NOTE DE PRESENTATION PA SIDI TAIBI _homologation

Transcription

NOTE DE PRESENTATION PA SIDI TAIBI _homologation
ROYAUME DU MAROC
PREMIER MINISTRE
MINISTERE DELEGUE CHARGE
DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME
AGENCE URBAINE DE
KENITRA-SIDI KACEM
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L’INTERIEUR
WILAYA DE LA REGION DU
GHARB CHRARDA BNI HSSEN
PROVINCE DE KENITRA
CERCLE DE KENITRA BANLIEUE
COMMUNE RURALE DE SIDI TAIBI
ATELIER D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
SOULTANA Hassan - Architecte - Angle rue Amira Aïcha et rue Maâmora, Imm. Jawhara
N° 3 – Kénitra = Tel : 037-37.16.85 = 061- 29.39.19
Préambule
Le présent plan d’aménagement dont les études ont démarré en
septembre 1999 et ont été suspendus en janvier 2000, au niveau de la
troisième phase de l’étude (Variantes d’aménagement au 1/5000) et ce,
suite au dépassement des documents de référence (photos aériennes, plans
de restitutions et études préliminaires) en raison de l’ampleur de la
prolifération de l’habitat non réglementaire entre la période allant d’avril
1999 en janvier 2000, vise la dotation de la commune rurale de Sidi Taibi
d’un document d’urbanisme constituant un support de référence pour
toute intervention future.
Par ailleurs, la complexité et la multitude des contraintes naturelles
et artificielles présentes au niveau de Sidi Taibi ( champ captant, nappe
phréatique, Forêt, dunes littorales, carrières, lignes électriques, pipeline
de la SAMIR et voies classées), ainsi que le respect des dispositions de
l’étude des principes d’intervention menée à cet effet par la Commune
rurale de Sidi Taibi en partenariat avec l’Agence Urbaine de Kénitra/Sidi
Kacem et l’étendue du phénomène d’habitat non réglementaire, freinent
toute vision volontariste d’aménagement à Sidi Taibi limitant ainsi les
possibilités d’intervention du concepteur.
Ainsi, il est clair que le présent plan d’aménagement, sort du cadre
classique des documents d’urbanisme en général et vise en premier la
régularisation et l’apport d’une assise juridique pour les actions de
redressement et de restructuration à mettre en œuvre au niveau de Sidi
Taibi.
1
Parti d’Aménagement
Toute conception d’une planification urbaine globale ayant pour but de susciter
un développement opérationnel durable et équitable, doit nécessairement prendre en
considération non seulement les données urbaines, mais également les données socioéconomiques, les données naturelles ainsi que l’ensemble des éléments socioculturels
et environnementaux.
Il est aujourd’hui évident qu’un grand nombre de problèmes urbains, qui
semblent propres à un espace donné, sont souvent liés à un ensemble de facteurs qui
trouvent leurs racines dans des espaces plus vastes. C’est pourquoi, aménager un
espace, c’est nécessairement s’intéresser à l’ensemble des problèmes, des activités et
des actions qui s’y développent et à leurs liens avec les espaces extérieurs aussi bien
au niveau local, régional que national.
La commune de Sidi Taibi évolue dans un environnement généralement
marqué par l’interpénétration de ces espaces interne ainsi qu’avec ceux des régions
environnantes (Douars, Communes, Ville et région), qui entretiennent des rapports
d’interdépendance, d’influence réciproques et d’échanges mutuels.
L’aménagement du centre de Sidi Taibi prend comme finalité d’organiser et
d’orienter le développement futur du centre chef-lieu de la commune en renforçant la
fonction du centre administratif actuel tout en accordant un intérêt particulier à la
restructuration et à la réorganisation des secteurs touchés par l’habitat non
réglementaire et ce, à la lumière des résultats de l’étude des principes d’intervention.
Le parti d’aménagement a pour objectif, également, de permettre de mieux
contrôler le développement futur de l’habitat et l’organisation judicieuse et
harmonieuse de toutes les composantes du tissu existant.
2
LA COMMUNE DE SIDI TAIBI
Situation : La commune rurale de Sidi Taïbi fait partie de la province de Kénitra. Elle est
délimitée à l’Ouest par l’océan atlantique, l’agglomération urbaine de Kénitra au Nord, la
commune rurale Haddada à l’Est, et la commune rurale Bouknadel, (préfecture de Sala Al
Jadida) au Sud. Elle occupe, donc, un espace intermédiaire entre deux grandes agglomérations
particulièrement dynamiques (Rabat-Salé et Kénitra).
La superficie de cette commune couvre 145 km2, dont environ près des 2/3 sont recouverts
par la forêt de Maâmora.
Relief : Le finage de la commune de Sidi Taïbi est fait d’un alignement de dunes
sablonneuses, séparées par des dépressions interdunaires empruntant une direction Sud-Ouest,
Nord-est. Vers l’intérieur, le relief se poursuit par le plateau sablonneux et forestier de la
Maamora.
La bande côtière est caractérisée par un relief de dunes sablonneuses où les altitudes varient
de 0 m et 77 m. Les pentes sont sensiblement fortes le long de la côte (environ 55° au N.O, et
74° au S.O), et plus ou moins faibles vers la R.N 1, où la pente ne dépasse pas 35°.
