creation d`une unite de production chocolatiere ambanja madagascar
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creation d`une unite de production chocolatiere ambanja madagascar
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ************* FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE ************* DÉPARTEMENT GESTION ************* MÉMOIRE DE MAÎTRISE OPTION FINANCES ET COMPTABILITÉ ************* Thème : CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION CHOCOLATIERE AMBANJA MADAGASCAR Présenté par : ATIMO Emile Sous la Direction de : Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa Professeur de comptabilité Encadreur Professionnel Monsieur RALISON Roger Maître de Conférence Chef de département Filière Gestion Encadreur Enseignant Date de soutenance : 12 Août 2005 REMERCIEMENTS J’adresse mes vifs remerciements : - A Monsieur RAKOTOBE Pascal, Professeur agrégé, Président de l’Université d’Antananarivo ; - A Monsieur RAKOTOARISOA Rado Zoherilaza, Maître de Conférence, Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie, qui sacrifie tout son temps pour assurer la bonne marche de la Faculté DEGS ; - A Monsieur RALISON Roger, Maître de Conférence, Chef de Département Gestion, qui m’a dirigé dans mes recherches et qui m’a prodigué de précieux et loyaux conseils sans qu’il ne soucie de tout le temps qu’il a bien voulu me consacrer, et sans les recommandations éclairées de qui, ce travail ne serait jamais ce qu’il souhaiterait vouloir être ; - A Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Maître de Conférence, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion, qui a bien voulu accepter ma candidature et qui a organisé le calendrier de la présentation de ce mémoire ; - A tous les Enseignants permanents et vacataires du Département en Gestion qui m’ont formé durant toutes mes études universitaires avec tous que cela a dû leurs coûter en persévérance, faux espoir et déceptions ; - A tous les membres du personnel administratif du Département en Gestion qui m’ont fourni les pièces et les documents administratifs nécessaires et m’ont donné accès aux renseignements indispensables à mes longues études universitaires ; - A mon Encadreur professionnel, Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa, Professeur de comptabilité qui m’a sans cesse accueillie à bras ouvert pour que je puisse étoffer mes acquis par ses précieux conseils et qui a fait preuve de disponibilité constante, de patience infinie et d’abnégation à mon égard, malgré ses nombreuses occupations. DEDICACES Avant tout, je voudrais remercier Dieu pour sa grâce, son aide qui m’a permis de finir mes études et de réaliser ce travail. A lui seul la gloire ! A ma famille par leurs soutiens moraux actifs, avertis et sans réserves A tous ceux qui le près et de loin qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire Votre présence m’a fortifié LISTE DES TABLEAUX Pages TABLEAU N°1 : DISTRIBUTION DES VARIABLES SELON L’ÂGE.....................11 TABLEAU N°2 : DISTRIBUTION DES VARIABLES SELON LE SEXE.................12 TABLEAU N°3 : DISTRIBUTION DES VARIABLES PAR PROFESSION............. 13 TABLEAU N°4 : ANALYSE DU PRIX DE NOS CONCURRENTS........................... 14 TABLEAU N°5 : LES CONSOMMATEURS DU CHOCOLAT................................. 18 TABLEAU N°6 : MATÉRIELS ET OUTILLAGES......................................................28 TABLEAU N°7 : PRODUCTION ET CHIFFRE D’AFFAIRES..................................33 TABLEAU N°8 : FRAIS D’ENTRETIEN DE CACAO.................................................34 TABLEAU N°9 : PLANNING DE PRODUCTION ET CHIFFRE D’AFFAIRES PRÉVISIONNEL SUR 5 ANS.......................................................................................... 35 TABLEAU N°10 : MATIÈRES PREMIÈRES ET AUTRES CHARGES .................. 36 TABLEAU N°11 : COÛT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION ..............................................................................................................................................45 TABLEAU N°12 : LISTE DES IMMOBILISATIONS .................................................46 TABLEAU N°13 : LISTE DES MATÉRIELS ET OUTILLAGE ................................46 TABLEAU N°14 : LISTE DES MATÉRIELS ET MOBILIER DE BUREAU .......... 47 TABLEAU N°15 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS OU AMORTISSEMENT TECHNIQUE ........................................................................ 49 TABLEAU N°16 : PLAN DE FINANCEMENT............................................................. 50 TABLEAU N°17 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES................... 51 TABLEAU N°18 : COMPTE DE GESTION ET RÉSULTAT PRÉVISIONNEL ..... 51 TABLEAU N°19 : LES COMPTES DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL.....................52 TABLEAU N°20 : PLAN DE TRÉSORERIE GLOBALE (EN FMG).........................53 TABLEAU N°21 : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL (EN FMG)............ 