plans de sermons - Eglise Adventiste du 7ème Jour

Transcription

plans de sermons - Eglise Adventiste du 7ème Jour
PLANS DE SERMONS
à l’usage des
ANCIENS D’EGLISE
***
3e trimestre 2002
***
Traduit de
The Seventh-day Adventist
Elder’s Guide
Ministerial Association
General Conference of Seventh-day Adventists
***
Association pastorale de l’Union franco-belge
France
2
1er sabbat de juillet
LE TÉMOIGNAGE
Thème du culte :
Nous sommes des témoins du Christ, et nous ne devons pas permettre aux intérêts
temporels d’absorber tout notre temps et notre attention, nous détournant ainsi du but qu’Il
nous fixe dans le service de son Église.
Pensée du Jour
« Les disciples devaient aller, comme témoins du Christ, proclamer au monde ce qu’ils
avaient vu et entendu. Leur rôle était le plus important qui fût jamais confié à des êtres
humains, inférieur seulement à celui du Christ lui-même. Ils seraient les collaborateurs de
Dieu pour le salut des hommes. » - EGW, Conquérants pacifiques, SDT, Dammarie-lès-lys,
1960, p. 20.
Texte biblique
Colossiens 4.5-6.
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Le chrétien engagé ne vit pas seulement une vie de foi envers Dieu et de soumission à
son Esprit, il vit aussi dans un monde souvent indifférent ou hostile à Christ
2. Notre réaction vis a vis de ceux qui nous entourent a une très grande importance, à
cause du témoignage que nous voulons porter.
3. Une réaction violente tend souvent à nous identifier au monde. Le chrétien peut se
comporter de manière si similaire à ceux qui l’entourent que la différence entre un
chrétien et un non-chrétien ne se remarque pas.
4. Une autre réaction que l’on rencontre parfois est une sorte de retrait par rapport au
monde. Dans ce cas, le chrétien essaie de se protéger contre son environnement et ne vit
que sur lui-même.
5. Aucune de ces réactions ne correspond à celle que Jésus a vécue. - Jn 17.15
a. L’attitude adéquate que nous devons adopter est l’attitude d’un témoin responsable.
Nous vivons dans ce monde. Nous gagnons notre vie dans ce monde. Dans ces
conditions nous devons essayer de témoigner pour Jésus aux yeux du monde.
6. C’est ce que l’apôtre Paul veut dire dans le dernier chapitre de la lettre aux Colossiens
(4.5). Il invite avec insistance ses lecteurs à « se conduire avec sagesse envers ceux du
dehors. » Il semble avoir à l’esprit un but à la fois offensif et défensif. Le côté défensif
étant celui de préserver la bonne réputation de la communauté chrétienne. Le côté
offensif celui d’aller vers ceux du dehors et de les amener à la foi en Christ pour qu’ils
se joignent ensuite à la communauté des croyants. C’est, encore aujourd’hui, la façon
dont nous devons témoigner.
B. TÉMOIGNER PAR NOTRE CONDUITE
1. Se conduire avec sagesse lorsque nous témoignons. - 2 Co 3.3
a. Paul donne un aimable avertissement concernant les méthodes à utiliser dans notre
témoignage. La sagesse et la discrétion sont nécessaires quand nous présentons
Christ à ceux qui ne le connaissent pas.
2. Se conduire avec sagesse dans nos relations. - Mt 10.16
a. Les mots « nous nous conduisons » concernent le genre de vie que nous menons. La
façon dont nous nous comportons doit être en accord avec nos paroles.
b. Illustration. Lors d’un tournoi de golf, un homme n’hésita pas à se mettre à quatre
pattes devant la petite balle qu’un grand champion venait de lancer. Il voulait vérifier
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si elle était bien de la même marque que celle dont le fameux champion faisait la
publicité à la télévision !
C. TÉMOIGNER PAR NOS PAROLES
1. Nos paroles doivent être accompagnées de grâce. - Col 4.6
a. Notre conduite et nos discours doivent être emprunts de grâce. Ce qui signifie :
remplis de charme et de douceur.
b. De telles paroles témoigneront pour Christ. Elles ne seront ni grossières, ni vulgaires,
ni brutales et bruyantes mais pleines de gentillesse et de bonté.
2. Nos paroles doivent être bien assaisonnées. Elles seront sensées et respectueuses.
3. Elles doivent s’adresser à l’individu.
a. Tandis que nous « répondons à chacun » (1P3.15) nous devons nous assurer que nos
paroles tiennent compte de sa personnalité de l’individu. Les idées toutes faites et les
versets appris par cœur et plaqués sans discernement n’atteignent pas les coeurs.
(Chaque occasion doit être saisie de s’entretenir personnellement avec les gens).
D. TÉMOIGNER PAR L’UTILISATION DE NOTRE TEMPS
1. Nous devons utiliser notre temps efficacement.
« Notre temps appartient à Dieu et chacun de nos instants lui est dû. Nous sommes
tenus, de façon impérative, d’en tirer le meilleur parti pour sa gloire. Il n’est aucun
talent dont il nous demandera un compte aussi rigoureux que celui du temps. »-EGW,
Les paraboles de Jésus, Ed. Vie et Santé,Dammarie-lès-lys, 1992, p. 296.
2. Tirer avantage de toutes les occasions.- Ep 5.16
« Rachetez le temps ». Nous avons tous la même quantité de temps et sommes
redevables de chaque moment perdu.
« Nous sommes exhortés à racheter le temps ; mais jamais nous ne pourrons retrouver
celui que nous avons perdu, pas même un seul instant. Il ne nous est possible de
racheter le temps qu’en tirant le meilleur parti de celui qui nous reste, en collaborant
avec Dieu au grand plan de la rédemption. » - EGW, Les paraboles de Jésus, Éditions
Vie et Santé, Dammarie-lès-lys, 1992, p. 297.
3. Utiliser notre temps pour le témoignage. Il est grand temps. - Jn 9.4
« C’est maintenant le moment favorable pour travailler au salut de nos semblables.
Certains s’imaginent que s’ils donnent de l’argent pour la cause du Christ, on ne leur
demandera rien d’autre. Ils perdent un temps précieux qu’ils pourraient consacrer à son
service. Le devoir et le privilège de toute personne en santé, c’est de travailler pour le
Seigneur. Chacun doit s’employer à lui gagner des âmes. Les sacrifices pécuniaires ne
peuvent pas remplacer l’engagement personnel. » - EGW, Idem, p. 297.
E. CONCLUSION
« Dieu ne peut faire se propager la connaissance de sa volonté et les merveilles de sa
grâce au sein d’un monde incroyant sans le témoignage de ses fidèles, répartis sur la terre
entière. Il est dans son plan que ceux qui ont reçu le salut en Jésus-Christ deviennent des
missionnaires, des flambeaux dans le monde, afin d’être des signes probants, des lettres
vivantes pouvant être lues et connues de tous, leur foi et leurs œuvres démontrant qu’ils n’ont
pas reçu la grâce de Dieu en vain. Ils proclament le proche retour du Seigneur car le monde
doit être averti afin de pouvoir se préparer au jugement à venir. » - EGW, Testimonies to the
Church, Vol. 4, p. 631, 632.
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2e sabbat de juillet
L’EXPRESSION DE NOTRE FOI
Thème du culte :
« Si l’amour remplit notre cœur, il débordera sur ceux qui nous entourent, non à cause
des faveurs qu’ils nous auront accordées, mais parce que l’amour est un principe actif.
L’amour transforme le caractère, gouverne les impulsions, bannit l’inimitié et ennoblit les
affections. Cet amour est aussi vaste que l’univers et il est en harmonie avec celui des anges
du ciel ; quand il pénètre dans un cœur, il répand son parfum dans toute la vie et sa
bénédiction tout alentour. » - EGW, Heureux ceux qui...SDT, Dammarie-lès-lys, 1947, p. 42.
Pensée du Jour :
« La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi,
les bonnes œuvres font leur apparition. Les malades reçoivent des visites, les pauvres des
soins, les orphelins et les veuves ne sont pas négligés, ceux qui sont nus sont vêtus, les
indigents sont nourris. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien ; quand les hommes
sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu ; la douceur et la vérité guident leurs pas.
L’expression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces
personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un ; la
beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la
Source de la puissance et de l’amour. » - EGW, Messages choisis, Éditions Le monde
français, Mountain View, California, 1975, p. 466.
Texte biblique
Romains 12.1,2
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. La confiance et l’obéissance sont les thèmes les plus développés dans l’Épître aux
Romains.Paul
affirme que ce que l’on croit a des répercussions sur notre
comportement. De sorte qu’il donne une importance égale aux croyances et aux
comportements. Si ce que l’on croit est faux, notre comportement le sera aussi. De
même, si notre comportement est erroné, nos convictions ne peuvent être justes. En
définitive, le comportement d’une personne en dit plus long sur ce qu’elle croit que son
témoignage verbal ou ses écrits.
2. Il existe une propension à mettre en avant l’une de ces vérités et à exclure l’autre. Être
coupable de cela, c’est vivre un christianisme partial et déséquilibré.
3. Paul avait une foi équilibrée et mettait l’accent autant sur le comportement que sur les
croyances. Les onze premiers chapitres de l’épître aux Romains parlent des croyances
et les cinq derniers du comportement.
4. Le contexte historique. Au cours de l’hiver 57-58 après Jésus-Christ, Paul arriva à
Corinthe à la fin de son troisième voyage missionnaire. Il était sur le point de retourner
à Jérusalem muni des offrandes destinées aux pauvres. Désireux d’envoyer aux
chrétiens de Rome des explications écrites au sujet de l’Évangile du salut, il écrivit cette
lettre que Phoebe transmit soigneusement à l’Église.
5. Réalisant que cela serait sans doute sa seule communication avec cette Église si
stratégiquement située dans la capitale du monde d’alors, il insista sur ce qui lui
semblait être les deux vérités cardinales de la foi chrétienne - la croyance amenant au
salut, et le comportement résultant du salut.
B. LA CROYANCE QUI AMÈNE AU SALUT - Rm 1.16
Quelle sorte de croyance rend l’acceptation du salut possible ?
