le colporteur évangéliste (1964)

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le colporteur évangéliste (1964)
LE COLPORTEUR
ÉVANGÉLISTE
Ellen G. White
1964
Copyright © 2013
Ellen G. White Estate, Inc.
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Concernant l’auteur
Ellen G. White (1827-1915) est considérée comme l’auteur américain le plus souvent traduit, ses œuvres ont été publiées en plus
de 160 langues. Elle a écrit plus de 100,000 pages sur une grande
variété de thèmes spirituels et pratiques. Guidée par le Saint-Esprit
elle a exalté Jésus et attiré l’attention sur les Ecritures comme étant
la base de la foi de chacun.
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i
White Estate : [email protected]. Nous vous remercions de votre
intérêt, de vos commentaires et nous vous souhaitons les bienfaits
de la grâce divine pendant votre lecture.
ii
iii
Préface
Répondant à une vocation divine, les adventistes du septième
jour se sont mis avec enthousiasme à proclamer par la page imprimée les vérités du sabbat et du retour du Christ. Au cours d’une
activité évangélique entreprise voici plus d’un siècle, l’œuvre des
publications a été un puissant agent de diffusion du message du
troisième ange dans le monde entier.
Dans des directives données au cours de plusieurs années par
l’intermédiaire d’Ellen G. White au sujet de nos publications et de
leur diffusion, la vente de nos ouvrages et de nos périodiques chargés
de vérité est mise sur le même plan que le ministère évangélique. La
personne qui vend nos ouvrages est considérée comme un colporteur
évangéliste.
En 1902, de nombreuses citations des écrits de Madame White
relatives au ministère du colportage furent réunies et publiées sous
forme d’un petit ouvrage intitulé Manual for Canvassers (Manuel
pour Colporteurs). Des conseils donnés plus tard par sœur White
touchant notre œuvre des publications vinrent augmenter cet ouvrage qui devint, en 1920, Le colporteur évangéliste, ce petit livre si
[ii] apprécié, publié en plusieurs langues et largement diffusé.
Le désir d’éliminer certaines répétitions, de classer les conseils
dans un ordre plus logique et d’y ajouter quelques citations tirées
d’ouvrages, d’articles et de manuscrits d’Ellen G. White a abouti à
la présente compilation, préparée conformément aux dispositions
établies par Madame White pour régir la publication posthume de ses
écrits. La référence de chaque citation est donnée, avec l’indication
de l’année où le texte a été écrit ou publié pour la première fois.
Des sous-titres aident le lecteur à trouver les citations qu’il
cherche. Des caractères gras sont employés pour introduire chaque
extrait. Le texte complet du Colporteur évangéliste se retrouve dans
le présent ouvrage. Du fait qu’il a été compilé après le décès de
Madame White, toutes les références en sont indiquées d’après leur
source originale.
iv
Puissent les conseils concernant le colportage évangélique, présentés dans cet ordre nouveau et augmentés, guider et inspirer les
colporteurs évangélistes en vue d’un ministère plus riche et plus
efficace pour le Maître : tel est le vœu sincère des éditeurs et du
CONSEIL D’ADMINISTRATION DES PUBLICATIONS
D’ELLEN G. WHITE
[iii]
Table des matières
Informations sur ce livre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv
Premiere Partie—Le colportage évangélique . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Chapitre 1—Le but de nos publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Chapitre 2—Un travail à nul autre pareil . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Chapitre 3—Un appel pour des colporteurs évangélistes . . . . 19
Chapitre 4—Choix des colporteurs évangélistes . . . . . . . . . . . 27
Chapitre 5—Les élèves de nos écoles et le colportage . . . . . . 30
Chapitre 6—Une activité salvatrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Deuxieme Partie—Le colporteur qualifié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Chapitre 7—Entièrement consacré à Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Chapitre 8—Bien préparé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Chapitre 9—ha conduite et le vêtement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Chapitre 10—Une voix et une élocution agréables . . . . . . . . . 61
Chapitre 11—Assiduité au travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Chapitre 12—Prier sans cesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Troisieme Partie—Le colporteur évangéliste à l ’, œuvre . . . . . . 71
Chapitre 13—Principes de vente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Chapitre 14—Le colporteur évangéliste et ses finances . . . . . 78
Chapitre 15—La collaboration avec les autres ouvriers
évangéliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Quatrieme Partie—Allié de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Chapitre 16—Conduit par lEsprit de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Chapitre 17—Accompagné par les anges . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Chapitre 18—Du secours dans toutes nos difficultés . . . . . . . 95
Cinquieme Partie—Nos publications et la vérité . . . . . . . . . . . . 101
Chapitre 19—Des ouvrages contenant le message . . . . . . . . 102
Chapitre 20—Nos gros livres religieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Chapitre 21—Publications concernant l ’, hygiène . . . . . . . . 111
Chapitre 22—Maintenir l ’, équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Chapitre 23—Le ministère de nos périodiques . . . . . . . . . . . 121
Chapitre 24—Influence de nos publications . . . . . . . . . . . . . . 123
vi
Premiere Partie—Le colportage
évangélique
Chapitre 1—Le but de nos publications
« Commence à publier » — Au cours d’une réunion tenue
à Dorchester, Massachusetts, en novembre 1848, j’eus une vision
concernant la proclamation du message grâce auquel le sceau serait
apposé sur le front des élus et le devoir incombant à nos frères de
propager la lumière resplendissant sur notre sentier.
Après cette vision, je dis à mon mari : « J’ai un message pour toi.
Tu dois entreprendre la publication d’un petit journal et le diffuser.
Il aura d’humbles débuts, mais les gens le liront et enverront les
fonds nécessaires à son impression, de sorte que ce sera d’emblée
un succès. J’ai vu, jaillissant de cette modeste source, des flots de
lumière se répandre dans le monde entier. » — Life Sketches, p. 125
(1915).
Rendre la vérité simple et évidente — Nos pu-blications ont
une œuvre des plus sacrées à accomplir, en présentant les bases de
notre foi d’une manière claire, simple et précise. Partout les gens
prennent position ; chacun se range ou sous la bannière de la vérité
[2] et de la justice ou sous celle des puissances apostates qui luttent pour
la suprématie. Aujourd’hui, le message de Dieu doit être proclamé
avec une puissance telle que les gens seront placés en face de la
vérité. Ils pourront alors se rendre compte de sa supériorité sur les
nombreuses erreurs qui s’efforcent de supplanter, s’il était possible,
la Parole de Dieu.
Le but principal de nos publications est d’exalter Dieu, et d’attirer
l’attention des hommes sur les vérités de sa Parole. Dieu nous appelle
à lever bien haut, non notre propre étendard ni celui du monde, mais
celui de la vérité. — Tém., vol. III, p. 176. (1902)
Diffuser la lumière de la vérité — Dans la nuit du 2 mars
1907, plusieurs choses m’ont été révélées touchant la valeur de nos
imprimés qui traitent de la vérité présente et du peu de peine que se
donnent nos frères et sœurs pour leur assurer une large diffusion.
Il m’a été montré à maintes reprises que nos presses devraient
être occupées constamment à publier des ouvrages sur la vérité.
8
Le but de nos publications
9
Notre époque est une époque de ténèbres spirituelles pour les Eglises
en général. L’ignorance des choses divines a caché Dieu et la vérité
aux yeux des hommes. Les forces du mal se rassemblent et s’accroissent. Satan se flatte devant ses associés d’accomplir une œuvre
qui séduira le monde. Tandis que le zèle de l’Eglise laisse à désirer,
le Prince du mal et ses armées déploient une intense activité. Les
Eglises qui se disent chrétiennes sont loin de convertir le monde,
car elles-mêmes se sont laissé corrompre par l’égoïsme et l’orgueil. [3]
Elles ont besoin de connaître la puissance divine avant de pouvoir
conduire les âmes vers un idéal plus pur et plus élevé. — Tém., vol.
III, p. 377, 378. (1909)
Un moyen de prêcher rapidement le message —La publication des livres doit être un moyen de répandre rapidement dans le
monde la lumière de la vérité présente. Les imprimés qui sortent
aujourd’hui de nos presses doivent être de nature à affermir dans les
consciences les bases de la foi établies par la Parole de Dieu et les
révélations de son Esprit.
La vérité que Dieu a donnée à son peuple en ces derniers jours
devrait l’affermir contre ceux qui s’introduisent dans l’Eglise pour
y soutenir de fausses doctrines. La vérité qui a résisté aux attaques
de l’ennemi pendant plus d’un demi-siècle est de nature à mériter
aujourd’hui encore la confiance du peuple de Dieu et à constituer sa
sauvegarde.
Une vie d’abnégation complète de notre part sera pour les incrédules la preuve que nous possédons la vérité de la Parole de
Dieu. Nous ne devons pas considérer notre foi à la légère, mais nous
souvenir toujours de l’exemple de celui qui, étant le Prince du Ciel,
a consenti à vivre une vie d’abnégation et de sacrifice pour revendiquer la justice de la Parole de son Père. Prenons tous la résolution
de faire de notre mieux pour que la lumière de nos bonnes œuvres
brille dans le monde. — Test., vol. IX, p. 69, 70. (1909)
Préparer un peuple à rencontrer son Dieu —Les ouvrages
qui sortent de nos maisons d’édition doivent préparer un peuple à [4]
aller à la rencontre de son Dieu. Ces maisons accompliront, dans
le monde entier, la même œuvre que celle de Jean-Baptiste en faveur de la nation juive. Par lui, le Seigneur appelait à la repentance
l’Israël apostat. En présentant la vérité, il démasquait les erreurs
populaires, et, en contraste avec les fausses théories de son temps,
10
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
celle-ci ressortait de ses enseignements comme une éternelle certitude. « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Mat.
3 : 2. Tel était son message. Le même message doit être proclamé
au monde aujourd’hui par les imprimés qui sortent de nos maisons
d’édition. — Tém., vol. III, p. 163.
C’est en grande partie par nos maisons d’édition que doit s’accomplir l’œuvre de cet autre ange qui descend du ciel avec une
grande puissance et qui éclaire la terre de sa gloire. — Tém., vol. III,
p. 164, 165. (1902)
Dans le monde entier — Nos imprimés devraient être répandus
dans le monde entier. Il faut les traduire en de nombreuses langues.
Le message du troisième ange doit être proclamé par ce moyen
aussi bien que par la parole du prédicateur. Vous qui croyez à la
vérité présente, réveillez-vous. Votre devoir est d’employer tous les
moyens possibles pour amener ceux qui comprennent la vérité à la
faire connaître. Une partie de la vente de nos imprimés devrait servir
à augmenter notre outillage pour produire davantage d’ouvrages
[5] destinés à ouvrir les yeux des inconvertis et à amollir les cœurs.
— Tém., vol. III, p. 373. (1909)
Il est bien des endroits où la voix du prédicateur ne peut se
faire entendre, et qui ne sont accessibles qu’à nos publications :
livres, périodiques et brochures, contenant les vérités bibliques dont
le monde a besoin. Nos publications devraient être diffusées en
tous lieux et la vérité semée partout « le long des eaux », « car
nous ne savons pas ce qui réussira, ceci ou cela ». Notre jugement
borné peut nous porter à croire qu’il n’est pas indiqué de donner
de nos publications à certaines personnes alors que, précisément,
elles accepteraient la vérité avec beaucoup d’empressement. Nous
ne savons pas ce qui peut résulter du don d’une brochure contenant
la vérité pour notre temps. — Manuscript 127. (1909)
Nous allons rapidement vers la fin. L’impression et la diffusion
des ouvrages et des périodiques contenant la vérité pour notre temps
est un travail qui nous incombe. — Test., vol. VIII, p. 89. (1904)
Dans tous les pays et sous toutes les latitudes —Nos publications doivent être multipliées et répandues comme les feuilles
d’automne. Ces messagers silencieux éclairent et forment l’esprit de
milliers de personnes, dans tous les pays, sous toutes les latitudes.
— Review and Herald, 21 nov. 1878.
Le but de nos publications
11
En toutes langues — Ils [les colporteurs évangélistes] doivent
répandre de ville en ville et de pays en pays les publications contenant la promesse du prochain retour du Sauveur. Celles-ci seront [6]
traduites en toutes langues, car il faut que l’Evangile soit prêché au
monde entier. Le Christ promet de donner aux efforts de chaque
ouvrier évangélique l’efficacité qui assurera leur succès. — Test.,
vol IX, p. 34.
Illuminer le monde — Il faut que la vérité soit communiquée
au monde par nos livres et nos périodiques. — Tém., vol. III, p. 372.
(1909)
De nos livres et de nos périodiques doivent émaner des rayons de
lumière pour éclairer le monde au sujet de la vérité présente. — Test.,
[7]
vol. VIII, p. 87. (1904)
Chapitre 2—Un travail à nul autre pareil
Un ministère de salut efficace — Le colportage, bien compris,
est un travail missionnaire de premier ordre ; c’est une des méthodes
les meilleures et qui rencontrent le plus de succès pour présenter
au monde les importantes vérités du temps présent. L’œuvre du
ministère est d’une importance incon-testable, mais nombreuses sont
les personnes qui, affamées du pain de vie, n’ont pas le privilège
d’entendre la parole de la bouche des prédicateurs envoyés de Dieu.
C’est pourquoi il est essentiel de répandre partout nos publications.
Grâce à elles, le message ira là où le prédicateur ne peut aller et
l’attention de beaucoup de personnes sera attirée sur les événements
importants qui doivent avoir lieu en rapport avec les dernières scènes
de l’histoire de ce monde.
Un travail institué par Dieu — Dieu a institué le colportage
pour communiquer la lumière contenue dans nos livres, aussi les colporteurs devraient-ils sentir toute l’importance d’apporter au monde,
le plus rapidement possible, les livres nécessaires à son éducation
spirituelle. C’est l’œuvre même que le Seigneur voudrait voir accomplir par ses enfants en ce moment. Tous ceux qui se consacrent à Dieu
[8] en faisant du colportage collaborent à la proclamation du dernier
message dont bien des personnes n’auraient jamais eu connaissance
autrement. C’est un travail qui ne peut être surestimé. — Tém., vol.
II, p. 621, 622. (1900)
Le travail le plus important — S’il existe une œuvre plus importante que toute autre, c’est bien celle qui consiste à répandre nos
publications. Grâce à elles, les lecteurs seront amenés à sonder les
Ecritures et le travail missionnaire qui consiste à les placer dans les
familles, à y entrer en conversation et à prier en faveur des membres
qui les composent, se révèle excellent et de nature à former hommes
et femmes au travail de la cure d’âmes. — Test., vol. IV, p. 390.
(1880)
Quand les membres d’église comprendront combien il est important de répandre nos publications, ils consacreront plus de temps à
12
Un travail à nul autre pareil
13
cette tâche. Nos périodiques, nos brochures et nos livres seront placés dans les familles afin d’y faire connaître l’Evangile. ... L’Eglise
doit vouer beaucoup d’attention à l’œuvre du colportage. C’est un
moyen par lequel il lui est donné de faire rayonner sa lumière dans
le monde et de paraître « belle comme la lune, pure comme le soleil,
mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ». — Manuscript 113. (1901)
Appel en vue d’un regain d’intérêt — L’importance du colportage m’est constamment présentée. Depuis quelque temps, cette
œuvre n’a pas eu la vie que lui communiquaient autrefois ceux qui
en faisaient leur spécialité. Des colporteurs ont été priés de cesser [9]
leur activité pour entreprendre d’autres travaux. Il ne devrait pas
en être ainsi. Beaucoup de nos colporteurs peuvent faire davantage
dans cette branche de l’œuvre que dans n’importe quelle autre, pour
amener les âmes à la vérité, pourvu qu’ils soient vraiment convertis
et consacrés.
La Parole de Dieu montre que la fin est proche. Le monde doit en
être averti, et c’est à nous qu’incombe la tâche de le faire. Comme
jamais auparavant, nous devons travailler avec le Christ afin de
communiquer à d’autres la lumière que nous recevons de Dieu. Les
paroles et les œuvres de tous les hommes doivent passer en jugement.
Ne tardons pas : ce qui doit être fait pour avertir le monde doit être
fait sans délai. Ne laissez pas languir l’œuvre du colportage. Que les
livres contenant la vérité présente soient placés sous les yeux d’un
aussi grand nombre de personnes que possible. — Tém., vol. II, p.
636, 637. (1900)
Aussi important que le ministère évangélique — Les colporteurs doivent parcourir tout le pays. L’importance du travail qui leur
est confié est égale à celle du ministère évangélique. La parole du
prédicateur et le messager silencieux sont tous deux nécessaires à
l’accomplissement de la grande tâche qui nous incombe. — Review
and Herald, 1er avril 1880.
Le colportage est un moyen d’évangélisation important et efficace. Nos publications peuvent pénétrer en des endroits où il est
impossible d’organiser des réunions. Dans ce cas, les fidèles colporteurs évangélistes remplacent le prédicateur. Grâce au colportage, [10]
la vérité parvient à des milliers de personnes qui, autrement, n’en
entendraient jamais parler. — Review and Herald, 7 oct. 1902.
14
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Nous n’avons pas de temps à perdre. Un travail important est
devant nous ; si nous sommes des serviteurs indolents, nous perdrons notre récompense céleste. Rares sont ceux qui ont une claire
vision de ce qui peut être fait par des efforts personnels pour toucher
les cœurs, au moyen d’une sage distribution de nos publications.
Plusieurs de ceux qui n’auront pas été amenés à écouter la vérité
présentée par un prédicateur accepteront un imprimé ou un journal
qu’ils liront attentivement. Cette lecture peut leur révéler bien des
points en accord avec leurs propres idées, de sorte qu’ils s’y intéresseront jusqu’à la dernière ligne. — Review and Herald, 19 déc.
1878.
Prenons conscience de notre responsabilité — Il faut éviter le
danger de se laisser envahir par l’esprit mercantile, afin de n’être pas
absorbés par les affaires terrestres au point que les vérités de la Parole
de Dieu perdent pour nous leur pureté et leur puissance. L’amour du
trafic et du gain domine de plus en plus. Mes frères, il faut que vous
passiez par une réelle conversion. S’il y eut jamais une époque où
il était nécessaire d’avoir le sentiment de ses responsabilités, c’est
bien maintenant. « La vérité trébuche sur la place publique, et la
droiture ne peut approcher. » Satan est descendu vers nous avec une
[11] grande puissance, recourant à toutes les séductions pour consommer
la perte de ceux qui s’égarent. Tout ce qui peut être ébranlé sera
ébranlé. Seules subsisteront les choses qui ne peuvent l’être.
Le Seigneur vient bientôt, et nous entrons dans l’ère des calamités. Des suppôts de Satan, bien qu’invisibles, s’efforcent de détruire
des existences humaines. Mais si nos vies sont « cachées avec le
Christ en Dieu », nous verrons sa grâce et son salut. Le Sauveur
revient pour instaurer son royaume sur la terre. Que nos langues,
sanctifiées, soient employées à sa gloire. Travaillons comme nous
ne l’avons jamais fait. Insistons « en temps et hors de temps ».
Efforçons-nous de faire connaître la vérité, et saisissons toutes les
occasions pour attirer des âmes au Sauveur.
En tant qu’adventistes, il faut nous convertir à nouveau, afin que
notre vie sanctifiée proclame la vérité telle qu’elle est en Jésus. En
répandant nos imprimés, nous pouvons parler avec enthousiasme
de l’amour du Sauveur. Seul Dieu peut pardonner les péchés. Si
nous n’annonçons pas cette bonne nouvelle aux inconvertis, notre
négligence peut causer leur perte. ... Tous doivent contribuer au salut
Un travail à nul autre pareil
15
des âmes. Satan est à l’œuvre, cherchant à séduire même les élus.
C’est le moment de travailler avec vigilance. Il faut faire connaître
nos livres et nos journaux. La vérité présente doit être proclamée
immédiatement dans nos villes. Voulons-nous accomplir notre devoir
? — Tém., vol. III, p. 373-375. (1909)
L’œuvre de Dieu — Que le colporteur se souvienne qu’il a
l’occasion de semer le long des eaux ; qu’il se rappelle, en vendant [12]
les livres contenant la vérité, qu’il travaille pour Dieu et que chacun
de ses talents doit être employé à la gloire de son nom. Dieu sera
avec celui qui cherche à comprendre la vérité afin de l’exposer
clairement aux autres. Dieu a parlé avec clarté et netteté : « L’Esprit
et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. »
Apoc. 22 : 17. Nous ne devons pas tarder à annoncer la vérité telle
qu’elle est en Jésus à tous ceux qui ont soif de la recevoir. — Tèm.,
vol. II, p. 623. (1900)
Sentinelles et messagers — Le temps est venu où une grande
œuvre se fera par les colporteurs. Le monde dort et, en sentinelles
vigilantes, ils doivent donner l’alarme et sonner le réveil. Les églises
ne connaissent pas le temps de leur visitation. C’est souvent par
les efforts du colporteur qu’elles arrivent le mieux à comprendre la
vérité. Ceux qui vont au nom du Seigneur sont ses messagers pour
apporter aux multitudes, qui vivent dans les ténèbres et dans l’erreur,
la bonne nouvelle du salut par le Christ et par l’obéissance à la loi
de Dieu. — Tém., vol. II, p. 623. (1900)
Des âmes converties — Que les colporteurs propagent donc la
Parole du Seigneur, se souvenant que ceux qui obéissent aux commandements et enseignent aux autres à y obéir seront récompensés
en voyant des âmes converties qui, à leur tour, en amèneront d’autres
au Christ. Ainsi l’œuvre progressera dans de nouveaux territoires.
[13]
— Tém., vol. II, p. 623. (1900)
Aussi longtemps que dure le temps de grâce ...— les colporteurs évangélistes auront la possibilité de travailler. Lorsque les
différentes dénominations religieuses s’uniront à la Papauté pour
opprimer le peuple de Dieu, le colportage évangélique pourra se
continuer là où la liberté religieuse existe encore, quitte à fuir plus
loin si la persécution intervient, ceci selon l’ordre du Christ luimême : « Si l’on vous persécute dans une ville, fuyez dans une
autre. » Mat. 10 : 23. Dieu conduira ses enfants et fera d’eux un
16
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
sujet de bénédiction en bien des endroits. La persécution les amènera
à se disséminer largement pour prêcher la vérité. Et le Christ déclare
: « Vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le
Fils de l’homme sera venu. » Tant que cette parole : « Tout est
accompli » n’aura pas retenti dans le ciel, il se trouvera des lieux
pour y prêcher le message et des cœurs pour le recevoir. — Test.,
vol. VI, p. 478. (1900)
Une grande œuvre reste à faire, et aucun effort ne doit être épargné, afin de révéler le Christ comme le Sauveur qui pardonne les
péchés, la victime expiatoire, l’étoile du matin. Dieu nous fera trouver grâce devant le monde jusqu’à ce que notre tâche soit accomplie.
— Test., vol. VI, p. 20, 21. (1900)
Il n’y a pas de travail plus élevé — Il n’y a pas de travail plus
élevé que celui du colportage évangélique, car il implique l’accomplissement des plus nobles devoirs. Ceux qui s’engagent dans cette
œuvre ont constamment besoin de se soumettre à la direction du
[14] Saint-Esprit, et ils ne doivent jamais s’exalter eux-mêmes. Qu’avonsnous, en effet, que nous n’ayons reçu de Dieu ? Nous devons nous
aimer comme des frères et montrer notre amour en aidant les autres.
Nous devons être pleins de pitié et d’affection, nous serrer les coudes,
et vivre dans l’unité. Ceux-là seuls qui vivront la prière du Christ
dans leur vie de chaque jour résisteront au temps d’épreuve qui doit
venir sur le monde. Ceux qui s’élèvent eux-mêmes se placent sous la
puissance de Satan et se disposent à accepter ses tromperies. L’ordre
que le Seigneur donne à son peuple, c’est d’élever de plus en plus
son niveau moral. Si nous obéissons à sa voix, il travaillera avec
nous, et nos efforts seront couronnés de succès. Nous recevrons les
riches bénédictions d’en haut, et nous placerons notre trésor près du
trône de Dieu.
Si nous avions connaissance des événements à venir nous manifesterions plus d’empressement dans l’œuvre du Seigneur.
« Responsables du travail que nous aurions pu faire » —
Nous sommes dans le temps de trouble. Le Seigneur n’excusera pas
ceux qui connaissent la vérité et qui n’obéissent à ses commandements ni dans leurs paroles, ni dans leurs actes. Si nous ne faisons
aucun effort pour gagner des âmes au Christ, nous serons tenus responsables du travail que nous aurions pu faire, mais que nous avons
négligé à cause de notre indolence spirituelle. Ceux qui veulent faire
Un travail à nul autre pareil
17
partie du royaume de Dieu doivent travailler avec zèle au salut des
âmes. Ils doivent faire leur part pour « sceller cette révélation parmi
[15]
ses disciples ».
Qui ira ? — Le Seigneur désire que la lumière qu’il a répandue
sur les Ecritures brille de tout son éclat, et c’est le devoir du colporteur de faire de son mieux pour que le désir de Dieu soit réalisé.
Une tâche importante et étendue est devant nous. L’ennemi des âmes
s’en rend compte et se sert de tous les moyens à sa disposition pour
décider le colporteur à quitter son travail et à entreprendre autre
chose. Cela ne doit pas être.
Dieu rappelle les colporteurs au colportage ; il désire des volontaires qui mettent toute leur énergie dans cette œuvre et qui
travaillent partout où l’occasion se présente. Le Maître demande à
chacun d’accomplir la tâche qui lui a été confiée, suivant ses capacités. Qui veut répondre à l’appel ? Qui veut aller, avec la sagesse, la
grâce et l’amour du Christ travailler pour ceux qui sont près et pour
ceux qui sont loin ? Qui veut sacrifier ses aises et ses plaisirs, pénétrer dans les repaires de l’erreur, de la superstition et des ténèbres,
et y travailler avec zèle et per-sévérance, parlant de la vérité avec
simplicité, priant avec foi, et allant de maison en maison ? Qui veut
aujourd’hui sortir du camp, revêtu de la puissance du Saint-Esprit,
supporter l’opprobre pour l’amour du Christ, expliquer les Ecritures
et convier les gens à la repentance ?
Dieu a eu ses serviteurs dans tous les temps. L’homme répond à
son appel. Ainsi, lorsque la voix divine s’écrie : « Qui enverrai-je
et qui marchera pour nous ? » la réponse se fait entendre : « Me
voici, envoie-moi. » Esaïe 6 : 8. Que tous ceux qui travaillent avec [16]
succès dans l’œuvre du colportage sentent dans leur cœur qu’ils
font l’œuvre de Dieu en éclairant les âmes qui ne connaissent pas
la vérité pour notre temps. Ils font entendre des avertissements sur
les chemins et le long des haies, afin de préparer un peuple pour le
grand jour du Seigneur qui doit venir bientôt.
Nous n’avons point de temps à perdre. Nous devons encourager
cette œuvre. Qui veut travailler avec nos imprimés ? Le Seigneur
donne les capacités nécessaires à chaque homme et à chaque femme
qui veut agir de concert avec la puissance divine. Tous les talents
requis, le courage, la persévérance, la foi, le tact viennent au moment
où l’on revêt l’armure. Une grande œuvre doit être faite dans le
18
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
monde, et les agents humains répondront certainement à l’appel.
Le monde doit être averti. Lorsque vous entendrez ces mots : «
Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? » répondez clairement
et distinctement : « Me voici, envoie-moi. » — Tém., vol. II, p.
638-641. (1900)
Les commentaires des indolents — Certains, poussés par l’indifférence, peuvent ne pas apprécier votre œuvre ni en voir l’importance. Pour eux, vous vous livrez à un travail ingrat et votre
dévouement est inutile. Mais le serviteur de Jésus considère sa tâche
à la lumière de la croix. Ses sacrifices lui apparaissent petits comparés à ceux de son Maître bienaimé ; il est heureux de suivre ses
traces. Le succès de ses efforts lui procure la joie la plus pure, et
[17] c’est la plus riche récompense d’une vie de travaux persévérants.
— Tém., vol. II, p. 648. (1900)
Pas de temps à perdre — Le colportage comporte en lui-même
de grandes responsabilités et exige beaucoup de la part de ceux
qui s’y engagent. Nous vivons à une époque où une grande œuvre
doit être accomplie. De quel meilleur moyen disposerionsnous pour
adresser autour de nous l’invitation au souper, à ce repas de noces
que le Seigneur a préparé ? Ceux qui, maintenant, entreprennent le
colportage avec zèle et consécration peuvent s’attendre à de riches
bénédictions. Vous n’avez pas de temps à perdre. Consacrez-vous
avec empressement et désintéressement à cette œuvre. Souvenezvous de son caractère évangélique et du fait qu’elle contribue à faire
retentir un avertissement si grandement nécessaire. — Manuscript
[18] 113. (1901)
Chapitre 3—Un appel pour des colporteurs
évangélistes
On demande des volontaires — Soir après soir, je me tiens
devant nos membres, rendant un témoignage positif, les adjurant
de prendre conscience de leur état spirituel et d’entreprendre la
diffusion de nos publications. — Review and Herald, 20 avril 1905.
Le colportage a besoin de recrues. Ceux qui entreprendront ce
travail dans l’esprit du Maître pourront pénétrer dans les foyers où
l’on cherche la vérité, et raconter la simple histoire de la croix. Alors
qu’ils communiqueront la lumière à leur prochain, Dieu les fortifiera
et les bénira. La justice du Christ les précédera, et la gloire de Dieu
les suivra. — Review and Herald, 16 juin 1903.
« Lève-toi, sois éclairée ! » — Le colportage ne devrait pas être
négligé plus longtemps. Il m’a souvent été montré qu’un intérêt plus
général devrait se manifester à l’égard de notre œuvre du colportage.
La diffusion de nos publications est un moyen très important pour
présenter à nos semblables la lumière que le Seigneur a chargé
son Eglise de transmettre au monde. Les ouvrages vendus par nos
colporteurs ouvrent à maints esprits les richesses insondables du [19]
Christ.
Le service de Dieu comprend des tâches très diverses à accomplir. Celui du temple comptait aussi bien des coupeurs de bois que
des sacrificateurs occupant divers degrés hiérarchiques, emplois variés, responsabilités également variées. Il appartient à nos membres
d’église de se lever et de resplendir parce que leur lumière arrive et
que la gloire de l’Eternel se lève sur eux ! Que ceux qui connaissent
la vérité se réveillent et fassent tout ce qui dépend d’eux pour atteindre, là où elles sont, les âmes enténébrées. L’œuvre du Seigneur
ne doit pas souffrir plus long-temps de notre négligence, elle ne doit
plus passer après nos intérêts séculiers. Nous n’avons pas de temps
à accorder à l’oisiveté ou au découragement. L’Evangile doit être
proclamé au monde entier. Les publications contenant la lumière de
la vérité présente doivent pénétrer partout. ...
19
20
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Pourquoi ne sommes-nous pas complètement réveillés ? C’est
maintenant que chaque ouvrier doit comprendre quel est son travail particulier et recevoir la force de l’entreprendre d’une manière
nouvelle. Des manifestations extraordinaires de la gloire incommensurable de Dieu amèneront aux pieds de Jésus, hommages, tributs
et offrandes. Chaque nouvelle révélation de l’amour du Sauveur
fait, pour une âme, pencher la balance d’un côté ou de l’autre. La
fin de toutes choses est proche. Les hommes courent à leur perte.
Leurs alliances, leurs plans sont nombreux. De nouvelles tactiques
[20] sont continuellement mises sur pied dans le but d’annuler le conseil
de Dieu. Les hommes amoncellent des trésors d’or et d’argent qui
seront consumés par le feu au dernier jour. — Review and Herald, 2
juin 1903.
Beaucoup sont appelés — Une nouvelle année est devant nous
et des plans devraient être faits en vue d’un effort sérieux et persévérant au service du Maître. Il y a beaucoup à faire pour l’avancement
de l’œuvre de Dieu. Je sais qu’un réveil doit se produire dans le
colportage et que celui-ci connaîtra un succès toujours croissant. Il
est l’œuvre de Dieu et une bénédiction accompagnera ceux qui s’y
engageront avec zèle et application. — Review and Herald, 20 janv.
1903.
