Revue de Presse

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Revue de Presse
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I N T E R N E T
Nouvelles du monde
Impuissance après
prostatectomie radicale
ou “le parcours
du combattant”
hommes, encore sexuellement actifs,
une prostatectomie radicale,
Lsansesauxquels
préservation des nerfs caverneux, est
proposée, sont avisés au préalable des effets
délétères de cette intervention sur leur
vigueur sexuelle. Différents traitements
peuvent ensuite être utilisés. Les auteurs
de cette étude proposent un organigramme
faisant appel à ces différentes thérapeutiques, graduellement, par étapes en fonction des résultats de chaque traitement.
76 hommes ayant subi une telle intervention ont accepté de se soumettre à ce protocole. La prostatectomie radicale sans préservation des nerfs caverneux avait été
pratiquée de principe en cas d’atteinte des
deux lobes prostatiques, de score de Gleason > 7, de PSA > 20 ng/ml et chez les
hommes de plus de 70 ans.
Le premier traitement proposé aux malades
était l’apomorphine sublinguale. La prise
de ce médicament, 15 minutes avant le rapport espéré, s’est avérée être un échec pour
tous les patients qui l’ont essayé (n = 76).
L’organigramme prévoyait ensuite l’utilisation de sildénafil. 17 patients présentaient
une contre-indication à ce traitement ou
l’ont refusé.
Parmi les 59 patients qui ont pris du sildénafil, 5 ont considéré ce traitement comme
efficace (8 %) lors du premier essai (7 mois
en moyenne après l’intervention). Le sildénafil a également été efficace chez
3 autres patients parmi les 22 qui ont essayé
ce traitement une seconde fois un an plus
tard. Cependant, seuls 3 opérés étaient vraiment satisfaits par ce traitement.
Restaient donc 73 hommes auxquels a été
proposée la “3 e ligne de traitement”, à
savoir l’utilisation d’une prothèse pénienne
externe, ventouse dans laquelle on fait le
vide (vacuum) pour obtenir la tumescence.
Cette dernière a été acquise chez
32 malades, mais un seul d’entre eux a
choisi d’en rester là.
Ainsi, 72 hommes ont essayé les injections
intracaverneuses de prostaglandine E1
(PGE), en cartouches de 20 μg avec stylo
injecteur. Cette méthode s’est révélée être
un succès chez 60 % des patients (n = 44).
Cependant, 3 injections se sont compliquées de priapisme.
Au total, après avoir essayé les divers procédés, 3 malades ont choisi comme traitement le sildénafil ; 13 la prothèse pénienne
externe ; 15 les injections intracaverneuses
de PGE ; et 3 autres des injections intracaverneuses d’un mélange de papavérine, de
phentolamine et de PGE (en sachant que
l’interaction entre papavérine et PGE néces-
News from the world
site des précautions d’emploi particulières).
Parmi les 42 opérés restants, 2 (les plus
motivés) ont bénéficié d’une prothèse
pénienne, intervention lourde indiquée
seulement chez des patients ayant des
corps caverneux souples et une grande dextérité manuelle et intellectuelle.
Un an plus tard, parmi les 73 survivants,
dont aucun n’avait récupéré d’érection
spontanée, les 3 hommes qui avaient opté
pour le sildénafil continuaient de l’utiliser,
rejoints par 2 autres initialement non répondeurs. Mais, ils n’étaient plus que 7/13 à
se satisfaire de la prothèse pénienne
externe, 5/15 à pratiquer des injections
intracaverneuses de PGE, tandis que les
3 amateurs de mélange de drogues y sont
restés fidèles. Si bien qu’en tenant compte
des 2 patients ayant une prothèse pénienne,
22 survivants sur 73 (30 %) utilisaient
encore des “béquilles” pour leur vie
sexuelle un an après l’intervention.
• Source : Dr Jean-Fred Warlin d’après
Gontero P. et coll. A prospective evaluation
of efficacy and compliance with a multistep
treatment approach for erectile dysfunction in
patients after non nerve sparing radical prostatectomy. BJU International 2005 ; 95 : 35965.
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Où la CPAP traite
la dysfonction érectile
armi les causes possibles du dysfonctionnement érectile, le syndrome
P
d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)
ne figure pas en tête de liste, alors que son
rôle n’est pas négligeable, certes à l’échelon
individuel, mais aussi à celle de la collectivité, si l’on prend en compte l’augmentation de la prévalence de ce syndrome qui
est directement liée à celle de l’obésité.
Une étude prospective de type cas-témoins
s’est penchée sur les particularités du DE
dans un tel contexte, notamment au travers des effets bénéfiques potentiels de
l’oxygénothérapie nasale continue au
masque, la CPAP (continuous positive airway pressure) des Anglo-Saxons.
Au total, 98 malades atteints d’un SAOS
ont été répartis en deux sous-groupes, selon
la sévérité du syndrome. Dans le premier
(n = 46, âge moyen, 46,3+/-9,3 ans), l’index de masse corporelle (IMC) était de
25,8+/-4,8 kg/m 2, la SaO2 était > 80 %
(85,7+/-2,9 %) et l’index d’apnées et d’hypopnées (IAH) de 29,5+/-17,6 /heure. Sept
malades (15 %) de ce groupe présentaient
un DE. Dans le second (n = 52, âge, 47,4+/9,4 ans), l’IMC était de 31,4+/-5,1 kg/m2, la
SaO2 < 80 % (60,10+/-10,00 %), l’IAH de
67,4+/-24,5 /heure, la prévalence du DE
étant ici de 40 % (21/52, p = 0,006). Le
recours à la CPAP pendant un mois a permis d’améliorer les performances sexuelles
dans la majorité des cas, puisque dans le
second groupe, le DE a disparu dans 17 cas.
Cette étude non contrôlée suggère que l’hypoxémie nocturne contribue à la pathogénie du dysfonctionnement érectile qui complique volontiers le syndrome d’apnées
obstructives du sommeil, a fortiori quand
les troubles respiratoires liés au sommeil
sont fréquents et sévères. La CPAP semble
en effet être à même de corriger rapidement la défaillance sexuelle dans trois
quarts des cas, avec en corollaire une amélioration de la qualité de vie. Un mois de
traitement semble suffisant pour aboutir à
ces résultats spectaculaires qui méritent
une confirmation dans le cadre d’une étude
contrôlée, même s’ils sont cliniquement et
biologiquement plausibles.
• Source : Dr Philippe Tellier d’après Goncalves M.A. et coll. Erectile dysfunction, obstructive sleep apnea syndrome and nasal CPAP
treatment. Sleep Med. 2005 ; 6 : 333-39,
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La testostérone baisse,
les carotides trinquent !
effets de la testostérone sur le risque
maladie coronaire sont mal élucidés.
LLesesdedonnées
expérimentales sont en
franche contradiction avec les résultats des
études épidémiologiques et il existe même
une incertitude sur les propriétés anti-athérogènes ou carrément pro-athérogènes de
cette hormone. Selon le modèle expérimental, les effets peuvent différer, mais
chez l’homme il semble exister une relation inverse entre les taux de testostérone
et le risque d’événements cardio-vasculaires majeurs, qu’il s’agisse du décès, des
accidents vasculaires cérébraux, ou encore
des infarctus du myocarde. Cependant,
rien n’est sûr, car les informations sont
fournies par des études transversales qui
n’ont pas pour vocation d’aboutir à des
certitudes.
