Édition Octobre 2012
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Édition octobre 2012 Version électronique disponible au : www.conam.qc.ca Conférence du 3 octobre 2012 : Détails en page 3 La traversée de l’Atlantique nord en radeau Henri Beaudout Animatrice : Chantal Massicotte (photo d'archive - 21 août 1956) Mot du président Bonjour, Le 3 octobre, à 19 h 30, nous aurons la chance d’assister à la conférence d’un pionnier de la navigation : Henri Beaudout nous relatera sa traversée de l’Atlantique nord en radeau. Ce n’est pas rien! J’ai hâte d’apprendre comment il a préparé et vécu cette aventure. Rédaction et administration CONAM C.P. 335, succ. Jean-Talon Montréal (Québec) H1S 2Z3 www.conam.qc.ca Éditeur L’équipe du conseil d’administration Conception graphique et mise en page Marc-André Tessier [email protected] Révision des textes Céline Blais Impression Imprimerie R. M. Hébert Photos Ghislain Sabourin (voilier Myriam) et Michel Brassard Photo de la couverture British Pathé Collaboration Nathalie Cathala Georges Leblanc Ghislain Sabourin Serge Duguay Michel Brassard, avec la collaboration de Monique Reeves Source : Magazine Québec Yachting Je m’imagine appelant mon assureur. « J’envisage traverser l’Atlantique sur un radeau; mon assurance me couvre-t-elle? » « Votre embarcation est-elle homologuée pour une navigation hauturière? Quelle est sa valeur de revente? » « Heu... Je vous rappellerai plus tard? » Lorsque je mentionne mon désir de traverser l’Atlantique à la voile, on me demande si j’ai peur. Bien sûr que je suis craintif; juste assez pour désirer approfondir mes connaissances et rencontrer des gens ayant déjà vécu cette belle folie. Mais je leur réponds avoir déjà croisé une personne ayant traversé à la rame et bientôt une autre ayant effectué la traversée en radeau. Alors mon voilier homologué, doté d’équipements de sécurité modernes, capable de remonter au vent et de franchir ce grand espace dans un temps raisonnablement court, devrait faire l’affaire. Il reste à outiller l’équipage. Mon voyage n’est pas pour demain. Probablement pour 2017. D’ici là, j’assiste aux conférences du premier mercredi du mois et je partage ma passion du nautisme avec d’autres passionnés. Un rêve, des amis; la vie est généreuse avec moi. Normand Duhaime, Président [email protected] Conseil d’administration Président : Normand Duhaime Vice-président : Pierre-Paul Dumais Secrétaire : Carole Legault Trésorier : Pierre Boileau Administrateurs Jean-Guy Carreau, Pierre Choquette, Yves Daigneault, Daniel Groulx, Marc Hébert Pour toute information ou pour communiquer ou corriger vos coordonnées : [email protected] Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2010 Bibliothèque et Archives du Canada 2010 ISSN 1920-9614 (Imprimé) ISSN 1920-9622 (En ligne) 2 SOMMAIRE CONFÉRENCE ― La traversée de l’Atlantique nord en radeau .......Page 3 CHRONIQUE ― Bonaire et la côte colombienne ..............................Page 4 LA LISTE ― La trousse de premiers soins / Mal de mer.......................Page 5 AVENTURE ― Même lorsque l'on est si proche de l'arrivée!...............Page 6 FORMATION ― Goupille de sécurité / Cours de radioamateur ........ Page 7 CHRONIQUE ― Québec Yachting - La retraite à voile......................page 8 ANNONCES CLASSÉES.........................................................................Page 9 AFFICHEZ-VOUS ...................................................................................Page 10-11 Conférence La traversée de l’Atlantique nord en radeau Henri Beaudout - Animatrice : Chantal Massicotte Le 21 août 1956, le radeau L’Égaré II faisait une entrée triomphale sous un soleil radieux dans le port de Falmouth, près de la pointe des Cornouailles, en Angleterre, après 88 jours d’une traversée réalisée sans incident majeur. Se déplaçant grâce au courant du Gulf Stream et sous l’effet des vents portants à l’aide d’une voile rudimentaire, l’esquif parti d’Halifax complète sa traversée en 88 jours. L’équipage