Integration TIC a lenseignement de la Chimie
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Integration TIC a lenseignement de la Chimie
Intégration des technologies de l’information et de la communication à l’enseignement de la chimie Par Prof. Gilbert Oke Onwu et Dr. Salomon Tchameni Ngamo African Virtual university Université Virtuelle Africaine Universidade Virtual Africana Université Virtuelle Africaine Note Ce document est publié sous une licence Creative Commons. http://en.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons Attribution http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/ License (abréviation « cc-by »), Version 2.5. Université Virtuelle Africaine Table des matières I. Module d’intégration des technologies de l’information et de la communication à l’enseignement et à l’apprentissage de la chimie________ 3 II. Pré requis___________________________________________________ 3 III. Durée______________________________________________________ 3 IV. Matériel didactique____________________________________________ 3 V. Justification du module_________________________________________ 3 VI. Contenu____________________________________________________ 4 6.1 Aperçu________________________________________________ 4 6.2 Grandes lignes_ _________________________________________ 5 6.3 Représentation graphique__________________________________ 6 VII. Objectifs généraux_ __________________________________________ 7 VIII. Objectifs spécifiques d’apprentissage (de formation)_ _______________ 7 IX. Activités d’enseignement et d’apprentissage________________________ 8 X. Concepts-clé/Glossaire________________________________________ 15 XI. Lectures obligatoires_________________________________________ 17 XII. Ressources multimédia_______________________________________ 25 XIII. Liens utiles________________________________________________ 26 XIV. Activités d’apprentissage_____________________________________ 40 XV. Synthèse du module_________________________________________ 65 XVI. Évaluation sommative_______________________________________ 70 XVII. Références bibliographiques__________________________________ 74 XVIII. Archives des étudiants______________________________________ 76 XIX. Auteurs principaux du module_________________________________ 77 Université Virtuelle Africaine I. Module d’intégration des technologies de l’information et de la communication à l’enseignement et à l’apprentissage de la chimie Par professeur Gilbert Oke Onwu et Dr. Salomon Tchameni Ngamo II. Pré requis - Connaissances de base des technologies de l’information et de la communication (TIC) - Accès à un ordinateur - Accès à une connexion Internet (fortement recommandé pour plusieurs activités) III. Durée 120 heures (40 heures affectées aux techniques d’enseignement relatives à l’utilisation des TIC dans la formation et 80 heures à la chimie proprement dite). IV. Matériel didactique Logiciel informatique et équipement d’exploitation de données en chimie • Des dispositifs TIC portables pour servir de modèle et de simulation • Fiche de travaux pratiques, tableur, gabarit de base de données et logiciels pour graphiques • Ressources sur sites web : pour interagir avec le matériel approprié d’enseignement et d’apprentissage de la chimie sur les CD-ROM, sites web et tableaux multimédia interactifs • Le nécessaire pour traitement de texte V. Justification du module Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues l’une des pierres angulaires de la société moderne. Nombreux sont les pays qui considèrent maintenant la maîtrise des compétences et concepts de base en TIC comme un élément indispensable en matière d’éducation. Pour cela, les nouveaux modèles d’enseignement et d’apprentissage sont conçus en exploitant les nouvelles opportunités offertes par les TIC et, en particulier les technologies web, Université Virtuelle Africaine à l’environnement de l’enseignement et de l’apprentissage. Toutefois, pour que ces pratiques réussissent, il faut nécessairement que les enseignants acquièrent une certaine familiarité avec l’environnement TIC. Les professeurs de sciences doivent savoir exactement comment les TIC sont utilisées comme outils d’enseignement et d’apprentissage, tant pour leur propre instruction que pour aider les apprenants à les utiliser. Ce module traite de l’intégration des TIC en tant qu’outil d’enseignement de la chimie/science en classe, avec pour objectif ultime d’accroître l’efficacité de l’enseignement et l’amélioration de l’apprentissage. Le module présente des objectifs assortis d’activités pertinentes, pour un environnement enrichi en TIC pour l’enseignement et l’apprentissage de la chimie. VI. Contenu 6.1 Aperçu Bien que les technologies web soient considérées comme largement utilisées pour des raisons d’éducation, le processus d’intégration des TIC dans l’éducation n’est pas si simple que l’on pourrait le penser. Le passage de l’enseignement traditionnel à un environnement technologique n’est pas toujours évident. Il y a souvent eu des chevauchements inévitables dans l’application des TIC à l’éducation. Parfois, on se trouve obligé de combiner les TIC avec des stratégies non-TIC telles que le fait de remplacer les livres en papiers par de livres électroniques, les présentations Powerpoint en classe par des présentations Powerpoint sur Internet. Il arrive parfois que ces méthodes fonctionnent en parallèle, en conjonction ou en interchangeabilité. Ce module présente des thèmes identifiés, illustrés avec des exemples d’activités, afin d’aider les enseignant(e)s à mieux intégrer les TIC dans leurs activités d’enseignement et, en particulier, afin d’offrir des programmes d’éducation de grande qualité aux étudiant(e)s en chimie. Parmi les thèmes identifiés, se trouve une introduction aux théories et principes de l’intégration des TIC qui vise sept objectifs spécifiques d’apprentissage. Chacun de ces objectifs pourra être adapté aux conditions spécifiques de chaque possibilité d’application des TIC à l’éducation. Université Virtuelle Africaine 6.2Grandes lignes Le contenu de ce module porte sur le développement des compétences et aptitudes que les enseignants doivent posséder et qui sont communes à toutes les approches pour intégrer les TIC dans l’apprentissage, au moment où ils cherchent les voies et moyens pour améliorer leurs méthodes d’enseignement. Voici, entre autres, des exemples de ces compétences générales : la capacité de décider pourquoi, quand, où et comment les outils TIC peuvent aider à atteindre les objectifs d’enseignement, comment choisir parmi toute une gamme d’outils TIC ceux qui sont appropriés pour stimuler l’apprentissage et améliorer la qualité de l’éducation offerte, la capacité de rendre plus facile aux apprenants l’utilisation et l’analyse de l’information qu’ils reçoivent de l’internet et des autres sources de TIC en conformité avec les sujets spécifiques à chaque domaine d’apprentissage. Le processus d’intégration des TIC aux différents domaines d’apprentissage revêt alors une nécessité absolue et doit s’appuyer sur des objectifs clairement définis afin d’assurer son efficacité en matière d’éducation. L’utilisation des TIC, que ce soit dans un programme scolaire, en classe ou dans l’administration, est un processus assez complexe que l’on ne peut réussir qu’en suivant un certains nombre de paramètres d’orientation. Dans ce module, il y a deux activités complémentaires : la première porte sur les théories et principes qui sous-tendent l’intégration des TIC dans l’éducation ; la deuxième est une pratique assistée par ordinateur à l’intention des enseignants dans l’utilisation des TIC. Les deux principaux axes de ce contenu se présentent comme suit : 1)Principes et théories pédagogiques de l’intégration des TIC dans l’éducation : les TIC dans les projets et thèmes pédagogiques (20 heures) 2)Les TIC comme outil pour l’enseignement de la chimie et le développement professionnel des enseignants : activités spécifiques d’apprentissage de la chimie (100 heures) Section I : Théorie de l’application des TIC à la pédagogie 1.1. Matériel didactique approprié 1.2. Justification du module 1.3. Objectifs généraux, objectifs spécifiques 1.4. Activités d’apprentissage 1.4.1. Evaluation préliminaire 1.4.2. Concepts-clé 1.4.3. Lectures recommandées 1.4.4. Ressources multimédia 1.4.5. Liens utiles Université Virtuelle Africaine Section II : Intégration des TIC à l’enseignement des disciplines spécifiques 1.1 Activités communes d’apprentissage 1.1.1 Compte-rendu des lectures recommandées + évaluation 1.1.2 Compte-rendu des lectures au choix + évaluation 1.2 Activités d’apprentissage spécifiques à la discipline 1.2.1 Activité No1 + évaluation 1.2.2 Activité No2 + évaluation 1.2.3 Activité No 3 + évaluation 1.3 Synthèse du module 1.4 Évaluation finale 1.5 Références Pedagogical integration of ICT in 6.3Biology, Représentation graphique Chemistry and Mathematics Intégration pédagogique des TIC en chimie Part one Conceptual framework Required course materials General objectives Specific objectives Learning activities Pre-assessment Key concepts Required readings Multimedia resources Useful links Part two ICT integration in disciplines Crosscutting learning activities Report on selected readings + evaluation Discipline-specific learning activities Part three Module synthesis Final evaluation Biography of the module author References Report on required readings + evaluation Activity one + evaluation Activity two + evaluation Activity three + evaluation Activity four + evaluation Université Virtuelle Africaine VII. Objectifs généraux L’objectif général de ce module est d’amener les étudiants-professeurs et les enseignants de chimie à se servir des TIC comme un outil pour concevoir de nouveaux environnements d’apprentissage pour leurs propres matières et de pouvoir aider leurs élèves à mieux utiliser les TIC. Après avoir étudié ce module, les élèves-professeurs auront développé les connaissances et compétences qui leur permettront de faire un meilleur usage des technologies pédagogiques pour planifier la préparation des leçons, la recherche des informations, la communication, la résolution des problèmes et d’assurer leur formation continue. VIII. Objectifs spécifiques aux activités d’apprentissage (de formation) L’énoncé des principes de l’intégration des TIC à l’enseignement s’articule autour de sept objectifs spécifiques d’apprentissage applicables à la chimie. Les formateurs/formatrices devraient être en mesure : 1.d’aborder, avec un esprit critique, les principes pédagogiques de l’intégration des TIC à l’enseignement 2.d’adopter un esprit critique en enseignant la chimie 3.de rechercher des mesures appropriées pour l’utilisation des TIC dans l’enseignement 4.de communiquer, à l’aide d’outils multimédia pertinents et variés (courriers électroniques, sites web, etc.), l’enseignement de la chimie 5.d’utiliser efficacement les TIC pour faire des recherches et résoudre des problèmes 6.d’utiliser efficacement les TIC pour favoriser le développement professionnel dans l’enseignement de la chimie 7.de dispenser son enseignement par le canal des TIC et d’amener les apprenant(e)s à adopter les TIC dans leur apprentissage. Université Virtuelle Africaine IX. Activités d’enseignement et d’apprentissage 9.1 Évaluation préliminaire : êtes-vous prêt pour ce module ? Apprenant(e)s Dans cette section, vous trouverez des questions d’auto-évaluation qui vous aideront à tester votre capacité à réussir ce module. Vous aurez besoin de vous évaluer d’une façon assez objective et de suivre les recommandations suggérées à la fin de l’auto-évaluation. Nous vous encourageons à prendre le temps nécessaire pour répondre aux questions. Formateurs/Formatrices Les questions de l’évaluation préliminaire posées ici permettent aux apprenant(e)s de voir s’ils (si elles) sont prêt(e)s à s’engager dans ce module. L’évaluation préliminaire est fortement recommandée puisqu’elle permet de proposer des actions appropriées compte tenu de la note obtenue par l’apprenant(e). En tant que formateur, vous devez encourager les apprenant(e)s à s’auto-évaluer en répondant à toutes les questions ci-dessous. Des recherches effectuées dans le domaine de la pédagogie montrent que cela aide les apprenant(e)s à mieux se préparer et à mieux exprimer leurs connaissances antérieures. 9.2 Autoévaluation en TIC Évaluez votre aptitude à utiliser les TIC. Si vous obtenez un total de points supérieur ou égal 60 sur 75, vous êtes fin prêt à vous engager dans ce module. Si votre total de points se situe entre 40 et 60, vous aurez besoin de réviser votre cours sur les compétences de base en TIC. Un total de points inférieur à 40 sur 75 indique que vous avez besoin de prendre un cours fondamental sur les compétences en TIC. Répondez aux questions suivantes pour savoir votre situation dans le spectre des utilisateurs de TIC. Université Virtuelle Africaine Intégration des TIC en chimie Secteurs de compétence Niveau de confiance Faible 1 A) Compétences générales 1. Familier avec les compétences de base de l’AVU (dans l’utilisation des logiciels Word, les tableurs, le navigateur web, etc. Voir liste des prérequis) 2. A l’aise dans l’initiation de l’apprenant(e) au système AVU ODeL (préparation des cours, les références, etc.) 3. Dans l’utilisation d’un logiciel (tableaux interactifs, télécharger, copier et coller des objets) B) Utilisation des TIC dans les calculs 4. Logiciel pour cours académiques ou pour travail en groupe, ex. Geogebra, Graph, Activ Primary, Easiteach Maths, RM Maths, sites web. Utilisation de RM Maths Utilisation des TIC dans une formation de base (Cours académique ou travail en groupe) 5. Créer des ressources à partir de logiciels génériques (ex. TWAN, TFW, My World3), sites web. C) Utilisation des TIC en sciences physiques 6. Utilisation de laboratoires virtuels et simulations (ex. Optic Bench Applet http://www.hazelwood. k12.mo.us./~grichert/optics/intro.html, Physiques 2000), (ex. Chimie http://www.chm.davidson. edu/ChemistryApplets/index.html, Utilisation de cours de chimie en ligne (ex. Technologies de la formation à distance) 7. Logiciels de modelage (ex. Crocodile clips). Voir http://www.crocodile-clips.com/science/ 8. Autres ressources TIC (ex. équipements Junior Sensing/sensor, appareil-photo numérique, microscopes électroniques) ActivPrimary pour les cours académiques Besoin d’aide 2 Bon Elevé 3 4 Très élevé 5 Université Virtuelle Africaine 10 D) Utilisation des TIC en science 9. Utiliser de logiciels génériques pour présenter des informations et créer des ressources pour les apprenants (ex. TWAN, TFW, My World, gestion des bases de données). Recherches sur des sites web et CD ROM. E) Utilisation des TIC dans d’autres programmes de formation 10. Logiciels de création de ressources dans un environnement générique (TWAN, TFW, My World), sites web, CD ROM Micropedia, autres CD ROM spécifiques, appareil-photo numérique, caméra vidéo numérique. 11. Utilisation d’espaces partagés sur site AVU (lire, écrire et devoir de maison) pour déposer des fichiers pour les apprenants, pour partager des travaux. 12. Utilisation de la suite Office (Word, Excel, Powerpoint) pour des usages professionnels, ex. pour créer et adapter des ressources d’enseignement, écrire des rapports, dresser des calendriers, enregistrer des données sur les apprenants. 13. Utiliser l’Internet pour le développement professionnel (ressources d’enseignement, d’information, copier des images) 14. Utiliser des logiciels pour enregistrer les progrès des apprenants. 15. Utilisation d’autres ressources de TIC (ex. scanner, appareil-photo numérique) 9.3 Précautions à prendre vis-à-vis des opinions erronées sur l’enseignement et l’apprentissage en ligne Apprenant(e)s Cette section apporte aux apprenants qui redoutent l’utilisation d’un ordinateur ou la navigation Internet une aide considérable. Vous y trouverez également nombre de précautions à prendre pour éviter les pièges et préjugés les plus courants. Dans le but d’augmenter les rendements, il est important de prendre du recul et de jeter un regard critique sur les risques, perçus ou réels, en ce qui concerne l’enseignement avec les TIC. Les opinions erronées sur les TIC viennent parfois des incompréhensions ou l’insuffisance des connaissances sur la façon dont ces choses fonctionnent. Les idées préconçues peuvent être proches de la réalité mais elles sont essentiellement incorrectes. Université Virtuelle Africaine 11 Par exemple, les enfants peuvent avoir une vision naïve de la façon dont marche un ordinateur, et ainsi lui attribuer une intelligence extraordinaire supérieure à celle d’une machine ordinaire. Ceci est dû aux réalisations fantastiques de la technologie moderne. L’univers des jeunes est ainsi rempli conceptions de la technologie assez éloignées de la réalité. Il va sans dire que l’accès aux TIC procure aux jeunes le bagage pédagogique qui les prépare à devenir les piliers de la société contemporaine. Toutefois, tous les enseignants ne sont pas convaincus du fait que les TIC puissent faire partie intégrante de leurs méthodes d’enseignement (Galanouli, Murphy et Gardner, 2004). La réticence au changement, que l’on note malheureusement chez un grand nombre d’enseignants, constitue l’une des barrières majeures à l’intégration efficace des TIC. Afin de dissiper les doutes qu’ont certaines personnes sur l’efficacité de l’intégration des TIC dans l’éducation, préparez-vous à en discuter et, si nécessaire, à vous lancer dans un débat constructif qui permettra de clarifier les équivoques dues à des connaissances, le cas échéant. Des sujets tels que «le rôle des TIC dans une société changeante» peuvent être traités de manière à donner le plus d’information possible sur les à la population. Des expressions comme «l’internet est potentiellement dangereux et les gens veulent tout simplement vous vendre, sans aucun scrupule, quelque chose d’imaginable» ou bien « L’ordinateur, c’est un jouet pour les garçons ; les filles ne devraient pas s’y intéresser» sont des affirmations assez intéressantes qui nécessitent d’être justifiées ou explicitées. Des sujets similaires peuvent être proposés pour élucidation, même vos propres perceptions et attitudes à l’égard de l’utilisation des TIC dans les écoles. Quelques opinons erronées concernant l’utilisation des TIC 1.Penser qu’un fichier de graphiques est carrément différent d’un fichier de texte, ou d’un fichier de traitement de texte. Ou encore qu’un fichier d’application, par exemple Winword.exe, est carrément différent du document produit à partir de ce fichier. 2.Penser qu’un fichier en cours de modification est purement et simplement la copie du fichier sauvegardé (il est important de noter l’exception pour les fichiers de bases de données). 3.Des gens (des élèves) pensent qu’un fichier de données pour image est différent d’un fichier de données pour texte, tout comme une photographie est différente d’une image imprimée. Bien sûr que ce n’est pas vrai. 4.Des gens (des élèves) pensent qu’en modifiant leur document en Word, ils changent le fichier. Ce qui n’est pas vrai (jusqu’à ce que le document soit sauvegardé à nouveau). L’exception serait un fichier où toute modification changerait immédiatement le fichier des données. Université Virtuelle Africaine 12 5.Pour les élèves, toutes les pages web sont disponibles. Et puisque ce n’est pas toujours le cas, il faut vérifier les adresses des sites web dont vous aurez besoin dans votre travail. Voir si elles ont une durée de vie limitée ou si elles vont changer. Précautions Les apprenants ont besoin d’être orientés dans les détails concernant leur recherche d’informations sur Internet : tout comme le formateur :• Eviter de vagues activités du genre «rechercher … sur Internet». La plupart des apprenants ont besoin de beaucoup plus d’instructions. Si vous demandez aux apprenants de faire des recherches sur Internet, il faudra leur faire faire des exercices où il y a des mots-clés à entrer dans un moteur de recherche donné. Ceci peut valablement servir d’exercice-type. Prendre soin de vérifier que les mots-clés produisent les résultats escomptés avant de commencer la leçon. • Vérifier la durée de téléchargement du matériel à partir des sites choisis. Au cas où vous avez l’intention de faire télécharger du matériel, il faudra ajuster le plan du cours en fonction du temps nécessaire au téléchargement. • Vérifier le langage utilisé sur les sites choisis et voir s’il est conforme au langage d’enseignement • Vous pouvez établir une liste succincte des mots-clés et concepts en guise d’explication aux apprenants avant qu’ils commencent les activités sur le site • Il se peut que votre premier choix ne soit pas disponible : dans ce cas, faites une liste d’adresses électroniques. Liens indésirables et mises à jour : • Sur le site choisi, rechercher les liens vers des sites indésirables et de publicité. De nouveaux liens continuent d’apparaître ; vérifier cela juste avant le début du cours. • Surveillez également des éléments qui sollicitent des réponses par courriel. Voir si vous pouvez y entrer l’adresse courriel d’une école ou si l’option peut être désactivée. Eviter les sites web qui sollicitent une réponse personnelle par courriel. Les mots-clés : utilité et restrictions • Vérifier les orthographes des mots, surtout des termes scientifiques, ex. sulfure au lieu de sulphure. • L’accès à l’ordinateur de l’école peut être limité : • Certains ordinateurs appartenant à l’école sont programmés à bloquer ou à limiter la sauvegarde et le téléchargement des fichiers. Université Virtuelle Africaine 13 • Certains ordinateurs de l’école bloquent l’accès à certains sites web. • Vérifier la disponibilité de ces éléments avant de commencer le cours. Sauvegarder, un aspect très important des TIC • Tâchez de reconstituer les adresses des sites web dans un format électronique, soit les ajouter aux favoris, sous forme de courriel, sur une disquette ou sur un CD ROM. Evitez d’écrire au tableau de longues adresses que les apprenants vont entrer à la main dans la barre d’adresse ; cela peut les démotiver si l’adresse est mal entrée. • Conserver une copie de secours de votre liste sur votre propre support et ayez-le à portée de main pendant le cours. • Une fois votre liste bien établie, pensez à le rendre disponible en ligne pour les apprenants en dehors des heures de classe. Vous pouvez la déposer sur un site web de votre département, sous forme de conférence électronique comme First Class, ou par courriel. • Dans la mesure du possible, vous pouvez ajouter votre liste aux «Favoris» sur les ordinateurs que vous allez utiliser. Après avoir cliqué le bouton «Ajouter aux favoris», cochez la case «Disponible hors connexion». Certes, toutes les adresses de site ne peuvent pas être sauvegardées de cette façon-là. Celles qui peuvent l’être, sauvegardez-les sur les machines que vous utilisez. Ceci vous permet d’utiliser le site web pendant votre cours sans avoir besoin d’une connexion Internet. Autrement, vous pouvez, à l’aide d’un lecteur de CD, graver les copies CD-ROM des sites web que vous désirez utiliser pendant le cours. Vous pouvez télécharger les sites web sur ces CD-ROM avant de commencer le cours. L’inconvénient pour cette méthode est que les sites ne sont pas mis à jour automatiquement sur le CD. Tous les apprenants n’ont pas accès à Internet à leur domicile • Vous pouvez demander aux apprenants d’utiliser Internet pour étoffer leurs devoirs de maison. Dans ce cas, aux apprenants qui ne disposent pas d’ordinateurs à domicile, vous devez assurer un accès aux ordinateurs de l’école. • Si vous arrivez à présenter votre petite collection de sites web sur un CD ROM à vos apprenants, ceux-ci pourront avoir une expérience virtuelle d’Internet sans avoir besoin de se connecter. Université Virtuelle Africaine 14 Evolution actuelle et probable des TIC dans l’avenir Les prévisions concernant l’évolution des TIC dans l’avenir mentionnent généralement des adjectifs comme «plus petit, plus rapide et moins cher». Accroître la miniaturisation, la transférabilité et la capacité des systèmes suppose que les possibilités d’utilisation des TIC augmentent de façon exponentielle. Les développements majeurs probables sont : • Une plus grande adoption de la technologie comme USB qui va réduire considérablement le nombre de câbles qui trainent derrière les ordinateurs, parce que plusieurs dispositifs vont être «engloutis» dans un seul branchement. • De même, les technologies «Bluetooth», qui permet l’utilisation d’une connexion radio, va réduire le nombre de câbles. L’accès plus rapide à Internet avec les connexions ‘broadband’ devient plus répandu, ce qui va conduire à une utilisation plus accrue des ressources multimédia en ligne telles que l’audio et la vidéo. Cela signifie pour les écoles de se remettre continuellement à niveau, en investissant des ressources considérables dans la technologie et la formation. Université Virtuelle Africaine 15 X. Concepts-clé/Glossaire Apprenant(e)s Dans cette section, vous trouverez les concepts-clé nécessaires pour ce module. Vous n’avez pas besoin de les consulter tout de suite. Nous vous encourageons plutôt à parcourir leurs définitions et à passer à la section suivante. Formateurs/Formatrices Les concepts-clé ci-dessous sont destinés à indiquer aux apprenants les ressources mises à leur disposition dans le cadre de ce module. En tant que formateur, votre tâche est d’encourager les apprenant(e)s à lire les définitions fournies avant de commencer les activités d’apprentissage. Des recherches effectuées dans le domaine de la pédagogie ont montré que cette méthode aide les apprenant(e)s à mieux se préparer et à mieux exprimer leurs connaissances antérieures. TIC : technologies (T) de l’information (I) et de la communication (C). Le terme TIC englobe les techniques innovatrices de l’audiovisuel, de l’ordinateur et des télécommunications qui permettent l’acquisition, le traitement et le stockage de l’information. La plupart de ces techniques viennent directement de l’informatique et des communications. On y utilise un certain nombre d’acronymes dont TI, NT et SI. Le terme TIC devient de plus en plus utilisé dans les domaines de la science, de l’apprentissage à distance et dans l’intégration pédagogique des TIC. Intégration pédagogique des TIC : ce concept ne se limite pas à l’établissement des réseaux et/ou l’installation d’équipements. Il comporte également l’utilisation de la technologie à l’école dans le but d’améliorer l’apprentissage et de faciliter le développement de l’éducation. Entre autres définitions, ce concept implique un processus d’utilisation appropriée, régulière et réglementaire de la technologie interactive, engendrant ainsi des changements bénéfiques dans les pratiques scolaires et dans les méthodes d’apprentissage des apprenants. Logiciel : ces programmes sont initialement conçus pour faciliter au consommateur l’utilisation des TIC. Il existe plusieurs variétés de programmes utilisés dans l’intégration pédagogique des TIC dont l’apprentissage, la source ouverte et le logiciel «libre». Il existe également des mécanismes d’appui pour aider les enseignant(e)s et les apprenants à se sentir à l’aise et à devenir efficaces avec les TIC. Cette aide est souvent présentée sous forme de CD ROM tutoriels, d’exercices ou autre matériel didactique. Sites Web : il s’agit de collections de fichiers (HTML, pages, images, PDF, audio, vidéo, animations) et de dossiers, formant la structure du site, placés ensemble dans la mémoire de l’ordinateur (sur une station de travail au moment où il est en conception et sur un serveur lorsqu’il est publié) et qui sont reliés entre eux par des liens hypertextes. L’accès à un site web peut être général à l’aide du World Wide Web (www) ou limité à un réseau local. Pour qu’un site soit accessible à l’externe, le serveur web doit être opérationnel sur le serveur où le site est logé. Apprentissage en ligne (E-learning) : est une expression utilisée pour désigner un apprentissage qui se fait en ligne. L’apprentissage autodidacte joue un rôle très important dans ce type de formation qui exige de l’apprenant ait un niveau d’autonomie de plus en plus élevé. Ici les cours sont reçus à distance par Internet ; on peut parfois y introduire de courtes séances d’enseignement en présentiel. Université Virtuelle Africaine 16 Communication synchronisée : réfère à un mode de communication en temps réel, avec des outils tels que la messagerie instantanée (chats, forums de discussion, conférence Web, etc.). Communication asynchrone : la formation en ligne offre la possibilité de désynchroniser le temps du formateur et de l’apprenant(e), leur permettant de communiquer sur la base de leur propre calendrier, d’une manière non-synchronisée, à travers des réseaux multimédia d’information et d’échange – par exemple se servir de courriels et de plates-formes pour soumettre les devoirs. Portfolio électronique : encore appelé portfolio numérique – il s’agit d’un outil assez inédit en ceci qu’il peut gérer une douzaine de types de fichiers (texte, images, audio, vidéo, présentations, hyperliens). Cette