Le Seigneur appelle un nombre toujours plus grand de personnes
à entrer dans le colportage évangélique. ... Pour l’amour du Christ,
mes frères et mes sœurs, profitez au maximum de cette nouvelle
année pour faire luire aux yeux du monde la précieuse lumière
de la vérité présente ! L’Ange de l’alliance revêt ses serviteurs
de puissance pour qu’ils aillent et portent la vérité dans toutes les
parties de la terre. Il a chargé ses anges d’un message de miséricorde
mais cela ne suffit pas à satisfaire son cœur débordant d’amour ; il
place encore sur chaque membre de son Eglise la responsabilité de
proclamer ce message : « Que celui qui entend dise : Viens. » Nous
devons donc montrer notre loyauté en invitant ceux qui ont soif à
boire de l’eau de la vie. Une chaîne vivante de témoins est chargée
[21] d’adresser l’invitation au monde. Voulez-vous faire votre part dans
cette grande œuvre ?
Hommes et femmes — Jésus a besoin de serviteurs nombreux,
d’hommes et de femmes désireux de se consacrer à son service. Ce
monde n’est-il pas le champ de travail de Dieu où il nous faut œuvrer
Un appel pour des colporteurs évangélistes
21
? Ne laisserons-nous pas la main puissante du Père guider nos pas
l’un après l’autre ? Sommes-nous prêts à offrir nos vies sur l’autel
du sacrifice ? C’est à cette condition seulement que l’amour de Dieu
nous pénétrera et nous transformera, fera de nous des êtres agissant
pour l’amour de lui. — Review and Herald, 21 janv. 1903.
Des hommes et des femmes en grand nombre peuvent accomplir
un excellent travail en colportant des livres renfermant des instructions simples et directes sur la piété pratique. — Manuscript 81.
(1900)
Un appel à la jeunesse — Le Seigneur appelle nos jeunes à
travailler en qualité de colporteurs et d’évangélistes. Il leur demande
d’aller de maison en maison en des endroits où la vérité n’a pas
encore été prêchée. Il leur dit : « Vous ne vous appartenez point
à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un grand prix. C’est
pourquoi, glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » Ceux qui, animés de cet esprit, s’engageront dans
cette œuvre peuvent s’attendre à de riches bénédictions et, agissant
de leur mieux, ils se qualifieront pour l’immortalité. — Review and
[22]
Herald, 16 mai 1912.
Nous avons une tâche à accomplir : préparer des jeunes gens en
vue du ministère de la parole. Apprenez-leur à colporter, à répandre
les ouvrages que le Seigneur, par son Esprit, a poussé des hommes à
écrire. Par ce moyen, nombreuses seront les per-sonnes qui entreront
en contact avec la vérité présente qu’elles n’auraient, sans cela,
probablement jamais connue. C’est faire œuvre d’évangéliste.
Le Christ demande de jeunes volontaires pour prêcher la vérité au
monde. Il faut pour cela des hommes de haute spiritualité, capables
de déceler dans leur entourage le travail qui est à faire. L’Eglise
a besoin d’hommes renouvelés intérieurement, suscitant l’énergie
dans ses rangs, des hommes marchant avec leur temps, capables de
combattre les erreurs et les péchés qui le caractérisent et d’inspirer un
nouveau zèle aux ouvriers languissants ; des hommes dont le cœur
soit débordant d’amour chrétien et dont les mains soient pressées de
se mettre au travail pour le Maître. — Manual for Canvassers, p. 22,
23.
Par centaines — Puisse le Seigneur décider beaucoup de nos
jeunes gens à devenir colporteurs évangélistes. Grâce au colportage,
22
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
la vérité est présentée à des milliers de personnes qui, autrement, ne
la connaîtraient jamais. Le temps est court, tra-vaillons. ...
Pourquoi ne recherche-t-on pas plus ardemment le Seigneur afin
que le Saint-Esprit suscite des milliers de personnes qui iront pro[23] clamer la vérité ? Le Seigneur, travaillant avec elles, confirmera la
parole par les miracles dont elle sera accompagnée. Nous avons pour
mission de faire, par le moyen de la presse, resplendir la lumière
en tous lieux. Grâce à la page imprimée, cette lumière peut parvenir à des isolés qui n’ont aucune occasion d’entendre prêcher. Une
grande bénédiction repose sur ce travail missionnaire. Les colporteurs peuvent être, de la part du Seigneur, sa main droite, ouvrant
les portes à la vérité. ...
Nous devons éveiller le zèle et la ferveur des colporteurs évangélistes et les inviter à porter la lumière dans les lieux enténébrés
de la terre. Aucun de ceux qui possèdent les talents requis ne peut
être dispensé d’accomplir cette tâche où il est appelé à devenir un
instrument de Dieu, coopérant avec Jésus pour diffuser la lumière
d’en haut dans ce monde enténébré par le péché. — Letter 21. (1902)
Du milieu de chacune de nos églises — Dieu s’adresse à chacune de nos églises en vue d’y trouver des ouvriers disposés à se
mettre à son service en qualité de colporteurs évangélistes. Dieu
aime son Eglise. Si nos membres sont disposés à faire la vo-lonté
divine et s’efforcent d’apporter la lumière à ceux qui sont dans les
ténèbres, le Seigneur bénira abondamment leurs efforts. Il désigne
l’Eglise comme étant « la lumière du monde ». Grâce au fidèle
ministère de celle-ci une multitude d’enfants de Dieu, dignes du
salut éternel, seront suscités. La gloire de Dieu doit illuminer chaque
recoin de l’univers. Que fait donc l’Eglise pour éclairer le monde,
[24] afin que, de tous les points du globe, monte vers Dieu un concert de
louanges et de prières ? — Letter 124. (1902)
Le devoir de chaque croyant — Que chaque croyant prenne
à cœur de répandre abondamment traités et brochures contenant
le message pour notre époque. Nous avons besoin de colporteurs
disposés à faire connaître nos publications en tous lieux. — Review
and Herald, 12 nov. 1903.
Des hommes issus de diverses professions —Dans l’achèvement de l’œuvre évangélique, le champ encore inexploré est vaste
; plus que jamais, il faut que des aides du commun peuple soient
Un appel pour des colporteurs évangélistes
23
enrôlés dans ce travail. Des jeunes gens et des hommes d’âge mûr
seront appelés de leur champ, de leur vigne ou de leur atelier, et
seront envoyés par le Maître pour proclamer son message. Plusieurs
d’entre eux n’auront pas eu l’occasion d’obtenir une bonne instruction, mais le Christ aura vu en eux des qualités qui les rendront
propres à réaliser son dessein. S’ils se mettent de tout leur cœur au
travail et continuent à se développer, il achèvera leur préparation en
vue de son service. — Education,p. 277. (1903)
La bénédiction divine promise — Un travail missionnaire doit
se faire au moyen de la distribution de brochures et de journaux,
ainsi que par le colportage de nos diverses publications. Que nul ne
se croie dispensé de ce travail parce qu’il est trop fatigant et requiert
du temps et de la réflexion. Consacrez-lui de bon cœur les heures [25]
nécessaires, et la bénédiction divine reposera sur vous.
Jamais le besoin d’ouvriers évangéliques n’a été aussi grand
qu’aujourd’hui. Il est, dans nos rangs, des frères et des sœurs qui
pourraient se former en vue d’entreprendre ce travail. Quelque chose
devrait être entrepris dans nos églises pour la diffusion de la vérité. Nos membres ont le devoir d’étudier les divers points de notre
doctrine, afin d’être toujours prêts à répondre, avec douceur et respect, à quiconque leur demande raison de l’espérance qui est en eux.
— Review and Herald, 1er avril 1880.
Le Christ enseignera ce qu’il faudra dire —Beaucoup d’adventistes sont tristes et découragés ; leur foi et leur confiance sont
faibles. Qu’ils fassent quelque chose pour aider plus faibles qu’eux
et ils deviendront forts ! Qu’ils entreprennent l’œuvre excellente de
vendre nos livres ! Ils viendront ainsi en aide à d’autres et l’expérience qu’ils en acquerront leur donnera l’assurance qu’ils travaillent
avec Dieu. Tandis qu’ils plaideront avec le Seigneur en faveur des
âmes, ils seront conduits vers ceux qui cherchent la lumière. Le
Christ se tiendra tout près d’eux, leur enseignant ce qu’ils devront
dire et ce qu’ils devront faire. En réconfortant les autres, ils seront
eux-mêmes réconfortés.
Les anges sont présents et préparent le chemin — Je vous
demande, chers ouvriers chrétiens, de faire tout ce qui est en votre
pouvoir pour répandre les livres dont Dieu désire voir la diffusion [26]
dans le monde entier. Faites de votre mieux pour les placer dans un
nombre de foyers aussi grand que possible. Pensez à l’œuvre gran-
24
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
diose qui pourrait être faite si beaucoup de croyants unissaient leurs
efforts pour apporter, par le moyen de ces ouvrages, la lumière que
le Seigneur désire communiquer à ceux qui sont visités. Poursuivez
cette œuvre sous la direction de Dieu et demandez-lui son aide. Le
Saint-Esprit vous assistera, les anges du ciel vous accompagneront et
prépareront le chemin devant vous. — Review and Herald, 7 janvier
1903.
La consécration que Dieu requiert — Nous avons besoin de
colporteurs, d’évangélistes et de prédicateurs qui ont reçu le baptême de l’Esprit et sont devenus participants de la nature divine.
Nous avons besoin d’ouvriers évangéliques capables de se présenter
devant Dieu et devant leurs semblables. Je suis effrayée de constater
le nombre d’obstructions faites de la part des nôtres concernant le
travail d’évangélisation, ce qui constitue à n’en pas douter une entrave à l’œuvre de Dieu. J’avertis ceux qui devraient être à l’œuvre
dans le colportage, pour répandre les ouvrages dont le monde a tant
besoin, de ne pas se détourner de l’œuvre à laquelle Dieu les appelle
en négligeant la diffusion de l’Evangile au profit d’autres occupations. Qu’ils s’efforcent, au contraire, de maintenir leur âme dans
l’atmosphère la plus favorable à la spiritualité. ... Dieu veut que tout
ouvrier évangélique affirmant croire à la vérité présente se consacre
[27] corps, âme et esprit au salut des âmes qui périssent autour de lui.
— Manuscript 44. (1903)
Les villes ont besoin de colporteurs — Des ouvrages contenant
la précieuse lumière de la vérité reposent sur les rayons de nos
maisons d’édition. Il faut les répandre et, pour cela, il est nécessaire
que des colporteurs se mettent au travail dans nos grandes villes.
En allant de maison en maison, ils trouveront des âmes affamées
du pain de vie, qu’ils pourront leur apporter, au temps convenable.
Il nous faut des colporteurs sentant le poids du fardeau des âmes.
Peut-être dites-vous : « Je ne suis pas prédicateur ; je suis incapable
de prêcher. » Il est fort possible que vous ne puissiez pas prêcher,
mais vous n’en êtes pas moins capable d’accomplir le ministère
que le Seigneur vous a confié. Vous pouvez demander à ceux que
vous rencontrez s’ils aiment le Seigneur Jésus. Vous pouvez faire
œuvre d’évangéliste, être un collaborateur de Dieu à la manière des
disciples que le Christ envoya en mission. Jeunes gens, jeunes filles,
Un appel pour des colporteurs évangélistes
25
le Seigneur vous appelle à son service ! Il y a, dans le monde, une
faim du pur Evangile. — Manuscript 113 (1901)
Dans les chemins et le long des haies — Les choses de ce
monde seront bientôt détruites. Seuls ceux qui ont reçu la lumière
d’en haut et suivent pas à pas l’évolution de l’œuvre de Dieu sont
capables de discernement à cet égard. Des hommes et des femmes
consacrés doivent faire retentir le message d’avertissement « dans
les chemins et le long des haies ». Je vous prie instamment, frères [28]
et sœurs, de ne pas vous engager dans une activité de nature à vous
empêcher de proclamer l’Evangile du Christ. Vous êtes les porteparole de Dieu. Vous devez, avec amour, faire connaître la vérité
aux âmes qui périssent. Le Christ a donné cet ordre : « Va dans les
chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrainsles d’entrer, afin que ma maison soit remplie. » Ces paroles ne
dépeignent-elles pas clairement le travail du colporteur ? Il doit, le
cœur rempli de l’amour du Christ, aller dans les chemins et le long
des haies de la vie, invitant ceux qu’il rencontre à participer au festin
des noces de l’Agneau. Des gens riches et influents répondront à
l’invitation ; ils ne la déclineront pas tous.
Oh ! que des milliers de plus, parmi nos membres, puissent
prendre conscience des temps dans lesquels nous vivons et du travail
qui doit être fait de maison en maison ! Ceux qui ignorent la vérité
sont extrêmement nombreux. Il faut qu’ils entendent l’appel de Jésus.
Les affligés doivent être réconfortés, les faibles fortifiés, ceux qui
pleurent consolés et l’Evangile doit être prêché aux pauvres.
Le Maître connaît et observe ses ouvriers, qu’ils travaillent dans
une partie de sa vigne ou dans une autre. Il ordonne à son Eglise
de secouer sa torpeur et de prendre conscience de la situation. Il
invite les dirigeants de nos institutions à se réveiller et à exercer une
influence contribuant à l’avancement de son royaume, à envoyer des
ouvriers dans le champ du Seigneur et à veiller à ce que le zèle de
ces derniers ne se refroidisse pas faute de sympathie, et d’occasions [29]
de se développer. — Review and Herald, 2 juin 1903.
Répandre nos livres comme des feuilles d’automne — Ce
travail reste à faire. La fin est proche. Beaucoup de temps, déjà, a été
perdu, durant lequel ces ouvrages auraient dû être diffusés. Vendezles au près et au loin, répandez-les comme des feuilles d’automne
! Il faut que ce travail se poursuive et personne ne doit l’interdire.
26
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Des âmes périssent loin du Christ. Il faut les avertir de son prochain
retour sur les nuées du ciel. — Review and Herald, 13 août 1908.
Cent au lieu d’un — Les brebis perdues du troupeau de Dieu
sont partout dispersées et on néglige de leur porter secours. Je sais,
par la lumière qui m’a été donnée, que là où il n’y a qu’un colporteur
il en faudrait cent. — Tém., vol. II, p. 623. (1900)
Certitude de succès — Un grand et bon travail peut être fait
par le colportage évangélique. Le Seigneur a donné à ses serviteurs
adresse et capacités. Ceux qui emploient ces talents pour sa gloire
connaîtront le succès. Travailler et prier, mettre toute notre confiance
en celui qui n’a jamais connu d’insuccès, c’est là ce qui nous reste à
[30] faire. — Tém., vol. II, p. 647, 648. (1900)
Chapitre 4—Choix des colporteurs évangélistes
Des chrétiens désireux de servir Dieu — Puisque le colportage de nos livres est un travail missionnaire, il doit être dirigé du
point de vue missionnaire. Ceux que l’on choisit comme colporteurs
devraient être des hommes et des femmes ayant à cœur ce travail
et dont le but n’est pas de gagner de l’ar-gent, mais d’éclairer le
monde. Ils doivent travailler à la gloire de Dieu et porter la lumière
de la vérité à ceux qui sont dans les ténèbres. Principes égoïstes,
amour du gain, rang social, position ne devraient pas exister parmi
eux. — Tém., vol. II, p. 625. (1900)
Précautions dans le choix des ouvriers — Le colportage évangélique est une œuvre plus importante que beaucoup ne l’ont cru ; il
importe donc d’exercer autant de soin et de sagesse dans le choix
des colporteurs évangélistes que dans celui des prédicateurs. On
peut apprendre aux jeunes gens à faire un travail meilleur que par
le passé et à moindres frais. Elevons le niveau de nos exigences,
que ceux qui aiment Dieu et leurs semblables et qui sont disposés
au sacrifice se joignent à l’armée des ouvriers. Qu’ils viennent, non
pas dans l’espoir de trouver leurs aises, mais pour se montrer cou- [31]
rageux face à la difficulté. Choisissons donc, parce qu’ils en ont
eux-mêmes apprécié la valeur, ceux qui peuvent parler en faveur de
nos publications. — Test., vol. V, p. 405, 406. (1885)
Il importe que nos frères fassent preuve de sagesse dans le choix
des colporteurs évangélistes, s’ils ne veulent pas que la vérité soit
mal représentée et mal comprise. Ils devraient assurer aux bons
ouvriers une marge de bénéfices suffisante sans que cela représente
pour autant une manière de les « acheter », ce procédé risquant de
les rendre égoïstes et dépensiers. Que tout soit fait pour développer
en eux le véritable esprit missionnaire et les qualités nécessaires au
succès. L’amour de Jésus fera comprendre au colporteur que c’est
un grand privilège que de travailler à faire connaître la lumière. Ce
travail fera alors l’objet de son étude, de ses plans et de ses prières.
— Test., vol. V, p. 403. (1885)
27
28
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Certains mieux qualifiés que d’autres — Certains sont mieux
qualifiés que d’autres pour faire un travail donné ; c’est pourquoi
il n’est pas juste de penser que n’importe qui peut être colporteur.
D’aucuns ne sont pas qualifiés pour cette œuvre ; mais il ne faut
pas les considérer pour cela comme manquant de foi ou de bonne
volonté. Le Seigneur n’est pas déraisonnable dans ses exigences.
L’Eglise ressemble à un jardin où croissent des fleurs variées ayant
chacune ses particularités. Quoique sous bien des rapports chacune
[32] soit différente des autres, toutes ont leur valeur intrinsèque.
Dieu ne s’attend pas que ses enfants, avec leurs tempéraments
différents, soient tous capables de remplir n’importe quelle fonction.
Que chacun se souvienne qu’il y a différents dons. Il n’appartient
à aucun homme de prescrire à un autre un travail contraire à la
conception qu’il se fait de son devoir. C’est très bien de donner des
conseils et de suggérer des plans ; mais chacun devrait être laissé
libre de rechercher auprès du Dieu qu’il sert et auquel il appartient
les directives dont il a besoin. — Tém., vol. II, p. 641. ( 1900)
Il est des jeunes gens et des jeunes filles qui, au lieu d’être
astreints à une activité machinale, devraient être engagés dans le ministère évangélique en qualité d’ouvriers bibliques ou de colporteurs.
— Review and Herald, 16 mai 1912.
Des gens capables, adroits et prévoyants — Des missionnaires
sont partout nécessaires. Dans toutes les parties du champ mondial,
des colporteurs devraient être choisis non pas parmi l’élément flottant de la société, non parmi ceux qui ne sont bons à rien d’autre
et n’ont jamais eu de succès nulle part, mais parmi ceux à qui leur
éducation a inculqué de la distinction dans les manières et qui font
preuve de tact, d’intuition et d’adresse. De tels hommes font des
colporteurs évangélistes appréciés.
Il arrive que l’un d’eux, flatté par un pasteur imprudent, aspire
à faire mieux que vendre des livres et demande à devenir prédicateur. Non seulement l’œuvre du colportage s’en trouve dépréciée,
[33] mais des hommes qui, par leur formation, pouvaient faire œuvre
de missionnaire au sein des familles pour parler et prier avec elles,
deviennent de médiocres ministres ; et le champ, où il y a tant à faire,
demeure négligé. Le colporteur efficace et fidèle devrait, comme le
prédicateur, jouir de moyens d’existence suffisants. — Test., vol IV,
p. 389, 390. (1880)
Choix des colporteurs évangélistes
29
Les mieux doués — Il n’est pas donné à chacun de savoir colporter. Ceux qui sont les mieux doués pour cela et qui désirent faire
ce travail intelligemment, systématiquement, avec une énergie persévérante, sont ceux qui doivent être choisis. Un plan longuement
mûri devrait être établi et fidèlement exécuté ; toutes nos églises
devraient comprendre l’importance capitale du travail missionnaire.
— Test., vol. IV, p. 390. (1880)
Des chrétiens expérimentés — C’est parmi de jeunes chrétiens
que doivent être choisis ceux qui diffuseront les livres renfermant la
vérité présente. Toutefois, il faut éviter de faire entrer dans l’œuvre
du colportage des jeunes gens n’ayant aucune expérience religieuse,
car ils ne sont pas en mesure de représenter convenablement la
précieuse vérité qu’ils seraient appelés à répandre. Cette manœuvre
de la part des responsables manquerait de loyauté tant envers ces
jeunes gens qu’envers l’œuvre de Dieu. Le colportage est une tâche
sacrée, et ceux qui l’entreprennent doivent être capables de rendre
[34]
témoignage du Christ. — Review and Herald, 7 octobre 1902.
Le colportage est la meilleure école où acquérir une expérience
chrétienne. Avant d’encourager quelqu’un à entrer dans l’œuvre à
quelque titre que ce soit, il faut s’assurer qu’il est réellement converti.
Ensuite, qu’il se mette à l’œuvre et Dieu travaillera avec lui. —
Manuscript 126. (1899)
Une tâche sacrée — Le côté sacré de l’œuvre du colportage
est à considérer. Ceux dont les mains et le cœur sont souillés ne
devraient pas être encouragés à l’entreprendre, les anges de Dieu ne
pouvant les accompagner dans les foyers à visiter. Empêchons donc
d’exercer une activité se rapportant à la vérité divine toute personne
inconvertie, à la pensée et au cœur corrompus, entachant tout ce
qu’elle touche de ses imperfections. — Review and Herald, 20 mai
[35]
1890.
Chapitre 5—Les élèves de nos écoles et le colportage
Un plan divin pour les élèves de nos écoles — Le Seigneur
a institué un plan grâce auquel beaucoup d’élèves de nos écoles
peuvent profiter de leçons pratiques assurant le succès au long des
années à venir. Dieu nous a donné le privilège d’avoir à répandre de
précieux ouvrages destinés à faire connaître notre œuvre éducative
et sanitaire.
En accomplissant ce travail, les jeunes gens apprendront, par
l’expérience, à faire face à certains problèmes qui se poseront à eux
là où ils seront appelés à travailler plus tard. Savoir, par exemple,
comment aborder quelqu’un avec courtoisie et faire preuve de tact
en présentant certains points de la vérité présente ; rester économes
au milieu du succès, qualité indispensable à ceux qui travailleront
en pays de mission. — Review and Herald, 4 juin 1908.
Nos écoles doivent préparer des colporteurs évangélistes —
Nos écoles ont été établies par le Seigneur et, si elles sont dirigées
selon ses desseins, les jeunes qui y sont envoyés seront rapidement
[36] préparés en vue d’entrer dans les différentes branches de l’œuvre
missionnaire, certains comme infirmiers et infirmières, d’autres en
tant que colporteurs ou évangélistes, instituteurs ou institutrices,
enfin, comme prédicateurs de l’Evangile. — Review and Herald, 15
oct. 1903.
Une occasion pour les élèves de nos écoles — La fin de l’année
scolaire est, pour beaucoup d’élèves, l’occasion d’aller colporter. Le
colporteur fidèle parvient à pénétrer dans bien des foyers où il laisse
des publications contenant la vérité pour notre temps. — Review
and Herald, 27 août 1903.
A l’école du Christ — En tant qu’étudiants, vous devez toujours
être à l’école du Christ, engager votre capital d’énergies physiques
et mentales dans votre travail. Dieu n’agrée pas un cœur divisé. Des
hommes et des femmes devraient se préparer en vue de devenir colporteurs et ouvriers bibliques et, pour cela, renoncer à toute habitude
dégradante, à toute pensée non conforme aux exigences divines afin
30
Les élèves de nos écoles et le colportage
31
d’être sanctifiés par la vérité et devenir participants de la nature
divine en fuyant la corruption du monde suscitée par la convoitise.
Il ne faut rien de moins que la puissance de Dieu pour vous rendre
et vous garder tels que vous devez être. Vous ne pouvez offrir à Dieu
que le meilleur de vous-mêmes, et ne faire mieux pour améliorer
votre rendement que de mettre en pratique ce que vous apprenez.
— Review and Herald, 20 mai 1890.
Un moyen d’éducation — Des révélations spéciales m’ont été
données au sujet de l’œuvre du col- portage ; elles ont fait sur moi [37]
une impression profonde à laquelle je ne puis me soustraire. Ce
travail est un moyen d’éducation, une excellente école pour ceux qui
désirent se préparer en vue d’entrer dans le ministère évangélique.
Ceux qui l’entreprennent dans les conditions voulues se mettent à
l’école du Christ et suivent son exemple. Des anges ont pour mission
d’accompagner ceux qui se consacrent humblement à cette activité.
— Manuscript 26. (1901)
C’est par le colportage, en allant de maison en maison, que les
jeunes peuvent obtenir la meilleure des éducations. En accomplissant ce travail, ils auront l’occasion de diffuser la Parole de vie,
de répandre la semence de la vérité. Que les jeunes montrent que
l’œuvre du Seigneur leur tient à cœur. Le seul moyen dont ils disposent pour prouver qu’ils sont fermes et ont revêtu toute l’armure
de Dieu, c’est de s’acquitter fidèlement de la tâche que Dieu leur a
confiée. — Manuscript 57 (1900)
Une véritable instruction supérieure — Pour que le travail
missionnaire entrepris ne reste pas inachevé, ne décourageons pas
nos frères en exigeant d’eux une préparation trop longue. L’instruction est nécessaire, mais souvenez-vous que le Christ est le grand
Maître, et qu’il est la source de toute sagesse.
Que jeunes et vieux se consacrent à Dieu, se mettent à l’œuvre et
travaillent humblement sous la direction du Saint-Esprit. Que ceux
qui ont fréquenté l’école aillent dans le champ, et qu’ils mettent en
pratique les instructions qu’ils ont reçues. Si les colporteurs agissent
ainsi et font valoir les capacités que Dieu leur a données, en recher- [38]
chant ses conseils et en combinant la vente des livres avec le travail
personnel pour le salut des âmes, leurs talents seront augmentés par
l’exercice et ils apprendront bien des leçons pratiques que l’école ne
pouvait leur enseigner. L’éducation ainsi obtenue peut avec raison
32
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
être ap-pelée une instruction supérieure. — Tém., vol. II, p. 638.
(1900)
Une expérience précieuse — Tous ceux qui cherchent une occasion d’exercer un véritable ministère, et qui veulent se donner sans
réserve à Dieu, trouveront dans le colportage l’occasion de parler de
bien des choses se rapportant à la vie éternelle. L’expérience ainsi
acquise sera de la plus grande valeur pour ceux qui se préparent au
ministère de la parole. C’est la présence du Saint-Esprit qui prépare
hommes et femmes à devenir pasteurs du troupeau de Dieu. S’ils
cultivent la pensée que le Christ est leur compagnon, un saint respect,
une joie sacrée s’empareront d’eux et, au milieu de leurs expériences
pénibles et de leurs épreuves, ils apprendront à prier en travail-lant.
Ils recevront des leçons qui les rendront patients, bons, affables et
secourables. Ils pratiqueront la véritable politesse chrétienne et se
souviendront que le Christ, leur compagnon, ne peut approuver les
paroles et les sentiments durs et malveillants. Leurs lèvres seront
purifiées. Le don de la parole leur apparaîtra comme un talent précieux donné pour un but saint et élevé. Le collaborateur humain
apprendra la manière de représenter le divin Compagnon avec lequel
[39] il est associé. Il témoignera à cet Etre saint et invisible beaucoup
de respect et de révérence parce qu’il porte son joug et apprend de
lui la pureté et la sainteté. Ceux qui mettent leur foi dans le divin
Dispensateur feront des progrès. Ils recevront avec puissance le don
de revêtir d’une beauté sacrée le message de la vérité. — Tém., vol.
II, p. 631, 632. (1900)
Une préparation en vue du ministère — Quelques-uns des
hommes que Dieu a appelés au ministère sont entrés dans le colportage. J’ai vu que cela constitue pour eux une excellente préparation,
pourvu que leur but soit de répandre la lumière et d’apporter les
vérités de la Parole de Dieu directement dans le cercle de la famille.
Dans la conversation, ils trouveront souvent l’occasion de parler
de la religion de la Bible. Si ce travail est fait comme il convient,
dans un esprit d’affection chrétienne et d’amour, des familles seront
visitées, et il en résultera beaucoup de bien. Tout cela constituera
une excellente expérience pour celui qui a en vue le ministère.
Ceux qui désirent se former pour le ministère ne trouveront
aucun travail qui leur donne une expérience aussi étendue que le
colportage. — Tém., vol. II, p. 641, 642. (1900)
Les élèves de nos écoles et le colportage
33
Il y a plus de difficultés dans cette branche de l’œuvre que dans
bien d’autres entreprises commerciales ; mais les leçons que vous
apprendrez, le tact et la discipline que vous acquerrez, vous prépareront à d’autres travaux utiles en faveur du salut des âmes. Ceux qui
apprennent mal leur leçon, qui se présen- tent d’une manière rude [40]
et discourtoise, montreraient le même défaut dans leurs manières,
le même manque de tact et de finesse dans leurs relations avec les
âmes, s’ils entraient dans le ministère. ...
Des jeunes gens peuvent, grâce au colportage évangélique, obtenir une préparation au ministère supérieure à celle qu’ils acquerraient
en fréquentant l’école plusieurs années. — Manual for Canvassers,
p. 41, 42. (1902)
La science suprême — A ceux qui fréquentent l’école pour
apprendre à travailler plus efficacement pour Dieu, je voudrais dire
: Souvenez-vous que c’est uniquement par une consécration quotidienne à Dieu que vous pourrez devenir des gagneurs d’âmes. Il y a
des jeunes gens qui n’ont pu se rendre à l’école parce qu’ils étaient
trop pauvres pour payer leur écolage. Mais lorsqu’ils se sont donnés
au Seigneur, ils ont travaillé pour lui là où ils étaient, au salut de
ceux qui les entouraient. Bien que privés des connaissances qu’ils
auraient pu acquérir à l’école, ils se consacrèrent à Dieu et, par eux,
Dieu accomplit son œuvre. Comme aux disciples, lorsqu’ils furent
appelés à abandonner leurs filets pour suivre le Christ, le Sauveur
leur enseigna de précieuses leçons. Ils s’attachèrent au Maître et les
connaissances qu’ils acquirent par l’étude des Ecritures les qualifièrent pour parler du Christ à leurs semblables. Ils connurent ainsi
la véritable sagesse parce qu’ils ne s’estimèrent pas trop sages à
leurs propres yeux pour recevoir les enseignements d’en haut. La
puissance sans cesse re- nouvelée du Saint-Esprit leur donnait une [41]
énergie pratique et salutaire.
Les connaissances de l’homme le plus instruit, s’il n’a pas été à
l’école du Christ, ne sont que folie en ce qui concerne le salut des
âmes. Dieu ne se sert que de ceux qui acceptent l’invitation : « Venez
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car
je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour
vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Mat. 11 :
[42]
28-30. — Tém., vol. II, p. 626, 627. (1900)
Chapitre 6—Une activité salvatrice
Un moyen de gagner des âmes au Christ — Nous avons besoin de comprendre l’importance du colportage comme moyen de
découvrir ceux qui sont en péril, et de les amener au Christ. Les
colporteurs ne devraient jamais hésiter à parler de l’amour du Christ
et à raconter leur expérience au service du Maître. Ils devraient être
libres de parler ou de prier avec ceux qui manifestent quelque intérêt
pour les choses religieuses. La simple histoire de l’amour du Christ
pour l’humanité leur ouvrira les portes, même celles des incrédules.
— Tém., vol. II, p. 634.
Un bon colporteur doit être à la fois un maître et un élève. Tout
en s’efforçant d’instruire les autres, il doit lui-même apprendre à
faire le travail d’un évangéliste. Si les colporteurs se mettent au
travail avec zèle et humilité, ils ‘trouveront de nombreuses occasions
de dire une parole de réconfort à des âmes sur le point de sombrer
dans le découragement et auxquelles ils pourront ensuite dire : «
Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans
le Seigneur. » Eph. 5 : 8. En songeant à ce qu’était autrefois la vie
[43] de péché de ceux qui ont été gagnés au Christ, ils pourront s’écrier :
« C’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez
été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés
au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » 1
Cor. 6 : 11. — Tém, vol. II, p. 643. (1900)
Souvenez-vous, frères et sœurs, que vous comparaîtrez un jour
devant le Maître du monde afin de rendre compte de tout ce que vous
aurez fait étant dans votre corps. Alors, votre œuvre paraîtra telle
qu’elle est réellement. La vigne du Seigneur est grande ; le Maître
demande des ouvriers. Que rien ne vous empêche de collaborer au
salut des âmes. Puisque le colportage est l’un des moyens les plus
efficaces pour sauver ceux qui nous entourent, pourquoi n’essaieriezvous pas de vous lancer dans ce travail ? — Review and Herald, 2
juin 1903.
