L`essentiel de la semaine
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L`essentiel de la semaine
17 octobre 2014 Informations générales Juridique et financière Marchés financiers Innovations et services L’essentiel de la semaine ●Zone euro : la France et l’Allemagne à l’initiative pour résoudre l’impasse budgétaire et politique de la zone euro. ●Etats-Unis : chute des ventes au détail mais production industrielle en hausse. ●Chine : l’inflation atteint un point bas de près de cinq ans alors que le commerce extérieur rebondit. ●Marchés : fort décrochage généralisé sur les marchés obligataires et d’actions. Le dollar perd du terrain et les valeurs refuge s’apprécient. L’événement : Décrochage des actions, que faut-il en penser ? Ce document est rédigé par Amundi, Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 04000036. Société Anonyme au capital de 596 262 615 euros. Siège social : 90 boulevard Pasteur 75015 Paris – 437 574 452 RCS Paris. 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Cette phase précède en général une récession ou un ralentissement marqué de l’économie (faible probabilité) ; (2) Une réponse musclée de la Fed (retour au QE par exemple au lieu de monter les taux) pourrait, à l’inverse, propulser le marché américain à la hausse ; 450 430 410 390 370 350 330 310 290 270 10-14 04-14 10-13 04-13 10-12 04-12 10-11 04-11 10-10 250 04-10 Les révisions en baisse des perspectives économiques et la faiblesse persistante de l’inflation inquiètent les marchés ; dans un monde en faible croissance, la divergence de conjoncture entre les Etats-Unis et le reste du monde montre ses limites. Aux Etats-Unis, le cycle paraissait jusque-là suffisamment mûr pour arrêter le QE et pour que la Fed envisage des hausses de taux. Dans le même temps, la Chine et la zone euro sont en ralentissement et même en déflation (zone euro). Cette divergence engendre des interrogations sur la . pérennité du cycle économique global et explique la remontée de la volatilité sur les marchés. MSCI Monde (tous pays) 10-09 La baisse est généralisée. Après le décrochage de ces dernières semaines, le MSCI Monde AC est maintenant en baisse de 1% en devises locales depuis le début d’année. La baisse a démarré en zone euro début juin, puis elle a gagné les marchés émergents début septembre, les Etats-Unis à la miseptembre et le Japon fin septembre. Source : Datastream, Recherche Amundi (3) Une situation intermédiaire avec un marché sans grande tendance, mais qui marque des oscillations, comme on a connu lors des annonces de fin de QE précédents. Nous avons de la sympathie pour ce troisième scénario alors que la baisse des taux longs et du prix du pétrole devraient finir par apporter leur soutien à une croissance économique américaine qui devrait résister ; la Fed pourrait aussi réagir sans pour autant totalement renverser sa position. Le marché européen est dans une phase de transition plus en amont dans le cycle. En effet, le MSCI EMU a connu une phase de « rerating » (le PER est passé de 8x à 14x depuis 2011). Pour aller plus haut, il doit maintenant être tiré par une reprise des profits qui tarde à venir. Le retour du risque de spirale déflationniste (30% de probabilité selon le FMI) est venu compliquer cette transition. Marchés financiers Deux arguments rassurent : (1)la faiblesse de l’euro devrait finir par être favorable aux profits ; (2)La BCE n’a pas dit son dernier mot et peut encore faire un QE « souverain ». Sans compter le volet de relance, notamment le plan Juncker (300 Mds €). Mais le délai nécessaire pour que ces éléments se concrétisent laisse de la place à une phase d’incertitude prolongée. Conclusion : l’ensemble est donc plutôt rassurant à moyen terme mais pourrait prendre du temps à se mettre en place. Au-delà des mesures que pourraient prendre les autorités à plus ou moins brève échéance, la baisse du prix du pétrole, des taux longs et la faiblesse des devises de pays en déflation finiront par apporter leur contribution pour soutenir la croissance d’ici quelques mois. A douze mois, les marchés d’actions devraient évoluer au-dessus des