Ressources en eau :
Le cadre hydrologique de la zone de Sidi Taïbi est composé
principalement de deux formes :
• Forme hydrologique superficielle : représentée par des dayas alimentées par
l’accumulation des eaux de pluies qu’on rencontrent surtout dans les parties Est et
Sud-Est de la forêt . Ces dayas empruntent les dépression à fond argileux, elles n’ont
aucune communication avec la nappe (exception fait pour le lac Sidi Boughaba qui
s’alimente à la fois des pluies et de la nappe phréatique).
• Nappe phréatique : Forme d’écoulement souterraines dont la nature physique et
géologique des terrains facilite les infiltration des eaux des pluies jusqu’au fond sur un
substratum imperméable constitué de marnes bleues plus ou moins sableuse du MioPliocène.
L’écoulement de la nappe s’effectue vers la mer. Les profondeurs sont généralement
comprises entre 20 et 40 m, avec une variation des niveaux piézométriques de la nappe entre
la zone côtière jusqu’à la R N 1 (Rabat-Kénitra) et la zone Est forestière.
L’exploitation de la nappe représente le principale générateur du développement local ainsi
que la vie végétale. De même, le champ captant de Sidi Taïbi contribue à la production de
l’eau potable destinée à l’AEP de Kénitra, Mehdia, Bouknadel et Salé, la capacité de
production est de l’ordre de 245 l/s.
Le couvert forestier : La commune de Sidi Taïbi est l’une des communes les plus
forestières de la région. La forêt, qu’elle soit plantée ou naturelle, y couvre 8789 hectares, soit
environ 61% de la superficie totale de cette commune.
L’essentiel du couvert forestier relève du domaine public de l’Etat et est constitué à 67,6 % de
forêts de chêne-liège.
3
Les plantations, essentiellement d’eucalyptus, limitées en superficie, (552 hectares, soit 6,7%
du total) sont relativement récentes et ont été destinées à valoriser des terres incultes et à les
protéger contre l’érosion.
A ce patrimoine forestier, s’ajoutent les essences constituant la réserve biologique du lac Sidi
Boughaba. Celle-ci s’étend sur une superficie d’environ 600 Hectares, et est formée
essentiellement d’espèces naturelles (Genévrier rouge, Oléastres…) et de plantations
artificielles d’eucalyptus.
Ce cadre naturel représente un intérêt écologique important pour la commune et pour la
région. En effet, la forêt est l’un des éléments majeurs du système d’équilibre
environnemental; elle participe à la stabilité des sols, favorise le développement de
nombreuses espèces végétales et contribue à sa propre régénération (surtout sous la forêt
naturelle de chêne-liège).
Le patrimoine forestier contribue aussi à l’alimentation du budget de la commune et à
l’amélioration du cadre de vie de la population. C’est là une question à prendre en ligne de
compte dans tout plan d’aménagement urbain ou d’aménagement du territoire.
LE CADRE BATI ET INFRASTRUCTURES
Le cadre bâti a usage résidentiel : Depuis le déclenchement des mutations liées à la
prolifération de l’habitat non réglementaire, tout a profondément changé dans le centre de la
commune, la croissance de sa population s’est accélérée sous le poids de l’immigration
d’éléments étrangers, la force des liens ethniques s’est relâchée suite à l’éclatement du
régime collectif des terres, l’habitat non-réglementaire s’est développée à une allure telle que
l’on peut considérer que les finages d’Ouled N’cer, Laarafja et Ouled Taleb sont perdus à
jamais pour l’agriculture.
Une pauvreté architecturale déconcertante : Les conditions qui ont présidé à la
croissance du centre de Sidi Taibi en affectent négativement les paysages. A l’habitat rural,
éparpillé dans les champs ou regroupé en douars, et dont les constructions sont faites en
matériaux du terroir, est venu s’ajouter et se développer à grande allure un habitat nouveau, en
béton et à l’architecture élémentaire. Il s’agit de maisons de type habitat économique
spontané, dont le caractère évolutif les maintient dans un état d’inachèvement chronique.
Le paysage généré par ce type d’habitat est caractérisé par une pauvreté architecturale
évidente, voire une non-architecture. De fait, le produit architectural dominant est atypique et
ne reflète nullement un cachet régional ou local quelconque.
Un déferlement horizontal des constructions : Le tissu urbain du centre de Sidi Taibi
est marqué d’une forte homogénéité qui reflète fidèlement l’homogénéité du contenu social.
Outre les ressemblances au niveau des configurations architecturales, il y a surtout lieu de
souligner l’ampleur de l’étalement horizontal de l’espace bâti.
Sur le plan morphologique les quartiers d’habitat clandestin se caractérisent par de
vastes superficies de tissus désordonnés, des constructions en dur de « type marocaine » , à
rez-de-chaussée, souvent en cours de construction et/ou de surélévation, dont l’alignement est
plus au moins réalisé le long de ruelles étroites. Les lots sont de surfaces variées, entre 60 et
120m². Ce tissu offre le spectacle désolant d’un paysage urbain totalement ravagé, d’une
qualité architecturale très médiocre et de conditions d’habitabilité pour le moins critique.
4
En outre, d’autres problèmes liés à ce type d’habitat se présentent à Sidi Taibi.
Certains sont visibles et la population en est consciente : déficits en matière d’équipements
et d’infrastructures tels que la voirie, l’eau potable, l’électricité, l’assainissement, la collecte
des ordures ménagères, ainsi que les équipements socioculturels et les équipements publics.
D’autres problèmes sont latents et devraient surgir avec la valorisation des espaces
constructibles et la stabilisation de la population. Ces problèmes devraient se cristalliser
autour de l’emploi, des transports, de la sécurité, de la gestion des espaces collectifs par la
population et de la nécessaire contribution à l’effort inévitable de restructuration de l’espace
bâti.
