Petits contes nègres pour les enfants des blancs

Petits contes nègres pour les enfants des blancs
De Blaise Cendrars, par la Compagnie Les Déménageurs associés.
La Compagnie :
Les spectacles des Déménageurs associés ne sont pas d’une facture
classique ou conventionnelle.
Ils pratiquent un théâtre ouvert à tous les arts, la musique, les arts
plastiques, la chorégraphie… Ils ont résolument opté pour l’esprit de fête,
l’humour et la curiosité : pour un théâtre drôle et jouissif. Ils sont pour un
théâtre populaire qui soit source d’enrichissement pour chacun, spectateurs et
comédiens.
Il n’y a rien de tel que la dérision et le ridicule pour faire tomber les
barrières dans les esprits. Le rire est un formidable moteur de rapprochement
entre les individus, c’est l’arme populaire par excellence.
Le spectacle :
Le jeu
Deux conteurs se partagent le texte entrecoupé de musique.
Cependant que l’un joue de la musique, l’autre raconte l’histoire et
modèle un personnage avant de le faire vivre en prolongeant le modelage
par la manipulation.
Le ton est joyeux, drôle, et met en valeur la cocasserie des histoires.
Les situations dramatiques sont distanciées, en accord avec le style du
texte.
Couleurs et matériaux
Des couleurs de terre, de l’ocre jaune à l’ocre rouge, des marrons
rouille, une esthétique proche des œuvres du sculpteur Ousmane Sow, des
matériaux bruts.
De la terre glaise
Deux grosses « termitières » en terre glaise, qui fourniront la
matière pour modeler les animaux au fur et à mesure des récits.
Du tissu
Une toile en tissu grossier patiné pour le fond de scène
Un sol du même tissu mais dont la couleur se fond avec les termitières
d’argile
Masques et costumes
Non réalistes, étranges, poétiques.
Deux personnages biscornus, aux formes retravaillées. Des personnages
comme sortis de la glaise qu’ils modèlent eux même, sortis du temps des
rêves et des légendes
.
Musique
Instruments : Flûtes, percussions.
De la musique vivante
A une époque vouée aux enregistrements audio et vidéo, jouer de la
musique sur scène et donner à voir aussi bien des instruments de
musique qu’un musicien tient de la nécessité.
Nécessité de montrer qu’en réalité, la musique ne sort pas d’une
sorte de robinet chromé posé dans le salon, et qu’elle ne sort pas non
plus d’une boîte à images avec baffles intégrées.
De montrer qu’à l’origine d’un son, d’une musique, il y a la rencontre
entre des mains et un instrument étrange conçu justement pour cet
usage, que la musique existe parce qu’il y a des musiciens et que
(pourquoi pas ?) chacun peut à des degrés divers devenir musicien.
Que pris dans ce sens, la musique tout comme le théâtre est un don
que l’on fait aux autres, et que l’on partage ensemble au même moment
et au même endroit.
Qu’elle n’est jamais tout à fait identique et qu’elle est dotée de la
fragilité et du prix propre aux choses éphémères.
Sonorités africaines
D’inspiration africaine comme les contes, la musique va jouer le rôle
du vent qui promène dans la plaine les odeurs et les parfums des
endroits qu’il a connus : le fleuve lourd et ses rives boueuses, la forêt
et ses habitants, le désert et ses cailloux brûlants, le village et ses
gamelles sonores et odorantes…
Grâce à la musique, nous irons de lieu en lieu et de personnage en
personnage. Chaque histoire étant ainsi jalonnée de repères facilement
identifiables par de jeunes spectateurs
Contes africains
Le rapport au monde
Ces contes dont Blaise Cendrars a magnifiquement respecté la
teneur et la saveur en les faisant passer de la tradition orale africaine
à notre culture écrite occidentale, sont très différents de nos contes
européens. Ils étonnent, ils intriguent par leur contenu.
Pourtant, comme dans les contes de nos grands-mères, il y est
question de voyages initiatiques, les animaux parlent, et les êtres
magiques y côtoient les humains. Certaines histoires ont même des
traits communs avec celles que l’on nous racontait quand nous étions
enfants.
Il existe pourtant une différence de fond entre ceux-ci et ceux de
notre enfance: dans ce monde ci, il ne s’agit pas de domestiquer ou de
dompter l’univers qui nous entoure, ni même de l’ordonner : il s’agit de
le comprendre pour arriver à y prendre sa place.