Une étude transversale de plus a inclus
239 hommes âgés de 40 à 70 ans (âge
moyen, 57+/-8 ans). Chez 99 d’entre eux, le
diagnostic d’andropause pouvait être évoqué sur la foi de signes cliniques subjectifs
et de signes biologiques plus objectifs, en
l’occurrence des taux sériques de testostérone < 9,8 nmole/l ou de LH > 6,0 U/l
(associée, dans ce cas, à une testostéronémie normale). Trois sujets ont été exclus en
raison d’un diabète, et les 137 participants
restants ont formé un groupe témoin.
L’épaisseur intima-média (EIM) maximale
mesurée par échographie s’est avérée significativement plus élevée en cas d’andropause, tant au niveau de la carotide primitive (1,08+/-0,34 versus 1,00+/-0,23 chez
les témoins ; p<0,05) qu’au niveau du bulbe
carotidien (1,44+/-0,48 versus 1,27+/0,35 mm ; p = 0,003). Les valeurs de l’EIM
de la carotide primitive ont en outre été
inversement corrélées aux taux sériques de
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testostérone (p = 0,003), la corrélation étant
directe pour les taux de LH (p=0,006), ceci
dans les modèles multivariées prenant en
compte l’âge, le cholestérol total, l’index
de masse corporelle, la pression artérielle et
le tabagisme.
Cette étude cas-témoins plaide en faveur
d’un effet protecteur de la testostérone visà-vis de l’athérosclérose carotidienne
approchée ici par l’estimation échographique de l’EIM. Rien n’est certain, compte
tenu de la méthodologie, mais l’hypothèse
mérite d’être étudiée dans le cadre d’une
étude longitudinale suffisamment longue
pour prendre en compte le caractère progressif du déficit androgénique qui caractériserait l’andropause.
• Source : Dr Catherine Watkins d’après
Mäkinen J. et coll. Increased carotid atherosclerosis in andropausal middle-aged men. J.
Am. Coll. Cardiol. 2005 ; 45 : 1603-08.
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Les menaces d’un
deuxième cancer après
radiothérapie pour un
séminome testiculaire
séminome testiculaire (ST) pur est très
et une dose de 20 à 30 Gy
Laprèseradiosensible
orchidectomie-curage guérit plus de
90 % des patients au stade I (tumeur confinée au testicule) et IIa (petits ganglions
rétropéritonéaux).
Malgré ces résultats brillants, la radiothérapie (RT) est discutée par certains au motif
que les récidives ganglionnaires sont rares,
même si elle n’est pas pratiquée, que la chimiothérapie est aussi efficace devant une
récidive, et surtout que la RT majorerait le
risque de survenue d’une autre maladie
maligne à long terme.
L’étude rétrospective menée par L. Fatigante et coll. donne quelques informations
quant à ce risque évolutif. Elle a porté sur
176 ST traités à Pise de 1964 à 1994. Il s’agissait de 159 ST purs, les autres étant anaplasiques ou spermatocytaires ; 165 (94 %)
étaient de stade I ou IIa et 11 (6 %) de stade
IIb (ganglions rétropéritonéaux volumineux).
La RT avait fait appel à une bombe au
cobalt avant 1978 (en moyenne 45 Gy) puis
à un accélérateur linéaire de particules (en
moyenne 30 Gy) en protégeant les reins
mais en irradiant le médiastin et le creux
sus-claviculaire gauche dans certains
stades II.
Le suivi, de 12 ans en moyenne, comprenait des examens cliniques, radiologiques
et biologiques (marqueurs). Le nombre de
nouveaux cancers apparus a été comparé
avec celui attendu en fonction de l’âge dans
la population toscane générale.
La survie spécifique au ST a été de 92 % à
15 ans, encore meilleure pour les patients
traités par l’accélérateur et chez ceux de
moins de 50 ans, la dose délivrée ou le
stade ayant peu d’incidence sur la survie.
- VOL.XIV, N°53
Parmi les 34 décès observés, 13 étaient liés
à l’évolution du ST (mais sur 19 récidives,
6 ont guéri) et 9 à la survenue d’un autre
cancer.
Si la toxicité de la RT a été limitée (1 rash
cutané, 1 péricardite, 2 sténoses urétérales,
1 fibrose rétropéritonéale, 2 occlusions tardives), on a en effet déploré la survenue
de 16 maladies malignes : deux leucémies
aiguës et 14 tumeurs solides dont 10 dans
les zones irradiées (vessie, estomac, prostate, testicule opposé) et 6 ailleurs (reins,
poumons, larynx, œil). La date moyenne
d’apparition de ces cancers était différée
de 13 ans par rapport au traitement, leur
fréquence augmentant avec le temps (6 %
à 10 ans, 30 % à 30 ans) : le risque en était
d’autant plus grand que le malade avait
reçu moins de 40 Gy.
Cependant, si on compare le risque observé
et celui attendu, seuls les patients de 50 ans
avaient un risque de pathologie maligne
majoré mais de manière non statistiquement significative sauf pour le mélanome
choroïdien.
• Source : Dr Jean-Fred Warlin d’après Fatigante L. et coll. Long-term results in patients
affected by testicular seminoma treated with
radiotherapy : risk of second malignancies.
Tumori 2005 ; 91 : 144-50.
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Les perspectives de la
vaccination HPV en France
e cancer du col de l’utérus reste une
question majeure de santé publique en
LFrance,
même si son incidence et sa mortalité ont été divisées par 4 en l’espace
d’une trentaine d’années, grâce aux progrès du dépistage précoce de la maladie.
Le problème du cancer du col de l’utérus
est corrélé à celui des infections à Papillomavirus humain (HPV) qui posent une difficulté particulière en raison de la précocité de la contamination. L’âge auquel elle
survient est corrélé à celui des premiers
rapports sexuels qui est en moyenne de
17,5 ans en France, mais à 15 ans, 20 % des
adolescentes sont déjà concernées.
Ces infections qui touchent des sujets de
plus en plus jeunes vont, dans certains cas,
s’avérer graves et même létales à l’âge
adulte, du fait de leur rôle décisif dans la
genèse du cancer du col utérin.
Certains HPV (6 et 11) sont également en
cause dans les condylomes acuminés (ou
verrues génitales) : des lésions génitales
bénignes qui affectent les jeunes et dont
l’incidence augmente régulièrement pour
les mêmes motifs. Le nombre de cas annuel
a été multiplié par 7 depuis 1971 en Angleterre et au Pays de Galles. Leur traitement
est long, volontiers douloureux et difficile
et les rechutes sont fréquentes.
Compte tenu de l’importance en termes de
santé publique des infections génitales à
HPV, l’idéal, serait, comme toujours en
pathologie infectieuse, de pouvoir vacci-
ner avant la contamination. Certains vaccins sont aujourd’hui à un stade avancé de
leur développement clinique et ont déjà
obtenu des résultats prometteurs.
Dans la lutte contre le cancer du col de
l’utérus, l’efficacité de ces vaccins dépendra
à la fois de la stratégie vaccinale adoptée
et de son association avec une politique de
dépistage précoce.
Qui et quand vacciner ?
La définition d’une stratégie vaccinale optimale nécessite de tenir compte de multiples
paramètres, cliniques, épidémiologiques
et sociologiques.
La première question à résoudre est celle
du sexe des sujets destinés à être vaccinés.
Les études cliniques d’efficacité et de tolérance des vaccins ayant porté principalement sur des femmes, on s’oriente vers une
vaccination concernant le sexe féminin.
