La recherche et la formulation d`arguments porteurs

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La recherche et la formulation d`arguments porteurs
La recherche et la
formulation d'arguments
porteurs
Département EEO
Février 2007
Table des Matières
ChapitreI. La recherche d'arguments-porteurs............................................4
A. La méthode essentielle..........................................................................4
B. Les procédés complémentaires.............................................................5
B.1. La méthode des domaines..................................................................................5
B.2. La méthode : "Comment le sait on ?".................................................................5
ChapitreII. Les critères de formulation........................................................ 6
ChapitreIII. Exercices auto-correctifs.......................................................... 7
A. Activité 1................................................................................................7
A.1. Solution...............................................................................................................7
B. Activité 2 (en ligne)...............................................................................8
C. Activité 3................................................................................................8
C.1. Le photojournalisme...........................................................................................9
C.2. Solution.............................................................................................................10
D. Activité 4............................................................................................. 10
D.1. Solution.............................................................................................................12
E. Commentaire.......................................................................................13
La recherche et la formulation d'arguments porteurs
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La recherche et la formulation d'arguments porteurs
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ChapitreI. La recherche d'argumentsporteurs
A partir d'un thème donné et de la thèse que l'on veut défendre à son propos, il
convient de trouver des arguments susceptibles de convaincre le lecteur du bienfondé de cette thèse.
Pour cela, on utilise essentiellement une méthode, mais celle-ci peut être
complétée par d'autres procédés.
A. La méthode essentielle
Définition - La méthode essentielle
Elle consiste à poser après la thèse la question « Pourquoi ? » et à y répondre en
utilisant la locution « parce que ».
Explication - La méthode essentielle
Exemple. : Soit la thèse "« Il faudrait interdire les films policiers à la télévision »."
Pourquoi ?
parce qu'ils banalisent la violence
parce qu'ils influencent les esprits malléables
parce qu'ils transforment les gangsters en héros
Complément
Les « parce que » ne sont que des outils. Lors de l'étape de rédaction, il faut, bien
entendu, les enlever.
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B. Les procédés complémentaires
B.1. La méthode des domaines
Il est parfois difficile de trouver l'ensemble des arguments-porteurs nécessaires pour
justifier la thèse par la méthode du « pourquoi ? ».
En effet, les réponses apportées ne couvrent pas toujours suffisamment le sujet.
Alors, il est possible d'utiliser une méthode complémentaire, celle des domaines.
Définition - La méthode des domaines
Elle consiste, après l'énoncé de la thèse, à se demander dans quels domaines celleci se vérifie.
Explication - Le cinéma est un art utile
Exemple. : soit la thèse "« Le cinéma est un art utile »".
Dans quels domaines peut-on le constater ?
dans le domaine littéraire
dans le domaine historique
dans le domaine social
"Pourquoi le cinéma est-il un art utile dans le domaine littéraire ?"
Parce que le cinéma est un extraordinaire vulgarisateur de la littérature.
"Pourquoi le cinéma est-il utile dans le domaine historique ?"
Parce que le cinéma pérennise l'histoire.
"Pourquoi le cinéma est-il utile dans le domaine social ?"
Parce que le cinéma est le reflet de notre société.
B.2. La méthode : "Comment le sait on ?"
Définition - La méthode : "comment le sait t-on ?"
Il suffit de poser la question « comment le sait-on ? » avant la thèse et d'y
répondre.
Explication - Les médias manipulent l'opinion
Exemple : soit la thèse : "« Les médias manipulent l'opinion. »"
Comment sait-on que les médias manipulent l'opinion ?
On sait que les médias manipulent l'opinion parce qu'ils sont les reflets de
tendances politiques.
On sait que les médias manipulent l'opinion parce que d'énormes intérêts
financiers y sont en jeu.
On sait que les médias manipulent l'opinion parce que l'objectivité est impossible.
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ChapitreII. Les critères de formulation
Définition - Les critères de formulation
Chacun des paragraphes du texte argumentatif est fondé sur un argument-porteur
énoncé au début de ceux-ci.