La mise en garde contre l’inconséquence des hommes, et les
répercussions qu’elle peut provoquer sur lui et sur son entourage sont
les thèmes récurrents de ces contes.
En d’autres termes, la nature animiste de ces histoires, nous
emmène très loin des contes de Grimm ou de Perrault ou même du
Roman de renard qui ne met pourtant en scène que des animaux.
Les animaux ici, ne figurent pas toujours des êtres humains en
fonction de leur rang dans la société. Ils figurent souvent la nature
elle-même, puissante, à la fois nourricière et implacable, amie ou
destructrice selon que l’on respecte ou non ses règles.
En ce sens, et bien que ce mot soit bien plus récent qu’eux, ces
contes ont un contenu profondément et parfois cruellement écologique.
Le village ou l’homme parmi ses semblables
On y trouve aussi un thème présent dans les formes les plus
anciennes de nos vieux contes populaires, celui de la collectivité, de la
vie en communauté, du village.
On y décrit comment le groupe peut en arriver à rejeter un de ses
membres, ou comment la lâcheté et la cupidité peuvent gagner un
groupe et le mener à sa perte.
Et inversement, comment le mépris de l’expérience et du savoir
communautaire peut être fatal à l’imprudent.
Le texte
La qualité de la langue est un élément fondamental du théâtre, et à
fortiori du théâtre jeune public puisque c’est pendant l’enfance que se
joue pour l’essentiel l’assimilation du vocabulaire et de la syntaxe.
D’une grande clarté, constitué de phrases courtes et bien
structurées, le texte de Cendrars allie précision, richesse et simplicité.
Le style est celui du conte. Fortement rythmé, scandé de rappels,
sorte de refrains à l’adresse de l’auditeur, le texte s’adresse
directement au public et par là, il s’adapte parfaitement à de jeunes
spectateurs.
Le modelage
Un conteur se doit d’étayer son jeu d’accessoires qu’il puise dans sa
besace au fur et à mesure des histoires qu’il raconte. Ici, il va faire
naître de la glaise, les personnages en même temps qu’il les nomme par la
parole. C’est la notion de création poussée à l’extrême.
Là où quelques minutes auparavant il n’y avait que la matière brute, les
mains de l’artiste entrent en scène et font naître des oreilles, un mufle,
des yeux…
Cette alliance de la voix, de la musique, du geste et de la matière est
une constante dans le travail de la compagnie. Nous vivons le théâtre
comme une ouverture au monde, une dynamique de découverte, de plaisir.
Le choix de la glaise comme matériau était tout indiqué pour un
travail sur des contes africains. Outre le symbole puissant de la création
du monde qu’il émane en arrière plan, c’est un matériau naturel, qui
n’évoque pas la technologie, et qui fait appel à un geste ancestral : le
modelage.
Les doigts sont en contact direct avec le matériau, sans instrument ni
outil d’aucune sorte. C’est pour cette raison que le modelage est un art
très proche de l’enfant.
N’importe quel enfant novice dans les techniques du modelage peut
créer une forme en utilisant simplement ses doigts et un peu de glaise ou
de pâte à modeler. C’est un geste qui muscle des doigts qui sont encore
malhabiles, initie aux volumes et aux espaces en trois dimensions, et
procure le plaisir du toucher.
Mais au-delà de ce premier aspect, il y a le plaisir d’imaginer et de
donner naissance au fruit de cette imagination, de le confronter avec le
concret, c'est-à-dire en un mot de créer.
Il s’agit donc ici d’une initiation symbolique à la création, qui est
présentée non sous un jour inaccessible et élitiste, mais au contraire,
comme un acte possible, transmissible, ludique et ouvert à tous.
Durée du spectacle
55 minutes avec les contes suivants : 2-3-5-6-8-9 c’est à dire
- Pourquoi personne ne porte plus le caïman pour le mettre à l’eau
- Le chant des souris
- Quel sot métier
- Le mauvais juge
- C’est bon c’est bon
- Pourquoi pourquoi (à partir de l’histoire du poussin « quand Mosikasika
vint au monde… »)
Exploitation pédagogique :
A/ Pour vous aider à monter un petit projet autour du spectacle, vous
pourriez emprunter les documents suivants au CDDP de la Manche :
Outils thématiques
Afrique
Afrique.- Paris : Réunion des musées nationaux, 2000.- n. p. ; 30 cm.- (Coloriages)
Contient dix-sept coloriages réalisés à partir d'oeuvres d'art qui permettront aux enfants de découvrir en s'amusant l'art et la
culture de ce continent (des informations figurent sur chacun des dessins). L'enfant peut colorier à sa guise ou s'inspirer des
modèles de la dernière page.
