth factor (VEGF) with adeno-associated virus-mediated brain-derived neurotrophic factor (AAVBDNF) synergistically facilitates the neural regeneration and erectile function after cavernosal nerve injury. Materials and methods Forty SpragueDawley male rats were randomly divided into five equal groups: eight had a sham operation while 32 had bilateral cavernosal nerve freezing followed by an immediate intracavernosal injection with either phosphate-buffered saline (PBS), VEGF, AAV-BDNF, or AAV-BDNF + VEGF. Erectile function was assessed by cavernosal nerve electrostimulation at 3 months, and samples of the major pelvic ganglia and penile tissue were evaluated histologically. - VOL.XIV, N°53 Results In this animal model of impotence from nerve injury, the recovery of erectile function was greatest in those receiving AAV-BDNF + VEGF; the mean (sd) maximal intracavernosal pressure in this group was 87.2 (20.78) cmH2O, compared with 37.3 (11.39) for VEGF alone and 49.8 (29.58) for AAV-BDNF alone. No erectile dysfunction was identified in the sham group, with a pressure of 100.7 (22.70) cmH2O, while all treatment groups significantly outperformed the PBS (control) group, at 29.3 (13.52) cmH2O. Furthermore, all animals receiving monotherapy or combined treatment had more NADPHdiaphorase-positive nerve fibres than controls but less than in the sham group. Conclusion Bilateral cavernosal nerve freezing causes erectile dysfunction with accompanying neurological changes. Intracavernosal injection with either VEGF or AAV-BDNF alone enhances nerve regeneration, with combined therapy (VEGF and AAV-BDNF) promoting neural and erectile recovery additively. • Source: Kuo-Chiang Chen**, Thomas X.Minor*, N.U. Rahman*, Hao-Chung Ho***, L. Nunes*, T.F. Lue* BJU International, 2005; 95(7): 1077-80. *Department of Urology, University of California San Francisco, San Francisco, CA, USA. **Department of Urology, Cathay General Hospital, Taipei. ***Taichung Veterans General Hospital, Taichung, Taiwan. http://www.medline.com Psychopharmacology of male rat sexual behavior: modeling human sexual dysfunctions? of our current understanding of the neurobiology, neuroanatomy M ost and psychopharmacology of sexual behavior and ejaculatory function has been derived from preclinical studies in the rat. When a large population of male rats is tested on sexual activity during a number of successive tests, over time individual rats display a very stable sexual behavior that is either slow, normal or fast as characterized by the number of ejaculations performed. These sexual endophenotypes are postulated as rat counterparts of premature (fast rats) or retarded ejaculation (slow rats). Psychopharmacology in these endophenotypes helps to delineate the underlying mechanisms and pathology. This is illustrated by the effects of serotonergic antidepressants and serotonergic compounds on sexual and ejaculatory behavior of rats. These preclinical studies and models contribute to a better understanding of the neurobiology of ejaculation and boost the development of novel drug targets to treat ejaculatory disorders such as premature and retarded ejaculation. • Source: B. Olivier1,2, J.S.W. Chan1, T. Pattij1,3, T.R. de Jong1,3, R.S. Oosting1, J.G. Veening1,3, M.D. Waldinger1,4 International Journal of Impotence Research advance (online publication) 21 April 2005; doi:10.1038/sj.ijir.3901330/International Journal of Impotence Research, 2005; aop:10.1038/sj.ijir.3901330 1. Department of Psychopharmacology, Utrecht Institute for Pharmaceutical Sciences and Rudolf Magnus Institute of Neuroscience, Utrecht University, Utrecht, The Netherlands. 2. Department of Psychiatry, Yale University School of Medicine, New Haven, CT, USA. 3. Department of Anatomy, University Medical Center St Radboud, Nijmegen, The Netherlands. 