Table ronde : les légumes de plein champ, quels débouchés en
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Table ronde : les légumes de plein champ, quels débouchés en
Table ronde : les légumes de plein champ, quels débouchés en région Poitou Charentes ?, quelle faisabilité technico économique Du 14 Octobre au 15 Novembre 2013, le Mois de la conversion a organisé des temps forts filière. Une occasion unique de réunir acteurs du développement, producteurs bio et de convier des agriculteurs conventionnels en recherche d'information. Ainsi, le 12 Novembre à La Couronne (16), en partenariat avec la MAB 16, la Chambre d'Agriculture16 et Agro bio Poitou-Charentes, s’est déroulée une table ronde sur le thème de la diversification des débouchés par le légume de plein champ. Un public varié au rendez vous Avec une filière régionale principalement dirigé vers la vente directe et composée d'une grande majorité de producteurs en maraîchage diversifié, l’enjeu était de réaliser un temps fort de sensibilisation pour répondre à de nouveaux débouchés émergents, Au nombre de 20, les céréaliers bio et conventionnels souhaitant diversifier leur activité et les maraîchers cherchant des solutions de mutualisation, ont répondu présents à cette invitation. 16 techniciens, de la filière biologique ou non, acteurs du développement du légume en Poitou Charentes, étaient aussi là, preuve de l’intérêt porté à ce sujet. Une table ronde en 2 temps Animée par Astrid Joubert d’agro bio Poitou Charente, la première partie de la table ronde présentait des acteurs économiques de gros et demi gros présents en région. Qui sont-ils ? Quelles quantités achètent-ils, pour quel ordre de prix ? Quelles sont leurs exigences ?quelle relation établissent t-ils avec leur fournisseurs ? C’est ainsi que la plateforme de collecte pour la restauration collective (mangeons bio), le grossiste (Ets raballand), la centrale d’achat(Leclerc) et le conserveur (d’Aucy) ont pu présenter leurs achats 2012 en terme de prix, quantités et qualité attendue. L’exercice consistant à s’exprimer sur les 3 légumes fortement consommés en région, que sont la carotte, les poireaux et la pomme de terre.D’aucy pour sa part avait ciblé sa présentation sur le petit pois et les haricots verts qu’il souhaite développer en région. Par la suite, une description des itinéraires technico-économiques de ces trois légumes, ainsi que les haricots et petits pois collectés par D’AUCY ont été présentés. Stéphanie Gazeau de la mab 16 et Sylvie sicaire de la Ca 16, ont décrit successivement les parcours culturaux de chaque espèce en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique. Le cout de ces cultures en agriculture biologique a été détaillé en sortie bout de champ, du point de vue des intrants, de la main d’œuvre et du matériel De nombreux échanges avec la salle Cette table ronde interactive, a permis de pointer un certain nombre de points essentiels au développement de ces cultures : -Pour d’aucy,il est indispensable de développer une superficie justifiant le déplacement des machines de récolte sur la zone.5 à 6 Ha chez un seul producteur, en mono voir bi culture, ou chez plusieurs producteurs dans un rayon maximum de 20 Km est souhaité. Le témoignage d’un producteur déjà engagé dans ces contrats, a appuyé le sérieux des relations avec ce conserveur. Il a précisé la nécessité de bien choisir le type de parcelle à engager avec le technicien de la structure (pente,% de cailloux….) -pour les autres cultures, l’absence de contractualisation en amont sur les volumes achetés (sauf pour les Ets raballands en pomme de terre) pourrait être un frein au développement de surfaces biologiques chez les cérealiers, mais peut satisfaire des maraichers en recherche de débouchés. La nécessité d’investir seul ou a plusieurs dans du matériel spécifique de plantation/semis, et récolte est souligné. Sans compté, la nécessaire réflexion à avoir sur le conditionnement de ces produits, non évoqué lors de cette rencontre --l’ensemble de ces légumes pourraient tout à fait trouver leur place sur des superficies déjà en bio ou des parcelles en conversion bio, dans le cadre d’une rotation.la pomme de terre pourrait être la tête d’assolement, suivie d’un poireau puis d’une carotte pour enfin terminer par haricots et /ou petits pois. A moins que ces cultures ne se fassent individuellement dans le cadre d’une rotation céréalière. L’essentiel étant de choisir des sols profonds, drainant bien et sans ou sans trop de cailloux pour certaines cultures. La diversité des sols de notre région permet de répondre à ce dernier point; L’existence de débouchés locaux et la comparaison entre prix d’achat et cout sortis bout de champ, laissent présager un développement possible du légume de plein champ biologique en Poitou Charentes. Ces légumes peuvent concerner des céréaliers souhaitant diversifier leur activité ou des maraichers en quête de nouveaux débouchés. Mais la mise en place de ces productions, hormis dans un cadre d’intégration avec fourniture du matériel, ne peuvent être réalisées que chez des producteurs prêts à investir dans du matériel seuls ou a plusieurs et enclins à une réflexion plus globale de planification des cultures. Astrid Joubert (agro bio Poitou Charentes) et Sylvie sicaire (chambre d’agriculture 16)