34
Une activité salvatrice
35
Les colporteurs doivent révéler le Christ — Les intérêts du
Christ sont les premiers et les plus importants de tous. Il a, dans ce
monde, des biens qu’il veut mettre en sécurité et introduire dans son
royaume éternel. C’est pour la gloire de son Père et la sienne que
ses messagers vont en son nom, car lui et eux sont un. Ils doivent le
révéler au monde. Ses intérêts sont les leurs. S’ils veulent être ses
collaborateurs, ils seront héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ.
Quant à leur héritage, il est immortel. — Review and Herald, 2 juin
1903.
Parler de la vérité — Le colportage comporte de grandes responsabilités ; il revêt une importance considérable à la fois pour [44]
celui qui s’y consacre et pour ceux en faveur desquels il a été institué.
Le colporteur doit se souvenir qu’il accomplit un travail de caractère
évangélique et que, par son moyen, Dieu désire sauver toute personne rencontrée. Il faut qu’il maintienne son cœur sous l’influence
du Saint-Esprit, qu’il ait toujours sa Bible avec lui afin de pouvoir,
le cas échéant, s’y référer. Lorsque l’occasion se présente de parler
de la vérité, qu’il élève son cœur vers Dieu pour en obtenir la grâce
de parler avec sagesse, pour que sa parole soit à ses interlocuteurs
une odeur de vie qui donne la vie.
Chasser et pêcher — Le colportage devrait désormais être entrepris avec zèle et décision. Il faut des colporteurs évangélistes pour
aller à la chasse et à la pêche des âmes. Ceux dont le cœur est doux
et humble peuvent faire beaucoup de bien. En travaillant deux à
deux, portant le message de famille en famille, ils toucheront des
personnes que nos campsmeetings n’atteignent pas. Ils entreront
en relations étroites avec leurs interlocuteurs et trouveront de nombreuses occasions de parler du Sauveur. Qu’ils chantent et prient
avec les personnes intéressées à la vérité ! Qu’ils répètent dans les
foyers les paroles du Christ ! Ils peuvent s’attendre au succès, car
cette promesse leur appartient : « Voici, je suis tous les jours avec
vous jusqu’à la fin du monde. » Les colporteurs qui se mettent au
travail dans l’esprit du Maître jouissent de la compagnie des êtres
célestes.
Je supplie ceux qui portent des responsabilités dans la cause de
Dieu de ne laisser aucune entreprise commerciale s’interposer entre [45]
eux et le travail du salut des âmes. Qu’aucune affaire n’absorbe
le temps et les talents des ouvriers dont l’occupation consiste à
36
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
préparer un peuple pour le retour du Seigneur. Tout comme une
lampe allumée répand ses rayons, la vérité doit faire son chemin
dans les cœurs. Le temps est court. L’ennemi fera tous ses efforts
pour augmenter à nos yeux l’importance des choses secondaires, et
nous amener à considérer à la légère l’œuvre qui doit être faite avant
toutes les autres. — Review and Herald, 2 juin 1903.
Atteindre toutes les classes — Pour atteindre toutes les classes,
il faut aller à leur rencontre. La plupart du temps les hommes ne
viendront pas, d’euxmêmes, à nous. Ce n’est pas seulement du haut
de la chaire que la vérité divine peut toucher les cœurs. Un autre
champ d’activité, quoique plus humble, est plein de promesses :
c’est celui qu’offrent le logis du pauvre et le palais du riche. —
Jésus-Christ, p. 76.
Sur les chemins et le long des haies — Présentez nos livres
aux hommes d’affaires, aux prédicateurs de l’Evangile dont l’esprit
n’a pas été attiré sur les vérités spéciales à notre temps. Le message
doit être proclamé à des hommes qui jouent un rôle considérable
dans les affaires de ce monde, aux membres de l’enseignement et
aux conducteurs des peuples. Des milliers d’entre eux peuvent être
touchés par des moyens très simples. Les intellectuels, ceux que le
[46] monde considère comme des êtres doués des plus grands talents,
apprécient souvent la parole empreinte de simplicité de celui qui
aime Dieu et qui sait parler de l’amour divin de façon aussi naturelle
que les mondains parlent des choses qui les concernent. Souvent,
les phrases les mieux préparées n’exercent que peu d’influence ;
mais la parole véridique et directe d’un fils ou d’une fille de Dieu,
exprimée avec naturel et simplicité, possède une grande puissance
pour ouvrir la porte de cœurs restés longtemps fermés à Christ et à
son amour. — Review and Herald, 20 janv. 1903.
Ceux qui, vivant en des endroits retirés, ne peuvent être atteints
par aucun autre moyen, le seront par celui des livres. A ces gens, que
je nommerai ici les auditeurs des chemins écartés, nos colporteurs
doivent faire parvenir des ouvrages contenant le message du salut.
Le rôle de nos colporteurs est d’être des évangélistes envoyés
de Dieu, allant de maison en maison dans les localités isolées et
expliquant les Ecritures aux personnes rencontrées. Il leur sera certainement donné de ne pas manquer celles qui sont vraiment désireuses
de se mettre à l’étude des Ecritures...
Une activité salvatrice
37
Je désire ardemment faire tout ce qui est en mon pouvoir pour
atteindre ceux qui sont « sur les chemins et le long des haies ».
— Letter 155. (1903)
Dans les centres touristiques — Dans les stations de cure universellement connues et dans les centres touristiques où des milliers
de personnes viennent chercher la santé et le plaisir, des prédicateurs [47]
et des colporteurs capables de retenir l’attention des foules devraient
être établis. Ces ouvriers auraient pour objectif d’y discerner les
conjonctures favorables à la présentation du message pour notre
temps, et de saisir les occasions d’y tenir des réunions. Chaque fois
qu’ils le peuvent, qu’ils s’empressent de parler au public, et de faire
retentir, par la puissance du Saint-Esprit, le message de Jean-Baptiste
: « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » La Parole
de Dieu doit être prêchée avec clarté et puissance, afin que ceux
qui ont des oreilles pour entendre puissent prendre connaissance du
message de Dieu. Ainsi, l’Evangile de la vérité présente parviendra
à ceux qui ne le connaissent pas, beaucoup l’accepteront et le feront
connaître au loin, là où ils habitent. — Review and Herald, 25 janv.
1906.
Aider les intempérants — Dans votre travail, vous rencontrerez des personnes qui luttent contre leurs passions. Dites-leur des
paroles qui leur redonneront force et courage. Ne laissez pas Satan éteindre dans leur cœur la dernière étincelle d’espérance. Le
Christ dit de celui qui chancelle, qui tremble et qui lutte contre le
mal : « Qu’il vienne à moi. » Il lui tend la main et l’attire à lui.
Comme évangélistes, vous pouvez accomplir la même œuvre que
celle du Christ allant de lieu en lieu. Travaillez avec foi, et croyez
que des âmes seront gagnées à Celui qui a donné sa vie pour que des
hommes et des femmes puissent s’asseoir un jour à la droite de Dieu.
Travaillez avec le Seigneur pour délivrer le buveur et le fumeur des
funestes habitudes qui les ravalent au niveau de la brute. — Review [48]
and Herald, 7 janv.1903.
Prier pour les malades et les découragés — Le Christ répandait la semence de la vérité partout où il se trouvait, et, comme ses
disciples, vous pouvez rendre témoignage pour le Maître en faisant
un travail précieux dans l’intimité du foyer. En vous approchant ainsi
des gens, vous en trouverez souvent de malades et de découragés.
Si vous vous tenez bien près du Christ, si vous vous chargez de son
38
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
joug, vous apprendrez chaque jour de lui comment apporter des messages de paix et de réconfort à ceux qui souffrent et qui ont le cœur
brisé. Vous pourrez conduire les découragés à la Parole de Dieu,
et présenter les malades au Seigneur par la prière. Tandis que vous
priez, parlez au Christ comme vous le feriez à un ami bien-aimé,
en qui vous mettez toute votre confiance. Comme enfants de Dieu,
conservez une dignité douce, indépendante et affable. Vous serez
ainsi reconnus comme appartenant à Jésus. — Tém., vol. II, p. 633.
( 1900)
Avec une prière sur les lèvres — Les exigences de Dieu doivent
toujours être présentes à notre esprit. N’oublions pas que nous devrons rendre compte de nos actions. S’ils sont pénétrés de cette
vérité, les colporteurs évangélistes veilleront sur les âmes et ils prieront avec ferveur pour obtenir la sagesse d’une parole dite à propos
quand il s’agira de réconforter ceux qui en ont besoin. De tels ou[49] vriers élèvent et purifient continuellement leur cœur par l’obéissance
à la vérité. Ils connaissent la valeur d’une âme, et profitent au mieux
de toutes les occasions de faire connaître les richesses de la grâce du
Christ. Que le colporteur évangéliste se mette au travail avec cette
prière sur les lèvres : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Qu’il
travaille comme en présence de Dieu et des anges du ciel ; que son
désir soit d’obtenir en toutes choses l’approbation de Dieu, et ses
efforts ne resteront pas stériles.
Il nous faut controverser beaucoup moins et présenter le Christ
beaucoup plus. Notre Rédempteur est le centre de notre foi et de
notre espérance. Ceux qui parviennent à faire comprendre l’amour
insondable de Jésus et à engager les cœurs à lui dédier leurs
meilleures et leurs plus saintes affections, font une œuvre grande et
belle. En travaillant avec soin, en présentant fidèlement la croix du
Calvaire, le colporteur évangéliste double son utilité.
En suggérant ces méthodes de travail, nous ne pouvons cependant
pas prétendre établir une règle invariable que chacun doive suivre ;
les circonstances peuvent être de nature à les modifier...
Parler de l’amour du Christ. — Les questions de doctrine sont
souvent présentées sans produire grande impression car, s’attendant
à être sollicitée en faveur de doctrines diverses, la personne est sur
ses gardes. Mais lorsque l’amour infini de Dieu est présenté, sa grâce
touche le cœur. Nombreux sont ceux qui cherchent sincèrement la
Une activité salvatrice
39
lumière, mais ne savent que faire pour être sauvés. Oh ! parlez-leur [50]
de l’amour de Dieu et du sacrifice sur la croix du Calvaire en faveur
de ceux qui périssent ! Dites-leur de conformer leur volonté à celle
de Dieu. « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma
doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef. » Jean 7 : 17.
— Manual for Canvassers, p. 36-38. (1902)
Eviter la controverse — Quelques-uns de ceux qui travaillent
dans le colportage font preuve d’un zèle sans connaissance. A cause
de leur manque de tact et d’une tendance excessive à jouer le rôle de
théologiens et de prédicateurs, il est devenu presque indispensable
d’imposer des restrictions à nos colporteurs. Lorsque la voix de Dieu
s’écrie : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? » l’Esprit de
Dieu nous pousse à répondre : « Me voici, envoie-moi. » Esaïe 6 :
8. Mais souvenez-vous que le charbon ardent de l’autel doit d’abord
toucher vos lèvres. Alors seulement les paroles que vous prononcerez
seront sages et saintes. Alors vous aurez assez de sagesse pour
discerner ce qu’il faut dire, et ce qu’il ne faut pas dire. Vous ne
chercherez plus à montrer votre habileté de théologiens, et vous
prendrez soin de ne pas exciter l’opposition ou créer des préjugés
en dis-cutant sur les points de doctrine qui prêtent à la controverse.
Vous trouverez assez à dire sur ce qui ne crée pas d’opposition, mais
qui produit plutôt dans le cœur le désir de connaître mieux la Parole
de Dieu.
Prêts à répondre — Le Seigneur désire que vous soyez des
gagneurs d’âmes. C’est pourquoi, tout en n’imposant pas à vos [51]
auditeurs l’exposé des points de doctrine, vous devriez toujours être
« prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque
vous demande raison de l’espérance qui est en vous ». 1 Pierre 3
: 15. Mais craignez de vous laisser emporter par le sentiment de
votre importance per-sonnelle : craignez de prononcer des paroles
maladroites ; craignez que votre langage et vos actions ne soient pas
à la gloire du Christ. Tenez-vous fermement attachés au Sauveur et
présentez la vérité telle qu’elle est en lui. — Tém., vol. II, p. 634,
635.(1900)
Exalter le Christ — Travaillez comme Paul l’a fait. Où qu’il se
trouvât, devant des Pharisiens menaçants ou des autorités romaines,
devant des riches ou des pauvres, des savants ou des ignorants,
devant le paralysé de Lystre ou les pécheurs repentants de la prison
40
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
de Macédoine, il exalta le Christ comme celui qui hait le péché mais
aime le pécheur, celui qui a porté nos péchés et peut nous revêtir de
sa justice. — Manual for Canvassers, p. 34. (1902)
Le colporteur : un évangéliste — Le colporteur intelligent,
qui craint Dieu et aime la vérité, devrait être respecté, car la position
qu’il occupe est égale à celle du prédicateur de l ’, Evangile. Beaucoup de nos jeunes prédicateurs, ainsi que ceux qui se destinent à
la prédication, s’ils étaient vraiment convertis, feraient beaucoup de
bien en colportant. En visitant les gens et en leur présentant nos im[52] primés ils acquerraient une expérience que la prédication ne pourra
jamais leur donner. En allant d’une maison à l’autre, ils pourraient
porter avec eux le parfum de la vie du Christ. En s’efforçant ainsi
d’être en bénédiction aux autres, ils seraient bénis eux-mêmes. Ils
exerceraient leur foi, augmenteraient leur connaissance des Ecritures,
et apprendraient à conduire les âmes au Christ.
Tous nos prédicateurs devraient se sentir libres d’emporter avec
eux, partout où ils vont, des livres qu’ils pourraient laisser dans
les familles qu’ils visitent, soit qu’ils les vendent, soit qu’ils les
donnent. Dans les premiers temps de l’histoire de notre mes-sage,
on se servait beaucoup de ce moyen. Les prédicateurs travaillaient
comme colporteurs et employaient l’argent qu’ils gagnaient ainsi à
développer l’œuvre dans des endroits où un effort spécial devait être
fait. Ces hommes pouvaient parler intelligemment de cette méthode
de travail, car ils avaient acquis de l’expérience dans ce domaine.
Que personne ne pense qu’un prédicateur s’amoindrit en se servant du colportage pour annoncer la vérité. Le prédicateur qui agit
ainsi fait comme l’apôtre Paul, qui dit : « Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans
cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec
larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches
des Juifs. Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était
utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner
publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs
[53] la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ
! » Actes 20 : 18-21. L’éloquent apôtre, auquel Dieu s’était révélé
d’une manière merveilleuse, allait de maison en maison, en toute
humilité, avec beaucoup de larmes, et à travers bien des ten-tations.
— Tém., vol. II, p. 630-131.
Une activité salvatrice
41
Un ministère aussi important que la prédication — L’évangéliste qui se lance dans le colportage accomplit un travail aussi
important que celui qui consiste à prêcher l’Evangile devant une
congrégation sabbat après sabbat. Dieu a autant de considération
pour le colporteur évangéliste fidèle que pour le prédicateur fidèle.
Tous deux possèdent la lumière et tous deux la répandent dans leur
sphère d’influence. Dieu appelle chacun à collaborer avec le grand
médecin missionnaire et à aller par les chemins et le long des haies.
Chacun a, dans ce sens, un travail à faire pour Dieu. De tels ouvriers,
s’ils sont convertis, sont de véritables missionnaires. — Letter 186.
(1903)
Quelques-uns sont particulièrement aptes à colporter et peuvent
accomplir davantage dans cette branche de l’œuvre que dans la
prédication. Si l’esprit du Christ habite dans leur cœur, ils trouveront
l’occasion de parler de l’Evangile à leurs semblables et d’attirer leur
attention sur les vérités particulières à notre époque. — Tém., vol.
II, p. 632.
Joie dans le service — La joie du Christ consistait à secourir
ceux qui avaient besoin d’aide, chercher les perdus, sauver ceux qui
périssaient, redresser ceux qui étaient courbés, guérir les malades, [54]
adresser des paroles de sympathie et de consolation aux affligés.
Plus nous serons pénétrés de son esprit, plus nous aurons de
zèle à travailler en faveur de ceux qui nous entourent ; et plus nous
travaillerons pour les autres, plus nous aimerons notre travail et plus,
aussi, nous éprouverons de plaisir à suivre le Maître. Notre cœur
sera rempli d’amour pour Dieu, et nous parle-rons avec sérieux et
conviction du Sauveur crucifié.
A ceux qui ont reçu la lumière, je pose cette question : « Qu’allez-vous faire durant cette année qui vient de commencer ? Vous
arrêterez-vous pour vous quereller, pour affaiblir et détruire la foi des
hommes dans l’humanité ? Ou bien consacrerez-vous votre temps
à affermir le reste qui est près de mourir ? » Lorsque notre peuple
se mettra sérieusement au travail pour le Maître, on n’entendra plus
de plaintes. Nombreux seront ceux qui sortiront de l’abattement qui
les ruine corps et âme. Dès que leur prochain sera l’objet de leurs
efforts, ils auront bien des choses encourageantes à dire lorsqu’ils
s’assembleront pour adorer Dieu. Leur témoignage ne sera ni sombre
ni pessimiste, mais plein de joie et d’allant. Au lieu de penser aux
42
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
fautes de leurs frères et sœurs ou à leurs propres épreuves, et d’en
parler, l’amour du Christ sera leur préoccupation et leur sujet de
conversation. Ils s’efforceront avec détermination de devenir des ouvriers plus efficaces à son service. — Review and Herald, 7 janvier
[55] 1903.
Deuxieme Partie—Le colporteur qualifié
Chapitre 7—Entièrement consacré à Dieu
L’essentiel — Ceux qui s’engagent dans le colportage devraient
d’abord se consacrer eux-mêmes à Dieu, entièrement et sans réserve.
Le Christ leur adresse cet appel : « Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug
sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est
doux, et mon fardeau léger. » — Manuscript 26. (1901)
Rachetez le temps — Si vous avez le sentiment d’avoir négligé
le temps des semailles, laissé passer, sans les saisir, les occasions
données par Dieu, recherché votre propre satisfaction, ne voulezvous pas vous en repentir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard,
et vous efforcer de racheter le temps ? L’obligation d’utiliser vos
talents au service du Maître est contraignante. Venez au Seigneur,
et consacrez-lui tout. Vous ne pouvez vous permettre de perdre une
[56] seule journée. Reprenez le travail négligé. Rejetez votre incré- dulité
chagrine, votre envie, vos mauvaises pensées, et allez travailler avec
une foi humble, en priant ardemment le Seigneur de vous pardonner
les années vécues sans consécration. Demandez au Seigneur de vous
accorder son aide. Si vous le cherchez réellement de tout votre cœur,
vous le trouverez. Alors, il vous fortifiera et vous bénira. — Review
and Herald, 7 janvier 1903.
Soyez humbles et dociles — En choisissant des hommes et des
femmes pour son service, Dieu ne demande pas s’ils sont instruits,
éloquents ou riches en biens de ce monde, mais s’ils ont assez d’humilité pour recevoir ses enseignements. Peut-il mettre ses paroles
sur leurs lèvres ? Seront-ils ses représentants ?
Dieu ne peut se servir d’une personne que dans la mesure où il
lui sera possible de déverser son Esprit dans son cœur. Le travail
qu’il accepte, c’est celui qui reflète son image. Ses disciples doivent
porter, comme lettres de créance, les marques indélébiles de ses
principes immortels. — Tém., vol. III, p. 168, 169.
44
Entièrement consacré à Dieu
45
Pourquoi beaucoup ont échoué — Les colporteurs doivent,
chaque jour, se convertir à Dieu, afin que leurs paroles et leurs
actions soient une odeur de vie pour la vie et qu’ils puissent exercer
une influence salutaire. Si plusieurs ont échoué dans le colportage,
c’est parce qu’ils n’étaient pas des chrétiens sincères ; il n’étaient
pas convertis. Ils avaient une connaissance théorique du travail, mais [57]
ils ne sentaient pas leur dépendance de Dieu.
Transformés par la contemplation — Colporteurs, souvenezvous que, dans les livres que vous présentez, ne se trouve pas la
coupe contenant le vin de Babylone, les doctrines erronées offertes
aux rois de la terre, mais la coupe pleine des précieuses vérités de
la rédemption. Voulez-vous y boire vous-mêmes ? Votre esprit peut
être amené captif à la volonté du Christ et le Seigneur peut inscrire
son propre nom sur votre front. En contemplant le Maître, vous serez
changés de gloire en gloire, et votre caractère se transformera. Dieu
vous demande d’aller de l’avant et de dire les paroles qu’il mettra
dans votre bouche. Il veut que vous montriez combien vous estimez
l’humanité, cette humanité qui a été rachetée par le précieux sang du
Sauveur. Si vous vous brisez en tombant sur le roc, vous connaîtrez
la puissance du Christ et les autres verront l’effet de cette puissance
sur votre cœur. — Têm., vol. II, p. 625, 626.
Se reposer sur le Christ — On ne peut être un gagneur d’âmes
efficient avant d’avoir résolu pour soi-même la question de la soumission à Dieu. Il nous faut revêtir le Christ chacun individuellement
afin qu’il devienne pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. Dès que notre foi s’appuie sur le Christ comme sur un
Sauveur personnel, nous pouvons le présenter sous un jour nouveau.
Et lorsque les gens contempleront le Christ tel qu’il est, ils ne discuteront pas de doctrines ; ils iront à lui pour obtenir le pardon, la
[58]
pureté et la vie éternelle. ...
La difficulté la plus redoutable pour un colporteur évangéliste,
c’est le fait que lui-même ne soit pas converti, et ne connaisse pas,
par expérience, l’amour du Christ qui surpasse toute intelligence.
S’il n’a pas cette connaissance, comment pourra-t-il raconter aux
autres cette histoire si ancienne et si belle ? Le monde a besoin
qu’on lui enseigne l’essence même de la foi, la manière d’accepter
le Christ et de se confier en lui comme en un Sauveur personnel ;
il a besoin de savoir comment le suivre partout. Que les pieds du
46
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
colporteur évangéliste suivent pas à pas les empreintes de Jésus, et
ne tracent aucun autre chemin pour aller au ciel.
Conduire les hommes au Rédempteur — Beaucoup de soidisant chrétiens se sont éloignés du Christ, le grand centre, auquel
ils ont substitué leur propre personne ; mais s’ils désirent être des
gagneurs d’âmes, ils doivent eux-mêmes retourner au Sauveur et
comprendre à quel point ils dépendent de sa grâce. Satan consacre
ses plus grands efforts à rompre la chaîne qui unit les hommes à
Dieu ; il désire s’attacher les âmes, s’en faire des esclaves, mais nous
devons travailler contre lui, et attirer les hommes au Rédempteur.
— Manual for Canvassers, p. 38, 39. (1902)
Jésus guide les âmes — Lorsque quelqu’un a été ainsi amené au
Christ, laissez Dieu agir sur ce cœur humilié et contrit. Le Seigneur
dirigera lui-même cette âme vers le service pour lequel elle a le
plus de dispositions. Il a déclaré sa grâce suffisante à tout homme
[59] s’approchant de lui. Ceux qui se sou- mettent à Jésus, qui se donnent
à lui complètement et l’invitent à entrer dans leur cœur, seront en
sécurité. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jean 14
: 6. Possédant le Christ, ils posséderont aussi la vérité ; ils auront
tout en lui. — Manual for Canvassers, p. 38, 39. (1902)
Une honnêteté absolue — Si le colporteur évangéliste suit une
mauvaise voie, s’il trompe ou pratique la duperie, il perd le respect
de soi-même. Il peut ne pas être conscient que Dieu le voit et connaît
tous ses mobiles, que les saints anges l’écoutent et qu’il sera récompensé selon les paroles qu’il aura prononcées. Mais alors même qu’il
lui serait possible de cacher ses mauvaises actions aux yeux de Dieu
et des hommes, il ne pourrait s’empêcher de les connaître lui-même
et ce fait seul porterait atteinte à l’intégrité de son esprit et de sa
nature. Un acte isolé ne suffit pas à déterminer le caractère mais il en
ébranle la base et chacune des tentations suivantes est accueillie plus
favorablement, jusqu’à ce qu’enfin des habitudes déloyales soient
formées et que l’homme ne soit plus digne de confiance.
Nos familles et nos églises comptent trop de personnes qui
prennent à la légère leurs inconséquences notoires. Certains de nos
jeunes ont une apparence trompeuse. Ils paraissent honnêtes et véridiques mais, en réalité, ce ne sont que des sépulcres blanchis, beaux
d’apparence mais remplis d’impuretés ; leur cœur est souillé par le
péché ; les registres du ciel en tiennent compte. Un processus a eu
Entièrement consacré à Dieu
47
lieu qui a endurci ces cœurs, les rendant pour ainsi dire insensibles. [60]
Et si, pesés à la balance du sanctuaire, ces caractères sont déclarés
trop légers au grand jour de Dieu, ce sera pour les coupables une
calamité dont ils ne peuvent se représenter l’horreur maintenant. La
véracité, une véracité transparente, lumineuse, voilà ce qui doit faire
partie du caractère chrétien.
Une vie pure — Le sentier de la vie est semé de périls, où que
ce soit qu’on s’y trouve engagé. Si nos ouvriers, dans une branche
quelconque de l’œuvre négligent leurs intérêts éternels, ils vont audevant d’un échec terrible. Le Tentateur trouvera chez eux un terrain
favorable ; il tendra des pièges sous leurs pas et les conduira dans
des chemins dangereux. Seuls sont en sécurité ceux dont le cœur est
gardé par des principes purs. Ceux-là s’écrient comme David : «
Garde mes pas de peur que je ne chancelle. » (Version anglaise) Il
faut constamment lutter contre l’égoïsme et la corruption du cœur
humain. Les méchants semblent souvent prospères mais ceux qui
oublient Dieu, ne serait-ce qu’un instant, sont en péril. Ils peuvent
ne pas se rendre compte du danger mais, s’ils n’y prennent garde,
l’habitude, sem-blable à une main de fer, les rivera au mal avec
lequel ils auront pris des libertés. Dieu désapprouve leur conduite et
ses bénédictions leur sont retirées.
Ne pas jouer avec le péché — J’ai vu des jeunes gens se mettre
à colporter sans connaître de communion avec le ciel et, pour montrer
leur bravoure, se placer délibérément sur le chemin de la tentation.
Ils se moquent de la folie des autres ; ne connaissent-ils pas le bon [61]
chemin ? Ils savent très bien comment se conduire ; ne résistent-ils
pas facilement au diable ? Mais comme ils ne font pas de Dieu leur
défenseur, Satan leur prépare un piège insidieux et ce sont eux qui,
finalement, deviennent la risée des insensés.
Notre grand adversaire a, parmi nos semblables, des complices
continuellement à l’affût d’âmes à détruire, à la manière du lion
guettant sa proie pour la dévorer. Jeunes gens, évitez-les car, bien
que se disant vos amis, ils vous conduiront peu à peu dans les sentiers
du mal. Leurs paroles sont flatteuses, ils vous offrent leur aide et leurs
conseils mais leur sentier mène à la mort. Le moment à partir duquel
vous leur prêterez une oreille attentive peut être celui d’un tournant
décisif de votre vie et orienter celle-ci vers le mal. La sauvegarde que
représente votre conscience une fois supprimée, l’indulgence envers
48
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
une seule mauvaise habitude, la négligence d’un seul des appels du
devoir peuvent être le début d’une errance vous conduisant dans les
rangs de ceux qui servent Satan, bien que vous continuiez à prétendre aimer Dieu et sa cause. Un moment d’inattention, un seul faux
pas, peuvent aiguiller le cours entier de votre vie dans la mauvaise
direction et vous pourrez ne connaître votre malheur qu’au jour où
vous entendrez la sentence : « Arrière de moi, ouvriers d’iniquité !
»
Fuir les mauvaises compagnies — Il existe des jeunes qui
[62] savent que ce que je viens de dire décrit assez exactement leur
situation. Leurs actions ne sont pas cachées aux yeux du Seigneur,
bien qu’elles puissent être ignorées de leurs meilleurs amis et même
de leurs père et mère. Au sujet de quelques-uns j’ai peu d’espoir
de les voir abandonner leur hypocrisie, leur fausseté. D’autres, qui
sont tombés dans l’erreur, cherchent à se relever. Puisse le Seigneur
Jésus les aider à résister à toute tromperie et à fermer l’oreille aux
flatteries tendant à affaiblir leur intention de bien faire, les fortifier
contre le doute qu’on insinue ou les sentiments d’incrédulité pouvant
ébranler leur foi ! Jeunes amis, ne perdez pas un seul instant dans la
compagnie de ceux qui voudraient vous rendre inaptes à la tâche de
caractère pur et sacré à laquelle Dieu vous a appelés ! Ne faites rien
devant des étrangers que vous ne puissiez répéter avec vos parents
comme témoins ou dont vous ayez à rougir devant le Christ et devant
ses saints anges !
Quelques-uns penseront peut-être que ces conseils ne sont pas
nécessaires aux observateurs du sabbat ; mais ceux auxquels ils
s’appliquent comprennent très bien ce que je veux dire. Je vous le
répète, jeunes gens, tenez-vous sur vos gardes, car vous ne pouvez
rien faire qui ne soit vu des anges de Dieu. Vous ne pouvez non plus
mal agir sans que d’autres en souffrent. Votre conduite démontre non
seulement de quels matériaux votre caractère est construit, mais elle
exerce aussi une influence puissante sur les autres. Ne perdez jamais
de vue le fait que vous appartenez à Dieu, qu’il vous a rachetés à un
[63] grand prix, et que vous devrez lui rendre compte de tous les talents
qu’il vous a confiés. Nul ne devrait avoir une part dans le colportage
évangélique si sa main est souillée par le péché, et si son cœur n’est
pas droit devant Dieu ; une telle personne déshonorerait sûrement
la cause du Seigneur. Ceux qui sont ouvriers avec Dieu ont besoin
Entièrement consacré à Dieu
49
qu’il les guide. Ils doivent prendre soin de bien commencer, puis de
marcher sans broncher dans le chemin de la droiture. Ils devront y
faire preuve de fermeté, car Satan est déterminé et persévérant dans
ses efforts pour les dominer. — Test., vol. V, p. 396-399. (1885)
Se confier constamment en Dieu — Celui qui rencontre dans
son travail des épreuves et des tentations devrait apprendre à s’appuyer plus complètement sur Dieu et avoir le sentiment de son entière
dépendance de lui.
Le colporteur ne devrait nourrir aucune plainte dans son cœur, et
n’en exprimer aucune. Lorsqu’il a du succès, il ne doit pas s’en attribuer la gloire, car ce succès est dû à l’action des saints anges sur les
cœurs. Qu’il se souvienne aussi qu’aux moment de découragement
comme aux moments de joie, les messagers célestes se tiennent à
ses côtés. Il devrait reconnaître la bonté du Seigneur et le louer avec
reconnaissance.
Le Christ a renoncé à sa gloire et a consenti à venir souffrir
sur cette terre pour sauver les pécheurs. Si nous rencontrons des
difficultés dans notre travail, regardons à celui qui est l’auteur et le
consommateur de notre foi. Alors nous ne chancellerons pas et nous [64]
ne serons pas découragés ; nous endurerons la peine comme de bons
soldats de Jésus-Christ. Souvenez-vous de ce qu’il est dit de tous les
vrais croyants : « Nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le
champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » 1 Cor. 3 :9. — Tém., vol. II, p.
642. (1900)
Le plus grand besoin du monde — Aujourd’hui le monde a
surtout besoin d’hommes, non pas d’hommes qui puissent s’acheter
ou se vendre, mais d’hommes qui soient fidèles et honnêtes jusque
dans l’intimité de leur âme, d’hommes qui ne craignent pas d’appeler
le péché par son nom et dont la conscience est aussi fidèle au devoir
que la boussole l’est au pôle, d’hommes qui tiendraient pour la
justice et la vérité même si l’univers s’effondrait. — Education, p.