niveaux actuels. Il ne faut pas céder à la panique. La semaine en un clin d’œil Autres évènements Zone euro La France et l’Allemagne à l’initiative pour résoudre l’impasse budgétaire et politique de la zone euro. Dans un contexte d’incertitude quant à l’orientation à venir de la politique budgétaire en zone euro, l’Allemagne et la France ont lancé une initiative commune visant à stimuler l’activité. Deux économistes (Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry) se sont vus confier la mission d’effectuer des propositions de réformes et d’investissements communs porteurs de croissance. Leurs préconisations sont attendues par les ministres de l’économie Sigmar Gabriel et Emmanuel Macron à la minovembre. Il semblerait que l’Allemagne, initialement plutôt frileuse quant à une relance budgétaire d’ampleur et réticente à accorder davantage de délai aux pays n’ayant pas respecté leurs engagements budgétaires, s’apprête à assouplir sa position. Cette initiative commune des deux pays semble constituer un accord donnant-donnant, à travers lequel l’Allemagne engagerait la France dans un processus de réformes structurelles, conditionnellement auquel elle serait prête à accepter davantage de lissage dans le calendrier de consolidation budgétaire de la France. Dans ce cadre, cela pourrait donc être la première étape d’une évolution en faveur d’un nouveau policy-mix (déjà annoncé via le « plan Juncker » et évoqué plusieurs fois par Mario Draghi), et ce à l’initiative des deux pays cœur dont les orientations budgétaires tendaient à diverger. France La France annonce des réformes de libéralisation de certains services. Ces mesures portent notamment sur l’accès à l’exercice et au capital de professions libérales jusqu’à présent très réglementées (notariat et pharmacie). De plus, la législation sur le travail du dimanche va être assouplie et les transports en autocar libéralisés. Il s’agit largement, pour le gouvernement français, de rassurer ses partenaires européens sur le fait que, faute de tenir ses engagements en matière de finances publiques, la France entend au moins procéder à des réformes structurelles. Sans être négligeables, les mesures annoncées ne sont pas non plus, à ce stade, spectaculaires. De nouvelles décisions en ce sens pourraient cependant être annoncées en conjonction avec les négociations menées avec la Commission Européenne au cours des prochaines semaines. Marchés financiers Remarquons que le gouvernement choisit des axes de réformes utiles mais ne risquant pas d’entraîner trop d’effets économiques négatifs à court terme, alors que ce serait le cas pour des réformes plus structurantes (flexi-sécurité sur le marché du travail notamment) réclamées par les institutions européennes mais qui ne semblent pas être à l’ordre du jour. Grèce La Grèce inquiète à nouveau les marchés. L’affirmation, par le gouvernement grec, de sa volonté de ne pas requérir d’aide européenne supplémentaire à l’issu du plan qui se termine à la fin de cette année (voire de sortir de façon anticipée du plan d’aide du FMI qui dure en principe jusqu’à début 2016) a conduit à une envolée de ses taux souverains. En effet, la capacité du pays à lever seul des fonds sur les marchés reste incertaine. Surtout, cette incertitude est amplifiée par la perspective de l’élection présidentielle prévue au T1 2015 : il n’est pas acquis qu’un candidat puisse rassembler la majorité requise parmi les députés (180 sur 300), et, si ce n’est pas le cas, une nouvelle élection générale est prévue, sachant que la gauche radicale est aujourd’hui en tête des sondages. Concernant la sortie du plan d’aide européen, il est probable que la réaction des marchés de ces derniers jours pousse à une solution de compromis (au moins une ligne de crédit de précaution, permettant aux bailleurs de fonds du pays de maintenir un degré de supervision conséquent sur les réformes économiques en cours). Les modalités de ce compromis influeront sur la possibilité de trouver une majorité pour l’élection présidentielle, facteur majeur d’incertitude pour les prochains mois. Indicateurs économiques Zone euro