1. C’est la confiance en la puissance illimitée du salut.
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a. L’apôtre était fier de l’Évangile. Il considérait comme un privilège la mission qui lui avait été
donnée de prêcher cette bonne nouvelle.
b. Il déclarait fièrement que celle-ci est « la puissance de Dieu pour le salut des hommes ! » La
puissance illimitée de l’Évangile lui permettait de surmonter les obstacles qu’il rencontrait
(1) Quand Paul parlait de la « puissance illimitée de l’Évangile du salut » il parlait par
expérience.
(2) Car au départ il haïssait la foi chrétienne ; son cœur était insensible à l’appel de Dieu.
C’est pourquoi il allait à Damas pour harceler et arrêter les disciples du Christ. Si
quelqu’un a été inflexible, c’est bien l’apôtre Paul !
(3) Rien ne pouvait le changer, à part sa rencontre avec Jésus-Christ. C’est alors qu’il
découvrit que dans l’Évangile de Christ se trouve la puissance de Dieu qui peut changer
quiconque, n’importe où et dans n’importe quelle condition !
2. C’est la croyance dans la possibilité du salut sans restriction par Jésus-Christ. - Rm 1.16c
a. Paul proclame que ce salut est possible « pour quiconque croit ».
b. « Pour le Juif premièrement, puis le Grec ». L’Évangile peut atteindre les Grecs aussi bien
que les Juifs.
(1) Les Juifs possédaient les meilleures origines religieuses qui soient pour accepter
l’Évangile.
(2) Les Grecs étaient les intellectuels du premier siècle de notre ère. Ils pratiquaient souvent
le cynisme. Leurs religions n’avaient plus de vie.
3. Quelle en est la nécessité ? « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rm 3.23).
Paul dit que le salut est à la portée de tous sans restriction. Puisque tous ont péché, le salut est
pour tous. Et cela sans restriction puisque tous les hommes ont péché sans exception.
4. Quel en a été le prix ? « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous
étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
C. LE COMPORTEMENT QUI RÉSULTE DE L’ASSURANCE DU SALUT Rm 12.1-2 ; 13.1-5; 14.21;15.1-3.
1. La foi amène au salut. L’assurance du salut engendre un nouveau comportement. En d’autres
termes, la foi sauve. Le comportement démontre la réalité du salut. L’apôtre Paul attire notre
attention sur les trois domaines que ce comportement affecte.
2. Il affecte notre conduite. - Rm 12.1-2
a. « Je vous exhorte donc » Quand, dans l’Écriture, nous rencontrons le mot « donc », on peut se
demander à quoi il ramène. C’est toujours à quelque chose qui vient d’être dit.
b. Paul dit, en fait, «je vous ai dit maintenant que le comportement résulte du salut. Vous avez
cru, « donc » vous vous comporterez différemment ! »
c. Au lieu de dire « Je vous ordonne de », il leur dit « Je vous exhorte donc », car il parle à ceux
qui ont déjà cru en Christ. C’est de leur propre volonté qu’ils se comporteront en croyants.
3. C’est un acte volontaire - « Je vous exhorte... à offrir vos corps » - v.1.
a. Leur conduite ne sera pas déterminée par les autres.
b. « Ne vous conformez pas... » - v. 2a. « Ne laissez pas le monde qui vous entoure vous
enfermer dans son propre moule » - v 2a (Phillips)
4. Cette façon d’être vient de l’intérieur.
« ... mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence ... » - v. 2b.
5. Ce comportement affecte notre civisme - 13.1-5
Votre civisme (vos relations avec les autorités civiles) peut être le témoignage le plus important
que vous puissiez porter. Dans le plan de Dieu il n’y a pas de place pour l’esprit destructeur de
la rébellion et de l’anarchie.
6. Ce comportement affecte nos choix - 14.21 ; 15.1-3a.
C’est une preuve de maturité que d’en arriver à considérer le bien-être spirituel de ceux qui nous
entourent comme plus important à nos yeux que notre propre plaisir.
D. CONCLUSION
Croyons et changeons de comportement ! C’est là le message de Paul dans sa lettre aux
romains. Que Dieu soit loué de ce que, grâce à Lui, ce soit une chose possible - 2 Co 5.4.
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3e sabbat de juillet
ÉDUCATION ET RÉDEMPTION
Thème du culte :
La véritable éducation se défini comme le développement harmonieux de toutes les
facultés - une préparation complète et appropriée pour vivre la vie d’ici-bas mais aussi la vie
éternelle. C’est cet idéal que le système scolaire des Adventistes du septième jour essaie
d’atteindre.
Pensée du jour
« La véritable éducation est plus que la poursuite d’un certain programme d’études. Elle
est plus qu’une préparation à la vie présente. Elle s’adresse à l’être entier et couvre toute son
existence. Elle est le développement harmonieux des énergies physiques, mentales,
spirituelles, et prépare l’étudiant à la joie du service ici-bas ainsi qu’à celle bien supérieure
d’un service plus étendu dans le monde à venir. » - EGW, Éducation, SDT Dammarie les Lys,
1976, p. 7.
Texte biblique
Proverbes 22.6
Plan du Sermon
A.
INTRODUCTION
1. Si, dans le passé, l’éducation était importante, elle l’est encore davantage de nos jours.
La génération nouvelle doit faire face à un monde où règne plus que jamais un esprit de
compétition.
2. Les jeunes gens ont plus de possibilités devant eux que n’en ont eu les générations qui
les ont précédés. Chaque décision exige d’eux qu’ils tiennent compte non seulement de
leur vie présente, mais aussi de leur vie éternelle.
3. L’Éducation chrétienne, c’est quoi au juste ?
a. « L’éducation chrétienne... prépare l’étudiant à la joie du service ici-bas ainsi qu’à
celle bien supérieure d’un service plus étendu dans le monde à venir. » (Éducation,
p. 7)
b. L’éducation chrétienne est un moyen de former et de sauver notre jeunesse.
c. Former un être humain dès son jeune âge a une portée éternelle. - Proverbes 22.6
B. QU’APPORTERA L’ÉDUCATION CHRÉTIENNE À NOS ENFANTS ?
1. Une éducation basée sur la Bible : les valeurs spirituelles sont essentielles.
a. Les étudiants doivent apprendre à aimer.
b. « L’amour, base de la création et de la rédemption, est aussi celle de la véritable
éducation. Ceci ressort clairement de la loi que Dieu nous a donnée comme guide. Le
premier et le plus grand commandement est : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de
tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée. » Luc 10.27.
Nous développerons donc toutes nos facultés dans le but d’aimer l’Être infini et
omniscient de toute notre force, de toute notre pensée et de tout notre cœur. Cela
signifie que l’image de Dieu doit être restaurée dans notre être tout entier, dans notre
corps et dans notre esprit, aussi bien que dans notre âme.
Le second commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt
22.19), ressemble au premier. La loi d’amour veut que nous nous consacrions :
corps, âme et esprit, au service de Dieu et du prochain. Ce service, qui fait de nous
une bénédiction pour les autres, est un bienfait plus grand encore pour nous-mêmes.
L’altruisme est à la base de tout véritable développement. C’est en servant d’une
manière désintéressée que nous parvenons à la culture la plus élevée et que nous
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devenons de plus en plus participants de la nature divine. » - EGW, Éducation, SDT,
Dammarie-lès-Lys, 1976, p. 10.
2. Une éducation équilibrée : la tête, les mains et le cœur. Paul donne lui-même
l’exemple. Il était capable de faire autre chose que de prêcher. C’était un homme cultivé
mais il ne négligeait pas les aspects pratiques de la vie. - Ac 18.3
3. L’éducation pratique : utile et utilisable. Les écoles de prophètes de l’Ancien Testament
donnaient beaucoup d’importance au côté pratique de l’éducation :
« Les élèves de ces écoles subvenaient à tous leurs besoins par leur travail. Ils
cultivaient le sol ou exerçaient un métier manuel. En Israël, ces occupations n’étaient
considérées ni comme étranges ni comme dégradantes. Bien au contraire, on pensait que
c’était un péché de laisser les enfants grandir sans leur apprendre à faire un travail utile.
Chaque jeune homme et chaque jeune fille, que leurs parents fussent riches ou pauvres,
apprenaient un métier. Même lorsque les jeunes gens étaient appelés à remplir des
fonctions en relation avec le culte, une connaissance des choses de la vie pratique était
considérée comme essentielle. Dans ces écoles, beaucoup de maîtres subvenaient aussi
à leurs besoins par des travaux manuels. » - EGW, Éducation, SDT, Dammarie-lès-Lys,
1976, p. 43.
4. L’éducation sociale : aucun homme ne vit que pour lui-même. Daniel vivait dans une
société aux goûts raffinés. Il savait comment se comporter avec les différentes classes
de la société pour représenter dignement l’idéal de vie que Dieu propose. Dn 6.1-3
« Daniel possédait la grâce d’une véritable douceur. Il était vrai, ferme et noble. Il
cherchait à vivre en paix avec tout le monde, mais quand ses principes étaient en jeu il
était inflexible. Dans toutes les situations qui ne mettaient pas sa soumission à Dieu en
cause, il était respectueux et obéissant envers ceux qui avaient autorité sur lui ; mais il
avait un sens si profond de la valeur des lois de Dieu que, dans sa vie pratique, les
exigences de ses maîtres terrestres leur étaient subordonnées. Aucune considération
personnelle ne pouvait le convaincre de s’écarter de son devoir.
«Le caractère de Daniel peut être présenté au monde comme un exemple marquant de
ce que la grâce de Dieu peut faire avec des hommes déchus dont la nature est
corrompue par le péché. L’histoire de sa vie faite de noblesse et de désintéressement est
un encouragement pour notre humanité. Nous pouvons en tirer de la force morale pour
résister noblement à la tentation et, avec fermeté, grâce et douceur prendre parti pour la
justice et le droit dans les difficultés de la vie. » - EGW, The Sanctified Life, p. 20-21.