UN SOUS-EQUIPEMENT GENERALISE
Les équipements scolaires : La commune de Sidi Taibi dispose d’un Groupement
Scolaire (premier cycle fondamental), sous forme de salles de classes réparties entre les
différents douars. Pour la formation secondaire, les élèves sont dirigés sur Kénitra et même
Salé.
Le manque en matière d’équipement scolaire ( école, collège et lycée) est à l’origine de
l’abandon
scolaire. Face à cette situation des programmations dans le cadre de
l’enseignement primaire et secondaire sont à envisager.
Une déficience de l’infrastructure sanitaire : Il existe à Sidi Taibi un seul centre de
santé. L’effectif du personnel médical est en dessous des besoins d’une population en
augmentation rapide, d’où l’insuffisance aiguë en matière d’infrastructure sanitaire au niveau
de la commune. Dans ce cas, la population est censée se diriger vers Kénitra ou Rabat-Salé.
Les équipements administratifs : La commune rurale de Sidi Taibi est dépourvue de
bon nombre d’équipement et services administratifs nécessaires. Ces derniers y sont réduits
aux services de la commune, du caidat , de la Gendarmerie Royale et de l’administration de
L’ONEP, qui n’a pas ici une fonction particulière à assumer ; le centre ne disposant pas d’un
réseau d’adduction d’eau. Il faut lier ce sous-équipement, d’une part au fait que cette
commune n’a été créée qu’en 1992 et, d’autre part, à la proximité de la ville de Kénitra, dotée
des différentes administrations auxquelles les habitants ont appris à recourir.
Les équipements
cultuels, culturels et ludiques : La commune dispose de 5
mosquées, dont quatre salles de prière, réparties dans les principaux douars. IL est à noter que
la commune dispose également de deux cimetières et quatre mausolées, dont celui de Sidi
Boughaba.
Sur le registre de la culture et des loisirs, par contre, tout reste à faire. A ce sujet, il est de la
plus haute importance de prévoir au moins : un foyer féminin, une maison de jeunes, un
terrain de sport.
LES INFRASTRUCTURES DE BASE
Le Réseau Viaire : Le territoire de Sidi Taïbi est relativement bien doté en voies de
communication. Il est traversé par une grande voie de circulation, la RN1, qui relie Kénitra à
Rabat. Vers cette dernière, convergent trois routes provinciales; le tronçon de la RP 4266 (ex
RS 212), long de 12,5 Kms qui dessert Mehdia et l’autre tronçon du même nom (ex RS 214)
5
long de 2Kms goudronnés, qui lie le centre à la gare de l’ONCF, ainsi que la route
provinciale RP 4268 de 20 m d’emprise menant vers Bled Dendoun.
A l’intérieur des quartiers, la voirie est constituée essentiellement de ruelles ( pistes non
asphaltées) dont les tracés sont dictés suivant le partage des parcelles ce qui a donné lieu à
l’accessibilité en labyrinthe.
A ce dispositif, s’ajoute la voie ferrée, le centre dispose d’une gare, mais les trains ne s’y
arrêtent pas. Sa mise en activité est essentielle aussi bien pour la population que pour
l’activité économique.
Les infrastructures d'assainissement :
C’est le problème majeur posé par la
planification urbaine et l’aménagement de Sidi Taibi. Le centre de Sidi Taibi et les autres
douars de la commune ne sont, en effet, pas équipés en réseaux d’assainissement.
Les eaux usées et les eaux de pluie sont évacuées à ciel ouvert ou vers des fosses sceptiques.
Une solution pareille n’est pas faite pour durer, au regard des risques qu’elle fait peser sur
l’environnement et le cadre de vie de la population ( risques sérieux de pollution de la
nappe ).
La question de l’assainissement devra trouver sa solution à travers la mise en œuvre de
l’option retenue au niveau de l’étude des principes d’interventions à Sidi Taibi, basée sur
l’adoption d’un système de collecte de type pseudo-séparatif qui consiste en deux réseaux :
-
Le premier servira à collecter les eaux usées domestiques ainsi que les eaux pluviales
résultant des terrasses de maisons, à signaler qu’un déversoir d’orage sera placé en aval de
ce réseau afin de le délester des pointes exceptionnelles des débits d’orages vers le milieu
naturel, il permettra ainsi de décharger la station d’épuration d’une certaine quantité des
eaux pluviales des terrasses et de ne traiter qu’un débit d’eau polluée équivalent au
maximum à deux ou trois fois le débit de temps sec, ce qui permettra d’alléger
considérablement le dimensionnement et le fonctionnement des ouvrages prévus en aval (
station de relevage et station d’épuration) ;
-
Le second collectera les eaux pluviales des voiries et sera réalisé en caniveaux bétonnés
à section trapézoïdale, la couverture des caniveaux sera réalisée par des dallettes en béton
armé en alternance avec des grilles en fonte, les caractéristiques techniques de ces
caniveaux ( épaisseur, profondeur, largeur, ferraillage) seront calculées en détail pour
chaque cas particulier et dépendront du débit à transiter, et des contraintes qu’auront à
subir ces caniveaux ( passage de véhicules par exemple ).
A signaler que l’étude du Schéma Directeur d’Assainissement Liquide nouvellement initiée
par l’ONEP ainsi que les études techniques à mener par les différents opérateurs permettront
d’affiner davantage les choix arrêtés dans ce cadre.