Cendrars, Blaise / Duhême, Jacqueline.- Petits contes nègres pour les enfants des
Blancs.- Paris : Gallimard-Jeunesse, 2002.- 115 p. ; 18 cm.- (Folio cadet)
L'Afrique à travers les contes de B. Cendrars : Totem ; Pourquoi personne ne porte plus le caïman pour le mettre à l'eau ; Le
chant des souris ; L'oiseau de la cascade ; Quel sot métier! ; Le mauvais juge ; Possible-Impossible ; C'est bon, c'est bon ;
Pourquoi? Pourquoi? ou Les aventures d'un tout petit poussin qui n'était pas encore venu au monde ; Le vent.
Commecy, P. / Folie, Serge / Germser, C..- 8 fables d'Afrique.- Lyon Cedex 09 : Lugdivine, 2000.- 1 disque compact + 1
livret ; 1 livre + 1 CD audio.
Contes adaptés d'authentiques contes du continent des griots où la culture est exclusivement fondée sur la transmission
orale : Maître Margouillat et Grenouille sa servante, Le Colibri et l'Eléphant, Hippopotame, Le Guépard et l'Escargot, La
Grenouille et le Serpent, Massani, Tortue de mer et Calao, La Hyène et la Perdrix. Le livret propose tous les textes avec des
repères de temps permettant à chacun de se substituer aux récitants initiaux en utilisant le CD audio qui ne comporte que
l'accompagnement instrumental.
Sellier, Marie / Lesage, Marion.- L'Afrique, petit Chaka....- Paris : Réunion des musées nationaux, 2001.- n. p. ; 32 cm.
Le grand-père de Chaka, Papa Dembo, raconte des histoires mieux que personne, il est grand comme un baobab et plus
savant que le marabout.
Commecy, P. / Folie, Serge / Germser, C..- 8 fables des Amériques.- Lyon Cedex 09 : Lugdivine, 2001.- 1 disque compact
+ 1 livret ; 1 livre + 1 CD audio.
Fables inspirées d'authentiques contes et légendes originaires du continent américain (Sud, Centre et Nord ) : La couleur
des Oiseaux, Le Poulain du Mexique, La Mort du Sioux, Le Sacrifice du Crabe, La splendeur du Papillon, La Punition du
jaguar, Les Repas de l'Aigle royal, La Soupe du Tatou. Le livret propose tous les textes avec des repères de temps
permettant à chacun de se substituer aux récitants initiaux en utilisant le CD audio qui ne comporte que l'accompagnement
instrumental.
CDDP de la Manche B Art’Malle 05 Cycles 1, 2, 3 – Projets musicaux- 2006 - Page 3
[Pour info : PETITS CONTES NEGRES POUR LES ENFANTS
DES BLANCS. Avec deux cassettes
Jacqueline Duhême , Blaise Cendrars
Broché
Paru le
: 09/10/1998
Editeur
: Gallimard (Editions)
Collection
: livre + k7
ISBN
: 2-07-052206-7
EAN
: 9782070522064
15 €]
Autres
Meneghel, Carole.- Oiseaux.- Musique en classe - Ecole primaire n°1, septembre 2003, 1 brochure + 1 cd audio/rom.
Activités d'éducation musicale sur le thème des oiseaux à partir des chansons suivantes : "Fais comme l'oiseau" (Fugain), la
Flûte enchantée de Mozart (air de Papageno), le chant des oiseaux, des oiseaux exotiques. Fabrication d'un baton de pluie
et d'un tambour en carton. Activités à partir de la chanson "Dans la forêt lointaine".
Meneghel, Carole.- Eau.- Musique en classe - Ecole primaire n° 2, novembre 2003, 1 brochure + 1 cd-audio/rom.