5. Une éducation missionnaire : l’esprit de service est essentiel. « Les maîtres ne devraient
pas penser que leur devoir est fini quand leurs élèves ont été instruits dans toutes les
sciences, mais ils devraient réaliser qu’ils ont en main le plus vaste champ missionnaire
qui soit. Si toutes les capacités de ceux qui sont engagés en tant qu’enseignants étaient
utilisées comme Dieu le voudrait, ces derniers pourraient être des missionnaires les plus
efficaces. » (Testimonies for the Church, vol. 4, p. 426)
6. L’éducation adventiste : loyauté envers la foi. Prendre exemple sur Shadrach, Meshach
et Abednego. - Dn 3.16-18.
C. ILLUSTRATION - Désirez-vous réellement une éducation chrétienne ?
Selon une vieille légende grecque, un jeune homme alla chercher conseil auprès du
philosophe Socrate. « Monsieur, dit-il, je suis assoiffé de connaissance. Pouvez-vous me dire
comment je peux m’y prendre pour l’acquérir ? » « Suis-moi » lui répondit Socrate. Et, à la
surprise du jeune homme, il l’emmena au bord de la mer. Puis ils s’avancèrent jusqu’à ce que
l’eau leur arrive à la ceinture. Soudain, Socrate plongea le jeune homme sous l’eau et l’y
maintint si longtemps que le pauvre pensait se noyer. « Pendant que ta tête était dans l’eau,
que désirais-tu le plus au monde ? » lui demanda Socrate après l’avoir libéré. « Respirer » lui
répondit le garçon tout essoufflé.
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4e sabbat de juillet
OUVRIR SON CŒUR À DIEU
Thème du culte : Pourquoi un chrétien prie-t-il ?
« Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à son plus intime ami; Non pas
que la prière soit nécessaire pour instruire Dieu de ce qui nous concerne, mais elle nous met à
même de le recevoir. La prière ne fait pas descendre Dieu jusqu’à nous : elle nous élève
jusqu’à lui. » - EGW, Le meilleur chemin, Éd. Vie et Santé, Dammarie-lès-lys, 1992, p. 91
Pensée du Jour
« Dieu nous parle par la nature et par la révélation, par sa providence et par l’influence
de son Esprit. Mais cela n’est pas suffisant : nous avons besoin de lui ouvrir notre cœur. La
vie et l’énergie spirituelles dépendent d’entretiens réels et directs avec notre Père céleste.
Notre esprit peut se reporter sur Dieu ; nous pouvons méditer sur ses œuvres, sur sa
miséricorde, sur ses bénédictions. Mais ce n’est pas là, dans le sens le plus complet du mot,
être en communion avec lui. Pour être en communion avec Dieu, il faut avoir quelque chose à
lui dire concernant notre vie réelle. Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à
son plus intime ami. »-EGW, Idem.
Texte biblique
Colossiens 4.2-4
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Petite histoire. Un pasteur raconte qu’il fut, un jour, invité pour le repas du soir et
comment son hôtesse fut embarrassée lorsque le fils de la maison commença à manger
avant de dire l’action de grâces. Elle lui lança un regard noir et une vive réprimande.
Puis un lourd silence s’installa et l’on demanda au prédicateur de prier. Tout, ensuite, ce
serait bien passé si l’hôtesse n’avait ressentit le besoin de donner une explication.
« Nous ne faisons pas toujours la prière avant le repas chez nous » dit-elle. Cela
semblait évident, mais le pasteur, sachant qu’elle ajouterait autre chose, étendit du
beurre sur son pain et attendit.
« Mais, » reprit-elle avec un sourire engageant et quelque peu désinvolte, « il va de soi
que Dieu sait combien nous lui sommes reconnaissants ! »
2. Pourquoi devons-nous prier?
a. Dieu sait que nous lui sommes reconnaissants. Cela semble assez compréhensible
dans la logique du repas.
b. Le problème c’est que cela ne se cantonnera pas au temps des repas. Cela quittera la
table et fera le tour de la maison. Et nous nous retrouverons bientôt en train de dire
« Mais enfin à quoi sert-il de prier ?...
c. Dieu ne connaît-il pas tous nos besoins ? » Jésus n’a-t-il pas dit lui-même que Dieu
sait ce dont nous avons besoin avant même que nous ne le lui demandions ? Mais la
conclusion qu’il donne est claire « Priez ». C’est cette sorte de raisonnement que
tient Frederick B. Speakman dans son livre L’amour, ce sont des actions quand il
pose la question provocatrice qui suit : « Et qu’en serait-il si Dieu refusait de lire le
courrier de ses enfants s’ils ne le lui adressent pas ? »
3. Cela nous apprend quelque chose sur le but de la prière.
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a. Il nous est nécessaire de prier parce que nous avons besoin de communier avec Dieu
et de partager avec lui les besoins les plus sincères et les plus profonds de nos cœurs
et de notre vie.
b. Il nous est nécessaire de prier pour exprimer à Dieu la gratitude, la louange, la joie
que nous trouvons en lui, à cause du salut qu’il nous offre et de toutes les
bénédictions dont il nous comble. C’est ce que Paul exprime dans les trois versets
qui concluent l’épître aux Colossiens.
B. LE BUT DE LA PRIÈRE SE VOIT DANS LA MANIÈRE DE PRIER. - Col 4.2
1. Nous devons prier avec persévérance.
La prière ne doit pas être perçue seulement comme un appel au secours en cas
d’urgence, mais surtout comme une relation persistante et un appel constant à Dieu afin
qu’il nous guide et nous bénisse.
2. Nous devons prier avec vigilance.
a. Ceci suppose que nous ne nous endormions pas en priant.
b. La prière ne doit pas être réservée aux temps de crise. Nous devons prier avant que la
crise ne survienne afin d’avoir les ressources spirituelles nécessaires pour affronter
ce temps d’épreuve.
(1) Illustration. Napoléon disait qu’une bataille ne se gagnait pas sur le champ de
bataille, mais dans les plans formés auparavant.
(2) De même, les crises ne forment pas un homme, il doit être un homme avant que
vienne la crise. Celle-ci ne fait que démontrer qu’il en est véritablement un.
3. Nous devons prier avec reconnaissance. - 1 Th 5.18
C. LE BUT DE LA PRIÈRE SE VOIT DANS LES SUJETS DE PRIÈRE - v. 3-4.
1. Nous devons prier Dieu de nous donner l’occasion de le servir.
Souvenez-vous. Paul était en prison quand il offrit à Dieu cette prière. Il y avait bien des
sujets pour lesquels Paul aurait pu prier à ce moment-là : pour que son épreuve se
termine bientôt, pour qu’il ait davantage de confort, ou pour qu’il puisse bientôt se
reposer. Mais Paul prie pour que Dieu lui donne l’occasion de témoigner.
2. Nous devons prier pour que Dieu nous accorde le courage de saisir toutes les occasions
de témoigner.
a. Prier pour que des occasions favorables se présentent à nous n’est que la moitié de la
prière. Nous devons prier aussi pour que Dieu nous donne le courage et nous rende
aptes afin que nous mettions à profit les occasions qu’il nous donne.
b. Le souci de Paul et sa requête à Dieu était d’être capable d’ « annoncer le mystère de
Christ ». Cela doit être aussi notre premier objectif.
D. CONCLUSION
1. Voilà le but de la prière. Nous prions avec persévérance, vigilance et reconnaissance
pour que nous soyons en communion avec Dieu afin qu’il nous offre des occasions de
témoigner pour Christ et nous donne la force de nous saisir de ces occasions.
2. « Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et
vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas ; vous ne pourrez jamais le lasser. Celui qui
compte les cheveux de votre tête n’est pas indifférent aux besoins de ses enfants. “Le
Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.” (Jc 5.11) Son cœur est touché par
nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets
de préoccupation. Rien n’est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige
l’univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent. Il n’est pas dans notre
vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu’il en prenne connaissance, ni de
problème si troublant qu’il n’en trouve la solution. » - EGW, Le meilleur chemin, Ed.
Vie et Santé, Dammarie-lès-lys, 1992, p. 98.
10
1er sabbat d’août
CHRIST TRIOMPHE À LA CROIX
Thème du culte : Le triomphe de la croix
«Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la
croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis
pour le monde ! » - Galates 6.14.
Pensée du Jour
« Les anges avaient donc de bonnes raisons de se réjouir en contemplant le Sauveur sur
sa croix ; car bien qu’ils ne fussent pas encore à même de tout saisir, ils savaient que la
destruction du péché et de Satan était assurée pour toujours, que la rédemption de l’homme
était un fait accompli, et que l’univers était pour toujours en sécurité. Quand au Christ, il
comprenait parfaitement les résultats du sacrifice accompli sur le calvaire. Il embrassait toutes
ces choses de son regard quand, sur la croix, il s’écria : « Tout est accompli! » - EGW, JésusChrist, Les Signes des Temps, Dammarie-les-lys, 1948 p. 410.
Texte biblique
Colossiens 2.13-15
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. L’épître aux Colossiens renferme trois grands messages :
a. Jésus-Christ s’est incarné
C’était véritablement un être humain fait de chair, de sang et d’os et non une
apparition comme certains faux docteurs le sous-entendaient.
b. Il était Dieu.
Il était Dieu en tout ce qui fait que Dieu est Dieu et non pas seulement un être
intermédiaire comme d’autres l’enseignaient. Le message exaltant du Nouveau
Testament est celui-ci : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la
divinité. »(Col 2.9).
c. La suprématie de Jésus-Christ.
(1) Il est l’Être suprême de la Création et règne au-dessus de tous les êtres créés. Col 1.15-16
(2) Il est la tête du corps qu’est l’Eglise. - Col 1.18
(3) Il est le chef de toute domination et de toute autorité. - Col 2.10,15.
Le cœur, la pierre angulaire du christianisme c’est que nous sommes rachetés «
par le sang de la croix ». Par la mort de son Fils, Dieu a triomphé du péché, de la
mort et de Satan. - Col. 1.20
11
B. L’ÉVÉNEMENT LE PLUS IMPORTANT C’EST LE TRIOMPHE DE DIEU PAR
LA CROIX.