Les autres équipements de base : Mis à part les équipements de base dont il a été
question plus haut, tout reste à faire au niveau de la commune et du centre. Il en est ainsi de
l’électrification, de l’adduction d’eau potable et de la mise en place d’un réseau téléphonique.
Ces équipements sont aussi importants pour le confort de la population, qu’ils sont
indispensables pour l’activité économique.
6
Les besoins sont également énormes en équipements socio-collectifs : postes, maisons de
jeunes, foyers féminins, espaces vert terrains de sport, etc. qui font actuellement défaut dans
l’ensemble de la commune.
PROBLÉMATIQUE DE DÉVELOPPEMENT DE SIDI TAÏBI
La commune de Sidi Taïbi représente le cas typique d’une zone rurale péri-urbaine qui, sous
la pression d’une demande en logement, a pu s’urbaniser à une cadence rapide, en l’absence
de documents de planification urbaine et d’infrastructures de base. Le statut collectif de la
terre, en raison de la précarité qu’il impose aux ayant-droit, a amené ces derniers à se
dessaisir au plus vite et au moindre coût de leurs parcelles provoquant, de ce fait, une ruée
vers le centre de Sidi Taibi de toutes les catégories citadines en mal de logement.
De ce fait, les marges de choix permises par la situation sur le terrain se trouvent limitées. Le
réalisme et la faisabilité du PA en cours plaident en faveur du travail sur la base des principes
suivants :
• L’aménagement du Centre sera nécessairement dominé par l’injection
d’équipements, la restructuration des secteurs construits, l’affectation des
espaces encore vacants et la proposition de mesures de protection du patrimoine
naturel (forêt, littoral, nappes d’eau et espace agricole);
•
La pression de l’urbanisation ira en s’accentuant sur l’ensemble du territoire de
la commune. Dans la mesure où il s’agit là d’une évolution incomparable, un
changement radical doit intervenir dans la gestion de cet espace par les pouvoirs
publics ;
•
La mise en œuvre de mesures de contrôle des constructions qui soient
rigoureuses, dans l’attente de l’élaboration et de l’homologation du PA
permettrait de rattraper la situation et donnerait au planificateur du répit pour
concevoir un meilleur aménagement de l’ensemble de la commune ;
•
La proximité de Rabat-Salé et de Kénitra offre à la commune de Sidi Taïbi des
opportunités incomparables de développement (Délocalisation des activités
économiques, tourisme, etc.), qu’il est nécessaire d’exploiter au moyen d’une
planification rapide de l’occupation future de l’espace.
Rappel des principaux résultats de l’étude des principes d’intervention
dans les secteurs touchés par l’habitat non réglementaire à Sidi Taibi.
1- Problématique Générale
La commune Rurale de Sidi Taïbi, située dans une zone périurbaine à proximité des villes de
Kenitra et de Salé, a connu une prolifération anarchique de l’habitat non réglementaire qui a
engendré plus de 14.000 parcelles (dont environ 6053 sont déjà construites), éparpillées sur
près de 690 Ha de terres agricoles de statut collectif ; cependant seulement 5200 constructions
environ sont occupées actuellement, soit un taux de 37 %, et abritant près de 29500 habitants.
Le déclenchement du phénomène d’habitat non réglementaire à la Commune Rurale de Sidi
Taibi remonte à 1997, année à partir de laquelle, certains ayants droit, avec le concours de
spéculateurs venant en majorité de la ville de Salé, ont commencé à morceler et vendre
illégalement des lots de terrains collectifs au niveau des secteurs Ouled N’Cer, Ouled Taleb
et Laarafja.
7
Ce phénomène a continué de se développer à un rythme important, jusqu’en avril 2000, date
qui marque l’engagement par les Autorités Provinciales et locales, d’une campagne de
démolition, au niveau de Sidi Taibi qui a touché essentiellement les constructions édifiées sur
le domaine forestier et les emprises du domaine public routier.
Les conséquences de cet état de fait peuvent se résumer dans les points suivants :
Une urbanisation anarchique qui menace les ressources naturelles :
Le champ captant de l’O.NE.P avec un débit de près de 245 l/s et la nappe phréatique
de Maâmora, qui tout en assurant aujourd’hui l’alimentation en eau potable des villes de
Kénitra, Mehdya, Sidi Bouknadel et Salé, soit une population estimée à 1.200.000 habitants, est
considérée comme une réserve stratégique nationale dans notre pays qui connaît un stress
hydrique ;
La forêt de Maâmora,
Le littoral atlantique et le cordon dunaire ;
Une occupation spatiale qui s’est faite sur les servitudes et les emprises de voies
existantes (RN1 et les deux CT vers Bled Dendoun et vers la gare ferroviaire), des lignes
électriques aériennes MT et HT de la R.A.K et des conduites pétrolières de la SAMIR;
•
Une absence d’équipements en infrastructures de base ;
•
Une absence d’équipements socio-collectifs ;
Cette situation est d’autant plus préoccupante que cette agglomération anarchique est proche
du centre nucléaire du C.N.E.S.T.E.N.