L’âge idéal pour la vaccination est la
deuxième question à résoudre. Trois
tranches d’âge peuvent être envisagées.
Les nourrissons sont les sujets chez qui, en
théorie, on peut obtenir la meilleure couverture vaccinale. Cependant, les risques
à prévenir sont lointains et l’on ne connaît
pas aujourd’hui la durée de protection
effectivement conférée par les vaccins HPV.
Une deuxième option consisterait à vacciner les jeunes femmes à partir de 16 à
18 ans. Ceci pourrait sembler logique,
puisque les risques à prévenir sont proches
et que ces jeunes femmes prennent
conscience de la réalité et des dangers des
affections sexuellement transmissibles. Toutefois, à cet âge, un certain nombre de
jeunes femmes sont déjà infectées par des
HPV, notamment 16 et 18, puisque 20 %
des adolescentes ont déjà une vie sexuelle
à 15 ans comme nous l’avons vu plus haut.
C’est pour ces raisons que l’on s’oriente
aujourd’hui vers une vaccination des préadolescentes entre 11 et 13 ans, avec rattrapage possible chez les adolescentes plus
âgées et les jeunes femmes. En effet, l’impact de la vaccination sera a priori d’autant
plus grand qu’elle sera effectuée précocement, avant les premiers rapports sexuels.
Il sera alors maximal en termes de taux de
couverture, de rapidité d’action sur l’incidence du cancer du col et sur les lésions
génitales précoces, y compris les condylomes. On estime à cet égard que si un tel
programme était appliqué à l’ensemble des
jeunes filles de 12 ans, la fréquence du cancer du col de l’utérus serait diminuée de
64 % sur l’ensemble de la durée de vie de
ces sujets, contre seulement 35 % si le vaccin n’était prescrit qu’à des femmes de 24
ans, et 17 % s’il était utilisé chez des
femmes de 30 ans.
Les circonstances précises dans lesquelles
la vaccination sera proposée à ces jeunes
filles sont encore l’objet de débat. Le milieu
scolaire ne semble pas idéal pour ce type
de vaccin et l’on s’oriente vers une vaccination individuelle dans le cadre d’un dialogue singulier avec le médecin. Devra-t-on
proposer le vaccin à un âge déterminé ou
au contraire faudra-t-il “profiter” d’une
occasion comme les premières règles, la
prescription d’une première contraception
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ou la première consultation de gynécologie par exemple ? Dans ces cas, à côté des
généralistes et des pédiatres, les gynécologues auront un rôle majeur à jouer dans
cette stratégie vaccinale. Leur intervention
pourra être indirecte (information des
jeunes filles et de leurs parents et/ou
recommandations à leurs correspondants
omnipraticiens ou pédiatres) mais aussi
directe (vaccination lors d’une consultation).
Quelles sont les difficultés qui restent à surmonter ?
Sans en exagérer l’importance, il ne faut
pas ignorer les difficultés que pourrait susciter une vaccination unisexe. Pour certains, ce choix (imposé par les études cliniques) pourrait nuire à l’efficacité de la
vaccination, pour des raisons épidémiologiques mais aussi sociologiques. De plus,
cette vaccination unisexe pourrait poser
des problèmes de perception et de responsabilité, puisque l’on sait que les condylomes touchent indifféremment les deux
sexes et que les cancers du pénis et de
l’anus chez l’homme sont liés à des virus
HPV qui ont le même génotype que ceux
entraînant les cancers du col et de la vulve.
Le succès de cette stratégie vaccinale
implique également de mettre en place une
politique d’information des jeunes filles et
de leurs parents, de mieux connaître la
durée de protection conférée par le vaccin
et de l’associer au dépistage du cancer du
col et des lésions précancéreuses.
Chez les pré-adolescentes et les adolescentes, la méconnaissance des affections
sexuellement transmissibles et du risque
carcinologique est patente. De plus, les
mécanismes de la carcinogenèse sont mal
connus, voire ignorés, le cancer étant souvent considéré comme une fatalité lointaine que rien ne saurait éviter. Une politique d’information sanitaire doit donc être
mise en place parallèlement à la vaccination pour assurer une bonne couverture
grâce à l’adhésion de la population.
Il faut aussi souligner qu’il existe des incertitudes quant à la durée de la protection
qui serait conférée par ce schéma vaccinal,
puisque le recul ne sera que de 5 ans au
moment de la mise sur le marché du vaccin. En outre, ne sont dosés que les anticorps sériques, alors que la protection
conférée doit être muqueuse et que l’on
ignore si la vaccination n’assure qu’une
immunité humorale ou une immunité à la
fois cellulaire et humorale. Des suivis plus
prolongés, cliniques et biologiques des adolescentes vaccinées seront donc nécessaires.
Enfin, ces progrès devront intégrer les
acquis dans le domaine de la prévention
des lésions cervico-génitales. Pour ce qui
est du cancer du col, le dépistage par frottis (plus ou moins combiné à la détection de
l’ADN viral) devra bien sûr être associé à
la vaccination. Pour ce qui est de la prévention des condylomes, la vaccination par
le vaccin quadrivalent (grâce à l’inclusion
des HPV de type HPV 6, 11) peut prétendre
à une couverture théorique de 90 % et à
une efficacité de 100 %.
Malgré les difficultés, le défi à relever est
motivant, d’autant que le contexte national actuel est favorable, grâce au plan anticancer et à la sensibilisation croissante des
femmes à ce problème.
• Source : Dr Peter Stratford d’après la
communication de François Denis (CHU
de Limoges) Perspectives et problématique de
la vaccination HPV en France. Journées
Nationales d’Infectiologie, 9 juin 2005, Nice.
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Vaccin anti-HPV :
vers une mise à
disposition des praticiens
es virus HPV tous types confondus sont
rencontrés dans 96 % des cancers du col
Lutérin.
Cependant, deux types prédominent nettement, puisque HPV16 et HPV18
sont incriminés dans 74 % de ces tumeurs
malignes. Il est donc justifié d’envisager
une vaccination ciblée contre ces deux
types viraux.
À cet égard, deux vaccins sont actuellement parvenus à un stade de développement clinique avancé (phase III) dont les
derniers résultats sont attendus très prochainement :
- un vaccin quadrivalent (développé par
Merck/Sanofi Pasteur MSD), dirigé contre
les HPV de types 16 et 18, ainsi que 6 et 11 ;
- un vaccin bivalent, dirigé contre les HPV
16 et 18 (GSK/MedImmune).
Le vaccin quadrivalent de Sanofi Pasteur
MSD (Gardasil), mime les particules
virales : les protéines virales L1 et L2
recombinantes s’assemblent sous la forme
de pseudoparticules virales représentatives
des HPV 6, 11,16, 18 et composées de capsomères immunogènes.
Un vaccin monovalent anti-HPV 16 a
prouvé la validité du concept.
Une étude randomisée, menée contre placebo, publiée en 2002 dans le New England
Journal of Medicine a jeté les bases de la vaccination contre le HPV en démontrant l’efficacité et la bonne tolérance d’un vaccin
monovalent anti-HPV16. Les événements
indésirables se sont révélés identiques dans
les groupes vaccinés et placebo, en termes
de fréquence et de gravité. L’efficacité vaccinale a été clairement établie, puisque la
fréquence des infections à HPV 16 a été
réduite de 94 % à 100 % par le vaccin chez
les femmes qui n’avaient jamais été infectées par ce virus, par comparaison au
“groupe placebo”. Ainsi, 40 mois après la
réalisation du programme de vaccination
complet, 111 cas d’infection par le HPV16
et de lésions de type CIN (néoplasie intraépithéliale cervicale) ont été détectés dans
le “groupe placebo”, versus 7 cas dans le
“groupe vacciné” (détectés à la dernière
visite), soit une efficacité vaccinale de 94 %
(p < 0,01).