[65]
55. (1903)
Chapitre 8—Bien préparé
Une préparation poussée — Nous aurions pu, dans le passé,
colporter d’une manière beaucoup plus efficace. A moins de constater chez lui un état de progrès constant, le colporteur évangéliste ne
peut se déclarer satisfait de lui-même. Il doit se préparer avec soin,
sans toutefois se contenter de formules machinalement répétées mais
bien plutôt en laissant le Seigneur influencer et guider sa pensée. Si
l’amour de Jésus habite son cœur, il saura faire des plans pour être
reçu là où il se présentera. — Test., vol. V, p. 396. (1885)
Organisez un cours de colportage permettant une préparation
poussée, accompagnée d’exercices pratiques dans le but de faire
connaître les publications qui sortiront de nos presses. — Letter 66.
(1901)
Connaître la Parole de Dieu — Tous nos colporteurs évangélistes devraient avoir présentes à l’esprit les vérités de la Parole de
Dieu afin d’être prêts, le cas échéant, à tirer de leur trésor « des choses
[66] anciennes et des choses nouvelles ». — Test., vol. IV, p. 415. (1880)
Connaître le livre que l’on vend — Le colporteur évangéliste doit
connaître à fond le livre qu’il vend et être capable d’attirer l’attention
promptement sur les chapitres les plus importants. — Tém., vol. II,
p. 646. (1900)
Culture de l’esprit et du cœur — Nous avons besoin de jeunes
gens intelligents, conscients des facultés intellectuelles que Dieu leur
a données, et décidés à les cultiver avec le plus grand soin. L’exercice
développera ces facultés et, si l’éducation du cœur n’est pas négligée,
l’harmonie du caractère en sera l’heureux résultat. Des possibilités
de perfectionnement sont à la portée de tous. Que personne donc
ne soit pour le Maître un sujet de déception ; que Jésus, lorsqu’il
viendra chercher des fruits, ne trouve pas que des feuilles. Un but
précis, sanctifié par la grâce du Christ, fera des merveilles. — Test.,
vol. V, p. 403. (1885)
Que les colporteurs soient de fidèles étudiants apprenant la manière de travailler avec succès ; et, tandis qu’ils sont ainsi occupés,
50
Bien préparé
51
qu’ils aient les oreilles et les yeux ouverts afin de recevoir la sagesse
de Dieu et de savoir comment venir en aide à ceux qui périssent parce
qu’ils ne connaissent pas le Christ. Que chaque ouvrier concentre ses
énergies et emploie ses facultés au plus élevé de tous les services,
qu’il délivre les hommes des pièges de Satan pour les amener à
Dieu, par Jésus-Christ, au trône environné de l’arc de la promesse.
[67]
— Tém., vol. II, p. 647. (1900)
Responsabilité des chefs-colporteurs — Les chefs-colporteurs
portent une lourde responsabilité. Ceux qui ont une juste compréhension de leur rôle ont conscience de ce fait alors qu’ils travaillent
à la formation de ceux qui leur sont confiés, leur inculquant des principes de fidélité envers l’œuvre. Ils prieront beaucoup, comprenant
que leurs paroles et leurs actions exercent une influence jusque dans
l’éternité. Ils ont à se rendre compte que nul ne pourra, par la suite,
corriger leurs erreurs possibles ou suppléer à leurs déficiences. Il
est donc très important que la personne du chef-colporteur, son attitude et l’esprit dont il est animé, soient conformes aux instructions
divines. — Review and Herald, 20 mars 1890.
Etre instruit et exercé — Les présidents de nos Fédérations,
ainsi que d’autres frères ayant des responsabilités, ont le devoir de
veiller à ce que toutes les branches de l’œuvre reçoivent une part
égale d’attention et de soin. Des colporteurs doivent être formés,
afin de répandre les livres qui contiennent les vérités dont le monde
a besoin. Il faut pour cela des hommes bien préparés, ayant une
expérience chrétienne profonde et un esprit bien équilibré ; des
hommes capables d’instruire les jeunes et d’éveiller en eux le goût
de ce travail ; capables de les amener à entreprendre cette œuvre
et de s’en acquitter avec succès. Quelques-uns ont précisément le
talent, l’instruction et l’expérience qui les rendent aptes à former la
jeunesse au colportage de façon qu’une plus grande œuvre puisse
[68]
être accomplie.
Des hommes d’expérience avec les inexpérimentés — Ceux
qui ont de l’expérience dans le colportage ont le devoir positif d’instruire les autres. Enseignez aux jeunes à vendre les livres que le
Seigneur destine au monde et qu’il a inspirés à ses serviteurs. Dieu
désire que nous soyons fidèles pour instruire ceux qui acceptent la
vérité, afin qu’ils aient un but, et qu’ils travaillent intelligemment
avec le Seigneur. Que les novices soient placés avec des colpor-
52
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
teurs d’expérience, pour qu’ils apprennent comment il faut travailler.
Qu’ils recherchent Dieu avec insistance. Ils feront un bon travail de
colportage s’ils obéissent à ces paroles : « Veille sur toi-même et
sur ton enseignement. » 1 Timothée 4 : 16. Ceux qui, montrant la
réalité de leur conversion, entreprennent le colportage, verront que
celui-ci constitue la meilleure préparation aux autres branches du
travail missionnaire.
Si ceux qui connaissent la vérité la mettaient en pratique, des
méthodes seraient mises à l’étude pour atteindre les gens là où ils
sont. C’est par la Providence de Dieu que les saints de la primitive
Eglise ont été dispersés de Jérusalem dans toutes les parties du
monde. Les disciples du Christ ne restèrent pas à Jérusalem ni dans
les villes voisines, mais ils allèrent au-delà des frontières de leur
propre pays ; ils entreprirent de grands voyages pour chercher les
perdus et pour les amener au Christ. Aujourd’hui, le Seigneur désire
que son œuvre pénètre en de nombreux endroits. Nous ne devons
pas confiner nos efforts à quelques localités. — Têm., vol. II, p. 637,
[69] 638. (1900)
Deux à deux — Les colporteurs devraient être envoyés deux à
deux, les débutants accompagnés d’ouvriers plus expérimentés qui
puissent les aider. Ils auront ainsi la possibilité de parler, d’étudier
la Parole de vie ensemble, et de prier l’un pour l’autre. De cette
manière, l’aîné et le cadet en expérience chrétienne auront part tous
deux aux bénédictions divines. — Manual for Canvassers, p. 17.
(1902)
Au service de Dieu -— Les colporteurs évangélistes devraient
être convaincus que le colportage est précisément le travail que Dieu
désire leur voir faire et se souvenir qu’ils sont au service de Dieu.
Un sérieux effort est nécessaire, une préparation indispensable.
Il faut donner à ceux qui s’y sont voués le sentiment de l’importance
de cette œuvre. A chacun de cultiver l’esprit de renoncement et de
sacrifice illustré par la vie de notre Rédempteur.
Sixième chapitre d’Esaïe — Que tous les colporteurs évangélistes lisent le sixième chapitre d’Esaïe, et gravent dans leur cœur les
leçons qui y sont contenues : « Alors je dis : Malheur à moi ! je suis
perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite
au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont
vu le roi, l’Eternel des armées. Mais l’un des séraphins vola vers
Bien préparé
53
moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel
avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes
lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. J’entendis
la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour [70]
nous ? Je répondis : Me voici, envoiemoi. » Esaïe 6 : 5-8.
Cette scène se reproduira bien des fois encore. Le Seigneur
désire que nombreux soient ceux qui prennent part à son œuvre
sublime ; il désire y compter des hommes et des femmes consacrés,
dont le cœur est rempli d’humilité, et qui sont disposés à travailler
partout où leurs efforts sont demandés. — Manual for Canvassers,
p. 18, 19. (1902)
Progrès constants — Le disciple du Christ devrait constamment
améliorer ses manières, ses habitudes, son esprit, ses méthodes de
travail. Cela est réalisable si l’on fixe les yeux sur Jésus, et non sur
ce qui est extérieur, superficiel. L’intelligence, l’esprit, le caractère
se transforment. Le chrétien apprend à l’école du Christ à aimer les
grâces du Saint-Esprit en toute douceur et humilité. Il se qualifie
pour habiter dans la compagnie des anges. — Ministère évangélique,
p. 277. (1915)
La volonté de Dieu est que nous profitions de toutes les occasions qui se présentent pour nous préparer en vue de son service.
Il s’attend que nous y apportions toutes nos énergies, et que nous
ayons conscience de son caractère sacré. — Rayons de Santé, p. 372.
[71]
(1905)
Chapitre 9—ha conduite et le vêtement
Un travail ennoblissant — Le colportage est l’un des moyens
dont Dieu se sert pour atteindre ceux qui, sans cela, ne connaîtraient
jamais la vérité. Ce travail est en lui-même excellent et son but est
noble ; raisons suffisantes pour qu’il soit accompli avec dignité.
Le colporteur évangéliste se trouvera en présence de personnes de
caractères différents, il rencontrera des esprits ignorants et bas ne
s’intéressant qu’à ce qui touche leur porte-monnaie. Ceux-là seront
grossiers mais il n’y prêtera pas attention. Sa bonne humeur ne
l’abandonnera pas. C’est avec calme et confiance qu’il envisagera
les contretemps. Il aura bien des occasions d’adresser des paroles
de réconfort et d’espérance aux gens tristes, découragés, abattus
qu’il rencontrera. S’il le veut, il peut être pour tous une source de
rafraîchissement mais, pour cela, il lui faudra puiser lui-même à la
fontaine de l’eau de la vie. — Test., vol. V, p. 405. (1885)
Danger de la négligence — Bien que le colporteur évangéliste
ait le sentiment de sa responsabilité personnelle, bien qu’il étudie
avec soin la manière de fixer l’attention de ceux auxquels il s’adresse,
[72] c’est sa façon de se présenter qui décidera souvent de la destinée
d’une âme. S’il produit une impression favorable, son influence sera
pour cette âme une odeur de vie ; et cette âme, à son tour, après avoir
compris la vérité, peut en éclairer beaucoup d’autres. C’est pourquoi
il est si dangereux de se laisser aller à la négligence lorsqu’il s’agit
du salut des âmes. — Ibid. (1885)
Nécessité de l’énergie et de l’enthousiasme — Il ne règne pas
parmi nous, peuple du message de la vérité présente, un esprit missionnaire correspondant à notre foi. Il manque à notre caractère un
anneau d’or. La vie chrétienne est infiniment supérieure à ce que
nous croyons. Elle n’est pas uniquement faite de bienveillance, de
patience, de douceur et de bonté. Certes, ces grâces sont essentielles
mais il faut leur adjoindre le courage, l’énergie et la persévérance.
Beaucoup de ceux qui entrent dans le colportage sont faibles, mous,
facilement découragés. Ils manquent d’élan. Ils ne possèdent pas ces
54
ha conduite et le vêtement
55
traits de caractère qui rendent l’homme capable d’entreprendre une
œuvre positive ni l’esprit et l’énergie qui suscitent l’enthousiasme.
Le colporteur évangéliste est engagé dans une affaire digne d’estime
; il ne doit donc pas se conduire comme s’il en avait honte. S’il désire
que le succès réponde à ses efforts, il doit se montrer courageux et
plein d’espoir.
Cultiver les vertus actives — Les vertus actives doivent être
cultivées aussi bien que les vertus passives. Bien que le chrétien soit
toujours prêt à prononcer la parole qui détourne la colère, il doit aussi [73]
posséder le courage du héros pour résister au mal. Avec la charité
qui supporte tout, il lui faut la force de caractère qui fera de son
influence une puissance positive pour le bien. Sa foi doit être solide,
son caractère noble, ses principes fermes et sa conduite au-dessus
de tout soupçon. Il ignorera ce que signifie être rempli de soi-même.
Dans ses relations avec autrui, il évitera d’attirer l’attention sur lui et
se gardera bien de parler de lui d’une manière suffisante, s’il ne veut
pas s’aliéner la sympathie des gens intelligents et sensés. Il fuira
l’égoïsme et les façons autoritaires.
Avoir du tact — De nombreuses personnes sont convaincues de
n’avoir pas le temps de lire un seul des quelque dix mille ouvrages
qui se publient chaque année dans notre pays. Dans bien des cas,
lorsque le colporteur évangéliste fait connaître sa mission, la porte
des cœurs se ferme, d’où la nécessité de tra-vailler avec tact et dans
un esprit d’humilité et de prière. Il faut être familier avec la Parole
de Dieu et tirer de sa conviction personnelle les paroles et arguments
qui expriment le prix de la vérité et la valeur des publications que
l’on présente. — Test., vol. V, p. 404, 405. (1885)
Honnêteté et intégrité — L’ouvrier qui a la cause de Dieu à
cœur n’insistera pas pour que sa marge de bénéfices soit augmentée. Il ne prétendra pas, comme quelques-uns l’ont fait, qu’à moins
d’être logé dans les meilleurs hôtels et d’être vêtu avec chic et à la
dernière mode, il ne peut s’attendre au succès. Ce dont le colporteur
évangéliste a besoin, ce n’est pas tant de respirer l’élégance que de [74]
laisser transparaître l’honnêteté et l’intégrité de son caractère. La
bonté et la distinction morale se lisent sur son visage et même un
œil exercé ne peut déceler aucune duplicité dans ses manières.
Beaucoup sont entrés dans le colportage ne misant que sur les
primes accordées aux acheteurs pour s’assurer le succès. Ce sont
56
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
des ouvriers sans mérite véritable, sans expérience pratique de la
religion, ayant conservé les mêmes goûts, les mêmes défauts et les
mêmes faiblesses qu’avant leur prétendue conversion. On peut dire
d’eux qu’il n’y a de place pour Dieu ni dans leurs pensées ni dans
leur cœur. Leur caractère est entaché de petitesse, de mondanité,
d’impuretés, ce qui démontre au grand jour que ces hommes ne
suivent que le sentier de leur cœur, ne marchant que selon la convoitise de leurs yeux. L’abnégation est une vertu qu’ils ignorent, décidés
qu’ils sont à jouir de la vie. Le trésor céleste ne présente aucun attrait
pour eux ; leurs aspirations tendent vers le bas, jamais vers le haut.
— Test., vol. V, p. 402. (1885)
Pureté, douceur, tempérance — Un certain niveau de culture
et des manières courtoises sont nécessaires au colporteur évangéliste.
Il lui faut éviter l’artifice et l’affectation habituels aux gens du monde
et rechercher l’abord agréable qui résulte tout naturellement de la
bonté du cœur et du désir de ressembler au Christ. Il se devrait
de cultiver soigneusement des habitudes de travail et de discrétion,
[75] de chercher à honorer Dieu en développant toujours plus sa personnalité. Jésus a consenti un sacrifice infini pour rétablir entre nous
et Dieu et entre nous et nos semblables des relations normales ;
aussi l’assistance divine combinée à l’effort humain nous permetelle d’atteindre un niveau supérieur. Un colporteur évangéliste se
doit d’être chaste comme Joseph, doux comme Moïse et tempérant
comme Daniel ; alors il pourra compter sur la puissance divine pour
l’accompagner partout où il ira. — per Test., vol. V, p. 396. (1885)
Des manières courtoises et une tenue vestimentaire correcte
— Nous disposons aujourd’hui de grandes facilités pour répandre la
lumière de la vérité et, cependant, nos frères et sœurs ne sont pas à
la hauteur du privilège qui leur est accordé. Ce n’est pas dans toutes
les églises que l’on rencontre des membres qui voient et sentent la
nécessité d’employer leurs talents au salut des âmes. Ils ne comprennent pas l’urgence qu’il y a pour d’autres que nous à posséder
nos journaux par la voie des abonnements, le devoir de leur présenter
nos livres, nos publications sur l’hygiène. On devrait voir à l’œuvre
des membres d’église désireux d’apprendre la meilleure manière
de se présenter et d’entrer en contact avec les familles, d’accorder
de l’intérêt à leur propre tenue vestimentaire sous le rapport de la
propreté, de la netteté, de la correction, de leur maintien qui doit être
ha conduite et le vêtement
57
réservé. Il y a parmi nous, en tant que peuple, un véritable manque
de courtoisie pure et simple. Cette vertu devrait être cultivée par tous [76]
ceux qui font du travail missionnaire. — Test.,vol. IV, p. 391, 392.
Une tenue vestimentaire négligée témoigne contre la vérité à
laquelle nous professons croire. Vous devriez considérer que vous
êtes un représentant du Seigneur Jésus-Christ. Que votre vie tout
entière soit en harmonie avec la vérité biblique. ... Ce n’est pas là une
question secondaire, car elle concerne l’influence que nous exerçons
sur autrui pour le temps et l’éternité. Vous ne pouvez pas attendre du
Seigneur qu’il vous accorde un plein succès dans le travail consistant
à lui gagner des âmes si votre aspect et vos manières ne commandent
pas le respect. Des vêtements en parfait état de propreté contribuent
aussi à magnifier la vérité. — Letter 336. (1908)
Les personnes aux manières bizarres ne sont pas aptes au colportage. Pour avoir du succès, il faut du tact, des manières courtoises,
de la sagacité, du discernement spirituel et la connaissance de la
valeur des âmes. — Manual for Canvassers, p. 15. ( 1902)
Courtoisie chrétienne et serviabilité — Le colporteur devrait
faire tout ce qui dépend de lui pour faire luire la lumière de la vérité par de bonnes œuvres. En accomplissant son devoir, il devrait
répandre autour de lui le parfum de la courtoisie chrétienne, saisissant chaque occasion de rendre service. Il lui faut s’exercer à parler
distinctement et de manière à impressionner les esprits, et se mettre
chaque jour à l’école du grand Professeur. Le Christ ne manquera
pas d’assister ceux qui se cachent en lui et lui de- mandent la force [77]
dont ils ont besoin. — Review and Herald, 16 juin 1903.
Une conduite conséquente — Nos prédicateurs et tous ceux
qui professent croire à la vérité doivent adopter une position claire
en ce qui concerne le niveau vers lequel certains semblent enclins à
descendre, à en juger par leurs paroles et leur conduite, lesquelles,
dans beaucoup de cas, ne correspondent pas aux saintes vérités dont
nous nous faisons les témoins. Plusieurs d’entre nous qui se croient
capables de devenir colporteurs évangélistes sont inconvertis. Ils
n’ont jamais subi l’action transformatrice de la grâce du Christ. Ils
ne sont pas purs et mènent une vie inconséquente, coupable. Les
anges, témoins de leurs actes, se voilent la face. Il nous faut atteindre
un idéal de vie plus élevé, sous peine de discréditer l’œuvre de Dieu
58
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
et d’être une pierre d’achoppement pour les pécheurs. — Letter 26d.
(1887)
Fidélité dans la réforme sanitaire — Dans vos relations avec
les incroyants, ne vous laissez pas entraîner loin des principes justes.
Si vous êtes invités à leur table, mangez sobrement et abstenezvous d’aliments capables d’obscurcir vos pensées. Gardez-vous de
l’intempérance. Vous ne pouvez affaiblir vos forces physiques et
mentales, si vous ne voulez pas devenir incapables de discerner
les choses spirituelles. Maintenez votre esprit dans un état tel que
vous puissiez comprendre ce que Dieu veut vous enseigner par les
précieuses vérités de sa Parole.
Ainsi vous exercerez une bonne influence. Beaucoup essaient
[78] de corriger la vie de leurs semblables et s’élèvent contre ce qu’ils
considèrent être de mauvaises habitudes. Ils s’adressent à ceux qu’ils
voient dans l’erreur, et leur montrent leurs égarements ; mais ils
ne font pas d’efforts persévérants, empreints de tact, pour diriger
leurs pensées vers les bons principes. Un tel procédé va souvent à
l’encontre du résultat désiré. En essayant de redresser les autres,
nous excitons trop souvent leur combativité et nous faisons plus
de mal que de bien. Ne regardez pas vos voisins avec l’intention
de découvrir leurs fautes et leurs erreurs. Enseignez par l’exemple.
Que votre abnégation et votre victoire sur vos appétits soient une
illustration de l’obéissance aux principes justes. Que votre vie soit
un témoignage en faveur de la puissance sanctifiante et ennoblissante
de la vérité. — Tém., vol. II, p. 644. (1900)
Posséder les grâces de l’Esprit — Dans son grand amour, Dieu
cherche à développer en nous les grâces précieuses de son Esprit. S’il
permet que nous rencontrions des obstacles, des persécutions et des
difficultés, c’est un immense bienfait, et non un grand malheur, car
chaque tentation repoussée, chaque épreuve supportée avec courage,
nous apporte une nouvelle énergie, et nous fait progresser dans la
formation de notre caractère. L’âme qui, par la puissance divine,
arrive à résister à la tentation, rend ainsi, devant les habitants du ciel
et de la terre, un témoignage éclatant à l’efficacité de la grâce de
Dieu, — Heureux ceux qui..., p. 110. (1896)
Influence personnelle — Toute âme est entourée d’une certaine
[79] atmosphère qui lui est propre. Cette atmosphère peut être la source
de propriétés vivifiantes de foi, de courage et d’espérance et adoucie
ha conduite et le vêtement
59
par le parfum de l’amour, comme aussi refroidie par des frimas de
tristesse, de mauvaise humeur ou d’égoïsme ou empoisonnée par
quelque péché mignon. Consciemment ou non, tous ceux qui nous
côtoient en subissent les effets. — Paraboles, p. 347. (1900)
Puissance du caractère — Le caractère est une puissance. Le
témoignage silencieux d’une vie consacrée, sincère et désintéressée
possède une puissance presque irrésistible. En manifestant dans
notre vie le caractère du Christ, nous travaillons avec lui au salut des
âmes. Ce n’est que par l’identification de notre vie avec la sienne
que cette coopération est possible. Plus étendue sera notre influence,
plus nous pourrons faire de bien. — Paraboles, p. 348. (1900)
Fidèle comme la boussole — Que le Seigneur aide chacun à
tirer le meilleur parti possible des talents qui lui ont été confiés
! Ceux qui travaillent pour la cause de Dieu n’étudient pas leur
Bible comme ils le devraient. S’ils le faisaient, ses enseignements
pratiques exerceraient une portée positive sur leur vie. Quel que soit
votre travail, chers frères et sœurs, faites-le comme pour le Maître
et de votre mieux. Ne négligez pas les occasions qui passent tandis
que vous rêvez nonchalamment aux facilités et au succès d’un autre
travail auquel Dieu ne vous a pas destinés. Accomplissez l’œuvre
qui est là, tout près, serait-ce parmi les dangers et les difficultés du [80]
champ, mais je vous en supplie, ne vous plaignez pas, ne gémissez
pas sur les sacrifices à faire ! Considérez les Vaudois du Piémont et
les plans qu’ils établirent pour faire briller la lumière de l’Evangile.
Nous ne devons pas travailler pour une récompense dans cette vie
seulement mais fixer les yeux sur le prix qui, à la fin de la course,
est réservé aux vainqueurs ! Il faut à notre époque des hommes et
des femmes aussi fidèles au devoir que la boussole l’est au pôle ;
des hommes et des femmes qui veulent travailler même si le chemin
n’est pas aplani et tous les obstacles enlevés.
Les ennemis vous respecteront — J’ai dit ce que les colporteurs évangélistes devraient être ; que le Seigneur leur fasse comprendre ce sujet dans toute son étendue, et leur montre leur devoir de
représenter le caractère du Christ par leur patience, leur courage et
une intégrité à toute épreuve ! Qu’ils se souvien-nent qu’ils peuvent
renier le Seigneur par un caractère indécis et faible. Jeunes gens,
si ces principes vous accompagnent dans le colportage, vous serez
respectés, et beaucoup croiront à la vérité dont vous êtes les avo-
60
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
cats parce que vous vivrez votre foi, parce que votre vie de chaque
jour sera comme une lumière brillante placée sur un chandelier et
éclairant tous ceux qui sont dans la maison ! Même les ennemis
qui combattront les doctrines dont vous vous faites les défenseurs
vous respecteront ; et lorsque vous aurez obtenu cette victoire, votre
parole sera empreinte de puissance et portera la conviction dans les
[81] cœurs. — Test., vol. V, p. 406, 407. (1885)
Chapitre 10—Une voix et une élocution agréables
Le don de la parole — De tous les dons que Dieu a faits à
l’homme, aucun n’est plus précieux que celui de la parole. S’il
est sanctifié par le SaintEsprit, il est une grande puissance pour le
bien. C’est par le moyen de la langue que nous convainquons et
que nous persuadons ; avec elle nous prions et nous louons Dieu
; avec elle aussi nous exprimons l’amour du Rédempteur. Par un
usage judicieux du don de la parole, le colporteur peut répandre la
semence précieuse de la vérité dans bien des cœurs. — Tèm., vol. II,
p. 644. (1900)
Il faudrait accorder plus d’attention à la culture de la voix. Nous
pouvons avoir des connaissances mais si nous ne savons pas employer notre voix correctement, nous échouerons. A moins que nous
ne revêtions nos idées d’un langage approprié, de quelle valeur est
notre instruction ? La connaissance nous sera d’un maigre profit
si nous ne cultivons pas l’art de la parole ; mais elle sera une merveilleuse puissance si nous savons employer des mots pleins de [82]
sagesse salutaire et les dire d’une manière qui retienne l’attention.
—Le Ministère évangélique, p. 81.
Jeunes gens et jeunes filles, Dieu a-t-il mis dans vos cœurs le
désir de le servir ? Si c’est le cas, faites tout pour cultiver votre
voix, pour tirer d’elle le maximum afin de rendre claires à tous les
précieuses paroles de la vérité. — Ibid., p. 84.
Parler clairement et distinctement — Quand vous parlez, prononcez chaque mot et que chaque phrase soit clairement dite, jusqu’à
la dernière syllabe. Beaucoup de gens, en approchant de la fin d’une
phrase, baissent le ton de la voix, si bien qu’on entend mal et que
la force de la pensée est atténuée. Tous les mots qui méritent d’être
dits doivent l’être distinctement, d’une manière expressive. Mais ne
cherchez jamais des mots qui donnent l’impression que vous êtes
savant. Plus ils seront simples, mieux vos mots seront compris. — Le
Ministère évangélique, p. 83, 84.
61
62
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Une qualité indispensable — Le colporteur qui pourra parler
clairement, distinctement, des mérites des livres qu’il désire vendre,
trouvera là un grand appoint dans son travail. Il se peut qu’il ait
l’occasion de lire un chapitre d’un de ses livres et, grâce à une
voix harmonieuse et à une lecture expressive, les scènes décrites se
présenteront à l’esprit de l’auditeur comme s’il les voyait réellement.
[83] — Le Ministère évangélique, p. 82.
La faculté de parler clairement et distinctement est précieuse dans
n’importe quelle occupation ; mais elle est indispensable chez ceux
qui désirent devenir prédicateurs, évangélistes, ouvriers bibliques ou
colporteurs. Ceux qui projettent d’entrer dans l’une de ces branches
de l’œuvre devraient apprendre à se servir convenablement de leur
voix, de manière à laisser une bonne impression lorsqu’ils parlent
de la vérité. Celle-ci ne doit pas être défigurée par une élocution
défectueuse. — Manual for Canvassers, p. 23, 24. (1902)
Parlez avec simplicité — Hommes et femmes errent dans les
brumes de l’erreur. Ils veulent savoir ce qu’est la vérité. Dites-la
leur, non pas dans un langage recherché, mais avec la simplicité d’un
enfant.— Manual for Canvassers, p. 39, 40.
Des paroles bien choisies — Il faut vous garder quand vous
vous trouvez parmi des gens ne partageant pas votre foi de vous
permettre un langage relâché, car on vous observe. Etudiez les instructions données à Nadab et à Abihu, les fils d’Aaron. Ayant pris
du feu « étranger », ils le mirent dans leurs encensoirs. « Alors le
feu sortit de devant l’Eternel, et les consuma : ils moururent devant l’Eternel. Moïse dit à Aaron : C’est ce que l’Eternel a déclaré,
lorsqu’il a dit : Je serai sanctifié par ceux qui s’approchent de moi,
et je serai glorifié en présence de tout le peuple. » Lév. 10 : 1-3.
Les colporteurs devraient se souvenir qu’ils travaillent avec le Sei[84] gneur au salut des âmes et que leur ser- vice doit être exempt de
toute vulgarité, leur esprit occupé de pensées pures et élevées et leur
langage correct. Ne compromettez pas le succès de votre travail par
des paroles légères et imprudentes. — Manual for Canvassers, p.
24. (1902)
Des paroles aimables et une attitude courtoise — Ceux qui
travaillent pour le Christ doivent être intègres et dignes de confiance,
fermes comme le roc sur les principes, mais en même temps aimables et courtois. La courtoisie est une des grâces du SaintEsprit.
Une voix et une élocution agréables
63
S’occuper de l’âme de son semblable, c’est la plus grande œuvre
qui puisse être confiée à un homme, et celui qui voudra trouver le
chemin des cœurs doit prendre garde à cette injonction : « Soyez
pleins de compassion, de courtoisie. » (Vers. Ang.) (1 Pierre 3 :8.)
L’amour fera ce que les arguments sont impuissants à faire. Mais un
moment de vivacité, une réponse bourrue, un manque de politesse
et de courtoisie chrétienne dans quelque détail, peuvent faire perdre
l’influence qu’on avait sur ses amis ainsi que les amis eux-mêmes.
Ce que le Christ était sur la terre, le chrétien doit s’efforcer
de l’être. Jésus est notre modèle, non seulement dans sa pureté
immaculée, mais dans sa patience, son amabilité, son enjouement.
Sa vie est un exemple de la vraie courtoisie. Il avait toujours un
regard aimable et une parole de réconfort pour les malheureux et
les opprimés. Sa présence dans un foyer rendait l’atmosphère plus
saine. Sa vie était comme un levain parmi les hommes. Pur et sans [85]
tache, il marchait au milieu d’individus sans égards les uns pour les
autres, grossiers, discourtois, au milieu des publicains injustes, des
Samaritains iniques, des soldats païens, des paysans sans finesse et
d’une multitude mêlée. ... La religion de Jésus adoucit tout ce qui,
dans le caractère, est rude et grossier ; elle affine tout ce qui, dans
les manières, est rustre et déplacé. Elle rend le langage aimant et
le maintien attrayant. Apprenons du Christ comment on peut allier
un sens élevé de la pureté et de l’intégrité à un caractère enjoué.
Un chrétien aimable et courtois est l’argument le plus puissant qui
puisse être fourni en faveur du christianisme.
Une bonne parole est pour l’âme comme la rosée ou la pluie
bienfaisante. L’Ecriture dit du Christ qu’une langue exercée lui avait
été donnée, afin qu’il « sache soutenir par la parole celui qui est
abattu ». (Es. 50 : 4.) Et le Seigneur nous ordonne : « Que votre
parole soit toujours accompagnée de grâce » (Col. 4 : 6), afin qu’elle
« communique une grâce à ceux qui l’entendent ». (Eph. 4 : 29.)
Certaines personnes avec lesquelles vous êtes en contact peuvent
être rudes et discourtoises, mais ne vous laissez pas aller vousmêmes, à cause de cela, à manquer de courtoisie. Celui qui veut
être respecté doit prendra garde à ne pas blesser le respect que
les autres ont pour eux-mêmes. Cette règle devrait être observée
scrupuleusement vis-à-vis des personnes les plus déshéritées et au
64
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
langage le plus grossier. — Le Ministère évangélique, p. 115, 116.
[86] (1915)
La voix du Sauveur — La voix du Sauveur était une musique
pour ceux qui étaient habitués à la prédication monotone, dénuée
de spiritualité des scribes et des pharisiens. Il parlait lentement et
avec expression, faisant ressortir les mots sur lesquels il voulait
attirer l’attention de ses auditeurs. ... La puissance de la parole est
considérable, et nous devrions cultiver notre voix en vue d’en faire un
moyen de bénédiction pour ceux que nous approchons. — Counsels
to Parents, Teachers, and Students, p. 240. ( 1913)
Sa parole gagnait les cœurs — Nous devons le (Christ) faire
connaître à ceux qui l’ignorent. Agissons comme lui. Les choses
qui concernent la vie éternelle faisaient en tous lieux l’objet de ses
conversations : à la synagogue, le long du chemin, dans une barque
à quelque distance du rivage, à la table du pharisien ou à celle du
publicain. Partout, il parlait de la vie d’en haut ; il associait toujours
la nature aux événements de la vie courante par des paroles de
vérité. Il gagnait les cœurs de ses auditeurs, guérissait les malades,
soulageait les souffrances, et prenait les petits enfants dans ses bras
pour les bénir. Dès qu’il ouvrait la bouche, il captivait l’attention de
ses auditeurs, et chacune de ses paroles était pour quelque âme une
odeur de vie qui donne la vie.