Le thème central de ce numéro est l'eau. Vous y trouverez du matériel pédagogique pour enseigner la musique par le biais
d'acticités reliées à la chanson française, à l'apprentissage des notes et à la création de paroles de chanson (Le poisson Fa
de Boby Lapointe), au lien entre musique classique et arts visuels (La moldau de Bedrich Smetana et les "Jeux d'eau de la
villa d'Este de Litszt), à la science du son ("Silence, on ne s'entend plus buller" et "l'incroyable pouvoir de l'eau"), au
multimédia, ou plus précisément à la composition musicale assitée par ordinateur (à l'aide du logiciel LOgic-Lugert que vous
trouvrerez sur le cédérom), à la musique africiaine, au bricolage et à la danse ("Le tambour de l'eau"), à la musique de
Noëlet, une fois de plus, à l'écriture de paroles de chanson, à l'opérette transposée sur les instruments Orff ("Je vous
emmenerai sur mon joli bateau" extrait de l'opérette "L'auberge du cheval blanc" de Ralph Benatzky) et à la bossa nova
brésilienne via plusieurs exercices rythmiques et mélodiques ("Les eaux de mars").
Meneghel, Carole.- Pays lointains.- Musique en classe - Ecole primaire n°3, février 2004, 1 brochure + 1 cd-audio/cédérom.
Dans ce numéro les élèves visiteront l'univers des indiens iroquois (Ani Kouni), ils danseront et chanteront sur une musique
du Liberia et du Nigeria, ils apprivoiseront une forme d'art urbain crée par les Afro-américains (le hip-hop), ils interprêteront
une chanson australienne qui parle d'un drôle d'oiseau (Kookabura), ils découvriront un jeu qui provient directement de la
Zambie (Piki piki), ils apprendront une chanson africaine (Au grand soleil), ils utiliseront leur imagination en écoutant une
oeuvre de Robert Schumann inspiré des pays lointains (Vom fremden Landern und Menschen) et ils seront initiés à une
chanson italienne dont Pagnanini a écrit des variations (Mon chapeau à trois cornes). Ils apprendront à fabriquer et à utiliser
la contrebassine, ils feront diverses activités à partir de la chanson "Frère Jacques". Ils apprendront à composer un canon
par ordinateur (Logic-Lugert editions)....
Meneghel, Carole.- Cirque.- Musique en classe - Ecole primaire n° 4, mai 2004, 1 brochure + 1 cd-audio/rom.
Le thème central de ce numéro est le cirque. Ce volume offre des notions théoriques et des activités vocales et
instrumentales souvent reliées à d'autres arts (Théâtre, mime, expression corporelle...) ainsi que des activités ludiques. On
trouvera parmi les enregistrements celui de "L'entrée des gladiateurs" de Julius Fucik. Parmi les articles on trouvera :
Histoire du cirque, le clown, le jongleur, la rythmique de cirque, l'hélicon, création d'un mime théatral à partir du "Polichinelle"
de Fritz Kreisler, 2 chansons médiévales : Colombe et trapezistes, au cirque ce soir, ...
Cd audio (ambiances sonores / bals)
L'air : Aventures musicales.- Radio France / France Musiques / INA, 1995.- 1 disque compact.- (L'oreille en colimaçon)
Deux histoires pour apprendre que le souffle humain ou l'air contenu dans un instrument peuvent devenir musique : "Souffler
n'est pas jouer" et "Sur un air de bandonéon".
La Terre : Aventures musicales.- Radio France / France Musiques / INA, 1995.- 1 disque compact.- (L'oreille en colimaçon)
Quatre histoires pour rencontrer des musiques qui évoquent différents états de la terre : "Démeter la magicienne de la terre",
"Au coeur de la terre", "Histoires de rocher" et "Le volcan".
Mandarine.- Le bal de Mandarine.- L'Autre Distribution, 1995.- 1 disque compact + 1 livret.
Douze chansons à danser : La ronde des musiciens, Ca swingue toujours, Cochinchine, Le quadrille des petits fous, Le rap
du potager, La ronde etc..., Ta tou ti, La petite scottish, La danse du miroir, La valse des toupies, Le bal de Mandarine et La
ronde imaginaire.
Marinade.- Bal à mômes : danses traditionnelles du Cotentin, en étoile, en ronde, en couple, en ligne, frappe du pied,
des mains, polkas....- 2004.- 1 disque compact + 1 livret.
Dix chansons à danser issues du répertoire normand : Venez danser ; La femme qui m'aura ; Trois coups de talons ;
Biardeau ; La belle fille ; Pique la ma grand-mère, François fume ta pipe ; Jai peur du loup, bourrée d'Alfred Pommier, La
vieille, Plume tes oies et La soupe à l'oignon. Les paroles, les partitions et les consignes gestuelles sont dans le livret.