L’inflation confirmée à +0,3% en septembre. L’indice des prix à la consommation n’a progressé que de +0,3% sur un an en septembre, soit le chiffre le plus bas depuis 2009. La progression de l’indice hors composantes volatiles a finalement été de +0,8% sur un an, soit un peu plus que les +0,7% indiqués par une estimation préalable (et un peu plus que le point bas à +0,7% touché en mai). Pays par pays, la hausse des prix a été, sur un an, de +0,8% en Allemagne, de +0,4% en France, de -0,1% en Italie et de -0,3% en Espagne. Notons qu’à taxes constantes (hors effets de TVA), les chiffres sont plus faibles en France (-0,2%) et en Italie (-0,5%). Pour l’heure, la baisse de l’euro n’amortit pas le recul de l’inflation. Il est vrai que le recul des cours du pétrole produit un effet inverse. Etats-Unis Chute des ventes au détail mais production industrielle en hausse. Les ventes au détail ont reculé plus qu’attendu en septembre (-0,3% par rapport à août, premier recul mensuel depuis janvier). En revanche, le même mois, la production industrielle a progressé de 1%, nettement au-delà des attentes. Le taux d’utilisation des capacités progresse également de façon significative de 78,7% à 79,3%. Concernant l’immobilier, les mises en chantier et les permis de construire ont progressé légèrement en septembre mais l’indice de confiance des promoteurs immobiliers NAHB a reculé, en octobre, de 59 à 54 (plus bas depuis juillet). S’ajoutant à une série d’interrogations portant sur la croissance mondiale, l’attitude des grandes banques centrales et les incertitudes concernant la Grèce, le mauvais chiffres des ventes au détail a contribué à la forte baisse des rendements obligataires et des actions observées durant la séance de mercredi. Néanmoins, ce chiffre ne suffit pas à changer le tableau général actuel de l’économie américaine : une reprise qui se poursuit à court terme, mais un potentiel de croissance à long terme probablement écorné. Chine Marchés financiers L’inflation atteint un point bas de près de cinq ans. La hausse des prix à la consommation s’est établie à 1,6% en septembre sur un an, au plus bas depuis janvier 2010. Ce chiffre s’inscrit dans une dynamique de baisse importante : l’inflation était ressortie à 2,3% sur un an en juin et juillet, avant de baisser à 2,0% en août. Ce recul s’explique principalement par un ralentissement plus ou moins marqué des prix alimentaires, de ceux des logements et des transports. Dans le même temps, les importations ont nettement rebondi en septembre (+7,0% sur un an) et les exportations ont aussi connu une accélération sensible (+15,3% sur un an). En conséquence, l’excédent commercial a plus que doublé en septembre sur un an, pour s’établir à 31 Mds $. Cette baisse de l’inflation s’explique par une confluence de facteurs. En premier lieu, la faiblesse de la demande domestique accentue la concurrence par les prix dans une économie où les excès de capacité sont encore bien présents. De plus, le dégonflement en cours de la bulle immobilière et la chute des cours du pétrole viennent renforcer les pressions dé(sin)flationnistes à l’œuvre. En outre, les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance tant sur le plan conjoncturel (indicateurs PMI manufacturier et production industrielle sans tendance claire) que structurel (le FMI prévoit une croissance de +7,4% cette année et +7,1% en 2015) viennent rajouter encore un peu plus au marasme ambiant sur les marchés. Cependant, ces mauvaises nouvelles offrent davantage de marge de manœuvre aux autorités et à la PBoC pour assouplir encore un peu plus la politique monétaire. Marchés financiers Obligations souveraines Les marchés obligataires reprennent peur de la déflation. Les taux longs ont très fortement baissé dans les pays développés. Le taux 10 ans américain est à son plus bas depuis juin 2013 et a même temporairement plongé sous les 2%, avant de finir la semaine à 2,21%. Son homologue allemand a touché un nouveau plus bas historique avant de finir la semaine à 0,86%. En Europe, les spreads souverains sont repartis à la hausse. Enfin, le swap d’inflation 5 ans dans 