Il devrait en être ainsi de nous. Où que nous nous trouvions,
saisissons toutes les occasions de parler de notre Sauveur. Si nous
faisons le bien à son exemple, comme lui nous parviendrons à ouvrir
[87] la porte des cœurs. Faisons connaître celui qui « se dis- tingue entre
dix mille », et dont « toute la personne est pleine de charme », non
pas d’une manière rude, mais en usant du tact et de l’amour divins.
C’est à cela que doit contribuer le don de la parole, qui nous a été
accordé pour exalter le Christ comme un Sauveur qui pardonne les
[88] péchés. — Paraboles, p. 346. (1900)
Chapitre 11—Assiduité au travail
Energie et docilité — Le succès dans une entreprise dépend
beaucoup moins du talent que de l’énergie et de la volonté. Pour
être capable de rendre un travail profitable, il n’est pas nécessaire de
posséder des dons rares ; il suffit d’accomplir consciencieusement
les devoirs de la vie quotidienne, il faut en outre posséder un esprit
de contentement et un intérêt sincère pour le bien du prochain. On
peut trouver la perfection dans la plus humble destinée. Les tâches
les plus banales accomplies avec amour paraissent belles aux yeux
de Dieu. — Prophets and Kings, p. 165. (1916)
Pas de place pour l’indolence — Que nul ne pense qu’il a le
droit de se croiser les bras et de rester inactif. Il est absolument
impossible d’être sauvé en étant indolent et inactif.
Pensez à ce que le Christ a accompli au cours de son ministère
terrestre. Considérez ses efforts énergiques et infatigables. Il ne
se laissa détourner par rien de la tâche qui lui avait été confiée.
Suivonsnous ses traces ? Il renonça à tout pour réaliser le plan de la
grâce divine en faveur de l’humanité dé- chue. Pour accomplir les [89]
desseins célestes, il devint obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à
la mort sur la croix. Il n’avait pas pris part au péché et n’en avait
aucune expérience, mais il vint en ce monde et se chargea, lui sans
péché, de la culpabilité de l’homme, afin que les pécheurs puissent
être justifiés devant Dieu. Il lutta corps à corps avec la tentation,
triomphant d’elle en notre nom. Le Fils de Dieu, pur et sans tache,
porta la peine de la transgression et reçut le coup mortel qui assurait
la délivrance de l’humanité. — Review and Herald, 20 janv. 1903.
Travailler de tout son cœur — Il est dit des serviteurs de Dieu
: « Ayez du zèle et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. »
L’insouciance et l’incapacité ne sont pas des manifestations de la
piété. Si nous avons conscience de travailler pour Dieu, nous aurons
un sens toujours plus aigu de la sainteté du service et nous nous
sentirons poussés à mettre dans l’accomplissement de chacun de
nos devoirs l’attention et l’énergie constantes désirables. La religion
65
66
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
pure et sans tache devant Dieu est essentiellement pratique. Seul
un travail intense et accompli avec sérieux, de tout son cœur, est
efficace dans l’œuvre du salut des âmes. Il nous faut considérer nos
devoirs quotidiens comme autant d’actes de piété. Notre tâche, vue à
la lumière de l’éternité, nous rendra toujours mieux aptes au service.
— Letter 43. (1902)
Régularité et célérité — Dieu n’a que faire, dans sa cause,
[90] des indolents. Il veut des ouvriers réflé- chis, obligeants, aimables,
zélés. ... Ceux qui n’ont pas acquis des habitudes d’assiduité au
travail et d’économie de leur temps devraient disposer d’un ensemble
d’instructions les incitant à la régularité et à la célérité. — Test., vol.
IV, p. 411. (1880)
Se lever tôt, travailler activement — Le travail du colporteur
évangéliste est ennoblissant et sera un succès s’il est fait honnêtement, avec zèle, patience et persévérance. L’ouvrier doit mettre tout
son cœur dans son travail, se lever tôt et travailler activement en
mettant à profit les facultés que Dieu lui a données. Il rencontrera
des difficultés, mais il les surmontera par la persévérance. Acquérir
et conserver l’équilibre du caractère doit être l’un de ses soucis permanents. Ce sont les petites actions et les petits efforts qui font un
grand caractère. — Manual for Canvassers, p. 18. (1902)
Fidèle au devoir — Ceux qui se sont engagés dans le travail
du colportage courent le danger de ne pas sentir le besoin de se
distinguer dans leur activité, de se contenter de résultats superficiels,
de se laisser aller à la négligence et à la paresse. Les colporteurs
évangélistes devraient accomplir leur tâche fidèlement, car elle est
importante et sacrée. — Review and Herald, 20 mai 1890.
Ponctuel et diligent — Souvenez-vous qu’en toute occasion
vous montrez ce que vous êtes, et que vous développez votre caractère. Quoi que vous fassiez, soyez ponctuel, diligent ; surmontez
l’inclination à chercher une tâche facile. — Rayons de santé, p. 373.
[91] (1905)
Si nous travaillons diligemment au salut de nos semblables, Dieu
fera aboutir nos efforts. — Test., vol IX, p. 86. (1909)
Quand le colporteur se met à l’œuvre, il ne doit se permettre
aucune distraction, mais travailler intelligemment et avec diligence.
Cependant, en allant de porte en porte, il ne devrait négliger aucune
occasion de venir en aide aux âmes qui ont besoin des lumières et
Assiduité au travail
67
des consolations de l’Evangile. Si le colporteur marche avec Dieu,
s’il lui demande la sagesse d’en haut afin de pouvoir faire du bien
et rien que du bien, il sera prompt à discerner les besoins des âmes
avec lesquelles il entre en contact. Il profitera le plus possible de
chaque occasion pour les amener au Christ. Inspiré par son Sauveur,
il pourra adresser une parole d’encouragement à celui qui est fatigué
et chargé. — Tém., vol. II, p. 646, 647. (1900)
Raconter les faits encourageants — Ceux qui font une telle
expérience au service du Seigneur devraient en faire le récit dans
nos publications pour que d’autres y trouvent des encouragements.
Que des colporteurs racontent la joie et les bénédictions qu’ils ont
rencontrées dans leur ministère évangéli-que. Ces rapports devraient
trouver place dans nos journaux, car ils peuvent avoir une influence
très étendue. Ils seront pour l’Eglise comme un doux parfum, une
odeur de vie qui donne la vie. Ainsi, chacun pourra voir que Dieu
travaille avec ceux qui coopèrent avec lui. — Tém., vol. II, p. 643.
[92]
(1900)
Chapitre 12—Prier sans cesse
Prier en vue d’une expérience chrétienne plus profonde —
A tous les colporteurs, à tous ceux à qui Dieu a confié les talents
nécessaires pour collaborer avec lui, je dis : Priez, oh ! priez pour
obtenir une expérience plus profonde. Allez, le cœur attendri et soumis par l’étude des vérités précieuses que Dieu nous a données pour
notre temps. Désaltérez-vous à l’eau du salut afin qu’elle jaillisse
de vos cœurs comme une source d’eau vive rafraîchissant les âmes
qui périssent. Dieu vous donnera alors la sagesse qui vous rendra
capables de communiquer à d’autres ce que vous avez reçu. Il se
servira de vous pour déverser sur eux ses bénédictions. Il vous aidera à révéler ses attributs à vos semblables en leur faisant part de la
sagesse et de l’intelligence qu’il vous a accordées.
Je demande au Seigneur que vous puissiez comprendre ce sujet
dans toute sa longueur, sa largeur et sa profondeur et sentir la responsabilité que vous avez de manifester le caractère du Christ par
votre patience, votre courage et votre intégrité iné-branlable. « Et
la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs
[93] et vos pensées en Jésus-Christ. » Phil. 4 :7. — Tèm., vol. II, p. 628.
629. (1900)
Prier avec humilité et ferveur — La prière humble et fervente
sera plus efficace dans la vente des livres que la mise la plus recherchée. Si les ouvriers voulaient diriger leur attention vers ce qui est
vrai, vivant et réel ; s’ils voulaient prier pour avoir le Saint-Esprit
; s’ils voulaient croire et mettre leur confiance en lui, sa puissance
se déverserait sur eux comme un fleuve et les cœurs recevraient
des impressions fortes et durables. Ainsi donc, priez et travaillez ;
travaillez et priez, et le Seigneur travaillera avec vous. — Tèm., vol.
II, p. 627, 628. ( 1900)
Satan est sur nos traces. Il est un ennemi rusé, et l’esprit malin
que vous rencontrez est son œuvre. Ceux qu’il gouverne sont des
échos de sa voix. Si le voile pouvait être soulevé, ceux qui subissent
son influence verraient Satan exercer toutes ses ruses pour les éloi68
Prier sans cesse
69
gner de la vérité. L’humble prière fait bien plus pour lui arracher les
âmes que beaucoup de paroles sans prière.
Prier sans cesse — Par la prière, les ouvriers doivent constamment présenter les âmes à Dieu. Ils ne sont jamais seuls. S’ils ont
la foi, s’ils comprennent qu’ils ont reçu pour mission d’éclairer les
esprits au sujet de la Bible, ils jouiront constamment de la présence
du Christ. — Manual for Canvassers, p. 40. (1902)
Puissance de la prière importune — Jacob a prévalu parce
qu’il était résolu et persévérant. Sa victoire nous enseigne le pouvoir [94]
de la prière importune. C’est maintenant qu’il nous faut apprendre
ce que sont la prière victorieuse et la foi invincible. Les plus grandes
victoires remportées par l’Eglise de Jésus-Christ ou individuellement
par le chrétien ne sont point dues au talent, à l’éducation, à la richesse
ou à la faveur des hommes. Ce sont celles que l’on obtient dans
la prière solitaire, face à face avec Dieu, par une foi fervente et
inflexible qui se cramponne, éperdue, à la puissance du Très-Haut.
Ceux qui refuseront d’abandonner toute désobéissance et de
réclamer ardemment la bénédiction de Dieu ne l’obtiendront pas.
Mais toute âme qui, comme Jacob, s’emparera des promesses divines
et s’armera de la même ferveur, de la même persévérance, réussira
comme il a réussi. — Patriarches et prophètes, p. 199, 200. (1890)
Chaque difficulté est un appel à la prière — Le sentier de la
sincérité et de l’intégrité n’est pas exempt d’obstacles ; mais dans
chaque difficulté nous devons reconnaître une invitation à la prière.
— JésusChrist, p. 334 (1898)
Nécessité de la prière et de l’étude de la Bible — Satan sait
fort bien que ceux qu’il peut amener à négliger la prière et l’étude
des Ecritures succomberont à ses attaques. Il imagine donc tous
les stratagèmes possibles pour accaparer l’attention. — The Great
Controversy, p. 519. (1888)
Ceux qui revêtiront toute l’armure de Dieu et consacreront
chaque jour du temps à l’étude des Ecritures seront en commu- [95]
nion avec le ciel et auront sur leur entourage une influence salvatrice
et transformatrice. — Test., vol. V, p. 112. (1882)
Prier avec les gens — Nombreux sont ceux qui, à cause de
certains préjugés, ne connaîtront jamais la vérité à moins qu’on ne
la leur apporte chez eux. C’est le colporteur qui trouvera ces âmes
et pourra prendre soin d’elles. Il peut accomplir ce travail de maison
70
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
en maison avec plus de succès que d’autres. Il a l’occasion de faire
la connaissance des personnes et de comprendre leurs besoins réels
; il peut prier avec elles et leur montrer l’agneau de Dieu qui ôte
les péchés du monde. Ainsi le message spécial pour notre temps
trouvera le chemin de leur cœur. — Tém., vol. II, p. 622. (1900)
Par la prière et par le chant — Le colporteur évangéliste dont
le cœur est rempli du Saint-Esprit dispose de merveilleux moyens
pour faire du bien. La présentation simple et humble de la vérité
de maison en maison est en harmonie avec les directives que Jésus
donna à ses disciples lorsqu’il les envoya en tournée missionnaire
pour la première fois. Les chants de louange, les prières sincères toucheront bien des cœurs. L’ouvrier divin sera présent et les convaincra.
« Je suis tous les jours avec vous », telle est la promesse. Lorsqu’on
possède une telle assurance, on peut travailler avec foi, avec espoir
et avec courage. — Test., vol. IX, p. 34. (1909)
Dieu donne le succès — Seul Dieu peut rendre fécondes la
[96] préparation et la diffusion de nos public- cations. Si, par la foi, nous
nous conformons à ses principes, il collaborera avec nous en mettant
nos livres dans les mains de ceux qui en recevront du bien. Il faut
prier le Saint-Esprit à cet effet, se confier en lui, croire en lui. La
prière humble, fervente, fera plus pour favoriser la diffusion de nos
ouvrages que les présentations les plus coûteuses. — Tèm., vol. III,
[97] p. 184. (1902)
Troisieme Partie—Le colporteur
évangéliste à l ’, œuvre
Chapitre 13—Principes de vente
Diffuser nos ouvrages — Les maisons d’édition du monde disposent de moyens puissants pour la diffusion de livres sans aucun
intérêt vital. « Les enfants de ce siècle sont plus sages que les enfants de la lumière. » D’excellentes occasions se présentent presque
chaque jour d’introduire les messagers silencieux de la vérité dans
les familles et auprès des individus ; mais paresseux et insouciants
n’en profitent pas. Les vrais prédicateurs sont peu nombreux. Il
n’y en a qu’un là où il en faudrait cent. Beaucoup commettent une
grave erreur en n’employant pas leurs talents au salut des âmes. Des
centaines d’hommes devraient être occupés à porter la lumière à
travers villes et villages. L’opinion publique doit être remuée. Dieu
ordonne que la lumière brille dans toutes les parties du monde et
[98] que ce soit par le moyen des hommes qu’elle se répande. — Test.,
vol. IV, p. 389. (1880)
Des campagnes de colportage doivent être organisées pour la
diffusion de nos publications. Il faut que, par ce moyen, le monde soit
informé de ce qui est sur le point d’arriver. — Review and Herald, 2
juin 1903.
La diffusion de nos publications accroît la demande — Nos
maisons d’édition devraient être très prospères. Nos frères et sœurs
pourraient les soutenir s’ils faisaient davantage d’efforts en vue de
répandre nos imprimés. Plus nos livres seront connus, plus forte sera
la demande d’une littérature expliquant les Ecritures. Beaucoup de
gens sont fatigués des inconséquences, des erreurs et de l’apostasie
des Eglises, ainsi que des ventes, des bazars et des loteries qu’elles
inventent pour trouver de l’argent. Un grand nombre parmi eux
cherchent la lumière. Si nos journaux, nos traités et nos livres qui
expriment la vérité dans un langage simple et biblique pouvaient
être largement répandus, bien des gens découvriraient que c’est
précisément là ce qu’ils cherchent. Mais beaucoup de nos frères
agissent comme si c’était aux autres à venir à eux ou à se rendre
72
Principes de vente
73
dans nos bureaux pour y chercher nos livres, alors que c’est par
milliers que se comptent ceux qui en ignorent l’existence.
Insistez sur la valeur des ouvrages que vous vendez — Dieu
demande à ses enfants d’agir en tant qu’hommes d’action, sans
manifester d’indolence, d’indifférence et de lenteur. Nous devons
répandre nos imprimés et insister pour qu’ils soient acceptés en dé- [99]
montrant qu’ils apportent beaucoup plus que leur valeur marchande.
Faites ressortir la valeur des publications que vous offrez ; cette
valeur, vous ne pourrez jamais trop l’estimer. — Test., vol. IV, p.
392. (1880)
Le prix de nos publications — Nos maisons d’édition n’ont
pas accordé toute l’attention voulue à certaines questions très importantes. Elles auraient dû faire des plans pour assurer la diffusion
de livres qui maintenant restent en stock. Notre peuple ne se montre
pas à la hauteur des exigences du temps présent et n’avance pas dans
la mesure où les portes s’ouvrent devant lui.
Nombre de nos publications ont été mises en vente à un prix
si bas que la marge de bénéfices n’a pas suffi à couvrir les besoins
de la maison d’édition et à assurer un fonds de roulement suffisant.
Ceux de nos frères qui n’ont pas une responsabilité directe dans
l’une des branches de l’œuvre ... ne sont pas exactement renseignés
sur les besoins de cette cause et sur le capital requis pour faire marcher les affaires. Ils ne comprennent pas que ces entreprises sont
constamment exposées à des déficits et ne connaissent rien de leurs
dépenses quotidiennes. Semblant croire que tout marche à souhait
sans beaucoup de peine, et sans qu’il soit nécessaire d’engager beaucoup d’argent, ils insistent pour que les imprimés soient vendus au
prix le plus bas possible. Une fois cette mesure réalisée au point
qu’elle menace l’équilibre budgétaire de la maison d’édition, ils ne [100]
font, de leur côté, que peu d’efforts pour augmenter la diffusion de
ces publications destinées à être vendues à des prix si justes. Leur
objectif atteint, ce souci les quitte alors que ce serait au contraire le
moment de travailler de toutes leurs forces à la vente de ces publications, semant ainsi la vérité et procurant aux imprimeries le moyen
d’aller de l’avant. Les prédicateurs ont négligé leur devoir en n’intéressant pas à cette question l’église du lieu où ils travaillent. Une
fois les prix des livres abaissés, il est très difficile de les ramener à
un prix raisonnable car des esprits étroits sont aussitôt prêts à crier à
74
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
la spéculation. Ils ne comprennent pas que cette mesure ne rapporte
rien à un homme en particulier mais que le contraire prive la cause
de Dieu de l’argent dont elle a besoin. Des livres qui devraient être
répandus largement restent sur les rayons de nos maisons d’édition
parce que leur diffusion n’éveille pas un intérêt suffisant.
La presse est, en elle-même, une puissance, mais si ses produits
ne s’écoulent pas faute de plans avisés, cette puissance est nulle. Si,
d’une part, la nécessité d’assurer une production abondante a été
prévue et réalisée, on a, d’autre part, négligé de faire des plans pour
posséder les fonds indispensables à l’impression d’autres ouvrages.
La puissance de la presse et tous les avantages qu’elle représente
dépendent des mains auxquelles on les a confiés et qui peuvent les
employer au mieux ou bien les laisser se perdre. Par des réalisations
judicieuses, ces frères disposent des moyens de répandre la lumière
[101] en rendant possible le placement de livres et de traités dans des
milliers de familles encore dans les ténèbres de l’erreur. — Test.,
vol. IV, p. 388, 389. (1880)
Ne pas compter sur le système des primes — Les personnes
au cœur vraiment humble, élargi grâce aux vérités de l’Evangile,
exerceront une réelle influence. Elles feront impression sur les esprits et seront pour la plupart respectées, même de ceux qui n’ont
point de sympathie pour notre foi. Elles connaîtront le succès en
répandant les vérités de la Bible et nos excellents journaux car le
Seigneur ouvrira le chemin devant leurs pas. Mais le fait d’insister
pour obtenir un abonnement, en promettant primes ou cadeaux, ne
peut exercer d’influence salutaire. Si nos ouvriers allaient de l’avant
en s’appuyant sur les vérités de la Bible, ayant au cœur l’amour de
Christ et des âmes, ils obtiendraient un nombre d’abonnés plus grand
qu’à coup de primes et de prix réduits. L’insistance avec laquelle
ces avantages sont offerts donne l’impression que le journal ne possède en lui-même aucune valeur. Les résultats seraient meilleurs
si le colporteur évangéliste faisait ressortir cette dernière et si l’argent dépensé pour les primes était employé à distribuer quelques
numéros gratuitement. Si on leur offre des primes, quelques-uns ne
prendront le journal que dans ce but, d’autres le refuseront parce
qu’ils le considéreront comme une simple mesure de spéculation.
En démontrant la valeur du journal et en demandant le secours d’en
Principes de vente
75
haut, le colporteur évangéliste ferait meilleure besogne. — Test., vol.
[102]
V, p. 401. (1885)
Des colporteurs évangélistes devraient être engagés pour faire
connaître La Tragédie des siècles, Patriarches et prophètes, JésusChrist et d’autres livres encore de même nature. Il est nécessaire
qu’ils soient conscients de l’importance des sujets traités par ces
ouvrages et, en outre, qu’ils sachent comment s’y prendre pour
intéresser les gens à la vérité. Une aide spéciale, supérieure aux
avantages que semble devoir procurer la présence d’illustrations
dans les livres, leur sera accordée. Les colporteurs évangélistes
au cœur régénéré par l’action de l’Esprit peuvent compter sur la
compagnie des anges ; ils les précéderont dans les familles, leur
ouvriront la voie. — Manuscript I3I. (1899)
Courtoisie et bienveillance ouvrent les portes — L’une des
méthodes de travail les plus simples et les plus efficaces est constituée par le colportage évangélique. Une attitude courtoise et bienveillante peut suffire à ouvrir les portes de plus d’un foyer. Lorsque
le colporteur évangéliste est reçu chez des gens étrangers à notre foi,
il convient qu’il se montre prévenant et serviable, sans jamais compliquer la tâche de ses hôtes en les obligeant à l’attendre ; il fera tout
ce qu’il peut pour se rendre utile au maximum si l’un des membres
de la famille où il séjourne tombe malade. Parfois, il s’entendra dire
: « Je suis trop pressé pour écouter la présentation de votre ouvrage
», ou bien : « Je n’ai pas le temps maintenant pour une étude biblique
». Dans ces cas précis, le colporteur évangéliste parviendra souvent
à retenir l’attention en offrant son aide qui sera peut-être acceptée [103]
par une personne surchargée de travail. — Manuscript 26. (1905)
Gagnez la confiance par la serviabilité — Lorsque vous séjournez chez quelqu’un, portez votre part des fardeaux de ce foyer.
... Aidez le père fatigué par les travaux qui lui incombent. Occupez-vous des enfants. Soyez prévenant. Travaillez humblement, et
le Seigneur vous assistera. — Review and Herald, 11 nov. 1902.
Où que vous alliez, vous rencontrerez dans vos tournées la maladie et la souffrance. Si cela vous est possible, apportez votre aide,
même si, ce faisant, vous perdez un peu de temps. ... L’utilisation
de traitements simples sera une leçon de choses. Si les intéressés y
consentent, priez pour le malade. Dieu peut le guérir, et ce sera un
témoignage en faveur de la vérité. Dites aux gens que vous visitez
76
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
ce qu’ils peuvent faire pour se bien porter. Ayez avec vous des brochures relatives à la réforme sanitaire, faitesen cadeau. Vous pouvez,
de cette manière, répandre la semence de la vérité. — Manuscript i8
a. ( 1901 )
Des traitements simples — Les colporteurs devraient être capables de donner des instructions quant à la manière de soigner les
malades, ils devraient apprendre les méthodes simples de traitement.
Ainsi, ils pourraient travailler comme missionnaires médicaux, et
soigner le corps aussi bien que l’âme de ceux qui souffrent. Cette
œuvre devrait maintenant être en progrès dans toutes les parties du
[104] monde, et des multitudes recevraient les bienfaits des prières et des
instructions des serviteurs de Dieu. — Tèm., vol. II, p. 633.
Rendez évidente l’importance d’une vie saine —
Les colporteurs évangélistes devraient toujours s’efforcer de
faire un travail missionnaire médical. Le monde a, aujourd’hui,
grand besoin de nos publications concernant la réforme sanitaire.
L’intempérance gagne du terrain. La recherche des jouissances s’accroît. En accomplissant son travail, le colporteur évangéliste peut
faire beaucoup pour rendre évidente à ceux qu’il visite l’importance
d’une vie saine. Il devrait, si possible, loger dans une famille plutôt
qu’à l’hôtel. Lorsqu’il est à table d’hôtes, qu’il mette en pratique
les principes exposés dans les ouvrages qu’il vend. S’il en a l’occasion, qu’il parle de l’importance de la réforme sanitaire. S’il fait
preuve de courtoisie, ses paroles laisseront une impression favorable.
— Manuscript II3. (1901)
Attirez l’attention sur nos ouvrages d’hygiène — Faites savoir que vous vendez des ouvrages contenant des instructions au
sujet des maladies et de leur prévention, et ajoutez qu’en se conformant à ces directives, beaucoup de souffrances seront évitées et bien
des frais médicaux épargnés. Dites que ces ouvrages renferment
des conseils que le médecin n’a pas le temps de donner lors de ses
courtes visites à domicile. — Manuscript II3. (1901)
Ayant « pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile
[105] de paix », vous serez bien préparé pour aller de maison en maison
afin d’y parler de la vérité. Parfois, ce travail vous paraîtra très
pénible, mais si vous allez de l’avant par la foi, le Seigneur vous
précédera, et sa lumière éclairera votre sentier. Quand vous irez chez
vos voisins pour leur vendre ou leur donner des publications et pour
Principes de vente
77
leur parler humblement de la vérité, vous serez accompagné par la
lumière d’en haut. Apprenez à chanter des cantiques tout simples ;
cela vous aidera dans votre travail de maison en maison, et des cœurs
seront touchés par l’influence du Saint-Esprit. ... Nous pouvons jouir
de la compagnie des anges, et, bien que nous ne les voyions pas,
nous savons néanmoins, par la foi, qu’ils sont avec nous. — Review
and Herald, 11 nov. 1902.
Le but véritable — Plusieurs de nos colporteurs ont abandonné
les bons principes. Attirés par l’appât du gain, ils ont perdu de vue
le véritable but de l’œuvre et son esprit. Que personne ne pense que
l’étalage de ses connaissances fera impression sur les gens. Ce n’est
pas le moyen d’obtenir des résultats bons et durables. La tâche qui
nous est assignée est de diriger les esprits vers les vérités solennelles
pour notre temps. Ce n’est que lorsque nos cœurs seront remplis de
l’esprit des vérités contenues dans les ouvrages que nous vendons
et, qu’en toute humilité, nous attirerons l’attention des gens sur ces
vérités, que nos efforts seront couronnés de succès ; car c’est alors
seulement que le Saint-Esprit qui convainc tout homme de péché, de
justice et de jugement agira sur les cœurs. — Tém., vol. II, p. 627.
[106]
(1900)
Chapitre 14—Le colporteur évangéliste et ses
finances
Paiement rapide des factures — L’œuvre n’avance pas comme
elle le devrait parce que ceux qui prétendent suivre le Christ
n’obéissent pas aux principes évangéliques. La manière négligente
dont quelques colporteurs, jeunes et vieux, ont accompli leur travail,
montre qu’ils ont des leçons importantes à apprendre. J’ai vu que
beaucoup d’entre eux travaillent au petit bonheur, quelques-uns se
sont même laissés aller à la négligence, et ce défaut s’est introduit
dans l’œuvre de Dieu. Les librairies se sont endettées parce que les
colporteurs ont manqué au devoir de s’acquitter de leurs comptes
arriérés et ont cru être l’objet de mesures vexatoires lorsqu’on leur
a demandé de payer promptement les livres qu’ils commandaient à
l’imprimerie. C’est là, cependant, la seule manière de bien conduire
les affaires.
Honnêteté absolue — Les choses devraient être arrangées de
telle manière que le colporteur ait des moyens d’existence suffisants
sans qu’il soit obligé de faire des dettes. Cette porte ouverte à la
[107] tentation doit être fermée et barricadée. Quelle que soit l’hon- nêteté
de ce frère, des circonstances peuvent surgir qui seront pour lui une
source de violentes tentations. La paresse et la nonchalance ne sont
pas des fruits du christianisme. Personne ne peut être malhonnête à
l’égard des biens du Seigneur et prétendre rester innocent. Tous ceux
qui agissent ainsi renient le Christ. Bien qu’ils prétendent garder
et enseigner les commandements de Dieu, ils ne les pratiquent pas
dans leur vie de chaque jour.
Pas de dépense inconsidérée — Ce qui appartient au Seigneur
doit être administré avec fidélité. Dieu a confié aux hommes la
vie, la santé et la raison. Il leur a donné des forces physiques et
mentales à exercer. Ces dons ne devraient-ils pas être employés
fidèlement et avec zèle à la gloire de son nom ? Nos frères ont-ils
considéré qu’ils devront rendre compte des talents qu’ils ont reçus ?
Ont-ils administré avec sagesse les biens du Seigneur, ou les ont-ils
78
Le colporteur évangéliste et ses finances
79
dépensés d’une manière insensée ? Le ciel les considère-t-il comme
des serviteurs infidèles ? Beaucoup d’entre eux dépensent l’argent
du Seigneur pour de bien pauvres distractions, à des vanités, au lieu
de consentir à se charger chaque jour de leur croix. Beaucoup de
ceux qui ont été favorisés par des dons précieux ont gaspillé leur vie,
et sont maintenant dans la souffrance et le besoin.
Dieu demande que des progrès visibles soient réalisés dans les
différentes branches de l’œuvre. Les affaires de la cause du Seigneur
doivent être traitées avec plus de précision et d’exactitude. Il n’y a
pas eu d’efforts assez décidés pour amener cette réforme essentielle. [108]
Ne pas avoir de dettes — Chacun doit pratiquer l’économie.
Aucun ouvrier ne devrait se laisser entraîner dans les dettes. Le
fait de tirer de l’argent de la caisse avant de l’avoir gagné est un
piège. Ce procédé limite les ressources de l’œuvre au point que
les missionnaires en terre païenne ne peuvent recevoir ce qui leur
revient. Lorsque quelqu’un s’endette volontairement, il se place
lui-même dans le filet dont Satan se sert pour capturer les âmes.
— Manual for Canvassers, p. 65. (1902)
Les colporteurs qui s’attendent à être aidés — Certains colporteurs, une fois dans l’embarras, s’attendent à pouvoir obtenir une
aide financière de la part de l’œuvre pour faire face à leurs difficultés
; mais ce n’est généralement que pour retomber dans le besoin, et
solliciter encore du secours. Ceux qui administrent les fonds doivent
veiller à ce que l’argent du Seigneur ne soit pas dilapidé par ces
procédés. Lorsqu’un colporteur ne peut pas remettre à la trésorerie
chaque centime qu’il lui doit, il vaut mieux qu’il arrête immédiatement son travail. Il ne faut s’engager dans le colportage que si
l’on peut soutenir les finances de l’œuvre au lieu de les appauvrir.
— Manual for Canvassers, p. 65. (1902)
Sincérité, honnêteté, fidélité — Le colportage ne peut être accompli d’une manière nonchalante, négligente. Ceux qui s’engagent
dans une activité les entraînant à manier de l’argent devraient tenir un compte exact de chaque centime encaissé ou dépensé. Ils [109]
acquerraient ainsi des habitudes de précision qui accroîtraient leur
efficience.
Lorsqu’un colporteur évangéliste continue à commander des
livres sans envoyer de rapport d’activité ni de compte concernant
ses livraisons et ses encaissements, le chef-colporteur a le devoir de
80
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
s’enquérir auprès de lui, d’une manière aimable et amicale, de la
situation dans laquelle il se trouve. Continuer à fournir du matériel
jusqu’à que ce frère ou cette sœur soit endetté au point de ne pouvoir
se tirer d’affaire, c’est commettre une injustice à la fois envers cette
personne et son employeur. Une façon aussi négligente de travailler
engendre le découragement.
Le colporteur qui se rend compte qu’il est incapable de réussir,
se doit d’aller trouver ses chefs pour leur dire qu’il ne peut continuer
ce travail.
Un colporteur évangéliste est, par définition, un homme sincère,
honnête et fidèle. Combien d’âmes pourraient être délivrées de la
tentation, combien de chagrins seraient évités si nos ouvriers étaient
tous exercés à demeurer aussi fidèles aux principes que la boussole
l’est au pôle. — Manuscript 20. ( 1904)
Résultats de la négligence dans le domaine financier — Certains colporteurs évangélistes ont conduit leurs affaires d’une manière si molle et si relâchée qu’ils ont constamment grevé les fonds
nécessaires à la poursuite du travail. Ils ont vendu des ouvrages
[110] et donné l’impression de travailler pour la cause, mais au lieu de
fournir à l’œuvre les moyens nécessaires à ses progrès, ils n’ont fait
qu’amoindrir la trésorerie de celle-ci. L’argent qu’ils maniaient et
qui ne leur appartenait pas, ils se le sont approprié pour couvrir leurs
propres dépenses, celles de leur famille ou bien ils l’ont utilisé en
faveur de quelqu’un d’autre.
En gardant pour leur propre usage ce qui appartient à l’œuvre de
Dieu, les colporteurs se mettent en difficultés, s’éloignent du sentier
de la droiture et créent autour d’eux une atmosphère de suspicion
qui peut porter préjudice à leurs collègues. C’est ainsi que ceux qui
s’efforcent de bien faire risquent de souffrir de la conduite de ceux
qui sont infidèles.