nouvelle technologie permet aux apprenants de souscrire à un dossier, d’organiser leurs travaux, de recevoir les mises à jour, de faire des tests et des quiz en temps réel. Il est possible de communiquer avec un propriétaire de portfolio sur edu-portfolio.org, soit par courriel, soit par la fonction «commentaires». Cet outil est surtout flexible, simple et facile à utiliser, permettant ainsi d’organiser et d’échanger les informations et les évaluations. Ses applications potentielles offrent des perspectives très intéressantes aux programmes de formation en ligne. Internet : une connexion à un très grand nombre d’ordinateurs, utilisant de vastes réseaux de communication, les lignes téléphoniques, pour échanger de l’information à travers le monde entier. Il faut toutefois noter que «Internet» est différent du système www (World Wide Web) qui, comme le courriel, n’est que l’un des principaux services disponibles par Internet. Intranet : ce concept désigne généralement une connexion réglementaire entre des utilisateurs autorisés au sein d’un groupe. Un mot de passe peut être exigé pour accéder aux informations et aux échanges sur ce réseau restreint (qui utilise une technologie similaire à celle de l’Internet). Les sites ou pages web sont des exemples de réseaux qui utilisent l’intranet. En matière de formation à distance, les réseaux intranet constituent un moyen très efficace pour les échanges d’informations entre les apprenants, les formateurs et les pairs. Exploitation des données : il s’agit tout simplement de la cueillette et du stockage de l’information. En chimie, tout comme dans les autres disciplines scientifiques, l’observation et la mesure ont toujours été des éléments de grande importance des activités pratiques. Les résultats obtenus sont traités manuellement comme des données et présentés dans des graphiques ou dans des tableaux. Mais la technologie moderne est capable de réaliser toutes ces tâches. Pourvu qu’on ait le logiciel approprié, l’exploitation des données par ordinateur arrive facilement à capturer et à tracer le graphique instantanément. Ceci permet aux apprenants de pouvoir se concentrer sur les compétences d’observation et de manipulation des données. Ce qui développe et améliore chez eux la capacité de réflexion scientifique, de créativité et de résolution des problèmes. Du point de vue pédagogique, l’utilisation de l’exploitation des données par ordinateur en chimie engendre un passage de la cueillette routinière des données à une activité pédagogique plus interprétative. Université Virtuelle Africaine 17 XI. Lectures obligatoires Apprenant(e)s Dans cette section, vous trouverez des lectures obligatoires nécessaires pour ce module. Vous n’avez pas besoin de les consulter tout de suite. Nous vous encourageons plutôt à parcourir leurs contenus et à passer à la section suivante. Formateurs/Formatrices Les lectures obligatoires ci-dessous sont destinées à indiquer aux apprenants les ressources mises à leur disposition dans le cadre de ce module. En tant que formateurs, votre tâche est d’encourager les apprenant(e)s à lire les indications fournies avant de commencer les activités d’apprentissage. Des recherches effectuées dans le domaine de la pédagogie montrent que cette méthode aide les apprenant(e)s à mieux se préparer et à mieux exprimer leurs connaissances antérieures. Lecture obligatoire # 1 Référence complète : UNESCO (2004). Technologies de l’information et de la communication en Éducation : Un programme d’enseignement et un cadre pour la formation continue des enseignants. Division de l’enseignement supérieur. ED/HED/TED/1 Résumé : cet ouvrage poursuit deux objectifs : le premier est de définir un programme scolaire relatif aux TIC pour l’enseignement secondaire et qui correspond aux tendances internationales actuelles. Le second objectif consiste à élaborer un programme de développement professionnel et à appuyer les enseignants dans l’exécution dudit programme. En outre, ce document présente une approche pratique et réaliste des programmes d’éducation et de formation des enseignants, ce qui permet une exécution efficace à l’aide d’un ensemble donné de ressources. Justification : cet ouvrage est une contribution de l’UNESCO visant à aider les enseignants et les apprenants à mieux intégrer les TIC (multimédia, formation en ligne et à distance) dans les processus de formation et de partage des connaissances. En tant que document particulièrement bien organisé, cet ouvrage offre des exemples d’intégration des TIC à l’enseignement des mathématiques, de la biologie, de la physique et de la chimie. Université Virtuelle Africaine 18 Lecture obligatoire # 2 Référence complète : Becta (2005). The Becta Review 2005: Evidence on the progress of ICT in Education. Becta ICT Research. Résumé: ce document est une revue scientifique qui étudie l’impact des TIC sur l’éducation. Il répertorie notamment les progrès récents réalisés dans le système d’enseignement en classe. Cette revue explore également les défis que l’on pourra rencontrer dans le processus d’une intégration complète des TIC à l’éducation en situant cette dernière dans un environnement de politiques dynamiques. Bref, tout en démontrant que parmi les usagers des TIC il y en a qui se sentent très à l’aise avec cet outil et que l’utilisation des TIC a augmenté considérablement au cours des deux années précédentes, ce document révèle une évidence réelle des impacts positifs de l’utilisation des TIC dans le domaine de l’éducation. Justification : ce document constitue une précieuse ressource qui permet une meilleure compréhension de l’importance des TIC conçues comme un ensemble assez important d’outils de soutien à l’éducation, particulièrement dans le système d’enseignement à distance – qui suscite de multiples défis, comme partout ailleurs. La preuve, clairement présentée dans ce texte, est que les TIC offrent des orientations pour la conception d’un nouveau contenu pour les programmes de formation en ligne. Lecture obligatoire # 3 Référence complète : UNESCO (2004). Schoolnetworkings: Lessons learned. Bangkok : UNESCO Bangkok (ICT lessonslearned series, volume II). Résumé : ce document est une collection de références pour l’enseignement avec les TIC. Il présente une variété de méthodes pour intégrer les TIC à l’enseignement. Le document, élaboré par des spécialistes, donne une synthèse de nombreux exemples et présente les leçons apprises sur l’utilisation des TIC dans les écoles de plusieurs pays. Ces leçons peuvent aider à améliorer la planification et l’intégration des TIC à l’éducation. Le texte propose des outils pour aider tant les décideurs que les utilisateurs, aussi bien dans leur plaidoyer que dans leur démarche pour appuyer les initiatives d’intégration des TIC à l’éducation. Justification : ce document constitue une référence pour l’utilisation des TIC dans l’enseignement et l’apprentissage des disciplines spécifiques telles que la biologie, la chimie et la physique. Tout comme d’autres textes de la série, il aide à mieux comprendre le processus d’intégration des TIC à l’enseignement des disciplines avec l’utilisation des technologies pour améliorer l’apprentissage. Université Virtuelle Africaine 19 Lecture obligatoire # 4 Référence complète : Becta (2002). ImpactCT2 : The Impact of Information and Communication Technologies. ICT in Schools Research and Evaluation Series – No. 7, Department for education and skills. Résumé: ce texte se trouve dans une série de rapports de recherches produits par la firme britannique BECTA, sur l’impact des TIC en matière d’éducation. Il traite des sujets relatifs à l’utilisation des TIC dans les disciplines telles que les mathématiques et les sciences. Il présente, en quatre étapes, les avantages relatifs que les usagers réguliers et occasionnels des TIC peuvent en tirer, pour chaque discipline. Justification : il est important de lire ce document afin de mieux apprécier les repères et les impacts réels et potentiels, pour et avec l’utilisation des TIC dans l’apprentissage des disciplines scientifiques. Les enseignants et apprenants en Afrique, confrontés à de gros défis dans leurs systèmes éducatifs, peuvent bénéficier des expériences présentées dans cette étude afin d’intégrer les TIC dans leurs pratiques pédagogiques. Lecture obligatoire # 5 Référence complète : UNESCO (2002). Teacher Education Guidelines: Using open and distance learning. Education sector, Higher Education Division, Teacher Education Section in cooperation with E-9 Initiative. Résumé: ce document s’adresse aux décideurs, aux enseignants et aux apprenants qui affrontent le défi quotidien de l’extension des programmes d’éducation vers l’apprentissage à distance. Entre autres objectifs, ce document essaye d’apporter aux enseignants des réponses assez claires aux questions fondamentales relatives à l’apprentissage à distance – en quoi consiste cette formation, de quel programme scolaire s’agit-il et qui en sont les éducateurs, cette formation est-elle appropriée, qui en sont les utilisateurs, comment sera-t-elle organisée et planifiée, quelles sont les technologies qui seront appliquées, comment est-elle financée, comment les enseignants peuvent-ils développer des compétences, comment peuvent-ils y accéder ? Ce sont là les questions principales abordées dans cet important document de référence sur l’apprentissage à distance. Justification : ce document traite des défis inhérents à l’enseignement à distance. Le texte constitue une ressource qui fournit des suggestions sur le financement, la planification et l’organisation des activités, les pratiques pédagogiques et l’évaluation. On peut donc dire que le document donne des informations utiles pour une collaboration réussie dans le domaine de la formation à distance. Université Virtuelle Africaine 20 Lecture obligatoire # 6 Référence complète : Tchameni Ngamo S. (2006). Principes pédagogiques et théories de l’intégration des TIC dans l’éducation. AVU Atelier de développement de contenu pour la formation des enseignants. Nairobi – Kenya, 21 août au 2 septembre. Résumé: ce texte présente les idées fondamentales qui marquent la manière d’intégrer les TIC à l’éducation. Les théories qui y sont développées s’articulent autours de six pôles qui, pris ensemble, fournissent les éléments essentiels à considérer dans le processus d’application des TIC à l’apprentissage des sciences. Justification : s’il est bon de savoir où on va, il demeure essentiel de connaître le chemin qui y mène; ce principe s’applique valablement à l’éducation car, lorsque les objectifs à atteindre sont bien ciblés et définis, il faut maîtriser la démarche qui permettra de les réaliser. Il s’avère donc indispensable de se familiariser avec les éléments qui facilitent l’intégration et l’application des TIC, de façon à bien préparer et à piloter des activités d’apprentissage et à bien gérer l’enseignement. Lecture obligatoire # 7 UNESCO (2002): «Information and Communication Technology in Education: A Curriculum for Schools and Programme of Teacher Development (2002)». Résumé: ce manuel offre une approche pratique et réaliste au développement professionnel dans le contexte de l’intégration des TIC au programme scolaire du niveau secondaire. Il expose un programme de soutien à l’enseignant pour l’intégration des TIC dans le programme scolaire à partir des ressources disponibles. Les fondements théoriques et pratiques d’une telle approche sont clairement illustrés et sont facilement adaptable aux contextes d’apprentissage des sciences et des mathématiques entre autres. Justification : les formateurs en chimie peuvent se servir du manuel pour développer des approches contextuelles à l’utilisation des TIC en tant qu’outils pour concevoir de nouveaux contextes d’apprentissage avec les technologies de l’information et aider ainsi leurs futurs étudiants dans l’utilisation les TIC. Nombreux sont les enseignants qui ont hâte de développer une expertise professionnelle en matière d’utilisation des TIC dans l’éducation. Ce manuel est conçu pour faire connaître la possibilité d’appliquer les TIC à l’enseignement et à l’apprentissage des sciences, des mathématiques, des langues à un niveau élémentaire et de jeter les bases d’un développement professionnel. Université Virtuelle Africaine 21 Lecture obligatoire # 8 Tuvin-Arad I; & Gorsky P. (2007). New Visualisation tools for learning molcular symetry a preliminary evaluation. Dept of Natural Sciences, the Open University of Israel, Israel. Published online: Journal of Chemistry Education Research and Practice, 2007, 8 (1) 61-72 Résumé: cet article de recherche porte sur la visualisation moléculaire lorsqu’on apprend à utiliser les nouveaux outils de visualisation TIC en chimie. Il décrit la manière dont est conçu un site web qui aide les étudiants à visualiser et à localiser les éléments de symétrie dans une structure moléculaire tridimensionnelle (3D). Il comporte également des explications textuelles et une trousse à outils - outils gratuits - qui permettent aux étudiants de tracer des éléments de symétrie pour n’importe quelle molécule en 3D. Ce document traite essentiellement de la manière dont les étudiants ont pu apprendre beaucoup de chose en utilisant les outils de la symétrie. L’étude parle aussi de support empirique pour l’utilisation des outils de visualisation dans la symétrie moléculaire et dans d’autres domaines de la chimie tels que la spectroscopie inorganique, la chimie quantique fondée sur la visualisation. Justification : l’idée de visualisation spatiale, tout comme la visualisation moléculaire, joue un rôle essentiel dans l’éducation scientifique en général et dans l’enseignement et l’apprentissage de la chimie en particulier. L’une des contributions que cette recherche a apportée à l’intégration des TIC en chimie est qu’elle confirme les récentes recherches qui ont trouvé une corrélation positive entre les capacités de visualisation spatiale des étudiants et ce qu’ils ont réalisé avec l’apprentissage de la chimie et la résolution des problèmes. Cet article offre un très bon contenu textuel sur les outils de visualisation 3D qui ont été utilisés pour améliorer la compréhension que les étudiants avaient de la symétrie moléculaire. On peut se servir de ces outils à différents niveaux, pour faire des tests et bien d’autres choses. La symétrie moléculaire est enseignée dans plus plusieurs programmes de chimie, ex. la spectroscopie inorganique, chacun avec son propre contexte et ses niveaux conceptuels. Il s’avère donc utile et approprié pour vous, étudiants, de vous familiariser tant avec la conception du sujet d’étude qu’avec l’exécution d’une telle approche dans l’enseignement et l’apprentissage de la chimie, une approche qui se sert du web pour la visualisation et la recherche d’information. Université Virtuelle Africaine 22 Lecture obligatoire # 9 Burewicz A, & Miranowicz, N, (2006). Effectiveness of multimedia laboratoy instruction Dept. of Chemistry Education, Faculty of Chemistry, Adam Mickiewicz University Poland Published. Journal of Chemical Education Research and Practice 2006, 7, (1) 1-12 Résumé: cet article traite du processus d’intégration des TIC dans l’enseignement traditionnel de la chimie en laboratoire. Il décrit la conception d’un programme informatique qui sert à tester l’efficacité de l’utilisation des instructions interactives de laboratoire dans l’enseignement de la chimie. Dans sa globalité l’étude montre que l’utilisation des instructions interactives de laboratoire accroît la performance dans l’obtention des résultats et réduit le temps mis pour effectuer les exercices et travaux de laboratoire. De nombreuses étapes transitoires ont été découvertes pour caractériser l’intégration des TIC dans l’environnement d’apprentissage en laboratoire. Justification : ce document contient des informations utiles sur la manière d’intégrer les TIC dans l’enseignement de la chimie en laboratoire à l’aide d’instructions multimédia interactives. Quand bien même les TIC furent intégrées dans plusieurs programmes de chimie et que cela présentait des avantages pédagogiques, le passage des méthodes traditionnelles d’enseignement aux méthodes modernes demeure un défi. L’étude expose les perceptions positives et négatives des enseignants sur l’environnement d’apprentissage amélioré par les TIC. Cet article revêt une grande importance, du fait qu’il sensibilise les enseignants sur les avantages qu’offrent les programmes d’enseignement améliorés par les TIC et les obstacles que rencontrent l’intégration des TIC et qui influencent de façon négative la bonne volonté des profs de chimie à utiliser les instructions interactives en lieu et place des instructions sur papier. Université Virtuelle Africaine 23 Lecture obligatoire # 10 T@lent Formation TIC à l’intention des enseignant(e)s Lewisham Education and Community Services (1999) «Ideas for integrating ICT into the primary and secondary classroom» (edited by Gill Deadman, London, Lewisham E & CS). Résumé: il s’agit d’un programme électronique de formation des enseignant(e)s, en provenance du Royaume-Uni, qui porte sur l’intégration des TIC dans les programmes scolaires des niveaux primaire et secondaire. Perçu en termes de programme scolaire, les modules de formation offrent de bons modèles, que ce soit en mode classique ou suivant une approche plutôt pédagogique d’intégration des TIC. Le site suivant : http://ecs.lewisham.gov.uk/talent/help.html donne davantage d’information sur la formation des enseignants aux TIC. Malheureusement, le financement du site Talent est terminé et, avec lui, la maintenance du site. En conséquence, la plupart des liens et ressources sont devenus désuets mais les idées pédagogiques sont toujours valides et extrêmement utiles à l’enseignant pour l’intégration des TIC à l’enseignement de la chimie. Justification : le site web de Lewisham, ainsi que le bouquin que vous trouverez dans le module 3, contiennent des ressources assez utiles sur la planification et l’évaluation de l’intégration des TIC à l’enseignement et à l’apprentissage de la chimie. Des formats de préparation des cours et des guides pour l’évaluation de l’intégration des TIC en science sont disponibles en ligne ; on peut donc s’en servir comme gabarit pour soit améliorer, soit créer son propre plan de leçon en TIC, soit encore préparer un plan de leçon pour une unité, une rubrique de portfolio et un échantillon de portfolios pour une unité dans les leçons de chimie. Vous devez avoir pour objectif de suivre les modules 1, 2, et 3, tout en les adaptant à vos propres réalités. Leur utilisation vous aide également à améliorer vos compétences du fait que vous trouverez de l’information pertinente sur Internet. D’autres ressources d’enseignement et d’apprentissage sont également disponibles et vous pouvez les télécharger, par exemple à partir de la page ressource. (http://ecs.lewisham.gov.uk/talent/pricor/resources.html1#PlanningandAssess ment) • Utilisation d’un tableur et d’une fiche de préparation • Simulation Université Virtuelle Africaine 24 Lecture obligatoire # 11 Kennedy, D. & Finn, Sean. (2000) The Use of Datalogging in Teaching Physics and Chemistry in Second-level Schools in Ireland A report submitted to the National Center for Technology in Education and the Department of Education and Science. Ireland. Résumé: le rapport porte sur un projet de recherche collaborative impliquant le Department of Education et le Irish Science Teacher’s Association sur l’utilisation de l’exploitation des données dans les programme scolaires de chimie et de science physique. Le projet traite, de façon exhaustive et inclusive, de deux questions : la première : l’exploitation des données est-elle efficace dans l’enseignement de la chimie et de la science physique ? Deuxième : quel est le système d’exploitation le plus convenable pour les écoles irlandaises du niveau secondaire ? Douze écoles-pilotes ont fait l’objet d’investigation, six pour la chimie et six pour les sciences physiques. Justification : vous trouverez que ce rapport est une source d’information et d’idées très utile, en ce qui concerne la théorie et la pratique de l’exploitation électronique des données dans le but d’améliorer les travaux pratiques en chimie et en sciences physiques. Le rapport traite également d’autres questions importantes de développement professionnel des enseignants relatives à l’utilisation des technologies informatiques dans l’enseignement de la chimie en classe ou en laboratoire. Lecture obligatoire # 12 UNESCO Bangkok (2003) Teacher Training on ICT use in Education in Asia and the Pacific: Overview from selected countries. 52p. By Information Programmes and Services. Bangkok. UNESCO Bangkok. Résumé: Ce rapport de 52 pages est une synthèse de contenus/sujets des programmes de formation des enseignants et autres sur l’utilisation des TIC dans les programmes d’éducation des pays sélectionnés en Asie et dans le Pacifique. Il donne un résumé des contenus de formation sur l’intégration techno-pédagogique dans les différentes disciplines de plusieurs organisations. Il s’agit d’un projet en cours, qui va connaître une expansion continue et une mise-à-jour régulière des bases de données au fur et à mesure que les pays de la région perçoivent l’importance de contribuer à sa mise-à-jour. Justification : ce précieux répertoire de développement professionnel et de programmes de formation des enseignants sur l’intégration des TIC se concentre sur le contenu, les objectifs, les modules et la formation, les matériaux développés et la méthodologie d’élaboration des programmes de cours sur les TIC. Les données et informations recueillies et synthétisées de façon analytique vous permettront, en tant qu’enseignant en chimie, d’identifier et d’avoir accès aux énormes ressources de formation qui sont disponibles et prêtes à l’utilisation. Pour le formateur, l’information disponible permettra de sélectionner et d’essayer d’adapter les programmes existants aux matériaux qui existent déjà plutôt de chercher à réinventer le cycle. Université Virtuelle Africaine 25 XII. Ressources multimédia Apprenant(e)s Dans cette section, vous trouverez des ressources multimédia utiles pour ce module. Vous n’avez pas besoin de les consulter tout de suite. Nous vous encourageons plutôt à parcourir leurs définitions et à passer à la section suivante. Formateurs/Formatrices Les ressources multimédia ci-dessous sont destinées à indiquer aux apprenant(e)s les ressources mises à leur disposition dans le cadre de ce module. En tant que formateurs, votre tâche est d’encourager les apprenant(e)s à lire les indications fournies avant de commencer les activités d’apprentissage. Des recherches effectuées dans le domaine de la pédagogie montrent que cette méthode aide les apprenant(e)s à mieux se préparer et à mieux exprimer leurs connaissances antérieures. Université Virtuelle Africaine 26 XIII. Liens utiles Apprenant(e)s Dans cette section, vous trouverez des ressources liens utiles pour ce module. Vous n’avez pas besoin de les consulter tout de suite. Nous vous encourageons plutôt à parcourir leurs définitions et à passer à la section suivante. Formateurs/Formatrices Les liens ci-dessous mènent à des ressources destinées à aider les apprenants dans l’étude ce module. En tant que formateurs, votre tâche est d’encourager les apprenant(e)s à lire les indications fournies avant de commencer les activités d’apprentissage. Des recherches effectuées dans le domaine de la pédagogie montrent que cette méthode aide les apprenant(e)s à mieux se préparer et à mieux exprimer leurs connaissances antérieures. Lien utile # 1 Ressources TIC sur le site Big Brown Envelope (Pour accéder à ce site, passer par un moteur de recherche, Google ou bing par exemple) http://www.bigbrownenvelope.co.uk Description : ce site web donne accès aux ressources éducationnelles dont les enseignants ont besoin pour améliorer l’utilisation des TIC dans leurs leçons. Justification : le succès de l’intégration pédagogique des TIC à l’enseignement et à l’apprentissage dépend considérablement de la disponibilité des ressources qui permettent d’actualiser les différents aspects du contenu de la formation. Ce site héberge un grand nombre de ressources qui peuvent aider les éducateurs à étoffer, à enrichir leurs leçons et à les rendre plus attrayantes. Université Virtuelle Africaine 27 Lien utile # 2 Educ - Portfolio (Pour accéder à ce site, passer par un moteur de recherche, Google ou bing par exemple) www.eduportfolio Description : Edu-portfolio est un site qui présente, d’une manière claire et directe, un portefeuille virtuel, un outil très important dans la formation à distance. Justification : une méthode sécurisée pour organiser le travail suppose d’abord et avant tout qu’on ait conçu un programme de formation à distance, créer un portail pour archiver le contenu, à part la plate-forme de discussion, conçu pour un environnement éducationnel dynamique. Lien utile # 3 Un guide conçu à l’intention des enseignants pour toutes les étapes-clé. http://www.teachernet.gov.uk/teachingandlearning/subjects/ict/ Description : un site très pratique dans l’utilisation des TIC. Justification : l’application de la technologie à la formation à distance présuppose la disponibilité d’un contenu bien développé et actuel. Teachernet, à cet effet, aide les éducateurs à relever les défis complexes et fascinants de l’intégration de la technologie aux méthodes d’enseignement, en fournissant des outils et du contenu pédagogiques. Université Virtuelle Africaine 28 Lien utile # 4 UneSco Bangkok : ICT Resources for Teachers CD-ROM (Pour accéder à ce site, passer par un moteur de recherche, Google ou bing par exemple) http://www.unescobkk.org/index.php?id=3871 Description : le site ICT Resources For Teachers CD-ROM contient un ensemble de ressources basées sur les TIC pour l’enseignement et l’apprentissage de la science, de la mathématique, etc. destinées aux apprenants du Secondaire. Cet ensemble contient des simulations, des vidéo clips, des objets interactifs pour les quiz, des animations et autres sortes d’activités d’apprentissage multimédia. Le matériel et les plans de cours fournis ici sont organisés de façon pertinente. Un répertoire séparé donne un aperçu global de tous les types de ressources disponibles. Justification : en pédagogie, l’utilisation des ressources disponibles et variées stimule l’apprentissage. Lorsque les activités à mener bénéficient d’un support audiovisuel approprié, avec un contenu riche en informations dans des domaines diversifiés, l’attention des apprenants semble plus soutenue et les activités d’apprentissage leur apparaissent moins monotones. Il s’avère donc nécessaire de visiter ce site de l’UNESCO qui offre une panoplie de ressources pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Université Virtuelle Africaine 29 Lien utile # 5 Page d’accueil 4Teachers http://www.4teachers.org/ Description : 4Teachers vous aide à intégrer la technologie à votre enseignement en classe en vous offrant des outils et ressources gratuits en ligne. Ce site aide les enseignants à localiser et à créer des leçons électroniques toutes-faites, des quiz, des rubriques et des emplois du temps. On y trouve également des outils destinés à l’usage des élèves. Vous y découvrirez de précieuses ressources, pour le développement professionnel, qui traitent des sujets tels que l’équité, la planification des technologies et des cas d’étudiants ayant des besoins spécifiques. Également disponibles sur ce site certaines de nos ressources qui pourront vous aider à intégrer la technologie à votre programme pédagogique, ainsi que des récits d’enseignants ayant personnellement expérimenté l’intégration des technologies et relevé des défis que cela comporte. Justification : lorsque les ressources disponibles sont assorties d’illustrations multimédia, l’apprentissage en ligne est facilité. Et si ces ressources illustrent des expériences réelles d’intégration des technologies, elles permettent aux enseignants de découvrir de nouvelles idées pour renforcer leur développement professionnel. Université Virtuelle Africaine 30 Lien utile # 6 Education World: The Educators Best Friend http://www.education-world.com Description : ce site offre gratuitement la possibilité de concevoir des projets de collaboration, de naviguer, des jeux éducatifs et plusieurs autres activités interactives. Justification : l’apprentissage basé sur la résolution de problèmes et sur la collaboration constitue une approche pédagogique de référence en matière d’apprentissage à distance. Il s’avère donc indiqué que les apprenants et les éducateurs en la matière visitent ce site où sont disponibles des projets et des activités interactives. Université Virtuelle Africaine 31 Lien utile # 7 Des ressources pour aider les étudiants à développer les compétences nécessaires à l’évaluation http://www.internet4classrooms.com/ Description : ce site fournit des ressources qui aident les élèves à développer les compétences requises dans plusieurs types d’évaluation. Des modules en ligne sont disponibles pour aider les élèves des