1. Notez les phrases que Paul rajoute les unes aux autres pour souligner cela : « En nous
faisant grâce pour toutes nos offenses [...] il a effacé l’acte qui nous condamnaient [...] il
a dépouillé les dominations et les autorités [...] en triomphant d’elles par la croix. » Col 2.14,15
« Lorsqu’ils (les disciples) revinrent à Jérusalem, on les considéra avec étonnement. On
s’attendait, après le procès et la crucifixion du Christ, à les trouver abattus et honteux, à
voir sur leurs visages une expression de douleur et de défaite. au lieu de cela, on
n’apercevait sur eux que la joie et le triomphe. » - EGW, Jésus-Christ, p. 463
2. Le triomphe par la croix est un fait historique.
Que Christ soit réellement mort sur la croix est un fait que personne ne peut contester.
« ...le sang de sa croix » (Col 1.20) est un événement réel, historique et attesté (Jn
19.34). « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » (1Co 15.3b)
3. Le triomphe de la croix est un fait théologique.
a. C’est un fait d’une grande importance. Dans sa première épître Jean nous dit : « Le
sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jn 1.7b.
b. Regardez à Jésus, alors qu’il se trouve dans le jardin de Gethsémané, la sombre
vision de la croix épouvantant tout son être. Et que fait-il de cette vision ? D’abord il
lutte, la rejette, puis il l’accepte. Il transforme la croix du supplice en un instrument
de rédemption.
4. Le triomphe de la croix est un événement spirituel et personnel.
« Vous qui étiez morts par vos offenses [...] il nous a rendus à la vie avec lui, en nous
faisant grâce pour toutes nos offenses. » Col 2.13
5. Le triomphe de la croix devient une victoire personnelle quand, par la foi, nous
acceptons ce qu’Il a fait pour nous sur cette croix. C’est ici l’assurance que nous
trouvons dans notre texte : « Le triomphe de la Croix ».
C. LA PORTÉE DE CE MESSAGE : IL EST DESTINÉ À TOUS.
1. Cet événement a un aspect à la fois légal et spirituel.
L’aspect légal du triomphe de la croix se trouve dans le verset 14. Il nous dit que la
sentence qui nous est destinée est une sentence de mort. Cette sentence nous a été
enlevée, elle est détruite pour toujours. Un autre l’a subie pour nous. Par la croix, trois
choses ont été accomplies concernant cette sentence de mort.
a. « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre
nous. » Notre dette est effacée, et nous avons la paix avec Dieu.
b. « Il l’a détruit...» C’est fini ! Merci Seigneur ! La sentence ne pèse plus sur nous. Elle
est enlevée !
c. « ... en le clouant à la croix. » Il était de coutume, chez les Romains, de clouer l’acte
d’accusation du criminel au-dessus de la tête du condamné. Sur la croix de Jésus,
Pilate avait fait inscrire : « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs » (Jn 19.19b). Mais
cela n’était pas la véritable mise en accusation. Si Pilate l’avait su, il aurait pu écrire
: « Crucifié à cause du péché des hommes. »
D. CONCLUSION
Avez-vous accepté Jésus dans votre vie ?
12
2e sabbat d’août
LA VOIE PAR EXCELLENCE
Thème du culte :
Quelque soit l’endroit où se manifeste un élan de sympathie et d’amour, partout où le
cœur s’élargit pour bénir et valoriser l’autre, se révèle l’œuvre du Saint-Esprit.
Pensée du Jour
« Le fondement de la piété, c’est l’amour. Quelque que soit notre profession de foi,
nous n’aimons pas vraiment Dieu si nous n’aimons pas nos frères d’une manière
désintéressée. Mais nous n’y parviendrons pas en “essayant” d’aimer les autres. Ce qu’il nous
faut, c’est l’amour de Jésus dans notre cœur. Si le moi est absorbé par lui, l’amour jaillira
spontanément. Quand nous nous sentirons constamment poussés à venir en aide à notre
prochain et que la lumière céleste remplira notre âme et se reflétera sur notre visage, nous
serons parvenus à la perfection chrétienne. » - EGW, Les paraboles de Jésus, Vie et Santé,
Dammarie-lès-lys, 1992, p.338.
Texte biblique
1 Corinthiens 13.1-3
Plan du Sermon
A.. INTRODUCTION
1. Vous seul(e) pouvez choisir comment vous voulez vivre.
Vous pouvez être agréable à vivre, ou désagréable, une aide ou une entrave, un atout ou
un handicap pour vous-même, votre famille, vos collègues, et le royaume de Dieu.
2. Paul écrit : « Je vais vous montrer une voie par excellence. » - 1 Co 12.31
La vie chrétienne n’a jamais été prévue pour être la bonne voie, ou même une voie
meilleure, mais « la voie par excellence » !
3. Le contexte historique. Paul venait de recevoir une lettre de l’Église de Corinthe où
étaient énumérés tous les problèmes qui avaient jaillis au sein de la communauté et cela
pour une seule raison : ils ne suivaient pas « la voie par excellence » ! L’apôtre dit en
substance ceci : « Étant donné la diversité de vos styles de vie, les difficultés et les
crève-cœurs qu’ils engendrent au sein de l’Église, il me semble qu’il est grand temps
que vous reconnaissiez votre besoin de suivre la « voie par excellence ».
4. Il affirme alors, que l’amour est « cette voie par excellence ». Dans cette première lettre
destinée à l’Église de Corinthe, il énumère quatre raisons pour lesquelles l’amour est la
« voie par excellence ».
B. LE MINISTÈRE DE LA RÉCONCILIATION, UN MINISTÈRE D’AMOUR - 1 Co
1.10-17a.
1. Paul avait reçu une longue lettre faisant état de divers problèmes.
a. Mais un problème n’avait pas été évoqué : c’était celui des divisions au sein de
l’Église. Paul en avait entendu parler par les gens de Chloé, un membre influent de la
communauté.
b. Le fait qu’il choisisse de le nommer en premier, montre combien il le ressentait
comme le point le plus critique.
2. Le ministère salutaire de l’amour se réalise lorsque Christ est honoré.- 1.12-16
a. Au verset 12 Paul s’adresse à chacun des groupes qui se rallient autour d’une
personnalité.
13
(1) Certains disent : « Moi, je suis de Paul . » Paul n’entend pas cela comme un
compliment, et il doit en être ainsi pour chaque prédicateur. En clamant suivre
Paul le théologien, ils pensaient se mettre au rang des « grands théologiens ».
(2) D’autres disaient « Je suis d’Apollos. » Il s’agissait des intellectuels qui se
gargarisaient d’éloquence et aimaient Apollos car il était bon orateur.
(3) D’autres encore disaient « Et moi de Céphas », l’évangéliste passionné. C’était la
foule des « Parle-nous net et franc ».
(4) Et les « super-chrétiens » disaient « Nous sommes de Christ ».
b. Paul récuse tout cela quand au verset 13 il leur demande :
(1) « Christ est-il divisé ? »
(2) « Paul a-t-il été crucifié pour vous ? »
(3) « Ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »
c. Aux versets 14-16 il exprime son soulagement de pouvoir dire qu’il n’a baptisé que
quelques personnes « afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon
nom. »
3. Le ministère de l’amour se réalise quand l’Evangile est prêché.- 1.17.
L’Évangile c’est la bonne nouvelle du salut en l’amour de Jésus-Christ. Le cœur de
l’Évangile c’est Christ et aucun autre être humain ne peut prétendre à cela, qu’il
s’appelle Paul, Apollos ou Céphas.
C. LA SIMPLICITÉ DU LANGAGE D’AMOUR. - 1 Co 2.1-2
Celui qui est rempli d’amour ne se préoccupe jamais d’impressionner les autres par
son importance, ses connaissances, son intelligence, ou l’excellence de sa sagesse et de son
éloquence. C’est l’amour de soi qui recherche ces choses. Mais non l’amour qui correspond à
« la voie par excellence ». Cet amour-là se préoccupe de rendre aussi clair et simple que
possible l’Évangile de Jésus-Christ et sa puissance de salut, « afin que votre foi fût fondée,
non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » - 1Co 2.5
D. LA FACULTÉ DE L’AMOUR À RÉGLER LES PROBLÈMES - 1 Co 5.12
Dans ces huit chapitres, Paul aborde chacun des points de la longue liste des
problèmes au sujet desquels les chrétiens de Corinthe lui ont écrit. Chacun de ces problèmes
ne peut se résoudre qu’en appliquant la loi d’amour de Dieu.
E. LA SUPÉRIORITÉ DE SA VALEUR. - 1 Co 12.31-13.13
Paul conclut le chapitre 12 en disant : « Et je vais encore vous montrer une voie par
excellence. » Il écrit alors le magnifique chapitre sur l’amour qu’est 1 Co 13 et qui se termine
par ces mots : « Mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour. »
Pourquoi l’amour est-il « la plus grande d’entre elles ? » Pourquoi est-ce « la voie par
excellence ? » A cause de sa valeur.
1. La supériorité de la valeur « amour » est remarquable dans le poids qu’elle donne aux
dons de l’Esprit. - 13.1-3
2. Et aux mots que Paul utilise pour la décrire. - 13.5-13.
E. CONCLUSION
Dans sa conclusion Paul écrit ceci : « Que tout ce que vous faites se fasse avec amour »
- (16.14) et voici sa dernière phrase : « Mon amour est avec vous tous en Jésus-Christ.
Amen! »
« Dieu n’accepte le service que de ceux qui sont participants de sa nature divine. Sans Christ
personne ne peut rien. L’amour pour Dieu et pour les hommes place les êtres humains sur le
terrain de Dieu. L’obéissance aux divins commandements nous rend aptes à travailler avec
Lui. L’amour est né sur l’arbre du christianisme. C’est un fruit qui, comme les feuilles de
l’arbre de vie, sert à la guérison des nations. » - EGW, Manuscript 108, 1303.
14
3e sabbat d’août
JÉSUS, NOTRE ESPÉRANCE
Thème du culte : Il n’y a d’espoir qu’en Jésus seul.
Jésus-Christ est le seul espoir des pécheurs. En lui seul nous pouvons trouver le chemin
du bonheur dans cette vie et pour l’éternité.
Pensée du Jour
« Par sa vie et sa mort, le Christ a fait plus que de rétablir ce que le péché avait détruit.