L’œuvre de Dieu en subit les répercussions et un pesant fardeau
est mis sur les épaules de ceux qui ont été appelés à porter des
responsabilités. Si l’on ne met pas fin à cette manière relâchée
de travailler, non seulement la caisse sera vide mais la source des
revenus alimentée par les membres d’église tarira. En effet, ceux-ci
perdront confiance dans les dirigeants de l’œuvre, responsables de
l’administration des fonds et plusieurs cesseront de verser dons et
offrandes au trésor de Dieu.
Le colporteur évangéliste et ses finances
81
La conduite de ces ouvriers inconséquents est, pour certains
dirigeants, une cause de chagrin, les minant jusqu’au cœur. Perplexes, ils se demandent comment s’y prendre pour protéger l’œuvre
contre ce qui constitue une escroquerie, et sauver cependant ceux
[111]
qui possèdent au sujet de l’honnêteté une conception si faussée.
Cette manière d’emprunter de l’argent pour faire face à de pressantes nécessités sans prendre les mesures nécessaires à son remboursement est répandue mais n’en est pas moins décourageante. Le
Seigneur aimerait voir tous ceux qui professent aimer la vérité abandonner cette décevante habitude et préférer se trouver dans le besoin
plutôt que de commettre un acte malhonnête. ... S’ils n’acquièrent
pas un caractère correspondant aux normes de la vérité sanctifiante,
ils seront en odeur de mort autour d’eux, la vérité sera présentée
sous un faux jour et le dis-crédit jeté sur elle. Par leur conduite, ils
déshonorent le Christ qui est la vérité incarnée.
La question à considérer est donc la suivante : Comment faire
progresser l’œuvre et empêcher les mauvais colporteurs d’être une
entrave à cette marche en avant, par les fardeaux que leur façon de
travailler représente pour les maisons d’édition ? Ce problème est
d’importance. — Manuscript I68. (1898)
Occupations secondaires — Certains colporteurs se sont mis,
avec leur famille, dans une situation financière des plus difficiles par
une mauvaise administration de leurs revenus. Ils se sont endettés et
ont emprunté de l’argent à des personnes étrangères à notre foi.
Quelques-uns ont associé à la vente de nos publications le colportage d’articles de nature entièrement différente. C’est là une
mauvaise combinaison. Lorsque le colporteur ne travaille plus que
pour un gain personnel, il est tenté d’acheter de la marchandise à [112]
des prix dérisoires pour la revendre beaucoup plus cher. Les personnes visitées considèrent alors ce voyageur de commerce comme
un escroc, quelqu’un ne travaillant que pour son propre intérêt en
négligeant celui d’autrui ! Ces colporteurs n’observent pas les commandements de Dieu puisqu’ils n’aiment pas leur prochain comme
eux-mêmes. — Manual for Canvassers, p. 62. (1902)
Le gain n’est pas le but ultime — Si nos colporteurs évangélistes se laissent gagner par l’appât du gain, s’ils ne diffusent
que l’ouvrage dont la vente leur rapporte le plus et négligent celle
de livres dont la lecture est la plus profitable au cœur comme à
82
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
l’esprit, de quel désintéressement font-ils preuve ? Quelle œuvre
missionnaire accomplissent-ils ? Le travail du colporteur évangéliste intelligent et pieux a été déclaré égal à celui du prédicateur de
l’Evangile. Pourquoi donc le premier se sentirait-il plus libre que
l’autre d’agir égoïstement ? Devrait-il, parce qu’en agissant ainsi
il pourrait gagner davantage, être infidèle aux principes qu’exige le
travail missionnaire, en ne vendant que les livres bon marché, faciles
à placer, au détriment de ceux qui éclaireraient davantage les esprits
? En quoi se révèle l’esprit missionnaire ? Le colportage a-t-il perdu
sa raison d’être ? Pourquoi donc aucune voix ne s’élève-t-elle afin
de remédier à cet état de choses ? — Manual for Canvassers, p. 47,
48. (1902)
Parce que les avantages financiers sont supérieurs à ceux que
nous pouvons offrir, bon nombre sont attirés vers le colportage de
[113] livres et de gravures qui n’expriment pas notre foi et n’apportent
aucune lumière aux lecteurs. Ils ne font là aucune expérience qui
les préparerait au ministère. Ils n’apprennent pas à se charger du
fardeau des âmes et à les attirer à la vérité. Le temps et les occasions
qui leur sont offerts sont perdus pour eux.
Ces hommes se détournent souvent de l’influence du Saint-Esprit
et leur caractère reçoit l’empreinte du monde ; ils oublient combien
ils doivent au Seigneur, lequel a donné sa vie pour eux. Ils se servent
de leurs talents pour satisfaire leur égoïsme, refusant de travailler
dans la vigne du Seigneur. — Manual for Canvassers, p. 43. (1902)
Ne pas offrir d’avantages spéciaux — Beaucoup d’ouvriers
dans le colportage ne font point de sacrifices. Dans l’ensemble, leur
esprit missionnaire est moins grand que celui qu’on rencontre dans
d’autres dénominations religieuses pour le même genre de travail.
Lorsque le chemin est tout tracé devant eux, lorsqu’ils peuvent espérer une bonne marge de bénéfices, alors seulement ils sont désireux
d’entrer dans le champ. Bien des avantages sont offerts à nos ouvriers pour qu’ils vendent des livres populaires et on leur promet de
gros salaires. Il en résulte que beaucoup d’entre eux refusent l’arrangement financier moins intéressant peut-être qui leur est proposé
pour la vente de livres traitant de la vérité présente. Pour remédier
à cet état de choses, nous avons essayé de faire en sorte que les
avantages offerts à nos colporteurs correspondent à ceux qu’on offre
[114] dans le monde. Résultat : beaucoup de ces ouvriers gagnent facile-
Le colporteur évangéliste et ses finances
83
ment leur argent et le dépensent de même. — Test., vol. V, p. 403,
404. (1885)
Economie et renoncement — Une somme consi-dérable est
souvent dépensée sans nécessité pour les frais d’hôtel. La cause de
Dieu était si près du cœur des pionniers de ce message qu’ils ne
prenaient que rarement un repas au restaurant, alors même que le
prix n’en était que d’un franc vingt-cinq. De manière générale, nos
jeunes gens et jeunes filles n’ont pas acquis la notion d’économie et
l’on constate partout le gaspillage.
Dans certains milieux, l’argent ainsi jeté par les fenêtres suffirait à l’entretien d’une famille. Si, pendant leurs déplacements, nos
jeunes gens tenaient un compte exact de leurs dépenses, ils sauraient
où passe leur argent. Bien qu’ils ne soient pas appelés à se priver
d’aliments chauds comme c’était l’habitude des pionniers de l’œuvre
au cours de leur vie itinérante, ils peuvent apprendre à pourvoir à
leur nécessaire à moins de frais qu’ils ne le croient. Il y a des gens
qui pratiquent le renoncement afin de pouvoir donner à la cause de
Dieu ce dont elle a besoin ; que les ouvriers fassent de même, limitant leurs dépenses autant que possible. Il serait bon qu’ils étudient
l’histoire des Vaudois du Piémont et imitent leur esprit d’abnégation
[115]
et de sacrifice. — Test., vol. V, p. 400. (1885)
Chapitre 15—La collaboration avec les autres
ouvriers évangéliques
Combiner l’action des publications et celle du prédicateur
— Les publications constituent un instrument puissant qui doit, selon
l’ordre de Dieu, être combiné avec l’action du prédicateur, en vue
de faire connaître la vérité à toute nation et tribu, à toute langue et à
tout peuple. — Life Sketches, p. 217. (1915)
Le rôle des « messagers silencieux » — Il m’a été montré
que là même où se trouve un bon prédicateur, le colporteur devrait
travailler en collaboration avec lui, car bien que le message soit
présenté fidèlement par celui-ci, il est parfois difficile aux auditeurs
de s’en souvenir parfaitement. C’est pourquoi la page imprimée est
nécessaire non seulement pour leur montrer l’importance de la vérité
présente, mais pour leur permettre de s’enraciner et de se fortifier
dans la vérité en les mettant en garde contre l’erreur. Les journaux et
les livres sont les moyens dont Dieu se sert pour rendre le message
qu’il adresse au monde de nos jours continuellement présent à ses
[116] yeux. En éclairant et en affermissant les âmes dans la vérité, les
publications feront un travail supérieur à celui qui est accompli par
la prédication seulement. Les messagers silencieux placés dans les
foyers par le colporteur renforceront l’œuvre du ministère sous tous
les rapports ; car le Saint-Esprit agira sur l’esprit de ceux qui les
liront comme il agit sur l’esprit de ceux qui écoutent la prédication de
la Parole. Les anges qui veillent sur l’œuvre du prédicateur veillent
également sur les livres contenant la vérité. — Tém., vol. II, p. 624.
(1900)
Collaboration avec le prédicateur — La collaboration avec
le prédicateur en vue de faire connaître la vérité présente à toute
nation et tribu, à toute langue et à tout peuple, est un devoir essentiel.
Cette collaboration devrait s’exercer de manière à exalter la beauté
du message que nous aimons. L’esprit de beaucoup de ceux qui
croupissent présentement dans l’iniquité et l’erreur peut être éclairé
par l’intermédiaire du colportage. Grâce à lui, un peuple peut être
84
La collaboration avec les autres ouvriers évangéliques
85
préparé qui subsistera lors du grand jour de Dieu maintenant si
proche. — Review and Herald, 20 mai 1890.
Une partie de l’œuvre médicale et de l’œuvre pastorale —
La prédication de la Parole est un moyen établi de Dieu pour faire
parvenir au monde son message d’avertissement. Dans les Ecritures,
le maître fidèle est représenté sous l’image d’un berger du troupeau
de Dieu. Il doit être respecté, et son œuvre appréciée. L’œuvre
missionnaire médicale est étroitement liée au ministère de la parole,
et le colportage doit être à la fois une partie de l’œuvre médicale et [117]
de l’œuvre pastorale. Je dirai à ceux qui travaillent dans le colportage
: Quand vous vous présentez chez les gens, dites-leur que vous êtes
un évangéliste, et que vous aimez le Seigneur. — Tèm., vol. II, p.
632, 633. (1900)
Le colporteur et l’évangélisation — J’ai reçu un certain
nombre de lettres me demandant quels sont les devoirs des colporteurs évangélistes. Quelques-uns d’entre eux disent qu’en allant
de maison en maison, ils ont trouvé des occasions favorables de
présenter la vérité, et se sont sentis obligés de donner des études
bibliques. Ils ne pouvaient pas, en conscience, négliger ces occasions. D’autre part, certaines lettres me disent que nos colporteurs
négligent leur travail pour donner des études bibliques sur des sujets
de doctrine, et que les objections soulevées par ces études ont créé
aux colporteurs des difficultés pour le placement de leurs livres ; on
me demande conseil à cet égard.
Ne vous attardez pas sur des sujets de doctrine — Nous pensons qu’il y a du vrai dans les deux affirmations. Le colporteur
évangéliste trouve en effet des occasions favorables d’amener les
gens à mieux comprendre la Bible. D’autre part, la manière dont il
s’y prend pour profiter de ces occasions fait souvent naître le préjugé
à son égard et provoque des complications. Lorsque le colporteur se
met au travail, il doit s’y tenir intelligemment et ne pas se permettre
de distraction. Cependant, il ne lui est pas permis de négliger les
occasions de venir en aide à ceux qui cherchent la lumière et qui [118]
ont besoin des consolations contenues dans les Ecritures. Si cet
ouvrier marche avec Dieu, s’il prie pour demander la sagesse d’en
haut, il discernera aisément la nature réelle des besoins de ceux avec
lesquels il entrera en contact et saisira les occasions de conduire ces
âmes au Christ, non pas en exposant des sujets de doctrine mais en
86
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
parlant de l’amour de Dieu, de sa miséricorde et de sa bonté manifestés dans le plan du salut. Animé de l’Esprit du Christ, il trouvera
pour celui qui est dans la tristesse la parole qui convient.
Le grand besoin des âmes, c’est de connaître Dieu et Jésus qu’il
a envoyé. La Bible abonde en leçons de choses que le colporteur
évangéliste peut exposer sans inconvénient. S’il peut, par ce moyen,
enseigner la religion pratique, il aura réellement nourri ceux qui ont
précisément besoin d’une telle nourriture. — Manual for Canvassers,
p. 35, 36. (1902)
Etudiez la Bible — Nous avons une grande œuvre à faire pour
le Maître. Elle consiste à expliquer la Parole de Dieu à ceux qui sont
dans les ténèbres de l’erreur. Jeunes amis, agissez comme ayant une
tâche sacrée à accomplir. Vous devriez connaître votre Bible, et être
toujours prêts à rendre compte à chacun des raisons de l’espérance
qui est en vous. Par votre dignité chrétienne, donnez la preuve que
vous connaissez la valeur de la vérité bonne à entendre. Si cette
dernière est ancrée dans votre âme, elle se manifestera dans votre
[119] attitude par un calme et une paix que le chrétien seul peut posséder.
— Test., vol. V, p. 401. (1885)
Enseignez la Bible — En faisant ses visites, le colporteur aura
souvent l’occasion de lire quelques passages de la Bible ou des
livres qui enseignent la vérité. Lorsqu’il rencontre des gens avides
de vérité, il peut leur faire des études bibliques. Ces études sont
précisément ce dont le monde a besoin. Dieu emploiera à son service
ceux qui montrent ainsi un grand intérêt pour les âmes qui périssent.
Par leur moyen, il communiquera la lumière à ceux qui sont prêts à
[120] recevoir ses instructions. — Tém., vol. II, p. 634. (1900)
Quatrieme Partie—Allié de Dieu
Chapitre 16—Conduit par lEsprit de Dieu
Sous le contrôle du Saint-Esprit — Le colportage ne devrait
jamais connaître de piétinement. Les énergies mises en œuvre dans
ce travail doivent rester constamment sous le contrôle du Saint-Esprit
de Dieu. — Letter 82. (1899)
L’homme a besoin d’un pouvoir extérieur et supérieur à lui pour
rétablir en lui l’image de Dieu et lui donner la possibilité d’accomplir
l’œuvre de Dieu ; mais ceci ne rend pas inutile l’élément humain.
L’humanité se saisit de la puissance divine, et le Christ habite dans
le cœur par la foi ; la force de l’homme peut agir, alors, grâce à la
coopération du divin.
Celui qui appela les pêcheurs de Galilée appelle encore aujourd’hui des hommes à son service. Il est tout aussi désireux de
manifester sa puissance par nous, qu’il ne l’était de le faire par ses
[121] premiers disciples. — jêsus-Christ, p. 125, 126. (1898)
Priez pour recevoir le Saint-Esprit — Nous devrions prier,
avec autant d’ardeur que les disciples le jour de la Pentecôte, afin
de recevoir le SaintEsprit. S’ils en avaient besoin à cette époque,
nous en avons encore plus besoin aujourd’hui. Les ténèbres morales
couvrent la terre comme un linceul. Toutes sortes de fausses doctrines, d’hérésies et de tromperies sataniques égarent les hommes.
Sans l’Esprit et la puissance de Dieu, nous ne pouvons travailler
pour la vérité présente. — Test., vol. V, p. 158. (1882)
Lorsque les jeunes débutants feront la preuve qu’ils portent réellement le fardeau des âmes et qu’ils désirent intensément le salut
de leurs semblables, ils pourront s’attendre à des conversions. Leur
travail produira une moisson pour le Seigneur. Qu’ils aillent donc,
comme de véritables missionnaires, diffuser les ouvrages contenant la vérité présente. Et pendant qu’ils accompliront ce travail,
qu’ils prient Dieu de leur donner plus de lumière et l’assistance du
SaintEsprit, afin qu’ils sachent parler comme il convient. Lorsqu’ils
ont l’occasion de rendre service, qu’ils s’en saisissent comme s’il
s’agissait d’une tâche pour laquelle ils sont rémunérés et qu’ils se
88
Conduit par lEsprit de Dieu
89
souviennent qu’en agissant ainsi ils sont des envoyés du Seigneur.
— Manuscript 75. (1900)
L’assistance du Saint-Esprit nous est assurée — Dieu ne nous
demande pas d’accomplir par nos propres forces la tâche qui nous est
assignée. Il a pourvu à une assistance pour toutes les circonstances
où nos ressources humaines seraient insuffisantes. Il nous donne le
Saint-Esprit pour nous venir en aide dans toute situation critique, [122]
pour affermir notre foi et notre espérance, pour illuminer notre esprit
et purifier notre cœur. — Test., vol. VIII, p. 19. (1904)
L’ouvrier humble et qualifié qui répond à l’appel divin peut
être sûr de recevoir l’assistance du Seigneur. Le sentiment d’une si
grande et si sainte responsabilité élèvera le caractère et stimulera
les plus hautes facultés intellectuelles ; cet exercice de tous les
instants fortifiera et purifiera le cœur et l’esprit. L’influence qui
se manifestera de la sorte sur notre vie et sur celle d’autrui sera
incalculable. — Tém., vol. II, p. 648. (1900)
Le Saint-Esprit transforme la vie — Quand l’Esprit de Dieu
prend possession d’un cœur, la vie est transformée. On met de côté
les pensées de péché, on renonce aux mauvaises actions ; l’amour,
l’humilité et la paix succèdent à la colère, à l’envie, aux querelles.
La joie remplace la tristesse, et le visage reflète la lumière céleste.
— Jésus-Christ, p. 85. (1898)
Le secret du succès — Dieu lui avait promis d’écraser ses ennemis. Josué n’en déploya pas moins d’énergie que si le succès
avait dépendu exclusivement de ses armes. Après avoir dépensé tout
ce que la force humaine pouvait donner, il avait crié à Dieu avec
confiance de lui venir en aide. Le secret du succès, c’est l’union
conjuguée de la puissance divine avec l’effort de l’homme. Ceux qui
obtiennent les plus grands résultats sont ceux qui s’appuient de la [123]
façon la plus complète sur le bras du Tout-Puissant. — Patriarches
et prophètes, p. 535. (1890)
Saisissez-vous de la force divine — Que les colporteurs évangélistes se laissent modeler par le SaintEsprit. Qu’en persévérant
dans la prière, ils se saisissent de la force qui vient de Dieu, mettant
en lui une foi ardente. Son influence efficace et prodigieuse agira
sur chaque ouvrier fidèle et véritable.
90
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
De même que Dieu bénit le pasteur et l’évangéliste dans leurs
efforts pour faire connaître la vérité aux âmes, ainsi il bénira le
colporteur fidèle. — Tém., vol. II, p. 648. (1900)
Que jeunes et vieux se consacrent à Dieu, se mettent à l’œuvre
et travaillent humblement sous la direction du Saint-Esprit. — Tém.,
vol. II, p. 638. (1900)
Souvenez-vous constamment que la présence du Saint-Esprit
vous est indispensable, car il peut accomplir une œuvre que vous
êtes incapable de faire seul. — Test, to Ministers, p. 310. (1923)
Etre docile aux injonctions de l’Esprit — Nos livres devraient
être placés par des ouvriers consacrés dont le Saint-Esprit peut se
servir. Le Christ doit être notre tout et nous devons présenter la vérité
en toute simplicité afin qu’elle soit une odeur de vie pour la vie.
— Tém., vol. II, p. 627. (1900)
Il inspire vos paroles — Les cœurs ne peuvent manquer d’être
touchés par l’histoire de la rédemption. A mesure que vous appren[124] drez la douceur et l’humilité du Christ, vous saurez mieux ce que
vous devez dire aux gens, car le Saint-Esprit vous inspirera. Ceux
qui comprennent la nécessité de maintenir leur cœur sous le contrôle
du Saint-Esprit seront rendus capables de semer une semence qui
portera des fruits jusque dans la vie éternelle. Telle est l’œuvre du
colporteur évangéliste. — Tém., vol. II, p. 635. (1900)
Il influence les cœurs — Le Seigneur Jésus se tient auprès du
colporteur évangéliste. Il l’accompagne et c’est lui qui, en réalité,
se charge du travail. Si nous comprenons que le Christ nous ouvre
le chemin, le Saint-Esprit se tiendra auprès de nous et exercera une
influence favorable. — Manual for Canvassers, p. 40. (1902)
Il donne le succès — C’est uniquement grâce à la puissance de
Dieu que nous pouvons faire luire la lumière pour le cœur enténébré.
Le colporteur évangéliste doit donc rester en communion avec Dieu,
travailler en lui demandant d’ouvrir la voie et de préparer les cœurs
à recevoir le message divin. Ce n’est pas l’habileté de l’instrument
ou de l’ouvrier qui décidera du succès, mais bien l’Esprit de Dieu
agissant dans les cœurs. — Manuscript 31. (1890)
Prêt à intervenir en cas de besoin — Pour tous ceux qui s’efforcent de saisir la main de Dieu afin d’être dirigés par lui, le moment
du découragement le plus grand est celui-là même où le secours divin
[125] est le plus près. Plus tard, ils regarderont en arrière avec reconnais-
Conduit par lEsprit de Dieu
91
sance, vers la partie la plus sombre du chemin parcouru. ... Il les fera
sortir de toute tentation et de toute épreuve avec une foi plus ferme
et une expérience plus riche. — Jésus-Christ, p. 248.(1898)
La toute-puissance est à notre disposition — Ceux qui sont
dans les ténèbres de l’erreur sont aussi la propriété du Christ. Ils
sont aussi le fruit de ses souffrances et, par conséquent, travailler
en leur faveur n’est que justice. Que nos colporteurs évangélistes
aient conscience d’œuvrer pour l’avancement du royaume du Christ.
Le Sauveur désire les instruire lui-même lorsqu’ils s’en vont pour
accomplir la tâche que Dieu leur a assignée et qui consiste à avertir
le monde de la proximité du jour du jugement. Avec la puissance
de la conviction, celles de la prière et de l’amour de Dieu reposant
sur son travail, l’évangéliste ne peut pas ne pas connaître le succès.
Le Père et le Fils s’intéressent à ses travaux. De même que le Père
aime le Fils, de même le Fils aime ceux qui sont à lui et qui, comme
il l’a fait lui-même, œuvrent en faveur des âmes qui périssent. Nul
n’est réduit à l’impuissance puisque le Christ a déclaré : « Tout
pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Ce pouvoir, le
Christ a promis de le communiquer à ses collaborateurs. Il faut, pour
le recevoir, qu’ils unissent leur âme à Dieu. Le Christ désire faire
bénéficier tous les siens des richesses insondables de sa grâce. Cette
grâce illimitée, inépuisable, nous est acquise en vertu d’une alliance
éternelle, si nous acceptons de coopérer avec Dieu, si, nous unissant
à lui, nous lui gagnons des fils et des filles. — Review and Herald, 2 [126]
juin 1903.
Consacrez-vous totalement à l’œuvre de Dieu. Il est votre force,
et il se tiendra à votre droite pour vous aider à réaliser ses desseins
miséricordieux. — Test., vol. IX, p. 41. (1909)
Le Seigneur acceptera leur service et comblera leurs lacunes.
— Rayons de Santé, p. 324. (1905)
Des résultats incommensurables — Chacun de ceux qui se
consacrent sans réserve au Seigneur pour le servir peut obtenir des
résultats d’une portée incommensurable. — Test., vol. VII, p. 30.
[127]
(1902)
Chapitre 17—Accompagné par les anges
Le ministère des anges — Nous devrions mieux comprendre la
mission des anges. Rappelons-nous que chaque véritable enfant de
Dieu peut compter sur l’aide effective des êtres célestes. Des armées
invisibles, puissantes et glorieuses, entourent les débonnaires et les
humbles qui ont la foi dans les promesses divines. Les chérubins,
les séraphins et les anges qui excellent en force et se tiennent à la
droite de Dieu, « ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu,
envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent
hériter du salut » ? — Conquérants pacifiques, p. 136. (1911)
Des milliers d’anges — En travaillant pour ceux qui se perdent,
vous jouirez de la compagnie des anges. Des myriades d’êtres célestes sont prêts à collaborer avec vous pour communiquer la lumière
que le Seigneur nous a généreusement dispensée afin de préparer un
peuple pour la venue du Christ. — Tém., vol. III, p. 414. ( 1909)
Toujours près de nous — Ceux qui travaillent en faveur des
autres agissent de concert avec les anges. Ils jouissent constamment
de leur compagnie et de leur ministère. Des anges lumineux et puis[128] sants sont toujours auprès d’eux pour protéger, réconforter, guérir,
instruire, inspirer. L’éducation la plus enviable, la culture la plus
authentique et le service le plus désintéressé en faveur de l’humanité
sont leur partage. — Test., vol. VI, p. 307, 308. (1900)
Envoyés pour nous aider — Rien n’est apparemment plus impuissant, mais, en réalité, plus invincible qu’une âme consciente
de son insignifiance qui se repose entièrement sur les mérites du
Sauveur.
Pour éviter la chute d’une telle âme, Dieu est disposé à envoyer
à son secours tous les anges du ciel. — Test., vol. VII, p. 17. (1902)
Nos colporteurs ont beaucoup de succès dans leur travail. Mais
comment pourrait-il en être autrement ? Les anges travaillent avec
eux. Des centaines de ceux qui ont accepté la vérité accompliront,
s’ils demeurent humbles, un excellent travail de concert avec les
anges. Dieu se servira de ceux qui, suivant l’exemple du Maître,
92
Accompagné par les anges
93
s’humilient devant lui et se sanctifient dans la foi et l’humilité, et
s’efforcent, par leurs paroles, d’éclairer les esprits de ceux qui ne
partagent pas notre foi. Nous devons, en notre qualité de serviteurs
de Dieu, travailler patiemment et d’une manière désintéressée en
vue d’amener d’autres âmes à comprendre les Ecritures. — Letter
102. (1910)
Les anges inspirent nos paroles — Le colporteur porte de
grandes responsabilités : il doit non seulement connaître l’art de
vendre, mais aussi pouvoir expliquer les Ecritures. S’il met sa
confiance en Dieu lorsqu’il va de lieu en lieu, les anges du Sei- [129]
gneur l’entoureront et mettront sur ses lèvres les paroles qu’il devra
dire pour apporter lumière, espoir et courage à beaucoup d’âmes.
— Tém., vol. II, p. 622. (1900)
Ils attendrissent les cœurs — Dieu instruira ceux qui lui demandent ses directives. Il dira à son représentant : « Parle à celui-ci
ou à celui-là de l’amour de Jésus. » Dès que le nom de Jésus est
mentionné avec amour et tendresse, les anges de Dieu s’approchent
pour attendrir et subjuguer les cœurs. — Manual for Canvassers, p.
37. (1902)
Ils instruisent — Tout colporteur a besoin du secours des anges
d’une manière positive et constante ; car il a une tâche importante à
accomplir, une tâche qu’il ne peut mener à bonne fin par ses propres
forces. Ceux qui sont nés de nouveau, qui sont disposés à se laisser
conduire par le Saint-Esprit ; ceux qui font tout ce qu’ils peuvent
avec la force que le Christ leur donne et qui travaillent comme si tout
l’univers céleste les regardait, seront accompagnés et instruits par les
saints anges qui les précéderont dans les demeures des hommes et
leur prépareront la voie. L’aide des anges est infiniment supérieure
à tous les avantages que l’habillement le plus coûteux est supposé
devoir procurer.
Ils assurent le succès — Quand les hommes se rendront compte
de l’importance des temps dans lesquels nous vivons, ils travailleront
comme si le ciel tout entier les observait. Le colporteur présentera
les livres qui apportent à l’âme paix et réconfort. Il s’abreuvera lui- [130]
même de l’esprit de ces livres et mettra tout son cœur dans l’œuvre
qui consiste à les répandre de toutes parts. Sa force, son courage et
son succès dépendront de la manière dont la vérité renfermée dans
les livres qu’il place a transformé sa vie et développé son caractère.
94
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Quand sa vie aura de la sorte été façonnée, il pourra aller de l’avant
pour faire connaître la vérité sacrée à ses semblables. Rempli de
l’esprit de Dieu, il acquerra une expérience riche et profonde et les
anges donneront du succès à ses travaux. — Tèm., vol. II, p. 628.
(1885)
Jésus et les saints anges accorderont le succès en réponse aux efforts d’hommes intelligents et craignant Dieu qui font tout ce qu’ils
peuvent pour le salut des âmes. Tranquillement, modestement, le
cœur débordant d’amour, donnant des études bibliques quand l’occasion s’en présente, qu’ils s’efforcent d’amener les cœurs à chercher
la vérité. En agissant ainsi, ils sèmeront la semence de vérité tout
en louant Celui qui les a appelés des ténèbres à sa merveilleuse
lumière. Ceux qui sont poussés par de tels mobiles accomplissent
un ministère important. Ils ne feront preuve d’aucune faiblesse de
caractère ni d’aucune indécision. Leur esprit s’élargira, leurs manières s’affineront. Ils ne doivent fixer aucune limite à leur propre
perfectionnement, mais se sentir chaque jour davantage capables
[131] d’accomplir un bon travail. — Test., vol. V, p. 403. (1885)
Chapitre 18—Du secours dans toutes nos difficultés
Des moyens variés — Notre Père céleste a mille façons de nous
venir en aide que nous ne connaissons pas. Ceux qui acceptent de le
servir avant toute autre chose verront leurs perplexités s’évanouir.
— Rayons de Santé, p. 355. (1905)
Des résultats indépendants du succès apparent — Nous devons être des chrétiens sincères, conséquents, qui accomplissent fidèlement les devoirs qui leur sont confiés et regardent constamment
à Jésus, le chef et le consommateur de leur foi. Notre récompense
ne dépend pas de notre succès apparent, mais de l’esprit dans lequel
nous accomplissons notre travail. Il est possible que, colporteurs
ou évangélistes, vous n’ayez pas eu le succès en vue duquel vous
aviez prié ; souvenez-vous néanmoins que vous ignorez et ne pouvez
évaluer le résultat d’un travail fidèlement accompli. — Manuscript
20. (1905)
Pas de découragement — Si les ouvriers comptent constamment sur Dieu, et s’ils sont animés d’un constant esprit d’abnégation,
ils ne peuvent pas sombrer dans le découragement. Ils ne se tourmentent pas. Ils se souviennent qu’il y a partout des âmes dont le [132]
Seigneur a besoin et que Satan cherche à enchaîner dans l’esclavage du péché et dans le mépris de la loi de Dieu. — Manual for
Canvassers, p. 22, 23. (1902)
Certitude de la victoire — Le colporteur évangéliste, qui rencontre des difficultés dans son travail ne doit pas se décourager mais,
au contraire, poursuivre sa tâche avec foi. Ainsi, il remportera la
victoire. « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang,
mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes
de ce monde de ténèbres. » Chaque fois qu’un livre démasquant l’erreur est présenté, Satan se tient auprès de la personne sollicitée et lui
suggère des motifs de refus. Mais une puissance divine est à l’œuvre
pour l’influencer en faveur de la lumière. Les anges opposent leur
pouvoir à celui de Satan. Lorsque, sous l’action du Saint-Esprit, la
95
96
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
vérité est reçue dans l’esprit et le cœur, elle transforme le caractère.
— Manuscript 31. (1890)
Regarder vers le ciel — Mettons notre confiance dans la Parole
du Christ. Ne vous invite-t-il pas à venir à lui ? Ne nous laissons
jamais aller à parler de découragement, nous y perdrions beaucoup.
En regardant aux apparences, en murmurant quand surviennent les
difficultés, nous donnons l’évidence d’une foi faible et moribonde.
Parlons et agissons comme si notre foi était invincible. Le Seigneur
est riche en ressources, il est le Maître de l’univers. Avec foi, levons
les yeux vers le ciel, vers celui qui possède la lumière, la puissance
[133] et la sagesse. — Paraboles, p. 142. (1900)
Croire à la promesse de Dieu — Ceux qui travaillent pour
Dieu rencontreront le découragement ; mais cette promesse est
toujours pour eux : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à
la fin du monde. » Mat. 28 : 20. Le Seigneur fera passer par une
merveilleuse expérience ceux qui diront : « Je crois en ta promesse
; je ne chancellerai pas ni ne me laisserai décourager. » — Tém., vol.