cours élémentaire, moyen et supérieur. Justification : Internet occupe une place de plus en plus importante dans l’éducation scolaire. Du fait qu’ils sont considérés comme des modèles à suivre, les enseignant(e)s ne doivent pas être à la traîne des élèves en matière de navigation internet. L’utilisation des TIC en général, de l’internet en particulier, exige que l’on possède des compétences de base. Le site Internet4Calssrooms fournit un éventail de matériel pouvant aider l’enseignant(e) à utiliser efficacement internet. Université Virtuelle Africaine 32 Lien utile # 8 http://www.unescobkk.org/index.php?id=1366 Description : ce site comporte de nombreuses ressources gratuites et téléchargeables ; il offre un appui substantiel pour l’éducation de l’enfant. On y trouve également du matériel pédagogique gratuit à l’intention des éducateurs. Justification : les jeux ont un rôle important dans la vie de l’enfant. Ils contribuent considérablement à leur développement moteur et psychique ; ils accélèrent chez eux le processus de socialisation et d’acquisition des connaissances. Ce site web de l’UNESCO est donc une source d’accès facile à plusieurs types d’activités d’apprentissage interactif qui sont favorables à ces différents aspects du développement de la personnalité de l’enfant. Université Virtuelle Africaine 33 Lien utile # 9 Unesco-Bangkok: ICT in Education http://www.unescobkk.org/index.php?id=1366 Description : sur ce site web de l’UNESCO, l’on retrouve les cinq principaux thèmes relatifs à la politique d’intégration pédagogique des TIC. Les aspects relatifs à la formation des enseignant(e)s, à l’enseignement, à l’apprentissage ainsi qu’au monitoring y sont particulièrement développés. Justification : parmi les multiples facteurs favorables à la réussite de l’intégration pédagogique des TIC, la formation des enseignant(e)s est un préalable incontournable. En plus de regorger des informations relatives aux principaux acteurs du processus d’apprentissage et d’enseignement, ce site donne aussi des informations utiles sur des thèmes connexes relatifs à la politique d’intégration des TIC. Université Virtuelle Africaine 34 Lien utile # 10 http://www.crocodile-clips.com Description Le site fournit un certain nombre de simulations gratuites que l’on peut télécharger. Il vous permet d’ouvrir, de parcourir et d’interagir dans un ensemble de simulations chimiques qui ont été réalisées. On a créé un logiciel graphique destiné, dans le cadre de l’enseignement de la chimie à faciliter la compréhension de la structure moléculaire 3D et à aider à avoir des habiletés spatiales, ainsi que pour promouvoir un apprentissage qui a du sens. Justification Les difficultés liées à l’apprentissage de la chimie sont principalement attribuées au fait que la chimie se rapporte à l’abstrait, à l’inobservable, qu’elle est basée sur des particules et aussi, qu’il soit nécessaire de faire des aller-retour et des transpositions entre les trois niveaux identifiés pour la compréhension de la chimie, à savoir le monde macroscopique, le monde microscopique et le monde symbolique. Avec l’avènement des logiciels de graphique, le modelage moléculaire informatisé (Computirized Molecular Modelling, CMM) et les laboratoires chimiques virtuels trouvent leur raison d’être. Ce site est très utile en ce sens contient des laboratoires chimiques virtuels où vous pouvez simuler des expériences et des réactions, tracer des graphiques, visionner des mécanismes à l’aide d’animations 3D, visionner des capsules de leçons conçues à partir de divers sujets en chimie et que vous pouvez adapter pour la préparation de vos propres activités d’apprentissage TIC dans l’enseignement de la chimie. Université Virtuelle Africaine 35 Lien utile # 11 http://ecs.lewisham.gov.uk/talent/secsci/TaLENT_SCO.htm Description Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont largement reconnues comme des outils importants pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage. Ce site offre un programme exhaustif de formation en TIC pour des enseignants futurs ou actuels, y compris les enseignants de science/chimie. Le programme de formation adopte une approche moléculaire où les modules sont arrangés et présentés d’une façon séquentielle et logique. Le site T@lent (figure ci-dessus) montre la structure de ce site. A ce jour, il y a rupture dans le financement du site. Il est probable que les différents liens et ressources qui y sont rattachés soient désuets mais, les idées pédagogiques d’intégration des TIC demeurent valides et utiles. Ne perdez pas de vue cette réalité. S’il arrive que vous tombiez sur un élément d’information qui soit fondamentalement faux ou sur des liens inaccessibles, veuillez envoyer un courriel à l’éditeur webmaster@ talent.org.uk et il fera de son mieux pour remettre les choses en ordre. Justification Ce site constitue une grande réserve de ressources relatives à l’enseignement et à l’apprentissage de la science/chimie par les TIC. Du fait qu’il est toujours disponible et accessible, il y a une plus forte chance que vous puissiez vous en servir en toute confiance et de façon efficace pour la conception de vos cours de Université Virtuelle Africaine 36 chimie à l’aide des TIC. En accord avec les objectifs du programme, les modules de formation conçus pour fournir aux utilisateurs une connaissance et une compréhension des TIC et pour soutenir l’enseignement, offrent aux utilisateurs l’occasion de comprendre le rôle des TIC dans l’enseignement des matières et les rendent capables d’intégrer convenablement les TIC dans les activités du programme scolaire, en vue de répondre aux besoins de tous les étudiants et d’améliorer leurs aptitudes. Lien utile # 12 http://www.thinquest.org/library/cat_show.html?cat_id=49 Description Ce site montre une technologie de pointe sur une expérience très interactive d’apprentissage de la chimie. La bibliothèque de ThinQuest héberge une multitude de livres de chimie en ligne pour des études secondaires, une liste de sujets de chimie conçus pour les expériences interactives et pratiques à l’intention des étudiants. Il s’agit d’un site conçu pour et par les étudiants en chimie eux-mêmes. Justification Une expérience interactive et pratique est un moyen d’apprentissage très efficace et qui procure beaucoup de plaisir. Ce site constitue une véritable source d’informations relatives à un environnement enrichi des outils TIC pour l’enseignement et l’apprentissage de la chimie. Il fournit, entre autres, un guide exhaustif pour la documentation en chimie par internet, c’est-à-dire des livres électroniques, des livres numériques de chimie, etc. par exemple, Chem Web 2000, que ce soit pour un débutant ou pour un étudiant avancé en chimie, est un excellent site pour étudier et comprendre plusieurs sujets en chimie d’une façon interactive. Université Virtuelle Africaine 37 Lien utile # 13 http://chm.lapeer.org/Chem1Docs/Index.php Description Ce site est conçu pour aider les enseignants de chimie à trouver les informations utiles et détaillées sur des variétés d’activités d’enseignement et d’apprentissage de la chimie. Ces activités sont affichées sous forme de catégories de démonstrations, d’investigations en laboratoire, d’astuces d’enseignement et divers. Sous la rubrique des divers, on retrouve des activités sur la préparation et l’utilisation des fiches de travaux pratiques, des exercices de recherche sur internet, des devoirs de Powerpoint, des calculs chimiques, etc. Justification Pour l’enseignant de chimie, la familiarité avec les activités d’enseignement et d’apprentissage est une condition préalable entre autres, pour une meilleure intégration des TIC dans les programmes scolaires de chimie. En plus de fournir des démonstrations et autres informations auxquelles les enseignants peuvent avoir besoin en chimie, ce site offre également des informations très utiles sur l’intégration des TIC et plusieurs astuces pour réussir l’enseignement. Université Virtuelle Africaine 38 Lien utile # 14 http://chm.lapeer.org/ChemCom/Index.html http://chm.lapeer.org Description Ce site est conçu pour les enseignants de science/chimie pour partager des idées et échanger des informations. La reproduction de tous les matériaux du site est autorisée à condition que ce ne soit pas pour de buts lucratifs. Justification Ce site qui contient des ressources destinées aux enseignants de chimie est une source qui permet l’accès pour diverses activités d’enseignement et d’apprentissage de la chimie sur internet. Il existe encore beaucoup d’autres informations disponibles ; le tout n’est qu’une question de trouver ce qui est pertinent pour vos besoins. Université Virtuelle Africaine 39 Lien utile # 15 http://chm.lapeer.org/ChemCom/Index.html Description Ce site est une collection de microprogrammes de chimie simulant une multitude de systèmes chimiques et de systèmes expérimentaux. Il propose à l’utilisateur des expériences et des exercices virtuels en chimie. Ces microprogrammes configurables sont disponibles et peuvent être utilisées. Ils peuvent aider à la création de nouvelles pages web contenant des simulations et des représentations d’expériences chimiques adaptées. Justification Les activités d’apprentissage spécifique de ce module exigent des étudiants une connaissance du contenu de la matière (i.e. chimie) et un certain niveau de compétence- compétences d’intégration des TIC. Le site offre à l’utilisateur/étudiant une immense opportunité de réviser une variété de ressources pour les d’activités d’intégration des TIC en chimie, afin de pouvoir les adapter à des situations précises en classe. Cette collection de microprogrammes contient des séries de travaux dirigés et d’expériences simulées sur plusieurs sujets de chimie, une visualisation d’une structure moléculaire 3D et beaucoup d’exercices de chimie. Université Virtuelle Africaine 40 XIV. Activités d’apprentissage Activité d’apprentissage # 1 Titre de l’activité: compte-rendu de lectures obligatoires NB : en matière de formation Ouverte et à distance, la lecture constitue une activité très importante. Afin de se familiariser avec les concepts relatifs à l’intégration pédagogique des TIC, les lectures recommandées sont obligatoires pour chaque activité. Deux textes accompagnent les activités #1.1 et #1.4 ; les activités #1.2 et #1.3 sont accompagnées d’un seul texte. Activité d’apprentissage #1.1 Titre de l’activité : Synthèse critique de lecture Résumé de l’activité Lire attentivement le texte de l’UNESCO (2004) relatif au programme cadre de formation continue des enseignants, le texte sur l’intégration des TIC dans les disciplines scientifiques (leçons et exercices sur l’intégration des TIC dans les programmes d’enseignement de la mathématique, de la biologie, de la physique et de la chimie). Références - UNESCO (2004). Technologies de l’information et de la communication en Éducation : un programme d’enseignement et un cadre pour la formation continue des enseignants. Division de l’enseignement supérieur. ED/HED/ TED/1. - UNESCO (2004). Schoolnetworkings : Lessons learned. Bankok : UNESCO Bangkok (ICT lessonlearned series, Volume II) Description détaillée de l’activité Consignes pour la réalisation du travail Lire le texte UNESCO (2004) et faire : - Un résumé succinct de 3 pages (1300 mots environ, interligne 1.5). Le compte-rendu doit ressortir clairement les grandes lignes d’un plan de formation professionnelle qui permettrait aux enseignant(e)s de réussir l’intégration des TIC dans leur discipline. - Une fiche-synthèse présentant les compétences de base pour l’application des TIC aux méthodes pédagogiques. - Une analyse des principaux centres d’intérêt développés dans les deux textes tout en faisant ressortir les différentes possibilités que vous avez pour les appliquer à votre discipline ou à vos méthodes pédagogiques. Université Virtuelle Africaine 41 Evaluation formative Les critères généraux d’évaluation des activités à réaliser sont établis en fonction de la qualité des analyses effectuées par les apprenant(e)s, les arguments, leurs exemples, la pertinence, la teneur et la diversité de leurs idées. La structure, l’agencement des idées, le style, le langage et la présentation du travail soumis sont des aspects tout aussi importants. Ainsi, les points seront répartis comme suit : - Résumé (40%) - Fiche-synthèse des compétences de base en TIC (30%) - Analyse des possibilités d’intégration (30%). Activité d’apprentissage # 1.2 Titre de l’activité : Élaboration d’un profil du formateur dans l’apprentissage à distance UNESCO (2002). Teacher Education Guidelines: Using open and distance learning. Education sector, Higher Education Division, Teacher Education Section in cooperation with E-9 Initiative. Résumé de l’activité Principes majeurs en matière l’utilisation des TIC par les enseignant(e)s dans le contexte de l’apprentissage ouvert et à distance. Description détaillée de l’activité Consignes pour la réalisation du travail Avoir lu le texte UNESCO (2004) (référence ci-dessous ?) - Écrire un rapport succinct et critique (2 pages ou 600 mots environ, interligne 1.5) qui présente les réponses apportées aux questions auxquelles sont confrontés les enseignant(e)s en matière de formation Ouverte et à distance. - Présenter, dans un tableau, une synthèse illustrative des compétences requises et du profil des enseignants en formation ouverte et à distance. Evaluation formative L’évaluation de cette activité portera tant sur le contenu que sur la présentation. 60% de la note seront attribués à la qualité de l’analyse, 40% à la présentation du travail, particulièrement sur le tableau de synthèse. Université Virtuelle Africaine 42 Activité d’apprentissage # 1.3 Titre de l’activité : Rapport d’analyse de lecture critique Tchameni Ngamo S. (2006). Principes pédagogiques et théories de l’intégration des TIC dans l’éducation. AVU Atelier de développement de contenu pour la formation des enseignants. Nairobi – Kenya, 21 août au 2 septembre. Résumé de l’activité Les théories et les grands principes qui orientent l’intégration pédagogique des TIC dans l’éducation. Description détaillée de l’activité Consignes pour la réalisation de l’activité Lire en entier le texte relatif aux principes fondamentaux de l’intégration des TIC dans l’éducation, puis rédiger un compte-rendu d’à peu près deux pages (interligne 1.5), qui présente brièvement les principaux aspects de l’intégration des TIC dans l’éducation, tel que décrits dans le document. Une section additionnelle relative à l’analyse critique du texte et à la production d’une fiche explicative en relation avec le développement professionnel des enseignant(e)s devra compléter votre rapport de lecture. Évaluation formative Les critères généraux d’évaluation des activités à réaliser sont établis en fonction de la qualité des analyses effectuées par les apprenant(e)s, les arguments, leurs exemples, la pertinence, la teneur et la diversité de leurs idées. La structure, l’agencement des idées, le style, le langage et la présentation du travail soumis sont des aspects tout aussi importants. Ainsi, les points seront répartis comme suit : - Rédaction du compte-rendu de lecture (50%) - Analyse critique et production d’une fiche explicative (50%) Université Virtuelle Africaine 43 Activité d’apprentissage # 1.4 Titre de l’activité : histoire de réussite de l’impact des TIC Référence des lectures appropriées - Becta (2005). The Becta Review 2005: Evidence on the progress of ICT in Education. Becta ICT Research. - Référence du texte: Becta (2002). ImpactCT2: The Impact of Information and Communication Technologies. ICT in Schools Research and Evaluation Series – No 7, Department for education and skills. Résumé de l’activité De multiples aspects positifs relatifs à l’usage des TIC dans les mathématiques et les sciences. Description détaillée de l’activité Consignes pour la réalisation de l’activité À partir de la lecture des deux textes Becta (2005) qui portent sur l’évidence des impacts positifs des TIC sur l’apprentissage, - Élaborer une fiche technique synthétique (1 page) et réaliser une présentation Powerpoint sur les impacts positifs des TIC dans le processus d’apprentissage. - Rédiger deux anecdotes relatives aux succès obtenus avec l’utilisation des TIC dans l’enseignement (ou deux témoignages convaincants sur votre propre expérience en la matière). Relever les rapprochements de ces témoignages avec les avantages mentionnés dans le texte. Les anecdotes et témoignages doivent faire ressortir clairement les principales leçons à retenir (mise en garde sur les risques, les dangers et les difficultés éventuelles). Évaluation formative Les critères généraux d’évaluation des activités à réaliser sont établis en fonction de la qualité des analyses effectuées par les apprenant(e)s, les arguments, leurs exemples, la pertinence, la teneur et la diversité de leurs idées. La structure, l’agencement des idées, le style, le langage et la présentation du travail soumis sont des aspects tout aussi importants. Ainsi, les points seront répartis comme suit : - Élaboration de la fiche-synthèse et présentation du Powerpoint (50%) - Rédaction des anecdotes ou témoignages (50%) Université Virtuelle Africaine 44 Activité d’apprentissage # 2 Titre de l’activité : Compte-rendu de lecture au choix Description détaillée de l’activité Consignes pour la réalisation de l’activité Choisir deux lectures disponibles sur internet. Relever de ces lectures deux points de vue scientifiques contradictoires ou qui s’opposent l’un à l’autre. Rédiger ensuite un commentaire d’environ deux pages (600 mots) sur ces points de vue en vous inspirant de plusieurs sources d’information. Que vous révèle cet état de chose ? Par exemple, sur le même site Wikipedia (www.wikipedia.org), vous allez trouver la théorie évolutionniste de Darwin et la théorie créationniste. Dans la conclusion de votre commentaire, vous devez faire ressortir les dilemmes qui se posent à vous, en tant qu’enseignant, dans de pareils contextes devant vos étudiants. Évaluation formative - - - - L’authenticité des lectures (20%) Le résumé succinct des deux textes (40%) L’analyse critique des événements rapportés (20%) Présentation du travail et respect des consignes (20%) Activité d’apprentissage # 3.1 NB : il existe plusieurs opportunités d’intégrer les TIC aux différents aspects du programme scolaire de chimie. Il est important que les TIC soient utilisées avec beaucoup d’attention, ce qui contribue à améliorer l’apprentissage de la chimie et à consolider les compétences en TIC des étudiants dans le but d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage de la chimie. Les lectures obligatoires 7, 10 et 11 accompagnent toutes les activités du point 3.1 au 3.3 Avant de commencer l’utilisation d’une ressource TIC, vous devez l’évaluer d’abord. Essayez-la vous-même (ou lisez quelque chose à propos), afin de pouvoir identifier les forces et les faiblesses et de voir en quoi elle peut soutenir vos objectifs d’enseignement de la chimie. Voici quelques questions pour vous aider dans votre choix de ressource TIC. Université Virtuelle Africaine 45 Le style • Pensez-vous que vos élèves la trouveront facile à utiliser ? • Les élèves pourront-ils l’utiliser sans se faire aider ? • Peut-on y entrer directement les données ou les instructions ? • Donne-t-elle une rétroaction immédiate et si oui, sous quelle forme et à quelle fin ? • Est-il possible que vous l’adaptiez suivant les besoins des élèves et au contexte de vos ressources disponibles ? Le contenu • Y a-t-il du matériel de soutien qui vient avec le contenu et qui soit conforme aux objectifs de la leçon ? • Le langage et l’information sont-ils convenables pour les besoins spécifiques des élèves actuels ou futurs ? • Est-elle conforme à votre plan de travail ? • Quels sont les liens vers d’autres sites (sites web seulement) ? Enseignement et apprentissage • Pendant combien de temps va-t-elle retenir l’attention, l’intérêt et la motivation des élèves ? • Est-elle de nature à améliorer les compétences des apprenants en matière de participation, de réflexion et de résolution des problèmes ? • Est-elle capable de soutenir l’apprentissage chez les élèves peu motivés ? • Peut-elle prendre en compte l’apprentissage des élèves les plus doués ? • Pourra-t-elle aider et renforcer l’enseignement ? Dans quelle mesure ? Le site web suivant http://ecs.lewisham.gov.uk/talent/conference.htm pour l’enseignement des sciences au niveau secondaire contient des discussions sur les différents aspects de l’utilisation des TIC en science, discussions qui peuvent être utiles dans la résolution d’un certain nombre de questions et de défis auxquels vous pourrez faire face lorsque vous essayer d’adapter les TIC aux exigences que requiert la discipline (chimie). Il est important que vous y accédiez et que vous le lisiez. Titre de l’activité d’apprentissage : Travailler avec les tableurs, les systèmes d’exploitation de données et les logiciels de graphique pour organiser, afficher et interpréter les données recueillies en chimie. Résumé de l’activité : Utilisation de tableurs pour rechercher les relations entre les données expérimentales en chimie (ex. Taux de réaction). Université Virtuelle Africaine 46 Description détaillée de l’activité : Commencez par lire les trois manuels L1. La publication de l’UNESCO intitulée «Information and Communication Technology in Education: A Curriculum for Schools and Programme of Teacher Development (2002)». Le manuel propose une approche pratique et réaliste de la formation des enseignants dans le contexte de l’intégration des TIC au programme scolaire du niveau secondaire. La brochure «Ideas for integrating ICT into the primary an secondary classroom» (publiée par Lewisham Education and Community Services) contient des informations utiles sur la planification et l’évaluation des TIC dans la section introductoire. Les feuilles de travaux pratiques dont il est question dans le livre sont disponibles en ligne sur les liens ci-dessous et vous pouvez vous en servir comme modèle dans la production de vos propres documents. On peut également les télécharger, en format Word, à partir de la page ressources. • Utilisation d’un tableur En ce qui concerne l’exploitation des données, faire la lecture obligatoire 11. Kennedy, D. & Finn, Sean. (2000) The Use of Datalogging in Teaching Physics and Chemistry in Second-level Schools in Ireland, rapport soumis au National Centre for Technology in Education et au Department of Education and Science. Ireland. Voir également Datalogging IT activities for science 11-14 Oxford; Heinemann, p1, 2 • Simulation Introduction En chimie, les TIC peuvent être considérées comme un outil très efficace dans l’enseignement et l’apprentissage lorsque les apprenants et les enseignants l’utilisent pour accéder à un équipement scientifique qui leur permet d’effectuer des mesures et ou de collecter des pourront être utilisées ultérieurement. L’élément central de l’activité pratique en chimie a toujours été l’observation et les mesures. Pour cette raison, les étudiants se retrouvent en présence d’une variété d’instruments pour observer et mesurer. La collecte des résultats de l’observation et des mesures est connue sous le nom de données ; lorsque ces données sont traitées, elles sont souvent présentées sous forme de graphique ou de tableau. En chimie, il est souvent demandé aux apprenants de prédire les relations entre les variables connues et de les quantifier. Les graphiques et les tableurs sont particulièrement utiles pour l’affichage et la présentation de ces données. Par exemple, les apprenants peuvent utiliser des tableurs pour classer et déterminer les résultats de leurs expériences pendant les travaux individuels ou en groupe. Université Virtuelle Africaine 47 Travailler avec les tableurs Vous connaissez déjà ce qu’est un tableur. Vous êtes familiers avec ses concepts et ses composantes et êtes capables, à l’aide d’un tableur préparé, de changer les valeurs des variables et d’observer les différents effets produits par les changements de valeurs. Ils sont des outils très utiles pour les travaux individuels ou de groupe dans une classe de chimie. Il est possible de dresser un tableau de valeurs à l’aide d’un tableur. (La figure ci-dessous illustre un modèle simple d’utilisation de tableur) INTEGRATION DES TIC INTEGRATION DES TIC Utilisation d’un tableur pour rechercher Les relations entres les données expérimentales Groupe d’âge : Equipement scientifique de tableur des Ressources Contexte On convient que vos apprenants possèdent un peu d’expérience dans l’utilisation des tableurs dans les cours de mathématique, ainsi que des graphiques. Description de la tâche Au cours d’un travail de groupe, les apprenants auront à enregistrer des données d’une expérience sur les facteurs qui influencent les vitesses de réaction. Le tableur va servir à produire des graphiques et à rechercher la relation entre les changements dans la concentration de réactifs dans les solutions et la vitesse de réaction à une température constante. Résultats d’un apprentissage spécifique Chimie, connaissance et compréhension Compétences TIC, connaissance et compréhension Les apprenants expliquent simplement pourquoi les réactions chimiques évoluent à des vitesses différentes. Ils font des choix appropriés lors de l’utilisation des modèles TIC ou de simulations pour les aider à résoudre un problème. Ils décrivent des méthodes de traitement des vitesses de réactions et les paramètres impliqués dans de telles investigations. Ils se servent des modèles TIC et des simulations pour rechercher les Différents types de relations et faire des prévisions. Ils déterminent les facteurs qui affectent les vitesses de réactions chimiques Ils recherchent les effets produits par le changement variables en un modèle TIC. Résultats d’apprentissage de la chimie relatifs aux tâches : Résultats d’apprentissage des TIC relatifs aux tâches : Université Virtuelle Africaine 48 Approche pédagogique Initiez une activité préliminaire de discussion ; rappelez à toute la classe ce qui a été appris sur les tableurs et les graphiques. Les apprenants travaillent en petits groupes et recueillent les données expérimentales. Ensuite, individuellement ou toujours en groupes, ils entrent les données dans le tableur, se servant d’un gabarit ou d’une nouvelle feuille, puis ils tracent des graphiques. En formant des groupes d’aptitudes hétérogènes, ils pourront échanger de l’expertise les uns avec les autres. Liens avec d’autres programmes Il est possible d’avoir accès à des liens menant aux sites de mathématiques ou de calcul en manipulant les données. Les formes d’évaluation Observation du formateur Pair/autoévaluation Discussion Formateur/Apprenant On vient de faire connaître aux apprenants le concept de tableur et ses composantes. Ils sont supposés pouvoir manipuler un tableur préparé en changeant, dans les cellules, les valeurs des différents paramètres ou variables. Par exemple, les variables dans une formule chimique ou une équation mathématique peuvent être réarrangées ou changées dans le but d’observer les effets produits en supposant que l’une quelconque des variables est responsable du phénomène. On peut aussi générer automatiquement des graphiques à partir des valeurs entrées dans les cellules, avec un logiciel approprié. Les apprenants doivent être également initiés sur les différentes possibilités d’utiliser les tableurs dans les domaines du commerce, de l’industrie et aussi des tâches quotidiennes. Vous pouvez demander à votre formateur de vous tracer plusieurs types de graphiques et tableaux à partir des valeurs entrées dans un tableur. Les tableurs ont cet avantage : la plupart des logiciels peuvent accepter facilement et manipuler les informations provenant des bases de données et créer des graphiques correspondants. Devoir et évaluation Pour votre devoir : dans un premier temps, constituez une liste de domaines, de sujets et d’expériences en chimie où l’utilisation des tableurs serait particulièrement nécessaire et pertinente. Ensuite, prenez un modèle de tableur préparé, avec des données déjà entrées pour illustrer les effets de changement de valeurs des variables dans les cellules (si votre formateur ne dispose pas de modèles déjà préparés, vous pouvez en faire un Université Virtuelle Africaine 49 vous-même). A l’aide des tableurs préparés, changer les valeurs dans les cellules ainsi que certaines formules ou variables chimiques, pour démontrer comment la manipulation d’une variable particulière produit certains effets. La méthode de travail avec des tableurs pour illustrer les effets de manipulation des variables semble être la plus appropriée pour pratiquer la simulation et le modelage. Troisième et dernière étape, comme travail pratique, concevez un tableur très simple, qui va servir à accepter et à calculer les résultats de l’expérience chimique en laboratoire que vous avez identifiée pour un niveau scolaire donné. Utilisez un format de cours TIC intégrées à la chimie pour présenter la leçon. Vous aurez besoin d’un ordinateur, d’un logiciel tableur et/ou d’avoir