CDDP de la Manche B Art’Malle 05 Cycles 1, 2, 3 – Projets musicaux- 2006 - Page 4
B/ Un travail de compréhension des contes (à adapter…)
1. Le chant des souris
Pourquoi le chant des souris fait-il tourner la tête à gauche et à droite,
en haut et par derrière ?
Comment finit l’histoire ?
VOCABULAIRE :
Quelle est la définition de mélancolie ?
2. Quel sot métier !
Quels sont les métiers des 2 hommes ?
Pourquoi les animaux fuient-ils ?
Qu’impose le roi ?
VOCABULAIRE :
2 SYNONYMES sont :
2 ANTONYMES sont :
Donne 2 synonymes d’envieux :
et
Donne 2 antonymes de bavard :
et
3. Le mauvais juge
Complète :
Le tailleur accuse
, qui accuse
Comment appelle t-on ce genre de texte ?
Qui est La Faim ?
, qui accuse
Pourquoi les babouins marchent maintenant à 4 pattes ?
DEFINITIONS :
Sans vergogne :
calebasses :
commérages :
calomnies :
___________________________________________________
tollé : ___________________________________________________
4. C’est bon. C’est bon
Pourquoi ne faut-il pas couper de bois dans la forêt ?
_________________________________________________________
______
Qui est Sabounyouma ? Que décide t-il de faire ?
_________________________________________________________
______
Que font Guinnârou et ses guinnés ?
Ils aident Sabounyouma à
_________________________________________
VOCABULAIRE :
2 HOMONYMES sont
____________________________________________
Donne 2 homonymes de :
Met : _______________ et _______________
T’en : _______________ et _______________
C’est : _______________ et _______________
Cent : _______________ et _______________
5. Pourquoi ? Pourquoi ? ou les aventures d’un petit poussin qui n’était pas
encore venu au monde
Pourquoi l’arbre part-il en silence ? Où veut-il aller ?
___________________________________________________________
Quels sont les animaux qui sont intéressés par le miel ?
______________________________________________________________
Qui reste à la suite de la folie du chacal ?
__________________________________________________________
Que cherche l’homme ? Que trouve t-il ?
______________________________________________________________
Pourquoi le miel est aujourd’hui une friandise très rare ?
___________________________________________________________
Pourquoi la grenouille tombe d’après le conte ?
_______________________________________________________________
SCIENCES :
Qui a découvert que la Terre était ronde et quand ?
_______________________________________________________________
Où arrive la grenouille ? Que voit-elle ?
_________________________________________________________
______
Pourquoi la femme ne veut pas des miels que son mari lui apporte ?
-
______________________________________________
______
-
______________________________________________
______
-
______________________________________________
______
Pourquoi l’homme ne veut pas des eaux que sa femme lui apporte ?
- ______________________________________________
______
-
______________________________________________
______
-
______________________________________________
______
Que devient la femme en cherchant de l’eau pure ?
________________________________________________________
______
VOCABULAIRE :
Gibecière :
_____________________________________________________
Qui accompagne le petit poussin et quelle aide lui apporte t-il ?
Personnage
Aide apportée
Que fait le petit poussin quand il a le grain de maïs ?
______________________________________________________________
6. Pourquoi personne ne porte plus le caïman pour le mettre à l’eau ?
VOCABULAIRE
Ingrat :
_____________________________________________________
___
Donne 2 synonymes d’ingrat : _______________ et
_______________
Donne 2 antonymes d’ingrat : _______________ et _______________
Donne 5 mots de la famille de :
BORD
PIED
Que remarques-tu pour
PIED ?
______________________
__
______________________
__
________________________
Pourquoi le chasseur dit-il au caïman que c’est un ingrat ?
________________________________________________________
______
Quelle est la ruse du petit lièvre ?
________________________________________________________
______
Comment termine l’histoire ?
________________________________________________________
Travail émanant de :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/cadpvillefranche/LS31/accompagnement/dossiers/petits_contes_negres/petits%20contes%20de%20n%E8gres%20pour%20les%20
enfants%20des%20blancs.doc
C/ Pourquoi personne ne porte plus le caïman pour le mettre à
l’eau ? Piste Pédagogique
Mise en réseau littéraire et culturelle
DU MÊME AUTEUR
Anthologie nègre suivi de Comment les Blancs sont d’anciens Noirs ?