54 INTRODUCTION INTRODUCTION Madagascar, un pays à vocation agricole, a suivi également cette voie en adoptant « l’agriculture comme base et l’industrie comme moteur ». Le SAMBIRANO a été choisi comme cadre de cette étude car c’est une des régions de Madagascar qui produit du café et du cacao marchand en quantité et en qualité appréciable. De fait, il est devenu évidant qu’au lieu de livrer à l’étranger des produits bruts, il est préférable de les transformer avant de les exporter. Dès lors, les gens s’intéressent beaucoup à la culture de café mais le prix ne cesse de baisser. Actuellement, ils ont décidé de pratiquer la culture du cacaoyer. Les 91% de la production sont à exporter. A cause de la technologie, nous souhaitons exporter les produits finis et non la matière première. Le présent projet intitulé : « Projet de création d’une chocolaterie à AMBANJA » a pour vocation de transformer le cacao en chocolat. La combinaison de ces deux recherches nous a permis d'élaborer ce mémoire composé de trois parties. La première nous situe et identifie ce projet. Il s'agit là de faire un aperçu général sur la production et la transformation du cacao à Madagascar. Il s'agit également d'étudier le marché de ce produit pour identifier les clients cibles, inciter les clients potentiels. La deuxième partie intitulée conduite du projet nous fait observer la technique de production, de traitement, et d'exportation de produit. Dans cette môme partie nous n'avons pas perdu, de vue pour étudier l'organisation de ce projet une fois eu le jour. Il s'agit de l'organisation administrative, de la stratégie marketing et de l'organisation financière. La troisième partie concerne l'étude financière du projet. Il faudra s'assurer qu'un tel projet est effectivement rentable. L'analyse financière nous amène des preuves palpables en dégageant la rentabilité de ce projet. Mais le problème auquel il faut s'attaquer est les sources de financement de ce projet. Mais toujours est-il que des solutions éventuelles 1 peuvent être trouvées surtout lorsqu'il s'agit des projets qui entre dans le domaine du développement du secteur artisanal d'où indirectement du domaine touristique. 2 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET SECTION 1 : ASPECT GÉNÉRAL ET HISTORIQUE 1.1. Aspect général Pour commencer, notons que la recherche de la genèse d'un projet lorsqu'elle est possible ne relève pas de la simple curiosité, elle représente au contraire un élément important de l'évaluation à posteriori en permettant de construire les objectifs initiaux du projet. A l'origine d'un projet on peut tracer la politique de développement définie par le plan national dont il constitue localement l'expression. On peut aussi trouver les aspirations locales de la population représentée au niveau nationale par l'administration où elle se traduit en action spécifique. D'une manière générale ; un projet est un mode de développement des entreprises. Désormais, ce modèle de développement est mis en cause : la diversification et l'instabilité des marchés ; l'apparition de nouveaux acteurs industriels et financiers; la concurrence accrue entre les constructeurs font que les projets autrefois exceptionnels sont lancés de plus en plus rapidement et de plus en plus fréquent dans le contexte conflictuel, peut -on dire que les concepts d'innovation et de nouveaux projet sont certainement très suggestifs aussi très ambigus. Le projet n'apparaît pour certains acteurs de l'entreprise comme l'expression a un moment donné d'une stratégie générale l'affirmation de la volonté de se diversifier, aussi claire et déterminée. Selon le cadre dans lequel les acteurs de l'entreprise se situent, un projet sera tantôt comme une réponse à l'émergence et à la concurrence de nouveaux fabricants ou prestataires de services. En définitive un contexte éclaté en multiples acteurs comme Test celui des entreprises ne peut se fédérer qu'autour de projets ambiants et vastes ampleurs. 3 1.2. Historique Le cacao est une plante d’origine Américain qui était introduite chez nous vers l’année 1900 à Tamatave. Vers l’année 1958, les colons faisaient l’étude de cette filière dans différentes régions de Madagascar. Le Sambirano a été retenu lors de cette étude car c’est la seule qui produit du cacao marchand en quantité appréciable grâce à son micro-climat qui répond aux besoins de cette plante (conditions climatique la température, l’existence de deux vents dominants (les alizés et les moussons). Un jour, nous avons eu une discussions entre étudiantes et c’est au fil de notre conversation que le sujet à propos du « cacao » entra en jeu. Nous sommes tous au courant de l’utilisation de ce produits de façon industrielle, et c’est pour cela que nous avons décidé de saisir cette opportunité dans le but de créer une Entreprise chocolatière à AMBANJA. Cette entreprise aura en pour objectifs de transformer le cacao marchand en chocolat (au lait aromatisé, aux noisettes, nature) distribuer à Antananarivo et Fianarantsoa du point local, aux Etats-Unis plus précisément à Californie à l’étranger. 4 SECTION 2 : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET 2.1. Origine du projet Projet d’amélioration de la qualité de production de cacao au niveau des producteurs et les encourage aussi à entretenir intensivement les plantes. Ce projet a pour objectif d’intensifier et de dynamiser la filière cacao dans la région de Sambirano. 2.2. Constatation du projet Ce projet a pour objectifs globaux de la diminution du taux de chômage et l’accroissement du niveau de vie de la population Malagasy. 2.3. Caractéristiques biologiques Ce projet a pour objectifs spécifique d’employer de technologie moderne atteignant les normes Américaine pour la fabrication du chocolat et assure également la bonne qualité . Ensuite de standardiser donc déprécier les caractères casaction les produits après fixation le leurs et les dimensions du type de production retenu. 2.4. Typologie de différentes formes juridiques • • Au niveau du gouvernement - le ministère du Commerce - le ministère de l’Agriculture - le Bureau des Normes Malagasy Au niveau bailleur - Banque mondiale Pour chaque étape de l’analyse de l’entreprise et de ses différentes dimension économiques, des mesures seront prises. Toutes ces tâches devraient s’intègre dans un programme de performance unique pour être totalement efficaces, cette efficacité exigera d’une certaine ligne d’action afin de rendre l’entreprise différente dans le futur. 