II, p. 643. (1900)
Le Sauveur enverra le secours — Le Sauveur nous enverra le
secours au moment même où nous en aurons besoin. Le chemin du
ciel est consacré par l’empreinte de ses pas. Chaque épine qui blesse
nos pieds a ensanglanté les siens. Il a lui-même porté toutes les croix
dont il nous charge. Il a permis la lutte pour nous préparer à la paix.
— ragédie, p. 675. (1888)
Il relève ceux qui sont abattus — Il n’y a pas un soupir, pas
une douleur, pas un chagrin qui ne trouve un écho dans le cœur du
Père. ... Du haut de son trône Dieu se penche pour entendre le cri de
l’opprimé. Il répond à toute prière sincère : « Me voici. » Il relève
ceux qui sont dans l’angoisse et foulés aux pieds. Dans toutes nos
détresses il est luimême en détresse. Chaque fois que nous nous
trouvons dans la tentation ou dans l’épreuve, l’ange de sa présence
se tient près de nous pour nous délivrer. — Jésus-Christ, p. 160.
(1898)
Deux dangers : l’hésitation et le doute — Tandis que Jonas
[134] envisageait les difficultés et l’impossibilité apparente de cette mission, il fut tenté de mettre en doute la sagesse de l’appel qui lui
était adressé. ... Et parce qu’il était en proie à l’hésitation, Satan le
plongea dans le découragement. ... La mission confiée à Jonas le
Du secours dans toutes nos difficultés
97
chargeait d’une lourde responsabilité. Mais celui qui la lui conférait
était capable de soutenir son serviteur et de lui assurer le succès.
— Prophets and Kings, p. 201.
Confiance et courage — Ne vous découragez jamais. Ne proférez jamais une parole d’incrédulité parce que les apparences sont
contre vous. Au cours de votre travail pour le Maître, il vous arrivera de ressentir profondément le manque de moyens, mais le
Seigneur répondra aux requêtes que vous lui adresserez en vue de
recevoir du secours. Dites : « Le Seigneur, l’Eternel, m’a secouru ;
c’est pourquoi je n’ai point été déshonoré, c’est pourquoi j’ai rendu
mon visage semblable à un caillou, sachant que je ne serais point
confondu. » Es. 50 : 7. — Test., vol. VII, p. 244. (1902)
Soyez remplis d’espoir et de courage. Au service de Dieu, le
découragement est déraisonnable, et constitue un péché. Le Seigneur
connaît nos besoins. Il est tout-puissant ; il peut accorder à ses
serviteurs la mesure d’efficacité qu’exige la situation. — Tém., vol.
III, p. 260. (1904)
Soyez forts et parlez d’espérance. Frayez-vous un chemin à
travers les obstacles. Vous êtes spirituellement unis à Jésus-Christ, et
la Parole est votre assurance. Approchez-vous de votre Sauveur avec
la confiance absolue que donne une foi vivante, mettez votre main [135]
dans la sienne, et laissez-vous conduire par lui. Faites tout ce qu’il
vous dira. Il vous instruira aussi volontiers qu’il en instruit d’autres.
— Test., vol. VI, p. 462. (1900)
Manifestez la foi de Caleb — C’est sa foi en Dieu qui donna
à Caleb le courage dont il fit preuve. Ce fut elle qui le préserva
de la crainte des hommes, même de celle des puissants géants,
enfants d’Anak, et le rendit capable de combattre, bravement et
inflexiblement, pour le droit. C’est de la même source de force, c’està-dire du puissant chef des armées célestes, que tout véritable soldat
de la croix du Christ doit recevoir ardeur et courage pour triompher
d’obstacles qui, souvent, paraissent insurmontables. ... Notre époque
a besoin de Calebs ... qui, en termes courageux, rapportent des faits
incitant à l’action immédiate. — Test., vol. V, p. 378-383. (1885)
Travailler avec zèle — Que ceux qui sont au service de Dieu
montrent leur zèle dans l’œuvre du salut des âmes. Souvenons-nous
qu’elles périront si nous ne sommes pas décidés à travailler sans
98
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
nous décourager jamais. Nous devons assiéger continuellement le
trône de la grâce. — Tèm., vol. III, p. 56. (1900)
Affronter courageusement les difficultés — Des difficultés
s’élèveront, qui mettront votre foi et votre patience à l’épreuve.
Affrontez-les courageusement. Considérez le côté positif de la situa[136] tion. Si la marche de votre travail est entravée, assurez-vous que ce
n’est pas par votre faute, et allez de l’avant, vous réjouissant dans le
Seigneur. — Test., vol. VII, p. 244. (1902)
Les épreuves, source de bienfaits — Mais quand vient la tribulation, combien sont comme Jacob ! Nous croyons qu’elle vient
d’un ennemi, et nous luttons aveuglément dans l’ombre jusqu’à
l’épuisement sans trouver ni réconfort ni délivrance. ... Il faut que
nous apprenions, nous aussi, que les épreuves sont salutaires et qu’il
ne convient pas de nous rebeller contre les châtiments de Dieu, ni de
nous laisser abattre lorsqu’il nous reprend. — Heureux ceux qui...,
p. 19, 20. (1896)
Le Seigneur Jésus, garant de notre réussite — Ceux qui travaillent pour le Christ ne doivent jamais penser et encore moins
dire qu’ils pourraient échouer. Le Seigneur Jésus est le garant de
notre réussite ; son Esprit doit nous inspirer, et, tant que nous nous
remettrons entre ses mains pour être des instruments dociles, nos
possibilités de faire le bien ne seront jamais épuisées. Nous pouvons continuelle-ment en appeler à sa toute-puissance et recevoir
ses intarissables bénédictions. — Le Ministère évangélique, p. 14,
15. (1915)
Attendez de grandes choses — Notre succès ne dépend pas
des capacités que nous possédons, ni de celles que nous acquerrons,
mais du Seigneur. Nous devons avoir moins confiance en l’homme
[137] et davantage en ce que Dieu peut faire pour tous ceux qui croient. Il
désire que nous le recherchions avec foi, que nous nous attendions à
de grandes choses de sa part. Il peut ouvrir notre intelligence en ce
qui concerne les choses temporelles aussi bien que spirituelles, nous
donner le tact et la délicatesse qui nous manquent, faire valoir nos
talents dans l’œuvre de Dieu. Demandons-lui la sagesse et il nous la
donnera. — Paraboles, p. 141, 142. (1900)
Toutes les difficultés éliminées — Si vous attendez du Seigneur
une conversion journalière, si, de vous-même, vous aspirez à la liberté et à la joie qui résident en Dieu, si, répondant à l’appel de sa
Du secours dans toutes nos difficultés
99
grâce, vous acceptez, le cœur léger, de porter le joug de l’obéissance
au service du Christ, alors tous vos murmures cesseront, vos difficultés seront aplanies, et tous les problèmes angoissants qui vous
tourmentaient trouveront leur solution. — Heureux ceux qui..., p. 96.
(1896)
Grâce aux opérations merveilleuses de la provi-dence divine, des
montagnes de difficultés seront transportées et jetées dans la mer.
[138]
— Tém., vol. III, p. 397. (1909)
100
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Cinquieme Partie—Nos publications et la
vérité
Chapitre 19—Des ouvrages contenant le message
Proclamer le message du troisième ange — Le Seigneur appelle des ouvriers dans le champ du colportage, afin que les ouvrages
contenant la vérité présente puissent être diffusés. Le public doit être
informé de l’accomplissement des signes des temps. Apportez-leur
les livres qui les éclaireront. ...
Ceux qui ont accepté la vérité depuis longtemps sont assoupis.
Ils ont besoin d’être vivifiés par le Saint-Esprit, car le message du
troisième ange doit être proclamé d’une voix forte. Nous allons audevant d’événements terribles. Nous n’avons pas de temps à perdre.
Des questions d’ordre secondaire ne doivent pas voiler à nos yeux
la nécessité de répandre la lumière devant être communiquée au
monde.
Le message d’avertissement doit être diffusé dans toutes les parties du monde. Il faut que nos ouvrages soient publiés en différentes
langues et que d’humbles et fidèles colporteurs évangélistes les ré[139] pandent, communiquant ainsi la vérité à de nombreuses personnes
qui, autrement, n’auraient jamais connu sa lumière. — Manuscript
76. (1901)
Une mission précise — Je souffre en voyant ceux qui prétendent
attendre le Seigneur vouer leur temps et leurs talents à la diffusion
d’ouvrages qui n’ont aucun rapport avec les vérités pour notre temps
— des récits, des biographies, le produit de théories et de spéculations humaines. Le monde est saturé de tels ouvrages ; on peut
les acquérir n’importe où. Comment donc les disciples du Christ
peuvent-ils se livrer à un travail aussi commun, alors qu’un besoin
si criant de la vérité divine se manifeste partout ? Ce n’est pas à
nous qu’incombe la diffusion de tels ouvrages. Des milliers d’autres
personnes, incapables de faire mieux, peuvent s’en occuper. Nous
avons une mission précise, et nous ne devrions pas nous en détourner
au profit d’occupations secondaires. Hommes et moyens ne sont pas
là pour diffuser des ouvrages sans rapport avec la vérité présente.
— Manual for Canvassers, p. 51.(1902)
102
Des ouvrages contenant le message
103
Si l’on n’y prend pas garde, le marché sera inondé d’ouvrages
de second ordre et les âmes privées de la lumière et de la vérité qu’il
leur est essentiel de recevoir pour que, selon l’ordre reçu, le chemin
du Seigneur soit préparé. — Letter 43. (1899)
Diffuser des livres qui éclairent les âmes — Que les colporteurs évangélistes diffusent des ouvrages qui communiquent aux
âmes lumière et force, et qu’ils s’imprègnent eux-mêmes de l’esprit [140]
de ces publications. Qu’ils mettent tout leur cœur dans le travail
consistant à les présenter. Si ces ouvriers sont remplis de l’Esprit
de Dieu, les anges leur assureront le succès, et ils acquerront une
expérience riche et profonde. — Letter 75. (1900)
Faire connaître notre foi — Aujourd’hui, les ouvriers du Seigneur devraient être encouragés à consacrer tout spécialement leur
attention à des livres établissant les preuves de notre foi, des livres
qui traitent des doctrines de la Bible, et préparent un peuple capable
de subir les épreuves des derniers jours. Après avoir amené les gens
à la vérité par des études bibliques données dans un esprit de prière
et par un emploi judicieux de nos imprimés, il faut leur apprendre
à devenir ouvriers du Seigneur par la parole et par la doctrine. Encourageons-les à répandre des livres traitant de sujets bibliques, des
livres dont l’enseignement soit de nature à préparer un peuple qui
restera ferme, ayant « les reins ceints et leurs lampes allumées ».
— Tém., vol. III, p. 372, 373. (1900)
Proclamer la vérité présente — Des personnes devraient être
engagées pour ce travail, et encouragées à ne pas vendre des, livres
d’histoires, mais des ouvrages contenant la vérité dont notre époque
a besoin. — Tém., vol. II, p. 623. (1900)
Communiquer des vérités servant de critérium — Nos gros
livres ... renferment la vérité présente pour notre époque, vérité qui
doit être répandue dans le monde entier. Nos colporteurs évangélistes [141]
ont pour mission de diffuser les ouvrages contenant un enseignement
précis au sujet des messages devant servir de critère, ceci en vue
de préparer un peuple de chrétiens solidement fondés sur la vérité
éternelle et tenant bien haut la bannière sur laquelle on peut lire : «
les commandements de Dieu, et la foi de Jésus ».
Selon les instructions que j’ai reçues, un réveil doit se produire
parmi nos colporteurs. Nos petits livres, nos brochures et nos jour-
104
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
naux peuvent et doivent être répandus, conjointement avec nos gros
[142] livres. — Manuscript 136. (1903)
Chapitre 20—Nos gros livres religieux
Des ouvrages dévoilant l’apostasie de Satan — Des instructions m’ont été données d’après lesquelles les livres importants
contenant la lumière de révélations divines au sujet de l’apostasie
de Satan dans le ciel devraient être répandus avec abondance maintenant. En effet, par leur moyen, la vérité éclairera bien des esprits.
Patriarches et Prophètes, Daniel and the Revelation et La Tragédie
des Siècles sont nécessaires aujourd’hui comme jamais auparavant.
Il est capital que leur diffusion soit largement assurée parce que les
révélations qu’ils contiennent ouvriront bien des entendements. Bien
des nôtres ont été aveugles quant à l’importance des livres même les
plus nécessaires. Si ceux-ci avaient été répandus avec intelligence
et savoir-faire, le mouvement en faveur des lois du dimanche n’en
serait pas là où il en est aujourd’hui. — Review and Herald, 16
février 1905.
De précieuses instructions sont renfermées dans Jésus-Christ,
Patriarches et Prophètes, La Tragédie des Siècles et Daniel and the
Revelation. Ces livres doivent être considérés comme étant particulièrement importants, et des efforts déterminés, poursuivis en vue de [143]
leur diffusion. — Letter 229. (1903)
Il m’a été révélé que Thoughts on Daniel and the Revelation, La
Tragédie des Siècles et Patriarches et Prophètes feront leur chemin.
Ces ouvrages renferment le message dont le monde a besoin, la lumière spéciale donnée par Dieu à son peuple. Les anges prépareront
les cœurs à l’accepter. — Special Instruction Regarding Royalties,
p. 7. (1899)
Les ouvrages de l’Esprit de prophétie — Je remercie mon
Père céleste pour l’intérêt que mes frères et sœurs ont pris à la
vente du livre Les Paraboles. Sa diffusion a fait beaucoup de bien
et cette œuvre devrait être continuée. Cependant, les efforts de nos
membres ne devraient pas se limiter à cet ouvrage, l’œuvre du Seigneur comprenant bien des ramifications. S’il continue à être vendu
et à produire son effet il ne faut toutefois pas que tous les efforts
105
106
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
se concentrent sur la vente de ce livre. Les plus gros, comme Patriarches et Prophètes, La Tragédie des Siècles, Jésus-Christ, devraient être également connus partout. Ils contiennent la vérité pour
notre époque, vérité qui doit être proclamée dans toutes les parties
du monde. Rien ne doit entraver leur vente.
L’effort de diffusion du livre Les Paraboles est une démonstration
de ce qui peut être fait dans le colportage. C’est une leçon inoubliable
[144] sur la façon de colporter avec confiance, prière et succès.
Nos gros livres auraient pu être placés en un beaucoup plus grand
nombre d’exemplaires si nos membres d’église avaient compris
l’importance des vérités qu’ils contiennent et s’ils s’étaient rendu
compte de la responsabilité leur incombant de les faire circuler.
Mes frères et mes sœurs, ne voulezvous pas maintenant faire un
effort dans ce sens et y mettre tout l’enthousiasme dont vous avez
fait preuve au sujet de l’ouvrage Les Paraboles ? En le répandant,
beaucoup d’entre vous se sont familiarisés avec la vente des gros
livres et ont fait une expérience qui les a préparés à entrer dans le
colportage.
Influence de ces ouvrages — Sœur White n’est pas à l’origine
de ces livres. Ils contiennent la lumière précieuse et réconfortante
que Dieu a bien voulu lui accorder pendant sa vie. Emanant de leurs
pages, cette lumière brillera dans le cœur d’hommes et de femmes
qui seront ainsi conduits au Sauveur. Le Seigneur a déclaré que ces
livres devraient être répandus dans le monde entier. Ils contiennent
une vérité qui devient, pour celui qui en prend connaissance, une
odeur de vie. Ils sont des témoins silencieux de Dieu. Dans le passé
ils ont été un moyen de conversion pour bien des âmes. A leur lecture,
de nombreuses personnes ont compris l’efficacité du sacrifice du
Christ, ont eu confiance en sa puissance et ont été amenées à lui
remettre leur vie dans la bienheureuse espérance de son retour, pour
être admises dans les demeures éternelles. La mission future de ces
livres, c’est d’expliquer l’Evangile à beaucoup d’autres âmes encore
[145] et de leur révéler le chemin du salut. — Review and Herald, 20
janvier 1903.
Vendez les livres qui répandent la lumière — Le Seigneur
a donné de patientes instructions à son peuple, ligne après ligne,
précepte après précepte, un peu ici, un peu là. Trop peu d’attention
a été vouée à la Bible ; aussi le Seigneur a-t-il accordé en vue
Nos gros livres religieux
107
d’une lumière plus grande d’autres clartés. Oh ! quelle somme
de bien serait accomplie si les livres contenant la lumière étaient
lus avec la détermination de mettre en pratique les instructions
qu’ils contiennent ! Il y aurait mille fois plus de vigilance, d’efforts
et d’abnégation. Bien des âmes se réjouiraient maintenant de la
révélation de la vérité présente.
Mes frères et mes sœurs, travaillez avec zèle à répandre ces livres.
Mettez-y tout votre cœur, et la bénédiction de Dieu sera avec vous.
Allez avec foi et en priant Dieu qu’il dispose les cœurs à recevoir
l’illumination d’en haut. Soyez aimables et courtois. Montrez par
votre conduite que vous êtes de vrais chrétiens. Marchez et travaillez
à la lumière du ciel, et votre sentier sera comme celui du juste, tous
les jours plus brillant jusqu’au jour de la perfection. — Review and
Herald, 20 janvier 1903.
« Ainsi parle le Seigneur. » — Combien d’entre vous ont lu
attentivement Patriarches et Prophètes, La Tragédie des Siècles,
et Jésus-Christ ? Je désire faire comprendre à tous que j’ai une
confiance absolue en la lumière donnée par le Seigneur, car je sais
que la puissance du Saint-Esprit a magnifié et honoré la vérité en [146]
déclarant : « Voici le chemin, marchez-y. » Dans mes ouvrages, la
vérité est exposée et définie par un : « Ainsi parle le Seigneur. » Le
Saint-Esprit a imprimé ces vérités dans mon cœur et mon esprit de
manière aussi indélébile que le fut la loi, écrite du doigt de Dieu sur
les tables de pierre, actuellement dans l’arche d’où elles seront tirées
lors du grand jour où la sentence sera prononcée contre la science
maléfique et séductrice, œuvre du père du mensonge. — Letter 90. (
1906)
Dieu voudrait voir le livre Jésus-Christ dans chaque foyer. Il
renferme la lumière qu’il a donnée au sujet de sa Parole. A nos
colporteurs, je dis : « Allez de l’avant, le cœur attendri et subjugué
par l’étude de la vie du Christ. Buvez abondamment de l’eau du salut,
afin qu’elle puisse devenir en vous une source vivifiante, jaillissant
pour le rafraîchisse-ment des âmes sur le point de périr. — Letter
75. (1900)
Plus précieuse que l’argent et l’or — La Tragédie des Siècles
devrait être largement diffusée. Elle renferme l’histoire du passé,
du présent et de l’avenir. Dans son esquisse des scènes finales de
l’histoire de ce monde, elle rend un puissant témoignage en faveur
108
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
de la vérité. Je désire ardemment voir ce livre plus largement diffusé
qu’aucun de mes autres ouvrages car dansLa Tragédie des Siècles
le dernier message d’avertissement au monde est donné plus distinctement que dans d’autres publications. — Letter 281. ( 1905
[147] )
Je m’adresse à vous qui êtes engagé dans le colportage. Avezvous lu La Tragédie des Siècles ? Savez-vous ce qu’elle contient ?
Comprenez-vous l’importance du sujet qui y est exposé ? N’avezvous pas conscience que les gens ont besoin de la lumière qu’elle
répand ? Je vous conjure, si vous ne l’avez pas encore fait, de lire
attentivement ces avertissements et ces appels solennels. Je suis
sûre que le Seigneur désire que cet ouvrage soit répandu « par les
chemins et le long des haies », là où des âmes doivent être mises en
garde contre le péril imminent. — Letter 1. ( 1890)
J’ai été poussée par l’Esprit du Seigneur à écrire ce livre, et alors
que je le rédigeais, j’ai senti un lourd fardeau peser sur moi. J’avais
conscience de la brièveté du temps et du fait que les événements qui
se préparent surviendront soudainement, rapidement, conformément
à cette déclaration de l’Ecriture : « Le jour du Seigneur viendra
comme un voleur dans la nuit. »
Le Seigneur m’a présenté des questions d’importance vitale et
actuelle, ayant une incidence sur l’avenir. L’ordre suivant m’a été
donné : « Ecris dans un livre les choses que tu as vues et entendues,
et rendsles publiques, car le jour viendra bientôt, où les faits du passé
se reproduiront. » J’ai été réveillée à une heure, deux heures ou trois
heures du matin avec une conscience terriblement nette de certains
sujets comme énoncés par la voix de Dieu. ...
Il m’a été révélé ... que je dois me consacrer à la rédaction de
[148] l’important sujet de La Tragédie des Siècles, afin que l’avertissement puisse aller là où les prédicateurs ne peuvent pénétrer, et attirer
l’attention de beaucoup sur les importants événements qui se produiront lors des dernières scènes de l’histoire de ce monde. — Letter 1
(1890)
J’apprécie La Tragédie des Siècles plus que l’argent et l’or, et
je désire ardemment qu’elle soit très largement connue des masses.
Alors que j’écrivais ce livre, j’eus souvent conscience de la présence
des anges de Dieu. Maintes fois, les scènes que je décrivais m’étaient
Nos gros livres religieux
109
à nouveau présentées en vision durant la nuit de sorte que je les avais
toujours fraîches et vivantes à la mémoire. — Letter 56. ( 1911 )
Les plus grands résultats sont encore à venir — Les résultats
de la diffusion de cet ouvrage (La Tragédie des Siècles ) ne doivent
pas être estimés d’après ce qui est connu actuellement. En le lisant,
des âmes seront réveillées et trouveront le courage de se joindre à
ceux qui gardent les commandements de Dieu. Mais d’autres lecteurs, en plus grand nombre, ne prendront position qu’au moment où
les événements annoncés dans cet ouvrage se réaliseront. L’ac-complissement de quelques-unes de ces prédictions suscitera l’assurance
que les autres se réaliseront aussi, et, lorsque la terre sera illuminée
de la gloire de Dieu — au temps où l’œuvre s’achèvera — beaucoup
d’âmes prendront position en faveur des commandements de Dieu.
— Manuscript 31. (1890)
Des ouvrages dont l’influence est unique — Dieu m’a communiqué les lumières contenues dans La Tragédie des Siècles et dans [149]
Patriarches et Prophètes. Cette lumière était nécessaire pour inciter
les âmes à se préparer en vue de l’imminence du grand jour de Dieu.
Ces ouvrages renferment des appels directs de Dieu aux lecteurs.
Par ce moyen, il leur parle en termes émouvants, les exhortant à se
préparer à son retour. La lumière contenue dans ces ouvrages ne
devrait pas être cachée. ...
Je sais que la déclaration selon laquelle ces derniers sont invendables est fausse. Je le sais, car le Seigneur m’a révélé que cette
affirmation a été lancée à la suite d’un complot ourdi en vue d’empêcher la vente de ces livres. Il est indéniable que ceux-ci ne sont pas le
produit d’un cerveau humain. Ils sont la voix de Dieu s’adressant à
son peuple et ils exerceront sur les esprits une influence que d’autres
lectures ne peuvent avoir. — Manuscript 23. (1890)
Beaucoup se détourneront de la foi et s’attacheront à des esprits séducteurs. Patriarches et Prophètes et La Tragédie des Siècles
sont des ouvrages convenant particulièrement à l’affermissement
des néophytes dans la vérité. Les dangers que l’Eglise doit éviter
y sont signalés. Ceux qui auront lu ces ouvrages attentivement y
discerneront les dangers qui les attendent et seront rendus capables
de distinguer le sentier uni et droit qui se trouvera tracé pour eux. De
peur que le boiteux ne s’y blesse, le chemin sera aplani. — Letter
229. (1903)
110
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Des ouvrages qui préserveront de l’erreur — Qu’un intérêt
[150] se manifeste au sujet de la vente de ces ouvrages, vente essentielle
car ils contiennent des instructions très opportunes de la part du
Seigneur. Ils seront appréciés comme apportant la lumière dont
les âmes ont précisément besoin à notre époque. C’est pourquoi
leur diffusion devrait être large. Ceux qui étudient attentivement
les instructions qu’ils renferment et les acceptent comme venant
du Seigneur, seront préservés de bien des erreurs courantes et ne
[151] s’égareront pas dans de mauvais chemins.
Chapitre 21—Publications concernant l ’, hygiène
Diffusion des publications concernant l’hygiène — La diffusion de nos publications concernant la santé est un travail très
important auquel devraient s’intéresser au plus haut point tous ceux
qui croient dans les vérités spéciales pour notre temps. Dieu veut
que maintenant, comme jamais auparavant, l’esprit des gens soit
poussé à étudier attentivement le grand problème de la tempérance
et les principes de base d’une véritable réforme sanitaire. ...
Religion et santé — La véritable religion et les lois de la santé
vont de pair. Il est impossible de travailler au salut de son prochain
sans lui parler de la nécessité de rompre avec les passions qui ruinent
la santé, avilissent l’âme et empêchent la vérité divine de faire impression sur l’esprit. — Review and Herald, 12 novembre 1901.
Le coin d’entrée — L’Evangile de la santé a d’excellents avocats, mais le travail de ceux-ci a été rendu très difficile parce
qu’un grand nombre de prédicateurs, de présidents de Fédérations et
d’autres frères influents se sont abstenus de donner à la question de
la réforme sanitaire toute l’attention qu’elle mérite. Ils n’ont pas vu
qu’elle est le bras droit du message. En dépit de ce fait le Seigneur [152]
lui a montré sa faveur en lui accordant une étonnante prospérité.
Lorsqu’il est bien compris, le travail sanitaire, semblable à un coin
d’entrée ouvre le cœur et le prépare à recevoir d’autres vérités. Une
fois le message du troisième ange accepté dans son entier, la réforme
sanitaire aura voix au chapitre dans nos assemblées, s’inscrira au
programme de travail dans nos églises, trouvera sa place au foyer, à
table et régentera toute l’économie domestique. Alors le bras droit
du message deviendra un moyen de protection efficace dont le corps
tout entier bénéficiera. — Test., vol. VI, p. 327. (1900)
Le bras droit du message — Les publications concernant la
santé sont le bras droit de l’Evangile. Elles fraient la voie à la vérité,
pour le salut de beaucoup d’âmes. Je ne connais rien qui agisse
sur les cœurs aussi rapidement que la lecture de ces publications
dont les instructions, lorsqu’elles sont mises en pratique, amènent la
111
112
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
personne intéressée à sonder la Bible en vue de mieux comprendre
la vérité.
Les colporteurs évangélistes devraient attirer l’attention de ceux
qu’ils visitent sur ces publications en soulignant les services qu’elles
peuvent rendre dans le traitement des maladies. — Manuscript 113.
(1901)
Des publications qui intéressent ... — Les publications concernant la réforme sanitaire atteindront beaucoup de personnes qui ne
[153] s’intéresseraient à aucune doctrine biblique. ... C’est par la réforme
sanitaire que la vérité doit pénétrer chez ces gens-là. C’est le moyen
par excellence pour attirer leur attention sur les vérités divines.
Dieu désire que ses enfants pratiquent la tempérance en toutes
choses. Si ce n’est pas le cas, ils n’auront ni le désir ni la possibilité
d’être sanctifiés par la vérité. Leur esprit même se pervertit.
S’ils sont convenablement instruits touchant leurs habitudes malsaines, beaucoup de ceux que l’on considère comme plongés dans
une irrémédiable dépravation s’attacheront à la vérité. Alors, relevés,
ennoblis, sanctifiés, ils deviendront des instruments dont le Maître
pourra se servir. Allez, les mains pleines de publications et le cœur
plein d’amour, trouver ces âmes là où elles sont.
... Font tomber les préjugés — Il m’a été révélé que, en vouant
votre attention à cette branche de l’œuvre, vous ferez tomber, chez
beaucoup de personnes, des masses de préjugés qui les empêchaient
d’accepter la vérité et de lire les publications exposant cette vérité
en laquelle nous croyons. Cet aspect du message ne doit pas être
considéré comme quelque chose de secondaire et passé sous silence.
En effet, l’intérêt de chaque famille, ou presque, a besoin d’être
stimulé sur ce point. Il faut réveiller la conscience des gens afin que
par la maîtrise de leurs appétits, ils puissent mettre en pratique la
Parole de Dieu. En éclairant leur esprit au sujet de la réforme sanitaire, vous préparez les personnes intéressées à vouer leur attention
[154] à la vérité présente. Mon guide dé- clare : « Instruisez, instruisez,
instruisez. » Les esprits doivent être éclairés, car Satan a obscurci
les intelligences afin de parvenir, par le dérèglement des appétits, à
avilir les âmes. ...
Mon guide m’a déclaré : « Tous ceux qui croient en la vérité
et la proclament devraient non seulement pratiquer la réforme sanitaire, mais encore l’enseigner à leur prochain. » Ce serait un moyen
Publications concernant l ’, hygiène
113
efficace d’amener les incrédules à penser que, si nous faisons preuve
d’intelligence dans le domaine de la diététique, nous n’en sommes
certainement pas dépourvus lorsque nous abordons des questions
relatives à la doctrine biblique. — Manuscript 1 (1875)
Le Seigneur appelle des personnes à se vouer à l’œuvre du colportage. Il désire que les ouvrages concernant la réforme sanitaire
soient diffusés. La portée de cette question est très grande — Manuscript 174. (1899)
Que des jeunes gens et des jeunes filles, chargés de nos ouvrages
préconisant une saine manière de vivre, aillent frapper aux portes
et s’efforçent de faire connaître l’œuvre de la réforme sanitaire. Il
est, dans le monde, beaucoup de personnes désireuses d’en savoir
davantage au sujet de ces principes. — Letter 154 a. ( 1900)
Une lumière nécessaire — Le monde a un urgent besoin de la
lumière jaillissant des pages de nos journaux concernant la santé et
la tempérance. Dieu désire faire de ces derniers des moyens grâce
auxquels des rayons de lumière retiendront l’attention et amè neront [155]
les personnes intéressées à prendre garde à l’avertissement contenu
dans le message du troisième ange. ...
Les prédicateurs peuvent et devraient faire beaucoup pour augmenter la diffusion de nos journaux d’hygiène physique et mentale.
Chaque membre d’église devrait prendre à cœur de les répandre avec
une ardeur égale à celle qu’il déploie pour nos autres périodiques. Il
ne devrait pas exister de point de friction à ce sujet.
Leur diffusion sera un puissant moyen de conviction en faveur
des vérités devant être acceptées dans la perspective de la prochaine
venue du Fils de l’homme. — Review and Herald, 12 novembre
1901.
Des publications définitivement admises — La réforme sanitaire atteindra et a déjà atteint une classe de personnes auxquelles
la vérité ne parviendrait pas autrement. Il est indispensable que
des efforts soient entrepris maintenant en vue d’aider croyants et
incroyants par le moyen de conférences et de publications traitant
de questions relatives à la santé. Je ne vois pas pourquoi, en dépit
ou précisément à cause des préjugés, ce genre d’ouvrages ne prendrait pas définitivment place aux côtés de nos autres publications.
[156]
— Letter 25 a. (1889)
Chapitre 22—Maintenir l ’, équilibre
Les livres d’hygiène doivent être vendus — Il devrait y avoir
unité d’esprit parfaite chez ceux qui répandent les livres devant inonder le monde de lumière. Partout où l’on parle de colportage aux
frères et sœurs, on devrait présenter, comme deux aspects d’une
même œuvre, réforme sanitaire et problèmes spirituels. Les relations
qui existent entre les livres religieux et les livres d’hygiène s’illustrent pour moi par l’union de la trame et de la chaîne qui forment
ensemble un tissu parfait.
Importance égale — Par le passé, les livres d’hygiène n’ont
pas reçu l’attention que leur importance méritait. Bien qu’ils aient
été généralement appréciés, quelques personnes pourtant ont pensé
qu’il serait préférable ne pas les faire circuler dans le monde. Mais
qu’est-ce qui peut préparer la venue du Seigneur et l’acceptation
d’autres vérités essen-tielles mieux que le tableau, la description des
maux de notre temps et pousser à la réforme d’habitudes malsaines
et intempérantes ? Ne faut-il pas instruire le monde de la réforme
sanitaire ? N’a-t-il pas besoin des vérités contenues dans nos livres
d’hygiène ? Beaucoup de nos colporteurs devraient nourrir une
[157] opinion toute différente au sujet de ces livres.