2. Scénario d’intervention retenu
La variante d’aménagement retenue ayant eu le consensus des différents services concernés
est conçue sous la forme d’une opération d’aménagement urbain planifiée dans le but de
restructurer l’habitat non réglementaire existant tout en veillant à préserver et à protéger les
ressources naturelles. Cette variante repose sur les principes d’aménagement suivants :
•
Libération des zones sensibles comprenant : forêt, secteur le plus vulnérable de la zone
rapprochée, dunes et carrières, et transfert des constructions non réglementaires vers la zone
d’intervention prioritaire et les secteurs urbanisables limitrophes, soit une superficie de 97.4
Ha (A1:90 + D:7.4) comprenant près de 1105 constructions(A1:873 + D:232), dont 498 à
peine entamées;
•
Libération de secteurs dominés par les parcelles en début de morcellement, dans la
perspective de leur réaffectation suivant le futur Plan d’Aménagement, soit une superficie de
81 Ha (PH3-1:40 + PH 4-3:41) comprenant près de 1022 parcelles (PH3-1:466 +
PH4-3:556) , dont seulement 253 déjà construites;
•
Maintien des zones à vocation d’habitat rural, sur une superficie de 145.7 Ha
comprenant près de 948 constructions ;
•
Restructuration des secteurs comprenant des constructions finies ou en cours de finition
en dehors des zones précitées, sur une superficie de 448.25 Ha, comprenant près de 10.706
parcelles dont 4856 déjà construites.
Cette opération d’envergure permettra à terme la protection de la zone rapprochée du champs
captant de Sidi Taibi, tel que stipulé par la loi N° 10-95 et son décret d’application relatif aux
périmètres de protection de février 1998 ainsi que l’organisation et l’aménagement de
l’agglomération de Sidi Taibi, par la restructuration de l’espace occupé par l’habitat non
8
réglementaire en lui apportant les équipements d’infrastructures manquants ainsi que les
équipements socio-collectifs indispensables.
Le nombre global des parcelles qui résultera du programme de restructuration / relogement
(sur la base de 40 lots/Ha) est de 17.771 parcelles décomposé comme suit :
10.706 parcelles à restructurer : total parcelles (hors habitat rural) 13060 moins parcelles
à déplacer 2212 moins parcelles d’habitat rural des autochtones à maintenir au niveau du
secteur sensible A1 : 142 ;
2.212 parcelles affectées aux ménages à déplacer des zones sensibles à protéger ou à
réaffecter (1105 des zones à libérer + 1022 des secteurs à réaffecter + 85 dédensification
du secteur PH 2-1 à la limite de 40 Lots/Ha) ;
4.853 parcelles additionnelles résultant de l’urbanisation des secteurs à restructurer à la
limite de 40 Lots /Ha.
Dans le cade de l’étude, une zone prioritaire a été identifiée. Les critères observés pour le
choix de cette zone sont :
-
la proximité de la future station de traitement des eaux usées ;
-
l’éloignement par rapport aux secteurs sensibles ;
-
la disponibilité de parcelles servant d’accueil pour le relogement des ménages à déplacer
des secteurs sensibles ;
-
la protection de toute pollution éventuelle de la zone A2/C, constituant le noyau central
de l’agglomération de Sidi Taibi et lieu de concentration des activités commerciales, des
équipements de culte et scolaire.
Le nombre global des parcelles concernées par le programme de restructuration / relogement
(sur la base de 40 lots/Ha) au niveau de la zone prioritaire est de 3.649 parcelles (2.772
parcelles à restructurer et 877 parcelles affectées aux ménages à déplacer des zones sensibles
à libérer) ;
LES GRANDES OPTIONS DE L’AMENAGEMENT
DU CENTRE DE SIDI TAIBI
Les critères suivants ont été retenus pour le choix des grandes orientations de l’aménagement
du centre :
Les Contraintes naturelles et artificielles existantes ;
La croissance démographique ;
L’aspect non réglementaire de l’habitat ;
Le caractère semi urbain de la commune ;
Les potentialités en matière de tourisme;
Le manque en infrastructure d’enseignement de santé etc..;
Le manque en matière de voies internes de communication ;
Le besoin d’une organisation de l’espace pour les activités économiques ;
Le besoin en matière d’organisations professionnelles ;
Le besoin des espaces verts de parcs cet de loisirs;
La problématique de d’aménagements est complexe et se situent à plusieurs niveaux à savoir
l’habitat, l’équipement, l’activité et l’environnement. Il nous incombe donc, selon les
9
directives du présent plan d’aménagement, de répondre aux besoins fondamentaux et
légitimes des populations en les intégrants au sein d’un espace aménagé et équipé, et en
améliorant leurs conditions de vie par l’installation des équipements sociaux, culturels et
communautaires.
Parallèlement, il faudra promouvoir et développer des activités secondaires (zone d’activité)
le tourisme et tertiaires du secteur moderne, afin de permettre l’insertion des populations du
centre dans la dynamique économique.
Enfin, à ces exigences s’ajoutent celles de la qualité du cadre de vie. La protection de
l’environnement par l’arboriculture, la création des espaces verts et la sauvegarde des espaces
à haute productivité agricole doivent être au centre des préoccupations des décideurs.