Il était dans le plan de Satan de provoquer une séparation éternelle entre Dieu et l’Homme ;
mais, par Christ, nous lui sommes plus unis que si nous n’avions pas péché. En prenant notre
nature, le Sauveur s’est lié lui-même à l’humanité par des liens qui ne seront jamais détruits.
Il est attaché à nous pour l’éternité. » EGW, Desire of Ages, p. 25
Texte biblique
Colossiens 1. 3-5
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Le mot-clé de notre message aujourd’hui est espérance. Cette espérance est basée sur la
conviction que Christ est la source de l’espoir!
2. C’est une affirmation audacieuse ! Car, de dire qu’il est le « seul » espoir, élimine
d’autres sources d’espérance. Mais cette revendication a traversé les siècles et le fait d’y
croire nous revêt de certaines responsabilités.
B. JÉSUS, SEUL ESPOIR DE SALUT
1. Illustration. Un effondrement se produisit dans une mine. Aussitôt une équipe de
secours fut organisée pour dégager les hommes enterrés avant que l’air ne leur manque.
Au cours de leur approche, ils crurent entendre des coups frappés sur la roche.
S’arrêtant pour écouter, ils comprirent bientôt la question, constamment reprise, qui leur
était envoyée en morse : « Y a-t-il de l’espoir ? Y a-t-il de l’espoir ? Pouvons-nous
espérer être sauvés ? »
2. Christ est le seul espoir d’un salut si désespérément nécessaire.
a. La Bible dit que l’homme était « sans espoir et sans Dieu dans le monde ». (Ep 2.12)
b. Il est spirituellement perdu, « déjà condamné » (Jn 3.18).
c. Ce n’est pas pour demain, ni pour l’année prochaine, ni au moment de sa mort, mais
dès maintenant, il est condamné.
d. Il est piégé par sa nature pécheresse. « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est
méchant ; qui peut le connaître ? » (Jr 17.9)
e. Il est piégé aussi par les conséquences atroces du péché. « Car le salaire du péché,
c’est la mort » (Rm 6.23).
f. Le cri de l’apôtre Paul résonne : « Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rm
7.24)
15
3. Christ est l’unique espérance de salut divinement accordée.
a. En réponse à la question d’un cœur en désarroi : « Que faut-il que je fasse pour être
sauvé ? » il est dit « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé toi et ta famille ». (Ac
16.30-31).
b. Le salut ne se trouve pas dans la foi de nos parents, ni dans des principes religieux, ni
à l’intérieur d’une église, ni dans la culture acquise, ni dans une vie exemplaire. Le
salut se trouve dans une personne : Jésus-Christ : 1 Tm 1.15
4. Christ est le seul espoir de salut, et il doit être personnellement accepté.
a. Après avoir entendu parler de « l’espérance contenue dans l’Évangile », qui est JésusChrist, nous devons croire en lui.
b. Nous devons reconnaître la vérité qui est en Christ, accepter le fait qu’il ait vécu,
qu’il soit mort et ressuscité et montrer notre confiance en lui par notre soumission à
sa volonté. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a
donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Jn 1.12
C. CHRIST, LA SEULE RÉPONSE À NOS BESOINS EXISTENTIELS
Paul s’exprime au sujet de l’espérance contenue dans l’Évangile. - Co 1.6
Christ bouleverse nos vies aujourd’hui et les transforme. Il nous donne la puissance de vivre
dès maintenant et non seulement l’espoir de la vie éternelle. Gal 2.20 dit ceci : « si je vis
maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu. » La vie de Christ en nous est
puissance, paix et joie.
D. CHRIST EST LE SEUL ESPOIR POUR L’ÉTERNITÉ
1. L’espoir en Christ est une certitude qui permet de visionner, au-delà de cette vie, la vie
éternelle. Dans Col 1.5, Paul parle de « l’espérance qui vous est réservée dans les
cieux. »
a. L’espoir en Christ, c’est l’espérance de son retour. Il l’a promis lui-même. - Jn 14.3
b. Les anges divins l’ont annoncé. - Ac 1.11
c. Paul l’a décrit de façon remarquable comme un retour victorieux. - 1 Th. 4.16
d. Jésus reviendra. En personne, plein de puissance et de majesté il reviendra soudain.
Voilà notre espérance !
2. L’espoir en Christ c’est l’espérance de la résurrection.
a. Christ a détruit la mort. - 2 Tm 1.9-10
b. La résurrection est promise à l’instar d’un fait réel. - 1 Co 15
c. Pour le croyant, la mort n’est pas la fin de tout, car Christ est notre espérance.
3. L’espoir qui est en Jésus-Christ c’est l’espérance de ne pas passer en jugement.
Le texte d’Hébreux 9.27 dit ceci «.. il est réservé aux hommes de mourir une seule fois,
après quoi vient le jugement... »
À la croix, Christ a vécu notre jugement. Bien que le jugement soit une chose certaine,
nous qui sommes en Jésus-Christ, nous ne devons pas avoir peur, car nous sommes
passés de la mort à la vie.
E. CONCLUSION
Christ est notre seul espoir! Quelle certitude merveilleuse et rassurante ! Le croyonsnous ? Si oui, nous devons le raconter, le proclamer, le partager, en témoigner et l’offrir
partout où nous allons.
16
4e sabbat d’août
DANS LES DIFFICULTÉS
Thème du culte : Faire face aux situations difficiles
Un chrétien confronté à l’adversité devrait rester calme, essayer de voir le bon côté des
choses et apprendre de la situation en se souvenant que quelque chose de bien pourra sortir de
cette expérience.
Pensée du Jour
« S’il est vrai que la calomnie peut noircir la réputation, il est également vrai qu’elle ne
peut ternir le caractère. Dieu le tient en sa garde. Tant que nous ne consentons pas à pécher, il
n’y a point de puissance humaine ou satanique qui puisse souiller notre âme. L’homme dont
le cœur s’appuie sur Dieu est aussi ferme à l’heure de l’épreuve la plus cruelle et dans les
circonstances les plus décourageantes qu’au temps de la prospérité, alors que la lumière et la
faveur de Dieu semblent l’abriter. Ses paroles, ses mobiles ses actions peuvent être incompris,
faussés ; peu lui importe, puisqu’il y a de plus grands intérêts en jeu. » - EGW, Heureux ceux
qui... Ed. Les Signes des Temps, Dammarie-lès-lys, 1947, p. 37.
Texte biblique
2 Corinthiens 4.8-9
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Le contexte historique
a. Certains Corinthiens n’aimaient pas l’apôtre Paul. Son insistance à prôner la moralité
chrétienne et son audace à corriger ceux qui vivaient en contradiction avec leur
profession de foi les rendaient furieux. Apparemment Paul envoya une lettre entre la
première et la seconde aux Corinthiens, mais cette lettre ne nous est pas parvenue.
Elle devait être très sévère puisqu’elle a éveillé une telle fureur contre lui.
2. Cette seconde lettre de Paul, ramena l’Église à la raison. Elle accepta de voir le mal
causé par cet homme et lui imposa sa discipline. Mais dans cette affaire, Paul a été
vivement attristé par cet homme et par d’autres membres d’Église.
a. De cette expérience vécue par Paul nous pouvons tirer trois principes de base sur la
façon de réagir lorsque nous avons été attristés.
B. DES LEÇONS À APPRENDRE - 2 Co 2.14
1. Comment triompher du mal - 2 Co 2.14a
a. « Triompher du mal » cela ne veut pas dire le vaincre, mais plutôt refuser de se laisser
vaincre par le mal..
b. Vous ne pouvez avoir de contrôle sur ce que les autres font, mais vous pouvez
contrôler la façon dont vous réagissez au mal qui vous est fait.
(1) « Nous savons comment vous encourager à supporter les mêmes souffrances que
celles que nous avons endurées » (2 Co 1.6,7)
17
(2) Illustration. Pensant qu’il ne servirait plus à rien, on mit un vieux mulet dans un
profond fossé et, pelle après pelle, on tenta de le recouvrir de terre pour
l’ensevelir. Mais la bête refusait de mourir. Elle secoua chaque pelletée de terre
qui tombait sur son dos et de ses sabots la tassa sous ses pattes. Ainsi petit à petit
elle s’éleva et s’éleva jusqu’au moment où, la quantité de terre étant suffisante
sous elle, elle sauta hors du fossé et partit en galopant !
c. Pour que la victoire aie lieu il faut à la fois la part de l’humain et la part du divin. Si
vous faites votre part, Dieu fera fidèlement la sienne. « Vous pouvez être sûrs que
plus nous endurons de souffrances pour Christ, plus il déversera sur nous son
réconfort et ses encouragements. » (2 Co 1.5 TLB).
(1) Nous n’avons pas à faire face aux adversités avec notre seule endurance humaine.
Entre les versets 3 et 7 le mot « réconfort » en tant que nom ou en tant que verbe
est utilisé neuf fois.
(2) « Le Dieu qui accorde le réconfort en toute occasion » (v.3) vient à nous, plein de
compassion, et nous réconforte.
2. Comment réconforter ceux qui sont attristés.
Et pourquoi Dieu agit-il ainsi ? « ... afin que nous puissions réconforter ceux qui
passent par toutes sortes de souffrances en leur apportant le réconfort que nous avons
nous-mêmes reçu de lui. » (2 Co 1.3 FC)
3. De quelle façon dépendons-nous de Dieu ? - 2 Co 1.9
Nous ne savons rien de la terrible expérience que Paul a dû affronter dans la province
d’Asie. Mais il en voit lui-même l’immense utilité - elle l’a conduit à faire confiance en
Dieu. Elle lui a prouvé son entière dépendance vis à vis de lui.
C. LES ATTITUDES QUI DOIVENT SE MANIFESTER - 2 Co 1.13 ; 2.5-11
1. L’ouverture. - 2 Co 1.13
a. Certains affirmaient que Paul ne pensait pas vraiment ce qu’il disait dans ses lettres.
Paul leur répond qu’il ne se trouve aucune pensée cachée derrière ses mots.
