Découvrir et développer son style oratoire
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Découvrir et développer son style oratoire
Le manager et son équipe Définitions du leadership Capacité à orienter, mobiliser, influencer les comportements individuels et collectifs et à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires à l’accomplissement de sa mission et celle des autres. Il englobe l’expertise, l’influence, l’autorité, la conduite des équipes…. Il peut s’exercer avec ou sans pouvoir hiérarchique, à tous les niveaux de l’entreprise. Il concerne toutes les relations avec les collaborateurs, la hiérarchie, les clients… Les deux dimensions du management 1) Engagement : Orienté vers : les finalités, les objectifs, les résultats, les délais, la qualité, les coûts, le contrôle. Centré sur l’entreprise 2) Coopération : Orienté vers : les relations humaines, la communication, la participation, la motivation, les conditions de travail. Centré sur les hommes Les trois dimensions du leader 1) La dimension management Mentalités et capacités permettant d’identifier les défis de l’économie mondiale et d’y réagir. 2) La dimension leadership Aptitude à diriger permettant de piloter en toute confiance l’entreprise vers une ère nouvelle. 3) La dimension personnelle © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 1 Développement personnel permettant d’atteindre l’excellence, l’équilibre, le ressourcement et l’adaptation. Ces trois dimensions interagissent constamment entre elles, assurant ainsi une approche globale et complète du management. Le manager-leader : un système en interaction Trois composantes du système : 1) Le manager : personnalité, valeurs, attitudes, croyances, position, expérience… 2) Les subordonnées : personnalité, valeurs attitudes, croyances, cohésion du groupe… 3) La situation : type d’activité, stade de développement, type d’organisation, contexte socio-économique… Ces trois éléments du système interagissent entre eux et de ces interactions né le style de management. Les styles de management On distingue cinq styles de management. A ces cinq styles, correspond un pendant que l’on dira négatif et qui est en fait une utilisation abusive du style. En effet, poussé à son extrême, l’utilisation d’un style peut s’avérer préjudiciable à un bon management. Directif / Autocratique Très porté vers l’engagement (entreprise), peu vers la collaboration (subordonnés) Persuasif / Utopique Très porté vers l’engagement et également très porté vers la coopération Participatif / Paternaliste Peu porté vers l’engagement, très porté vers la coopération Délégatif / Bureaucratique Peu porté vers l’engagement, peu porté vers la coopération Adaptatif / Opportuniste Porté autant vers l’engagement que la coopération, mais de manière équilibré, sans excès © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 2 Typologie des styles de management Style directif Style autocratique S’engage personnellement Donne des instructions Structure l’activité Fixe des objectifs précis Donne l’exemple Définit des critères précis d’évaluation Assume seul les décisions Privilégie l’information descendante Cherche à tout contrôler Ne délègue pas N’accepte pas l’influence de ses collaborateurs Fait exécuter des tâches Construit son autorité sur la technique Ne donne pas le droit à l’erreur Tranche en permanence N’écoute pas Style persuasif Style utopiste Engagé avec de la coopération Explique les projets, les valeurs Se mobilise pour mobiliser l’équipe Stimule, encourage Consulte pour avis et suggestions Garde la maîtrise des décisions Accepte les aménagements de méthodes Valorise l’initiative et l’autonomie Manage en fonction de principes Confond explication et adhésion Met son équipe sous pression N’accepte pas les différences Valorise le changement pour le changement Fixe des objectifs trop ambitieux Ne tient pas suffisamment compte de la réalité Confond innovation et créativité Style participatif Style paternaliste Favorise le travail d’équipe Propose des projets collectifs Ecoute les remontées d’informations Favorise l’expression Prend en compte les besoins individuels Valorise te développe les compétences Associe l’équipe aux décisions Cherche à gommer la réalité hiérarchique Donne trop souvent satisfaction pour éviter les désaccords Occulte les résultats au profit de l’ambiance Manque de précision sur le « négociable/non négociable » Cherche le consensus en toute circonstance Assiste ses collaborateurs au lieu de les aider Etouffe les conflits pour ne pas heurter Reporte les décisions impopulaires © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 3 Style délégatif Style bureaucratique Définit les missions et les responsabilités Etablit les règles du jeu Planifie et organise l’activité Met en place un système de suivi Délègue missions et responsabilités Laisse de l’autonomie Intervient uniquement en cas de nécessité Communique sur la base d’un respect mutuel S’isole de son équipe Manque d’implication dans la transmission des décisions Ne contrôle pas les délégations mises en place Confond activité et résultat Administre les activités plutôt que de gérer les hommes Communique essentiellement par écrit Définit des rôles et des fonctions trop rigides Ne remet pas en cause l’organisation Style adaptatif Style opportuniste S’adapte aux situations Procède par « essai-erreur » Formalise le strict nécessaire Négocie les objectifs et les méthodes Joue sur la complémentarité des compétences Reste proche du terrain Saisit les opportunités Cherche des solutions « gagnant/gagnant » Cherche un compromis quand il faut trancher Cultive l’imprécision Improvise ses comportements en permanence Pratique la consultation « bidon » Formalise insuffisamment les pratiques Privilégie le discours aux actes Ne prend pas d’engagement précis Se suradapte aux situations Le manager idéal n’existe pas. Un management efficace est avant tout un management qui s’adapte à des circonstances changeantes et souvent ambiguës, à des équipes et à des hommes plus ou moins autonomes. Un manager doit savoir changer de style pour s’adapter à chaque nouvelle situation. Poussé à l’extrême, ou sous l’effet d’un fort stress externe ou interne, un style efficace peut rapidement devenir inefficace. L’utilisation trop importante d’un style peut signifier une rigidité personnelle ou environnementale qu’il est nécessaire d’identifier afin de la combattre progressivement. En revanche, un manque dans un style représentera une faiblesse pour le manager qu’il lui faudra compenser par une harmonie dans les zones voisines. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 4 Le manager d’équipe Manager c’est : Changer d’identité Les stades de développement du responsable L’expert Le manager Le leader Pensée linéaire Pensée systémique Pensée holistique Centré sur l’excellence Centré sur la gestion du processus Centré sur le sens, la vision stratégique Référence technique Les relations entre les méthodes, métiers, personnes, interfaces… Intègre la vision stratégique et les autres à sa fonction et son identité Quoi faire ? Quoi faire ? Pourquoi faire ? Comment faire ? Comment faire faire ? Pourquoi faire faire ? Manager c’est : Prendre en compte ses différents rôles Les rôles du manager Organiser l’équipe Développer l’autonomie Agir sur les motivations Entretenir des relations efficaces Animer l’équipe Orienter l’action collective Négocier Prendre des décisions Comprendre son environnement Manager c’est : Obtenir des résultats Obtenir, grâce à des personnes et des ressources des résultats à court, moyen et long terme aux trois coût les moins élevés : © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 5 - Economique : faire avec les contraintes budgétaires - Social : sans conflit, grève, absentéisme - Humain : sans pression trop forte qui génère du stress, de l’énervement et de l’agressivité Pour y parvenir il faut : - Animer les équipes - Contrôler les ressources - Donner du sens Le manager est évalué par rapport : - Aux résultats de l’équipe - A la manière par laquelle il obtient ses résultats Manager c’est : Gérer les paradoxes et les contradictions Aller vite Prendre le temps Imposer Consulter Informer Différer l’information Travailler sur le court terme Anticiper le moyen terme Préserver une stabilité Initier les changements Obtenir des résultats Entretenir un bon climat Manager les personnes Agir sur l’organisation, manager les équipes Traiter l’accessoire Traiter l’important Faire respecter les contraintes Entretenir la paix sociale Obtenir des résultats Garantir la qualité Centraliser Déléguer Réaliser le contrat de gestion Surveiller les processus © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 6 Convaincre Faire participer Comprendre les motivations personnelles Comprendre les