LES OPTIONS D’AMENAGEMENT
Protection des ressources naturelles existantes (forêt de Maâmora, nappe phréatique et
champs captants) et ce, conformément aux résultats de l’étude des principes d’intervention
dans les secteurs touchés par l’habitat non réglementaire dans la commune rurale de Sidi
Taibi, cette mesure concerne une superficie de plus de 600 Ha ;
Projection au niveau du secteur le plus vulnérable de la zone rapprochée de grands
équipements tels que parc, terrains de sport et ainsi qu’une bande réservée aux pépinières
donnant sur la RN1, et ce sur une superficie de 90 Ha;
Réaffectation des secteurs connaissant un début de morcellement, s’étalant sur prés de
70 Ha du coté des dunes à reboiser, en zones villas et ce, afin de rehausser le cadre bâti au
niveau de Sidi Taibi ;
Dédensification du secteur limitrophe au souk actuel ( A2/S d’une superficie de 15 Ha)
pour atteindre le seuil de 40 lots / Ha arrêté au niveau de l’étude susvisée ;
Limitation de toute extension horizontale ou verticale au niveau du secteur longeant la
route nationale (A2/Centre d’une superficie de 13,8 Ha), qui devrait garder sa densité
actuelle en raison de sa vulnérabilité ;
Maintien des zones d’habitat rural situées principalement au-delà des lignes électriques
MT de la RAK, soit une superficie de 149 Ha ;
Restructuration, dans la limite de 40 lots/Ha, des autres secteurs d’habitat non
réglementaire correspondant à une superficie de 331 Ha ;
Projection d’une zone d’animation touristique, de 19 Ha, sur une partie de la dune
littorale et ce, en complément du camping communal et de celui relevant des services de la
jeunesse et des sports existants s’étalant sur prés de 3 Ha;
Projection d’une zone d’activité de près de 9 Ha au niveau du secteur Bled Dendoun ;
Transfert du souk actuel vers la route de Bled Dendoun et réaffectation de son
emplacement actuel en un centre administratif multifonctionnel abritant plusieurs
équipements administratifs et socioculturels.
10
LES ZONES DE PROTECTION
De prime abord, la protection de l’environnement et la préservation du patrimoine naturel
requièrent les mesures suivantes :
-
La protection du champ captant de Sidi Taïbi et des zones de protection
telles que redéfinies dans le cadre de l’étude des principes d’intervention, afin de
prévenir la pollution de la nappe et ce selon les principes d’interventions rappelées
ci-dessus;
-
La préservation de la forêt, et particulièrement celle en chêne liège, dont la
régénération ne se fait plus à cause du surpâturage et de l’exploitation abusive. Cela
implique qu’aucune extension ne devrait se faire à ses dépens quelles que soient les
raisons. L’exception peut être permise pour ce qui est des plantations artificielles ;
celles-ci pourraient constituer une réserve foncière optionnelle;
-
Il y a aussi lieu d’étendre les mesures de protection aux espaces agricoles
non encore urbanisés, notamment dans les secteurs limitrophes à l’aire
d’aménagement, ainsi que les espaces d’agriculture sous-serres qui se maintiennent
encore chez les Ouled Taleb et Ouled N’cer.
LES ZONES DE RESTRUCTURATION
Il s’agit des espaces déjà occupées par des constructions anarchiques et qui concernent les
territoires dépendant d’Ouled N’cer, Ouled Taleb et Laarafja. Ces territoires ont été délimités
dans l’étude des principes d’intervention.
Par restructuration, nous entendons :
- la mise en place d’une voirie in situ qui éviterait autant faire que se peut les
démolitions ;
- l’injection d’équipements de proximité;
- l’installation d’un réseau V.R.D;
- la délimitation d’un Plafond Légal de Densité, arrêté à 40 lots/Ha selon l’étude des
principes d’intervention.
LA ZONE BALNEAIRE
Son aménagement est indispensable, car constituant l’atout principal de la commune et du
centre, en ce sens qu’elle répondra à des besoins déjà exprimés tant par la population locale
que celle de Rabat-Salé et même de la demande potentielle des autres villes et régions du pays
en matière de villégiature.
Cette zone contribuera sûrement à dynamiser l’économie de la commune (génération
d’activités de services) et résorber les demandes d’emploi qui s’annoncent importantes au
regard des tendances démographiques et du recul de l’agriculture en tant que secteur
pourvoyeur d’emplois.
A ce sujet, On prévoit les espaces d’accueil pour les établissements hôteliers, des équipements
de proximité et de loisirs, dont la superficie sera dimensionnée en fonction de la demande
d’investissement. Une étude spécifique de l’aménagement de cette zone serait à faire.
11
LE POLE MULTIFONCTIONNEL
Il devra accueillir les équipements et services publics inhérents à une population de la
commune estimée à 120.000 habitants à l’horizon du P.A. Ce pôle sera conçu de sorte à
structurer l’ensemble de l’agglomération.
La situation qui prévaut actuellement au niveau du centre impose la localisation de ce pôle
dans le terrain du souk actuel de la commune ce dernier qui devra être déplacé à coté de la
zone d’activité sur la route qui mène vers bled Dendoune.
LA ZONE D’ACTIVITE
C’est une composante fondamentale de la planification urbaine et de l’aménagement. La mise
en place de cette zone permettrait à la commune de tirer parti des processus de délocalisation
prévisible des activités économiques à partir de Rabat-Salé, Kénitra.
A cet effet, une zone est à prévoir :
-
Une zone d’activités industrielles non polluantes à localiser à proximité sur la route
de Bled Dendoun (facilités d’écoulement et d’approvisionnement pour les
entreprises) ;
-
Il va de soi, que les besoins de cohésion de la configuration de l’agglomération,
ainsi définie, impliquent des solutions adéquates en matière de voirie, de
communication entre les différentes entités arrêtées et de fluidité de la circulation
mécanisée et des déplacements de la population.
Parallèlement, la question de l’assainissement devra trouver sa solution à travers
l’option de l’étude d’intervention.
- ESPACES VERTS, PLACES, PARC DE LOISIR ET SECTEUR DES
PEPINIERES :
Pour satisfaire ce volet, nous avons prévu le maintien des zones plantées ou agricoles
en tant qu’espaces verts, parc de loisir ou secteur des pépinières ces zones requièrent
plus d’importance puisqu’il compensent le manque d’espace vert et de loisirs dans le
centre et la commune et offriront aux visiteurs et à la population un espace de détente
et de promenade et peuvent constituer des réserves foncières éventuelles.