Denoël
POUR UN RÉSEAU THÉMATIQUE SUR L’AFRIQUE
Rafara, conte populaire africain, illustré par Anne-Catherine De Boel, Pastel
Grâce à son courage et à sa générosité envers une minuscule souris, la petite Rafara échappe aux
griffes du monstre Trimobe… Des illustrations riches et permettant d’aborder le graphisme africain.
Yakouba, Thierry Dedieu, Seuil Jeunesse
Un plongeon dans l’univers des traditions africaines. C’est un grand jour dans ce petit village africain
où vit le jeune héros. Il doit passer une épreuve pour devenir un homme, épreuve qu’il échouera
volontairement pour épargner un lion. Des illustrations noir et blanc grand format, magnifiques !
Koulkoul et Molokoloch, Anne-Catherine De Boel, coll. « Lutin poche », L’École des loisirs
Deux paresseux (les animaux !) se reposent dans un arbre, quand Koulkoul se fait dévorer par un
python, qui se fait dévorer par un crocodile, qui lui-même se fait dévorer par un jaguar d’eau qui sera
éventré par un chasseur pour que tout finisse bien ! Une histoire répétitive, qui permet d’aborder des
animaux typiques de l’Afrique, surtout grâce aux illustrations réalistes.
Sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage, Jihad Darwiche et David B, Albin Michel
Pour connaître les tribulations comiques de ce « héros » bien connu d’Afrique du Nord.
DES CONTES ET FABLES SUR L’AFRIQUE
Pourquoi le moustique bourdonne à nos oreilles ?, Verna Aardema, Léo et
Diane Dillon, Messidor la farandole
Une fable drôle et malicieuse avec une structure répétitive, pour croiser des animaux de tous poils:
moustique, iguane, python, lapin, corbeau, singe, hibou, lion, antilope.
Contes pour enfants pas sages, Jacques Prévert, Gallimard Jeunesse
Présente des petits contes sur les autruches, les antilopes, les dromadaires, les girafes et les lions…
Pour rire mais aussi faire réfléchir à notre rapport aux animaux… On n’oubliera pas les fables d’Ésope
et celles de Jean de la Fontaine, bien entendu.
À FAIRE ÉCOUTER
Possible impossible, raconté par A. Patrix et B. Chèze, Naïve, pour entendre ce conte et deux autres de
B. Cendrars
L’Ombre du zèbre n’est pas rayée, de B. Cendrars, CD Audio, raconté par A. Patrix et A. Chavanon,
Naïve Voir aussi la compagnie de théâtre Koutoufla company qui a déjà donné
400 représentations des Petits Contes nègres pour les enfants des Blancs (www.koutoufla.com).
Interprétation et compréhension
Thèmes abordés : l’ingratitude et la ruse
L’histoire : un chasseur naïf manque se faire dévorer par un caïman et ses petits mais il sera épargné
grâce à l’intelligence d’un petit lièvre. Ce conte africain, raconté par l’illustre Blaise Cendrars, reprend
le motif mythique de l’arroseur arrosé : le caïman veut rouler dans la farine Bama le chasseur, mais un
petit animal inoffensif fera échouer son plan et c’est le caïman qui sera dévoré. C’est drôle, tendre et
sévère à la fois.
Les points forts : l’écriture de Cendrars s’approche de la tradition orale inhérente aux contes
traditionnels africains. Les illustrations de Merlin, sur des fonds ocres et bleus, aident à la
compréhension. Par les décors réduits au minimum, le lecteur profite des expressions des
personnages.
Exploitation
• Le conte peut facilement être théâtralisé.
• Il donnera l’occasion de débats : qu’est-ce-que la reconnaissance ? (voir La Colombe et la fourmi de
Jean de La Fontaine) ou encore : la force l’emporte-t-elle sur l’intelligence ? (à méditer : « Tel est pris
qui croyait prendre », à rapprocher de la fable Le Lion et le rat de La Fontaine : « Patience et longueur
de temps font plus que force et que rage »).
• Les enfants peuvent écrire le passage où Bama, de retour chez lui, raconte sa mésaventure, et,
pourquoi pas, illustrer le festin.
• Changement de point de vue : imaginons que le petit lièvre soit présent dès le début de l’histoire, il
raconte ce qu’il pense, de sa position d’observateur.