5 • Procédures administratives d'exportation Toute exportation donne obligatoirement lieu à l'accomplissement d'un certain nombre de formalités en douane à savoir : Une déclaration de sortie qui doit être établie sur un formulaire douanier imprimé série "E" qui est en vente dans les librairies. Les déclarations d'exportation et engagement de rapatriement des devises établies au minimum en huit exemplaires ou une autorisation portant dispense de présentation de ce document. Des factures commerciales définitives : document comptable et commercial indiquant le détail de valeur et de la somme d'argent due à l'exportateur. Une note de valeur faisant apparaître notamment : - la valeur imposable (le cas échéant) - la valeur FOB. Liste de colis sage indiquant les volumes, les poids et d'autres informations concernant le conditionnement des marchandises embarquées. Certificat de contrôle d'origine CCO (arrêté du 05 Juin 1947, J.O. du 13'09/47 page 906). Permis spécial d'exportation CITES:Convention Internationale sur la protection de la faune et de la flore sauvage menacée d'extinction. • Réglementations douanières * Document à présente Les marchandises exportées sont conduites en magasin sous douane du lieu d'embarquement. Pour l'exportation, les documents suivants sont nécessaires: - Les déclarations d'exportation se font sur un formulaire "E" et de réexportation sur un formulaire "R". - El. pour une exportation en simple sortie des produits non pétroliers. 6 - E3. pour une entrée et une sortie d'entrepôt d'exportation de produits non pétroliers. - El. pour une exportation en simple sortie en procédure simplifiée et colis par voie postale. - E8. pour une exportation temporaire. - E9. pour les autres cas d'exportation: Liquidation d'office, zone franche, entreprise franche. - RI. pour une réexportation directe ou en suite dépôt, de transit de produits non pétroliers (finis): Transbordement vers un port étranger- ravitaillement. - R3. pour une réexportation en suite dépôt des produits non pétroliers. - R5. pour une réexportation en suite d'admission temporaire. - R8. pour une réexportation temporaire pour réparation, ouvraison ou exposition. - - R9. pour les autres cas de réexportation. Zone franche, industrielle, eni reprise franche. - le décompte de valeur. - les factures destinées au client, - la déclaration d'exportation et d'engagement de rapatriement de devises. - les certificats spéciaux (contrôle, qualité, phytosanitaire, salubrité), - les autorisations éventuelles des ministères responsables. * Droit à l'exportation Les exportations sont, sauf exonération expresse, soumises aux Droits de Sortie et à la Taxe Conjoncturelle (l'application des Droits de Sortie est suspendue pour les autres produits). La base de ces droits et taxes est la valeur FOB des marchandises. * Contrôle qualité Le contrôle de qualité est effectué par un organisme officiel du Ministère du Commerce : la Direction de la qualité et de la métrologie. Cette direction dispose de vingt trois postes de contrôle à Madagascar. 7 Le contrôle de cette direction est subséquent à une demande de vérification préalablement établie par l'exportateur. À la date de contrôle, les marchandises doivent être déjà emballées, marquées, classées par types de produits conformément à la norme ou clauses de contrat et bien arrimées. Le contrôle consiste à la vérification du contenant et du contenu (contrôle visuel au laboratoire), conformément à la norme nationale internationale ou aux clauses de contrat selon les exigences des importateurs. Si le lot du produit est conforme à ces spécifications, un certificat de contrôle est délivré par le service des laboratoires et de la certification. Dans le cas contraire, les produits doivent être conditionnés dans un délai maximal de quinze jours sauf pour les produits périssables. Il est conseillé aux opérateurs d'établir leur demande trois à quatre jours avant l'embarquement. Les exportateurs doivent disposer de magasins agrées pour les marchandises d'exportation. 8 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHÉ VISÉ 1.1. Le marché de produit chocolatière a) Dénomination de l’entreprise L’entreprise ECCA (Entreprise Chocolatière a base de Cacao d’Ambanja) est une entreprise qui aura exploiter « le cacao marchand » en chocolat. On le dénommé par ECCA car facile à prononcer, claire, compréhensible et internationale. b) Raison sociale et siège Le siège de l’entreprise se trouve à Androhibe CNIA à côté de la route sur Antananarivo à deux kilomètres de la ville d’Ambanja. Raison sociale : ECCA 1.2. Attente des clients La demande est la quantité à consommer ou les produits à acheter par l’acheteur (les besoins des consommateurs) et ceci dans une période donnée, dans un secteur géographique déterminé, dans une répartition par âge et par profession … La méthode utilisée est l’enquête plus précisément la méthode par sondage, c’est à dire, on interroge un nombre limité de personnes et l’on extrapole les résultats à l’ensemble de la population concernée. On interroge au hasard les passants dans les rues (enquête par questionnaire et questionnaire par interviews directes), et on constitue un échantillon représentatif des personnes. Nous avons enquêté 450 personnes pendant 3 mois à Antananarivo. Enquête par questionnaire (face à face) 1- Mangez-vous du chocolat ? OUI NON 2- Qu’est ce qui vous pousse à consommer du chocolat ? Goût 3- Quelles composantes aimez-vous ? Au lait aromatisé Nature Aux noisettes 9 Santé Autres 4- Quand est ce que vous achetez du chocolat ? par jour par semaine par mois 5- Combien de tablettes ou de paquets achetez-vous ? 1 Tablettes + 1 tablette 1 Paquet + 1 paquet 6- A quel prix l’achetez-vous ? 7- Où achetez-vous du chocolat ? Dans l’épicerie ? Dans le Supermarché ? Autres ? 8- Qu’est ce qui freine votre désir ? Prix coûteux ? Santé ? Qualité ? Autres ? 