Immobilier : Strasbourg et Toulouse en tête des palmarès du

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Immobilier : Strasbourg et Toulouse en tête des palmarès du
Date : 15/05/2015
Heure : 16:27:42
Journaliste : Émilie LONGIN
www.cbanque.com
Pays : France
Dynamisme : 56
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Immobilier : Strasbourg et Toulouse en tête des palmarès du
pouvoir d'achat
Selon les courtiers Meilleurtaux et Cafpi, c'est à Strasbourg et Toulouse que le pouvoir d'achat immobilier
est le plus important. Pour une mensualité de 1.000 euros sur 20 ans, il est possible d'y acquérir un bien
supérieur à 80 m2.
En mai, Meilleurtaux et Cafpi ont dressé, chacun de leur côté, le palmarès du pouvoir d'achat immobilier. Ils
le calculent tous deux en estimant la surface moyenne qu'il est possible d'acquérir pour une mensualité de
1.000 euros sur 20 ans. Le classement de Meilleurtaux reste inchangé par rapport au mois dernier : Marseille
est en tête, avec 92 m2, suivi de Strasbourg (84 m2) et Toulouse (81 m2). Le podium est légèrement différent
du côté de Cafpi, qui lui sacre Strasbourg (83,64 m2) et Toulouse (79,49 m2), tandis que Marseille arrive
étonnamment bien plus loin avec seulement 68,77m2.
Comment expliquer cette différence entre les deux courtiers ? D'une part par un taux fixe sur 20 ans
probablement différent (1,85% pour Cafpi, non précisé pour Meilleurtaux) et un prix au mètre carré qui
passe, pour Marseille, de 2.915 euros pour le premier à 2.190 pour le deuxième.
1,69% sur 20 ans à Nantes
Maël Bernier, directrice de la communication chez Meilleurtaux, indique qu'à « l'exception des taux observés
à l'Est et dans le Sud-Ouest (Strasbourg, Bordeaux et Toulouse), l'ensemble des villes affichent des taux
en baisse », des baisses comprises entre 0,05 point et 0,20 point. Ainsi, pour « les excellents dossiers », le
courtier a relevé des taux sur 15 ans pouvant atteindre les 1,55%, comme à Nantes et Lyon, et même 1,69%
sur 20 ans pour la Cité des Ducs. Sur 25 ans, Nantes remporte encore la palme, avec un taux de 1,97%.
Hervé Pratt, président de Meilleurtaux, estime que « les secousses récentes ressenties sur les marchés
(exemple : l'OAT (1) passant de 0,42% en avril à 1,01% le 7 mai et 0,97% le 12 mai) laissent perplexes
sur l'évolution des barèmes ». Il ajoute : « Traditionnellement, les établissements bancaires rechignent à
transmettre directement aux clients les soubresauts des marchés. » Maël Bernier précise pour sa part qu'une
« stabilisation à court terme et une très légère remontée des barèmes sont donc possibles si et seulement
si la remontée des OAT se confirmait ».
(1) Obligations assimilable au trésor, l'OAT 10 ans étant souvent présenté comme un indicateur des
évolutions des taux d'emprunt.
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