accès aux tableurs préparés par votre formateur. Evaluation formative - l’identification des sujets convenables en chimie pour l’utilisation des tableurs (20 points) - le processus de conception du tableur (50 points) : entête des colonnes et lignes - la variation des colonnes - l’attribution de valeurs et des unités de mesure aux colonnes - la création et la copie des formules - le réarrangement des entrées (lignes) et colonnes - l’importation de l’information à partir de diverses sources - l’exportation de l’information vers diverses destinations - présentation du matériel (travail expérimental) sous forme de plan de cours (30 points) Travaux pratiques de simulation et de modélisation Suivant la méthode traditionnelle en vigueur dans les écoles, l’enseignement et l’explication de certains concepts, principes ou phénomènes en chimie et les présentations des enseignants prennent souvent une allure excessivement didactiques : «la craie et la jase». Pour pouvoir s’attaquer à ce problème, même à un niveau élémentaire, la modélisation d’une simple situation chimique exige que l’on remplace les aspects déductifs par une approche exploratoire (simulation au lieu de modelage). Une telle approche cherche à raccorder l’expérimental au théorique. Une bonne introduction de simulation et de modélisation en chimie serait de faire une simulation et une expérience avec un problème déjà résolu (un modèle scientifique déjà existant). Parmi les exemples de tels modèles scientifiques, on trouve la désintégration radioactive et le changement dans les valeurs pH. Plusieurs jeux électroniques sont des simulations et certains d’entre eux sont conçus à partir de Université Virtuelle Africaine 50 modèles particuliers d’ordre scientifique, technique ou économique. Lorsque les apprenants réalisent ou lorsqu’ils regardent une démonstration, le fait de répéter l’expérience par modélisation leur donne une idée du rôle des variables et des paramètres dans un processus. Les effets de la pollution (air, terre ou eau) sur l’environnement, l’offre et la demande des biens sont des exemples de simulation et de modélisation. Quoique différentes approches de simulation et de modélisation soient possibles relativement au choix et à la disponibilité des outils matériel, il est essentiel, même pour les processus complexes de se limiter à des modèles simples lorsque vous enseignez la chimie à l’école. A partir d’observations concrètes et très souvent visuelles, les apprenants peuvent concevoir une ébauche de système qui leur permet de reproduire, de façon adéquate, les comportent qu’ils auront observés. Ils peuvent essayer des modèles dans un tableur (voir leçon ci-dessous) ou se servir d’un outil spécial de modélisation s’il y en a. le minimum requis pour les ressources est : un ordinateur par apprenant ou par groupe d’apprenants, un logiciel de modélisation ou un programme spécifique de simulation. Typiquement, l’utilisateur/ apprenant sera en mesure d’ajuster un petit nombre de paramètres, par exemple au cours d’une expérience simulée mais ne pourra pas modifier l’algorithme mathématique qui se sert de ces valeurs-là. Il serait préférable de réaliser par simulation les expériences typiquement dangereuses ou très coûteuses. Vous verrez ci-dessous des exemples de logiciels commerciaux : Crocodile Clips (voir liens utiles) ensemble de matériel de simulation pour la chimie, avec des démonstrations gratuites sur le site. http://www.dlt.ncssm.edu/TIGER/chem3.htm ensemble de matériel de simulation et de modélisation destiné au cours de chimie en ligne. (Le site ci-dessus n’est accessible que par moteur de recherche, Google ou bing, par exemple). D’autres logiciels d’apprentissage sur ordinateur, conçus spécialement pour l’apprentissage en science sont disponibles. On peut y trouver des CD-ROM spécifiques sur la simulation mais aussi des programmes de révision et des sites web. Université Virtuelle Africaine 51 La section sur les liens utiles contient quelques exemples qui illustrent un grand nombre de logiciels génériques disponibles : i) Sources d’information TIC, encyclopédie CD-ROM (ex. encarta.msn. co.uk, http://www.eb.com/), ii)Cueillette et analyse de données (telles que Appleworks, Microsoft Acces ou Information Finder) et des tableurs (tels que Microsoft Excel et Appleworks) iii) Modéliser (des tableurs tels que Microsoft Excel et Appleworks) iv) Communiquer (courriel Internet et le www) Université Virtuelle Africaine 52 Exemple de préparation d’une activité de cours dans le cas d’une simulation INTEGRATION DES TIC Utilisation d’un tableur pour rechercher les relations entre les données expérimentales Groupe d’âge : Logiciel de simulation de ressources Contexte Les apprenants possèdent de l’expérience dans l’utilisation des ordinateurs et ont probablement déjà expérimenté des simulations simples. Contenu Les apprenants, deux à deux ou individuellement, se servent d’une simulation et enregistrent les données d’une expérience où le volume de dioxygène dans les solutions d’hydrocarbonate de sodium contenant des herbes marines, au-delà d’une période fixe, est mesuré sous différentes conditions d’éclairage (relativement à la position de la lampe). On peut se servir de la simulation avec un tableur pour produire des graphiques et rechercher la relation entre l’intensité de la lumière, la substance et le volume d’oxygène produit pendant une certaine période de temps. Intention d’apprentissage Connaissance et Compréhension de la Science Compétence TIC, Connaissance et compréhension Les élèves démontrent une connaissance et une compréhension croissante du cycle de vie et des choses vivantes. Ils décrivent les fonctions principales des organismes et des plantes. Ils recherchent les effets du changement des variables dans un modèle TIC. Les élèves se servent de la connaissance et de la compréhension du cycle de la vie et des choses vivantes pour faire le lien entre le cycle de vie des animaux, des plantes et systèmes d’organes impliqués. Ils se servent des TIC pour mesurer, enregistrer et analyser les variables physiques Les élèves démontrent une connaissance et une compréhension considérables du cycle de la vie et des choses vivantes… en décrivant et en expliquant comment fonctionnent les systèmes biologiques. Ils reconnaissent, prédisent et expliquent les changements dans les systèmes biologiques. Les élèves, de façon indépendante, sélectionnent les sources d’information et outils TIC appropriés pour des tâches spécifiques en tenant compte de la pertinence et de la facilité d’utilisation. Ils conçoivent des moyens fructueux pour recueillir et préparer l’information requise. Université Virtuelle Africaine 53 Résultats d’apprentissage de la chimie relatifs aux tâches : Résultats d’apprentissage des TIC relatifs aux tâches : Approche pédagogique Les apprenants travaillent en petits groupes et recueillent les données expérimentale à partir des simulations, ils entrent les données dans le tableur puis ils tracent des graphiques. En formant des groupes d’aptitudes hétérogènes, ils pourront échanger de l’expertise les uns avec les autres. Liens avec d’autres programmes Il est possible d’avoir accès à des liens menant aux sites de mathématiques ou de calcul en manipulant les données. Les formes d’évaluation Observation du formateur Pair/autoévaluation Discussion Formateur/Apprenant Devoir et évaluation Il s’agit ici d’un exercice de prise de décision dans lequel vous êtes appelés à prendre des décisions dans le domaine de la chimie, de l’économie géographique et même de la morale. L’objectif ici est que l’on désire vivement que vous, en tant qu’étudiant, soyez en mesure de : • Apprécier les conséquences d’une décision chimique en termes social, économique et humain • Manipuler efficacement et avec un esprit critique la littérature chimique • D’avoir de la logique et de la précision dans votre argumentation orale et écrite • Prendre des décisions que vous serez capable de défendre, souvent à propos d’informations inadéquates. Université Virtuelle Africaine 54 Projet On vient de découvrir un grand gisement (mais hélas mythique) de sel à Johannesburg. Décision No 1 – En termes chimique, à quoi peut servir son exploitation ? L’argumentation conduit aux suggestions de NaOH, Na2Co3, Cl2, etc. Décision No2 – Par quelles procédures peut-on réaliser ceci ? Quelles sont les matières premières nécessaires ? À quel endroit précis du gisement de sel ou de charbon doit-on installer l’usine ? Compte tenu des tendances de la demande, quels pourraient être les dimensions et le coût de l’usine ? Décision No 3 – Si nous considérons l’une des matières (Na2CO3) par exemple, combien coûterait le projet suivant la procédure suggérée en termes de matières premières, de masse salariale, etc. ? Décision No 4 – Quel serait l’effet de la vente des sous-produits sur l’économie ? Décision No 5 – Quels seront les inquiétudes par rapport à l’écologie ? Peuton éliminer les problèmes écologiques, les réduire à des niveaux acceptables ? Cet exercice vous fournit une expérience en argumentation, pour peser les variables, décider des limites tolérables pour les coûts, gérer la pollution, etc., tout cela à partir de la simulation et de la modélisation. Les équations chimiques ont été étudiées afin d’être utilisées au-delà des livres et du laboratoire. Evaluation formative Les étudiant(e)s seront évalué(e)s sur leur capacité à identifier les principaux paramètres dans des situations et événements chimiques, à formaliser un model en modélisant la situation avec un petit nombre de paramètres, puis à l’étudier (modèle), à interpréter les résultats et à déterminer comment les modèles correspondent à la réalité. Université Virtuelle Africaine 55 Activité d’apprentissage # 3.2 Titre de l’activité : Travailler avec les bases de données Résumé de l’activité Application des bases de données en chimie Description détaillée de l’activité Dans la plupart des activités lucratives et dans la vie de tous les jours, la technologie informatique est largement utilisée pour recueillir et stocker des données. Les données sont stockées dans des bases gérées par des ordinateurs qui deviennent de plus en plus connectés en réseaux, par exemple les réservations de billets d’avion ou de chambres d’hôtel par exemple. De plus en plus d’informations sur les personnes sont stockées dans des bases de données. Dans cette activité, il vous sera demandé de créer et d’utiliser des bases de sonnées pour stocker des informations ou des variables en chimie, puis de les examiner minutieusement pour découvrir des relations et des similitudes en termes de structure, ainsi que des correspondances entre les propriétés et les fonctions. Devoir Pour commencer, essayez de préparer une structure appropriée d’une base de données pour un quelconque exemple en chimie, où on peut ajouter des données. Des variables comme : - les caractéristiques des éléments chimiques dans le tableau périodique ; - les structures et propriétés caractéristiques des groupes fonctionnels en milieux organiques. Mais avant de préparer une base de données appropriée, vous avez besoin de comprendre quelques unes des étapes pertinentes dans la résolution des problèmes, étapes qui contiennent des éléments comme la conception, l’entrée et la modification des données, etc., puis d’identifier un problème en chimie, qui pourra être résolu par une base de données. Vous allez maintenant concevoir et créer une base de données où vous pouvez entrer et stocker des informations chimiques, puis ajouter des données plus tard. Evaluation formative - l’identification des sujets pertinents en chimie pour vous exercer avec les bases de données - démontrer que vous avez compris les phases successives de la résolution d’un problème - la capacité de créer et/ou d’utiliser des bases de données préparées d’avance pour stocker l’information/les variables (ex. les caractéristiques des éléments chimiques dans la table périodique) Université Virtuelle Africaine 56 - la capacité de tracer et d’interpréter ces bases de données pour trouver les relations communes d’une manière structurée et rationnelle. Autres liens important pour découvrir des idées relatives à la leçon • Periodic table • Genetic Variation (modelage) Une approche différente pour améliorer les compétences TIC au sein du programme de science est de se familiariser avec le STEM Project. Le projet encourage les élèves et les enseignants à écrire des pages web avec un contenu pédagogique sur le musée de la science que les autres pourront alors utiliser en y ayant accès sur internet. On peut trouver sur le site web du STEM d’autres informations et index sur les nouvelles entrées. Ils peuvent ainsi produire des ressources gratuites qui fournissent des informations sur comment écrire des pages web, sur un planificateur de projet et d’autres informations utiles. Activité d’apprentissage # 3.3 Titre de l’activité : Exploitation des données Résumé de l’activité L’utilisation des outils TIC pour mesurer, recueillir et traiter des données chimiques. Description détaillée de l’activité La technologie informatique moderne est de nos jours capable d’aider à manier et à traiter les données expérimentales en chimie. Ce processus est appelé exploitation des données (datalogging). Les apprenants peuvent se servir d’un logiciel de traitement de texte pour commenter les résultats des expériences ou des recherches qu’ils effectuent. En chimie, ils peuvent également utiliser des données et graphiques créés à partir d’un logiciel de mesure. L’expérimentation et la mesure en chimie constituent l’une des principales approches utilisées dans l’apprentissage guidé et dans l’élaboration de la connaissance basée sur l’expérience. L’exploitation des données assistée par ordinateur a donné un boom aux nouvelles approches des travaux pratiques effectués en chimie. Dans la figue ci-dessous, vous trouverez les parties fondamentales d’un système d’exploitation de données assistée par ordinateur ou d’un système de mesure TIC. Université Virtuelle Africaine 57 Le système comprend : l’intrant (palpeur), le processeur (ordinateur), l’extrant (logiciel – graphiques, tables, gestion des données). Un palpeur (sensor) est un appareil qui répond aux propriétés physiques de l’environnement. Ils détectent les variables ou les changements dans les propriétés physiques : du son, de la conductivité, de la force, du dioxygène, du flux de chaleur, du voltage, du pH, de la lumière et des seuils de lumière, de la température, de la pression différentielle des gaz, de la pression barométrique, du courant électrique, du déplacement angulaire, de l’humidité, de la densité du flux magnétique, de la circulation sanguine, de la désintégration radioactive, de l’accélération. Il existe une grande variété de palpeurs qui sont utilisés dans l’enregistrement automatique des données. Voici la liste de certains types de palpeurs nécessaires pour enseigner la chimie au niveau secondaire : palpeur de température, palpeur de pH, palpeur colorimètre, palpeur de haute température (haute tension), palpeur de voltage, palpeur de lumière, palpeur de conductivité, palpeur de pression absolue. La plupart des systèmes de mesure TIC comporte les deux types de matériel informatique qui comprend une unité interface et un logiciel, quand bien même un logiciel des logiciels génériques sont disponibles (voir DataHaverst et Logotron). Il existe des ressources pédagogiques gratuites sur le site Logotron. Vous pouvez également y trouver et télécharger un certains nombre de sujet basés sur les programmes scolaires et qui comportent des suggestions sur les avantages des logiciels disponibles et pertinents pour votre classe. La fonction de l’unité interface, qui est similaire à un moderne, est de convertir le signal du voltage du palpeur en un signal numérique que l’on peut lire sur l’ordinateur. On peut la programmer pour recueillir les données de façon automatique. Elle est particulièrement utile dans l’exploitation des données sur des périodes plus étendues. On aura besoin d’un logiciel spécialisé afin que l’ordinateur puisse interpréter et traiter les signaux à partir de l’unité interface. D’ordinaire, le logiciel permet de produire des graphiques. D’un point de vue pédagogique, l’un des grands avantages de la version moderne de l’exploitation des données assistée par ordinateur, est que le logiciel capture et trace instantanément les données. Ceci permet aux apprenants de se concentrer sur les questions d’ordre scientifique et le développement des compétences en matière de résolution des problèmes. Cette activité graphique en «temps réel» encourage les discussions de groupe sur la progression de l’expérience et permet un ordre plus élevé de réflexion. Les palpeurs, l’ordinateur de l’unité interface et le logiciel approprié possèdent ce qu’on appelle communément le système d’exploitation des données. Les élèves et étudiants devraient être capables d’effectuer de simples mesures informatisées pour une expérience chimique pratique, de traiter les données expérimentales et de tirer des conclusions à partir de ces données. Université Virtuelle Africaine 58 A l’aide d’un logiciel approprié et des ressources nécessaires (un ordinateur par groupe d’apprenants, une interface de mesure et des palpeurs, un logiciel spécifique pour mesurer), il serait très intéresser d’essayer de démontrer une activité de mesure au cours d’une expérience chimique en laboratoire. On peut introduire les différentes parties d’un système de mesure. Les apprenants peuvent travailler sur les données recueillies en se servant d’un logiciel de mesure pour construire des diagrammes, des graphiques, pour effectuer des calculs et tirer des conclusions. A une étape plus avancée, ils peuvent effectuer eux-mêmes les activités de mesure par ordinateur. L’avantage de l’exploitation des données vient des observations immédiates des données, le fait de se poser des questions sur ces observations, de rechercher des liens avec d’autres informations, faire des comparaisons, faire des prédictions, rechercher des tendances, ainsi de suite. Son utilisation semble avoir des effets très positifs sur les démonstrations faites par les enseignants ainsi que sur les activités effectuées par les élèves. Devoir et évaluation 1.Il vous est demandé de trouver, à partir d’une revue de la littérature pédagogique dans l’internet, les principaux avantages liés à l’exploitation des données en matière d’enseignement et d’apprentissage de la chimie. 2.Dressez une liste de 20 domaines ou sujets contenu dans le syllabus scolaire, où un équipement d’exploitation de données ont été/peuvent être utilisés. 3.Citer deux types d’expériences de chimie en classe au cours desquelles on peut utiliser un équipement d’exploitation de données. Allez chercher sur internet un gabarit (ou concevez-en un) pour illustrer le format que l’on peut appliquer pour décrire les détails des expériences. Mettez-y votre plan de cours, votre plan d’appréciation et votre évaluation du cours. Il est à noter que la gestion de l’utilisation des TIC dans un laboratoire scientifique pose un problème sérieux, plus particulièrement lorsqu’on effectue une exploitation de données. Certains exploitants vous permettent de recueillir des données à distance, puis de les traiter plus tard à l’ordinateur. Lorsqu’il s’agit de les utiliser à proximité des appareils, les ordinateurs de poche constituent une alternative aux plus grandes unités sur table. Vous aurez à évaluer l’équipement TIC disponible et à voir dans quelle mesure vous pouvez vous en servir dans un environnement à risques. Evaluation formative L’évaluation se fera sur deux volets : le premier sera basé sur votre connaissance des éléments du système de mesure TIC et sur ce que les recherches disent à propos de l’efficacité du système d’exploitation des données dans l’enseignement de la chimie au niveau secondaire ; le deuxième portera sur votre capacité d’effectuer (en présentiel) de simples mesures informatisées sur un certain nombre d’expériences de chimie en laboratoire, de traiter les données expérimentales et d’en tirer des conclusions à l’aide d’un système très adapté pour exploitation de données. Université Virtuelle Africaine 59 Activité d’apprentissage # 4 (Information et communication en chimie) Titre de l’activité : Utilisation des TIC dans l’apprentissage basé sur des projets en chimie Description détaillée de l’activité En premier lieu, il vous faudra faire les lectures obligatoires 8 et 9. Au cours de la dernière décennie, les éducateurs en science se sont engagés dans des projets expérimentaux qui se concentrent sur l’utilisation des TIC –l’internet et le World Wide Web (www) en particulier, comme un moyen complémentaire pour enseigner et apprendre. On va même jusqu’à dire que l’apprentissage basé sur les projets, qui est de plus en plus soutenu par les TIC, contribue à augmenter l’envie d’apprendre des étudiants dans un environnement réel (voir Barak & Doyi pour plus de détails). Dans un environnement TIC, les apprenants peuvent se servir des outils TIC tel qu’un logiciel de traitement de texte ou de présentation pour rendre compte des résultats d’expériences, présenter des projets de recherche ou communiquer avec d’autres apprenants. Aussi, pour des projets de rechercher et pour des objectifs spécifiques, l’internet peut servir de source de données scientifiques et d’information théorique. Cette activité d’apprentissage porte sur la mise en œuvre de l’apprentissage basé sur les projets dans un environnement TIC d’enseignement de la chimie, en se servant de l’internet comme environnement d’apprentissage. Devoir et évaluation Les devoirs TIC sur les projets que nous allons exposer dans cette activité sont basés sur une perspective constructiviste qui met l’accent les compétences d’apprentissage actif et d’un ordre de pensée très élevé. Ils servent de modèle à l’enseignant. Ils nécessitent la résolution de problèmes réels, la recherche de l’information sur le web, l’étude des concepts et théories chimiques et la présentation des arguments. Chaque devoir, étant donné qu’il est conçu suivant une approche basée sur des projets, requiert une investigation authentique des concepts présentés et l’utilisation d’outils TIC cognitifs comme l’internet pour soutenir le processus de recherche. Les deux devoirs donnés en exemples ici doivent être effectués individuellement. Les ressources nécessaires sont l’ordinateur et l’accès à internet. Les deux sont intitulés respectivement «Éléments de la table périodique» et «Théories scientifiques». Université Virtuelle Africaine 60 Le premier devoir, Éléments du tableau périodique, prend la forme d’une investigation et requiert des étudiants d’identifier, à partir d’une énigme, un élément chimique en étudiant la table périodique et en recherchant de l’information à partir du web. Voici un exemple d’énigme : «On peut me trouver dans des piles (batteries) et dans des vieux verres colorés mais on ne me trouve plus dans les crayons. On me distingue par ma haute densité et je suis toxique. Qui suis-je ?» (La réponse : Pb) Il est demandé aux apprenants d’identifier un élément et de présenter des informations concernant la date, la localité et la manière dont l’élément a été découvert. On leur demande également de présenter une image ou une visualisation de l’élément, ses propriétés chimiques et physiques et son utilisation ou ses applications quotidiennes. Ensuite, on peut leur demander de se servir des données en ligne, dont des microprogrammes disponibles en ligne et facile à utiliser, pour identifier et même simuler toutes sortes de processus et phénomènes relatifs au thème de la recherche. On pourra demander aux apprenants de faire des recherches sur différentes substances, individuellement ou en groupes. Le deuxième devoir, Théories scientifiques, porte sur un processus complexe qui consiste à accepter ou à rejeter une théorie scientifique. On pourra demander aux apprenants réfléchir sur les principes d’une théorie chimique donnée et de dire la raison pour laquelle elle a été acceptée ou rejetée par la communauté scientifique. Dans ce devoir chaque apprenant ou groupe d’apprenants recevra une théorie différente. Des théories comme la fusion à froid ou poly-water ont été mises de côté, i.e. rejetées alors que d’autres comme les orbites moléculaires, la théorie du quantum, acide-base de Lewis et le model atomique de Schrodinger ont été acceptées. Il est probable que les apprenants aient à collaborer entre eux pour la recherche et le téléchargement de l’information pertinente pour la tâche à accomplir. Les apprenants doivent être en mesure de démontrer comment l’on peut communiquer, échanger et collaborer au sein d’un réseau de TIC, envoyer et recevoir des documents par courriel, naviguer, rechercher et sélectionner des informations sur internet et sur le web, émettre des critiques sur la qualité des de l’information disponible, pouvoir reconnaître les droits de propriétés intellectuelles et les aspects privés d’une information, identifier les diverses méthodes et types d’activités de communication via un réseau. A la fin du projet, l’enseignant pourra demander aux apprenants de partager entre eux les connaissances qu’ils ont engrangées en déposant leurs projets sur le site web du cours afin que les autres camarades puissent y avoir accès. Université Virtuelle Africaine 61 Evaluation formative L’apprentissage basé sur des projets en chimie pourra être évalué tant quantitativement que qualitativement. La composante quantitative peut prendre la forme d’un pré et post-test sur les connaissances des apprenants dans les matières au programme. L’évaluation qualitative se concentre sur l’analyse du contenu des projets des apprenants où l’on pourra élaborer graduellement des interprétations qualitatives à partir de la présentation. Dans un premier temps on procédera au traitement et à l’analyse des réponses données par les apprenants aux questions de recherche, à l’aide d’une liste des concepts, des mots et des arguments qu’ils utilisent. Deuxièmement, on recherchera dans les écrits des apprenants des catégories conceptuelles de compréhension de la chimie (peut-être par interview) afin de déterminer le sens et les relations entre les concepts. Troisièmement, voir jusqu’à quel niveau les apprenants peuvent adopter un esprit critique en termes d’évaluation de la qualité et la pertinence des informations recueillies et leur capacité de pouvoir citer et référer correctement les sources au cours de la présentation de leurs rapports. Enfin, on produira un résumé des observations faites par le formateur/l’enseignant sur le projet étudié. Université Virtuelle Africaine 62 Activité d’apprentissage # 5 (Les TIC en chimie) Titre de l’activité : Résolution des problèmes au cours d’une instruction assistée par ordinateur Résumé de l’activité Un aspect très important de l’enseignement et de l’apprentissage de la chimie est la résolution des problèmes. En apprenant les compétences en matière de résolution des problèmes, en plus d’acquérir une meilleure compréhension du sujet, les apprenants acquièrent des méthodes de réflexion qui leur permettront de «créer» la science et qui leur procure une certaine confiance. Du fait même de son importance, il se trouve que la résolution des problèmes devient un objectif très souvent faiblement atteint. Les enseignements assistés par ordinateur peuvent être d’autant plus utiles que la résolution de problème implique une suite bien structurée d’étapes à l’instar, justement d’un programme informatique. Description détaillée de l’activité L’ordinateur peut simuler le rôle de l’enseignant en train d’orienter les élèves dans l’activité que constitue la résolution de problème. Dans un modèle de résolution de problèmes en chimie, on note quatre étapes dans le processus qui consiste à combler le fossé entre ce qui est donné et ce qui est requis. Voici une description des quatre étapes : Etape 1 : Définition du problème- ce processus consiste à définir clairement les objectifs, en reformulant le problème en une question ou plus et à subdiviser le problème en de mini-problèmes. Etape 2 : Sélectionner l’information appropriée- cette étape requiert la sélection des informations pertinentes dont on peut avoir besoin ou qui peuvent être incorporées à la solution. Cette information peut être tirée soit du problème posé, soit de la mémoire. Etape 3 : Combiner les différentes parties de l’information- il s’agit ici d’une étape cruciale où les différentes parties de l’information sont combinées ou assemblées dans le but d’accéder à une nouvelle connaissance ou à d’autres nouvelles informations différentes. C’est l’étape de raisonnement pour arriver finalement à la solution. Etape 4 : Évaluer- l’étape finale, l’évaluation, sert à s’assurer que la solution est raisonnable et conforme au problème posé, qu’elle est cohérente avec l’information fournie et les unités. En quoi l’ordinateur est-il nécessaire dans ces étapes ? Université Virtuelle Africaine 63 Etape 1- on se sert de l’écran pour proposer un problème à l’apprenant. L’écran affiché remplace le tableau noir. L’ordinateur