composé des trois Montréalais Henri Beaudout, 29 ans, Marc Modena, 27 ans et Gaston Vanckère, 31 ans, arrive sain et sauf à destination. À son arrivée, le chef d’expédition Henri Beaudout, se borne à déclarer : « Je suis fatigué, mais heureux », précisant que la bonne entente avait régné à bord pendant la traversée, qu’il n’y avait pas eu la moindre querelle et que la santé avait été excellente. Tous les quotidiens de la planète soulignent ce matin-là l’exploit pour le moins remarquable. Notre conférencier Henri Beaudout était à bord! Venez revivre cet exploit extraordinaire livré par un homme d'une vitalité peu commune. C’est un rendez-vous avec l’Histoire, soyez des nôtres! Annonce importante Prochaine soirée CONAM Le 3 octobre 2012 conférences automne 2012 Adresse et horaire des soirées Buffet Rizz, 6630, rue Jarry Est, Montréal (métro Langelier, autobus 33 Nord) le 3 octobre, la conférence débutera exceptionnellement a 19 h 30 Calendrier des Horaire : 17 h 30 17 h 45 19 h 00 19 h 30 21 h 00 7 novembre50 ans de navigation ― Yves Gélinas 5 décembreTiguidou, la jonque de Bruno ― Bruno Caroit et Gérald Mackenzie C'est le moment de renouveler votre abonnement? Prévoyez de l'argent comptant ou un chèque et aidez ainsi à réduire les frais de carte de crédit pour l'association Assemblée générale de l’Association CONAM Nous rappelons à tous les membres en règle que la prochaine assemblée générale aura lieu le 3 octobre 2012 à compter de 21 h après la soirée conférence 3 Ouverture des portes Début du souper et des Filières Mot du président et annonces Conférence Assemblée générale annuelle Entrée : 16 $ (gratuit pour les membres) Partagez vos expériences de navigation autour d’un excellent repas. Au menu : • • • • • • Tomates et bocconcini Côte de boeuf au jus Pomme de terre au four Fèves vertes Crème brûlée Café ou thé Prix du repas : 16 $ Chronique conseils Bonaire et la côte colombienne par Nathalie de ÉTOILE DE LUNE SUPERMARCHÉ à Bonaire Il y a un supermarché qui vient d'ouvrir depuis deux semaines (début décembre); belle variété de produits et les prix sont raisonnables. À Curaçao, les prix ont augmenté de 30 à 35 % depuis l’indépendance en octobre 2010, mais ils demeurent plus intéressants qu'à Grenade. Décembre 2011 Merci à Daniel (Perséides) TYLENOL = PARACÉTAMOL aux Antilles Par Louise de PRANA Message du 22 janvier 2012 Dans les îles il est difficile de trouver du Tylenol (marque de commerce du produit américain). Même avec le nom générique « acétaminophène », ils ne nous comprennent pas dans les pharmacies. C’est qu’ici, ils semblent utiliser un nom de générique différent, soit le « paracétamol » ou plus connu sous le nom commercial de Doliprane. Selon nos recherches sur le NET, le « paracétamol » est un synonyme de l’« acétaminophène ». La molécule semble donc avoir 2 noms : http://en.wikipedia.org/wiki/Tylenol http://en.wikipedia.org/wiki/Paracetamol Petit conseil pour les formalités à Bonaire. Présentez-vous quand les douanes sont fermées, après 18 h, à la police, car le douanier qui est à Bonaire est parfois très ch... La police par contre est très cool et facilite l'entrée des bateaux. Le week end c'est la police qui fait immigration et entrée du bateau. Autre chose, pour la navigation entre Aruba et la Colombie, si c'est possible pour vous, attendez des « bonnes » conditions, les buoyweathers et les fichiers grib sous-estiment le vent pour cet endroit-là. Avec 25 nœuds de vent réel et soutenu à Aruba, sur la côte de la Colombie, vous aurez au moins 10 nœuds de vent supplémentaire, voire encore plus en rafales. Cause : effet catabatique (très hautes montagnes et courant qui fait une mer très courte) (ça fait 3 fois qu'on la passe) Il faudrait attendre qu'il y ait moins de 10 pieds de mer annoncés entre le 71W et le 76W (passage le plus difficile). En général nous avons remarqué que les buoyweathers étaient plus éloquents question de mer car aucun modèle de météo arrive à prendre en compte les conjonctions climatiques de