- LA ZONE AGRICOLE :
La zone agricole, de culture, est reportée dans ce plan d’aménagement comme zones à
préserver de l’urbanisation, ceci est en relation directe avec l’économie du centre, mais
également en relation avec la protection de l’environnement.
- LES CIMETIERES :
Il existe déjà au centre deux cimetières, nous estimons qu’ils peuvent être préservé
mais doivent faire l’objet d’une extension.
- LA CIRCULATION:
Le centre est traversé par des routes, d’où une fluidité de circulation assez importante,
de ce fait des dégagements, des espaces verts, des plantations ainsi que des airs de
stationnement seront aménager par endroit qui s’y prête, tout en assurant une
12
accessibilité facile à l’intérieur de la zone aménagée par des voies de différentes
emprises, selon l’importance des secteurs.
-LES EQUIPEMENTS COLLECTIFS :
Le centre est déjà doté de certains équipements, qu’il est impératif de renforcer eu
égard au rôle administratif que devra jouer le centre de Sidi Taibi
Ce mérite s’impose en plus de la fonction du chef-lieu. Un certain nombre
d’équipements seront projetés ; Ils sont en relation directe avec les zones à urbaniser,
afin de répondre convenablement aux besoins de la population communale actuelle et
future.
Partons de ce principe notre centre sera doté de ses propres équipements scolaires,
culturels mais aussi sociaux et sportifs. A cet effet nous avons projeté des lycées des
collèges et nous avons intégré une zone sportive au cœur du quartier des grands
équipements.
La fonction culturelle dans la commune est une donnée de base, elle est nécessaire et
vitale, d’ou l’implantation d’une maison de jeune, d’un Foyer féminin, Dar taleb La
maison de la culture et un musée naturel, lieux qui peuvent abriter des activités
culturelles de toute sorte et d’une manière permanente.
Il va de soi, que les besoins de cohésion de la configuration de l’agglomération, ainsi
définie, impliquent des solutions adéquates en matière de voirie, de communication
entre les différentes entités arrêtées et de fluidité de la circulation mécanisée et des
déplacements de la population.
LES OPTIONS SECTORIELLES
Ces options découlant des choix retenus et sont présentées de façon succincte dans le
tableau synoptique ci-dessous, ces équipements proposés pour l’échéance 2013, impliquent un
financement important, d’où la nécessité d’un effort considérable de la part de l’ensemble de
acteurs publics ou privés.
DENOMINATION
TABLEAUX DES PROGRAMMATIONS
SUPERFICIE EN M²
Zone rapprochée à libérer pour les grands équipements
90 ha
Zone à restructurer à la limite de 40 lots/ha
196 ha
Zone à restructurer aucune densification A2/C
Zone à restructurer à dédensifier A2/S
12,2 ha
15 ha
Total Zone à restructurer
223,2 Ha
Autres zones d’habitat :
Zone villa
Zone de la promotion immobilière à R+3
Zone de la promotion immobilière à R+2
Habitat rural superficie min 1ha
Total zones d’habitat
Zone touristique
Zone d’activité
Zone d’activité rurale
80,5 ha
8,7 ha
16,5 ha
67,2ha
172,9 ha
65 ha
8,3 ha
90 ha
13
LES ADMINISTRATIONS
DESIGNATION
A.01
A.02
A.03
A.04
A.05
A.06
A.07
A.08
A.09
A.10
A.11
A.12
A.13
A.14
SUPERFICIE /
M²
Commune + Caïdat
53090m²
Administration
375 m²
Administration
2114 m²
Administration
4650 m²
Administration
4711 m²
Administration
4556 m²
Administration
2276 m²
Administration
2630 m²
Administration
3645 m²
Administration
2527 m²
Administration
993 m²
Administration
1415 m²
ONEP
25552 m²
Poste de
315 m²
surveillance
Protection civile
AFFECTATION
Existant
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
Existant
N°
PLANCHE
F2
F2
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F1
F1
F3
à créer
F1
NATURE
SERVICES PUBLICS
DESIGNATION
Eq 1
Eq 2
Eq 3
Eq 4
Eq 5
Eq 6
Eq 7
Eq 8
Eq 9
Eq 10
Eq 11
Eq 12
Eq 13
Eq 14
Eq 15
Eq 16
Eq 17
Eq 18
AFFECTATION
Dar Taleb
Centre culturel
Bibliothèque
Maison de la culture
Equipement
Musée naturel
Centre commercial
Equipement
Equipement