9- Qu’est ce que vous achetez du chocolat pendant la fête ? Noël ? Pâques ? Autres ? 10 RESULTAT DE L’ENQUETE Tableau n°1 : Distribution des variables selon l’âge Age ]2-16[ 150 120 ]16-30[ 200 110 + 30 100 40 TOTAL 450 270 Goût 100 70 10 180 Santé 10 25 15 50 Autres 10 15 15 40 Lait aromatisé 90 60 15 165 Nature 20 35 5 60 Noisettes 20 15 20 55 30 30 10 70 60 30 15 105 30 30 15 95 60 30 9 99 20 30 9 59 25 20 10 55 10 20 7 37 5 10 5 20 30 40 24 94 90 70 16 176 50 40 15 105 30 35 15 80 40 35 10 85 80 90 5 175 30 50 20 100 20 30 10 60 20 30 5 55 - Effectif Consommateurs du chocolat - Motivation - - Composantes Moment Jour Semaine Mois - Nombre de chocolat consommé + 3 tablettes 3 tablettes ½ paquet 1 paquet + 1 paquet - Prix 1 paquet + 5000 Fmg - 5000 Fmg - Lieu Epicerie Supermarché Autres - Frein Prix Santé Qualité Autres - Achat 50 70 30 150 Noël 50 80 20 150 Pâques 20 10 10 40 Autres Source : Notre enquête. D’après ce tableau, nous analysons que les enfants et adolescents entre 2 à 16 ans consomment beaucoup de chocolat par rapports aux jeunes de 16 à 30 ans ; les + 30 ans ne le consomment pas beaucoup. D’après notre enquête, 90% des enfants aiment les chocolats pour ses goûts sucrés et 70% de jeunes pour le goût et 25% pour les + 30 ans. 11 Les enfants aiment le chocolat au lait aromatisé en premier lieu et puis le chocolat nature et le chocolat aux noisettes. Les jeunes aiment le chocolat au lait aromatisé en premier lieu et puis le chocolat nature et enfin le chocolat aux noisettes. Les adultes consomment le plus des chocolats aux noisettes et puis au lait aromatisé et enfin nature. 25% de la population enquêté consomment du chocolat par jour ; 39% consomment par semaine 25% consomment par mois 7% de la population enquêté consomme + 1 paquet et le lieu d’achat plus proche de la population est l’épicerie. Ce qui freine leur désir est le prix coûteux en premier lieu (40%), et puis la santé (30%) ; la qualité (15%), Autres (25%). La population enquêtée consomme beaucoup pendant la fête de Noël et Pâques. Tableau n°2 : Distribution des variables selon le sexe Age Effectif Sexe ]2-16[ 150 ]16-30[ 200 + 30 100 TOTAL 450 Féminin 75 120 40 235 Masculin 75 80 60 215 Source : Notre enquête D’après ce tableau, nous voyons que les femmes (sexe féminin) mangent des chocolats que les hommes. Age Effectif Sexe ]2-16[ 120 ]16-30[ 110 + 30 40 TOTAL 270 Féminin 70 80 20 170 Masculin 70 30 20 120 12 Tableau n°3 : Distribution des variables par profession Agriculteur Commerçant Fonctionnaire Etudiant Autres Enfant 120 30 Adolescent 5 30 25 100 30 Adulte 10 25 20 35 D’après ce tableau, nous pouvons dire que les étudiants achètent beaucoup de chocolats que les travailleurs. 1.3. Le marché extérieur L'étude du marché constitue le point de l'analyse de notre projet: sans demande suffisante, un projet n'a pas de base économique, il est donc nécessaire qu'on ait une bonne connaissance du marché et qu'on fasse une étude approfondie. Nous ciblons les points d'encrage suivants: - USA - Maurice - Allemande - Belgique - Royaume -Uni - France - Les îles voisines(Comores Mayotte). 13 SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA CONCURRENCE Le marketing latéral (étude de concurrence) nous permet de connaître les concurrentes, leur prix de produit, leur méthode de vente. 2.1. Concurrence nationale Ce sont les produits des opérateurs qui travaillent directement dans le même secteur au la même branche. Nos concurrents directs sont la chocolaterie Robert, J.B., les produits importés… Tableau n°4 : Analyse du prix de nos concurrents Chocolat aromatisé sucré Chocolaterie Robert 8 000fmg 1 600Ar Produits Importés 7 500 Fmg 1 500 Ar Chocolat nature 7 000 fmg 1 400 Ar 6 750 Fmg 1 350 Ar Chocolat aux noisettes 6 000 fmg 1 200 Ar 6 000 Fmg 1 200 Ar Nous vendons nos produits a un prix bas que les concurrents Chocolat aromatisé sucré 7 000 Fmg 1 400 Ar Chocolat nature 6 000 Fmg 1 200 Ar Chocolat aux noisettes 5 000 Fmg 1 000 ar Analyse du circuit de distribution de nos concurrents Producteur ➙ Grossiste ➙ Détaillant ➙ Consommateur Nos circuits de distribution Producteur ➙ Détaillant ➙ Consommateurs Achat des matières premières des concurrents cas de la chocolaterie Robert Transport Ambanja Fève sèche ➙ Antananarivo Usine 2.2. Concurrence internationale Ce sont les produits substituer ou remplacer le produit d’une entreprise. Nos concurrents indirects sont : J.B., SOCOBIS. Par exemple le biscuit au chocolat, caramel, … 14 2.3. L’offre de notre entreprise Nous avons fixé le prix de nos produits avec la stratégie d’alignement du marché. Ce dernier consiste à vendre à peu près le même prix du produit similaire qui se trouve déjà sur le marché à condition que ce prix soit rentable et c’est le cas. Chiffre d’affaires (C.A) Charges variables Marges sur coût variable (MCV) Charges fixes (CF) Résultat MCV > CA 301 600 000 (76 210 000) 225 390 000 65 400 000 290 790 000 Ariary → 225 390 000 > 301 600 000 Bénéfice Seuil de rentabilité (SR) en valeur = = SR = 87 720 464 Ariary SR > CA, donc rentable 2.4. La matière première • Cacao S'applique aux poudres de cacao aux présentations à base de cacao et de service destiné à la consommation directe. • Chocolat C'est un produit obtenu par le mélange de sucre et de pâte cacao ou poudre ayant l'objet d'un graissage partiel, additionné de beurre de cacao en proportion telle que 100g du produit contiennent sous réserve des dispositions particulières relatives aux chocolats, au minimum 35g de pâte de cacao renferment au moins 18g de beurre de cacao. 