Il ne devrait exister ni divisions ni partis parmi les colporteurs
évangélistes. Tous doivent également s’intéresser à la vente des livres
qui traitent de la santé et de l’hygiène, aussi bien qu’à celle des livres
nettement religieux. Il ne faut pas établir entre les deux genres une
séparation telle que les colporteurs ne s’intéressent qu’à une seule
catégorie d’ouvrages. L’œuvre doit se développer dans toutes ses
parties d’une manière parfaitement uniforme et harmonieuse.
Ne pas les traiter avec indifférence — L’indifférence avec
laquelle beaucoup de colporteurs évangélistes ont considéré les
livres d’hygiène a offensé Dieu. Ils font partie de l’ensemble ; les en
séparer, c’est aller à l’encontre des plans divins. La vérité présente
se trouve dans la réforme sanitaire, aspect du travail d’évangélisation
au même titre que les autres. Aucune branche de cette œuvre ne
114
Maintenir l ’, équilibre
115
peut exister si elle est séparée du tout — Test., vol. VI, p. 326, 327.
(1900)
Pas de spécialisation — Nous devrions veiller à ne pas nous
cantonner dans une spécialisation, laissant en souffrance d’autres
intérêts. On ne s’est pas attaché comme on l’aurait dû à la diffusion
de nos journaux d’hygiène. Cette négligence de notre part est la
cause d’une grande privation pour bien des esprits. — Review and
Herald, 12 novembre 1901.
La réforme sanitaire ne doit pas supplanter le message —
Bien que la réforme sanitaire soit partie intégrante du message et de
sa propagation, il ne faut pas que ses avocats essaient de la substituer au message lui-même. Les livres d’hygiène doivent occuper la [158]
place qui leur revient mais leur placement n’est qu’un des nombreux
aspects de l’œuvre à accomplir. Les perspectives brillantes que présente leur vente ne doivent pas faire négliger le colportage d’autres
livres importants qu’il est urgent de répandre. On attend de ceux
qui dirigent le dépar-tement des publications de savoir discerner les
relations qui existent entre les différentes parties et l’ensemble, et
de veiller à ce que les livres d’hygiène soient connus mais pas au
détriment de ceux qui apportent au monde le seul message de la
vérité.
Favoriser le placement de livres religieux et celui d’ouvrages
relatifs à la réforme sanitaire exige des efforts semblables de la
part de ceux qui s’y consacreront et requiert la même qualité de
formation.
Deux aspects complémentaires — Ces deux genres d’ouvrages
ne s’excluent pas forcément l’un l’autre. Tous deux sont essentiels et
tous deux doivent être connus. L’un est le complément de l’autre et
ne peut jamais le remplacer. Tous deux traitent des sujets de la plus
haute valeur et tous deux doivent jouer leur rôle dans la préparation
du peuple de Dieu pendant les derniers jours. Tous deux sont une
partie de la vérité présente qui doit éclairer et convaincre les cœurs.
Tous deux doivent contribuer à sanctifier et à purifier l’Eglise qui
attend le retour du Fils de Dieu en puissance et en gloire.
Que nos éditeurs et chefs de colportage encouragent les colporteurs évangélistes actuellement dans le champ et qu’ils en forment [159]
de nouveaux. Que chacun travaille à l’affermissement de l’œuvre
dans la mesure de ses moyens sans être une entrave pour d’autres.
116
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Que tout se passe dans l’amour fraternel et sans égoïsme. — Test.,
vol. VI, p. 326-328. (1900)
Une harmonie à réaliser — La réforme sanitaire est aussi intimement liée au message du troisième ange que le bras l’est au
corps ; néanmoins le bras ne saurait supplanter le corps. Notre
tâche consiste en la proclamation du message du troisième ange, des
commandements de Dieu et du témoignage de Jésus, proclamation
qui doit être faite avec puissance, et retentir dans le monde entier.
L’exposé des principes de la réforme sanitaire doit accompagner
la prédication de ce message, mais ne doit en aucun cas en être
indépendant ou la supplanter. ... Les diverses branches de l’œuvre
doivent se développer d’une manière équilibrée et harmonieuse. ...
Je désire que les livres d’hygiène occupent leur place, mais ils ne
sont que l’un des multiples aspects de notre mission. Le Seigneur a
envoyé son message au monde dans des ouvrages contenant la vérité
pour les derniers jours.
On ne devrait pas enseigner aux colporteurs évangélistes qu’un
seul ouvrage ou un seul genre d’ouvrages doit être diffusé, à l’exclusion des autres. Parmi les ouvriers, il en est toujours qui peuvent
être influencés dans un sens ou dans un autre. Le secrétaire du département des Publications doit être un homme équilibré, capable
[160] d’apprécier la valeur d’une partie isolée par rapport à l’ensemble.
Qu’il veille donc à la diffusion des ouvrages d’hygiène mais sans
lui accorder une place importante au point de détourner quelqu’un
d’activités d’un intérêt vital. — Letter 57. (1896)
La vente de journaux et de livres d’hygiène n’entrave en aucune
manière celle de publications concernant les autres aspects du message du troisième ange. Tous sont destinés à préparer la voie au
Seigneur Jésus qui doit revenir avec puissance et une grande gloire
sur les nuées des cieux. — Manuscript 113. (1901)
Tous ne doivent pas vendre le même livre — On a prétendu
qu’il était préférable qu’un seul livre à la fois fût placé et que, par
conséquent, tous les colporteurs évangélistes doivent vendre le même
livre. Cette réalisation ne serait ni sage ni avantageuse. Aucun livre
ne peut jouir de l’exclusivité comme s’il répondait à tous les besoins
de l’heure ! Si le Seigneur a pour son peuple des lumières présentées
de diverses manières et dans différents ouvrages, qui osera élever des
écrans entre ces lumières et le monde ? Le Seigneur désire que nos
Maintenir l ’, équilibre
117
frères fassent des plans afin que la lumière contenue dans des livres
qui demeurent enfouis dans les magasins de nos maisons d’édition
brille et éclaire tous ceux qui voudront la recevoir. — Manual for
Canvassers, p. 47.(1902)
Des publications pour toutes les classes socials — Aucun colporteur évangéliste ne devrait attribuer au livre qu’il vend plus de [161]
valeur qu’aux autres ouvrages exposant la vérité pour notre temps.
Si ceux-ci concentraient leurs efforts sur la vente d’un seul ouvrage,
en négligeant tous les autres, leur travail ne s’effectuerait pas conformément au plan divin. Les esprits n’ont pas tous la même tournure,
et ce dont l’un sera friand n’aura aucun attrait pour un autre ; c’est
pourquoi nous devrions disposer d’une large collection d’ouvrages
présentant de diverses manières la réponse aux préoccupations actuelles, et le colporteur devrait y puiser avec sagesse. Que nul de
ceux qui travaillent pour Dieu ne devienne étroit d’esprit et borné.
Le Seigneur dispose de moyens variés pour accomplir son œuvre.
En considérant un ouvrage comme supérieur aux autres, on court le
risque d’éliminer précisément celui qui conviendrait le mieux pour
éclairer les esprits.
Il est inutile d’établir une discrimination entre les livres en question et de supputer lequel fera le plus de bien. Dieu fait une place
à toutes les voix et à toutes les plumes qu’il a poussées à s’exprimer en son nom. Certains esprits auront de la peine à sonder nos
ouvrages les plus difficiles, un exposé plus simple de la vérité leur
sera plus facilement accessible. Que les chefs encouragent les plus
faibles d’entre les ouvriers et témoignent d’un égal intérêt envers
tous les moyens mis en œuvre en vue de préparer un peuple pour
le jour du Seigneur. Il est des personnes auxquelles des journaux
et des brochures seront plus utiles que des livres. Les journaux, les
brochures et les feuilles volantes insistant sur certains enseignements [162]
bibliques méritent de retenir l’attention des colporteurs, car, semblables à de petits coins d’entrée, ils fraient la voie à des ouvrages
plus importants. — Manual for Canvassers, p. 48, 49. (1902)
Traités et feuilles volantes — Le colporteur devrait porter avec
lui des traités, des feuilles volantes et de petits livres pour les donner
à ceux qui ne peuvent les acheter. De cette manière, la vérité peut
être introduite dans bien des foyers. — Tém., vol. II, p. 646. (1900)
118
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Des efforts plus intenses en faveur des ouvrages religieux —
Le colportage de nos publications est un travail d’évangélisation
important et fructueux. ...
Nous avons beaucoup parlé en faveur du placement de nos ouvrages d’hygiène, et sommes toujours convaincus de sa nécessité.
Néanmoins, des efforts plus intenses devraient être faits en vue de
la diffusion de nos ouvrages religieux. Nos publications peuvent
parvenir en des endroits où nous n’aurions pas la possibilité de faire
des causeries, là précisément où le colporteur fidèle remplace le
prédicateur. — Letter 14. (1902)
Actuellement, il nous faut veiller attentivement à toutes les décisions que nous prenons quant à la publication de nos ouvrages.
Il m’a été clairement indiqué que nous devons nous assurer, dans
l’œuvre du colportage, les services d’hommes et de femmes capables. Une grande partie de l’effort fait en vue du placement de
[163] nos livres d’hygiène devrait être maintenant consacré à la vente
d’ouvrages renfermant la vérité présente pour notre temps, afin que
les preuves de notre foi et les événements qui surviendront bientôt
soient connus. ...
Nous devons engager dans cette œuvre tous ceux qui ont
conscience d’être choisis par Dieu pour accomplir, non un quelconque travail commercial, mais une tâche destinée à communiquer
au monde la lumière et la vérité émanant de la Bible. — Letter 72. (
1907 )
Les petits livres au lieu des gros — Je ne crois pas qu’il soit
bien de consacrer beaucoup d’attention à la vente des petits livres et
de négliger celle des plus gros. Selon les révélations du Seigneur ces
derniers devraient être répandus et c’est une erreur que de s’appliquer
avec une telle ardeur à la vente des petits livres. — Manuscript 123.
(1902)
Pas de place pour les banalités — Nous sommes maintenant
trop près de la fin de l’histoire de ce monde pour présenter aux gens
des ouvrages qui ne renferment pas le message dont ils ont besoin.
Attirez leur attention sur des livres ayant pour sujet la foi et la piété
pratiques. Purifiez le camp et ignorez ces nombreux ouvrages qui
n’apportent au monde aucune lumière.
Je ne comprends pas pourquoi nos journaux contiennent de la
publicité concernant autant de livres qui ne sont pas essentiels pour
Maintenir l ’, équilibre
119
notre temps. On les trouve en grand nombre dans toutes les librairies.
Pourquoi ne pas attirer l’attention sur des sujets relatifs à la vie [164]
éternelle ? Pourquoi ne pas faire un effort pour obtenir de nos
prédicateurs, disséminés partout dans le monde, des récits de faits
simples et véridiques ? Dieu approuverait de telles publications.
Nous n’avons pas de temps à consacrer à des banalités, pas de temps
à perdre avec des livres dont le seul but est d’amuser. — Counsels
to Writers and Editors, p. 147, 148. (1899)
Il m’a été révélé que les histoires banales présentées sous forme
de livres ne sont pas indispensables à notre santé mentale. Le monde
en est inondé et le fait qu’ils se vendent facilement ne signifie nullement que leur diffusion soit nécessaire. La passion du public pour
ce genre de lecture engendre la création de toute une littérature sans
valeur, comparable à de la paille, du bois et du foin. Ces ouvrages
ont pour auteurs des gens dont l’esprit a été formé par des lectures
romanesques. Tout ce que l’imagination peut créer remplit ces sortes
d’ouvrages qui sont présentés au public comme une nourriture intellectuelle mais, la plupart du temps, sans en posséder les qualités. «
Pourquoi mêler la paille au froment ? » Ayant affaire aux rudes réalités de l’existence, nous n’avons pas besoin de romans. — Counsels
to Writers and Editors, p. 147. (1899)
Lectures frivoles et romanesques — Le monde est inondé de
livres qu’il vaudrait mieux brûler que répandre. Ceux qui racontent
les guerres entre Indiens et autres histoires de ce genre, publiés et
vendus dans un but lucratif sont d’un niveau si bas qu’il vaudrait [165]
mieux les ignorer. Ils exercent sur les esprits une fascination satanique. Les récits écœurants de crimes et d’atrocités séduisent les
jeunes et créent en eux le désir de se rendre populaire, fût-ce au
prix des actes les plus violents. Il y a d’autres ouvrages, à caractère historique, mais qui ne sont guère meilleurs. Les énormités,
les cruautés, les pratiques licencieuses dépeintes dans ces écrits
ont exercé sur bien des esprits l’action d’un levain néfaste, et ont
amené leurs lecteurs à se rendre coupables d’actes répréhensibles.
Les livres qui dépeignent les actions sataniques des hommes font
au mal une publicité regrettable. Les horribles détails de crimes et
de souffrances n’ont pas besoin d’être vécus à nouveau, et aucun
de ceux qui croient à la vérité ne devrait se mêler d’en assurer le
souvenir.
120
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Les romans d’amour et les histoires frivoles et passionnelles
constituent un autre genre de littérature en malédiction pour ses
lecteurs. L’auteur peut y ajouter une morale, et son ouvrage présenter
à chaque page des sentiments religieux ; cependant, dans la plupart
des cas, c’est Satan qui se déguise en ange de lumière afin de tromper
et de séduire. L’esprit est influencé dans une large mesure par ce
dont il se nourrit. Les lecteurs d’histoires sentimentales deviennent
incapables d’accomplir leurs devoirs quotidiens. Ils vivent dans
l’irréel, n’éprouvant aucun désir de travailler utilement ni de sonder
les Ecritures afin d’être nourris de la manne céleste. Les facultés de
[166] leur esprit s’affaiblissent et perdent le pouvoir de s’appesantir sur
les grandes questions du devoir et de la destinée humaine.
J’ai vu que la jeunesse s’expose aux plus graves dangers lorsqu’elle lit des livres malsains. Satan cherche constamment à charmer
les jeunes et les personnes d’âge mûr par des histoires sans valeur.
Si l’on pouvait brûler une bonne quantité des livres qui se publient
aujourd’hui, on enrayerait la marche d’un fléau effroyable qui affaiblit l’esprit et corrompt le cœur. Nul ne peut se dire assez affermi
dans les principes pour pouvoir échapper à la tentation. Toutes ces
lectures sans valeur devraient donc être résolument écartées.
Le Seigneur ne nous a jamais permis d’imprimer ou de vendre
de telles lectures, car elles sont pour bien des âmes une cause de
perdition. Je sais ce que je dis, car ces choses m’ont été montrées
clairement. Que ceux qui croient à la vérité n’entreprennent pas un
tel travail dans l’intention de gagner de l’argent. Le Seigneur ferait
reposer une malédiction sur l’argent ainsi gagné, et il en disperserait
plus que vous n’en amasseriez. — Manual for Canvassers, p. 51-53.
Colporter pour répandre la lumière — Notre époque connaît
le triomphe de la vulgarité. Le monde est avide de sensationnel. Le
pays est inondé de publications sans valeur, écrites dans la seule
intention de gagner de l’argent ; les bons livres restent invendus.
Ceux qui travaillent à la diffusion de publications tapageuses pour
[167] gagner davantage man- quent une occasion précieuse de faire le bien.
L’effort est nécessaire pour attirer l’attention, intéresser les esprits
aux livres de valeur et qui sont d’inspiration biblique. C’est une
tâche plus grande encore que de trouver des ouvriers consciencieux
et craignant Dieu disposés à faire connaître ces livres dans la seule
[168] intention de répandre la lumière. — Test., vol. V, p. 401, 402. (1885)
Chapitre 23—Le ministère de nos périodiques
Présenter la vérité au moyen de nos périodiques — On trouve
dans nos journaux des articles qui exposent des vérités bibliques
susceptibles d’amener des âmes au salut. Il en est beaucoup qui
pourraient se consacrer à leur diffusion. — Tém., vol. III, p. 374.
(1909)
Notre activité a été fort restreinte en ce qui concerne la diffusion
de nos imprimés. Prêchons maintenant la Parole avec une grande
énergie par l’emploi judicieux de livres et de journaux, afin que le
monde ait la révélation du message que le Christ confia à Jean dans
l’île de Patmos. Que tout esprit humain qui confesse Jésus rende ce
témoignage : La fin de toutes choses est proche ; préparez-vous à
rencontrer Dieu ! — Review and Herald, 30 juillet 1908.
Proclamer le message du troisième ange — L’œuvre grande
et merveilleuse du dernier message évangélique doit maintenant
progresser comme jamais auparavant. Le monde doit recevoir la
lumière de la vérité par le ministère de la parole, celui de nos livres et
de nos journaux. Faisons savoir par nos imprimés que la fin de toutes
choses est proche. Je suis chargée de dire à nos Maisons d’édition
: « Placez votre idéal plus haut, plus haut encore ! Proclamez le [169]
message du troisième ange afin qu’il soit entendu du monde entier
! Que l’on voie qu’ici sont “ceux qui gardent les commandements
de Dieu et qui ont la foi de Jésus ;rdquo. Apoc. 14 : 12. Que nos
imprimés proclament le message et soient des témoins devant le
monde ! » — Review and Herald, 30 juillet 1908.
Les abonnements — Une erreur a été commise en réalisant des
abonnements à court terme ( quelques semaines seulement) alors
qu’un effort soutenu aurait permis des souscriptions à échéance plus
lointaine. Un abonnement annuel représente davantage qu’un grand
nombre d’abonnements de quelques semaines, l’intérêt du lecteur
s’éteignant généralement dans le second cas avec le dernier numéro
reçu. Bien peu renouvellent leur souscription pour une période plus
longue et ainsi l’on a dépensé beaucoup de temps pour un résultat
121
122
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
médiocre, tandis qu’avec un peu plus d’adresse et de persévérance,
on aurait obtenu des abonnements d’une année. Vous ne placez pas
votre but assez haut, mes frères, vos plans souffrent d’étroitesse. Vous
ne mettez pas dans votre travail l’adresse et la persévérance qu’il
exige. Il y a plus de difficultés dans ce travail que dans beaucoup
d’autres activités, mais les leçons que vous en retirerez, les capacités
et la discipline personnelle que vous y acquerrez vous rendront aptes
à remplir d’autres postes pour le travail en faveur du salut des âmes.
Ceux qui apprennent mal les instructions données, qui font preuve
[170] de nonchalance et de brusquerie dans leurs contacts avec ceux qu’ils
visitent, manifesteraient le même manque d’éducation, de tact et de
finesse s’ils entraient dans le ministère.
Abonnements à court terme — Si l’on accepte de faire des
abonnements à brève échéance, certains colporteurs ne feront pas
l’effort nécessaire pour en obtenir d’autres de plus longue durée. Ces
ouvriers ne devraient pas prospecter leur territoire d’une manière
négligente et indifférente mais se rendre compte qu’ils sont des
ouvriers de Dieu et, l’amour des âmes dans le cœur, se sentir poussés
à faire leur possible pour apporter la lumière. La providence et
la grâce, la fin et les moyens sont en relation étroite. Lorsque les
ouvriers du Seigneur font de leur mieux, Dieu fait pour eux ce qu’ils
ne peuvent faire euxmêmes ; mais personne ne peut s’attendre à
réussir par ses seuls efforts. Il faut qu’à l’activité soit jointe une
confiance implicite en Dieu.
L’économie est nécessaire dans la gérance de tous les départements de la cause de Dieu. De nos jours, la tendance naturelle de la
jeunesse est de mépriser et de négliger cette vertu, de la confondre
avec la mesquinerie et l’avarice. Mais l’économie est compatible
avec les idées et les sentiments les plus larges ; il ne peut y avoir
de vraie générosité là où l’économie n’est pas en honneur. Nul ne
devrait avoir l’impression qu’il s’abaisse en la pratiquant. Après que
le Christ eut accompli un très grand miracle, il dit : « Ramassez ce
qui reste, afin que rien ne se perde. » — Test., vol. V, p. 399, 400.
[171] (1885)
Chapitre 24—Influence de nos publications
Puissance de la plume — Maniée par des hommes dont le cœur
est rempli d’ardeur pour la vérité et qui brûlent pour Dieu d’un
zèle intelligent accompagné d’un jugement sain, la plume est une
puissance. Prenant son inspiration à la source de la pure vérité, elle
peut faire parvenir dans les coins obscurs de la terre des rayons de
lumière qui, de là, seront reflétés avec une nouvelle force dans toutes
les directions. — Life Sketches,p. 214. (1915)
La presse est un agent divin — La presse est un moyen puissant
... que Dieu a ordonné d’adjoindre à l’activité du prédicateur en
vue de porter la vérité à tous les peuples, nations et langues. Bien
des esprits ne pourraient être atteints par aucun autre moyen. —
Christian Experience, p. 225-227. (1922)
La puissance de notre œuvre dépend dans une grande mesure
du département des publications. Je désire que celui-ci réalise pleinement les desseins du Seigneur. Des lumières m’ont été données
selon lesquelles le nombre de ceux qui connaissent la vérité présente
doublera et triplera, si les colporteurs évangélistes accomplissent
[172]
fidèlement leur devoir. — Life Sketches, p. 446, 447. (1915)
L’influence de nos publications — J’ai vu que nos publications
devaient être imprimées en plusieurs langues et envoyées, coûte que
coûte, à toutes les nations civilisées. Quelle est aujourd’hui la valeur
de l’argent en comparaison de celle des âmes ? ...
J’ai vu que la presse est toute-puissante, soit pour le bien, soit
pour le mal. Ce facteur peut atteindre et influencer le public comme
aucun autre ne peut le faire. La presse, dirigée par des hommes
consacrés, peut être une puissance bienfaisante pour amener les
hommes à la connaissance de la vérité. ...
Dans les pays étrangers — J’ai vu que dans les pays étrangers
nos publications ont déjà impressionné quelques esprits et fait tomber bien des préjugés et bien des superstitions. J’ai vu des hommes
et des femmes étudier avec un intérêt intense des journaux et des
traités sur la vérité présente. Ils lisaient ces choses si claires, si mer123
124
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
veilleuses et si nouvelles pour eux, puis ils ouvraient la Bible avec
un intérêt renouvelé ; les sujets qui étaient restés obscurs pour eux
devenaient clairs, tout particulièrement celui du sabbat du quatrième
commandement. Tandis qu’ils sondaient les Ecritures pour voir si
les choses étaient bien telles qu’ils les avaient lues dans nos publications, une lumière nouvelle éclairait leur esprit car les anges étaient
présents, et faisaient pénétrer en eux les vérités dont ils venaient de
prendre connaissance.
Des gens sondent les Ecritures avec larmes — Je les vis, les
[173] joues ruisselantes de larmes, tenir des journaux et des traités d’une
main et leur Bible de l’autre, s’incliner devant Dieu, lui demandant
en une humble et fervente prière la grâce d’être guidés dans toute
la vérité. Leur prière était exaucée avant même d’être prononcée et
alors que la vérité inondait leur âme et qu’ils contemplaient cette
chaîne harmonieuse de vérités, la Bible devenait pour eux un livre
nouveau. Ils le serraient sur leur cœur avec une joie reconnaissante,
tandis que leur visage resplendissait de bonheur et d’une sainte joie.
Ils ne se contentaient pas de posséder la vérité pour eux-mêmes
; ils la faisaient connaître à d’autres. Quelques-uns consentaient à
de grands sacrifices pour l’amour de la vérité, et pour aider ceux
de leurs frères qui étaient encore dans les ténèbres. Le chemin était
ainsi préparé pour une distribution considérable de publications en
langues étrangères. — Life Sketches, p. 214, 215. (1915)
Les livres laissés dans les bibliothèques — Il est vrai qu’un
certain nombre de personnes qui achètent nos livres les placent soit
dans leur bibliothèque soit sur la table de leur salon et les regardent
à peine. Mais Dieu prend soin de sa vérité et le temps viendra où ces
personnes liront ces ouvrages. Il se peut que la maladie ou le malheur
pénètrent dans leurs foyers et que, par la vérité contenue dans ces
pages, Dieu envoie à ces cœurs troublés la paix, l’espérance et le
repos. Son amour leur sera alors révélé et ils comprendront la valeur
du pardon de leurs péchés. Voilà comment le Seigneur collabore
[174] avec ses ouvriers consacrés. — Tém., vol. II, p. 622. (1900)
Des âmes amenées au Christ — Actuellement, nos publications
répandent la semence de l’Evangile. Autant d’âmes sont gagnées
au Christ par ce moyen que par la prédication. Des églises ont été
fondées grâce à la diffusion de nos publications. — Review and
Herald, 10 juin 1880.
Influence de nos publications
125
Des fragments même épars sont précieux — Nous devrions
considérer comme un trésor sacré chaque ligne des publications
concernant la vérité présente, avoir conscience que même des fragments de brochures et de journaux ont encore de la valeur. Qui
estimera l’influence qu’une page déchirée, contenant une partie du
message du troisième ange, peut exercer sur une âme en quête de la
vérité ? Souvenons-nous que des gens seront heureux de pouvoir
lire tous les livres et les journaux dont nous n’avons plus besoin.
Chaque page est un rayon de lumière jeté sur les chemins et le long
des haies et illuminant la voie de la vérité.
Lors du miracle de la multiplication des pains, la nourriture s’accroissait en passant des mains du Christ à celles qui la distribuait.
Quelque chose d’analogue se produira en ce qui concerne la diffusion de nos publications. Partagée, la connaissance de la vérité divine
augmente en force et en ampleur. De même que les disciples ramassèrent, sur l’ordre du Christ, les morceaux qui restaient afin que rien
ne fût perdu, nous devons constituer un trésor de tous les fragments
de publications contenant la vérité pour notre temps. — Review and
[175]
Herald, 27 août 1903.
Mille en un jour — Dieu fera bientôt de grandes choses en
notre faveur, si nous demeurons à ses pieds, humbles et fervents
d’esprit. ... Plus de mille personnes se convertiront en un seul jour, et
la plupart d’entre elles affirmeront qu’elles ont acquis leurs pemières
convictions en lisant nos publications. — Review and Herald, 10
nov. 1885.
L’avertissement final — Des milliers de voix le (l’avertissement final) feront retentir dans toutes les parties du monde. Les
malades seront guéris, des miracles et des prodiges accompagneront
les croyants. Satan, de son côté, opérera des miracles trompeurs jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes.
Ainsi, les habitants de la terre seront mis en demeure de prendre
position.
Ce n’est pas tant par des arguments que par une profonde conviction inspirée par le Saint-Esprit que sera proclamé l’avertissement.
Les preuves auront été produites. La semence aura été jetée ; alors
elle portera ses fruits. Les publications répandues par de zélés
croyants auront exercé leur influence.
126
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
Plusieurs de ceux qui n’avaient pu comprendre la vérité la saisiront pleinement et s’y conformeront. Des rayons de lumière pénétreront alors en tous lieux, la vérité paraîtra dans toute sa clarté. ...
Nombreux sont ceux qui se décideront à suivre le Seigneur. — Tragédie, p. 655, 656. (1888)
Le plan de Dieu pour la proclamation du message — Dieu
nous a donné en tant que peuple une grande lumière, et il nous
[176] demande de la faire briller aux yeux de ceux qui sont plongés dans
les ténèbres. C’est par notre intermédiaire que la vérité vivante
doit être transmise au monde, puissante et lumineuse. De nous doit
rayonner une lumière claire et constante, entretenue par la puissance
de Dieu. Nous avons le devoir de la communiquer à nos semblables
pour qu’ils puissent se réjouir dans la vérité. Ne négligeons pas cette
tâche. Supposons que le soleil refuse de luire ; quelles ténèbres et
quelle confusion n’en résulterait-il pas ? Refuser de communiquer
notre lumière à ceux qui sont dans l’obscurité serait de notre part un
très grand péché. ...
« Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend
dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut
prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Ces paroles esquissent le
plan de Dieu pour la proclamation de l’Evangile. Ses agents humains
et divins doivent unir leurs efforts en vue de sauver ceux qui sont
perdus et qui doivent être libérés de l’esclavage du péché. Dieu
invite ses enfants à se soumettre à ses ordres. Tous sont appelés à
participer à son œuvre. ...
L’influence transformatrice de la vérité — C’est par son influence transformatrice que la grâce divine opère dans le cœur humain et que se révèle la puissance de la vérité. Lorsque le message
est proclamé là où il n’avait pas encore été entendu, il exerce une
impression sur les cœurs ; il semble être alors plus puissant pour
transformer les caractères que lorsqu’il est présenté à ceux à qui il
est déjà familier. La vérité a peu de puissance sur les cœurs de ceux
[177] qui la combattent pour sauvegarder leurs avantages personnels. De
telles personnes peuvent prétendre croire à la Parole de Dieu, mais
elles n’ont pas été sanctifiées par elle.
La vérité doit prendre possession de la volonté de ceux qui,
jusque-là l’avaient ignorée. La signification du péché leur apparaîtra
alors dans toute son horreur et leur repentance sera complète et
Influence de nos publications
127
sincère. Le Seigneur travaillera dans ces cœurs qui, jusqu’alors,
ignoraient l’énormité du mal.
Le Christ est le seul ennemi du péché qui n’ait jamais été vaincu.
Que la pleine lumière de sa vie jaillisse dans les âmes encore enténébrées. Sous l’influence directe de l’Evangile, des milliers de
personnes ont été converties en un seul jour.
Lorsqu’un pécheur commence à comprendre que c’est par le
Christ seulement qu’il peut obtenir la vie éternelle, lorsqu’il se rend
compte que l’obéissance à la Parole de Dieu est la condition indispensable d’entrée dans le royaume des cieux, lorsqu’il voit en Christ
la propitiation pour son péché, humilié et contrit, il s’approche du
Sauveur, confesse ses pé-chés et en demande pardon. Son âme est
subjuguée par le sentiment de la majesté et de la gloire de Dieu. Il
comprend si clairement la valeur d’une vie éternelle de paix, de joie
et de pureté, qu’il n’hésite pas à se soumettre complètement.
J’ai reçu l’ordre de dire que certains de ceux qui semblent s’être
complètement adonnés au péché deviendront, lorsque la lumière aura
brillé dans leur âme, des ouvriers pleins de succès auprès d’hommes [178]
pécheurs comme ils l’ont été.
Ceci est écrit pour les colporteurs — J’écris ceci parce que
ceux qui colportent de maison en maison rencontrent souvent des
hommes et des femmes à l’attitude rude et peu engageante, mais
qui, une fois gagnés à la vérité, deviennent ses adhérents les plus
loyaux et les plus dévoués. L’esprit de la vérité est véritablement
efficace. Ceux que le Seigneur emploie à son service peuvent ne
pas être d’allure toujours très distinguée, mais si leur caractère est
intègre, ils sont précieux aux yeux du Seigneur.
L’œuvre de Dieu doit croître en pureté et en sainteté — A
mesure que la fin approche, l’œuvre de Dieu doit croître en pureté et
en sainteté. Les ouvriers doivent être remplis d’amour pour Dieu et
les uns pour les autres, manifester envers les principes la plus stricte
intégrité. Lorsqu’ils auront découvert le secret d’une vie en harmonie
avec le ciel, Dieu révélera sa miséricorde et son amour. Les anges
du ciel s’approcheront des membres de l’Eglise afin de leur venir en
aide. Souvenons-nous toujours que nous sommes les collaborateurs
de Dieu. Dans cette communion céleste, nous poursuivrons l’œuvre
du Seigneur avec des chants de joie, l’âme embrasée d’un saint zèle.
Des compagnies entières abandonneront le drapeau noir de l’Ennemi
128
LE COLPORTEUR ÉVANGÉLISTE
pour se ranger sous la bannière du Christ et se mettre à la disposition
[179] du Seigneur en vue de lutter contre l’Adversaire.
Une expérience plus profonde — Les ouvriers de Dieu doivent
acquérir une expérience beaucoup plus riche. S’ils veulent faire
abandon de tout, Dieu travaillera puissamment pour eux. Ils planteront l’étendard de la vérité sur des forteresses occupées jusqu’alors
par Satan, et en prendront possession avec des cris de victoire. Ils
porteront certes les cicatrices de leurs blessures, mais ils reçoivent du
Seigneur l’assurance d’être conduits par lui de victoire en victoire.
Lorsque les serviteurs de Dieu coopéreront de tout leur cœur
avec les puissances célestes, l’état actuel du monde sera changé,
et bientôt la terre accueillera son Roi avec joie. Alors, « ceux qui
auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux
qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme des
étoiles à toujours et à perpétuité ». — Review and Herald, 17 sept.
1903.