• Rajouter un nouvel « épisode » : une amitié est née entre Bama et le lièvre, celui-ci connaît une
situation dangereuse dont seule la force de l’homme pourra le sauver. Ainsi, on abordera la solidarité
et la réciprocité.
• Délocalisation du récit : et pourquoi cette histoire ne se passerait-elle pas dans une forêt française,
par exemple ? Quels animaux choisir ? On pourra alors enregistrer le nouveau conte pour conserver
la tradition orale de ce genre.
• Après un travail sur les coutumes africaines, de nombreuses activités artistiques sont possibles :
création d’un village typique, de bâtons de pluies, de masques, de tam-tam…
• Et pourquoi ne pas faire venir un conteur ?
[Pistes pédagogiques de Laëtitia Boucot, École du Terne à Wignehies (59)]
Pour amorcer un travail sur le spectacle, on pourrait éventuellement commencer
par un travail autour de l’affiche :
•
Dans un premier temps, on pourrait cacher les écritures et demander ce
que les élèves voient, à quoi cela leur fait penser… On veillerait à la
reformulation. A l’inverse, on pourrait dévoiler uniquement les écritures et
procéder au même questionnement.
•
Dans un second temps, on pourrait travailler spécifiquement sur le mot
nègre ainsi que ses connotations. On pourrait en profiter pour travailler ou
faire toucher du doigt l’étymologie. Quelques informations…
L'origine du nom
commun
nègre
vient
du
latin
niger
qui
a
donné
notamment :
>
nero
en
italien
> noir en français (dans ces deux langues, le g a disparu, comme le fleuve Liger > Loire)
> negro en espagnol et portugais
Nègre,
esclavage
et racisme
Le nom commun français nègre vient du portugais et désigne un
homme noir. A la fin du XIVe siècle, les Portugais désirent trouver un moyen
pour aller en Inde en contournant le continent africain. Ils font alors la
découverte des côtes de l'Afrique noire. Ils rencontrent des commerçants qui
traitent avec des Arabes, ceux-ci traversant le désert. Et que vendent-ils aux
Arabes ? de l'or, de l'ivoire et... des esclaves. Les Portugais retournent donc
à Lisbonne avec ces marchandises. Consternation à la cour du roi! que faire
d'esclaves noirs ? Ce n'est que plus tard, avec la découverte de l'Amérique
et avec un besoin de main d'œuvre à bon marché qu'on organisa le trafic le
plus odieux de l'histoire de l'humanité.
Source :
http://www.lexilogos.com/negre.htm
•
On pourrait aussi partir d’un planisphère qui pourrait permettre en
fonction du niveau des élèves de situer le continent africain… et
peut être d’entamer un travail autour du spectacle. Ci après, deux
illustrations de planisphère.
•
Peut être serait-il envisageable de commencer la préparation au
spectacle par des activités portant sur les arts visuels à l’école ; ci
après, un exemple de démarche émanant de l’académie de Grenoble :
Une démarche créatrice
[http://www.ac-grenoble.fr/savoie/mat/group_de/domaine/arts/arts.htm]
•
Même s'il y a une numérotation qui induit une chronologie, il peut y avoir
plusieurs opérations menées de front, des va-et-vient et des retours.
•
•
Il est impossible de déterminer le temps qu'il faut pour mettre en oeuvre cette
démarche. La situation initiale peut être courte (présentation d'un objet), longue
(récolte d'images, visite au musée), l'exercice court pour redécouvrir un outil...
Enfin la réalisation peut être très courte après une préparation longue...
Enfin le temps de la créativité se situe à plusieurs moments mais principalement
entre (2) et (3).
On pourrait envisager de travailler autour de la matière : pâte à sel, pâte à
modeler, glaise…
Une idée de masque…
Masque africain
Plier la feuille de papier calque en deux dans le sens de la
longueur et composer la moitié d'un masque africain.
Support : feuille de papier calque (24 x 32 cm).
Matériaux : crayon gris épais (2B), feutres, crayons de
couleur ou craies grasses, pastels.
Nombre de séances prévues : 1 séance d'une heure.
Finition : Coller le dessin sur une feuille blanche.
Décalquer le dessin sur l'autre moitié de la feuille, en
symétrie.
Repasser les traits au feutre noir.
Mettre en couleur cette fois sans respecter la symétrie.
Idée trouvée dans
de Serge Paolorsi et Alain Saey aux éditions Retz