15 • Beurre de cacao C'est une matière grasse extraite directement des fèves de cacao, décortiquées, dégermées soit de pâte de cacao ayant subi ou non le traitement destiné à la préparation du poudre de cacao solubilisé cette extraction ne peut se faire au moyen de solvants que sur leur emploi est autorisé par le ministère de la santé publique. Le beurre de cacao peut être traité comme suit : - filtré centrifugé - traiter avec une lessive ou une substance similaire normalement employée pour la neutralisation ; - traiter avec les composés usuellement employés pour la décoration suivant norme CODEX pour les beurres de cacao. Quelques dénominations légales : - cacao sucré en poudre ; - cacao sucré ; - chocolat en poudre ... - mélange de cacao en poudre et de saccharose, contenu au moins 32 g de poudre de cacao pour 100g. 2.5. Proposition de mesure de production Elle est de limiter les exportations par des quotas. Ces quotas devraient être calculés pour chaque exportateur à partir des volumes exportés des années précédentes. Les mesures à mettre en place : Une mesure simple plus efficace et la plus rapide consisterait à interdire la commercialisation des mauvais produits. Cette mesure empêcherait l'exploitation des mauvais chocolats. Une réunion des exportateurs et, éventuellement d'autres acteurs de la filière, semblent souhaitable, afin de déterminer les mesures qui permettront à tous de trouver dans le chocolat une source de profit durable. Renforcement du programme GELOSE : Gestion Locale Sécurisée, déjà mise en place. 16 Les règlements n'autorisent pas la récolte des de cacao que pendant la période de coupe entre le mois d'octobre et le mois de mai, afin de permettre aux arbres de maintenir leur productivité. C'est dans cette perspective que nous concevons d'une manière plus intense cette étude d'offre et de demande. Après l'étude du marché, nous passons à quelques théories applicables dans l'étude financière qu'on verra en troisième partie. 17 SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE 3.1. Les consommateurs du chocolat Tableau n°5 : Les consommateurs du chocolat Age ]2-16[ ]16-30[ + 30 TOTAL 150 120 200 110 100 40 450 270 Goût 100 70 10 180 Santé 10 25 15 50 Autres 10 15 15 40 Lait aromatisé 90 60 15 165 Nature 20 35 5 60 Noisettes 20 15 20 55 30 30 10 70 60 30 15 105 30 30 15 95 60 30 9 99 20 30 9 59 25 20 10 55 10 20 7 37 5 10 5 20 30 40 24 94 90 70 16 176 50 40 15 105 30 35 15 80 40 35 10 85 80 90 5 175 30 50 20 100 20 30 10 60 20 30 5 55 Achat 50 70 30 150 Noël 50 80 20 150 Pâques 20 10 10 40 - Effectif Consommateurs du chocolat - Motivation - - Composantes Moment Jour Semaine Mois - Nombre de chocolat consommé + 3 tablettes 3 tablettes ½ paquet 1 paquet + 1 paquet - Prix 1 paquet + 5000 Fmg - 5000 Fmg - Lieu Epicerie Supermarché Autres - Frein Prix Santé Qualité Autres - Autres 18 D’après ce tableau, nous analysons que les enfants et adolescents entre 2 à 16 ans consomment beaucoup de chocolat par rapports aux jeunes de 16 à 30 ans ; les + 30 ans ne le consomment pas beaucoup. D’après notre enquête, 90% des enfants aiment les chocolats pour ses goûts sucrés et 70% de jeunes pour le goût et 25% pour les + 30 ans. Les enfants aiment le chocolat au lait aromatisé en premier lieu et puis le chocolat nature et le chocolat aux noisettes. Les jeunes aiment le chocolat au lait aromatisé en premier lieu et puis le chocolat nature et enfin le chocolat aux noisettes. Les adultes consomment le plus des chocolats aux noisettes et puis au lait aromatisé et enfin nature. 25% de la population enquêté consomment du chocolat par jour ; 39% consomment par semaine 25% consomment par mois 7% de la population enquêté consomme + 1 paquet et le lieu d’achat plus proche de la population est l’épicerie. Ce qui freine leur désir est le prix coûteux en premier lieu (40%), et puis la santé (30%) ; la qualité (15%), Autres (25%). La population enquêtée consomme beaucoup pendant la fête de Noël et Pâques. 3.2. Les circuits de distribution Producteur Grossiste Détaillant Producteur Détaillant Consommateur Producteur Consommateur Consommateur La distribution est l'ensemble des activités qui se situent entre la production des biens et l'achat du consommateur. C'est-à-dire notre produit chocolat qu'on va le vendre. La politique de distribution a pour objectif au mieux le marché, mettre les produits à la disposition du plus grand nombre possible de clients potentiels et cela au moindre coût. Le circuit de distribution c'est l'étape de la distribution d'un bien entre le producteur et le consommateur. 19 Notre entreprise utilise plusieurs circuits à la fois : Les circuits courts : le producteur et le détaillant sont en contact direct : Producteur – Détaillant – Consommateur Le détaillant peut nous contacter directement pour effectuer ses commandes et acheter immédiatement. Le circuit longs : Producteur – Grossiste – Détaillant – Consommateur La stratégie de distribution que nous envisageons est la stratégie unique : l'entreprise adresse à l'ensemble du marché et à dominante PUSH, c'est-à-dire, le produit est poussé par les vendeurs et les distributeurs. 20 CHAPITRE III : THÉORIE GÉNÉRALE SUR LES OUTILS ET LES CRITÈRES D’ÉVALUATION Pour mesurer la rentabilité économique d'un investissement, la théorie microéconomique classique retient quatre méthodes d'appréciation. - Valeur Actuelle Nette (V.A.N) - Taux de Rentabilité Interne (T.R.I) - Délai de Récupération des capitaux investis(D.R.C.I). - Indice de Profitabilité (I.P). SECTION 1 : LES OUTILS D’ÉVALUATION 1.1. Valeur Actuelle Nette (V.A.N) Retenons que la mesure de la rentabilité des investissements repose essentiellement sur le concept du Cash-flow. VAN = n=1 ∑ MBA (1 + t) -n − C j= 1 Avec C : les capitaux investis t : le taux de rentabilité exigé 1.1.1. Définition Un Cash-flow est le solde des flux de trésorerie engendrés par un investissement à la clôture d'une période. Supposons que les cash-flows prévisionnels de plusieurs projets d'investissement aient été déterminés avec une précision considérée comme suffisante, la méthode de la valeur actuelle nette ensuite à actualiser tous les cash-flows c'est à dire à ramener leur valeur à l'époque Zéro et à les additionner. L'investissement dont la valeur actuelle nette est la plus élevée sera considéré comme le plus rentable. 