peut offrir à l’apprenant des astuces pour reformuler le problème, souligner les concepts-clés ou phrases ou mots-clés, un graphique, etc. en présence de ces éléments, l’apprenant pourra être pénalisé si ses points sont encore réduits. Dans ce cas, on n’aura recours des astuces qu’au besoin. Cette assistance offerte par l’ordinateur aide l’apprenant à sortir de l’impasse tout en étant désormais outillé pour affronter d’autres problèmes similaires. Etape 2- fournit les éléments nécessaires à la construction de la solution. Ces éléments dérivent tant du problème posé (les données fournies) que de la mémoire (connaissances acquises dans la théorie ou dans la pratique en classe). A cette étape l’ordinateur peut afficher les données connues et fournir des informations pertinentes à partir desquelles l’apprenant peut choisir des éléments en appuyant sur une touche donnée, soit de l’information à partir des questions à choix multiples. Etape 3 :- l’apprenant doit entreprendre un travail de synthèse pour combiner deux types d’informations pertinentes (information extérieure ou information provenant de la mémoire) afin d’arriver à la solution. L’approche par réseau pour la résolution de problèmes en chimie a été proposée comme procédure systématique pour résoudre les problèmes, particulièrement à cette étape. En voici une illustration : L’information peut être catégoriser en différents types comme suit : ◊ données fournies O information provenant de la mémoire ◻ information provenant d’un raisonnement ◼ solution Les éléments d’information sont rassemblés par relations-clés, dérivant des lois, des formules et des définitions d’équation, etc. Exemple Un objet a une masse de 1kg. Trouvez son poids. L’information provenant du problème est la masse de l’objet = 1kg L’information provenant de la mémoire est l’accélération (a) due à la gravité g = 9.8m/s² et au fait que le poids est la force de gravité. La relation-clé est la loi de Newton F = ma. La force (F) est donc = poids (masse x accélération) = 1kg x 9.8m/s² = 9.8N Le réseau correspondant est le suivant : Université Virtuelle Africaine 64 ◊ donnée fournie est la masse = 1kg O information provenant de la mémoire : poids = force O information provenant de la mémoire : force = masse x accélération O information provenant de la mémoire : accélération de la gravité = 9.8m/s² Les réseaux sont très utiles parce qu’ils divisent les problèmes en de petites informations et les rassemblent pour montrer comment différentes types de données doivent être connectées afin d’arriver à une solution au problème. Cette approche analytique/synthétique est essentielle dans la formation de la mémoire des apprenants. Dans plusieurs problèmes de chimie, l’élément fondamental requis est la relationclé puisque la résolution des problèmes est un processus qui consiste à combler les fossés entre des quantités connues et inconnues à l’aide de relations appropriées : les lois, les formules, les définitions. L’ordinateur peut convenablement afficher, à la demande des élèves, un tableau contenant de telles relations. Devoir A cause des difficultés rencontrées, la qualité de certains logiciels de résolution de problèmes en chimie n’est pas très élevée. Tout en ayant à l’idée que l’ordinateur n’est qu’un instrument qui aide à enseigner et non un substitut de l’enseignant, quels sont la matière et le contenu pédagogiques dont vous allez tenir compte pour évaluer la qualité d’un logiciel de résolution de problèmes en chimie, et qui serait spécifique à un niveau scolaire spécifique ? Faites votre présentation à l’aide des orientations suivantes : Les questions-clés que vous devez vous poser au cours d’une évaluation : Que voulez-vous évaluer ? Comment allez-vous procéder ? Comment allez-vous recueillir l’essentiel ? Comment pensez-vous archiver vos réalisations ? Université Virtuelle Africaine 65 XV. Synthèse du module Résumé des principes et théories de l’intégration pédagogique des TIC La littérature scientifique contient une grande variété d’affirmations sur les principes et théories de l’intégration des TIC dans les pratiques éducatives. Le présent module identifie 28 principes-clé regroupés en 5 orientations principales, chacun comprenant un ensemble de compétences professionnelles à développer dans le contexte de l’enseignement/apprentissage. Par conséquent, les enseignants doivent être en mesure de : Exercer un jugement critique et être conscient des atouts et des limites des TIC en tant que ressources d’enseignement et d’apprentissage Cette première orientation comprend 5 principes-clé : - Faire preuve de vigilance et pouvoir évaluer soigneusement les impacts des TIC sur les apprenants et sur leur propre travail - Etre alerte en face des inégalités sociales ou des exclusions résultant de l’incapacité à avoir accès aux ressources - Le principe selon lequel les TIC ne constituent pas en elles-mêmes des génératrices de changement pédagogique innovateur - Le principe selon lequel les TIC servent, de façon équitable, les approches behavioriste, cognitive, constructive et instructive - Le principe selon lequel les TIC devraient faciliter l’intégration et le transfert de l’apprentissage, rendre l’apprentissage plus significatif, aider les étudiants à développer leurs talents, leur imagination, leur ingéniosité, leur créativité, etc. Identifier et évaluer le potentiel des logiciels et les technologies de réseautage informatiques pour développer les compétences pédagogiques ciblées Les 5 principes-clé qui ressortent de la deuxième orientation sont : - Explorer un certain nombre de sites pédagogiques dans le but d’identifier des ressources appropriées aux sujets relatifs à l’enseignement - Entretenir une banque d’activités pour aider les apprenants dans leur apprentissage et en appui à d’autres pratiques pédagogiques - Analyser des ressources qui, au départ, n’étaient pas conçues pour un usage pédagogique et les adapter à répondre aux compétences ciblées dans le programme d’étude. Evaluer des outils et en sélectionner ceux qui développent les compétences intellectuelles et relationnelles ciblées. Une évaluation du potentiel des logiciels et technologies de réseautage informatiques, dans le but de développer les compétences ciblées, s’avèrerait cruciale pour atteindre les objectifs pédagogiques, étant donné que plusieurs ressources communément utilisées (vérification grammaticale, sites web, appareils Université Virtuelle Africaine 66 audio et vidéo, CD-ROM, etc.) ne sont pas conçues spécifiquement pour des usages pédagogiques - Déterminer les besoins éducatifs et en équipements, éliminer des éléments qui sont très attrayants mais qui n’ont que peu de valeur éducative - Une analyse approfondie des logiciels pédagogiques en vue d’évaluer les situations de défaillance du contenu, présentation des étapes d’apprentissage et/ou de résolution de problèmes, manipulation des données. Identifier et communiquer avec une variété de ressources multimédia appropriées (ex. courriel), des outils collaboratifs auxquels les TIC peuvent apporter une contribution significative Lorsque les enseignants utilisent efficacement les TIC, ils peuvent créer des réseaux servant au partage d’informations et au développement professionnel dans leurs milieux et pratiques d’enseignement, en mettant en commun des travaux et réflexions provenant de plusieurs individus issus de milieux disparates mais qui poursuivent les mêmes objectifs et intérêts. L’orientation comprend 9 principes pédagogiques sur la communication effective qui génère une «intelligence collective» : - Collaboration, travail en équipe, action conjointe, utilisation de l’intelligence collective des individus situés à des endroits distants les uns des autres - Utilisation de thématique, de recherche, échange de courriel, groupe de discussion, base de données, image, réseaux de son - Choix de ressources et audiences interactives pour des objectifs spécifiques - La nécessité d’établir des critères de sélection pour les ressources de développement professionnel - L’utilisation de réseaux collaboratifs de pairs, ce qui permettrait d’aider des nouveaux diplômés ainsi que des collègues - Etablir des réseaux pour des enseignants qui partagent la même expertise - Encadrer les activités d’apprentissage interactif d’apprenant à apprenant - Aider les apprenants à cibler, à formuler et à peaufiner la formulation de leurs questions afin de rendre les recherches d’informations plus pertinentes, plus significatives et plus adéquates - Adopter une terminologie précise et soignée dans le langage utilisé Université Virtuelle Africaine 67 Se servir des TIC pour rechercher, interpréter, communiquer et résoudre des problèmes Afin de mieux intégrer les ressources d’apprentissage, l’information obtenue devrait être convertie en objets de culture secondaire, à travers le développement des compétences de transfert de connaissances. Dès lors, l’utilisation des TIC impose de nouvelles exigences aux méthodes de travail des enseignants : la structure de l’enseignement collectif, le travail en équipe, le travail individuel en classe, les devoirs de maison. Dans cette perspective, les enseignants doivent adopter 4 principes essentiels pour aider les apprenants à utiliser les TIC de façon productive au cours des recherches et de la résolution des problèmes : - Ciblage de l’information, analyses critiques et conversion ou transformation des ressources utiles en éléments d’apprentissage pour des activités pédagogiques - Suivre l’évolution des apprenants et interrompre leurs travaux au moment opportun - Sensibilisation et conseils à suivre pour la navigation sur internet, par exemple les pièges à éviter - La remise des élèves sur la bonne piste au moyen de suggestions, de questions ou d’astuces pour aider les étudiants à adopter une attitude à la fois critique et stratégique. Aider les apprenants à s’approprier les TIC, à les utiliser dans le cadre d’activités d’apprentissage, à évaluer leur utilisation de la technologie et à juger de manière critique les données recueillies sur les réseaux Les enseignants doivent également posséder certaines compétences et habiletés afin de pouvoir soutenir l’apprentissage des apprenants avec les TIC. Par conséquent, 5 principes pédagogiques fondamentaux doivent être appliqués : - Développer les compétences essentielles de base en matière de TIC, en mettant l’accent sur l’initiation à l’informatique : introduction aux fonctions et outils de TIC (familiarité avec les logiciels usuels tels que Word, Excel, PowerPoint, etc.) et aux opérations préliminaires (télécharger, sauvegarder, remplir les formules pédagogiques, compiler et organiser l’information) - Choisir les outils appropriés pour une activité donnée, pouvoir intégrer un certain nombre d’outils pour la résolution des problèmes réels, les utiliser au jour le jour, de façon critique et productive, afin de servir de modèle pour les étudiants - Se servir d’une diversité de logiciel TIC pour enseigner, apprendre, communiquer et résoudre des problèmes dans divers domaines, afficher une prise de position critique et clairement exprimée vis-à-vis de ces technologies Université Virtuelle Africaine 68 - Elaborer des projets et les accompagner de documents accessoires (ex. fiches d’exercice, dossiers numériques) qui couvrent les différents aspects du contenu du cours et qui permettent d’étendre la signification de l’information au-delà de la salle de classe - Evaluer ce que les apprenants ont pu retenir du cours, en les mettant dans une situation réelle de travail, avec des questions spécifiques (ex. leur demander d’effectuer un apprentissage en ligne, leur demander d’accéder à un glossaire ou à des notes qu’ils ont prises en dehors des cours, sur des sites hypertexte, etc.) La figure suivante illustre les principales orientations des principes pédagogiques d’intégration des TIC. First concept: Exercise a critical and perceptive mind regarding the advantages and limits of ICTs in teaching and learning. ➘ ➘ ➘ Third concept: Communicate with the help of various multimedia tools Second concept: Assess the potential of ICTs and network tools in relation to skills acquisition in training programmes. Theories and Principles of integration of ICTs in chemistry ➘ Fifth concept: Efficient use of ICTs in developing exchange networks and continued education in the specific field education and the teaching profession. Fourth concept: Effectively use ICTs for research, interpreting and communicating information and for problem solving ➘ ➘ Sixth concept: Help students to take ownership of ICTs to use them for learning activities and assess the students’ use of ICTs as well as make a critical appraisal of data collected on the networks. Université Virtuelle Africaine 69 Au terme de l’apprentissage de ce module, les apprenants doivent être en mesure d’identifier les concepts-clé inhérents au processus d’intégration des TIC et de faire un choix judicieux des lectures et ressources appropriées (il s’agit d’une attitude absolument nécessaire en matière d’apprentissage à distance). Des exemples d’activités d’apprentissage, que l’on peut modifier pour les adapter à une discipline spécifique, sont offerts dans ce cours, ainsi que plusieurs liens utiles (mis en évidence à l’écran). Ces liens conduisent vers des ressources pédagogiques et servent à orienter les formateurs et les apprenants dans leurs processus de quête du savoir et de formation. Une bibliographie vient renforcer la gamme d’outils offerts avec ce cours et sert à soutenir les compétences techno-pédagogiques, à faciliter la recherche, la planification des leçons, l’enseignement, la résolution des problèmes, le développement professionnel et, par dessus tout, à améliorer l’apprentissage des élèves avec des outils de TIC. Résumé Les technologies de l’information et de la communication facilitent les contacts entre enseignants et apprenants du monde entier. L’internet constitue maintenant une véritable source de données scientifiques et d’informations théoriques ; il constitue un outil indispensable pour soutenir l’apprentissage de la chimie. Il appartient à chaque enseignant-étudiant de découvrir la gamme d’information disponible sur le web et autres outils cognitifs basés sur les TIC et de savoir comment s’en servir ; c’est le peu qu’on puisse lui demander. Dans ce module, nous avons proposé des activités d’apprentissage qui portent entre autres sur l’intégration de l’internet et du World Wide Web (www) l’enseignement et l’apprentissage de la chimie. Par exemple, les simulations peuvent être utilisées pour développer une compréhension des concepts chimiques dans différents contextes; l’ordinateur peut servir d’outil de recherche dans les projets en chimie. Les apprenants doivent être capables, grâce à ce module, d’identifier les conceptsclés dans le processus d’intégration des TIC et de s’engager à faire les lectures nécessaires à l’utilisation des ressources TIC (un outil très important dans l’apprentissage à distance). Des exemples d’activités d’apprentissage, qui peuvent être modifiées et adaptées pour répondre aux disciplines spécifiques, sont fournis, ainsi que des séries de liens utiles (illustrés avec les images-écran) qui présentent d’immenses ressources pédagogiques pour orienter les formateurs et les apprenants dans leur quête de la connaissance et dans leur processus de formation. Une bibliographie vient renforcer la gamme d’outils proposés avec ce cours et sert à soutenir les compétences techno-pédagogiques, à faciliter la recherche, la planification des leçons, l’enseignement, la résolution des problèmes, le développement professionnel. Université Virtuelle Africaine 70 XVI. Évaluation sommative Les technologies de l’information et de la communication ne devraient pas être perçues comme du superflu dans l’enseignement et l’apprentissage de la chimie. Son utilisation doit être entièrement justifiée dans le cadre d’apprentissage de la chimie en classe. Veuillez faire les devoirs suivant par écrit et les soumettre au formateur par courriel ou en ligne. 1. Dire comment vous pensez intégrer les TIC dans votre programme de travail en classe : dans votre présentation, vous allez traiter les sujets suivants en tenant compte des compétences requises à la fois des apprenants et des enseignants et en supposant qu’elles fonctionnent efficacement dans la société d’aujourd’hui i. Quels sont les critères dont vous vous servirez pour mesurer votre succès dans la planification d’un plan de travail et une leçon dans laquelle les TIC sont utilisées pour soutenir l’apprentissage de la chimie ? En quoi est-ce que ces critères seront-ils (et ils le sont) différents de ceux contenus dans les leçons où les TIC ne sont pas utilisées ? ii.Quels sont les défis probables auxquels vous pourrez faire face en rapprochant aux TIC les exigences de la chimie ? Somme toute, on constate que ce sujet est assez considérable et il serait intéressant de l’aborder au cours de discussions avec un ou des collègues ou mieux avec un expert en TIC qui est familier à votre propre environnement pédagogique. Ne vous contentez pas seulement de lister les défis mais dites aussi comment vous pensez les relever. iii.Quelles sont les mesures pratiques qu’il serait nécessaire d’adopter au niveau scolaire pour soutenir l’intégration des TIC dans vos cours de chimie ? iv.D’une façon beaucoup plus générale, identifiez les mesures et/ou questions que vous considérez comme significatives dans l’incorporation des TIC à votre méthode d’enseignement. 2. Pour la deuxième partie de votre rédaction, vous aurez besoin de vous adresser aux enseignants de votre école et/ou à ceux de vos collègues qui travaillent avec vous ou qui enseignent les TIC, afin de vous informer des aptitudes que possèdent les élèves d’un niveau donné. A partir de discussions et de consultations, parler des questions suivantes dans votre devoir écrit : v. Quelles sont les aptitudes TIC que selon vous, un élève moyen est capable de d’exploiter lors des travaux pratiques en chimie pour ne pas avoir besoin de se faire aider, au début de leur syllabus de chimie au niveau secondaire, ainsi qu’à la fin de l’année ? Comment avez-vous pu arriver à cela ? Est-ce que vous vous y attendiez qu’ils en soient capables vu les réalités de votre milieu ? vi.Quelles sont les aptitudes que vous pensez que tous vos élèves seront capables de démontrer ? Université Virtuelle Africaine 71 vii. Comment comptez-vous traiter les insuffisances ? Dans votre rédaction vous devez tenir compte des divers besoins d’apprentissage de tous les élèves. L’utilisation des TIC dans la science peut renforcer l’apprentissage pour toutes les capacités (s’inspirer de la section Inclusion du National curriculum for science). Critères d’évaluation : Clé de réponse L’utilisation des TIC pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage de la chimie, tel que discuté dans le plan de travail, devrait : • être le moyen le plus efficace pour atteindre les objectifs d’enseignement et d’apprentissage de la chimie, et non une simple motivation ou une question de récompense. • pour les tâches que l’on ne peut effectuer qu’avec des TIC • s’assurer qu’une importance soit accordée au contenu plutôt qu’à la qualité de la présentation seulement • maximiser l’utilisation du temps et des ressources • prendre en compte de grandes attentes pour les étudiants • contenir, si possible, des liens entre la science et les applications de tous les jours • s’assurer que les jugements sur les réalisations en science ne soient pas masqués par les TIC • s’assurer que tous les apprenants se sont approprié tous les concepts-clé • s’assurer, au cours des travaux individuels ou en groupes, que tous les apprenants sont entièrement impliqués et que la collaboration est convenable • offrir des ressources pour répondre aux exigences ad hoc de recherche • se soucier de la disponibilité des ressources et manifester sa préoccupation pour les questions de santé et de sécurité • s’assurer que les TIC soutiennent effectivement l’apprentissage. Le plan de travail relatif à l’utilisation des TIC doit montrer : • en quoi les TIC permettent d’atteindre les objectifs de la conception et de la technologie de l’enseignement et de l’apprentissage • comment l’apprentissage des apprenants est soutenu et stimulé par les TIC • comment l’évolution des apprenants pourra être évaluée et archivée • comment on gère l’impact de l’utilisation des TIC • comment l’on rend compte de l’expérience et de la capacité précoce des enfants Université Virtuelle Africaine 72 2. Planifier et montrer comment enseigner en chimie, à l’aide des TIC, un sujet identifié Inclure votre plan de cours et votre plan d’évaluation, et l’évaluation de votre cours. 3. Évaluer cette activité Critères d’évaluation : Clé de réponse Il vous revient de définir vous-même le rôle que vous aurez à jouer au moment où vous serez en train d’utiliser les TIC dans votre classe. Vous aurez néanmoins besoin de jouer un rôle de guide dans la classe. Ce n’est pas parce que vous intégrez les TIC dans votre méthode d’enseignement de la chimie que votre rôle en classer va changer. Au moment où vous concevez votre rôle dans votre plan de cours ou dans votre plan de travail, vous devez vous poser les questions suivantes : Quel sera votre rôle ? • participation ou observation • enseigner une nouvelle compétence (à un groupe restreint ou à toute une classe) • introduire un nouveau sujet • stimuler et orienter les discussions en classe • soutenir le travail en cours • faciliter et servir d’intermédiaire • expliquer le nouveau vocabulaire relatif aux TIC Combien de consignes y aura-t-il de la part de l’enseignant ? • jusqu’à quel niveau a-t-on besoin de l’appui de l’enseignant pour cette tâche précise ? • allez-vous partager vos résultats avec les élèves pour les aider à entamer une autoévaluation ? Quel genre de questions allez-vous poser ? • des questions fermées qui répondent à une simple recherche ? • des questions ouvertes qui encouragent les élèves à avancer dans leur apprentissage ? Université Virtuelle Africaine 73 Quel degré d’autonomie ou de liberté de réflexion allez-vous accorder aux élèves ? • les élèves auront-ils à développer cette aptitude ou bien sont-ils habitués à prendre la responsabilité de leur travail ? Comment comptez-vous gérer les besoins spéciaux, le cas d’une classe avec un effectif très élevé et très peu de ressources par exemple ? Etes-vous prêt à partager vos plans et stratégies ? Quel que soit le rôle que vous choisissez de jouer, un bon enseignant doit constamment lire et, s’il le faut, modifier, étendre ou changer les stratégies et les rôles en réponses aux besoins de la classe, de son groupe ou de ses élèves individuellement. Université Virtuelle Africaine 74 XVII. Références bibliographiques Barak, M (2005) Transition from traditional to ICT-enhanced learning environments in undergraduate chemistry courses. Disponible sur Internet à www.sciendirect.com Barak, M., Dori, Y.J. (2004) Enhancing undergraduate students’ chemistry understanding through project-based learning in an IT environment. Disponible sur Internet à www.interscience.wiley.com Becta (2002). ImpactCT2: The Impact of Information and Communication Technologies. ICT in Schools Reseach and Evaluation Series – No. 7, Department of education skills. Becta (2005). The Becta Review 2005: Evidence on the progress of ICT in Education. Becta ICT Research. Becta’s ICT Research Network. www.becta.org.uk/research/ictrn Big Brown Envelope Educational ICT Resources http://www.bigbrownenvelope.co.uk/ Chemistry teaching Web Sites http://chem.lapeer.org/ Chemistry teaching Web Sites http://www.chem.lapeer.org/ Educ - Portfolio www.eduportfolio.org Onwu, G.O. (1978). 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Technologies de l’information et de la communication en Éducation : Un programme d’enseignement et un cadre pour la formation continue des enseignants. Division de l’enseignement supérieur. ED/HED/ TED/1. Unesco Bangkok : ICT Resources for Teachers CD-ROM http://www.unescobkk.org/index.php?id=3871 Unesco-Bangkok: ICT in Education http://www.unescobkk.org/index. php?id=1366 Vega-Catalan, F.J. (1987). Problem solving in computer assisted instruction. In Computer aided instruction in Science and Technology. Proceedings of a Subregional Workshop in Lagos, Nigeria (ed. A. Maduemezia). ICSUCOSTED pp 43-48 Science Resources Center http://chem.lapeer.org/ Université Virtuelle Africaine 76 XVIII. Archives des étudiants Nom du fichier Excel : Archive des étudiant(e)s No étudiant Nom Test semestriel No 1 Devoir Devoir 50% 50% 100% Réussi/ Test semestriel No 2 Note semestrielle Note d’examen Note finale 1 2 3 4 La note de l’évaluation finale est calculée par contributions égales de 50% de la note semestrielle et 50% de la note de l’examen de fin de session. Les deux tests semestriels et les devoirs (évaluation continue) font la note semestrielle. Pour les devoirs effectués en groupe, il est demandé à chaque membre du groupe de présenter un compte-rendu écrit individuel du travail effectué en groupe. Le devoir soumis contient les noms et numéros des autres étudiants membres du groupe. Pour réussir, il faut avoir obtenu une note de 50% ou plus. Une note de 39% ou moins constitue un échec. Avec une note de 75% et plus, l’étudiant(e) est admis(e) avec mention. Avec une note qui se chiffre entre 40 et 49%, l’étudiant(e) doit passer un examen supplémentaire. Il faut un minimum de 50% pour être admis. Le plus grand pourcentage qu’un(e) étudiant(e) puisse obtenir à l’examen supplémentaire est de 50%. Université Virtuelle Africaine 77 XIX. Auteurs principaux du module Gilbert Oke Onwu est co-auteur de ce module. Nanti d’une Licence ès Science et d’un PGCE du Goldsmiths College, University of London et d’une Maîtrise ès Science et d’un Ph.D en chimie du School of Chemical Sciences University of East Anglia UK, il enseigne la chimie avec un bagage intellectuel assez considérable qu’il a acquis au cours de ses nombreuses expériences en la matière. Actuellement, il est professeur de chimie et chef du département de science, mathématique et technologie de la Faculty of Education où il préside le School Teacher Training à l’University of Pretoria en Afrique du Sud. Adresse courriel : [email protected] Auteur du module - Partie théorique Salomon Tchameni Ngamo est l’auteur principal de la partie théorique de ce module. Il a effectué ses études classiques au Cameroun, son pays d’origine. Quatre ans après sa maîtrise en Éducation à l’Université de Montréal, il s’est spécialisé dans le domaine de l’intégration pédagogique des TIC. Enseignant à l’Institut National de la jeunesse et des sports du Cameroun, puis Chef de département dans cette même institution d’enseignement supérieur, il possède plus de quinze années d’expérience dans l’enseignement en Afrique où il a obtenu un prix de l’excellence en enseignement au cours de sa carrière. Membre de l’équipe de recherche à la chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication, il coordonne la recherche transnationale menée conjointement par l’Université de Montréal/ROCARÉ sur l’intégration des TIC dans l’éducation en Afrique de l’Ouest et du Centre. Tuteur en ligne, il accompagne plusieurs cohortes d’étudiants Africains en formation à distance dans le cadre des microprogrammes initiés par le réseau Université de Montréal/UNESCO/AUF. Salomon Tchameni Ngamo exerce son expertise dans le tout premier programme de formation niveau PhD. à distance offert par l’université de Montréal, tout en travaillant à sa propre thèse de PhD. en Psychopédagogie avec spécialisation en techno-pédagogie. Courriel : [email protected], et [email protected] INTÉGRATION PÉDAGOGIQUE DE TIC EN CHIMIE Lectures Obligatoires Sources: Wikipedia.org 1 Table des Matières Technologies de l'information et de la communication ............................................................................... 5 Histoire ..................................................................................................................................................... 5 Un concept nouveau ................................................................................................................................ 5 À l'origine ............................................................................................................................................. 6 Évolution de la terminologie ................................................................................................................ 6 Appellations connexes ......................................................................................................................... 6 Les technologies ....................................................................................................................................... 6 Rôle des TIC dans l'entreprise .................................................................................................................. 7 Avantages de l'investissement dans les TIC ......................................................................................... 