Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité

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Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
Numéro : SI‐2907‐0008
Date : 29 juillet 2016
I‐ Définition de la pénibilité
Tout employeur a l'obligation de prévenir ou de limiter l'impact de la pénibilité au travail sur la santé de ses salariés. Il appartient donc à l’employeur d'identifier les postes de travail et les salariés concernés par l'exposition à un facteur de pénibilité. Si certains facteurs de risques professionnels sont d'ores et déjà pris en compte pour évaluer la pénibilité à laquelle peuvent être exposés les salariés, de nouveaux facteurs sont entrés compte au 1er juillet 2016, dont celui des vibrations mécaniques transmises aux mains et aux bras et celles transmises à l’ensemble du corps.
La conduite régulière d’un véhicule ou d’un engin de chantier, de transport ou de manutention peut exposer les salariés à des niveaux élevés de vibrations. Transmises à l’ensemble du corps, ces vibrations peuvent favoriser la survenue de douleurs particulièrement au niveau du dos. Pour prévenir ces risques, la réglementation définit des valeurs d’exposition au‐delà desquelles des actions de prévention doivent être mises en œuvre.
Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
II‐ Valeurs d’exposition
Source GIM
Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
La valeur d’exposition, ne doit pas être confondu avec la norme EN 13059 régissant l’essai, qui permet aux constructeurs d’évaluer les niveaux de vibrations, transmises à l’ensemble du corps générés par les équipements. Car cette procédure d’essai exige que la mesure des vibrations transmises à l’ensemble du corps se fasse dans un cadre cohérent et réglementé : conduite à vitesse constante de 10 km/h sur une piste d’essai avec des obstacles…
Si les valeurs de test excèdent 0,5 m/s2, les résultats de l’essai doivent être publiés dans le Manuel d’utilisation.
Extrait d’un manuel d’utilisation Unicarriers
Attention:
Ces mesures de vibrations n’ont pas de corrélation directe avec l’exposition réelle de certaines applications utilisateurs.
Si l’employeur souhaite connaitre la valeur d’exposition réelle de son application, il doit lui‐même ou via un consultant spécialisé, effectuer des mesures à l’aide d’un appareil de mesure (vibromètre).
C’est toujours à l’employeur qu’incombe la responsabilité de la maîtrise des risques encourus par les employés exposés à des vibrations à l’ensemble du corps. Il incombe également à l’employeur de s’assurer que les chariots élévateurs sont correctement entretenus et qu’ils fonctionnent dans un environnement qui n’expose pas les employés à des risques inutiles.
Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
IV‐ Evaluation des risques
L’évaluation des risques consiste à :
1) identifier les risques (équipements de travail et conditions d’utilisation)
Un engin vibre différemment selon la façon dont il est utilisé et entretenu. Différents facteurs (liés à l’environnement de travail, à l’équipement ou au conducteur) permettent de classer les conditions d’utilisation de ces engins en 3 niveaux :
a) sévères (au moins 2 des points listés sont constatés)
‐ Sol dégradé (seuils de porte, joints de dilatation, plaques d’égout, débris de palettes, rails de chemin de fer, raccords d’enrobés, rampes d’accès…)
‐ Absence de limitation de vitesse
‐ Chariot non adapté au terrain (taille des roues, bandage, pneus pleins…)
‐ Siège non adapté au chariot
‐ Siège dégradé (réglages ne fonctionnant plus, suspension cassée) ou n’ayant pas été contrôlé depuis plus de 4 ans
‐ Conducteur non formé au réglage du siège, conduite agressive
b) normales
c) favorables (tous les points listé doivent être constatés)
‐ Surface de roulement lisse
‐ Vitesse bridée
‐ Chariot adapté au terrain
‐ Siège adapté au chariot et en bon état
‐ Conducteur formé à l’utilisation du chariot
‐ Conduite souple
Les autres facteurs pouvant contribuer aux douleurs dorsales (posture contraignante, position assise prolongée…) doivent également être pris en considération lors de cette évaluation.
2) estimer pour chaque poste de travail la valeur de l’exposition quotidienne A (8)
L’exposition vibratoire journalière A (8) dépend de :
a) l’émission vibratoire, caractérisée par l’accélération équivalente (exprimée en m/s²)
b) la durée réelle quotidienne d’exposition.
Il faut donc estimer, pour chaque poste de travail, la valeur de ces 2 grandeurs et en déduire par calcul la valeur de l’exposition quotidienne A (8). Les valeurs d’exposition mesurées sont à comparer aux valeur d’action de 0,5 m/s²).
Ces mesures peuvent être effectuées par l’entreprise ou par un consultant spécialisé à l’aide d’un appareil de mesure (vibromètre).
La durée réelle quotidienne d’exposition prend en compte uniquement les périodes pendant lesquelles l’opérateur est effectivement soumis aux vibrations. Elle n’intègre donc pas les phases non vibrantes ou d’attente.
exemple: Dans le cas d’un chariot, la durée réelle correspondra aux phases de roulement et ne prendra pas en compte les phases d’attente, même si le moteur du véhicule tourne (l’accélération équivalente est en effet très faible durant cette phase).