1.1.2. Formule Cash-Flow =Résultat net + Amortissement i: taux d'actualisation, n: année en cours. 21 1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) 1.2.1. Définition Le Taux de Rentabilité Interne d'un projet d'investissement, est le taux qui permet d'égaler le décaissement dû à l'investissement aux Cash-flow prévisionnel pour le même investissement. 1.2.2. Formule On peut utiliser la méthode d'extrapolation pour le déterminer. Appelons 10, le montant des investissements. Avec un taux il on trouve une valeur II (somme des cash-flows actualisés tel que I1 >10. TRI = 5 ∑ MBA (1 + i1) − n − C = 0 n= 1 MBA: Marge Brute d'Autofinancement qui parfois et égale Cash-flow comme le cas présent. Avec i2, on obtient une valeur I2 (somme de Cash-flow actualisé tel que I0>12. On pose donc I1 < I0 < I2 Et i2 < i0 < i1 Il reste à calculer i0 = 1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) 1.3.1. Définition C'est la date à laquelle les investissements sont récupérés. Supposons qu'après avoir actualisé les cash-flows et les accumulés, on constate que l'investissement se trouve entre le cumul de l'année AT et AT+] 22 1.3.2 Formule ∑ MBA (1 + t) − n = C Avec C : les capitaux investis t : le taux de rentabilité exigé. Le taux d'actualisation est le taux de renoncement à la liquidité immédiate Ce taux est en fonction de critères subjectifs et objectifs. 1.4. L'Indice de profitabilité 1 4.1. Définition L'indice de profitabilité est le rapport entre la valeur actuelle nette et le coût de l'investissement initial. 1.4.2. Formule IP = n 1 x ∑ MBA (1 + i) − n Investissement i= 1 Les investissements trop coûteux seront ainsi pénalisés. Nous approchons ainsi par cette méthode les problèmes liés au financement des investissements de la même manière que précédemment. Il est préférable d’actualiser-les cash-flows. Les investissements trop coûteux seront ainsi pénalisés. Nous approchons ainsi par cette méthode les problèmes liés au financement des investissements de la même manière que précédemment. Il est préférable d’actualiser-les cash-flows. 23 SECTION 2 : LES CRITÈRES D'ÉVALUATIONS DU PROJET 2.1. La pertinence du projet D'après la théorie de «l'avantage concurrentiel» chacun des pays doit se spécialiser dans le domaine où il peut se différencier positivement par rapport aux autres. Alors, Madagascar, un pays riche en matière première a intérêt à consacrer sa force dans l'exploitation des matières. Ce qui est le cœur de notre sujet car notre activité tourne sur l'exploitation et transformation de cacao en chocolat. C'est un sujet très pertinent à l'heure actuelle car le marché international est encore très vaste. L'exemple le plus concret est celui de l'AGOA. D'autant plus, la qualité de produits alimentaires est conforme à l'exigence du marché. Non seulement sur le plan international mais aussi c'est une activité très prometteuse sur le plan du développement local. 2.2. L'efficacité du projet Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés. Donc, l'efficacité, ce qui produit l'effet attendu de la population dans la région d'exploitation du projet. Alors, la cause de l'efficacité est une cause véritable et unique d'un phénomène et la valeur est une grandeur périodique c'est à dire que la racine carrée de la moyenne des carrés des valeurs instantanées de cette grandeur durant une période prévue du projet. 2.3. L'efficience du projet Notre projet est efficient si on atteint les objectifs avec la réduction des moyens utilisés. C'est à dire qu'on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou rendement est performante. Donc, l'efficience, ce qui aboutit à de bons résultats et on réduit les moyens ou les matériels utilisés. 2.4. La durée de vie de projet Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d'exploitation et de créer un autre investissement à d'autres choses. Mais, pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à condition que ce projet soit rentable d'une manière efficace et avec une efficience au cours de l'exploitation. 24 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION SECTION 1 : FRUCTIFICATION DE RÉCOLTE 1.1. Conservation Les fèves fraîches sont obtenues à l’aide de l’achat auprès des producteurs de la commune d’Analavory qui est située à 6km de l’entreprise et de la commune de Mangabe qui est située à 7 km de l’entreprise. Les paysans mettent les fèves dans une cuvette en Aluminium pour soutenir des jus sucrés des fèves indispensable à la fermentation et assure la caractéristique aromatisée du chocolat. Au niveau de l’achat, les collecteurs utilisent les bacs à l’achat fini en matière plastique. 1.2. Préparation du semence Achat auprès des planteurs FEVES FRAICHES Fermentation Lavage Séchage Mise en sac A l’usine 25 1.3. Soins à donner en pépinières II faut arroser fréquemment ou inonder la pépinière pendant 24 heures, 1 ou 3 fois par semaine en laissant le sommet des sillons sortir au-dessus de l'eau, les graines lèvent d'autant plus rapidement que les arrosages sont plus abondants. Les deux méthodes de semis exigent toutes deux une abondante quantité d'eau. Par la première méthode, les graines commencent à germer à partir du cinquième mois et pourront continuer pendant un an par la deuxième méthode, la germination commence à partir du 22eme jour et se poursuit un mois et demi. Débarrasser les plantes de mauvaises herbes et ombrager les semis dès l'apparition pendant 3 à 4 jours pour éviter l'insolation. 