ce tronçon pour prévoir le vent réel. Au delà de 10 pieds annoncés, la mer est vraiment très cassante. Si vous n'avez pas le choix, surtout faites attention au large du fleuve Magdalena (ville Baranquilla) de passer là où il y a beaucoup de fond, car les remontées (à moins de 100 m de fond) arrivent très au large et amplifient la mer avec un effet d'entonnoir à ce niveau-là. Les fonds passent de plus de mille mètres à moins de cent mètres en moins de 20 milles! La mer butte contre cette remontée et fait des vagues plus courtes et plus hautes. Voilà en résumé pour ce passage-là. Bon vent belle mer! 4 La liste Liste des objets nécessaires à la trousse de premiers soins Pour une croisière d'une semaine en eaux familières Par Serge Duguay (selon la recommandation de la FVQIACY) 1. Manuel de premiers soins d'un organisme reconnu (CroixRouge ou Ambulance St-Jean) par FVQ/ACY (obligatoire) 2. Ciseaux à bouts ronds 3. Pince à échardes 4. Épingles de sûreté 5. Thermomètre 6. Sac à glace « instantanée » 7. Points de rapprochement collants 8. Couverture de secours (avec aluminisation) 9. Bandages élastiques 10.Bandages triangulaires 11. Pansements adhésifs (petits) 12.Onguent antibiotique 13.Analgésiques 14.Médicaments contre le mal de mer (Bonamine, Gravol, Transderm, Cocculine, etc.) 15.Solution ou tampons antiseptiques 16.Pansements pour brûlures 17.Médicament contre la diarrhée 18.Laxatifs 19.Onguent ophtalmique 20.Pansements adhésifs de grande surface 21.Auto-injecteur d'adrénaline (sur prescription) 22.Le tout dans un sac imperméable ou, encore mieux, dans un coffre de pêche en plastique. Rangezles dans un endroit accessible et connu de tous. Question mal de mer par Nathalie de ÉTOILE DE LUNE À bord, deux cas de figure. Le capitaine, qui n'a AUCUN problème. Et le mousse qui est sujet à un mal de mer lunatique. Il n'est pas systématique. Je ne sais jamais quand il va venir et c'est d'autant plus perturbant que j'ai passé mes premières 38 années de vie sans le moindre symptôme et que cela s'est déclenché, en 2004 après une longue vie tranquille sur l'eau et juste avant la traversée de l'Atlantique. Depuis, je guette ce mal, pour le combattre, car il n'est pas question qu'il vienne gâcher mon amour des grandes traversées! Ha ça non! CE QUE J'AI ESSAYÉ, ET CE QUI MARCHE L'homéopathie n'a aucun effet sur moi. Les plantes, type gingembre, auraient plutôt l'effet de déclencher le mal, rien que par l'odeur. La menthe en huile essentielle a marché parfois (mais si c'est un produit naturel, il est extrêmement puissant et peut entraîner plus d’effets indésirables qu'un médicament allopathique). Il y a ce fameux bracelet qui appuie, paraît-il, sur un point d'acuponcture. Mais j'avoue que, contre le mal de mer, les produits dits « naturels » ne sont pas d'une efficacité extraordinaire. On a beau me dire que le mal est psychologique... Allez expliquer cela à celui qui est tordu en deux par-dessus les filières. Le « psychologique » de la chose va directement aux poissons et ne fait qu'augmenter un sentiment d'impuissance. LES SOLUTIONS ET LEURS EFFETS Timbres (patchs) En traversée de l'Atlantique je m'étais « patchée ». Les timbres à coller derrière l'oreille s'appelaient en France « Scopoderm ». Ils sont hors de prix, soit 80 euros pour 5 timbres, chacun pour une durée de 72 heures. Effets secondaires : Un inconfort buccal (sensation d'avoir la bouche en carton) et perte d'équilibre (au bout de quelques jours, je ratais les 5 marches du carré quand je descendais dans le bateau. C'est gracieux et surtout dangereux. Stugeron : Ce médicament est interdit dans la plupart des pays : Canada, É.