2. Le pardon. - 2 Co 2.5-11
a. Quand Paul rendit visite à l’Église de Corinthe, il s’y trouvait un meneur de
l’opposition. Sa courte visite a été empoisonnée par l’attitude de ce seul homme.
L’Église appliqua la discipline, mais certains trouvaient quelle n’avait pas été assez
sévère et désiraient qu’on lui impose une punition encore plus grande.
b. C’est à cette occasion qu’apparaît la grandeur de Paul. Il leur écrit que ce qui a été
fait est suffisant. L’homme étant repentant, imposer une punition plus grande aurait
fait plus de mal que de bien. Cela pouvait le conduire au désespoir.
c. Notre but n’est pas de rendre le pécheur inoffensif en le forçant à la soumission, mais
de faire de lui un véritable enfant de Dieu.
D. CONCLUSION
Quand on vous a affligé:
1. Vous pouvez en tirer des leçons.
2. Vous pouvez prendre les bonnes attitudes.
« Jésus voit tout ce qui est incompris ou falsifié par les hommes. Ses disciples peuvent
se reposer sur lui avec patience et avec confiance, bien que maltraités et méprisés des
hommes. Car tout ce qui est secret sera rendu manifeste et ceux qui honorent Dieu seront
honorés par lui en présence des hommes et des anges. » EGW; Heureux ceux qui... (Idem) p.
37
Quoi que l’on vous ait fait de méchant ou qui puisse encore vous être fait, vous pouvez dire
avec Paul : « Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ et qui
répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! » ( 2 Co 2.14)
18
5e sabbat d’août
LES AMIS
Thème du culte :
Dans l’association que nous pourrions créer avec une autre personne, nous devons être
attentif à ne pas oublier Jésus, et, par insouciance, ne pas remarquer qu’il n’est pas avec nous.
Pensée du Jour
«Il nous serait avantageux de passer, chaque jour, une heure dans la méditation et la
contemplation de la vie du Christ. Il faudrait y penser d’une manière détaillée, s’efforçant, par
l’imagination, d’en reproduire toutes les scènes, surtout les dernières. En nous plaçant ainsi en
face du grand sacrifice accompli pour nous, notre confiance en lui se trouve affermie, notre
amour est intensifié, et son Esprit nous pénètre plus complètement. » - EGW, Jésus-Christ,
Les Signes des temps, Dammarie-lès-lys, 1948 p. 42.
Texte biblique
Colossiens 4.7-8
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Certaines des relations les plus intenses que nous ayons sont celles que nous partageons
avec des amis. Nous pouvons partager avec eux nos joies, nos peines et bien des
expériences.
2. La Bible donne beaucoup d’importance à l’amitié : « Celui qui a des amis peut les avoir
pour son malheur ; il est tel ami plus attaché qu’un frère. » (Pr 18.24)
3. Les amitiés rendent la vie belle et agréable. La poétesse E. B. Browning demandait à
l’un de ses amis, un homme très en vue, le secret de sa vie. Il réfléchit un moment, puis
répondit : « J’avais un ami ».
4. L’une des choses importantes que nous pouvons faire dans notre vie est de créer des
relations amicales et de les cultiver pour qu’elles demeurent.
5. Dans la dernière partie de la lettre aux Colossiens, Paul cite quelques uns de ses amis.
Ce sont ceux qui étaient avec lui à Rome. Souvenons-nous qu’il était prisonnier, et
pourtant ces gens demeuraient avec lui. C’est ainsi qu’ils lui démontraient leur amitié.
À travers ces noms, familiers ou inconnus, passe un message important ; celui d’une
amitié qui peut être transformatrice. Plusieurs bonnes nouvelles y sont attachées.
B. UNE SOLIDE AMITIÉ PEUT CHANGER LA VIE
1. Une vie peut être changée.
a. Onésime était l’esclave de Philémon, un Colossien. Cet esclave lui avait volé quelque
chose et avait fui à Rome pour disparaître dans la foule. Mais là, il croisa le chemin
d’un homme : Paul, qui l’introduisit auprès de quelqu’un d’autre : Jésus-Christ.
b. A présent, cet homme, esclave en fuite, revient à Colosse avec une lettre de Paul pour
l’Église, mais aussi avec une autre, destinée à Philémon. Dans cette lettre l’apôtre
19
demande à Philémon d’accepter de recevoir le fugitif et de le considérer comme un
frère chrétien.
2. L’amitié qui change une vie, la rend utile.
« Utile » est, en grec, le sens du nom Onésime. Jadis, il ne fut guère utile, mais
désormais sa vie sera vraiment utile.
C. UNE SOLIDE AMITIÉ PEUT DÉVELOPPER LE DÉVOUEMENT
1. Un ami dévoué partage vos expériences
Aristarque, originaire de Thessalonique était Juif par sa naissance. Paul l’appelle « mon
compagnon de captivité » car il partageait volontairement la servitude des disciples du
Christ.
2. Un ami dévoué reste près de vous.
a. Aristarque est l’homme qui demeura auprès de Paul au sein des crises qu’il traversa.
Il était toujours là en cas de besoin. - Ac 19.29 ; 27.2
b. Quelqu’un a décrit un ami comme « celui qui reste quand tout le monde s’éclipse ».
D. UNE SOLIDE AMITIÉ PEUT CONSTRUIRE UNE VIE
1. Une vie peut être bouleversée par une décision précipitée
Marc s’était joint à Paul et Barnabas (c’était son cousin) pour leur premier voyage
missionnaire, mais il les quitta bientôt et revint à Jérusalem. Suite à cela, Paul refusa
qu’il se joigne à eux pour le second voyage. C’est pourquoi Paul et Barnabas se
séparèrent, chacun allant de son côté, Barnabas ayant choisi de garder Marc avec lui.
2. Une vie peut être reconstruite et remise en valeur par l’amitié.
Les vies de Paul et de Marc ont toutes deux été reconstruites. Ensuite, Paul a pris Marc
auprès de lui pour servir dans un lieu difficile.
E. UNE SOLIDE AMITIÉ PEUT ATTACHER UN CŒUR AU SERVICE D’AMOUR
1. Cet attachement peut être porté à une Église.
Paul mentionne Epaphras qui était le fondateur et le pasteur de l’Église de Colosse
comme il l’était de celles d’Hiérapolis et de Laodicée. Son inquiétude pour eux se
manifestait par les prières qu’il adressait chaque jour à Dieu, afin qu’ils persistent
« dans une entière soumission à Sa volonté ».
2. Cet attachement est en contraste avec l’infidélité.
Luc, le médecin bien-aimé, ainsi que Démas sont mentionnés. On ne retrouve le nom de
Démas qu’en Philémon 24 et en 2 Tm 4.10 où Paul écrit ces tristes mots : « ... car
Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent. » Et dans le verset qui suit on
peut lire : « Luc seul est avec moi ». Ces deux hommes ont démontré le contraste entre
la fidélité et l’infidélité.
F. CONCLUSION
Un réel serviteur de Dieu est celui qui demeure quand tous les autres sont partis. Il y a
des amitiés qui amènent des gens à Christ et témoignent en faveur du christianisme. Mais la
clé de voûte de cette amitié transformatrice, ce qui la rend possible, c’est l’amour de notre
plus cher Ami, Jésus-Christ.
20
1er sabbat de septembre
PARTAGER LA BONNE NOUVELLE
Thème du culte :
En tant que chrétiens nous ne pouvons garder la bonne nouvelle du salut en Jésus pour
nous-mêmes. Où que nous allions nous devons révéler aux autres combien notre Seigneur est
un Sauveur précieux.
Pensée du Jour
« Tous ceux qui prêchent la Parole, tous ceux qui ont reçu l’Évangile de la grâce,
devraient suivre l’exemple du Christ ; l’exemple qu’il leur a laissé en associant ses intérêts à
ceux de l’humanité. Nous ne devons pas renoncer à la vie sociale. Nous ne devons pas nous
isoler. Pour atteindre toutes les classes, il faut aller à leur rencontre. » - EGW, Jésus-Christ,
Les Signes des temps, Dammarie-lès-lys, 1948, p. 76.
Texte biblique
Actes 1.6-11
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Il existe plusieurs manières de mettre en pratique les paroles d’encouragement
contenues dans le chant bien connu « Go, tell it on the mountain. »
Va, proclame du haut de la montagne
Au-delà des collines, dans le monde entier
Va, proclame du haut de la montagne
Oui, dis partout que Jésus-Christ est né !
2. Partager ce que nous savons, voilà la base du témoignage. - Act 1.8
B. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE PROCLAMÉE DANS UN SERMON
1. Chaque fois que le pasteur se tient sur la chaire, il peut apporter de bonnes nouvelles de
la part de Dieu à ceux qui l’écoutent.
2. Le prédicateur doit utiliser des mots simples et des explications limpides. - Voir
Évangéliser p. 163.
C. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE COMMUNIQUÉE PAR LE CHANT
1. Certaines personnes ont des talents pour s’exprimer par le chant. Ce ne doit pas être
l’étalage de leurs aptitudes musicales, mais plutôt le partage de la bonne nouvelle de
Jésus-Christ qui réjouira tout le monde.
2. Par notre participation aux chants, nous pouvons tous partager ce que Dieu a fait en
nous et pour nous.
3. Nous chanterons avec notre cœur et notre intelligence.- Voir Évangéliser p. 457
D. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE PARTAGÉE LORS D’UNE ÉTUDE
BIBLIQUE.
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1. Tous les moniteurs d’École du Sabbat peuvent se considérer comme des messagers de la
bonne nouvelle concernant Jésus-Christ. Nous ne devons pas simplement enseigner la
Bible. Nous devons communiquer la bonne nouvelle contenue dans la Bible.
2. Si nous ne tressaillons pas de joie intérieure quand nous partageons les merveilles du
salut en Jésus-Christ, les autres ne seront pas intéressés.
E. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE LE TÉMOIGNAGE PERSONNEL DE CE
QUE NOUS AVONS EXPÉRIMENTÉ
1. Si nous sommes attentifs et sensibles, nous trouverons le moyen de partager la bonne
nouvelle de ce que Jésus a fait pour nous. Mais cela ne doit pas être fait de manière à
donner aux autres l’impression que nous sommes particulièrement « saints ».