26 SECTION 2 : IDENTIFICATION DE MATÉRIEL 2.1. Récolte Le magasin de stockage est à la chambre de l’entreprise elle-même. La méthode la plus rationnelle de stockage est l’ensilage. Les fèves sont introduites dans le silo par le haut et extraites à sa base. L’air du silo doit pouvoir être renouvelé facilement , afin d’empêcher le développement des larves. Les normes internationales précisent certains précautions de stockage : - Humidité ambiante ne dépassent pas 70% - Entreposage à 7cm au moins du sol (caillebotis-plancher) permettant la circulation de l’air. - Passage de 60cm au moins entre les murs et les sacs entre les sac de divers qualités. - Vérification périodique de la teneur en humidité de chaque lot. - Mesures pour éviter la contamination par des odeur de saveurs étrangères ou des poussières. 27 2.2. Outillage Tableau n°6 : Matériels et outillages Matériels et outillages Tarare Torée facteur Concasseur à cône Moulin à disques Broyeuse à marteau Pétrin Mélangeur Nombre 1 1 1 1 1 1 1 Broyeuse raffineuse 1 Couche longitudinal 1 Tempereuse rechauffeuse 1 Boudineuse – peseuse Tapoteuse Solubilisateur Presse hydraulique 1 1 1 1 Filtre 1 Etuve Windsichter Machine dépoussiérage Balance automatique 1 1 1 1 Matériel de manutention 1 Séchoir Tunnel frigorifique 1 1 Fonctions Sert à nettoyer les grains Sert à griller les grains Broyer en fragments plus ou moins gros le cacao Sert à moudre (réduire en poudre) les grains Transformer les fèves en une pâte fluide Eliminer l’humidité résiduelle et l’activité de la pâte Mélanger la pâte de cacao et le sucre broyé Faire écraser par pression la pâte de cacao et le sucre afin d’obtenir un mélange homogène à granulation très fine Parfaire l’homogénéisation de la pâte du chocolat et améliorer sa finesse et son arôme Régler la température pour éviter la surfusion et le réchauffement de la pâte Travailler la pâte de manière à chasser les bulles d’air Répartir la pâte dans les moules Rendre la pâte de cacao soluble Donner du beurre liquide qui est raffiné , moulé et refroidi Débarrasser des particules qui se trouvent en suspension dans le fluide Stériliser les pâtes par la chaleur Faire sécher la poudre de cacao Sert à enlever les poussières Passer les produis finis Sert à déplacer les marchandises en vue de l’emmagasinage de la vente Faire sécher les fèves d’éviter les moisissures Refroidir la pâte de chocolat 28 2.3. Cave et laboratoire avec matériels nécessaires 29 Pâte de cacao Beurre de cacao Sucre (saccharose) Lait en poudre Mélange Raffinage Conchage Normalisation Temperage Moulage Conditionnement Chocolat 30 • Commentaire du processus de fabrication * Nettoyage des fèves : Il s’effectue à l’aide d’une trieuse nettoyeuse SPON/1 Capacité : 500kg / heure. * Torréfaction Il s’effectue à l’aide d’un torréfacteur « CM3 / 200-250 ». Cette phase est composée de : - Un tambour rotatif de torréfaction, capacité : 200-250kg / h - Un mélange dans une cuve et refroidissement du produit torréfié - Un cyclone d’évacuation d’air chaud. * Dépelliculage Il s’effectue à l’aide de casse cacao tarare à vibrations « RCM/7 ». A cette phase, il y a une séparation d’air – poussières, vis sans fin réceptrice du grain de cacao, vis sans fin réceptrice de coques. Il y a un tableau électrique de commande. * Broyage Il s’effectue à l’aide d’un moulin à broches « MAP/400/S ».C’est un matériel complet pour pré- broyage. A cette phase, il y a une trémie de chargement du grain de cacao équipée de vis sans fin à vitesse variable commandée par un moto variateur (0, 37kw), ainsi qu’un dispositif à aimant permanent retenant les corps ferreux pouvant se trouver dans le cacao. Les appareillages de commande servant de contrôle et de protection sont logés dans un tableau électrique en armoire. * Mélange A ce stade, on a mélangé du beurre de cacao, du sucre, du lait, de la vanille. * Raffinage A Cette phase, on a débarrassé toutes les impuretés. * Conchage Il s’agit de broyer le mélange en fragments grossiers. 31 * Tempérage Il consiste à modérer, atténuer l’excès du mélange à son enthousiasme. * Normalisation Soumettre à une norme (faire le mélange à une situation normale) * Moulage Mettre dans un objet creux pour donner une forme à la matière fondue * Conditionnement Faire l’emballage de présentation d’une marchandise. 32 CHAPITRE II : CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉ SECTION 1 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTION ENVISAGÉE 1.1. Production et chiffre d’affaires Tableau n°7 : Production et chiffre d’affaires Chiffre d’affaires (C.A) Charges variables Marges sur coût variable (MCV) Charges fixes (CF) Résultat MCV > CA 301 600 000 (76 210 000) 225 390 000 65 400 000 290 790 000 Ariary → 225 390 000 > 301 600 000 Bénéfice Seuil de rentabilité (SR) en valeur = = SR = 87 720 464 Ariary 33 1.2. Frais d’entretien de cacao Tableau n°8 : Frais d’entretien de cacao Rubriques Frais d’établissement Valeur d’acquisition 500.000 Taux 20% Annuité 100 000 Matériel et outillage 612.315.000 20% 122 463 000 Matériel de transport 40 000 000 20% 8 000 000 Installation, Aménagement 35 000 000 20% 7 000 000 Matériel et Mobilier de bureau 13 825 000 20% 2 765 000 30 000 000 25% 7 500 000 300 000 000 10% 30 000 000 Matériel informatique Construction TOTAL 1 031 640 000 - Explication du tableau précédent - Matériel et outillage - Matériel de Transport - Frais d’établissement - M.M.B - Agencement, aménagement 177 828 000 Source : D’après notre étude Ont subi des amortissements de 20% par an La construction a subi l’amortissement de 10% par an. Le matériel informatique à subi l’amortissement de 25% par an l’amortissement est la constatation comptable de la perte de valeur (amortissement de valeur ou dépréciation subi par une immobilisation. Cette dépréciation est causée par l’emploi de l’immobilisation, son usure, sa vétusté ou par le temps. 