-U. Autorisé dans tous les pays européens sauf la France. Il est recommandé par le docteur Chauve (conseils auprès des marins professionnels). Souvent embarqué à bord des formules UN de la mer par les skippers de courses. Il a l'avantage de ne pas engendrer de somnolence. Autre avantage, il peut être pris quand le mal de mer est déjà installé et lutte efficacement même lorsque c'est « trop tard ». Par contre, j'ai remarqué quelques troubles de comportements (???) Dramamine : Le bon vieux copain des marins, connu depuis des années. Il peut engendrer de la somnolence. Je viens de tester la dramamine pour cette traversée. J'en suis très contente et je n’ai ressenti aucune perte d'énergie. J'ai fait comme dit Dominique « un contrat anti mal de mer » avec ce médicament. La veille du départ, prendre 2 cachets avant d'aller dormir Le jour du départ, 1 cachet au lever, un autre le soir. Depuis je ne le prends que si je ressens un petit malaise, souvent le matin après avoir passé beaucoup de temps en bas (radio, vacations et contacts emails). C'est une réflexion toute personnelle, mais je me demande si en matière de mal de mer, il ne faut pas prévenir... plutôt que de guérir. Ne surtout pas le laisser venir. Il faut le combattre avant qu'il ne soit là. Être à l'écoute du moindre petit malaise et ne pas hésiter, dès ce moment de prémices, prendre le médicament qui convient le mieux à chacun. Aventure Même lorsque l'on est si proche de l'arrivée! Par : Georges Leblanc, skipper. Nous ne sommes que le 3 septembre et je viens de compléter une fois de plus deux traversées de l’Atlantique en moins de 33 jours de navigation, i.e. que d’ici quelques jours je serai chez-moi et j’aurai parcouru au moins 7 700 milles nautiques. J’entrevois la côte canadienne et j’ai bien hâte de retrouver les miens. Même lorsque l’on est si proche d’arriver, il ne faut surtout pas se faire d’illusions, ce n’est pas terminé tant que les amarres ne sont pas fixées au ponton. L’approche se fait dans la bruine avec des vents d'est de 20 à 25 nœuds. Nous apercevons enfin l'île d'Entrée et plus loin, les lumières de Cap-aux-Meules se font plus visibles à mesure que l'obscurité s’installe. Encore 6 milles et nous voilà sur l'alignement, tous les yeux des équipiers fixent l’entrée du port. Nous devons nous amarrer au quai d’acier pour les gros bateaux dans 25 nœuds de vent, la manœuvre est délicate. Aussitôt l’Océan Phénix amarré, nous procédons aux formalités des douanes par téléphone avec un agent de Vancouver. Oui, c’est étrange mais c'est OK. Et puis, un monsieur, sa dame nous font profiter de leur beau camion pour aller remplir nos bidons de diesel. ll ne reste plus que nous à contenter et on se rend au Tim Horton pour une petite bouffe vite faite. Finalement, nous choisissons de partir vers 3 h après un petit repos. Mais voila que le vent au lieu de faiblir monte jusqu'à des rafales de 40 nœuds, je laisse donc dormir mes équipiers car c'est plus sage ainsi. Pour autant, je passe la nuit à vérifier et ajuster les amarres tendues retenant mon voilier. Comme s'il s'agissait de quarts, Patrick, Jacques M. et François m’apportent leur aide afin d’empêcher le voilier de frapper brutalement contre le quai. En conclusion, il vente tout autant et nous souhaitons mettre les voiles vers 6 h si le vent veut bien se calmer. Nous avons bien hâte de quitter Cap-aux-Meules, mais étant donné qu'on annonçait une baisse des vents à 25 nœuds, le départ fut remis en fin d’après-midi. À l’heure dite, ça souffle toujours autant et il y a quatre équipiers qui doivent débarquer demain à Rivière-au-Renard. Comme on ne peut faire attendre le bus, après une minutieuse préparation et l’explication des manœuvres à accomplir, le départ est donné et nous laissons sans trop de regrets ce quai inhospitalier. Bonjour à vous messieurs du Calanus pour avoir détaché la dernière amarre qui nous retenait au quai! La sortie vers le large tient du rodéo contre le vent qui souffle à plus de quarante nœuds et les trains de vagues, mais à force de persévérance, nous retrouvons le large et contournons les îles et puis nous voilà positionnés sur le cap direct de la péninsule gaspésienne. Tous les talents de l’équipage sont mis à contribution afin de diriger l'Océan Phénix à bon port par cette nuit obscure et humide. Pour quelques-uns, ce sera leur dernière nuit en mer à surfer sur les vagues. Il n’est que 14 h lorsque nous entrons au port de pêche de Rivière-au-Renard où quatre de nos équipiers se rendent au terminus d’autobus. 