comportements attendus par la structure Gérer les pressions politiques Gérer les impératifs managériaux Manager c’est : Etre confronté à différentes situations Formelles Informelles Identifiables Prévisibles Programmées Contrôlables Préparées à l’avance Collectives Quotidiennes Ponctuelles Non prévues Non contrôlables Non préparées Individuelles Elles font appel à une communication ciblée Communication interpersonnelle : écoute, questionnement, reformulation… Manager c’est : Passer d’une logique du « faire » à une logique du « faire faire » Manager c’est changer de logique Vous changez de niveau de responsabilité : - Vous êtes responsable des résultats de votre équipe - Les risques : continuer à faire, ne pas déléguer suffisamment, s’approprier des réussites de son équipes mais pas leurs erreurs Vos relations avec votre entourage sont différentes : - Les risques : le copinage, la brutalité des actions, faire comme si vous étiez un membre de l’équipe. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 7 Manager c’est : Limiter les risques de dérives Risques de dérives : les antidotes Les profils L’indispensable L’homme d’action La partisan Le collectionneur d’individus L’anti-conflictuel L’homme flou Les antidotes Prendre du temps pour avoir le temps Anticiper, déléguer Gérer les priorités Rédiger un plan d’actions annuel Négocier les délais Positionner et échanger sur les priorités Demander des propositions Prendre du recul Etudier et prendre en compte les contraintes Fédérer autours d’un objectif commun Décider, trancher, assumer Poser le problème, confronter Développer l’écrit Formaliser les étapes, les rôles Fixer des délais Les treize compétences clés du manager d’équipe Communiquer, informer Créer la confiance Faire participer à la prise de décision Fixer les objectifs Conseiller et résoudre les problèmes Développer l’équipe Répartir les missions et les tâches Gérer son temps Déléguer Motiver Montrer l’exemple Coordonner et représenter Savoir écouter © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 8 Qu’est-ce qu’une équipe ? - C’est une catégorie particulière de groupe . - C’est un ensemble de personnes complémentaires et interdépendantes qui visent un objectif commun et combinent leurs moyens matériels et immatériels. - L’équipe, centrée sur un objectif, est pilotée par un responsable. - Elle possède ses règles, ses rites, son langage, sa mémoire qui lui confèrent une spécificité culturelle. - Elle oscille entre l’enfermement sur elle-même et l’ouverture aux autres. - Elle est soumise à des influences culturelles variées : la culture nationale, celle de la branche d’activité dans laquelle elle exerce, celle de son entreprise. Pou arriver à cette définition, il faut du temps Distinguer la foule, le groupe et l’équipe : - La foule ou la collection d’individus : La performance collective = la somme des performances individuelles Exemple : une équipe de ski - Le groupe : La performance collective = les performances individuelles + la gestion des interfaces Exemple : un relais 4 fois 100 mètres - L’équipe La performance collective = le travail d’équipe + les compétences individuelles Exemple : une équipe de rugby © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 9 Les trois stades de la constitution d’une équipe Développement centré sur Rôle du responsable Travailler sur Identification de la personne Valeurs Mode de pensée La collection Le groupe L’équipe d’individus performante Compétences, Ecoute réciproque Intégration de recherche de son chaque personne identité, de ses limites Créer les Donner des règles, Assumer son rôle conditions éviter que le tout en permettant minimums de la groupe n’oppresse aux membres de confiance avec les personnes, contribuer à la chacun, constituer communique, vision la frontière du arbitrer groupe Contenu Processus sens A elle-même Au groupe A l’organisation, au partenariat Techniques Relations, Sens, vision consensus partagée Linéaire Systémique Holomorphique Les facteurs inhibiteurs de la performance de l’équipe : - Manque d’accord sur les objectifs . Objectifs non explicites . Différents objectifs . Objectif caché . Différents niveaux d’engagement . Différents niveaux de priorités - Manque d’engagement sur les moyens . Le temps . Les conditions physiques et matérielles . L’information - Le manque de formalisation du processus de décision . Autorité, majorité ou consensus ? . Mode de régulation en cas de désaccord ? - Le refus formel du rôle du leadership . Pas de leader © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 10 . Compétition de leadership . Autorité et leadership non reconnu dans le groupe . Style de leadership inefficace - Communications inefficaces . Ecoute médiocre . Interruption des communications . Manque de continuité dans la communication . Ambiguïté - Mise en œuvre des capacités individuelles et des responsabilités à l’intérieur de chaque groupe . Jeu « actif / Passif » Les trois éléments clés qui font une équipe : 1) La cohésion : Sentiment d’appartenance (du point de vue de l’équipe), imaginaire commun, langage commun, références partagées, dimension cohésion d’équipe, dimension affective relationnelle. 2) La cohérence Pourquoi ? Buts partagés, objectifs communs, donner du sens à l’action, méthodes de travail Comment ? Organisation, clarification des rôles, règles de fonctionnement, procédures pour s’organiser et agir, un système d’information et de communication adapté. 3) Un leader Qui va fédérer, porter un projet, une vision, qui insiste sur ce qui fédère. Expert en questionnement, il sait faire exprimer. Les trois besoins d’une équipe : Le leader d’une équipe doit prendre en compte trois niveaux d’attentes : - Attentes de l’organisation - Attentes du groupe et de l’équipe - Attente des personnes © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 11 Ces trois niveaux d’attentes interagissent entre eux et le leader doit tenir compte de ses interactions et de l’influence de chaque niveau sur les autres. Les douze critères de performance d’une équipe 1. Transparence, communications fluides et efficaces dans toutes les directions Un bon climat, de bonnes relations interpersonnelles Expression possible des désaccords et tensions Volonté de suppléance d’un membre défaillant Entraide en cas de difficulté de l’un de ses membres Connaissance a priori par chacun des capacités, comportements, réactions de tous les autres Confiance mutuelle, valeurs communes Statuts et rôles cohérents avec finalités et objectifs Règles de fonctionnement connues et acceptées par tous Acceptation inconditionnelle de la participation affective du groupe Objectifs clairs, précis, ambitieux, motivants et partagés Style de direction participatif-délégation-contrôle a posteriori 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. La motivation : Points clés sur le comportement humain - Vous ne pouvez pas motiver quelqu’un, vous pouvez seulement créer un environnement dans lequel la personne va pouvoir se motiver - Chacun est motivé, mais il va faire quelque-chose pour ses propres raisons, non pour les vôtres. - Les points forts d’une personne, poussés à l’extrême, peuvent devenir des points faibles. La hiérarchie des besoins selon Maslow - Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins sociaux Besoins d’estime Réalisation de soi © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 12 Un besoin ne peut se réaliser que si le besoin précédent est réalisé. Par exemple, quelqu’un qui ne peut se nourrir ne pourra satisfaire son besoin de sécurité car toute son énergie et toute son attention seront mobilisées autour du besoin de nourriture. Les besoins psychologiques Ce sont les besoins qu’il importe de satisfaire chez chaque personne pour qu’elle se sente bien. Points clés : - Chaque type de personnalité a des besoins psychologiques spécifiques. - La satisfaction des besoins psychologiques de la phase est la source de motivation essentielle d’une personne. - Si on ne satisfait pas ce besoin, nous réagissons négativement. Nous entrons en mécommunication et en stress négatif. - Nous avons tous des besoins psychologiques. Ceux de la phase et de la base sont prioritaires. Les besoins psychologiques : - Etre apprécié en tant que personne Satisfaction des besoins sensoriels Le besoin de structuration du temps Etre reconnu pour son travail Etre reconnu pour ses opinions Le besoin de solitude Le besoin d’excitation Le besoin de contact Satisfaction négative des besoins psychologiques : Type Empathique Travaillomane Besoins Reconnaissance de la personne Satisfaction négative Rejet. Négligence ou excès (boulimie, tabac… Reconnaissance pour le Se contraint à être travail parfait. Surcontrôle, ne délègue plus. Surcontrôle la ponctualité des autres © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 