4. Department of Psychiatry and Neurosexology, HagaHospital Leyenburg, The Hague, The Netherlands. http://www.medline.com 61 R E V U E D E F r é d é r i q u e P R E S S E H É D O N Sida : axer la recherche sur la prévention e nombre de personnes vivant avec le VlH-sida en France métropolitaine est Lactuellement de 1000000. Mais, après deux Sida : un million de personnes traitées dans les pays en voie de développement nombre de patients recevant un traiteantirétroviral contre le sida dans Lles ement pays en voie de développement a plus que doublé (400 000 personnes en décembre 2003 contre 1 million en juin 2005). C’est ce que constate un rapport publié par l’OMS et Onusida. Toutefois, l'accès au traitement est loin de répondre aux besoins, et les progrès accomplis ont peu de chance d'être suffisamment rapides pour atteindre l'objectif de traiter 3 millions de personnes d'ici à fin 2005. Le rapport formule une série de recommandations visant à accroître encore l'accès au traitement, notamment en adoptant des méthodes thérapeutiques “simplifiées et normalisées” susceptibles de faire bénéficier un nombre grandissant de patients de traitements antirétroviraux de qualité. Panorama du médecin, 4 juillet 2005. Risque de transmission sexuelle du VHA et du VHC D eux études publiées dans “Eurosurveillance” rapportent des cas de transmission sexuelle du VHB et du VHA chez des homosexuels. La première étude, rétrospective, réalisée dans trois hôpitaux parisiens, rapporte 29 cas d'hépatite C ou des pratiques sexuelles spécifiques semblent en cause. La seconde, un travail danois, montre que dans les pays de faible endémie, le risque de transmission par voie sexuelle existe. Dans l’étude française, aucun des facteurs de risque de transmission habituels n’est retrouvé (utilisation de drogues injectables, piercing ou tatouage), mais on observe, dans 41 % des cas, la présence concomitante d'une infection sexuellement transmissible. De même, on note une forte fréquence de pratiques sexuelles à risque ; tous les patients déclarent avoir eu des rapports anaux non protégés avec des partenaires multiples, 21 % signalent avoir eu une pratique “hard” (fisting), avec souvent une notion de saignement. La seconde étude concerne l'infection à VHA et a été réalisée au décours d’une importante épidémie au Danemark Parmi les 163 hommes atteints, 68 ont déclaré avoir des relations homosexuelles avec de multiples partenaires occa- sionnels et des pratiques oro-anales ou digito-anales. Les auteurs indiquent qu'il va être nécessaire d'établir un consensus en Europe sur les mesures de prévention et de contrôle afin d'éviter une extension des cas parmi les homosexuels. Des campagnes sur les risques devraient être organisées, à propos de la fréquentation des saunas par exemple, afin d'informer les homosexuels danois, mais aussi ceux qui sont susceptibles de se rendre au Danemark. QDM, 13 juin 2005 Sida : les ados se sentent-ils concernés ? travers le flot de messages d’information et de prévention destinés au À public, les adolescents se forgent une représentation du sida qui leur est propre, à la fois proche de la réalité et très éloignée. Ils en connaissent certains aspects factuels (modes de transmission, gravité de la maladie, etc.), et en même temps nourrissent ce qu'ils savent d'un imaginaire très riche : le sida “s'attrape” comme un rhume, ils ont “peur de l'attraper” comme si on n'y pouvait rien, le sida s'apparente à une loterie : “combien de fois il faut coucher pour l'attraper ?” Sur Fil Santé Jeunes, ces ados peuvent se permettre de déverser leurs angoisses : pour les 12-15 ans, le sida concerne essentiellement le monde des adultes et ils inventent des scénarios dans lesquels ils s'attribuent des comportements sexuels extrêmes pour demander confirmation on infirmation de ce qu'ils pensent savoir, même s’ils cherchent avant tout à être rassurés. Plus âgés, ils veulent des renseignements clairs et précis sur leurs inquiétudes immédiates et des informations concrètes : adresses de CDAG (centre de dépistage anonyme et gratuit), risques encourus lors de telle ou telle pratique, délai de dépistage. Un public à part est celui des jeunes filles ayant en des rapports non protégés : elles s’inquiètent surtout des risques de grossesse, le risque de contamination du VIH est lointain. Sur le site Internet de Fil Santé Jeunes, le ton est d’emblée sérieux : interrogations sur la possibilité (au sens d'autorisation) de ne plus utiliser préservatif : “pour la fellation, c'est vraiment obligé de mettre préservatif ?”