6 Ça nous apporte toujours un peu de tristesse de les voir quitter le voilier, mais nous nous consolons en nous disant que nous les reverrons d’ici peu. Voilà que sans tarder nous repartons pour effectuer la remontée du fleuve. Au cours de la nuit, nous laissons Ste-Anne-des-Monts par le travers sur un fleuve dont la surface est lisse comme un miroir embué par un léger brouillard. C’est vraiment tranquille sur Océan Phénix; nous ne sommes plus que quatre à bord. Michel fait la vigie, la tuque bien calée, seul son visage dépasse du capot de l'entrée; ainsi il ressent la fraîcheur du fleuve sans se geler inutilement. Jacques C. dort, nous blaguons en disant qu'à l'arrivée sa cure de sommeil prendra fin. Pierre fait le cuistot et tente de me faire deux œufs au miroir non crevés, accompagnés des restes de la fricassée de la veille. (N’en parlez surtout pas, je crois qu’il souhaite mettre ses talents à profit chez lui). Moi le skipper, comme plusieurs d'entre vous le faite le samedi matin, je suis attablé et sans être pressé par le temps, je déguste un copieux déjeuner en sirotant un deuxième café. Depuis un bon bout de temps, tout comme mes compagnons, je vis loin de l’actualité, loin des potins de la société, loin des derniers rebondissements de la politique provinciale dont certains savourent encore leur victoire tandis que les autres apprennent à se résigner et à attendre de voir ce que l’avenir nous réserve. Je ferais mieux de retourner à la navigation afin de mener Océan Phénix à bon port car contrairement à la politique, il ne s’agit pas d'une promesse qui sera vite oubliée mais d'une réalité qui doit être prioritairement respectée. L'équipage n'en attend pas moins... Il n’y a pas de choix possibles, la traversée doit se conclure par une escale au port de refuge de Cap-à-l’Aigle et puis la destination finale sera le Port de Québec. Je souhaite terminer le parcours fluvial sous le soleil mais Éole en a décidé autrement. Dans la nuit de samedi à dimanche, le vent souffle toute la nuit à plus de 40 nœuds avec des rafales à 48 nœuds entre BaieComeau et les Escoumins. L’obscurité qui règne nous laisse entrevoir que l’écume des vagues qui viennent terminer leur course contre la coque du Océan Phénix. Ça ne dure heureusement que la nuit puisqu’au petit jour le vent et les vagues perdent en intensité nous permettant de rejoindre le port de refuge de Cap-à-l’Aigle vers les 11 h dimanche matin. Pour mes équipiers c’est là que prend fin leur grande aventure, tandis que moi j’effectue en solo l’étape finale jusqu’à Québec et encore une fois je dois faire face à un vent de quarante nœuds soufflant du sud-ouest. J’éprouve une grande satisfaction de rallier enfin le Port de Québec, mon port d’attache. Sur l’eau, nous sommes à la merci de la météo, nous devons faire preuve de patience, très souvent les conditions de la mer nous éprouvent, alors à nous de composer avec cela. Trucs et conseils Safran / Goupille de sécurité par Ghislain Sabourin, du voilier Myriam Plusieurs voiliers ont eu ce problème au cours de la dernière année, et il serait important que les navigateurs puissent « sécuriser » davantage ce fameux boulon en y ajoutant une « goupille » qui traverse la mèche du safran et qui empêcherait ce dernier de « descendre » advenant que le boulon ne fasse plus son travail... À vous de juger l'importance d'une telle sécurité supplémentaire. Les voiliers de marque « Bavaria » ont été largement affectés par ce problème. Formation Cours de radioamateur Avec Maxime Prati Devant le succès du cours RADIOAMATEUR et les commentaires des navigateurs utilisant ce mode de communication à bord des bateaux, nous débuterons un autre cours de radioamateur pour obtenir la licence « basic + » permettant aux opérateurs d’utiliser TOUTES les fréquences HF, sans le code morse. N.B. Votre licence