Cette dernière a été de 100 % pour chacun
des critères d’efficacité considérés isolément : infection persistante, CIN 1 et CIN
2/3.
En termes d’immunogénicité, les titres
d’anticorps anti-HPV 16 sont restés stables
dans le “groupe placebo”, alors qu’ils ont
augmenté significativement dans le groupe
vacciné avec un pic au 7e mois, à la fin du
programme de vaccination (trois injections). Au cours des 40 mois suivants, ces
taux ont rejoint un plateau et sont restés
significativement supérieurs à ceux du
“groupe placebo”.
Le vaccin bivalent HPV16/18 testé contre
placebo
Après la preuve de la faisabilité d’un vaccin anti-HPV, il fallait aller plus loin et
confirmer ces résultats initiaux.
Une étude menée contre placebo a démontré l’efficacité du vaccin bivalent
HPV16/HPV18 dans la prévention des
infections cervicales. Ses résultats publiés
en 2003 ont mis en évidence une efficacité
vaccinale de 100 % dans les infections persistantes (p = 0,004) (versus 90,9 % dans les
infections persistantes ou transitoires,
p<0,001).
Cette démonstration a renforcé l’intérêt
pour le vaccin quadrivalent dirigé contre
les 2 types de HPV responsables de 74 %
des lésions précancéreuses et des cancers
du col de l’utérus (HPV 16 et 18).
Le vaccin HPV quadrivalent démontre son
efficacité dans des études de phase II et III.
Les études cliniques contrôlées de phase II
ont démontré une bonne tolérance du vaccin HPV quadrivalent. En termes d’événements indésirables, aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les
“groupes placebo” et les “groupes vaccinés”.
L’efficacité vaccinale dans la prévention
des infections et des lésions dues aux virus
HPV 6, 11, 16, 18, aussi bien les CIN que
les verrues génitales a été estimée à 90 %
(p < 0,001). Elle était respectivement de
89 % pour les infections persistantes et de
100 % pour les lésions cliniques, qu’il
s’agisse des CIN ou des verrues. L’efficacité dépend peu du type viral : en effet, elle
est de 100 % pour les types HPV6 et
HPV11, de 86 % pour le HPV16 et de 89 %
pour le HPV18.
En termes d’immunogénicité, les taux d’anticorps anti-HPV 6, 11, 16 et 18 sont jusqu’à
145 fois plus élevés que ceux observés à la
suite d’une infection naturelle.
Les premiers résultats des études cliniques
de phase III montrent par ailleurs que chez
les adolescentes, les titres sont significativement plus élevés que chez les femmes
adultes, ce qui laisse présager d’une prévention efficace dès l’adolescence.
Vers une vaccination préventive associée
au dépistage
L’état des recherches sur les vaccins antiHPV prophylactiques est des plus encourageants. Les résultats obtenus, notamment
avec le vaccin quadrivalent, sont d’ores et
déjà concluants. L’efficacité et la tolérance
semblent acquises au terme des premières
études de phase II, ceci pour les infections
les plus fréquentes. De plus, la forte immunogénicité de ces vaccins est clairement établie et l’immunisation constatée avec un
recul de 4 ans apparaît robuste.
- VOL.XIV, N°53
56
La lutte contre les infections à HPV pourrait passer par une vaccination prophylactique dans le cadre de stratégies préventives à définir avec précision et qui
comporteraient toujours un volet de dépistage qui restera indispensable pour les 30 %
de cancers dus aux génotypes autres.
• Source : Dr Peter Stratford d’après la
communication du Dr Joseph Monsonego
(Institut Alfred Fournier, Paris) Vaccination
contre les HPV : Etat des recherches. Journées
Nationales d’Infectiologie, 9 juin 2005, Nice.
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Un préservatif en guise
de bâton de maréchal
oldats de paix, mais aussi soldats de
mort. Tels ne devraient pas devenir les
S
Casques bleus. Pourtant, la prévalence du
sida chez ces soldats des Nations Unies
(pouvant aller jusqu’à 50 % dans certaines
équipes) est telle qu’ils peuvent contribuer
à la dissémination du VIH au sein des
populations qu’ils devraient protéger. Les
experts estiment qu’une telle situation a
par exemple déjà été observée au Cambodge.
Dès 2002, Peter Piot, président de l’ONUSIDA avait une conscience aiguë de cet
intolérable paradoxe et priait instamment :
“les soldats doivent faire partie des solutions pas des problèmes”. Son objectif, faire
de la résolution 1308 adoptée par l’ONU
deux ans auparavant non pas seulement
une simple reconnaissance du phénomène,
mais une véritable arme. Bientôt, des
conseillers chargés du sida sont présents
dans chaque opération de maintien de la
paix. Les troupes présentes en Sierra Leone,
en Érythrée et en Éthiopie sont les premières à suivre ce programme. La distribution de préservatifs et la diffusion d’une
information complète sont également assurées. Si le dépistage systématique des
troupes envoyées n’a pas été retenu comme
solution adaptée, en raison de la possible
contamination des Casques bleus sur place,
ce sont autant que possible des hommes
informés et conscients des risques qui sont
envoyés dans les zones les plus sensibles
de la planète et souvent les plus touchées
par le virus du sida.
Cinq ans après le vote de la résolution 1308
et trois ans après le cri d’alarme de Peter
Piot, l’ONUSIDA peut se féliciter d’avoir
mis en place des missions d’information
non seulement auprès des Casques bleus
mais également auprès des armées de
53 pays. Des partenariats privilégiés ont
même été passés avec plusieurs ministères
de la Défense, comme très récemment avec
l’Inde. Cependant, un important travail
reste à faire et de nouvelles questions doivent être abordées. Le 4 août dernier,
l’ONU a dans ce sens annoncé la mise en
place des “groupes de déontologie” au sein
des équipes de Casques bleus afin de lutter contre les abus sexuels commis par ces
soldats. Depuis 2004, 186 Casques bleus ou
- VOL.XIV, N°53
membres d’une mission de paix de l’ONU
ont fait l’objet d’une enquête pour abus
sexuel.
• Source : http://www.jim.fr
Are questions on both
achieving and maintaining
an erection needed to
define erectile
dysfunction?
ur aim was to ascertain if the assessment of erectile dysfunction (ED)
O
should include questions on difficulty in
both achieving and maintaining erection.
A population-based study of 3143 men in
Tampere region in Finland was conducted
by mailed questionnaire. The 1983 men
who responded questions on erectile function were included in the analysis. Different levels in the severity of ED were used
to examine the agreement between the
two questions. Consistency was measured by kappa coefficient. Consistency was
fairly high (χ=0.71) when the severity of ED
was examined in four groups. In those
cases where alternative responses were
categorized into three groups, consistency
was best (χ=0.86) when the alternatives
‘never’ and ‘sometimes’ were combined.
Consistency was almost perfect (χ=0.97)
when ED dichotomized into two groups
and the cutoff was set between the alternatives ‘quite often’ and ‘intercourse does
succeed’. The kappa index was 0.86 with
the cutoff level between ‘sometimes’ and
‘quite often’ and 0.67 with the cutoff between ‘never’ and ‘sometimes’. When ED
was examined in different age groups, the
consistency was the highest among the
oldest respondents. Responses on both
symptoms are needed to distinguish between normal erectile function and minimal
ED, and also between minimal and moderate ED, especially in young men. When
the aim is to distinguish between complete
ED and a milder form, the information from
one question is the same as that from two
questions.