5 ans européen, défini par la BCE comme sa mesure des anticipations d’inflation à moyen terme, a perdu environ 10 pb sur la semaine. Il n’y a pas nécessairement d’élément déclencheur clairement identifié à la baisse « éclair » des taux développés. En réalité, nous butons aujourd'hui sur le fait qu'il est très difficile pour les Etats-Unis de connaître une amélioration cyclique et d'envisager un cycle de resserrement monétaire de façon isolée. L'échéance d'un resserrement de fed funds se rapprochant, alors que plusieurs banques centrales majeures devraient au contraire assouplir leur politique monétaire, le dollar a entrepris un mouvement d'appréciation très rapide depuis quelques mois. Même si le dollar n'est pas fort en soi aujourd'hui (le taux de change réel effectif est encore plus de 10% inférieure à sa moyenne de long terme), la hausse du dollar, qui coïncide avec une baisse du prix des matières premières est venue écorner encore un peu plus les perspectives d'inflation américaine. Avec des chiffres d'inflation faibles – ou bien plus faibles que prévu – aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Chine, le thème de la déflation a refait son apparition. Il n'en fallait pas plus pour que les colombes de la Fed dégainent : John Williams, le président de la Fed de San Francisco, a déclaré jeudi que la Fed devrait reprendre sa politique de QE (qui se termine ce mois-ci...) si l’inflation ne parvenait pas à converger vers la cible de 2%. Stanley Fisher, le vice-président de la Fed, avait également insisté en début de semaine sur le caractère crucial de la remontée de l’inflation. Jeudi, c’est James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, réputé faucon, qui a déclaré que la Fed devrait retarder la fin du « tapering » afin de s’assurer que les perspectives d’inflation soient préservées. C'est que, malgré les améliorations cycliques indéniables sur les marchés du travail britannique et américain, l'inflation salariale reste aux abonnés absents : les salaires réels continuent de stagner, ce qui empêche une accélération solide de l’inflation. La remontée des fed funds interviendra donc probablement un peu plus tard que prévu. Marchés financiers Les marchés de dette en dollar ont été fortement chahutés sur la semaine. Le spread de l’indice EMBI Global Diversified est en hausse de 14 pb sur la semaine, et de 29 pb depuis le début du mois pour atteindre 369 pb. L’Amérique Latine, l’Afrique et le Moyen-Orient ont été les plus touchés. Pour certains pays déjà fragiles, les spreads se sont envolés. C’est le cas du Venezuela pour qui le spread souverain s’est envolé de 311 pb pour atteindre un sommet de 1810 pb. Le marché anticipe pour cet émetteur un défaut imminent. Les spreads des dettes nigériane (370 pb) et iraquienne (570 pb) se sont accrus de 76 pb sur la semaine. Les marchés des dettes en devises locales résistent mieux, le rendement de l’indice GBI-EM Global Diversified à 6,6% a augmenté de 7 pb. Il est cependant en baisse d’environ 20 pb depuis le début du mois. En devises locales, l’indice GBI-EM des Philippines gagne +1,1% sur la semaine, l’indice de la Turquie 1,1% et celui de la Thaïlande +0,8%. Le spread de l’indice EMBI devrait reculer significativement dans l’hypothèse où les taux longs américains demeurent proches des niveaux actuels. Notre cible est un spread à 350 pb, ce qui induirait un impact positif d’environ 2% sur la performance de l’indice. Taux de change Le dollar perd un peu de terrain. La parité EUR/USD est remontée vers 1,28, le mouvement étant bien moins spectaculaire que sur les marchés obligataires ou d’actions. Notons que la baisse du dollar coïncide avec une forte baisse des prix du pétrole (-7,5% sur la semaine). Le yen et le franc suisse, traditionnelles valeurs refuge, sont parmi les devises qui se sont le plus appréciées. L’appréciation du dollar va vraisemblablement marquer une pause quelques semaines, le temps que des doutes sur l’économie américaine se dissipe et que la BCE procède à l’annonce d’actions supplémentaires de façon effective. Les devises des économies émergentes pétrolières