Coupe de France 1/8 de Finale En foot, les

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Coupe de France 1/8 de Finale En foot, les
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En foot, les girondins ont paumé 5 – 1 à LYON. Finalement nous avons été bien moins
ridicules ! ! Lire les commentaires de Bernard sur la rencontre.
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SORBE Stéphane
PIROTH Attila
CALAS Bernard
COUSIGNE Frédéric
0–1
0–1
0–1
X
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BACROT Etienne
LAUTIER Joël
FRESSINET Laurent
HAUCHARD Arnaud
Bonjour !
"Magnéto, Serge !", donc, comme dirait Ardisson.
Je vais essayer d'être objectif en commentant notre défaite 0-3 en 8ème de finale de
la CDF contre NAO.
J'étais le (relativement discret) capitaine de l'équipe, mais c'est plutôt Fred Cousigné,
en tant qu'arbitre (/ joueur) qui a été amené à intervenir.
NAO a aligné une équipe respectable bien française (ceci n'étant pas un
pléonasme), avec deux champions de France (Bacrot et Lautier) et deux vicechampions de France, (Fressinet et Hauchard), De Sousa étant l'accompagnateur.
Bordeaux a donc été pris au sérieux, du moins en apparence.
Le nombre de spectateurs atteignait à peine la dizaine, dont Michel Daumens
(toujours là quand je perds), Philippe, Jocelyne et Thibaud, Xavier, Stéphane, Benoît
en un coup de vent...
Temps relativement clair (analyses en plein air), arbitrage plutôt défavorable et
sévère de Fred. NAO n'a pas vraiment été inquiété mais a montré quelques signes
de faiblesse dont nous aurions pu profiter pour ne perdre, mettons, que 1-2, ce qui
aurait fait meilleure impression.
1) Stéphane Sorbe - Bacrot : 0-1, en une cinquantaine de coups.
Un résultat normal pour une partie plutôt correctement menée par Stéphane. Bacrot
a sacrifié une qualité pour un pion, la paire de Fous et une certaine initiative, ce qui
lui a suffi. Je ne sais pas si Stéphane aurait pu annuler, mais si tel est le cas, nous
aurions été en mesure de gagner le match, oui, par 1+ à 1-...
2) Lautier - Attila : 1-0 au temps au 40ème coup. Incident et regrets. Dans une finale
encore gagnante, Attila est déclaré perdant au temps au 40ème coup. Il a bien
appuyé sur la pendule digitale, peut-être trop fort, ne s'est pas assuré de son
fonctionnement et a été compté "0". Lautier n'a pas contesté l'intention adverse mais
a demandé l'application du règlement, rappelé par Fred : les joueurs sont
responsables de l'exécution de leurs coups vis-à-vis de la pendule dont la défaillance
n'a pas été démontrée. Attila a plaidé (un peu trop gentiment) sa bonne foi, je suis
intervenu pour demander des témoins (inutiles car les faits ne sont pas contestés),
rappeler le récent incident identique entre Hamdouchi et Gouliev (qui avait fait plus
de bruit mais arbitré de la même façon par A.Salette), cité mon expérience négative
sur ces pendules "traîtres" décidément peu fiables et suspectes, rien n'
y a fait : le
bon camarade Fred est resté inflexible, Lautier, très pro et jamais atteint par la
mauvaise conscience, s'
est juste déclaré "désolé" et la couleuvre a été avalée.
Attila avait sacrifié un Cavalier dans l'
ouverture (sans concertation, j'
avais réservé la
même surprise à Lautier, qui curieusement ne connaissait pas...), s'
était retrouvé en
difficulté, et avait profité d'
une superbe gaffe du champion de France ("de celles qui
me rassurent", a dit Daumens) pour lui prendre une tour entière et aborder une finale
gagnante qu'
il a donc sabotée. Dommage pour lui surtout, car c'
est le genre
d'
occasions que l'
on ne rencontre qu'
une fois dans une vie de joueur.
3) Fressinet - Ton serviteur : 1-0, 35 coups. Un gain technique tellement propre qu'
il
vaut mieux se taire, ou plutôt citer Stéphane Pujos qui m'
a juste dit, comme je m'
y
attendais, mais trop tard : "Bernard, je t'
en prie, ne joue plus ton ouverture de m...,
contre qui que ce soit, tu es sûr de perdre, c'
est juste une question de coups; ton
plaisir n'
a rien à voir avec les Echecs et je ne veux pas que tu pourrisses ta carrière".
Oui, j'
ai des regrets : malgré les 500 points de différence, et malgré le grand respect
que j'
ai pour le jeu adverse, j'
aurais pu faire bien mieux sur une autre ouverture, en
ne débutant pas avec un demi-point de retard.
4) Fred - Hauchard : Nulle. L'
honneur est sauvé, si on peut dire. Le solide Hauchard
m'
a paru pusillanime et peu inspiré. Fred, égal à lui-même, m'
a semblé frais (il n'
a
pas joué à Lille), lucide et plutôt à l'
aise. Bien sûr, il est convenu du partage du point
sans me consulter. L'
ouverture noire m'
a paru suspecte (avis d'
expert), mais
passons.
BERNARD.