• Source: J. Koskimäki, J. Häkkinen, M.
Hakama, H. Huhtala, T.L.J. Tammela1, R.
Shiri, International Journal of Impotence
Research advance (online publication), 21
April 2005 ; doi:10.1038/sj.ijir.3901328/International Journal of Impotence Research,
2005; aop:10.1038/sj.ijir.3901328
Department of Urology, Tampere University Hospital and Medical School and
School of Public Health, University of Tempere, Tempere, Finland.
Department of Urology, Tampere University Hospital, PO Box 2000, Tampere FIN33521. Finland. E-mail: [email protected]
http://www.medline.com
Sexual Dysfunction
in Male Patients with
Hypertension: Influence
of Antihypertensive Drugs
vidence suggests that arterial hypertension, in addition to being a cardioEvascular
and renal risk factor, may also be
associated with an impairment of male
sexual function. Since other cardiovascular risk factors, especially diabetes mellitus,
have also been shown to correlate with
impaired sexual function it has been proposed that sexual and especially erectile
dysfunction may, at least in part, represent
just another manifestation of atherosclerotic vascular disease.
In addition to hypertension itself, sexual
function in male hypertensive patients may
also be affected by antihypertensive drug
treatment. Available evidence suggests
that centrally acting sympatholytic agents,
β-adrenoceptor antagonists (β-blockers)
and diuretics may have the potential to further impair sexual function. Calcium channel antagonists and ACE inhibitors may be
neutral with respect to this endpoint. Preliminary data from several randomised and
open studies have suggested that angiotensin II (AT)1-receptor antagonists may
even be associated with an improvement
of sexual function.
However, many aspects of the interaction
between hypertension, antihypertensive
drug treatment and male sexual function
remain unclear. Among other factors, the
relative contribution of disease labelling
both to the higher incidence of sexual dysfunction in hypertensive versus normotensive males and to the negative impact
of treatment remains an open question.
Furthermore, dose dependence of the
observed effects of antihypertensive agents
on sexual function, the role of combination therapy and the anticipation of proposed adverse effects of treatment are
unresolved issues. Thus, more data from
studies of high quality using standardised
definitions and procedures are urgently
needed to at least partially resolve some
of the many open questions.
• Source: Düsing R. Drugs, 2005; 65(6):
773-86.
Universitätsklinikum Bonn, Medizinische
Universitäts-Poliklinik, Bonn, Germany.
http://www.medline.com
Safety and Tolerability of
Oral Erectile Dysfunction
Treatments in the Elderly
dysfunction (ED) is a common
medical condition that affects the sexual
Elife rectile
of millions of men worldwide. It is generally accepted that sexual function tends to
decline with aging, which is often associated with a higher prevalence of sexual
57
problems, including ED and loss of libido.
As the mean age of men seeking medical
help for sexual dysfunction continues to
increase, it is important to assess the safety
and tolerability of currently available medical treatments in elderly men, who often
share other co-morbidities that should be
carefully evaluated when any type of ED
therapy is considered. With this aim in
mind, a MEDLINE search was conducted
from 1 January 1998 to 31 May 2004 to
identify studies assessing the efficacy,
safety and tolerability of treatments for ED
in the elderly. Particular care was taken to
assess the cardiovascular safety of oral
drugs for ED in this subset of patients, who
often have multiple cardiovascular risk factors which contribute to a complicated clinical scenario. The most important conclusion of the paper is that the high efficacy,
reliability, safety and tolerability of oral ED
treatments makes them appropriate firstline therapies for elderly patients with ED.
• Source: Salonia A.*, Briganti A.*, Montorsi P.**, Maga T.*, Deho F.*, Zanni G.*,
Mazzoccoli B.*, Suardi N.*, Rigatti P.*, Montorsi F.* Drugs & Aging, 2005; 22(4): 323-38.
*Department of Urology, Università VitaSalute San Raffaele, Milan, Italy.
**Institute of Cardiology, University of Milan,
Milan, Italy.
http://www.medline.com
Efficacy of Unilateral
Nerve Sparing in Radical
Perineal Prostatectomy
im : We determine the efficacy of unilateral nerve-sparing radical perineal
A
prostatectomy in preserving the sexual
function.
Patients and Methods : Ninety-two patients
with histologically confirmed unilateral
prostate cancer were scheduled for contralateral nerve preservation. The perioperative morbidity was assessed using the
patients' chart reviews. Postoperative
health-related quality of life, urinary continence, and potency were evaluated prospectively with questionnaires provided
before surgery and then after 6, 12, and
24 months.
Results : Unilateral nerve preservation was
performed in 88 of the 92 patients. Due to
extensive scarring or prostatic size, the
procedure was terminated as regular radical prostatectomy in 4 other patients. The
perioperative complication rate was low
and of minor significance, except in 1
patient who experienced a significant myoglobulinuria due to a prolonged procedure.
Blood transfusions were necessary in 5
(5.4%) patients. Ureteral reimplantation
was performed in 1 patient because of ureteral stricture. Positive surgical margins
were present in 12 (18%) of 67 pT2
patients and in 8 (35%) of 23 pT3 patients.
A proportion of 48% (15/31) of the patients
followed for more than 24 months and who
had a good erectile function prior to surgery
reported unassisted sexual intercourse.
However, only 4 of these patients were
completely satisfied with all aspects of
sexual performance, as asked in a short
version of the International Index of Erectile Function questionnaire.
Conclusions : Unilateral nerve-sparing radical perineal prostatectomy is technically
feasible and yields excellent results in
terms of potency preservation for prostates <60ml. However, the quality of erections is decreased, even in patients with
erections sufficient for intercourse. Hence,
appropriate sexual counseling in conjunction with medical therapy should be offered to all patients.
• Source: B. Brehmera, R. Kirschner-Hermannsa, A. Donnerb, T. Reinekea, R. Knüchel-Clarkeb, G. Jaksea, Urologia Internationalis, 2005 ; 74(4) : 308-14.
Urological Clinic and Department of Pathology, University Clinic, Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule Aachen,
Aachen, Germany.
http://www.medline.com
spinal cord. HTLV-I-infected individuals
present a high frequency of ED and it is
closely associated to urinary symptoms
and the overall neurological picture. The
HTLV-I carriers already had prominent compromise of the sexual activity.
• Source: N. Castro, P. Oliveira, D. Freitas,
W. Rodrigues Jr, A. Muniz, E. Carvalho,
International Journal of Impotence
Research advance (online publication), 5
May 2005; doi:10.1038/sj.ijir.3901335/International Journal of Impotence Research
2005; aop:10.1038/sj.ijir.3901335
Serviço de Imunologia, Hospital Universitário Professor Edgard Santos, Salvador,
Bahia, Brazil.