13 Persévérent Rêveur Rebelle Promoteur Reconnaissance pour le Idem. Tendance à ne travail. Reconnaissance voir que les erreurs des pour les convictions autres. Part en croisade Solitude, avoir du Retrait, déprime temps Contact Blâme ou se fait blâmer Excitation Risques excessifs Référence bibliographique : « Comment leur dire… la process communication » de gérard Collignon, cher InterEditions Deux catégories de motivation : 1) Les motivations extérieures à la personne (extrinsèques) : - Situation - Environnement - Conditions de travail - Salaire, récompenses - Signes de reconnaissance 2) Les motivations internes à la personne (intrinsèques) : - Curiosité intellectuelle - Désir de grandir, d’évoluer - Envie de donner un sens à sa vie Elles sont générées par : . des projets stimulants . l’histoire personnelle (centres d’intérêts, choix de vie…) Les sept leviers de la motivation 1. Le recrutement : sélectionner les candidats à forte motivation interne. 2. Les systèmes de promotion, d’évolution des salaires, de récompenses, marques de reconnaissance, doivent refléter les valeurs que les dirigeants veulent développer. 3. Le style managérial ou la conception des relations hiérarchiques : responsabilisation, délégation, droit à l’erreur, respect du travail produit, hiérarchie au service des collaborateurs. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 14 4. La structure et l’organisation qui favorise l’autonomie et est basée sur la transparence. 5. L’évolution des compétences : possibilités pour le salarié d’évoluer. 6. Coopération et vision partagée : communication de qualité, respect de chaque personne et de chaque contribution, règles du jeu cooptées et explicitées, système d’arbitrage juste et transparent. 7. La sortie de l’entreprise : l’élégance avec laquelle les départs sont gérés. Compréhension des séparations effectuées. Le triangle de la performance autonome : Le collaborateur a-t-il les compétences, l’expertise l’expérience ? A-t-il les connaissances et la formation nécessaires ? technique, Savoir faire Pouvoir faire L’entreprise met-elle à la disposition du collaborateur les moyens nécessaires (rôles clarifiés, règles du jeu, budgets, effectifs, outils… Vouloir faire Le collaborateur est-il encouragé à le faire ? A-t-il envie de le faire ? Est-il motivé ? Diagnostic de l’autonomie des collaborateurs : Les paramètres du degrés de maturité des collaborateurs - Compétences : « sait faire » = savoir et savoir faire + expérience © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 15 - Motivation : « veut faire » = Implication (mission, objet de motivation) + confiance en soi (réussite espérée) Styles de management et degré d’autonomie : Ne sait pas Ne veut pas Ne sait pas bien Veut bien Autonomie très faible Autonomie faible Le manager structure et dirige Le manager explique et encourage Sait faire Veut faire Sait faire Veut faire et pose des conditions Forte autonomie Autonomie modérée Le manager responsabilise La manager associe (ou construit avec son collaborateur) La boussole du manager : Quel mode de communication utiliser ? - Autonomie très faible : solution Autonomie faible : conseils, suggestions Autonomie moyenne : permission, validation, feed-back Autonomie forte : écouter, faire réfléchir La délégation : Déléguer, c’est responsabiliser un collaborateur en lui confiant réalisation d’un objectif (activité, mission) avec les moyens et les pouvoirs décision correspondants, et selon un cadre, des règles et fonctionnement et contrôle négociés et clairement définis. Déléguer est un acte de management fort qui constitue un levier motivation essentiel. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com la de de de 16 La délégation implique que l’on ait identifié que la personne est à un degré d’autonomie suffisant et ce, par rapport à une activité. La délégation implique également que l’on ait amené les collaborateurs à un degré d’autonomie suffisant et ce, toujours par rapport à une activité. Comportements et style de management : Influence des hauts niveaux de maturité Délégatif Le responsable transfert sur le collaborateur la responsabilité de la décision et de l’exécution (la responsabilité finale reste au délégateur). Influence des niveaux de maturité modérés à forts Concertatif Quand il est approprié pour le collaborateur de le faire participer et de l’impliquer dans la décision. Le responsable