2. Tâchons de trouver le chemin de leurs cœurs.- Voir Evangéliser p. 394 et 434.
F. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE COMMUNIQUÉE LORS D’UN
ENTRETIEN PARTICULIER.
1. Nous serons avides de partager la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour nous. - Voir
Évangéliser p. 414
2. Quand nous renonçons à nous-mêmes et bénissons les autres, nous partageons la bonne
nouvelle de Jésus.
G. ON PEUT UTILISER LE TÉLÉPHONE POUR PARTAGER LA BONNE
NOUVELLE AVEC LES AUTRES.
Quand les gens ne sont pas bien disposés à l’égard de Dieu, nous pouvons les atteindre
par téléphone. Nous pouvons leur faire savoir que nous nous soucions d’eux et que nous
prions pour eux.
H. LA BONNE NOUVELLE PEUT SE TRANSMETTRE PAR LETTRE OU SUR
UNE CARTE DE NOËL
Dieu peut utiliser un message écrit tout aussi bien qu’un message parlé pour aider
quelqu’un à faire, personnellement, la connaissance de Jésus-Christ.
I. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE DIFFUSÉE PAR UN LIVRE OFFERT
Il en est beaucoup qui acceptent de lire un livre alors qu’ils refusent de recevoir des
études bibliques. - Voir Evangéliser p. 151
J. LA BONNE NOUVELLE PEUT ÊTRE APPORTÉE PAR NOTRE INVESTISSEMENT PERSONNEL DANS L’ŒUVRE DE DIEU
Voir l’appel à être des témoins - Ac 1.8
K. CONCLUSION
La manière et les formes que peut prendre notre partage de la bonne nouvelle de la naissance
de Jésus sont sans limites, mais :
1. Il nous faut la partager personnellement.
2. Il nous faut la partager en priant.
3. Il nous faut la partager aujourd’hui. Demain, il sera peut-être trop tard.
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2e sabbat de septembre
BIENFAISANCE
Thème du culte : Comment répondre aux besoins des êtres humains
Les besoins des hommes sont des opportunités pour Dieu. Quand nous traversons des
périodes difficiles, comptons sur le Seigneur. Dans chaque moment de crise nous pouvons
aller à lui pour chercher l’aide dont nous avons besoin, lui qui détient toutes les solutions.
Pensée du Jour
« Beaucoup d’entre nous prennent tellement soin d’eux-mêmes qu’ils ne laissent aucune
possibilité à Dieu de leur venir en aide. S’ils se trouvaient dans le besoin de temps en temps,
et traversaient des périodes difficiles, ce serait la meilleure des choses pour l’affermissement
de leur foi. S’ils plaçaient calmement leur confiance en Dieu et attendaient qu’il agisse en leur
faveur, il le verraient à l’oeuvre. Ils apprendraient à apprécier ses bénédictions comme jamais
auparavant et leur amour pour lui augmenterait. La morosité, le doute et les murmures
feraient place à la joie, à une foi plus forte et à une espérance plus rayonnante. La foi de bien
des personnes ne grandit pas, faute d’être exercée. » - EGW, Testimonies to the Church, vol.
2, p. 657.
Texte biblique
Philippiens 4.4-20
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION - Philippiens 4
1. Que fait le chrétien lorsque vient la récession et que les difficultés financières le
touchent de près ? L’inflation entame une spirale infernale, et le journal de Wall Street
annonce de plus en plus de faillites. Des millions de personnes se retrouvent dans les
difficultés financières et les chrétiens ne sont pas à l’abri. Mais Dieu nous parle à ce
sujet !
2. Quand vous êtes confronté à une situation difficile et que des besoins se font sentir, que
ce soit pour vous, votre famille, dans votre travail, ou à l’Église, que faites-vous ? Paul
écrivit sa lettre aux Philippiens alors qu’il était lui-même en grands besoins.
a. En tant que serviteur du Christ, il est prisonnier à Rome. Il fait donc savoir qu’il se
trouve dans l’affliction. - Ph 4.12
b. Il est dans la détresse. - 4.14
c. Lui et ses compagnons ont des besoins financiers. - 4.15
d. Paul apprend alors à faire face aux nécessités. Il y a des moyens spécifiques d’y
répondre.
B. ÊTRE ENTHOUSIASTE - 4.4
1. Quand nous sommes dans le besoin, nous ne devons pas le cacher, ni le nier, ni en avoir
honte ; nous devons nous en réjouir dans le Seigneur. Nous ne devons pas seulement
tolérer la situation, nous devons exulter de joie. Les mots « Réjouissez-vous » sont des
impératifs, un commandement. Le temps utilisé pour la conjugaison du verbe est un
présent qui engage à une action perpétuelle. Cela devient une attitude de vie :
« Réjouissez-vous toujours » C’est un double encouragement quand on connaît les
23
difficultés que traversaient les Philippiens. Nous ne devons pas nous focaliser sur nos
besoins, mais sur le Seigneur.
C. ÊTRE EN PAIX - 4. 5-7
1. La réaction naturelle en temps de disette est d’être angoissé. Chaque soir un grand
nombre de Français prennent des pilules pour dormir. Ce sont les plus gros
consommateurs de tranquilisants d’Europe. Mais ce n’est pas la solution. On peut, en
effet, soit s’angoisser, soit prier.
2. La Parole de Dieu nous dit de « ne nous inquiéter de rien », pas même une seule chose.
Cela veut dire que c’est un péché que de se faire du soucis. Il vaut mieux prier.
La paix vient en priant dans un esprit d’adoration, en suppliant Dieu au sujet de nos
besoins, et en étant reconnaissant des bienfaits qui éclairent nos vies. Voilà la voie à
suivre lorsque nous sommes dans le besoin.
D. ÊTRE POSITIF - 4.8-9
Avoir des pensées positives, des pensées spirituelles, honorables, justes, dignes de
respect, vraies, étalonnées aux normes de Dieu. Des pensées moralement pures, des pensées
aimantes, plaisantes et agréables. Réfléchissez avec soin à ce que peuvent être ces pensées et
mettez ces conseils en pratique ! C’est la façon dont le Dieu de paix veut vous bénir !
E. ÊTRE CONTENT - 4.10-12
Le contentement est une attitude qu’aucun d’entre nous ne possède naturellement. C’est
quelque chose que nous devons acquérir. Paul l’a appris, car il ne l’a pas toujours su. Nous ne
le connaissons pas non plus car notre inclination naturelle n’est pas d’être content. Au
contraire, nous nous plaignons des circonstances difficiles ou bien nous convoitons ce que
nous ne possédons pas. Le contentement c’est de prendre conscience que Dieu a pourvu à tout
ce dont j’ai besoin pour mon bonheur présent. Le contraire c’est la convoitise, l’envie d’avoir
toujours plus.
F. VIVRE D’ESPÉRANCE - 4.13
« Je puis tout par celui qui me fortifie ». Il n’y a pas de verset plus grand que celui-là
dans toute la Bible : quand nous avons vraiment confiance en Lui, il n’est rien que nous ne
puissions faire ! Ce verset est positif : « Je peux » Il est personnel : « Je peux ». Il est plein de
puissance : « Je puis tout. » Face à vos difficultés vous pouvez avoir une attitude défaitiste ou
garder l’espoir et croire en la victoire que Jésus vous donnera.
G. ÊTRE GÉNÉREUX - 4.14-19
L’Église de Philippes était une Église généreuse. Ses membres prirent les besoins de
Paul à leur charge. - v. 14,16,18. Quand nous sommes dans les difficultés financières, nous
sommes plus facilement près de nos sous ; mais l’état d’esprit qui nous qualifiera pour
recevoir les bénédictions contenues dans le verset 19 c’est la générosité. Si nous sommes dans
le besoin, commençons par donner.
H. CONCLUSION
Qu’en est-il de vos nécessités ? Comment les abordez-vous ? Qu’en faites-vous ? Nous
avons tous besoin de détourner nos regards des pages financières de nos journaux pour les
porter sur Dieu. La parole de Dieu dit ceci : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon
sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (v. 19) A partir de ce jour nous pourrons toujours
lui faire confiance.
24
3e sabbat de septembre
UNE FAMILLE UNIE ET EN PLEINE FORME
Thème du culte
Une famille en pleine santé physique et spirituelle, affectivement équilibrée, ne l’est
pas par accident. C’est grâce à la prière, à des choix remplis de sagesse, à l’honnêteté, et aux
décisions qu’elle prend.
Pensée du jour
« Pour l’enfant, le foyer doit être l’endroit le plus attractif de la terre, et la présence de
sa mère le plus grand attrait. Les enfants ont des natures sensibles et aimantes. Ils sont
facilement comblés mais aussi facilement malheureux. Par une douce discipline, des paroles
et des actes pleins d’amour, les mères peuvent s’attacher leurs enfants. » - EGW, Adventist
Home. p. 21.
Texte biblique
Matthieu 7.1-14
Plan du Sermon
A. INTRODUCTION
1. Une famille en bonne santé et heureuse ne l’est pas par accident.
Le bonheur ne se trouve pas au pied d’un arc-en-ciel. C’est plutôt ce qui arrive quand
nous construisons une vie bien orientée, et dirigée vers un but.
2. Tout comme une personne, la famille peut tomber malade parfois. Nous ne sommes pas
constamment en pleine forme. Mais quand nous sommes malades, nous n’avons de
cesse de retrouver la santé. Il est parfois plus difficile à une famille de retrouver la
santé, parce qu’il lui est plus difficile qu’à un individu de se reconnaître malade. Les
familles malades peuvent retrouver la santé mais cela ne se fait pas automatiquement.
Cela n’arrive que si les individus sont déterminés à faire quelque chose pour cela.
B. UNE FAMILLE ÉQUILIBRÉE RÉSULTE DE CHOIX DÉLIBÉRÉS - Mt 7.13-14
1. Jésus le dit clairement : Vivre selon Dieu demande des choix délibérés.
Il existe des façons de vivre plus faciles que de suivre les voies de Dieu, pourtant il n’y
en a pas de meilleure.