Serviço de Imunologia – 5e andar, Hospital Universitário Professor Edgard Santos,
Rua João das Botas, s/n, Canela, Salvador,
Bahia 40110-160, Brazil. E-mail: [email protected]
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Crural ligation for primary
erectile dysfunction:
a case series
Erectile dysfunction
and HTLV-I infection:
a silent problem
urpose Some men with primary erectile dysfunction (ED) have maldeveP
lopment of the crura of the penis. We report
he human T-lymphotropic virus type I
(HTLV-I) is a retrovirus associated with
a chronic myelopathy known as HTLV-IAssociated Myelopathy or Tropical Spastic Paraparesis (HAM/TSP). The main
objective was to assess the frequency of
erectile dysfunction (ED) in HTLV-I-infected individuals from Salvador and other
cities from Bahia, Brazil, as well as to verify
if sexual dysfunction correlates with urinary symptoms and overall neurological
impairment. From January 2001 to April
2004, 218 HTLV-I carriers (111 male and
107 female subjects) had complete clinical, neurological, and urological evaluation. They were assessed using standardized questionnaires to determine urinary
complaints (Urinary Distress Inventory) and
ED (Brief Male Sexual Function Inventory).
Neurological impairment was established
by Expanded Disability Status Scale
(EDSS) from 0 to 10. HAM/TSP was considered as EDSS≥2. A total of 17 males had
clinically defined HAM/TSP (group 1). From
the 94 HTLV-I-infected males, 62 were
selected (group 2) and paired by age with
patients in group 1. A total of 79 individuals were selected for this study. The age
ranged from 35 to 81 y (mean=47.9±9.65).
The percentage of ED in the studied population was 40.5%. In the HAM/TSP group,
ED frequency was 88.2%. The associations among sexual dissatisfaction, erectile dysfunction, urinary symptoms (frequency, nocturia, and urgency) and
EDSS≥2 were statistically significant. In
HAM/TSP, there is a slow and progressive
degeneration of the lateral funiculus of the
our experience with crural ligation for primary venous leakage ED in the last 5 years.
Materials and Methods Between December 1998 and March 2004, 11 patients with
primary ED underwent crural ligation surgery for congenital venous leakage. All
patients were evaluated with pertinent history and physical examinations, color
duplex ultrasound, nocturnal penile tumescence study with RigiScan®, cavernosometry and cavernosography. Localized crural leakage was the pathognomonic feature
in these patients. Surgery involved reflection of the dorsal and cavernous arteries
and nerves off of the crura, followed by
ligation of the 2 crura proximal to the
entrance of the cavernous artery with
umbilical tapes. Followup was performed
by telephone interview or personal interview at the clinic. A retrospective preoperative and postoperative questionnaire,
that is the abridged 5-item version of the
15-item International Index of Erectile
Function, was given at the time of the interview. Statistical analysis was performed
with the paired t test.
Results Median patient age at surgery was
28 years (range 22 to 39) and mean followup after surgery was 34 months (range
6 to 58). Mean International Index of Erectile Function ± SD preoperatively and postoperatively was 8.9 ± 4.5 and 17.5 ± 5.0,
respectively. For questions 2, 3 and 5 mean
postoperative scores were significantly
better than postoperative scores (p <0.05).
Marked improvement in erectile function
was noted in 9 of our 11 patients.
Conclusions Penile venous surgery may
not have a lasting result in men in whom
T
- VOL.XIV, N°53
58
venous leakage is due to systemic
diseases or penile smooth muscle atrophy. However, in patients with a congenital venous leak abnormality of the crura
ligation of the proximal crura with umbilical tapes seems to have a satisfactory,
durable result.
• Source: Rahman N.U., Dean R.C., Carrion R., Bochinski D., Lue T.F. Journal of
Urology, 2005; 173(6): 2064-6.
Department of Urology, University of California-San Francisco, San Francisco, California (Submitted for publication August
2, 2004).
http://www.medline.com
The additive erectile
recovery effect
of brain-derived
neurotrophic factor
combined with vascular
endothelial growth factor
in a rat model
of neurogenic impotence
bjective : To test the hypothesis that
combined intracavernosal injection
O
with vascular endothelial growth factor
(VEGF) with adeno-associated virus-mediated brain-derived neurotrophic factor (AAVBDNF) synergistically facilitates the neural regeneration and erectile function after
cavernosal nerve injury.
Materials and methods Forty SpragueDawley male rats were randomly divided
into five equal groups: eight had a sham
operation while 32 had bilateral cavernosal nerve freezing followed by an immediate intracavernosal injection with either
phosphate-buffered saline (PBS), VEGF,
AAV-BDNF, or AAV-BDNF + VEGF. Erectile function was assessed by cavernosal
nerve electrostimulation at 3 months, and
samples of the major pelvic ganglia and
penile tissue were evaluated histologically.
- VOL.XIV, N°53
Results In this animal model of impotence
from nerve injury, the recovery of erectile
function was greatest in those receiving
AAV-BDNF + VEGF; the mean (sd) maximal intracavernosal pressure in this group
was 87.2 (20.78) cmH2O, compared with
37.3 (11.39) for VEGF alone and 49.8
(29.58) for AAV-BDNF alone. No erectile
dysfunction was identified in the sham
group, with a pressure of 100.7 (22.70)
cmH2O, while all treatment groups significantly outperformed the PBS (control)
group, at 29.3 (13.52) cmH2O. Furthermore, all animals receiving monotherapy
or combined treatment had more NADPHdiaphorase-positive nerve fibres than
controls but less than in the sham group.
Conclusion Bilateral cavernosal nerve freezing causes erectile dysfunction with
accompanying neurological changes. Intracavernosal injection with either VEGF or
AAV-BDNF alone enhances nerve regeneration, with combined therapy (VEGF and
AAV-BDNF) promoting neural and erectile
recovery additively.
• Source: Kuo-Chiang Chen**, Thomas
X.Minor*, N.U. Rahman*, Hao-Chung Ho***,
L. Nunes*, T.F. Lue* BJU International,
2005; 95(7): 1077-80.
*Department of Urology, University of California San Francisco, San Francisco, CA,
USA.
**Department of Urology, Cathay General
Hospital, Taipei.
***Taichung Veterans General Hospital, Taichung, Taiwan.
http://www.medline.com
Psychopharmacology
of male rat sexual
behavior:
modeling human sexual
dysfunctions?
of our current understanding of
the neurobiology, neuroanatomy
M ost
and psychopharmacology of sexual behavior and ejaculatory function has been
derived from preclinical studies in the rat.
When a large population of male rats is
tested on sexual activity during a number of successive tests, over time individual rats display a very stable sexual
behavior that is either slow, normal or fast
as characterized by the number of ejaculations performed. These sexual endophenotypes are postulated as rat counterparts of premature (fast rats) or retarded
ejaculation (slow rats). Psychopharmacology in these endophenotypes helps to
delineate the underlying mechanisms and
pathology. This is illustrated by the effects
of serotonergic antidepressants and serotonergic compounds on sexual and ejaculatory behavior of rats. These preclinical studies and models contribute to a
better understanding of the neurobiology
of ejaculation and boost the development
of novel drug targets to treat ejaculatory
disorders such as premature and retarded ejaculation.
• Source: B. Olivier1,2, J.S.W. Chan1, T. Pattij1,3, T.R. de Jong1,3, R.S. Oosting1, J.G.
Veening1,3, M.D. Waldinger1,4 International
Journal of Impotence Research advance
(online publication) 21 April 2005;
doi:10.1038/sj.ijir.3901330/International
Journal of Impotence Research, 2005;
aop:10.1038/sj.ijir.3901330
1. Department of Psychopharmacology,
Utrecht Institute for Pharmaceutical
Sciences and Rudolf Magnus Institute of
Neuroscience, Utrecht University, Utrecht,
The Netherlands.
2. Department of Psychiatry, Yale University School of Medicine, New Haven, CT,
USA.