et le collaborateur partagent tous les deux l’effort de conseils et de directives Le responsable facilite et encourage l’apport et l’implication personnels du collaborateur. Influence des niveaux de maturité faibles Persuasif Le responsable donne encore conseils et directives en apportant clarification et explications sur le pourquoi. Le responsable tente d’amener le collaborateur à « acheter » tout cela. Directif A utiliser quand les collaborateurs ont besoin de s’entendre dire : que faire, où, quand et comment le faire. Veiller à ne pas trop donner de soutien car risque d’être interprété comme permissif, laxiste et récompensant le manque de résultats. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 17 Une délégation réussie : 1. utilise et développe la compétence et le niveau d’autonomie. En effet, elle permet d’identifier les compétences à acquérir et les besoins de formation. 2. augmente le sens des reponsabilités. 3. développe la motivation par : - la reconnaissance des compétences et en donnant le niveau d’autonomie adapté. - la reconnaissance positive des efforts et résultats d’une personne. Délégation : les sept raisons de pourquoi déléguer 1. pour utiliser et développer la compétence et le niveau d’autonomie de ses collaborateurs. 2. Pour augmenter leur sens des responsabilités et développer la motivation au travail. 3. Pour reconnaître positivement les efforts et les résultats d’une personne. 4. Pour reconnaître la compétence et donner le niveau d’autonomie adapté. 5. Pour identifier les compétences pratiques à acquérir par le collaborateur, les besoins et les objectifs de formation. 6. Pour évaluer, à partir de critères objectifs, la compétence, le niveau de motivation et la performance des collaborateurs. 7. Pour mieux gérer son temps et faire face à une surcharge de travail. Les freins à la délégation - La méfiance (ou le manque de confiance) du responsable vis-à-vis de ses collaborateurs - Hypercentralisation des décisions - Les objectifs d’efficacité - La quête du « clone » qui travaillerait à son image - La difficulté d’accorder le droit à l’erreur - Le goût du contrôle tatillon - La peur de perdre son pouvoir - La peur d’un rival potentiel © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 18 Les pièges à éviter - Imposer une délégation - Ne pas définir les objectifs - Ne pas parler des conditions d’appréciation et du contrôle de la mission - Confondre délégation et répartition des tâches - Ne déléguer que des missions peu enrichissantes ou déléguer des missions trop difficiles - Ne pas laisser de marges de manœuvre au délégataire et être interventionniste sur la façon de faire - Ne pas donner un véritable droit à l’erreur - Déléguer sans contrôler - S’attribuer la paternité et la réussite de la délégation Les conditions d’une délégation réussie 1. Le choix du délégataire est une clé de la réussite. 2. Proposer la délégation (ne pas l’imposer). 3. Ne déléguer que les activités qui ne correspondent pas au cœur de votre mission (et que vous devez impérativement conserver). 4. Délimiter le champ de la délégation (limites et règles du jeu : droits et devoir respectifs). - Définir l’objectif. - Négocier les moyens (financiers, humains, matériels, formation…) - Définir les information nécessaires pour suivre le déroulement de l’action. Négocier la forme et la fréquence du suivi. Contrôler. 5. S’inscrire dans une relation d’aide positive. 6. Donner le droit à l’erreur. Faire confiance. 7. Se rappeler les deux principes fondamentaux : co-responsabilité et irréversibilité. - Le responsable s’engage à : . Informer le délégataire. . L’aider en cas de difficultés. . Appliquer le droit à l’erreur. - Le délégataire s’engage à : . Mener à bien la mission dans le temps imparti. . Accepter les formes de suivi négociées. . Faire remonter en temps voulu, les difficultés importantes rencontrées au cours de la mission. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 19 Les quatre temps d’une délégation réussie 1. Situer - Pourquoi déléguer ? - A qui déléguer ? - Quand déléguer ? 2. Formaliser - Objectifs à atteindre ? - Quelles échéances ? - Quels moyens ? 3. Contrôler - Forme de suivi ? - Quels critères ? - Points de contrôle ? 4. Evaluer - Quels faits concrets ? - Quelles suites donner ? - Sanctions positives ? Source : Francis Colnot, Atout Coach © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 20