Le fonds Flexigestion Patrimoine Les convictions des gérants, Pierre
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Le fonds Flexigestion Patrimoine Les convictions des gérants, Pierre
LE FONDS Flexigestion Patrimoine ■ Code ISIN : FR0010259424 Performance Risques ■ Forme juridique : FCP de droit français ■ Objectif de performance : Flexigestion Patrimoine a pour objectif d’offrir Frais Echelle de risque : 4 sur une échelle de 1 à 7* ■ Risque de perte en capital ■ Risque lié à la gestion discrétionnaire ■ Risque de marché actions ■ Risque lié à l’investissement en actions de petite capitalisation ■ Risque d’investissement sur les marchés émergents ■ Risque de taux ■ Risque de crédit ■ Risque lié aux investissements dans des titres spéculatifs (haut rendement) ■ Risque de change ■ Risque lié à l’impact des techniques telles que les produits dérivés ■ Risque de contrepartie ■ Frais de gestion directs maximum TTC : 1,2 % ■ Frais de gestion indirects maximum TTC : 2,5 % ■ Frais de souscription maximum : 5 % ■ Commission de surperformance : néant ■ Frais de rachat : 0 % * L’échelle (le profil) de risque et de rendement est un indicateur noté de 1 à 7 et correspond à des niveaux de risques et de rendements croissants. Il résulte d’une méthodologie réglementaire basée sur la volatilité annualisée, calculée sur cinq ans. Contrôlé périodiquement, l’indicateur peut évoluer. ■ Société de gestion : CM-CIC Asset Management ■ Pas d’indicateur de référence, élément d’appréciation a posteriori : 25 % Eonia capitalisé + 20 % ; JP Morgan Global Government Bond Index + 20 % ; EuroMTS 3-5 ans + 15 % ; Euro Stoxx 50 + 15 % ; S&P 500 + 3 % ; MSCI Emerging Market + 2 % ; Nikkei 225 ■ Date de création de l’OPC : 26 juin 1995, changement de gestion le 27 mars 2015 ■ Encours sous gestion : 118 millions d’euros au 30 septembre 2016 Investisseurs ■ Profil investisseur : tous souscripteurs sauf investisseurs américains ■ Durée de placement recommandée : supérieure à cinq ans une performance liée à l’évolution des marchés actions et de taux internationaux sur la durée de placement recommandée. Cette forme de stratégie de gestion pour laquelle le gérant a une latitude dans l’allocation d’actifs ne requiert pas d’indicateur de référence. ■ Performance cumuPerformance du fonds base 100 au 30 septembre 2016 lée au 30/09/2016 : 130 - Sur 1 an : + 7,10 % 125 - Sur 5 ans : + 29,19 % 120 115 110 105 100 95 30/09/11 30/09/12 30/09/13 Pourquoi investir dans ce fonds ? 30/09/14 gestion, mais aussi selon l’orientation de chaque portefeuille. Privilégiant davantage la carte de la diversification sur les La plupart des investisseurs se trouvent actifs de taux, l’exposition actions de face à une alternative qui ne leur convient Flexigestion Patrimoine peut évoluer guère : accepter une performance néga- entre 0 % et 70 %, ce qui en fait une unité tive sur des placements à faible risque en de compte particulièrement adaptée dans capital ou opter pour une augmentation un contrat d’assurance vie. Ainsi, l’équipe de l’exposition au risque de marché dans de gestion peut saisir les fenêtres d’opl’espoir d’en capter la prime. Pragma- portunités qui s’ouvrent sur les différents tisme et flexibilité s’imposent alors plus marchés actions, taux et devises dans le que jamais comme des qualités essentielles monde, tout en conservant la capacité à dans le domaine de l’allocation d’actifs, réduire l’exposition du portefeuille en cas alors que cette dernière constitue toujours de montée des risques. le facteur explicatif principal de la performance des portefeuilles. La conception des trois fonds flexibles gérés en fonds de fonds, Flexigestion 20-70, Flexigestion 70-100 et Flexiges- Le processus de gestion mis en place pour tion Patrimoine, apporte une réponse la gamme des fonds Flexigestion vise à séduisante aux investisseurs de long terme optimiser l’utilisation des moteurs de perqui souhaitent obtenir sur la durée de pla- formance que sont l’allocation et la flexicement une rémunération attrayante tout bilité.Tout d’abord, le comité d’allocation en bénéficiant d’une gestion attentive aux se réunit chaque mois afin de débattre de risques de marché. L’allocation d’actifs de l’environnement économique et finances fonds évolue en fonction des risques cier. Il définit le cadre général de la straet opportunités anticipés par l’équipe de tégie d’investissement. Ensuite, la réunion Le processus de gestion 30/09/15 Gestion flexible depuis le 27 mars 2015. Les performances passées ne préjugent pas des 30/09/16 performances futures. hebdomadaire s’appuie sur les conclusions du comité d’allocation afin de déterminer les tendances de marché, les points d’inflexions et les thématiques d’investissement à mettre en œuvre. Elle apporte une première plage de flexibilité et de réactivité. Dans ce processus très rigoureux, les gérants disposent également de marges de manœuvre qui leur permettent de réagir en fonction de leurs convictions et de leur lecture de l’évolution du marché. Pour ce faire, ils utilisent notamment des instruments financiers à terme sur actions, taux et devises. Ils accompagnent ainsi les décisions du comité d’allocation tout en ayant la possibilité d’initier des positions contracycliques de l’exposition actions et taux s’ils le jugent préférable. En tout état de cause, pour chaque classe d’actifs, leurs décisions sont auditées par un