3. Department of Anatomy, University
Medical Center St Radboud, Nijmegen,
The Netherlands.
4. Department of Psychiatry and Neurosexology, HagaHospital Leyenburg, The
Hague, The Netherlands.
http://www.medline.com
61
R E V U E
D E
F r é d é r i q u e
P R E S S E
H É D O N
Sida : axer la recherche
sur la prévention
e nombre de personnes vivant avec le
VlH-sida en France métropolitaine est
Lactuellement
de 1000000. Mais, après deux
Sida : un million
de personnes traitées
dans les pays en voie
de développement
nombre de patients recevant un traiteantirétroviral contre le sida dans
Lles ement
pays en voie de développement a plus
que doublé (400 000 personnes en
décembre 2003 contre 1 million en juin 2005).
C’est ce que constate un rapport publié par
l’OMS et Onusida. Toutefois, l'accès au traitement est loin de répondre aux besoins, et
les progrès accomplis ont peu de chance
d'être suffisamment rapides pour atteindre
l'objectif de traiter 3 millions de personnes
d'ici à fin 2005. Le rapport formule une série
de recommandations visant à accroître
encore l'accès au traitement, notamment en
adoptant des méthodes thérapeutiques
“simplifiées et normalisées” susceptibles de
faire bénéficier un nombre grandissant de
patients de traitements antirétroviraux de
qualité.
Panorama du médecin, 4 juillet 2005.
Risque
de transmission sexuelle
du VHA et du VHC
D
eux études publiées dans “Eurosurveillance” rapportent des cas de transmission sexuelle du VHB et du VHA chez
des homosexuels. La première étude, rétrospective, réalisée dans trois hôpitaux parisiens, rapporte 29 cas d'hépatite C ou des
pratiques sexuelles spécifiques semblent en
cause. La seconde, un travail danois, montre
que dans les pays de faible endémie, le
risque de transmission par voie sexuelle
existe. Dans l’étude française, aucun des facteurs de risque de transmission habituels
n’est retrouvé (utilisation de drogues injectables, piercing ou tatouage), mais on
observe, dans 41 % des cas, la présence
concomitante d'une infection sexuellement
transmissible. De même, on note une forte
fréquence de pratiques sexuelles à risque ;
tous les patients déclarent avoir eu des rapports anaux non protégés avec des partenaires multiples, 21 % signalent avoir eu
une pratique “hard” (fisting), avec souvent
une notion de saignement. La seconde étude
concerne l'infection à VHA et a été réalisée
au décours d’une importante épidémie au
Danemark Parmi les 163 hommes atteints,
68 ont déclaré avoir des relations homosexuelles avec de multiples partenaires occa-
sionnels et des pratiques oro-anales ou
digito-anales. Les auteurs indiquent qu'il
va être nécessaire d'établir un consensus en
Europe sur les mesures de prévention et de
contrôle afin d'éviter une extension des cas
parmi les homosexuels. Des campagnes sur
les risques devraient être organisées, à propos de la fréquentation des saunas par
exemple, afin d'informer les homosexuels
danois, mais aussi ceux qui sont susceptibles de se rendre au Danemark.
QDM, 13 juin 2005
Sida : les ados
se sentent-ils concernés ?
travers le flot de messages d’information et de prévention destinés au
À
public, les adolescents se forgent une représentation du sida qui leur est propre, à la
fois proche de la réalité et très éloignée. Ils
en connaissent certains aspects factuels
(modes de transmission, gravité de la maladie, etc.), et en même temps nourrissent ce
qu'ils savent d'un imaginaire très riche : le
sida “s'attrape” comme un rhume, ils ont
“peur de l'attraper” comme si on n'y pouvait rien, le sida s'apparente à une loterie :
“combien de fois il faut coucher pour l'attraper ?” Sur Fil Santé Jeunes, ces ados peuvent se permettre de déverser leurs
angoisses : pour les 12-15 ans, le sida
concerne essentiellement le monde des
adultes et ils inventent des scénarios dans
lesquels ils s'attribuent des comportements
sexuels extrêmes pour demander confirmation on infirmation de ce qu'ils pensent
savoir, même s’ils cherchent avant tout à
être rassurés. Plus âgés, ils veulent des renseignements clairs et précis sur leurs inquiétudes immédiates et des informations
concrètes : adresses de CDAG (centre de
dépistage anonyme et gratuit), risques
encourus lors de telle ou telle pratique, délai
de dépistage. Un public à part est celui des
jeunes filles ayant en des rapports non protégés : elles s’inquiètent surtout des risques
de grossesse, le risque de contamination du
VIH est lointain. Sur le site Internet de Fil
Santé Jeunes, le ton est d’emblée sérieux :
interrogations sur la possibilité (au sens
d'autorisation) de ne plus utiliser préservatif : “pour la fellation, c'est vraiment
obligé de mettre préservatif ?”. Les professionnels sollicités sont placés en instance
d'autorité, celle qui peut leur attribuer ou
non l'autorisation d’avoir une sexualité sans
préservatif. Magali Jabion : Fil Santé Jeunes :
0800235 0236 et <www.filsantejeunes.com>
Panorama du médecin, 4 juillet 2005, p. 8.
ou trois ans d'utilisation des trithérapies,
nous savons que le déficit immunitaire du
sida est réversible. Autre avancée importante, après deux ou trois ans d'utilisation
des trithérapies, nous avons appris que le
déficit immunitaire qui caractérise le sida
est réversible. C'est devenu la justification
première du traitement puisque c'est le déficit de l'immunité qui est à l'origine des complications opportunistes. Pour autant, le
virus reste présent et continue à se reproduire. On n'entrevoit pas de vaccin préventif avant de nombreuses années et on
est donc dans une impasse. La recherche
devra se focaliser beaucoup plus qu'auparavant sur la prévention. Il y a des
recherches sur la prévention médicamenteuse, ce qu'on pourrait appeler la “pilule de
la veille”, il s'agit d'antirétroviraux qui, pris
avant le contact potentiellement infectant,
préviendraient l'infection. Enfin, on est
beaucoup plus optimiste sur le vaccin préventif qu'il y a 4 ou 5 ans. Néanmoins, un
vaccin qui protège de l'infection paraît inenvisageable à court terme, car nous ne savons
pas comment provoquer l'apparition d'anticorps neutralisants.
Panorama du médecin, 19 mai 2005, p. 66.
Délinquants sexuels :
un fichier national
au Journal officiel
e décret portant création du fichier national des délinquants sexuels a été publié
Lau Journal
officiel du 31 mai. Le fichier comportera des informations sur l'identité et la
dernière adresse des auteurs d'infractions
sexuelles qui ont fait l'objet d'une condamnation, d'un non-lieu ou d'un ajournement
de peine, prononcés par une juridiction française ou étrangère. Leur délai de conservation est fixé à trente ans pour les crimes et
les délits ayant donné lieu à dix ans de prison, à vingt ans pour les délits punis de sept
ans d'incarcération et à dix ans pour les actes
illicites entraînant cinq ans d'emprisonnement ou moins. Les personnes concernées,
au nombre de l'ordre de vingt mille, seront
tenues de justifier de leur adresse une fois
par an, ou tous les six mois pour les condamnés à dix ans de privation de liberté. Tout
contrevenant écopera de deux ans de prison
et de 30000 euros d'amende. Gérées par le
service du casier judiciaire, les informations
du fichier seront accessibles aux magistrats
et aux policiers, ainsi qu'aux préfets et aux
administrations de l'Etat (loi du 9 mars 2004)
“pour l'examen des demandes d'agrément
relatives à des activités ou professions impliquant un contact avec des mineurs”.