ont le plus souffert avec la baisse d’une dizaine de dollars des cours du brut depuis la fin septembre. Le real brésilien concède 2,9% sur la semaine, le rouble russe 1,3%, le peso mexicain 0,8%. Le repli du dollar a permis le rebond des autres devises matières premières comme le peso chilien (+0,8%) où la roupie indonésienne (+0,7%). La hiérarchie des volatilités implicites est revenue à sa situation prévalant avant les annonces de la BCE sur une potentielle augmentation significative de la taille de son bilan. Le choc sur les prix du pétrole s’explique par trois facteurs : la hausse récente du dollar, le ralentissement global, et une surproduction expliquée à la fois par la montée en puissance de l’utilisation des gaz de schistes et des quotas de production de l’OPEP qui n’ont pas été revus à la baisse. Un rebond des prix du brut est donc assez peu probable à horizon fin d’année mais ceci n’exclut pas une réappréciation des devises émergentes liées aux matières premières. La mise en place très (voire trop) graduelle par la BCE d’une stratégie d’assouplissement quantitatif et le tassement de la conjoncture américaine ajoute au pessimisme ambiant au sujet de l’économie chinoise en affaiblissant sa demande externe. En effet, la Chine fait face à un ralentissement plus durable de sa demande domestique que ce que les investisseurs projettent actuellement. C’est en substance ce qu’affirme un article de recherche récent du NBER coécrit par Larry Summers (« Asiaphoria Meets Regression to the Mean », NBER Working Paper No. 20573, octobre 2014). Crédit L’aversion au risque est remontée brutalement mercredi. Les marchés sont en mode « risk-off ». Les indices de cash se sont fortement écartés. Les segments à beta élevé sous-performent. Le marché européen reste plus résistant que le marché américain. Le marché primaire a fortement ralenti. Il n’y a pas un unique catalyseur mais un faisceau de mauvaises nouvelles : faiblesse de la demande globale, net ralentissement de la dynamique allemande, chiffres d'inflation préoccupants. Les doutes des investisseurs sur la capacité des banques centrales à agir sur l’inflation et la croissance augmentent. Cet environnement de croissance faible et de politique monétaire accommodante reste à ce jour favorable au marché du crédit. Notre scénario central prévoit (1) une remontée des fed funds plus tard que prévu (la courbe des futures envisage actuellement une première hausse vers fin 2015/début 2016) et (2) de nouvelles actions de la BCE. Marchés financiers Avec la remontée des spreads, le marché américain offre des opportunités d’investissement intéressantes. Un report du cycle de hausse des taux est positif pour le crédit. De plus, les fondamentaux des entreprises américaines ne sont pas pénalisants pour le porteur obligataire. L’amplitude du re-leveraging des entreprises américaines reste limitée. Dans la zone euro, l’impact d’un programme de rachats d’actifs souverains sera positif sur les facteurs techniques du marché du crédit : compression des spreads périphériques, intensification de la recherche de rendement. A plus long terme, une faiblesse prolongée de l’économie pourrait affecter les fondamentaux des entreprises européennes. N’oublions pas qu’elles ont maintenu des ratios d’endettement stables uniquement via une forte contraction des dépenses d’investissement. Actions Le MSCI Monde a de nouveau baissé de 1% cette semaine. Après quatre semaines de baisse d’affilée (-7% en cumul), l’indice est désormais en repli de 1% depuis le début de l’année. Ce recul a été généralisé avec -1% cette semaine aux Etats-Unis, en Europe et pour les émergents et jusqu’à 5% au Japon. Par ailleurs, au cours des quatre dernières semaines, le recul sur ces quatre zones a été respectivement de -6%, -8%, -5% et -11%. Si c’est la première fois de l’année que le MSCI Monde recule pendant 4 semaines, ceci s’est déjà produit à 8 reprises depuis 2009 (2 fois en 2009, 1 en 2010, 3 en 2011 et 2 en 2013) avec une baisse moyenne de 9,5%. Pour autant, l’indice a progressé en moyenne de +11% par an (hors dividendes) de 2009 à 2013. Conclusion, si