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III‐ Prévention des risques
Un engin vibre différemment selon la façon dont il est utilisé et entretenu. Différents facteurs (liés à l’environnement de travail, à l’équipement ou au conducteur) peuvent ainsi influencer sur le niveau de vibration. Afin de maîtriser les risques liés aux vibrations, la réglementation prévoit que l’employeur réduise ou, si possible, supprime l’exposition. Il peut également entreprendre des actions préventives qui réduisent la probabilité de développer ou d’aggraver des maladies : réduire les vibrations à la source, diminuer la transmission des vibrations au travailleur, réduire l’effet de transmission des vibrations et former les opérateurs.
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Principaux facteurs de vibration:
1) Incidence des sols et surfaces de roulement:
Le risque vibratoire est aggravé sur les voies de circulation irrégulières et les surfaces endommagées ne permettant pas d’avoir des niveaux constants de vibrations transmises à l’ensemble du corps, et ce, d’autant plus que la vitesse est élevée.
Mesures pour réduire les vibrations:
‐ Surveiller l’état des voies de circulation sur le site du travail
‐ Adapter la vitesse du véhicule à l’état des sols et des voies de circulation. Unicarriers
propose pour l’ensemble de sa gamme des possibilités de réduction au d’adaptation automatique de la vitesse.
‐ Ne pas négliger le choix des pneus: ils atténuent les vibrations provoquées par les petits obstacles sur le sol.
Exemple: Tests effectués sur un chariot Unicarriers modèle TX3, avec des conditions de surface de roulement différentes sur une durée d’exposition de 5 heures. (valeur de vibration constructeur dans le manuel d’utilisation du chariot TX= 1,1 m/s²) .
Avant mesure de prévention Vibration mesuré: supérieures à 1 m/s²
Conditions: sol dégradé, vitesse jusqu’à
14 km/h et siège standard.
Après mesure de prévention Vibration mesuré: 0,34 m/s²
Conditions: sol en bon état, vitesse bridé à
10 km/h et siège grand confort.
Les vibrations mécaniques Facteur de pénibilité
2) Incidence du siège
Un mauvais réglage du siège de l’opérateur peut entraîner la transmission de davantage de vibrations.
Mesures pour réduire les vibrations:
‐ Le siège doit être muni de réglages repérables et faciles d’utilisation. Ils permettent au conducteur un ajustement individuel en fonction de sa taille, de son poids et de son confort de conduite, suivant les instructions du constructeur.
‐ Préférer les suspensions pneumatiques, qui adaptent automatiquement le siège en position moyenne selon le poids du conducteur.
Exemple: siège grand confort, option du catalogue Unicarriers
3) Incidence de l’entretien
Un chariot mal entretenu est un chariot qui peut augmenter le phénomène de vibration pour le cariste.
Mesures pour réduire les vibrations:
‐ Les suspensions des chariots, et en particulier celles du siège, doivent être maintenues en bon état. Il faut également s’assurer régulièrement que toutes les articulations sont correctement lubrifiées.
‐ Renouveler le siège (ou changer son amortisseur) notamment en cas de fuite d’huile de l’amortisseur, bruit de la suspension, siège grippé, commande bloquée ou cassée, assise affaissée…
‐ Renouveler les tapis usés ou amortisseurs des plateformes autoportées.
‐ Rappelons que certaines atmosphères de travail usent rapidement les mécanismes et les revêtements des sièges : poussière, sel...
Tapis de plateforme
en mauvais état
Tapis de plateforme
en bon état
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4) Incidence de la position du cariste
Une mauvaise position de conduite peut accentuer la transmission de vibrations à l’ensemble du corps. Il est fréquent que les conducteurs se tournent pour regarder derrière eux et surveiller leur tâche. Dans d’autres cas, ils se penchent pour atteindre les commandes. Ils infligent alors à leur dos des mouvements de torsion ou d’étirement néfastes. Si l’intensité des vibrations est élevée ou qu’il se produit des chocs, ces postures sont encore plus traumatisantes.
Mesures pour réduire les vibrations:
‐ Former les opérateurs sur l’ajustement des sièges.
‐ Fournir des équipements permettant de limiter les postures contraignantes (siège rotatif, rétroviseurs, caméra de recul…), Unicarriers propose de nombreuses solution afin de réduire ces mouvements néfastes.
Exemple: Siège pneumatique inclinable à 18° de série de la gamme rétractable Unicarriers.
L’ergonomie
En tant que constructeur, le groupe Unicarriers est sensible à la
problématique de vibrations mécaniques qui est entièrement lié au confort
de l’utilisateur, elle‐même lié à l’ergonomie du chariot.
C’est pourquoi l’ergonomie est l’un des fils conducteurs d’Unicarriers.
L’observation et l’écoute de nos clients utilisateurs guident la conception de
nos chariots et se traduit par l’innovation que l’on retrouve sur l’ensembles
de nos modèles. Afin que ces derniers puissent être utilisés avec le
maximum de confort, de sécurité et d'efficacité par le plus grand nombre.

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