. Les professionnels sollicités sont placés en instance d'autorité, celle qui peut leur attribuer ou non l'autorisation d’avoir une sexualité sans préservatif. Magali Jabion : Fil Santé Jeunes : 0800235 0236 et <www.filsantejeunes.com> Panorama du médecin, 4 juillet 2005, p. 8. ou trois ans d'utilisation des trithérapies, nous savons que le déficit immunitaire du sida est réversible. Autre avancée importante, après deux ou trois ans d'utilisation des trithérapies, nous avons appris que le déficit immunitaire qui caractérise le sida est réversible. C'est devenu la justification première du traitement puisque c'est le déficit de l'immunité qui est à l'origine des complications opportunistes. Pour autant, le virus reste présent et continue à se reproduire. On n'entrevoit pas de vaccin préventif avant de nombreuses années et on est donc dans une impasse. La recherche devra se focaliser beaucoup plus qu'auparavant sur la prévention. Il y a des recherches sur la prévention médicamenteuse, ce qu'on pourrait appeler la “pilule de la veille”, il s'agit d'antirétroviraux qui, pris avant le contact potentiellement infectant, préviendraient l'infection. Enfin, on est beaucoup plus optimiste sur le vaccin préventif qu'il y a 4 ou 5 ans. Néanmoins, un vaccin qui protège de l'infection paraît inenvisageable à court terme, car nous ne savons pas comment provoquer l'apparition d'anticorps neutralisants. Panorama du médecin, 19 mai 2005, p. 66. Délinquants sexuels : un fichier national au Journal officiel e décret portant création du fichier national des délinquants sexuels a été publié Lau Journal officiel du 31 mai. Le fichier comportera des informations sur l'identité et la dernière adresse des auteurs d'infractions sexuelles qui ont fait l'objet d'une condamnation, d'un non-lieu ou d'un ajournement de peine, prononcés par une juridiction française ou étrangère. Leur délai de conservation est fixé à trente ans pour les crimes et les délits ayant donné lieu à dix ans de prison, à vingt ans pour les délits punis de sept ans d'incarcération et à dix ans pour les actes illicites entraînant cinq ans d'emprisonnement ou moins. Les personnes concernées, au nombre de l'ordre de vingt mille, seront tenues de justifier de leur adresse une fois par an, ou tous les six mois pour les condamnés à dix ans de privation de liberté. Tout contrevenant écopera de deux ans de prison et de 30000 euros d'amende. Gérées par le service du casier judiciaire, les informations du fichier seront accessibles aux magistrats et aux policiers, ainsi qu'aux préfets et aux administrations de l'Etat (loi du 9 mars 2004) “pour l'examen des demandes d'agrément relatives à des activités ou professions impliquant un contact avec des mineurs”. QDM, 3 juillet 2005. - VOL.XIV, N°53 62 Androcur® pour les délinquants sexuels L a prescription d'Androcur® (acétate de cyprotérone) 100 mg est étendue à la réduction de la libido chez les déviants sexuels. L’Afssaps a accordé le 21 juillet dernier, une extension d'indication à la spécialité Androcur® 100 mg (Schering), en comprimés sécables, pour la réduction des pulsions sexuelles dans les paraphilies en association à une prise en charge psychothérapeutique. Les infractions sexuelles représentent 22 % des condamnations, dont les trois quarts ont des mineurs pour victimes. L'acétate de cyprotérone, dérivé progestatif, agit par un double mécanisme : action périphérique par inhibition des récepteurs cytosoliques de la testostérone et inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine et, secondairement, de la testostérone. Le schéma thérapeutique prévoit de commencer le traitement à 100 mg par jour, la dose pouvant être portée à 200 ou 300 mg par jour sur une courte période. Dans tous les cas, le traitement symptomatique améliore la prise en chargé psychothérapeutique ; et ses conséquences sont réversibles en 4 à 6 semaines. Une contre-indication est justifiée chez l’adolescent en cours de croissance en raison du risque de diminution de la densité osseuse. Androcur® était déjà indiqué dans la réduction des pulsions sexuelles dans plusieurs pays européens. Dans certains de ces pays, il existe une forme d'An- - VOL.XIV, N°53 drocur® Depot en solution injectable dosée à 330 mg. Deux autres spécialités de la même famille pourraient également être autorisées avec un objectif identique, il s'agit de Décapeptyl® (triptoréline) et d'Enantone® (leuporéline). QDM, 6 septembre 2005, p. 13. trouble est deux fois plus élevée chez les hommes hypertendus de 31 à 65 ans. La pression artérielle systolique reste un facteur de risque très significatif. L’effet délétère de l’HTA existe même pour des valeurs