2. Nos choix personnels n’agissent pas seulement sur nous-mêmes. Les choix de chacun
affectent tous les membres de la famille. En faisant de bons choix nous pouvons
influencer les autres pour le bien.
C. LE BIEN-ÊTRE D’UNE FAMILLE EST BASÉ SUR LA PRÉVENANCE
RÉCIPROQUE. - v. 12
1. Voilà la règle d’or. Une transcription libre dirait : « Tout ce que vous souhaitez que
votre époux fasse pour vous, faites-le pour lui. Tout ce que vous souhaitez que votre
épouse fasse pour vous, faites-le pour elle. Tout ce que vous souhaitez que vos enfants
fassent pour vous, faites-le pour eux. Et, tout ce que vous souhaitez que vos parents
fassent pour vous, faites-le pour eux. »
2. Cette règle ne dit pas : C’est du donnant-donnant. Le principe est de tout donner. Posezvous les questions suivantes : « De quelle façon puis-je aimer le mieux ? » « Quel genre
de personne puis-je devenir ? » « Que puis-je faire pour que les relations familiales
soient bonnes ? »
25
D. LES MEMBRES D’UNE FAMILLE UNIE SONT HONNÊTES LES UNS AVEC
LES AUTRES. v. 1-5
1. Quand mari et femme refusent de porter un jugement l’un sur l’autre, ils construisent
une famille unie. Les parents se doivent un respect mutuel ainsi qu’à leurs enfants. Les
critiques et les jugements condamnant n’ont pas lieu d’être dans une famille chrétienne
unie.
2. Le sens de ces versets sous-entend que nous n’avons pas à nous mettre en avant comme
si nous étions parfaits en laissant les autres penser qu’ils sont indignes. Vous ne
pouvez cacher la poutre qui est dans votre oeil. Vous ne pourrez jamais vous sentir
vraiment bien si vous n’êtes pas capable de dire : « Oui, c’est vrai, j’ai une poutre dans
l’œil ; ôtez-la moi afin que nous enlevions la paille qui est dans le vôtre. » C’est ainsi
que parents et enfants se sentiront de mieux en mieux.
E. DANS UNE FAMILLE SAINE ON A PLUS DE PLAISIR À DONNER QU’À
RECEVOIR - v. 2.
1. Nous interprétons souvent ce verset en termes d’argent, mais il peut aussi faire
référence à l’amour, la serviabilité et l’amabilité au sein de la famille. Nous ne
pouvons abandonner Dieu. On ne peut non plus abandonner sans ressources la femme,
les enfants ou les parents qui nous sont confiés.
2. « Il sera démontré à la fin des temps que l’abnégation en vue du bien et du bonheur de
ceux qui nous entourent, constitue la plus grande partie du compte-rendu de notre vie
inscrit dans les cieux. » - EGW, Adventist Home, 108.
F. UNE FAMILLE SAINE EST PROTÉGÉE PAR LA FIDÉLITÉ - v. 6
1. Ce verset a généralement été utilisé pour décrire comment le chrétien doit témoigner,
mais peut-être a-t-il plus à dire dans le cadre de la fidélité dans le mariage. Un mari,
une épouse, ne doivent pas faire du précieux don de la sexualité quelque chose que l’on
jette aux « chiens » ou aux « pourceaux ». La famille ne peut rester unie sans une
véritable fidélité entre les époux.
G. LA PRIÈRE ENRICHIT LES FAMILLES UNIES - v. 7-11
1. Pas plus que vous n’abandonneriez un enfant malade qui a dû partir pour l’hôpital,
vous n’abandonnerez votre famille si elle n’est pas en pleine forme et unie. Ce n’est pas
parce qu’on est malade qu’on est mort. Même malade, on peut recouvrer la santé. La
prière nous transforme et nous prépare pour ce que Dieu veut faire dans nos vies.
2. Si vous êtes en pleine forme, n’en tirez pas d’orgueil, mais soyez reconnaissant. Faites
de votre prière une prière de reconnaissance et un moyen pour améliorer la mise en
pratique de vos décisions d’être prévenants, honnêtes avec les autres, généreux et
fidèles. Soyez reconnaissant de ce que Dieu fait au sein de votre famille pour l’aider à
demeurer forte face à l’adversité. Soyez reconnaissant de ce qu’Il veut préserver votre
plus grand bien.
3. N’insistez pas pour que chacun, dans votre foyer, prie de la même manière que vous.
Certaines familles chrétiennes se porteraient mieux si elles n’insistaient pas pour que
tout le monde vive sa spiritualité de la même manière. Il est important de prier
ensemble. Chaque enfant devrait pouvoir entendre son père et sa mère prier. Mais
n’oubliez pas que Dieu peut agir dans la vie de chacun selon sa propre spiritualité.
H. CONCLUSION
Une famille unie et en pleine forme n’est pas un accident. Il faut que chacun fasse de
son mieux. Chaque membre de la famille a sa part à faire qui sera déterminante pour l’unité et
le bien-être de l’ensemble.
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4e sabbat septembre
LES PARENTS ET LEUR RESPONSABILITÉ
Thème du culte : Le devoir parental
Les parents ont besoin de comprendre quelle est leur responsabilité dans l’éducation de
leurs enfants en vue, non seulement de leur vie présente, mais aussi de celle à venir.
Pensée du Jour
« Il faut plus que la sagesse humaine pour conduire les parents pas à pas dans
l’éducation de leurs enfants afin que celle-ci soit la meilleure possible. Qu’ils apprennent à les
former en vue d’une vie utile et heureuse ici-bas, ainsi que pour un service plus complet et
une joie plus grande dans l’au-delà. » EGW, Child Guidance, p. 21.
Texte biblique
Jérémie 13.20b.
Plan du Sermon Le devoir des parents envers leurs enfants
A. INTRODUCTION
1. Insister sur le privilège et le devoir des parents d’éduquer leurs enfants pour le Seigneur.
2. Un jour pères et mères devront rendre compte de la gestion de leur responsabilité de
parents.
B. LES ENFANTS SONT UN CADEAU DE DIEU
1. Genèse 33.5b.
2. La responsabilité qu’ils représentent ne peut pas être mise de côté. - Fundamentals of
Education, p. 69.
3. La première responsabilité des parents doit être l’éducation de leurs enfants. - Child
Guidance, p. 85.
C. LES PARENTS DOIVENT DONNER UN ENSEIGNEMENT À LEURS ENFANTS
1. Il est du devoir des parents de faire connaître à leurs enfants les merveilles du Seigneur.
- Dt 4.9-10.
2. Il est du devoir des parents de répondre aux questions de leurs enfants. - Dt 6.20
3. Il est du devoir des parents de mettre, jour après jour, leurs enfants en contact avec la
Parole de Dieu. - Dt 11.18a-19 ; 31.12-13.
4. « Vous parents, manifestez de la tendresse [...] que l’amour envahisse votre âme. » Testimonies to the Church, vol. 2, p. 260.
D. LA FORMATION DES ENFANTS EST CONFIÉE AUX PARENTS
1. Pr 22.6
2. Les parents doivent parler à leurs enfants de la fidélité de Dieu. - Es 38.19b.
3. Les parents sont des enseignants au cœur de leur foyer. – Adventist Home, p. 323
4. Ils sont responsables de la personnalité de leurs enfants. – Ministry of Healing, p. 44
5. Ils les aident à construire leurs caractères. - Child Guidance, p. 169-174
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E. LES PARENTS SONT APPELÉS À DIRIGER LEURS ENFANTS AVEC
DOUCEUR
1. Nos enfants doivent être guidés. - 1 Tm 3.4
2. Une discipline patiente est une preuve d’amour. - Pr 13.24.
3. Une discipline agissant dans la colère, décourage. - Col 3.21
4. Apprenez à diriger vos enfants par l’amour et la discipline. - Testimonies to the Church,
vol. 2, p. 78.
5. Nous sommes responsables de l’âme de nos enfants. - Témoignages pour l’Église, SDT,
Dammarie-lès-lys, 1955, vol. I, p. 588
6. Les enfants méritent une formation qui les rendra aptes pour les cieux. - Fundamentals
of Education, p. 67-68.
F. LES PARENTS DOIVENT AIMER LEURS ENFANTS ET VEILLER À LEUR
DÉVELOPPEMENT.
1. Qu’ils vous soient attachés par les liens de l’amour et de la loyauté. - Tt 2.4
2. Montrez de l’amour à vos enfants, ne les mettez pas en colère et ne devenez pas la cause
de leur ressentiment. - Ep 6.4
3. Vivez ensemble la préparation au baptême de vos enfants . - Témoignages pour l’Église,
SDT, Dammarie-lès-lys, 1955, vol. II, p. 456-457.
G. LES PROMESSES DE DIEU SONT AUSSI POUR NOS ENFANTS. - Es 49.25b.
1. Donnez des paroles d’encouragement. - Counsels to Teachers, p. 147
2. Faites de votre foyer un endroit heureux. – Adventist Home, p. 247
H. ILLUSTRATION
1. Utilisez des illustrations provenant de votre propre expérience.
2. Prenez des illustrations bibliques de comportements parentaux :
a. La mère de Josias pour le bien, et son père pour le mal.
b. L’histoire de David et Salomon. - 1 R 9.4.
c. L’histoire de Josaphat suivant l’exemple de David. - 2 Ch 17.3
d. L’histoire d’Ozias et d’Amatsia son père. - 2 Ch 26.4
e. L’histoire d’Eunice et Timothée- 2 Tm 1.5
f. Illustration.
Alors que le président Garfield n’était encore qu’éducateur, un père vint à lui pour
prendre conseil. « Je désire que mon fils suive un programme scolaire court et qu’il
termine son éducation rapidement. Pouvez-vous m’aider en cela ? »
« Bien sûr » répondit Garfield, « je peux lui faire suivre un programme court, mais
souvenez-vous de ceci ; il faut vingt-sept ans pour obtenir un bel arbre, et seulement
deux mois pour faire pousser une courge. »
I. CONCLUSION
Prions avec soin pour nos enfants dans ces temps troublés et pleins de tentations.
Aimons chacun d’eux de la même façon que Dieu les aime.