radioamateur est bonne pour TOUTE LA VIE… Un effort très bien récompensé… Début du cours : le MARDI 22 janvier 2013, de 19 h à 22 h Durée du cours : DIX semaines à raison d’un soir semaine (le mardi) Endroit : Centre Alexandre-DeSève (derrière l’Hôpital Notre-Dame à Montréal) Coût : 225 $ incluant les 2 livres requis pour le cours (Non-membre de la Conam, ajoutez 25 $) RÉSERVEZ TÔT car les places seront limitées Contact : Nycole Gaudreault Adresse courriel : [email protected] Téléphone : 450-646-1309 Séminaires pratiques : Le Réseau du Capitaine donnera trois (3) séminaires (Winlink, Antennes et Pratique HF) d’une journée chacun, à l’intention des radioamateurs/navigateurs. Dates, endroit et coûts seront communiqués en début 2013; ces séminaires ont normalement lieu en avril, suite au cours de radioamateur N.B. Il est important de réserver tôt car le nombre est limité à 15 personnes/par séminaire 7 WINLINK : Le séminaire comprendra la configuration de votre ordinateur, le téléchargement et l’installation du logiciel Air Mail, l’exposé et but du logiciel, l’opération du logiciel et la préparation des courriels, demande de fax météo etc. Un CD pour références futures sera remis à chaque participant. ANTENNES : Les alimentations coaxiales Différents modèles d’antennes et leur installation Fabrication d’une dipôle et soudure de PL-259 Tests de vérification avec multimètre Exercices pratiques PRATIQUE SUR APPAREIL HF : Pratique sur le fonctionnement et la manipulation d’appareils radioamateur HF. Nous travaillerons sur 20 mètres, 40 mètres, 80 mètres et la VHF 2 mètres; chacun pourra y faire des contacts. Selon la qualité de la propagation, nous essaierons de parler avec certains radioamateurs qui naviguent dans les mers du sud ou ailleurs sur la planète et qui partageront avec nous leurs expériences. Un cours théorique précédera la pratique servant à l’identification des principales fonctions d’un appareil HF et d’un appareil VHF 2 mètres. La retraite à voile Par Michel Brassard, avec la collaboration de Monique Reeves Source : Magazine Québec Yachting Bateau ou bungalow? La question vous a probablement traversé l’esprit. Certaines des différences entre un voilier mouillé dans la baie avec vue sur les cocotiers et une maison sur la côte avec panorama sur la mer sont évidentes. La villa est stable, même quand passe un grain à minuit. Elle est confortable avec des aires, de grandes fenêtres et des portes qu’il n’est pas nécessaire d’enjamber en baissant la tête pour passer. La plus humble baraque offre plus d’espace qu’un très grand yacht. Branché à l’hydro et à l’aqueduc, dans la chaumière, on n’a pas à être parcimonieux avec la réserve d’eau, ni tout éteindre, sauf la lampe qui éclaire notre livre. On peut même regarder la télé sans arrière-pensées de batterie. Tout refuge à terre peut facilement être climatisé et ne demande pas un entretien annuel dont le coût frôle les dix pour cent de sa valeur. Alors, ils sont fous ces marins ou quoi? D’autres vous diront « une maison est un yacht mal bâti, échoué à tout jamais ». Dès que le voilier hume la brise, il trépigne pour changer d’île. Le plus beau condo ne gagnera jamais la course contre un cata. Avez-vous déjà goûté le plaisir, sur le pont de votre voilier, de dépasser à son vent un plus grand bateau? Vous ne remonterez pas non plus un gros thon à aileron jaune du balcon de votre chalet. Deux mondes. Mais pas nécessairement une histoire de confort et de sous… On annonce un vent de force six, voire sept, avec une mer forte. Conditions orange, selon Météo France. Une bouée au vent de l’île a enregistré une vague de plus de sept mètres la nuit dernière; la moyenne dépasse les quatre mètres. Mais bon. Si nous allons à Sainte-Lucie, nous serons au largue. Peut-être même au grand largue. Alors quoi… on y va? Ok, oui, on prendra des ris, ça c'est certain. Allez, on hisse la grand’voile. Une fois bien sortis de la baie du Marin et engagés dans le canal de Sainte-Lucie, la mer est forte. C’est