QDM, 3 juillet 2005.
- VOL.XIV, N°53
62
Androcur® pour
les délinquants sexuels
L
a prescription d'Androcur® (acétate de
cyprotérone) 100 mg est étendue à la
réduction de la libido chez les déviants
sexuels. L’Afssaps a accordé le 21 juillet dernier, une extension d'indication à la spécialité Androcur® 100 mg (Schering), en comprimés sécables, pour la réduction des
pulsions sexuelles dans les paraphilies en
association à une prise en charge psychothérapeutique. Les infractions sexuelles
représentent 22 % des condamnations, dont
les trois quarts ont des mineurs pour victimes. L'acétate de cyprotérone, dérivé progestatif, agit par un double mécanisme :
action périphérique par inhibition des récepteurs cytosoliques de la testostérone et inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine et,
secondairement, de la testostérone. Le
schéma thérapeutique prévoit de commencer le traitement à 100 mg par jour, la dose
pouvant être portée à 200 ou 300 mg par
jour sur une courte période. Dans tous les
cas, le traitement symptomatique améliore
la prise en chargé psychothérapeutique ; et
ses conséquences sont réversibles en 4 à
6 semaines. Une contre-indication est justifiée chez l’adolescent en cours de croissance
en raison du risque de diminution de la densité osseuse. Androcur® était déjà indiqué
dans la réduction des pulsions sexuelles
dans plusieurs pays européens. Dans certains de ces pays, il existe une forme d'An-
- VOL.XIV, N°53
drocur® Depot en solution injectable dosée
à 330 mg. Deux autres spécialités de la
même famille pourraient également être
autorisées avec un objectif identique, il s'agit
de Décapeptyl® (triptoréline) et d'Enantone®
(leuporéline).
QDM, 6 septembre 2005, p. 13.
trouble est deux fois plus élevée chez les
hommes hypertendus de 31 à 65 ans. La
pression artérielle systolique reste un facteur de risque très significatif. L’effet délétère
de l’HTA existe même pour des valeurs
dites subnormales.
Panorama du Médecin, 4 juillet 2005.
Dysfonction érectile –
La sexualité dans l’UE
La sexualité c'est la vie
T
rois Européens sur dix sont concernés.
Le groupe pharmaceutique Bayer a
publié les résultats d’une enquête menée
auprès de 5000 hommes (Français, Britanniques, Allemands et Espagnols) du 6 au
22 avril. Parmi eux, chez les plus de quarante ans, près de 50 % des Français disent
avoir eu un problème d’érection. Globalement, pour quatre sondés sur dix “la vie
sexuelle pourrait être meilleure”. Parmi les
plus de quarante ans, trois sur dix regrettent la vie sexuelle qu’ils avaient avant : pour
la fréquence 41 % – , pour la “découverte”
– 30% – et pour la “force du désir” – 29 %.
QDM, 17 mai 2005.
L’HTA multiplie par deux
le risque de DE
HTA est considérée comme un facteur
de risque de DE : une étude sur 634
L’
hommes montre que la prévalence de ce
élène Cardin et Danielle Messager,
journalistes responsables des questions
H
de santé sur France Inter, ont rédigé, en collaboration avec le Dr Isabelle Hoppenot,
“Aimer sans risque”, guide destiné à tous
ceux qui souhaitent vivre “les jeux de
l'amour sans le hasard”. Les auteurs disent
avoir délibérément adopté une approche
médicale. Contraception, sida, infections
sexuellement transmissibles, médicaments
des dysfonctionnements érectiles ou des
pannes du désir, ces sujets sont traités avec
clarté et justesse scientifique, sans faux-semblants ni impudeur. De nombreux témoignages et illustrations complètent les données médicales ainsi que des tableaux
pratiques et récapitulatifs, de la contraception au risque de transmission du sida, selon
les activités sexuelles, des conseils pratiques
et des contacts à même de faciliter la réponse
aux questions individuelles.
64
A
G
E
N
D
A
21-21 OCTOBRE 2005
PARIS, FRANCE
Congrès de la SFSC
Les saisons de l’amour ;
pour une sexualité durable
RENSEIGNEMENTS
SFSC : 01 45 72 67 62
[email protected]
21-23 OCTOBRE 2005
CHONGQING, CHINA
Sexual Medicine, HIV/AIDS,
Public Sexual Health Education
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.cqast.cn
27-30 OCTOBRE 2005
LAS VEGAS, USA
5th International Study Women
Sexual Health-ISSWSH
RENSEIGNEMENTS
www.isswsh.org
2-3 DÉCEMBRE 2005
PARIS, FRANCE
4-8 JUIN 2006
PRAGUE, REPUBLIQUE TCHÈQUE
3e Colloque Sexe et Psychiatrie
8th Congress of the European
Federation of Sexology
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
sexetpsy.free.fr
4-7 DÉCEMBRE 2005
COPENHAGUE, DANEMARK
8th Congress European Society
for Sexual Medicine
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.essm2005.org
4th Annual Meeting
of the Mediterranean Association
of Andrology (AMA)
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
17-20 NOVEMBRE 2005
NEW YORK, ÉTATS-UNIS
First Meeting of the Sexual Medicine
Society of North America (SMSNA)
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.smsna.org
1-3 DÉCEMBRE 2005
PUNTA DEL ESTE, URUGUAY
8th Congress of the Latin American
Society for Impotence
and Sexuality Research (SLAIS)
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.slais2005.org
- VOL.XIV, N°53
22-24 JUIN 2006
SAN JOSÉ, COSTA RICA
1er Congreso Centr.comoamericano
de Sexualidad Humana
RENSEIGNEMENTS
www.sexoamoryvida.com
www.saludfamiliar.com
8-10 DÉCEMBRE 2005
MARSEILLE, FRANCE
XXIIe Congrès de la SALF
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
[email protected]
16-19 MARS 2006
PHILADELPHIA, ÉTATS-UNIS
SSTAR 2006: 31st annual meeting
9-14 NOVEMBRE 2005
ALEXANDRIE, EGYPT
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.efs2006.cz
6-9 SEPTEMBRE 2006
HAMBOURG, ALLEMAGNE
9th International Conference
of the International Association
for the Treatment
of Sexual Offenders (IATSO)
RENSEIGNEMENTS
http://www.iatso.org/upcoming
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
www.sstarnet.org
17-21 SEPTEMBRE 2006
LE CAIRE, EGYPTE
12th World Congress of the ISSM
30 MARS-2 AVRIL 2006
MARSEILLE, FRANCE
36e Séminaire de Perfectionnement
en Sexologie Clinique
Au-delà de la Dysfonction Sexuelle ;
Médecine Sexuelle et Sexologie
RENSEIGNEMENTS
lotus-noir,
[email protected]
FAX : +33 467 153 248
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
[email protected]
www.issm2006.info
15-19 AVRIL 2007
SIDNEY, AUSTRALIE
XVIII Wold Congress of Sexology
Achiving Health, Pleasure
and Respect
RENSEIGNEMENTS
19-22 AVRIL 2006
SALVADOR DE BAHIA, BRÉSIL
XIII Congresso latino americano
de sexologia e educaça sexual,
Congresso de la Flasses
RENSEIGNEMENTS
Fax : (0055) 71 3677183
[email protected]
www.sexosydney2007.com

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