7 Limites de l'investissement dans les TIC .............................................................................................. 7 L'ouverture des pays aux TIC ................................................................................................................... 8 Classement 2007 .................................................................................................................................. 8 Organisation des TIC en Europe ........................................................................................................... 9 Sciences de l'information et de la communication....................................................................................... 9 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. ...................................................................................... 9 Historique des SIC .................................................................................................................................. 10 Auteurs liés aux Sciences de l'information et de la communication ..................................................... 11 Offre de formation ................................................................................................................................. 11 Technologies de l'information et de la communication ........................................................................ 12 Pair à pair .................................................................................................................................................... 13 Principe général ..................................................................................................................................... 13 Applications ............................................................................................................................................ 14 Partage de fichiers ............................................................................................................................. 15 Calcul distribué ................................................................................................................................... 15 Systèmes de fichiers répartis ............................................................................................................. 16 Autres applications ............................................................................................................................ 16 Architectures logicielles ......................................................................................................................... 16 Architecture centralisée ..................................................................................................................... 16 Architecture décentralisée ................................................................................................................. 17 Protocoles réseaux ............................................................................................................................. 17 Sécurité .................................................................................................................................................. 17 2 Routage aléatoire ............................................................................................................................... 18 Réseaux de confiance : « Ami à ami » ................................................................................................ 18 Chiffrement des échanges ................................................................................................................. 18 Évolution ................................................................................................................................................ 18 Décentralisation ................................................................................................................................. 18 Instantanéité d'accès à la ressource .................................................................................................. 19 Optimisation par proximité géographique ........................................................................................ 19 Évolution de la recherche scientifique ............................................................................................... 19 Terminologie .......................................................................................................................................... 19 Liste de logiciels pair à pair .................................................................................................................... 20 BitTorrent ........................................................................................................................................... 20 Gnutella .............................................................................................................................................. 20 Napster ............................................................................................................................................... 20 FastTrack ............................................................................................................................................ 20 eDonkey2000 ..................................................................................................................................... 20 MP2P .................................................................................................................................................. 20 Freenet ............................................................................................................................................... 21 GNUnet ............................................................................................................................................... 21 Direct Connect ................................................................................................................................... 21 Ares Galaxy ......................................................................................................................................... 21 Autres systèmes pair-à-pair chiffrés et/ou partiellement anonymes ................................................ 21 Autres systèmes ................................................................................................................................. 21 echnologies de l'information et de la communication pour l'éducation.................................................... 21 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. .................................................................................... 21 Historique ............................................................................................................................................... 22 Enjeux et bilans ...................................................................................................................................... 23 Nouvelles ressources, nouvelles pratiques ............................................................................................ 23 Exemple 1 - Le didacticiel ................................................................................................................... 24 Exemple 2 - L'apprentissage en ligne ................................................................................................. 24 Exemple 3 - Les Espaces Numériques de travail (ENT) ou Les Espaces Numériques d'Apprentissage (ENA) .................................................................................................................................................. 26 Exemple 4 - Le tableau blanc interactif .............................................................................................. 27 3 Société de l'information .............................................................................................................................. 28 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. .................................................................................... 28 Une nouvelle ère .................................................................................................................................... 29 Les effets macroscopiques de la société de l'information ..................................................................... 30 Croissance économique ..................................................................................................................... 31 Aspect sociaux : fracture numérique, dépendance et sociabilité ...................................................... 31 Les politiques de la société de l'information ......................................................................................... 31 En Europe ........................................................................................................................................... 32 Dans le monde ................................................................................................................................... 32 Quelques penseurs de la société de l'information ................................................................................ 32 Schéma conceptuel ..................................................................................................................................... 33 Modèle hiérarchique .............................................................................................................................. 33 Modèle Réseaux sémantiques ............................................................................................................... 34 Modèle Entité / Relation ........................................................................................................................ 34 Concepts ............................................................................................................................................. 34 Représentation graphique ................................................................................................................. 35 Démarche de conception ................................................................................................................... 35 Exemple : schéma entité/relation d'une consultation chez le médecin ............................................ 35 Modèle Objet ......................................................................................................................................... 35 Modèle de données .................................................................................................................................... 35 Modèle de données théorique .............................................................................................................. 36 Composantes ...................................................................................................................................... 36 Niveaux de préoccupation ................................................................................................................. 36 Modèle de données instance (application à un domaine spécifique) ................................................... 37 Outils pour créer le modèle de données d'une application .................................................................. 37 Modèles de données gouvernementaux ............................................................................................... 37 En Europe ........................................................................................................................................... 37 Aux États-Unis .................................................................................................................................... 38 XML Schema ................................................................................................................................................ 38 Types de données .................................................................................................................................. 38 Exemple .................................................................................................................................................. 40 Mise en œuvre du Dublin Core .............................................................................................................. 41 4 Exemple d'utilisation .............................................................................................................................. 41 Technologies de l'information et de la communication Les technologies de l'information et de la communication (TIC), également appelées les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet et des télécommunications. Par extension, elles désignent leur secteur d'activité économique. Cette définition des TIC positionne cette industrie comme support de l'industrie du contenu numérique. Histoire [] Après l'invention de l'écriture puis l'avènement de l'imprimerie, les premiers pas vers une société de l'information ont été marqués par le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie, alors que la télévision et l'Internet puis la télécommunication mobile et le GPS ont associé l'image au texte et à la parole "sans fil", l'internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui est aussi appareil photo. Le rapprochement de l'informatique et des télécommunications, dans la dernière décennie du XXe siècle ont bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions » à des prix accessibles, dès les années 2000. Les usages des TIC ne cessent de s'étendre, surtout dans les pays développés, au risque localement d'accentuer la fracture numérique et sociale ainsi que le fossé entre les générations. De l'agriculture de précision et de la gestion de la forêt (traçabilité des bois pour lutter contre le trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou de la biodiversité, à la démocratie participative (TIC au service du développement durable) en passant par le commerce, la télémédecine, l'information, la gestion de multiples bases de données, la bourse, la robotique et les usages militaires, sans oublier l'aide aux handicapés (dont aveugles qui utilisent des synthétiseurs vocaux avancés ainsi que des plages braille éphémère), les TIC tendent à prendre une place croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés. Certains craignent aussi une perte de liberté individuelle (effet Big Brother, intrusion croissante de la publicité ciblée et non-désirée...). Les prospectivistes s'accordent à penser que les TIC devraient prendre une place croissante et pourraient être à l'origine d'un nouveau paradigme civilisationnel. Un concept nouveau [] 5 À l'origine [] Le terme TIC est une invention des ingénieurs réseaux[réf. nécessaire]. Le concept présente deux caractéristiques typiques des notions nouvelles : il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains sa définition sémantique reste floue ; par exemple, le terme technologie qui signifie « discours sur la technique » est utilisé à la place de « technique » qui serait à la fois plus simple et plus exact. Ce concept est à rapprocher de celui de société de l'information. Évolution de la terminologie [] L'avènement de l'Internet et principalement du Web comme média des masses et le succès des blogs, des wikis ou technologies Peer to Peer confèrent aux TIC une dimension sociétale. Gérard Ayache dans La grande confusion, parle d'« hyper-information » pour souligner l'impact anthropologique des nouvelles technologies. De nombreux internautes, quant à eux, considèrent l'Internet comme une technologie de la relation (TR) : Joël de Rosnay a repris cette expression dans La révolte du pronétariat : des mass média aux média des masses. Le Web 2.0 est permis par les TICs. Appellations connexes [] Les TIC sont également désignées par les « nouvelles technologies de l'information et de la communication » (NTIC). Les sigles anglais correspondant sont IT, pour « Information Technology » et NICT, pour « New Information and Communication Technology/Technologies » ou encore ICT pour « Information Communication Technology/Technologies ». Dans l'éducation nationale en France, on évoque plutôt les Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation (TICE). Les technologies [] Les TIC regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l'information et particulièrement les ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver. On peut regrouper les TIC par secteurs suivants : L'équipement informatique, serveurs, matériel informatique ; La microélectronique et les composants ; Les télécommunications et les réseaux informatiques ; Le multimédia ; Les services informatiques et les logiciels ; 6 Le commerce électronique et les médias électroniques. Rôle des TIC dans l'entreprise [] Avantages de l'investissement dans les TIC [] L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux États-Unis. au niveau du système d'information : Hausse de la productivité du travail pour la saisie de l'information, donc baisse des coûts. Délocalisation de la production (ex : centre d'appels). Meilleure connaissance de l'environnement, réactivité plus forte face à cet environnement, amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille stratégique plus performante. au niveau de la structure de l'entreprise et de la gestion du personnel : Organisation moins hiérarchisée, partage d'information. Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus facile). au niveau commercial : Nouveau circuit de production grâce à l'extension du marché potentiel (commerce électronique). Une baisse des coûts d'approvisionnement. Développement des innovations en matière de services et réponses aux besoins des consommateurs. Amélioration de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante). Limites de l'investissement dans les TIC [] Problèmes de rentabilité : 1. Coût du matériel, du logiciel, de l'entretien et du renouvellement. 2. Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins et donc une sousutilisation des logiciels. 3. Coût de la formation du personnel, de sa résistance aux changements. 4. Coût généré par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance des informations. 5. Coût dû au rythme soutenu des innovations (18 mois). 6. Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits. D'autres investissements peuvent être tout aussi bénéfiques : 1. Recherche et développement 2. Formation du personnel 7 3. Formations commerciales, organisationnelles, logistiques. La mondialisation des TIC, tout en permettant un accès banalisé, 24h/24, depuis n'importe quel point du globe, à un ensemble de ressources (données, puissance informatique), entraîne aussi des effets pervers en termes de sécurité et d'éthique aggravés par l'internationalisation des règlementations : "fun", chantage, escroquerie, subversion, etc. À l'heure actuelle, on peut affirmer qu'aucune « gouvernance mondiale » n'est parvenue à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales réputées communes ». L'ouverture des pays aux TIC [] Chaque année, le Forum économique mondial publie le "Networked Readiness Index", un indice défini en fonction de la place, l'usage et le bénéfice que peut tirer un pays des Technologies de l'Information et des Communications. Cet indice prend en compte une centaine de pays (122 en 2006-2007) et permet d'établir un classement mondial. Classement 2007 [] Rang Pays Score Evolution rang sur 1 an 1 Danemark 5,71 +2 2 Suède 5,66 +6 3 Singapour 5,6 -1 4 Finlande 5,59 +1 5 Suisse 5,58 +4 6 Pays-Bas 5,54 +6 7 États-Unis d'Amérique 5,54 -6 8 Islande 5,5 -4 9 Royaume-Uni 5,45 +1 10 Norvège 5,42 +3 11 Canada 5.35 -5-25 Source : Forum économique mondial, 2007[1] Nombre de pays : 122 8 Organisation des TIC en Europe [] En France, plusieurs pôles sont impliqués dans ces technologies. On peut citer par exemple : le LIST (laboratoire du CEA) à Grenoble ; le pôle de compétitivité Images et Réseaux de la région Bretagne ; le pôle de compétitivité TES (Transactions Électroniques Sécurisées) en Basse Normandie ; le pôle de compétitivité Systematic en Île-de-France ; la "Telecom Valley®" ; L'INRIA ; Les collectivités territoriales disposent de commissions TIC : Régions : Commission TIC de l'ARF ; Communes : Commission TIC de l'AMF ; Départements : Commission NTIC de l'ADF. Et certaines ont créé des agences TIC chargées de promouvoir les TIC auprès des acteurs publics de leur territoire. C'est le cas pour : La région Île-de-France avec ARTESI Ile-de-France : Agence Régionale des Technologies et de la Société de l'Information La région Midi-Pyrénées avec ARDESI : ARDESI : Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information Le Pays basque avec l'aNTIC : Agence Pays Basque des NTIC ARTESI Île-de-France a dressé une liste de plus de 100 structures (agence ou association) qui œuvrent pour le développement des TIC dans les territoires français. En Belgique et Luxembourg, plusieurs centres sont fortement impliqués en TIC : le CETIC, Centre d'Excellence en Technologies de l'Information et de la Communication, à Charleroi ; le Centre d'Innovation par les Technologies de l'Information (CITI), du Centre de Recherche Public Henri Tudor, à Luxembourg, le CRID, Centre de Recherches Informatique et Droit aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) de Namur. Sciences de l'information et de la communication Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher 9 Cet article ou cette section doit être recyclé. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion. Cet article est une ébauche concernant l’économie et un élément culturel. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Schéma simpliste de la transmission linéaire de l'information dans la communication (paradigme mécaniste) Les Sciences de l'information et de la communication sont une discipline créée au cours du XXe siècle. Elles constituent un domaine scientifique à part entière et par essence pluridisciplinaire. Ce domaine est à l'articulation des sciences humaines (sociologie, psychologie, anthropologie, science politique, etc.), des sciences de l'ingénieur (informatique, automatique, traitement du signal, télécommunications) et de l'épistémologie (systémique, cybernétique, etc.) En France, les Sciences de l'information et de la communication sont composées de deux courants: les sciences de l'information (documentation, bibliologie, bibliothéconomie...); les sciences de la communication (études des médias, culture, société). Historique des SIC [] Harold Innis puis son disciple Marshall Mac Luhan furent des précurseurs qui, au Canada, ont façonné ce champ de connaissance tel qu'il existe aujourd'hui. À son époque, ce domaine n'est ni bien défini, ni aisément compris. Leurs approches des données socioculturelles des technologies de la communication, en particulier, ont profondément marqué le monde des communications et les études culturelles[1]. En France, la discipline universitaire est fondée en 1975 par le Conseil national des universités sous la dénomination de "71e section". Elle regroupe désormais près de 700 enseignantschercheurs[2] (dont près de 80% au grade de maître de conférences), c'est-à-dire davantage que la science politique ou les sciences de l'éducation, et à peine moins que la sociologie. En France, dans les années 1970, le projet scientifique concerne également la schématologie, la publicité et l'édition ; puis, à partir des années 1990, il inclut de nombreuses recherches concernant les technologies de l'information et de la communication, l'Internet et les nouveaux médias. 10 Les SIC existent également au travers de sociétés savantes, telles la SFSIC (Société française des sciences de l’information et de la communication), l'ACC (Association canadienne de communication), l’AIÉRI (Association internationale des études et recherches sur l’information), l’ICA (International communication association), l’ECREA (European Communication Research and Education Association), l’AMIC (Asociación mexicana de Investigadores de la comunicación)... L'absence de nom collectif rend ardue la visibilité de la discipline : on parle de "communicologie"[3] au début des années 1980 ; on tente la "médiologie" au début des années 1990 ; on essaie la "médialogie" depuis peu... Mais, dans les médias, les communicologues sont souvent étiquetés "sociologues" ou "philosophes", ce qui laisse dans le flou l'existence d'une discipline universitaire.[4] L'offre de formation en Sciences de l'information et de la communication s'est beaucoup étoffée ces dernières années: des seuls DUT en Techniques de l'information et de la communication des années 1970[5], on est passé aux DÉUG et licences dans les années 1980 (remplacés eux-mêmes par les Licences LMD en 2005), aux maîtrises et DEA ou DESS (remplacés par les Masters LMD en 2005) et aux Doctorats. Auteurs liés aux Sciences de l'information et de la communication [] Voir Catégorie:Chercheur en communication Roland Barthes, Gregory Bateson, Ray Birdwhistell, Simone Bonnafous, Marie-Hélène Bourcier, Philippe Breton, Manuel Castells, François Cusset, Bernard Darras, Régis Debray, Umberto Eco, Robert Escarpit, Emmanuel Ethis, Patrice Flichy, Georges Friedmann, Pekka Himanen, FrançoisBernard Huyghe, Harold Innis, Geneviève Jacquinot, Yves Jeanneret, Elihu Katz, Derrick de Kerckhove, Anne-Marie Laulan, Pierre Lévy, Marc Lits, Cécile Méadel, Éric Maigret, Armand Mattelart, Marshall McLuhan, Bernard Miège, Jean-Louis Missika, Abraham Moles, Pierre Musso, Jacques Perriault, Serge Proulx, Claude Shannon, Paul Watzlawick, Warren Weaver, Norbert Wiener, Yves Winkin, Dominique Wolton... Offre de formation [] Article détaillé : Offre de formation en Sciences de l'information et de la communication. En France, de nombreux diplômes ressortissent de la discipline des "Sciences de l'information et de la communication" (71e section du CNU): la Licence en "Information et communication". Il y en a une trentaine en France, qui préparent tant à la poursuite d'études qu'à l'entrée dans le monde du travail. la Licence professionnelle. Il en existe près d'une centaine, avec des intitulés encore très fluctuants. le diplôme universitaire de technologie (DUT) en « Information – Communication » ou en « Services et réseaux de communication » 11 le brevet de technicien supérieur (BTS) en « Communication des entreprises », en « Communication et industries graphiques », en « Communication visuelle », ou en « Expression visuelle » le Master 1ère et 2ème année. Il y en plus de 400 sur le territoire national. le Doctorat. Un grand nombre d'écoles supérieures, souvent privées, offrent également des diplômes qui pourraient s'apparenter à la discipline. L'absence de "crédits européens" (ECTS) ainsi qu'une très grande hétérogénéité des contenus empêchent malheureusement une libre circulation des étudiants: quand on est dans le privé, même conventionné par l'État, il est difficile de réintégrer le public. Au Québec, la discipline concernée s'appelle simplement "Communication", et offre les diplômes suivants: le Baccalauréat en Communication; la Maîtrise en Communication; le Doctorat en Communication. Technologies de l'information et de la communication [] Soumises à débat, les Sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) sont à la fois un domaine d'application de l'informatique, des statistiques, des mathématiques et de la modélisation, et à la fois un champ de recherche des Sciences de l'information et de la communication. Les STIC rejoignent tout autant l'industrie (ex : télécommunications, reconnaissance des formes, reconnaissance vocale), que les autres domaines scientifiques (ex : médecine, astronomie, sciences sociales, et environnement). Entre 2000 et 2006, un département multidisciplinaire a été désigné ainsi au sein du CNRS. Le projet, après une phase d'euphorie œcuméniques, a fini par regrouper les seuls spécialistes des sciences dures, excluant de fait ceux des sciences humaines et sociales. Peu après, la Direction du CNRS a décidé de ne pas poursuivre plus loin l'expérience. Compte-tenu de l'apport de ces méthodologies, et de leur usage de plus en plus systématique pour améliorer la vie de tous les jours et la prise de décision publique, des conférences initiées par le CNRS continuent à être très régulièrement organisées sur ces thèmes par différents acteurs (université, institut de recherche INRA, CEMAGREF, École des Mines, INSA ...) sur les sujets tels que : STIC & santé, STIC & Transport, STIC & Environnement, STIC & systèmes aéro-spatiaux, STIC & production coopérative médiatisée, STIC & Energie, ... 