dites subnormales. Panorama du Médecin, 4 juillet 2005. Dysfonction érectile – La sexualité dans l’UE La sexualité c'est la vie T rois Européens sur dix sont concernés. Le groupe pharmaceutique Bayer a publié les résultats d’une enquête menée auprès de 5000 hommes (Français, Britanniques, Allemands et Espagnols) du 6 au 22 avril. Parmi eux, chez les plus de quarante ans, près de 50 % des Français disent avoir eu un problème d’érection. Globalement, pour quatre sondés sur dix “la vie sexuelle pourrait être meilleure”. Parmi les plus de quarante ans, trois sur dix regrettent la vie sexuelle qu’ils avaient avant : pour la fréquence 41 % – , pour la “découverte” – 30% – et pour la “force du désir” – 29 %. QDM, 17 mai 2005. L’HTA multiplie par deux le risque de DE HTA est considérée comme un facteur de risque de DE : une étude sur 634 L’ hommes montre que la prévalence de ce élène Cardin et Danielle Messager, journalistes responsables des questions H de santé sur France Inter, ont rédigé, en collaboration avec le Dr Isabelle Hoppenot, “Aimer sans risque”, guide destiné à tous ceux qui souhaitent vivre “les jeux de l'amour sans le hasard”. Les auteurs disent avoir délibérément adopté une approche médicale. Contraception, sida, infections sexuellement transmissibles, médicaments des dysfonctionnements érectiles ou des pannes du désir, ces sujets sont traités avec clarté et justesse scientifique, sans faux-semblants ni impudeur. De nombreux témoignages et illustrations complètent les données médicales ainsi que des tableaux pratiques et récapitulatifs, de la contraception au risque de transmission du sida, selon les activités sexuelles, des conseils pratiques et des contacts à même de faciliter la réponse aux questions individuelles. 64 A G E N D A 21-21 OCTOBRE 2005 PARIS, FRANCE Congrès de la SFSC Les saisons de l’amour ; pour une sexualité durable RENSEIGNEMENTS SFSC : 01 45 72 67 62 [email protected] 21-23 OCTOBRE 2005 CHONGQING, CHINA Sexual Medicine, HIV/AIDS, Public Sexual Health Education RENSEIGNEMENTS [email protected] www.cqast.cn 27-30 OCTOBRE 2005 LAS VEGAS, USA 5th International Study Women Sexual Health-ISSWSH RENSEIGNEMENTS www.isswsh.org 2-3 DÉCEMBRE 2005 PARIS, FRANCE 4-8 JUIN 2006 PRAGUE, REPUBLIQUE TCHÈQUE 3e Colloque Sexe et Psychiatrie 8th Congress of the European Federation of Sexology RENSEIGNEMENTS [email protected] sexetpsy.free.fr 4-7 DÉCEMBRE 2005 COPENHAGUE, DANEMARK 8th Congress European Society for Sexual Medicine RENSEIGNEMENTS [email protected] www.essm2005.org 4th Annual Meeting of the Mediterranean Association of Andrology (AMA) RENSEIGNEMENTS [email protected] 17-20 NOVEMBRE 2005 NEW YORK, ÉTATS-UNIS First Meeting of the Sexual Medicine Society of North America (SMSNA) RENSEIGNEMENTS [email protected] www.smsna.org 1-3 DÉCEMBRE 2005 PUNTA DEL ESTE, URUGUAY 8th Congress of the Latin American Society for Impotence and Sexuality Research (SLAIS) RENSEIGNEMENTS [email protected] www.slais2005.org - VOL.XIV, N°53 22-24 JUIN 2006 SAN JOSÉ, COSTA RICA 1er Congreso Centr.comoamericano de Sexualidad Humana RENSEIGNEMENTS www.sexoamoryvida.com www.saludfamiliar.com 8-10 DÉCEMBRE 2005 MARSEILLE, FRANCE XXIIe Congrès de la SALF RENSEIGNEMENTS [email protected] [email protected] 16-19 MARS 2006 PHILADELPHIA, ÉTATS-UNIS SSTAR 2006: 31st annual meeting 9-14 NOVEMBRE 2005 ALEXANDRIE, EGYPT RENSEIGNEMENTS [email protected] www.efs2006.cz 6-9 SEPTEMBRE 2006 HAMBOURG, ALLEMAGNE 9th International Conference of the International Association for the Treatment of Sexual Offenders (IATSO) RENSEIGNEMENTS http://www.iatso.org/upcoming RENSEIGNEMENTS [email protected] www.sstarnet.org 17-21 SEPTEMBRE 2006 LE CAIRE, EGYPTE 12th World Congress of the ISSM 30 MARS-2 AVRIL 2006 MARSEILLE, FRANCE 36e Séminaire de Perfectionnement en Sexologie Clinique Au-delà de la Dysfonction Sexuelle ; Médecine Sexuelle et Sexologie RENSEIGNEMENTS lotus-noir, [email protected] FAX : +33 467 153 248 RENSEIGNEMENTS [email protected] [email protected] www.issm2006.info 15-19 AVRIL 2007 SIDNEY, AUSTRALIE XVIII Wold Congress of Sexology Achiving Health, Pleasure and Respect RENSEIGNEMENTS 19-22 AVRIL 2006 SALVADOR DE BAHIA, BRÉSIL XIII Congresso latino americano de sexologia e educaça sexual, Congresso de la Flasses RENSEIGNEMENTS Fax : (0055) 71 3677183 [email protected] www.sexosydney2007.com