Pour exprimer correctement cet argument, il s'agit d'en connaître les critères de
formulation.
Explication - Les critères de formulation
Un argument se formule en une phrase concise (de peu de mots). Il se détache
ainsi nettement de son développement et gagne en force et en clarté.
Formulation détaillée
Formulation concise
les
Dans les cités urbaines, chacun passe Dans
près de l’autre sans le voir, le malheur des l’indifférence.
uns n’émeut plus les autres.
grandes
villes
règne
Tableau 1 - Non titré
Formulation intégrant un début
d’argumentation
Formulation concise
Du fait de la densité de la circulation Le bruit est
automobile, aérienne et ferroviaire, le bruit généralisée.
est devenu une nuisance généralisée.
devenu
une
nuisance
Tableau 2 - Non titré
Explication - Les critères de formulation
Un argument se formule en une phrase claire, au vocabulaire précis.
Exemple : "La télévision bouleverse les familles."
Que veut dire cette phrase ?
Elle est ambiguë ; elle a en effet, comme le verbe "bouleverser", deux sens :
La télévision émeut les familles.
La télévision détruit l'harmonie familiale.
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ChapitreIII. Exercices auto-correctifs
A. Activité 1
Méthode - Enoncé
Formulez en une phrase concise les arguments ci-dessous qui sont trop
longuement explicités.
L'activité professionnelle de la femme lui permet d'acheter ce dont elle a envie sans
demander l'argent nécessaire à son conjoint ou à son compagnon.
Aujourd'hui, grâce à la machine, on ne s'épuise plus à laver le linge à la main ou à couper
du bois à la hache, ces travaux sont moins harassants
Les livres nous permettent de connaître d'autres époques, d'autres pays, d'autres
coutumes, d'autres hommes.
Sur les routes de campagne, le long des autoroutes, sur les murs des villes, de grands
panneaux publicitaires viennent rompre le charme des paysages.
Les vacances ne sont pas rythmées par les horaires de travail, les transports en commun,
les activités sont différentes, la vie s'en trouve changée.
Suivre la mode, c'est changer de vêtements chaque année et à chaque saison ; à la
longue, cela demande un gros budget.
La société de consommation nous incite à acheter de façon effrénée des objets, de la
nourriture, es vêtements, toutes choses qui se révèlent souvent de peu d'utilité.
A.1. Solution
L'activité professionnelle de la femme lui permet d'acheter ce dont elle a envie sans
demander l'argent nécessaire à son conjoint ou à son compagnon.
=> L'activité professionnelle de la femme lui assure une indépendance
financière.
Aujourd'hui, grâce à la machine, on ne s'épuise plus à laver le linge à la main ou à couper
du bois à la hache, ces travaux sont moins harassants.
=> Aujourd'hui, la machine allège les tâches pénibles.
Les livres nous permettent de connaître d'autres époques, d'autres pays, d'autres
coutumes, d'autres hommes.
=> Les livres accroissent nos connaissances.
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Sur les routes de campagne, le long des autoroutes, sur les murs des villes, de grands
panneaux publicitaires viennent rompre le charme des paysages.
=> La publicité dépare notre environnement.
Les vacances ne sont pas rythmées par les horaires de travail, les transports en commun,
les activités sont différentes, la vie s'en trouve changée.
=> Les vacances permettent de rompre avec le quotidien.
Suivre la mode, c'est changer de vêtements chaque année et à chaque saison ; à la
longue, cela demande un gros budget.
=> Suivre la mode est onéreux.
La société de consommation nous incite à acheter de façon effrénée des objets, de la
nourriture, es vêtements, toutes choses qui se révèlent souvent de peu d'utilité.
=> La société de consommation pousse au gaspillage.
B. Activité 2 (en ligne)
Vous trouverez, en cliquant sur ce lien La recherche d'arguments porteurs une activité
d'autoèvaluation à réaliser en ligne.