comité de suivi hebdomadaire et par le contrôle interne de la société de gestion. Si l’allocation d’actifs tient une place centrale dans l’évolution de Flexigestion Patrimoine, la sélection des instruments d’investissement constitue aussi un moteur de performance. Ainsi, les gérants puisent dans le vivier des fonds, internes et externes, analysés quantitativement et qualitativement par l’équipe multigestion de CM-CIC AM. Il leur revient de sélectionner parmi les 200 fonds listés ceux qui correspondent le mieux à l’orientation stratégique du portefeuille. La société de gestion CM-CIC Asset Management est la société de gestion d’actifs du groupe Crédit Mutuel (CM11 et de sa filiale le CIC). Avec plus de 66 milliards d’euros d’encours, CM-CIC Asset Management se place, fin août 2016, au quatrième rang national des groupes financiers en actifs gérés (source Six Financial Information France). Son offre intègre les gestions classiques (monétaires, obligataires, actions, diversifiées, gestions indicielles et structurées) et des pôles plus novateurs (gestion multistratégie, gestion flexible, gestion de style growth et value, ISR, gestion quantitative et gestion thématique). ■ Pierre Gélis Les convictions des gérants, Pierre Castel et Hugues Daninos Quelles seraient les conséquences d’une hausse des taux de la Fed en décembre ? Les taux aux Etats-Unis sont extrêmement accommodants. La situation économique et l’inflation justifieraient d’avoir des taux plus hauts (les salaires ayant notamment augmenté de plus de 2 % en rythme annuel). Nous pensons donc que la Fed va intervenir en décembre en relevant ses taux de 25 points de base. Cette hausse ne devrait pas affecter le marché, car ce relèvement a été suffisamment annoncé et piloté depuis des mois. Le discours de la Fed post-élection américaine nous semble, en revanche, plus important. Le risque serait de voir la banque centrale américaine adopter un ton un peu plus agressif, annoncer une remontée un peu plus rapide des taux d’intérêt, ce qui obligerait un certain nombre d’investisseurs américains à modifier leur allocation d’actifs. Ils pourraient, en particulier, quitter la thématique du rendement sur les actions américaines pour se repositionner sur des stratégies obligataires devenues un peu plus attractives après la hausse des taux d’intérêt. Le niveau élevé de valorisation actuelle des sociétés américaines renforce ce risque d’évolution des allocations. L’équipe de gestion Pierre Castel (à gauche) et Hugues Daninos (à droite) co-gèrent les fonds Flexigestion 70-100, Flexigestion 20-70 et Flexigestion Patrimoine en s’appuyant sur leur expérience et leur complémentarité. Pierre Castel a rejoint CM-CIC AM en 2005 et dispose d’une expérience de onze ans dans la gestion d’actifs. Hugues Daninos est chez CM-CIC AM depuis 2007 et bénéficie d’une expérience de quinze ans dans la gestion d’actifs. Quel est votre point de vue sur l’évolution des corrélations et décorrélations des classes d’actifs ? C’est l’une des thématiques sur lesquelles nous passons beaucoup de temps en ce moment. Par exemple, le stress sur les marchés provoqué par le Brexit a montré que les classes d’actifs traditionnelles comme les obligations souveraines européennes n’offraient plus, ou moins, de protection que par le passé. Ainsi, les taux d’intérêt ont baissé de 20 à 30 points de base, ce qui a permis de gagner de 1 % à 1,5 % sur les obligations, alors que les actions perdaient plus de 12 %. Plusieurs possibilités permettent de gérer le risque de corrélation et décorrélation entre les différentes classes d’actifs. Nous pouvons, par exemple, utiliser des stratégies obligataires qui reposent sur l’évolution des spreads entre différentes catégories de signature, entre différents secteurs et pays. Nous pouvons aussi mettre en place des couvertures afin de désensibiliser les stratégies et permettre ainsi de capter leurs surperformances. Cette technique de gestion s’est avérée positive, notamment sur certains thèmes tels que l’exposition aux actions et les dettes de pays émergents. Nous avons, cette année, pris également une position sur le fonds CMCIC Global Gold afin de bénéficier de la décorrélation de l’or par rapport aux classes d’actifs classiques. Celle-ci a contribué significativement à la performance du fonds. Quels types de stratégies préférez-vous actuellement ? Cette année, dans les phases violentes de baisse du marché, de chute du prix du pétrole, de crainte d’une récession, les petites et moyennes capitalisations ont enregistré une très forte surperformance. Nous constatons qu’elles sont moins sensibles aux évolutions de la croissance mondiale, aux marchés émergents et aux politiques monétaires. Dans la période du Brexit, les petites et moyennes valeurs ont à nouveau fait preuve d’une plus grande stabilité que les grandes, au moins au début. Notre investissement sur cette classe d’actifs a fortement contribué à la performance du fonds. L’année dernière, la thématique des valeurs de croissance et de qualité était très représentée dans notre portefeuille mais, tout au long de l’année 2016, nous avons réduit cette part au profit de la thématique value. Cette dernière a été payante, au mois d’août, car elle a bénéficié d’un rattrapage qui se justifiait par des écarts de valorisations importants entre ces deux styles. Funds n° 95 - Octobre 2016 Funds n° 95 - Octobre 2016 34 35