la période de transition actuelle des marchés boursiers devrait encore se prolonger quelque temps (cf. Edito), l’ampleur de la correction récente n’est pas inhabituelle et incite à garder son sang-froid. Evénements clés à venir Indicateurs économiques -Etats-Unis : l’inflation devrait ressortir stable en septembre tout comme les chiffres du marché immobilier. Zone euro : les enquêtes PMI devraient continuer de se dégrader en octobre. RoyaumeUni : la croissance du PIB est attendue à +0,7% au T3 par rapport au T2. Chine : la croissance du PIB devrait rester solide au T3 et est attendue à +7,2% sur un an. La production industrielle et les ventes au détail de septembre devraient rester bien orientées. Marchés financiers Date Pays 21 octobre Chine Chine Chine Données macroéconomiques attendues Consensus Dernier PIB, GA, T3 7,2% 7,5% Production industrielle, GA, septembre 7,5% 6,9% Ventes au détail, GA, septembre 11,7% 11,9% Etats-Unis Ventes de maisons existantes, septembre 5 100 K 5 050 K 22 octobre Etats-Unis Indice des prix à la consommation, m/m, septembre 0,0% -0,2% 23 octobre Chine PMI manufacturier HSBC (flash), octobre 50,2 50,2 Zone euro PMI manufacturier (Allemagne, France), octobre 49,9 50,3 Zone euro PMI services (Allemagne, France), octobre 52,0 52,4 -0,2% 0,4% Royaume-Uni Ventes au détail, m/m, septembre 24 octobre Allemagne Indice GfK du climat du consommateur, novembre Royaume-Uni PIB, t/t, T3 Etats-Unis Ventes de logements neufs, septembre 8,0 8,3 0,7% 0,9% 470 K 504 K Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Adjudications Adjudications d’emprunts d’Etat européens [maturité, montant (si disponibles)] Date Pays 20 octobre France Court terme, 7,5 Mds € 21 octobre Espagne Court terme, montants non disponibles vendredi 22 octobre Allemagne 30 ans, 2 Mds € Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Evénements clés Date Comités de politique monétaire à venir 29 octobre Réserve Fédérale (Fed) 31 octobre Banque du Japon (BoJ) 6 novembre Banque Centrale Européenne (BCE) 6 novembre Banque d'Angleterre (BoE) 17 décembre Réserve Fédérale (Fed) Date Evénements politiques à venir 23 octobre 2014 Sommet européen 26 octobre 2014 Elections présidentielles au Brésil (second tour) 4 novembre 2014 Elections de mi-mandat au Etats-Unis 18 décembre 2014 Sommet européen Source : Stratégie Amundi Aperçu sur les marchés : Marchés financiers Marchés d'actions 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 S&P 500 1897 -0.5% -5.2% 2.7% Eurostoxx 50 2962 -1.0% -8.5% -4.7% CAC 40 4033 -1.0% -9.0% -6.1% Dax 30 8850 0.7% -8.4% -7.3% Nikkei 225 14533 -5.0% -8.5% -10.8% 971 -1.9% -8.6% -3.2% 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 85 -5.1% -12.5% -23.2% 1234 0.9% 0.9% 2.8% 20 -0.8 7.8 6.7 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 1.28 1.1% -1.5% -7.3% USD/JPY 107 -0.9% -0.8% 1.3% EUR/GBP 0.79 1.0% -0.1% -4.6% EUR/CHF 1.21 -0.1% -0.3% -1.6% 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 EONIA -0.01 -1 bp -2 bp -46 bp Euribor 3M 0.08 - -- -21 bp Libor USD 3M 0.23 - -- -1 bp Taux 2 ans (Allemagne) -0.05 - +2 bp -27 bp Taux 10 ans (Allemagne) 0.86 -3 bp -19 bp -107 bp Taux 2 ans (Etats-Unis) 0.37 -6 bp -20 bp -1 bp Taux 10 ans (Etats-Unis) 2.21 -7 bp -41 bp -82 bp 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 France +44 bp +7 bp +8 bp -19 bp Autriche +25 bp +3 bp +4 bp -10 bp Pays-Bas +18 bp +3 bp +3 bp -13 bp Finlande +18 bp +5 bp +6 bp -2 bp Belgique +38 bp +9 bp +6 bp -25 bp Irlande +89 bp +9 bp +9 bp -69 bp Portugal +244 bp +37 bp +31 bp -176 bp Espagne +131 bp +13 bp +8 bp -91 bp Italie +164 bp +20 bp +27 bp -56 bp 17/10/2014 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/13 Itraxx Main +72 bp +2 bp +13 bp +1 bp Itraxx Crossover +375 bp +8 bp +134 bp +89 bp Itraxx Financials Senior +73 bp +5 bp +14 bp -14 bp MSCI Marchés Emergents (clôture -1J) Matières premières - Volatilité Pétrole (Brent, $/baril) Or ($/once) VIX Marché des changes EUR/USD Marchés des taux Ecarts de taux 10 ans vs Allemagne Marchés du crédit Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Données actualisées à 18h