12 Pair à pair Le pair-à-pair (traduction de l'anglicisme peer-to-peer, souvent abrégé « P2P »), est un modèle de réseau informatique proche du modèle client-serveur mais où chaque client est aussi un serveur. Le pair-à-pair peut être centralisé (les connexions passant par un serveur intermédiaire) ou décentralisé (les connexions se faisant directement). Il peut servir au partage de fichiers en pair à pair, au calcul scientifique ou à la communication. Principe général [] Les systèmes pair-à-pair permettent à plusieurs ordinateurs de communiquer via un réseau, de partager simplement des objets – des fichiers le plus souvent, mais également des flux multimédia continus (streaming), le calcul réparti, un service (comme la téléphonie avec Skype), etc. sur Internet. Le pair-à-pair a permis une décentralisation des systèmes, auparavant basés sur quelques serveurs, en permettant à tous les ordinateurs de jouer le rôle de client et serveur (voir clientserveur). En particulier, les systèmes de partage de fichiers permettent de rendre les objets d'autant plus disponibles qu'ils sont populaires, et donc répliqués sur un grand nombre de nœuds. Cela permet alors de diminuer la charge (en nombre de requêtes) imposée aux nœuds partageant les fichiers populaires, ce qui facilite l'augmentation du nombre de nœuds et donc de fichiers dans le réseau. C'est ce qu'on appelle le passage à l'échelle. Illustration de réseaux client-serveurs et pair-à-pair. Un réseau de type client-serveur Un réseau pair-à-pair L'utilisation d'un système pair-à-pair nécessite pour chaque nœud l'utilisation d'un logiciel particulier. Ce logiciel, qui remplit alors à la fois les fonctions de client et de serveur, est parfois appelé servent (de la contraction de « serveur » et de « client », due à Gnutella), ou plus 13 communément mais de façon réductrice, « client ». C'est là l'origine du terme pair (de l'anglais : peer) que l'on trouve dans pair-à-pair : les communications et les échanges se font entre des nœuds qui ont la même responsabilité dans le système. Le modèle pair-à-pair va bien plus loin que les applications de partage de fichiers. Il permet en effet de décentraliser des services et de mettre à disposition des ressources dans un réseau. Tout nœud d'un réseau pair-à-pair peut alors proposer des objets et en obtenir sur le réseau. Les systèmes pair-à-pair permettent donc de faciliter le partage d'informations. Ils rendent aussi la censure ou les attaques légales ou pirates plus difficiles. Ces atouts font des systèmes pair-à-pair des outils de choix pour décentraliser des services qui doivent assurer une haute disponibilité tout en permettant de faibles coûts d'entretien. Toutefois, ces systèmes sont plus complexes à concevoir que les systèmes client-serveur. Des propositions utilisant le modèle pair-à-pair sont applicables à plus ou moins long terme pour ne plus utiliser de serveurs, entre autres pour : les DNS ; la mise à disposition de logiciels (distributions Linux comme la Mandriva, mises-à-jour Microsoft, World of Warcraft, etc.) ; diffuser des contenus multimédia (streaming) ; les logiciels de messagerie en ligne. L'application la plus connue actuellement reste cependant le partage de fichiers par le biais de logiciel à la fois client et serveur comme eDonkey/eMule (protocole originel eDonkey), FastTrack (utilisé par KaZaA), etc. Toutefois, les systèmes pair-à-pair décentralisés ont plus de difficultés que les systèmes clientserveur pour diffuser l'information et coordonner l'interconnexion des nœuds, donc assurer des faibles délais aux requêtes. C'est pourquoi sont apparus des systèmes pair-à-pair qui imposent une structure entre les nœuds connectés, afin de garantir des délais de communication faibles : il s'agit des systèmes décentralisés structurés. Ces systèmes s'inspirent de structures de graphes pour interconnecter les nœuds. Ils ont ainsi pu se passer de serveurs pour assurer une répartition de la charge parmi les nœuds en terme : de trafic de contrôle reçu et envoyé par chaque nœud, ce qui revient à limiter le nombre de nœuds auxquels est connecté chaque nœud ; de nombre de requêtes transmis à un nœud ; de responsabilité pour l'accès aux objets partagées dans le réseau. Enfin, ces systèmes permettent souvent d'utiliser un routage proche de celui du graphe dont ils s'inspirent, diminuant ainsi le nombre de messages de requêtes transitant dans le réseau. Le pair-à-pair ne doit pas être confondu avec la notion de liaison point à point (Point-to-Point en anglais), ni avec le protocole point à point (PPP). Applications [] 14 Le pair-à-pair ne s'est pas fait connaître en tant que principe mais par les applications qui ont pu émerger selon ce nouveau modèle de réseau. Partage de fichiers [] Article détaillé : Partage de fichiers en pair à pair. eMule permet le partage de fichiers sur les réseaux mondiaux Kad (protocole Kademlia) et eDonkey (protocole eDonkey) L'application la plus répandue du pair-à-pair est le partage de fichiers. L'avènement des connexions à Internet à haut débit (ADSL notamment) sans limite de temps a contribué à cet essor. Chaque internaute est un pair du réseau et les ressources sont des fichiers. Chacun peut donc partager ses fichiers et télécharger les fichiers des autres. Ces systèmes s'avèrent très efficaces y compris quand il s'agit d'échanger de gros volumes de données. Parmi les applications les plus utilisées, on peut distinguer BitTorrent et eMule. Calcul distribué [] Articles détaillés : Calcul distribué, BOINC et World Community Grid. Le logiciel Seti@home Une seconde application destinée au grand public ou à la recherche mais toutefois moins répandue que le partage de fichier est la possibilité pour les internautes de mettre à disposition une partie de leur puissance de calcul. 15 Les ordinateurs d'aujourd'hui sont tellement puissants que la majeure partie du temps, une grande partie de leur processeur est disponible pour effectuer des calculs. Le projet BOINC a saisi cette opportunité pour créer un gigantesque parc informatique réparti dans le monde afin d'utiliser cette immense puissance de calcul totale pour effectuer des calculs trop complexes pour être réalisé dans un laboratoire. Le projet BOINC demande donc au particulier de permettre l'usage de la puissance de calcul dont il n'a pas immédiatement besoin pour contribuer à la recherche sur le repliement de protéine (Folding@Home) et même la recherche d'intelligence extra-terrestre par analyse de spectre électromagnétique (SETI@home). Systèmes de fichiers répartis [] Articles détaillés : Système de fichiers distribué et Catégorie:Système de fichiers distribués. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Autres applications [] Le concept de pair-à-pair est également décliné dans d'autres logiciels tels que Skype, un logiciel de téléphonie. Architectures logicielles [] Les serveurs pair-à-pair fonctionnent dans la quasi-totalité des cas en mode synchrone : le transfert d'information est limité aux éléments connectés en même temps au réseau. Ils peuvent utiliser le protocole TCP comme couche de transport des données (il fonctionne en duplex, la réception des données est donc confirmée et leur intégrité est assurée). En revanche, certaines utilisations comme le continu (streaming) nécessitent l'emploi d'un protocole plus léger et plus rapide, comme UDP, bien que moins fiable, quitte à assurer euxmêmes l'intégrité des données transmises. UDP est aussi le protocole le plus utilisé pour transmettre des messages entre serveurs dans les systèmes en partie centralisés. Les systèmes pair-à-pair se répartissent en plusieurs grandes catégories, selon leur organisation. Architecture centralisée [] Exemples : Napster, Audiogalaxy et eDonkey2000. Dans cette architecture, un client (un logiciel utilisé par les membres) se connecte à un serveur qui gère les partages, la recherche, l'insertion d'informations, bien que celles-ci transitent directement d'un utilisateur à l'autre. Certains considèrent que de telles architectures ne sont pas pair-à-pair, car un serveur central intervient dans le processus. D'autres leur répondent que les fichiers transférés ne passent pas par le serveur central. C'est la solution la plus fragile puisque le serveur central est indispensable au 16 réseau. Ainsi, s'il est supprimé, à la suite d'une action en justice par exemple, comme ce fut le cas avec Napster et Audiogalaxy, tout le réseau s'effondre. Architecture décentralisée [] Une telle architecture permet de résister à de telles attaques puisque le logiciel client ne se connecte pas à un unique serveur mais à plusieurs. Le système est ainsi plus robuste mais la recherche d'informations est plus difficile. Elle peut s'effectuer dans des systèmes décentralisés non-structurés, comme Gnutella, où la recherche nécessite un nombre de messages élevé, proportionnel au nombre d'utilisateurs du réseau (et exponentiel suivant la profondeur de recherche). Dans les systèmes décentralisés structurés, une organisation de connexion est maintenue entre les nœuds. La plupart est basée sur les table de hachage distribuées, permettant de réaliser des recherches en un nombre de messages croissant de façon logarithmique avec le nombre d'utilisateurs du réseau, comme CAN, Chord, Freenet, GNUnet, Tapestry, Pastry et Symphony. Une autre solution a été envisagée, consistant en l'utilisation de « super-nœuds », éléments du réseau choisis en fonction de leur puissance de calcul et de leur bande passante, réalisant des fonctions utiles au système comme l'indexation des informations et le rôle d'intermédiaire dans les requêtes. Cette solution, rendant le système un peu moins robuste (les cibles à « attaquer » dans le réseau pour que le système devienne inopérant sont moins nombreuses que dans un système de type Gnutella, par exemple), est employée dans les systèmes FastTrack, comme KaZaA. Les nœuds du réseau peuvent alors devenir super-nœuds et vice-versa, selon les besoins du système ou de leur propre choix. De la même façon, le système eDonkey2000 utilise des serveurs fixes, plus vulnérables car moins nombreux et moins souple que les super-nœuds FastTrack. Protocoles réseaux [] Les connexions se font par TCP/IP, le plus utilisé sur internet, qui intègre un contrôle de réception des données, ou par UDP lorsque l'application choisit de contrôler elle-même la bonne réception des données. Plusieurs systèmes pair à pair sont proposés sous forme de réseau abstrait, même s'ils ne sont pas tous, en 2009, très répandus. Les applications proposées à l'utilisateur final fonctionnent à l'aide de tels protocoles réseaux. Parmi eux, on trouve Mnet, Chord, Tapestry, Freenet, I2P (utilisé par iMule), Tor ou Koorde (en). Sécurité [] La plupart des questions de sécurité dans les réseaux P2P sont dues au partage de fichier. Les utilisateurs recherchent : 17 L'anonymat (afin d'éviter d'éventuelles poursuites judiciaires) ; Le brouillage du protocole (afin d'éviter les filtrages du fournisseur d'accès internet) ; Le chiffrement (« on peut savoir qui je suis mais pas ce que je télécharge »). Afin d'assurer l'anonymat des utilisateurs, un ou plusieurs de ces concepts sont mis en pratique dans des applications pair-à-pair : Routage aléatoire [] Les requêtes passent par plusieurs nœuds afin de rendre leur traçage difficile. Ces nœuds faisant transiter les informations sont d'autres utilisateurs du réseau, différents fragments d'un même fichier passent donc par différentes machines, et y sont recopiés (mécanisme de cache), avant de parvenir à l'ordinateur final ayant demandé le téléchargement. Ce mécanisme de cache est souvent utilisé conjointement avec le chiffrement des données de façon à ce que les intermédiaires ne puissent pas voir ce qui transite. Ce procédé est mis en œuvre dans Freenet, I2P, Tor, stealthNet. Réseaux de confiance : « Ami à ami » [] Articles détaillés : Ami à ami et Darknet. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Ce procédé est mis en œuvre dans WASTE, GNUnet, OneSwarm. Chiffrement des échanges [] Article détaillé : Cryptographie. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Ce procédé est mis en œuvre dans Freenet, Ants, OFFSystem,stealthNet. Évolution [] Décentralisation [] On peut constater, dans l'évolution des technologies pair-à-pair une tendance à toujours plus de décentralisation. Illustration avec les logiciels de partage de fichiers connus : Technologie Ressources Recherche de ressources Recherche de pairs Multi-source Architecture client-serveur centralisé centralisé centralisé non 18 Napster (1999) Direct Connect (?) eDonkey (2003) Kademlia (?) décentralisé centralisé centralisé non décentralisé décentralisé centralisé non décentralisé semi-centralisé semi-centralisé oui décentralisé décentralisé décentralisé oui Instantanéité d'accès à la ressource [] Un des avantages de l'accès client-serveur est l'instantanéité avec laquelle on obtient la ressource. C'est pourquoi le téléchargement par http, ftp ou via les newsgroups sont encore utilisés bien qu'étant des systèmes typiquement client-serveur. L'usage des logiciels de transfert de fichiers, de l'époque de Napster à celle de BitTorrent, est d'attendre l'arrivée du fichier de plusieurs heures à plusieurs jours. Plusieurs initiatives tentent de combler cette lacune. C'est par exemple le cas de Freenet mais aussi de Wuala qui veut rendre l'accès aux fichiers stockés en réseau aussi rapide que l'accès à un fichier local. Optimisation par proximité géographique [] Proactive network Provider Participation for P2P ou P4P est un groupe de travail qui vise au développement de technologies permettant d'optimiser les échanges pair-à-pair. Ils partent du principe que des pairs proches géographiquement sont plus à même d'échanger des données. Remarque : Le P3P, malgré son nom, n'a rien à voir avec le P2P et n'en est pas une évolution. Il s'agit de la Platform for Privacy Preferences : une initiative du W3C qui vise à améliorer la sécurité des échanges sur le Web. Évolution de la recherche scientifique [] Le pair-à-pair et, de façon plus générale les systèmes distribués, sont le sujet de nombreuses recherches universitaires en informatique. Terminologie [] Pour traduire « peer-to-peer » en français, « poste-à-poste » est la recommandation officielle faite à la fois en France par la Commission générale de terminologie et de néologie[1] et au Québec par l'OQLF[2], ces organismes reconnaissant cependant tous les deux l'expression « pairà-pair » comme synonyme. L'anglicisme reste néanmoins très utilisé en français. D'autre part, l'OQLF recommande les traits d'union pour « poste-à-poste » et « pair-à-pair » lorsqu'ils sont utilisés comme substantifs, mais pas lorsqu'ils ont une valeur adjectivale ; l'organisme rappelle également que ces expressions sont invariables[2]. 19 Le terme de système pair-à-pair permet de nommer un ensemble constitué d'utilisateurs (en nombre pas forcément défini, ni fixe, mais plutôt de manière générale), du protocole qui leur permet de communiquer (Gnutella, BitTorrent, CAN, etc.), et du fonctionnement du protocole entre ces machines ; le terme de réseau pair-à-pair permet de désigner les machines et leur interconnexion à un moment donné, avec un nombre défini de machines / utilisateurs ; le terme de nœud permet de désigner le logiciel présent sur une machine, donc souvent un utilisateur (mais éventuellement plusieurs) ; le terme de lien désigne une connexion (souvent TCP) entre deux nœuds ; le terme d'objet désigne ce qui est partagé dans un système pair-à-pair. Liste de logiciels pair à pair [] BitTorrent [] ~ ABC ~ Azureus ~ BitComet ~ BitTornado ~ BT++ ~ Deluge ~ eXeem ~ KTorrent ~ Miro ~ mlDonkey ~ Opera ~ The Pirate Bay ~ PTC ~ qBittorrent ~ Shareaza ~ TorrentStorm ~ Transmission ~ µTorrent ~ WinMobile Torrent ~ Xtorrent Gnutella [] Limewire et son clone Frostwire ~ Shareaza ~ Acquisition (Mac) ~ BearShare ~ Cabos (Mac : Aquisition + Limewire) ~ Gnucleus ~ mlDonkey ~ Morpheus ~ mlmac ~ Poisoned ~ PeerCast ~ Phex ~ Swapper ~ XoloX ~ Mutella ~ IMesh Napster [] OpenNap ~ mlmac ~ Poisoned ~ lopster FastTrack [] Kazaa ~ Grokster arrêté par la MPAA et la RIAA ~ iMesh ~ gIFT ~ mlmac ~ Poisoned eDonkey2000 [] eDonkey2000 (regroupement eDonkey2000 - Overnet) ~ mlDonkey ~ eMule ~ xMule ~ aMule ~ Shareaza ~ lMule ~ lphant MP2P [] Piolet ~ Blubster ~ RockItNet 20 Freenet [] Frost - Le logiciel qui permet d'utiliser les forums de Freenet. ~ Fuqid - Pour publier des sites web. ~ Freemail GNUnet [] GNUnet projet de la Free Software Foundation. Direct Connect [] Direct Connect ~ DC++ ~ Zion++ ~ BlackDC ~ oDC ~ rmDC ~ DC Pro Ares Galaxy [] ~ Ares (Galaxy ou Lite) ~ FileCroc Autres systèmes pair-à-pair chiffrés et/ou partiellement anonymes [] ~ ANts P2P ~ stealthNet ~ Filetopia ~ Gigatribe ~ MUTE (Partage de fichier uniquement) ~ Nodezilla (Multi fonctions) ~ OFFSystem ~ Spider ~ Tor (réseau) (Grand projet issu de l'EFF. Navigation web, etc.) ~ Winny (Stoppé - Partage de fichier uniquement. A donné naissance à Share puis Perfectdark ). ~ RetroShare (En développement actif) Autres systèmes [] AllPeers ~ Alpine ~ bwa ~ CAN ~ Carracho ~ Chord ~ Dexter ~ Evernet ~ FreePastry ~ GPU ~ Groove ~ Hotwire ~ JXTA ~ JXMobile ~ KoffeePhoto ~ Kademlia ~ MojoNation ~ OFFsystem ~ P2PS ~ Pastry ~ Pichat ~ PixVillage ~ Rshare ~ Scribe ~ Soulseek ~ Swarmcast ~ Symphony ~ Tapestry ~ TribalWeb ~ Wambo ~ WinMX ~ Hotline et KDX echnologies de l'information et de la communication pour l'éducation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir TIC, TICE, NTIC et IT. Les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE) recouvrent les outils et produits numériques pouvant être utilisés dans le cadre de l'éducation et de l'enseignement (TICE=TIC+Education). 21 Les TICE regroupent un ensemble d’outils conçus et utilisés pour produire, traiter, entreposer, échanger, classer, retrouver et lire des documents numériques à des fins d'enseignement et d'apprentissage. Historique [] Au cours du XXe siècle, l'école a tenté de s'approprier les médias et les dispositifs technologiques, avec plus ou moins de volonté et plus ou moins de moyens : radio scolaire (années 1930), télévision scolaire (années 1950), informatique (années 1970), magnétoscope (années 1980), multimédia (années 1990). Les gouvernements donnent parfois un signal fort dans cette direction, comme le Plan Informatique pour Tous présenté le 25 janvier 1985 en France. Ce premier projet d'envergure échoua en partie : le souci protectionniste avait conduit au choix d'un matériel inadapté, le Thomson MO5 et le Thomson TO7 (mais il faut replacer ce choix dans le contexte technique de l'époque). Néanmoins, la politique volontariste du gouvernement a permis à un grand nombre d'enseignants de se former pendant leurs vacances, en échange d'une modeste indemnité financière. Nombre de ces enseignants s'engageront activement dans les développements de l'informatique pégagogique qui vont suivre. En 1995, un certain nombre d'écoles françaises prennent l'initiative d'une connexion Internet. En 1996, plusieurs académies proposent leurs sites web. Cette même année, l'Anneau des Ressources Francophones de l'Éducation, dit l'ARFE, voit le jour. Il est créé par des chercheurs, des enseignants et étudiants. Il est l'un des premiers lieux historiques sur la toile, où apparaissent des ressources éducatives en ligne à télécharger. C'est en 1997 qu'est lancé un plan national pour l’équipement et la connexion de tous les établissements de l’enseignement public, de la maternelle à l’université. En septembre 1997, la Direction de l’Information Scientifique et des Technologies Nouvelles du Ministère de l’Éducation Nationale estimait que "l’École ne peut rester à l’écart de ces évolutions, sous peine de faire apparaitre des handicapés de la société de l’information" (… Dans l'éducation spécialisée ...) et le secteur sanitaire et social, la majorité du parc informatique est utilisé pour du travail d’administration et de gestion interne ou de traitement des dossiers des usagers, une autre partie du parc est immobilisée (matériels inactifs, non exploités, archaïques), la plus petite part concerne les actions socio-éducatives ou d’éducation spécialisée[1]. Au terme proposé, l'an 2000, les lycées étaient équipés, mais les collèges et surtout les écoles devaient souvent attendre encore. Les efforts français peuvent également être placés dans le contexte de la vision de la société de l'information telle que définie par la Commission européenne et plus particulièrement des programmes eEurope qui fixent des objectifs ambitieux afin d'équiper et connecter l'ensemble des écoles européennes à l'Internet. 22 Enjeux et bilans [] Il s'agit seulement de lutter contre la fracture numérique, encore bien réelle. Le développement des TICE correspond aussi à une volonté forte d'éduquer les jeunes pour qu'ils fassent un usage citoyen et responsable de ces technologies, notamment dans le domaine Internet, à savoir : éviter les comportements de « zappeur » sur la toile, c’est-à-dire leur apprendre à rechercher et à trier les informations en fonction de leurs besoins; avoir un regard critique sur l'information délivrée par ce réseau de communication (importance de l'analyse critique des sources d'information); les protéger des intentions malveillantes (pornographie, escroquerie, sites marchands plus ou moins déguisés); expliquer les méfaits du piratage, le respect de la propriété intellectuelle. Cette liste n'est pas exhaustive. L'objectif est de guider l'élève dans l'apprentissage de ces technologies, sachant que, dans les familles, il est souvent livré à lui-même. Ces notions, en plus des aspects techniques, sont notamment mises en avant dans le brevet informatique et internet français, sous l'intitulé « Adopter une attitude citoyenne face aux informations véhiculées par les outils informatiques ». Ceci pose le problème de la formation des enseignants. Tous ne sont pas compétents dans ce domaine pointu. Cette technologie fait peur à certains, d'autres encore résument l'informatique à Microsoft et utilisent un vocabulaire étroit (Word au lieu de traitement de textes, etc). Les règles de mise en page, de typographie, sont souvent inconnues. A partir de 2008, l'obtention du C2i2e par les professeurs stagiaires devient obligatoire dans les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). De plus, l'infrastructure des écoles est souvent insuffisante : les écoles ont rarement les moyens d’offrir un poste de travail par élève, les ordinateurs ne sont pas équipés de logiciels de gestion de classe, ou la connexion Internet est trop lente. Nouvelles ressources, nouvelles pratiques [] Au-delà de cette initiation à l'informatique, outil désormais indispensable au citoyen, dont l'usage appelle aussi bien une familiarisation technique qu'une formation intellectuelle, les TICE représentent également un important potentiel d'innovations pédagogiques et un réservoir quasi infini de nouvelles pratiques pour les enseignants comme pour l'ensemble du système éducatif.[2] Pour esquisser une typologie rapide des ressources apportées par les TICE, on retiendra 5 familles de ressources : banques de données et d'informations (documents numériques : textes, images, vidéos...) pouvant être utilisés comme supports de cours et d'illustrations par l'enseignant ou pouvant servir comme source d'information pour les élèves lors de recherche documentaire. manuels numériques enrichis de données nouvelles (vidéos...) et d'outil de navigation unique: deep tagging 23 outils de travail personnel (exerciseurs, laboratoires personnels) capables de s'adapter au niveau des apprenants, à leurs objectifs et à leurs parcours. simulateurs, systèmes experts, permettant de modéliser les phénomènes étudiés et d'en faire varier les paramètres, dispositifs de travail collectif, de mise en réseau, de communication. Mais les exemples d'outils existants sont nombreux. Ils vont du simple didacticiel, à la plate forme d'apprentissage en ligne. Et surtout les méthodes d'appropriation des outils et l'usage de ces outils sont excessivement variables d'un "Educateur" à l'autre. Une pédagogie des TICE prenant sa source dans les savoirs issus des sciences de l'éducation se façonne actuellement. Exemple 1 - Le didacticiel [] Article détaillé : Didacticiel. Un didacticiel (contraction de « didactique » et « logiciel ») peut désigner deux choses : un programme informatique relevant de l'enseignement assisté par ordinateur (EAO) ; plus précisément, il s'agit d'un logiciel interactif destiné à l'apprentissage de savoirs (et plus rarement de savoir-faire) sur un thème ou un domaine donné et incluant généralement un autocontrôle de connaissance ; la DGLF préconise dans le sens strict l'emploi de l'expression « logiciel éducatif » ; un document (papier ou support numérique) visant à former à l'utilisation d'un logiciel ; on parle aussi de tutoriel. S'agissant d'un néologisme, il n'y a pas de référence indiquant qu'une acception est correcte et l'autre erronée. On utilise aussi le terme exerciseur lorsque le logiciel est réalisé à base d'exercices d'entraînement, ou environnement interactif multimédia (l'activité pouvant être libre). Exemple 2 - L'apprentissage en ligne [] Article détaillé : Apprentissage en ligne. Etymologiquement l'apprentissage par des moyens électroniques, peut être caractérisé selon plusieurs points de vue : économique, organisationnel, pédagogique, technologique. La définition de l'apprentissage en ligne (e-learning) donnée par l'Union Européenne est : « l’elearning est l’utilisation des nouvelles technologies multimédias de l’Internet pour améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant d’une part l’accès à des ressources et à des services, d’autre part les échanges et la collaboration à distance ». En anglais, le terme E-learning, employé par le monde économique, résulte d’une volonté d’unifier des termes tels que : « Open and Distance Learning » (ODL) pour qualifier sa dimension ouverte et qui vient du monde de la formation à distance, « Computer-Mediated 24 Communication » (CMC) pour traduire les technologies de communication (Mails, Forum, Groupware) appliquées à la formation « Web-Based Training » (WBT) pour traduire la technologie dominante sur Internet pour la formation, « Distributed Learning » qui traduit plus une approche pédagogique de type constructiviste et fondée sur la Cognition Distribuée (Grabinger et al., 2001). L'apprentissage en ligne est une modalité pédagogique et technologique qui concerne la formation continue, l’enseignement supérieur mais aussi la formation en entreprise, c’est-à-dire pour un apprenant adulte ayant une certaine autonomie dans l’organisation de son processus d’apprentissage, comme en entreprise par exemple. Cependant, il faut remarquer qu’aux ÉtatsUnis, dans des textes officiels récents, E-learning est souvent décliné sous la forme « EnhancedLearning through Information Technologies », pour tout type de public, de la maternelle à la formation continue, et qu'il inclut toutes les technologies éducatives que nous avons déjà connues : didacticiels, CD/Rom, Hypermédias, Tuteur Intelligent…(US DoE, 2000). Ainsi, le E-learning serait un assemblage, tant de pratiques pédagogiques que de technologies éducatives qui existaient, et dont le développement proviendrait de l’explosion de la Toile (2000/2001) avec son potentiel d’ubiquité. Il semble cependant, comme pour les évolutions récentes des organisations, que le E-learning, tel qu’il est en train d’émerger, possède des caractéristiques qui le font différer des approches des technologies de l’éducation telles que nous les connaissions. Plusieurs termes sont utilisés pour traduire le terme e-learning. La traduction la plus fidèle est apprentissage en ligne. Le « e » comme dans e-learning étant une référence explicite aux technologies de l'information et de la communication. L'apprentissage mixte conjugue les notions d'apprentissage en ligne et d'apprentissage hors ligne. L'apprentissage mixte désigne une méthode d'acquisition d'un savoir ou de construction de connaissance utilisant des interactions (acteur-acteur ou acteurs-ressources) relayées par un système télématique (électronique, informatique connecté par réseau). L'apprentissage électronique peut avoir lieu à distance (en ligne), en classe (hors ligne et/ou en ligne) ou les deux. L'apprentissage en ligne est une spécialisation de l'apprentissage à distance (ou formation à distance), un concept plus général qui inclut entre autres les cours par correspondance, et tout autre moyen d'enseignement en temps et lieu asynchrone. C'est une méthode de formation/d'éducation qui permet théoriquement de s'affranchir de la présence physique d'un enseignant à proximité. En revanche, le rôle du tuteur distant apparaît avec des activités de facilitateur et de médiateur. La plate-forme d'apprentissage en ligne [] Article détaillé : Plate-forme d'apprentissage en ligne. Une plate-forme d'apprentissage en ligne, appelée parfois LMS (Learning Management System), est un site web qui héberge du contenu didactique et facilite la mise en œuvre de stratégies pédagogiques. 