vrai. Mais elle ne déferle pas. Ce n’est pas si mal. En fait, quand je regarde le loch qui indique 8 nœuds, ça va même très bien! Qu’est-ce que c'est que cette voile qui me remonte? Un mono d’à peine cinq mètres de plus! On ne va pas se laisser avoir si facilement non? On lâche le deuxième ris? Ben oui, on le lâche. Enfin, on file à neuf nœuds. Voilà ce que me demandait mon vieux sloop. Il est heureux, il en vibre et moi aussi. Aye! D’où sort ce ketch qui nous croise par seulement 50 mètres sur bâbord? Il arrive de nulle part. C’est un Amel Super Maramu. Quand même, il fait plus de 54 pieds, ce ketch qui se cachait dans la houle. Dis donc, va falloir être plus vigilant, mon vieux! Cette traversée s’est ensuite terminée sans accroc, mais vite faite! Deux heures et quelques. Le voilier était un Feeling 446; l’équipage, un solitaire né en 1938. Comme on le dit souvent : « Il faut que jeunesse se passe » C'était il y a trois ans et je m’en souviens comme d’hier. Maintenant, racontez-moi un épisode de votre immeuble qui ressemble à ça. 8 Vous avez raison, ils sont un peu fous ces marins. Il semble beaucoup plus raisonnable d’aller vivre au Sud dans un gîte sans gîte. Dans une bicoque sans coque. Et si votre jeunesse est terminée, vous ferez probablement le bon choix. Je lisais avant-hier un autocollant sur la porte d’un dépanneur, ici à Bahia Redonda, Puerto la Cruz, qui disait : « La sagesse vient avec les ans, mais avec un peu de chance, l’immaturité peut durer toute la vie. » La vieille Anglaise propriétaire du dépanneur, quand elle m’a vu sourire, s’est mise à rire. Vous voyez, il n’y a pas que les marins de fous. Nous sommes des millions. Heureusement. Si vous êtes grégaire, il n’y a rien comme les gens de la mer. Vous êtes d’Abitibi, ils sont d’Ushuaia. Ils mouillent à côté, un peu trop près. Vous embarquez dans l’annexe et allez leur parler. Ils acceptent votre invitation à l’apéro, vous soupez ensemble. Vous échangez des vins, des adresses, des photos de vos petitsenfants, vous devenez amis à vie. Pour des gens de la mer, c'est presque banal. Racontez-moi, s’il vous plaît, des histoires de voisins de résidence. Ils sont différents ces marins, mais tous un peu semblables d’où qu’ils soient. Une vie bien remplie, ce n'est pas nécessairement d’avoir accompli des tas de travaux entre le lever du soleil et celui de la lune. Ce n’est pas non plus d’avoir réussi ce que les autres attendent de nous. C'est, pour certains, d’avoir ressenti, humé, vu, rencontré, échangé, découvert. D’avoir doublé, d’être allé, de connaître, de se souvenir… Joshua Slocum partagerait ce point de vue. Néo-Écossais de naissance, il fut le premier à partir au large pour le simple plaisir de naviguer à la voile. Le 24 avril 1895, il quittait Boston sur son 11 mètres, le Spray, pour la première circumnavigation en solitaire. Bernard Moitessier a nommé son voilier de la Golden Globe, la première course autour du monde à la voile en solitaire, le Joshua, en l’honneur de son idole, Joshua Slocum. En fin de course, toujours en tête au large de l’Afrique, presque en vue de la fin, il refuse de terminer et débute un second tour. Il voulait que son plaisir continue. Il vivra presque toute sa vie sur la mer. Enfin, Jacques Brel, quand il prendra congé de la chanson, choisira d’aller vivre sur son voilier, le Askoy II, errant sur les mers chaudes. Il terminera prématurément son périple aux Marquises. Parions que s’il avait su qu’il lui restait si peu de temps, il serait parti avant. Pourquoi choisit-on la mer? Pourquoi choisit-on la terre? La mer pour la liberté et les imprévus qu’elle entraîne, la terre pour la sécurité et la fiabilité. Un jour, devient-on trop vieux pour la mer? Pas selon Slocum, Moitessier et Brel. Annonces classées Consulter le WWW.CONAM.QC.CA pour voir les spécifications, les nombreux équipements, les photos, etc. des voiliers annoncés! À VENDRE (voilier) BATEAU TYPE « TRAWLER » Longueur : 37’9’’. 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