C. Activité 3
Méthode - Enoncé
Paul Amasy développe la thèse suivante : "Comparée à l'écriture alphabétique,
l'écriture photographique présente de nombreux avantages."
Quels arguments-porteurs viennent étayer cette thèse ?
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C.1. Le photojournalisme
Le photojournalisme
Référence[refBiblio. 1] [refBiblio. 2]
Quand on choisit entre les deux médias, texte et photo, on doit se rappeler les avantages
qu'offre l'écriture photographique par rapport à l'écriture alphabétique.
Le premier consiste dans la rapidité et la facilité de la lecture. Par lecture, nous
entendons prise de connaissance du contenu. Quand on lit une information écrite, on doit aller
jusqu'au bout du texte, car, si on ne le lit que superficiellement, on risque de ne pas bien saisir
l'information. En revanche, une photo bien réalisée permet une prise de connaissance
immédiate. (Le même phénomène s'applique aux éléments graphiques conventionnels:
signalisation routière, interdictions, désignations de lieux. On lit ces signes iconiques plus vite
et de plus loin que les signifiés écrits.)
Un deuxième avantage de la photo réside dans sa densité sémantique. Une photo, même
d'un format très réduit, peut contenir de nombreux composants dont chacun a une grande
valeur informative. Pour communiquer aux lecteurs toutes ces informations par écrit, le
journal devrait leur consacrer beaucoup plus de place.
Autre avantage, la photo facilite la mémorisation de l'information qu'elle contient.
Certaines informations peuvent être bien transmises par l'écrit et, si leur taux d'iconicité est
un peu faible, leur visualisation ne s'impose pas. Mais la photo est un excellent moyen de
prolonger l'impact sur l'esprit des lecteurs. On se souvient généralement mieux et plus
longtemps de ce qu'on a vu que de ce qu'on a lu.
Mais l'avantage essentiel que la photo présente par rapport à l'écrit réside dans son
pouvoir de sensibilisation qui est infiniment plus fort. Il y a des situations, des attitudes
humaines et des faits qui, vus en photos, provoquent de très fortes réactions intellectuelles et
émotionnelles chez les lecteurs qui seraient beaucoup moins sensibles à des descriptions
écrites.
C'est avec des photos que la presse peut mener avec succès une campagne pour l'aide
financière à une œuvre de bienfaisance, et c'est avec la photo d'un enfant éthiopien
squelettique qu'on ouvre le portefeuille du lecteur... En France, une municipalité décide de
faire des travaux d'aménagement des bâtiments publics (mairie, école, salle des fêtes, foyer du
3ème âge, par exemple), pour faciliter l'accès aux handicapés qui se déplacent en chaises
roulantes : pour financer les travaux, on lance, dans la presse locale, un appel aux habitants;
sans succès. Le journal répète l'appel en publiant la photo d'un handicapé bloqué avec sa
chaise devant l'escalier de l'hôtel de ville. Dès le lendemain, les dons pleuvent. La photo a
sensibilisé le public, chacun pense : " S'il m'arrive un accident et que je me retrouve à la place
de ce handicapé, je serai sûrement heureux de pouvoir accéder aux services publics !"
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C.2. Solution
Illustration 1 - Non titrée
D. Activité 4
Méthode - Enoncé
Formulez les arguments-porteurs qui permettent à l'auteur de l'article d'étayer sa
thèse.
Le football ciment des nations
Référence[refBiblio. 1] [refBiblio. 2]
Le prochain Mondial le confirmera une fois de plus : le football ne se laisse pas réduire à
ce jeu aux règles si simples qu'il a toujours été, ni aux enjeux financiers qui l'entourent
désormais. C'est, surtout, une extraordinaire caisse de résonance pour toutes les expressions
identitaires.
On connaît son étonnant impact sur le sentiment d'appartenance locale. Que seraient
Lens, Dortmund ou Manchester sans le Racing, le Borussia ou le mythique United ? D'autres
identités s'y expriment : régionales (le Barça contre le pouvoir central incarné par le Real de
Madrid), sociales (les prolétaires londoniens d'Arsenal contre les bourgeois de Tottenham) et
même religieuses (les catholiques du Celtic Glasgow contre les protestants des Rangers).