25 On trouve aussi les appellations de centre de formation virtuel ou de plate-forme e-learning (FOAD). Une plate-forme e-learning (ou LMS) est un produit dérivé des logiciels CMS (content management system) mais présente des fonctions différentes pour la pédagogie et l'apprentissage. Il s'agit d'une composante d'un dispositif e-learning mais ce n'est pas la seule. Exemple 3 - Les Espaces Numériques de travail (ENT) ou Les Espaces Numériques d'Apprentissage (ENA) [] Article détaillé : Espace numérique de travail. L'Espace numérique de travail est un portail en ligne sécurisé qui permet à l'ensemble des membres de la communauté scolaire (élèves, personnels enseignants, personnels non-enseignant, parents) d'accéder à des services en lien avec des activités d'éducation et d'accompagnement des élèves. Les ENT sont généralement offerts par les collectivités qui le proposent aux établissements avec l'aide des Rectorats qui débloquent les moyens humains de formation et d'accompagnement nécessaires à la diffusion des usages. L'ENT répond à de nombreuses problématique des TICE. Il a pour objectif de moderniser l'Etat en permettant à chaque agent de mieux piloter son système d'information (pour manager, gérer, enseigner, etc.) ; moderniser le service public en offrant à tous les usagers et à leurs familles des services numériques pour apprendre ou accompagner la scolarité de leurs enfants ; familiariser les élèves avec des usages des technologies qui non seulement leur permettent de mieux apprendre mais encore de mieux comprendre la société de la connaissance dans laquelle ils auront à prendre place ; rendre possible par tous et pour tous le recours à des formes d’enseignement et d’apprentissage alternatives. De nombreux témoignages (http://www.la-lettre-ent.com) montrent que ces impacts sont profonds. Pour répondre aux enjeux de fracture numérique les décideurs territoriaux s'appuient en complément sur des espaces publics numériques pour donner non seulement l'accès aux personnes éloignées d'Internet, mais également l'accompagnement pour apprendre à s'en servir. Actuellement, dix plaque territoriales généralisent les ENT à l'ensemble de leurs établissements (un tiers des établissements du secondaire seront touchés à terme). Vingt-trois projets territoriaux sont accompagnés nationalement. 26 Exemple 4 - Le tableau blanc interactif [] Un tableau blanc interactif lors du CeBIT 2007 Article détaillé : Tableau blanc interactif. Le tableau blanc interactif (TBI) est un dispositif alliant les avantages d'un écran tactile et de la vidéoprojection. Un écran blanc tactile est relié à un ordinateur via un câble (généralement USB). Il est capable de lui transmettre diverses informations, dont la nouvelle position du curseur de la souris, par toucher. Un vidéoprojecteur se charge d'afficher l'écran de l'ordinateur, sur le tableau blanc. Il est donc possible d'effectuer à la main ou à l'aide d'un stylet (selon le modèle), tout ce qui est possible de réaliser à l'aide d'une souris, sur un format d'écran assez important (jusqu'à plus de 2m de diagonale). En règle générale, le tableau est fourni avec un logiciel dédié, qui permet de tirer parti des possibilités nouvelles de cette technologie. L'ordinateur relié au TBI n'a pas besoin d'être très puissant. En milieu scolaire, le TBI offre de nombreuses applications : en sciences physiques, en géométrie ou encore comme un outil de pédagogie différenciée (témoignages vidéos). Cependant, son utilisation doit répondre à un besoin pédagogique réel pour trouver toute son efficacité[3]. Pour plus d'information sur l'usage du TBI, ainsi que des recommandations pratiques, voir "Enseigner et apprendre avec le tableau interactif". Dans le cadre du projet 1000 visioconférences pour l'école [1] l'ancien ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, a favorisé l'émergence d'applications pédagogiques du TBI autour de l'apprentissage de l'anglais, avec par exemple goFLUENT Education dans les villes de Rosny sous Bois et du Havre [2]. Les applications du TBI se retrouvent dans le domaine des entreprises (conférences et réunions), ou dans le domaine scolaire. Le prix du dispositif complet est d'environ 3 000 euros (tableau et vidéoprojecteur compris), ce qui fait qu'il n'est pas destiné au particulier. À noter qu'il existe 27 maintenant des solutions de TBI mobiles à partir de 700 euros environ (sans le vidéoprojecteur). Il existe depuis peu la possibilité de réaliser son propre tableau numérique en utilisant la manette d'une célèbre console de jeu la wii et en bricolant un stylet infra-rouge. Ceci pour un cout modeste (moins de 45€). La méthode est présentée ici [3] Société de l'information Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher La société de l'information désigne un état de la société dans lequel les technologies de l'information jouent un rôle fondamental. Elle est en général placée dans la continuité de la société industrielle. De même, la notion de société de l'information a été inspirée par les programmes des grands pays industriels. Par ailleurs, l'expression de société de la connaissance est parfois préférée à celle de société de l'information. Elle est au centre de différents débats dont celui concernant la « fracture numérique ». La Journée mondiale de la Société de l'information a lieu tous les ans le 17 mai selon l'adoption par l'assemblée générale de l'Organisation des Nations unies de la résolution A/RES/60/252. Times Square, au cœur d'une dense société de l'information ; la multiplicité des supports et des sources est-elle réductible à un modèle théorique ? Chomsky s'attelle à cette tâche, le décrit, puis le passe au spectre de l'Histoire contemporaine des États-Unis. 28 o Une nouvelle ère [] Ce n'est pas la première fois que des innovations scientifiques et technologiques contribuent fortement à des modifications profondes de la société : Hier, les sciences de la dynamique, de la thermodynamique, et de l'électromagnétisme, et leurs conséquences sur l'apparition de la machine à vapeur, de l'électricité,... étaient accompagnés par le développement de la presse. Types de sociétés (aspects sociologiques) Organisation sociale Société traditionnelle Société moderne Société ouverte Sociétés historiques Société romaine Société féodale Société d'Ancien Régime Société industrielle Société post-industrielle Théories d'ordonnancement social Société d'ordres Société de castes Société de classes Société sans classe 29 Autre Mcdonaldisation de la société Société de consommation Société de masse Société de l'information Société de la connaissance Société secrète & Fraternités Science et société Portail de la Sociologie Aujourd'hui, la relativité, la physique quantique, et leurs applications dans l'énergie nucléaire, les nanotechnologies,... sont accompagnées par les modes de partage de l'information et des connaissances actuels que sont l'informatique, le web, et les télécommunications. Le parallèle que l'on pourrait faire avec d'autres périodes de l'Histoire serait donc sur les moyens de partage de l'information et de la connaissance : l'équivalent pendant les Lumières et le XIXe siècle serait le développement de la presse écrite, ou bien, en remontant plus loin, pendant la Renaissance, le développement de l'imprimerie. Le processus que l'on observe est donc : découvertes dans les sciences fondamentales, applications technologiques, et partage de la connaissance par de nouveaux moyens techniques. L'informatique permet aujourd'hui de numériser les informations et de les traiter. D'autre part, les nouveaux moyens de télécommunication facilitent l'échange et la diffusion de la connaissance. Ces nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) changent donc profondément la vie au quotidien des citoyens, le fonctionnement des entreprises, de l'État. Tout cela entraîne de nouvelles représentations mentales et sociales. Ce processus est analysé par plusieurs philosophes et sociologues, dans un cadre qui dépasse le strict cadre de la société de l'information. Plutôt que de société post-industrielle, il serait peutêtre plus juste de parler de période post-moderne. Le philosophe Michel Foucault emploie l'expression d'hypermodernité, qu'il associe à un changement de conception du monde. Le terme employé par Michel Foucault pour désigner la conception du monde est l'épistémè, qui correspond, au niveau de la société, à un ensemble de représentations chez les individus (paradigmes). Gérard Ayache parle d'hypermonde pour exprimer les mutations radicales nées de l'association de la mondialisation économique et de l'hyper-information. Les effets macroscopiques de la société de l'information [] 30 Croissance économique [] - Un premier effet macroéconomique important concerne les gains de productivité et la croissance liée à l'introduction des TIC. - La mise en réseau, les gains de performances des matériels, les raffinements des logiciels génèrent un renouvellement rapide de l'industrie des TIC qui assurent ainsi une bonne part de la croissance économique mondiale. - Ensuite, il y a le besoin en personnel qualifié capable de gérer les nouveaux systèmes. Ceci a des implications importantes sur la formation et l'enseignement. Par exemple, les nouveaux produits et services TIC ne peuvent être utilisés que si les consommateurs ont des connaissances technologiques de base minimales. - Les TIC influencent également la recherche scientifique et technique et permettent indirectement de réaliser de nouvelles découvertes qui ont à nouveau un effet macroéconomique. - On assiste à la création d'un nouveau Marché, c'est-à-dire un lieu d'échanges, à la fois économique (on vend et on achète des produits) et social (on échange des informations). Il faudrait ajouter qu'en matière de TIC, l'offre de produits commerciaux précède et induit souvent artificiellement la demande ; on pourrait citer l'aspect multimédia (TV, vidéo à la demande, GPS, musique...) sur les téléphones portables. Un autre phénomène induit par les TIC est l'apparition d'un marché de services gratuits et de l'économie du don (Wikipédia constitue un exemple). Les nouveaux processus mis en place grâce aux TIC ont aussi des conséquences sur l'analyse de la valeur des produits et services, que l'on effectuera davantage sur le cycle de vie, lequel a tendance à se raccourcir. Les TIC ont un impact dans de nombreux autres domaines comme les loisirs, la culture, la santé, la gestion du temps, les comportements en société... Aspect sociaux : fracture numérique, dépendance et sociabilité [] Les TIC peuvent également être à l'origine de nouvelles formes d'exclusion sociale. De nombreuses actions politiques ont été mises en place pour lutter contre la fracture numérique, on parle alors de e-inclusion et à présent de solidarité numérique. La dépendance au jeu vidéo, à un monde virtuel représente un aspect sombre des nouveaux outils informatiques et réseaux : l’emploi du temps et la psychologie des personnes fascinées s’en trouvent modifiés. En parallèle, de nouvelles formes de sociabilité apparaissent par l’appartenance à un réseau social. Les politiques de la société de l'information [] 31 En Europe [] La définition et l'accompagnement de la société de l'information a fait l'objet de préoccupations politiques importantes en Europe. En décembre 1999, en préparation du Conseil de Lisbonne, la Commission européenne lance l'initiative eEurope - une société de l'information pour tous, en vue d'apporter les avantages de la Société de l'Information à tous les Européens. Le thème de la Société de l'information est au cœur des objectifs ambitieux définis par l'Union Européenne lors du Conseil européen de Lisbonne les 23 et 24 mars 2000 qui visent à faire de l'Europe la société de la connaissance la plus compétitive du monde d'ici 2010 tout en améliorant l'emploi et en renforçant la cohésion sociale. Une Direction Générale (DG) Société de l'Information est créée au sein de la Commission Européenne. Le plan d'action eEurope 2002 est approuvé lors du Conseil européen de Santa Maria da Feira, les 19 et 20 juin 2000. Suite au Conseil européen de Barcelone, les 15 et 16 mars 2002, la Commission européenne a préparé le plan d'action eEurope 2005 qui a été adopté par le Conseil européen de Séville, les 21 et 22 juin 2002. Depuis, il y a un nouveau plan d'action qui s'est mis en place et qui s'intitule i2010 : la société de l'information et les médias au service de la croissance et de l'emploi En outre, le Conseil de l'Union européenne a lancé, en 2006, dans le cadre de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC), une « stratégie pour une société de l'information sûre » visant à lutter contre le cybercrime. La Commission européenne a créé un portail consacré à la Société de l'Information. Dans le monde [] C'est en 1995, à Bruxelles, lors de la réunion des sept pays les plus industrialisés que la notion de « société globale de l’information » a été homologuée, devant des invités du monde des affaires mais sans représentant de la société civile. Il s'agissait avant tout de marquer la volonté d'encourager le développement d'une société mondiale de l'information. À l'invitation de la Commission européenne, une Conférence (ministérielle) de la société de l'information du G-7 s'est tenue les 25 et 26 février 1995. Dernièrement, le sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) a été organisé à Genève (Suisse) en décembre 2003 et un deuxième sommet à Tunis (Tunisie) en novembre 2005. Ces sommets ont réuni des chefs d'État, des chefs de secrétariat des institutions spécialisées des Nations unies, des représentants du secteur privé, des organisations non gouvernementales ainsi que des médias et de la société civile. Quelques penseurs de la société de l'information [] 32 Manuel Castells - Peter Dahlgreen - Daniel Kaplan (FING) - Joël de Rosnay - Pierre Musso Michel Saloff-Coste - Alvin Toffler - Dominique Wolton - Bernard Benhamou - Yoneji Masuda - Chris Anderson - Alban Martin - Michel Volle Pierre Musso, dans télécommunications et philosophie des réseaux, la postérité paradoxale de Saint-Simon (1998), pense que derrière l'objet technique réseau se cache une idéologie, la philosophie des réseaux, à l'origine de la politique de la société de l'information dans les années 1990. Depuis le sommet de Lisbonne, plus que sur les flux et les télécommunications, on met davantage l'accent sur les connaissances humaines. Schéma conceptuel Cet article est une ébauche concernant les sciences cognitives. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. De manière générale, un schéma conceptuel (concept map en anglais) est une représentation d'un ensemble de concepts reliés sémantiquement entre eux. Les concepts sont connectés par des lignes fléchées auxquelles sont accolés des mots. La relation entre les concepts s'appuie sur des termes exprimant celle-ci : « mène à », « prévient que », « favorise », etc. Le schéma conceptuel poursuit plusieurs buts. Il construit la représentation mentale d'une situation, que cette dernière soit personnelle, celle d'un groupe ou encore celle d'une organisation. Il permet de résumer la structure synthétique d'une connaissance construite à partir de sources diverses. L'ajout d'objets de support : diagrammes, rapports, autres schémas, feuille de calcul, etc., durant l'élaboration des schémas aide l'apprenant à augmenter la quantité et la qualité des informations ainsi apprises. C'est en raison de cet effet positif sur l'apprentissage qu'au XXIe siècle des pédagogues ont commencé à utiliser ce type de schéma dans le cadre de leur cours. En informatique, un schéma conceptuel est une représentation graphique qui sert à décrire le fonctionnement d'une base de données. Il représente ainsi les objets principaux contenus dans cette dernière, leurs caractéristiques et les relations qui s'établissent entre ces différents objets. Cette représentation est normée suivant une modélisation bien définie. Plusieurs types de schémas conceptuels existent, correspondants aux différents types de base de données que l'on peut rencontrer : le modèle hiérarchique, le modèle réseaux sémantiques, le modèle entité / relation, le modèle objet... Modèle hiérarchique [] 33 L'information est organisée de manière arborescente (selon une hiérarchie), accessible uniquement à partir de la racine de cette arborescence. Le défaut principal de cette représentation provient du fait que le point d'accès à l'information est bien unique (c'est la racine de l'arbre hiérarchique), d'où des problèmes dans la recherche d'informations de la base de données hiérarchique. Modèle Réseaux sémantiques [] Ce modèle décrit le fonctionnement d'une base de données réseau. Ce type de base de données fonctionne sur le principe du regroupement des différents éléments de la base de données par leur sens. Mais, ce modèle est trop complexe pour être réellement efficace. Toutes les informations peuvent être associées les unes aux autres et servir de point d'accès. Modèle Entité / Relation [] Le modèle entité-relation (encore appelé modèle Entité / Association) est un type de schéma conceptuel très utilisé pour les bases de données, notamment les bases de données relationnelles. Concepts [] Il s'agit d'un outil permettant de décrire le fonctionnement de la base de données en notifiant : Les entités o Ce sont des objets concrets (livre, individu) ou abstraits (compte bancaire) que l'on peut identifier. o On peut représenter un ensemble d'entités de la réalité par une entité type (un élève pour l'ensemble des élèves). o Ces entités sont caractérisées par leurs attributs (pour l'élève : classe, nom ...). Parmi ces attributs, on définit un identifiant qui va permettre de caractériser de façon unique l'entité dans l'ensemble (pour l'élève, ses nom et prénom peuvent jouer ce rôle). Relations entre les entités o Elles représentent les liens existant entre une ou plusieurs entités. o Elles sont caractérisées par un nom, une propriété d'association et éventuellement des attributs. Degré de relation et cardinalité o Le degré de la relation (ou dimension de la relation) est le nombre d'entités qui sont impliquées dans cette relation. La relation peut ne faire intervenir qu'une seule entité, auquel cas elle est dite réflexive. Exemple d'une relation réflexive : la relation 'de mariage' 34 o La cardinalité (d'une entité par rapport à une relation) exprime le nombre de participations possibles d'une entité à une relation. Comme c'est un nombre variable, on note la cardinalité minimum (0 ou 1) et maximum pour chaque entité. Par exemple, dans une bibliothèque, un usager peut emprunter 0 ou N livres, mais le livre ne peut être emprunté que par 0 ou 1 usager. Représentation graphique [] Les entités sont représentées dans des rectangles et s'écrivent en lettres majuscules. L'identifiant d'une entité (clé primaire) est le premier attribut cité et est souligné. Les autres attributs sont placés à la suite. Les relations sont placées dans des ellipses ou des losanges avec leurs attributs respectifs. Les cardinalités sont placées à côté de l'entité qu'elles caractérisent. Les clés étrangères n'apparaissent pas dans l'entité où elle n'est pas la clé primaire. Démarche de conception [] Voici une méthode possible pour réaliser un schéma entité/relation : 1. 2. 3. 4. 5. Etablir la liste des entités Déterminer les attributs de chaque entité en choisissant un identifiant Etablir les relations entre les différentes entités Déterminer les attributs de chaque relation et définir les cardinalités Vérifier la cohérence et la pertinence du schéma obtenu Exemple : schéma entité/relation d'une consultation chez le médecin [] Modèle Objet [] Dans le cadre de ce modèle, les données sont décrites comme des classes et représentées sous forme d'objets. Ce schéma est souvent associé au modèle entité / relation. Modèle de données Un modèle de données est un modèle qui décrit de façon abstraite comment sont représentées les données dans une organisation métier, un système d'information ou une base de données. Ce terme modèle de données peut avoir deux significations : 1. Un modèle de données théorique, i.e. une description formelle ou un modèle mathématique. Voir aussi modèle de base de données 35 2. Un modèle de données instance, i.e. qui applique un modèle de données théorique (modélisation des données) pour créer un modèle de données instance. Voir infra. Modèle de données théorique [] Composantes [] En général, un modèle de données théorique décrit ce qui suit : 1. Structure de donnée : il définit comment les données sont organisées (hiérarchique, réseau, relationnel, orienté objet). 2. Intégrité des données : il fournit un langage ou des règles implicites pour la maintenance de l'intégrité des données dans le modèle de données instance. 3. Manipulation des données : elle fournit un langage pour créer, mettre à jour et supprimer les données. 4. Recherche de données : il fournit un langage pour chercher les données. Par exemple, dans le modèle relationnel, toutes les données sont représentées par des relations mathématiques (ou, pour être précis, une version légèrement extrapolée à partir de cela). Il existe un langage général de spécification des contraintes (first-order logic), et pour les manipulations et la recherche de données, on a introduit l'algèbre relationnelle, tuple calculus et domain calculus. On peut trouver des informations complémentaires sur ce sujet dans système de gestion de base de données. Niveaux de préoccupation [] Une théorie de modèle de données définit généralement des niveaux de préoccupation. Par exemple, dans la méthode MERISE ou dans les modèles entité-relation employés dans les modèles (SSADM, SDM/S), on définit des niveaux de préoccupation tels que : Conceptuel, Logique, Physique. Le contenu des modèles pour chaque niveau peut varier selon la méthode. Le cadre d'architecture Zachman contient également ces trois niveaux de préoccupation. Les données correspondent à la question " quoi ? " (le cadre Zachman est holistique, il existe donc cinq autres aspects). Les niveaux logique et physique apparaissent dans DoDAF, ainsi que dans AGATE. Dans MODAF, ces niveaux de préoccupation n'apparaissent pas d'une façon évidente. 36 Modèle de données instance (application à un domaine spécifique) [] La modélisation des données est le processus par lequel on crée un modèle de données instance en appliquant une théorie de modèle de données. On emploie cette méthode pour se conformer à des exigences ou des attentes d'entreprises ou d'organismes publics. Les besoins sont généralement exprimés à travers un modèle conceptuel de données et/ou un modèle logique de données. Ces modèles sont ensuite transformés en un modèle de données physique, qui décrit les bases de données physiques employées. Pour une application spécifique, on définit les tables (objets, relations, ..., les conventions de nommage dépendent du modèle général). Par exemple, on décrit "client", "commande", "article", ainsi que les relations entre eux ("un client commande des articles"). Si on utilise un modèle relationnel, on doit définir des ensembles de contraintes spécifiques (clé candidates, foreign key), en utilisant le langage approprié conformément au modèle général (e.g. SQL). Outils pour créer le modèle de données d'une application [] Alors que les modèles simples de données (ceux consistant en peu de tables ou d'objets) peuvent être créés « manuellement », les modèles plus compliqués nécessite une approche plus systématique. Dans la communauté de modélisation des bases de données relationnelles, la méthode du modèle entité-relation est utilisée pour établir un modèle de données spécifique au domaine. Dans la communauté de la programmation orientée objet, on préfère le langage UML (Unified Modeling Language) pour la création de modèles de données. Dans UML, les "diagrammes de classe" présentent beaucoup de ressemblances avec les diagrammes entitérelation, mais la plupart des outils UML, comme Rational Rose et Embarcadero Describe, n'ont pas la possibilité de supporter la traçabilité conceptuelle, logique, et physique. D'autres méthodes, comme functional data model et object role modeling (ORM), décrivent aussi des sous-ensembles ou des aspects d'un modèle de données et des applications qui sont basées sur lui. Modèles de données gouvernementaux [] En Europe [] Les systèmes d'information gouvernementaux doivent comporter des référentiels d'interopérabilité. Le programme ADELE du gouvernement français comporte un référentiel général d'interopérabilité et de sécurité avec des modèles de données communes. Voir : Modèle de donnés communes d'ADELE. 37 Aux États-Unis [] Aujourd'hui, le partage d'informations et l'interopérabilité informatique sont obtenus par l'utilisation de métadonnées. Les États-Unis tiennent déjà un grand nombre de registres de métadonnées pour des fonctions régaliennes (justice, défense). Le département de la défense dispose, dans le cadre d'architecture DoDAF, d'un Core Architecture Data Model (CADM) . Le gouvernement américain a lancé en 2002 le projet Federal Enterprise Architecture (FEA), qui inclut cinq modèles, dont un modèle de données de référence (DRM). Ce modèle va inclure des métadonnées à grande échelle. Le chef du projet Data Reference Model américain, Michael Daconta, est l'ancien responsable du centre d'excellence sur les métadonnées du département Homeland Security (sécurité intérieure). Michael Daconta est l'auteur d'une déclaration d'indépendance des données : Declaration of data independence XML Schema XML Schema publié comme recommandation par le W3C en mai 2001 est un langage de description de format de document XML permettant de définir la structure d'un document XML. La connaissance de la structure d'un document XML permet notamment de vérifier la validité de ce document. Un fichier de description de structure (XML Schema Definition en anglais, ou fichier XSD) est donc lui-même un document XML. Une instance d'un XML Schema est un peu l'équivalent d'une définition de type de document (DTD). XML Schema amène cependant plusieurs différences avec les DTD : il permet par exemple de définir des domaines de validité pour la valeur d'un champ, alors que cela n'est pas possible dans une DTD ; en revanche, il ne permet pas de définir des entités ; XML Schema est lui même un document XML, alors que les DTD sont des documents SGML. Ce langage de description de contenu de documents XML est lui-même défini par un schéma, dont les balises de définition s'auto-définissent (c'est un exemple de définition récursive). Types de données [] 38 Arborescence des types de données Les types de données intégrés sont[1] : string o o normalizedString, basé sur string token, basé sur normalizedString language, basé sur token NMTOKEN, basé sur token, et duquel dérive NMTOKENS Name, basé sur token NCName, basé sur Name ID, basé sur NCName IDREF, basé sur NCName, et duquel dérive IDREFS ENTITY, basé sur NCName, et duquel dérive ENTITIES duration dateTime date time gYear gYearMonth gMonth gMonthDay gDay 39 boolean NOTATION Qname anyURI base64Binary hexBinary float double decimal o integer, basé sur decimal long, basé sur integer nonNegativeInteger, basé sur long positiveInteger, basé sur nonNegativeInteger unsignedLong, basé sur nonNegativeInteger unsignedInt, basé sur unsignedLong unsignedShort, basé sur unsignedInt, et duquel dérive unsignedByte int, basé sur long short, basé sur int, et duquel dérive byte nonPositiveInteger, basé sur integer, et duquel dérive negativeInteger Exemple [] Un exemple de fichier XSD: <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> <xs:schema xmlns:xs="http://www.w3.org/2001/XMLSchema"> <xs:element name="personne"> <xs:complexType> <xs:sequence> <xs:element name="nom" type="xs:string" /> <xs:element name="prenom" type="xs:string" /> <xs:element name="date_naissance" type="xs:date" /> <xs:element name="etablissement" type="xs:string" /> <xs:element name="num_tel" type="xs:string" /> </xs:sequence> </xs:complexType> </xs:element> </xs:schema> Suivi d'un fichier XML valide: <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> <personne xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:noNamespaceSchemaLocation="personne.xsd"> <nom>MBODJ</nom> <prenom>Babacar</prenom> <date_naissance>1996-10-06</date_naissance> <etablissement>NIIT</etablissement> <num_tel>764704140</num_tel> </personne> 40 Mise en œuvre du Dublin Core [] XML Schema correspond à un haut niveau de formalisation dans les schémas de classification. XML Schema permet d'implémenter le standard Dublin Core de métadonnées. Voir : " XML Schemas to support the Guidelines for implementing Dublin Core in XML recommendation" Les noms d'éléments sont indiqués de la façon suivante : <xs:element name="title" type="elementType" /> <xs:element name="creator" type="elementType" /> <xs:element name="subject" type="elementType" /> <xs:element name="description" type="elementType" /> <xs:element name="publisher" type="elementType" /> <xs:element name="contributor" type="elementType" /> <xs:element name="date" type="elementType" /> <xs:element name="type" type="elementType" /> <xs:element name="format" type="elementType" /> <xs:element name="identifier" type="elementType" /> <xs:element name="source" type="elementType" /> <xs:element name="language" type="elementType" /> <xs:element name="relation" type="elementType" /> <xs:element name="coverage" type="elementType" /> <xs:element name="rights" type="elementType" /> Exemple d'utilisation [] XML Schema conjointement avec les formulaires XForms pour valider les données dès la saisie. 41