Equipement
Equipement
Equipement
Foyer Féminin
Maison de Jeune
Equipement
Equipement
Equipement
Equipement
Equipement
Foyer Féminin
Maison de Jeune
Souk
SUPERFICI/
M²
NATURE N° PLANCHE
11570 m²
à créer
F5
6994 m²
7205 m²
6441 m²
8000 m²
3084 m²
2955 m²
3009 m²
3109 m²
1206 m²
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
F3
F3
F3
F1
F3
F3
F1
F1
F1
622 m²
à créer
F2
4247 m²
374 m²
2510 m²
2409 m²
2451 m²
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
F4
F4
F4
F4
F4
726 m²
à créer
F2
57880 m²
à créer
F5
14
LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET EQUIPEMENTS SOCIO-EDUCATIFS
N°
DESIGNATION
AFFECTATION
SUPERFICIE / M² NATURE
PLANCHE
E.01
Ecole
2100 m²
Existante
F1
E.02
Ecole
3185 m²
Existante
F5
E.03
Ecole
6730 m²
à créer
F1-F2
E.04
Ecole
3541 m²
à créer
F3-F4
E.05
Ecole
3801 m²
à créer
F4
E.06
Ecole
5107 m²
à créer
F3
E.07
Ecole
5158 m²
à créer
F3-F4
E.08
Ecole
5020 m²
à créer
F5
E.09
Ecole
5820 m²
à créer
F4
E.10
Ecole
6197 m²
à créer
F4
E.11
Ecole
5530 m²
à créer
F4
E.12
Ecole
5551 m²
à créer
F1
E.13
Ecole
3443 m²
à créer
F1-F3
E.14
Ecole
3437 m²
à créer
F1
C.01
Collège
14927m²
Existant
F1
C.02
Collège
14733 m²
à créer
F1-F2
C.03
Collège
12540 m²
à créer
F1
C.04
Collège
10317 m²
à créer
F4
C.05
Collège
12748 m²
à créer
F4
C.06
Collège
14251 m²
à créer
F4
C.07
Collège
9344 m²
à créer
F5
C.08
Collège
11798 m²
à créer
F5
L.01
Lycée
18434 m²
à créer
F1
L.02
Lycée
20400 m²
à créer
F4
LES EQUIPEMENTS DE SANTE
DESIGNATION
AFFECTATION
SUPERFICIE / M²
S.01
S.02
S.03
S.04
S.05
S.06
Dispensaire
Dispensaire
Dispensaire
Dispensaire
Dispensaire
Dispensaire
654 m²
804 m²
3775 m²
955 m²
1774 m²
1407 m²
NATURE
à
à
à
à
à
à
créer
créer
créer
créer
créer
créer
N°
PLANCHE
F2
F4
F4
F4
F5
F3
15
LES LIEUX DE CULTE
Cimetière
DESIGNATION AFFECTATION SUPERFICIE/M²
Ci.01
Cimetière
40622 m²
Ci.02
Cimetière
21947 m2
Mosquée
DESIGNATION AFFECTATION SUPERFICIE/M²
M.01
Mosquée
8000 m²
M.02
Mosquée
973 m2
M.03
Mosquée
1615 m2
M.04
Mosquée
531 m2
M.05
Mosquée
8500 m2
M.06
Mosquée
512 m2
LES EQUIPEMENTS SPORTIFS
DESIGNATION AFFECTATION
SP.01
Terrain de sport
SP.02
Terrain de sport
SP.03
Terrain de sport
SP.04
Terrain de sport
SUPERFICIE/M²
11991 m²
7273 m²
34458 m²
16864 m²
LES ESPACES VERTS, PARC ET PEPINIERE.
DESIGNATION AFFECTATION SUPERFICIE/M²
2662 m²
EVN°1
Espace vert
EVN°2
Espace vert
4689 m²
EVN°3
Espace vert
4982 m²
EVN°4
Espace vert
7590 m²
EVN°5
Espace vert
8998 m²
EVN°6
Espace vert
3000 m²
EVN°7
Espace vert
12610 m²
EVN°8
Espace vert
424 m²
EVN°9
Espace vert
11436 m²
EVN°10
Espace vert
10532 m²
EVN°11
Espace vert
781 m²
EVN°12
Espace vert
1687 m²
EVN°13
Espace vert
1548 m²
EVN°14
Espace vert
3275 m²
Pr.01
Parc
224602 m²
parc
45303 m²
Pr.02
Pépinière
16077 m²
Pé.01
Pé.02
Pépinière
20379 m²
Pépinière
15329 m²
Pé.03
Pé.04
Pépinière
35663 m²
NATURE N° PLANCHE
Existante
F4
Existante
F3
NATURE N° PLANCHE
à créer
F1
à créer
F1
Existante
F1
à créer
F2
à créer
F3
Existante
F3
NATURE N° PLANCHE
à créer
F1
à créer
F2
à créer
F3
à créer
F4
NATURE
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
N° PLANCHE
F1
F1
F1 - F3
F1
F1
F3
F3
F3
F3
F3
F4
F4
F4
F3 – F5
F3
F3
F3
F3
F3
F3
16
LES PLACES PUBLIQUES
DESIGNATION
PLN°1
PLN°2
PLN°3
PLN°4
PLN°5
PLN°6
PLN°7
PLN°8
PLN°9
PLN°10
PLN°11
PLN°12
PLN°13
PLN°14
PLN°15
PLN°16
PLN°17
PLN°18
PLN°19
PLN°20
PLN°21
PLN°22
PLN°23
PLN°24
PLN°25
PLN°26
PLN°27
PLN°28
PLN°29
PLN°30
PLN°31
PLN°32
PLN°33
PLN°34
PLN°35
SUPERFICIE/M²
2956 m²
3273 m²
5422 m²
10996 m²
2067 m²
2300 m²
1510 m²
1436 m²
1058 m²
1925 m²
728 m²
16196 m²
3022 m²
11678 m²
14927 m²
3861 m²
2169 m²
5084 m²
3532 m²
1319 m²
805 m²
866 m²
870 m²
4880 m²
4432 m²
3561 m²
1222 m²
888 m²
2581 m²
1874 m²
950 m²
1365 m²
1836 m²
2332 m²
28093 m²
NATURE
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
à créer
N° PLANCHE
F1
F1
F1
F1
F1
F1-F3
F2
F2
F2
F2
F3
F3
F3
F3
F3
F3
F3
F3-F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4
F4-F5
F5
17

Documents pareils