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Mais, au-delà de ces multiples appartenances dont se nourrissent les identités
individuelles, le football reste aussi et surtout l'un des plus forts vecteurs d'identité nationale.
Après tout, ce ne sont pas des clubs ou des villes, mais bien les nations que la Coupe du monde
met en compétition acharnée autant qu'en cohabitation festive. Le football offre aux nations le
cadre parfait pour une mise en scène efficace d'elles-mêmes dans un spectacle qui transcende
leurs nombreuses fractures – sociales, régionales et autres – et qui parvient à suggérer aux
membres de leurs sociétés émiettées qu'une véritable cohésion nationale peut exister.
Elles en ont bien besoin. A force d'observer les organismes gigantesques de
redistribution de ressources auxquels semblent réduites les nations modernes, on est amené à
se demander : qu'est-ce qui, aujourd'hui, peut encore faire croire à des millions d'individus
qu'ils font partie d'un seul et même cadre identitaire, les faire adhérer à cette illusion
d'appartenance commune ?
Il a souvent été souligné, à juste titre, que les nations ne sont pas éternelles. Mais si,
pour l'instant, elles sont encore bien vivantes dans la conscience des peuples, elles le doivent à
quelques rares événements fédérateurs capables de susciter des moments d'excitation
collective et de réveiller un véritable élan de sentiment national en maquillant leur manque
évident de cohésion et de solidarité ethnique, culturelle, économique.
Dans ce rôle d'agent fédérateur, les catastrophes naturelles, les deuils collectifs
populaires (qui peuvent comme dans le cas de Lady Di, frôler l'hystérie de masse), les grands
mouvements sociaux ne sont égalés, voire dépassés, que par... les grandes manifestations
sportives internationales, dont la reine incontestable est la Coupe du monde de football.
Catastrophes, deuils ou mouvements sociaux sont souvent imprévisibles. Au contraire,
ces compétitions suivent un calendrier prévisible et planifiable, ce qui rend encore plus
efficace leur préparation, leur mise en scène et leur exploitation. Qui plus est, l'élan identitaire
national n'y naît pas d'un sentiment plus ou moins confus de menace extérieure, mais d'une
véritable affirmation de soi positive.
Surmontant les antagonismes des couches sociales, des camps politiques et même des
générations, le football réussit à rassembler une majorité écrasante de la nation derrière la
même cause. La demi-finale France-Allemagne de 1982 a été regardée par 65 % des Français.
Si le hasard nous offre cette année une finale, disons France-Brésil ou France- Allemagne, les
trois-quarts de la population partageront la même passion exactement au même moment.
Dans une parfaite conscience de cette communion. C'est dans ces moments-là que se
concrétisent pour beaucoup, de la manière la plus accessible qui soit, l'idée « plébiscitaire » de
la nation formulée il y a plus d'un siècle par Ernest Renan.
Cette alliance entre l'expérience émotionnelle extrêmement intense qu'est le vécu
collectif de la compétition sportive et le lien social efficace que peut constituer la télévision
dans les moments privilégiés donne naissance à des sentiments et à des affirmations d'identité
nationale aptes à en effrayer plus d'un, tant ils paraissent proches de l'hystérie nationaliste,
tenue pour la principale responsable des guerres. Or le football de cette fin de siècle ouvre
aussi la perspective d'une certaine sérénité par rapport à la nation, notamment dans les
sociétés européennes.
Contrairement aux jeunes nations d'Afrique, aux nations d'Europe de l'Est, qui sont
seulement en train de se constituer ou de se reconstituer, aux nations de l'Amérique Latine, où
l'exaltation de la fierté nationale est toujours liée à la mémoire de l'indépendance, le sentiment
national a été regardé en Europe, ces dernières décennies, avec plus de suspicion, de
méfiance, quand il n'a pas été l'objet d'un rejet. La nation, souvent confondue avec le
nationalisme, a été considérée par beaucoup comme anachronique et potentiellement
dangereuse dans cette nouvelle Europe qui devait être celle des régions et des institutions
supranationales.
Dans le domaine des compétitions sportives, on a milité pour la suppression de la
symbolique nationale (hymnes ou drapeaux). Or, depuis le début des années 90, le contexte a
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profondément changé. Le développement que connaît l'Union Européenne, la fin des régimes
communistes, la globalisation des marchés sont autant d'évolutions qui ont contribué à faire
revenir en force le sentiment d'appartenance nationale, même dans nos sociétés déjà réputées
post-nationales.
Lors des grandes manifestations sportives, on ne peut qu'être frappé devant un besoin
aussi évident d'affirmation d'identité nationale. Peut-être les Européens finirent-ils par
concilier leur légitime méfiance envers toute expression de nationalisme – sportif et autre –
avec le constat pragmatique que le sentiment national est, pour l'instant du moins,
indépassable. Le nier ou le diaboliser, c'est le laisser à ceux qui l'exploitent avec des intentions
idéologiques clairement identifiables.
Il vaudrait mieux saisir l'occasion qu'offre le football de retrouver et de tolérer une
certaine sérénité par rapport à l'esthétique nationale, à l'instance socialisatrice que reste la
nation et à la revendication d'appartenance qu'elle suscite. Cette sérénité, aussi paradoxale
que cela puisse paraître, le football a beaucoup mieux réussi à la développer entre les nations
qu ‘entre les clubs ou les villes. C'est lors des grandes compétitions entre nations qu'un
nombre grandissant de spectateurs semble développer ce genre de recul serein qui permet de
vivre sa passion de supporteur et d' en rire soi-même aussitôt la fête terminée.
L'usage de plus en plus répandu de la symbolique nationale dans les déguisements et le
maquillage – que l'on doit, entre autres, au patriotisme bon-enfant des Danois, des Norvégiens
ou des Irlandais depuis leur apparition, à la fin des années 80, dans l'élite footballistique
mondiale – évoque le caractère festif d'une sorte de carnaval joyeux. Ce genre d'accoutrement
bariolé, presque toujours accompagné d'un zeste d'auto-ironie, reste majoritairement réservé
aux spectateurs passionnés mais exempts d'agressivité nationaliste. Il est évidemment plutôt
absent du côté des hooligans. Ne faut-il donc pas saluer sa prolifération, voire sa
généralisation, parmi les supporteurs des trente-deux nations qualifiées pour cette phase
finale, plutôt que d'y voir un signe avant-coureur d'un prétendu renouveau des nationalismes
D.1. Solution
Illustration 2 - Non titrée
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E. Commentaire
Complément - Retour sur les textes
Vous avez remarqué que dans le premier texte sur le photojounalisme, chacun des
quatre arguments-porteurs était développé en un paragraphe.
Dans le second texte sur le football, l'auteur énonce explicitement la thèse au cours
du premier paragraphe : le football est " une extraordinaire caisse de résonance
pour toutes les expressions identitaires ". Le premier argument-porteur, le football
développe divers sentiments d'appartenance, est développé en cinq lignes dans le
second paragraphe. Quant au second argument-porteur, tout le reste du texte lui
est consacré.
Vous voyez qu'a priori qu'il n'existe pas de modèle unique, que dans un même texte
deux paragraphes peuvent avoir des longueurs différentes. Nous verrons dans un
dossier suivant les caractéristiques essentielles d'un paragraphe argumentatif
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Bibliographie
Entree biblio1
Auteurs :
Almasy Paul,
Titre de l'ouvrage : Qu'est-ce que le photojournalisme ?
Publication : Paris | Ed. du Centre de formation et de perfectionnement des
journalistes. | 1980
Entree biblio2
Auteurs :
Sonntag Albrecht,
Titre de l'article : Le football ciment des nations
Titre du périodique : Le Monde
1998/juin/04
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