34 SECTION 2 : LES DIFFÉRENTS FACTEURS DE PRODUCTION 2.1. Facteur de production Tableau n°9 : Planning de production et chiffre d’affaires prévisionnel sur 5 ans Année 1 Nombre Rubrique Chocolat au lait aromatisé Chocolat nature Chocolat aux noisettes C.A P.U 2 P.T Nombre ( en paquet) ( en 121 000 66 000 53 000 240 000 paquet) 134 000 73 000 59 000 266 000 7 000 6 000 5 000 847 000 000 396 000 000 265 000 000 1 508 000 000 P.U 3 P.T Nombre P.U 4 P.T ( en paquet) 7 000 6 000 5 000 938 000 000 438 000 000 295 000 000 1 671 000 000 148 000 81 000 65 000 294 000 Nombre P.U 5 P.T ( en paquet) 7 000 6 000 5 000 1 036 000 000 486 000 000 325 000 000 1 847 000 163 000 90 000 72 000 325 000 Nombre P.U P.T 7 000 6 000 5 000 1 260 000 000 600 000 000 400 000 000 2 260000 000 ( en 7 000 6 000 5 000 1 141 000 000 540 000 000 360 000 000 2 041 000 000 paquet) 180 000 100 000 80 000 360 000 Le marché qu’on a visé (360 000 paquets de chocolat / an) ne sera atteint qu’au cinquième année. Dans la première année, on obtiendra que 67% du marché visé. Pour pouvoir atteindre ce marché, on a prévu une augmentation de 10% chaque année. 35 Tableau n°10 : Matières premières et autres charges Uté T 1 P.U 3M P.T 117M Qté 43 Uté T 2 P.U 3M P.T 129M Qté 47 Uté T P.U 3000 3 P.T 141M Qté 52 Uté T P.U 3000 4 P.T 156M Qté 57 5 Uté T P.U 3000 P.T 171M - Cacao Qté 39 - Vanille 6 L 10 M 60M 6,6 L 10M 66M 7 L 10M 70M 7,7 L 10M 77M 8 L 10M 80M - Sucre 1 T 8M 8M 1,1 T 8M 8,8M 1,2 T 8M 9,6M 1,3 T 8M 10,4M 1,4 T 8M 11,2M - Lait 2 L 10000 20M 2 L 10000 22M 2420 L 10000 24,2M 2600 L 10000 26M 2800 L 100000 28M 8M 200 - Fournitures consommables - Emballages - Eau et électricité - Gaz, Carburants, Lubrifiants, 000 8,8M 9,6M 10,56M 11,6M 43M 47M 52M 57M 63M 36M 39,6M 43,5M 47,8M 52,5M 10M 11M 12M 13M 14M Combustibles - Petit outillage - Entretien et 5M 5,5M 6M 6,6M 7M Réparation 3M 3,3M 3,6M 3,9M 4M 2M 2,2M 2,4M 2,6M 2,8M missions et 40M 44M 48M 53M 58M réceptions 5M 5,5M 6M 6,6M 7M 12M 13M 14M 15M 16M 50 000 55000 60000 66000 72000 12M 381,05M 13,2M 418,955M 14,520 456,48M 15,972 501,432M 17,5692 - Primes d’Assurance - Publicité - Déplacements, - Redevances téléphoniques - Impôts et taxes - Locations immobiliers TOTAL 36 Source : Tarifs • Emballage : estimation faite avec l’aide de la chocolaterie Robert • Eau et Electricité : JIRAMA, zone Ambanja (2005) • Vanille, sucre, lait : même d’emballage • Téléphone, fourniture de bureau, divers publicité… : estimation faite sur la base des données recueillies auprès de la chocolaterie Robert. La production actuelle de Madagascar en cacao peut couvrir facilement les besoins. Les coûts : Déjà, le prix de fève fraîche qui est le prix au collecteur. Par souci de rentabilité pour la nouvelle installation envisagée, nous allons essayer de réduire les coûts d’achats de matière première au seul prix d’achat de celle-ci : 600 Ariary le kilo. (D’après la statistique reconnue par l’INSTAT) Explication du tableau précédant : Les matières premières dépendent du nombre de chocolats à produire. De même pour les autres charges, c’est-à-dire, l’augmentation de la production demande plus d’énergies, de matériels, …. Comme la production du chocolat augmente de 10% chaque année, on a aussi prévu une augmentation de 10% des matières premières et des autres charges. 37 CHAPITRE III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE SECTION 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGÉ 1.1. Organigramme Gérant propriétaire Secrétariat Approvisionnement et stock Services finances et ressources humaines Magasinier 38 Service commercial SECTION 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL 1.2. Profil de chacun du personnel du projet 1.2.1. Directeur du projet (Gérant propriétaire) Diplôme d'étude supérieure en niveau Bac + 5 et ayant une bonne connaissance en gestion ; Aptitude à élaborer et mettre à jour les indicateurs de performance et de résultats, et à effectuer le suivi technico-financier des activités ; Maîtrise parfaite de l'outil informatique (Microsoft office) ; Capacité avérée d'utiliser ses connaissances et qualité pour résoudre les problèmes au sein du projet envers les partenaires ; Réelles dispositions en matières d'organisation, de planification et de mise en œuvre du programme de travail ; Maîtrise parfaite de l’Anglais et du Français. 39 1.2.2. Responsable Financière responsable ressources humaines Titulaire au minimum du diplôme BAC + 4 en gestion, option finances ; Avoir au moins deux années d'expérience professionnelle probante dans le domaine de la comptabilité ; Maîtrise de l'outil informatique et pratique avéré d'un logiciel comptable « CIEL COMPTABILITE, SAARI, etc. » ; Maîtrise parfaite de français et compréhension de l'Anglais ; Capacité d'analyse et de restitution orale et écrite des questions financières. Ayant le sens de communication et des relations humaines ; Bonne capacité d'organisation et de planification, et bon sens de relations interpersonnelles ; Maîtrise parfaite de l'anglais et du français ; Forte capacité rédactionnelle. L’idéal serait d'avoir deux responsables l'un administratif, l'autre financier. Mais compte tenu des moyens financiers limités, un seul responsable assurera ces deux fonctions. Il s'agit donc d'un Responsable Administratif et Financier. 1.2.3. Responsable Commercial Minimum BAC + 4, Option Marketing ; Apte à prendre des initiatives dans un environnement concurrentiel ; Capable de prospecter sur terrain et d'élaborer des propositions ; Méthodique, rigoureux, ayant un sens de responsabilité; Permis de conduire, catégorie B ; Bonne maîtrise du français et de l'anglais ; Maîtrise de l'outil informatique. 40 1.2.4. Secrétaire Formation BTS en secrétariat ; Maîtrise de l'outil informatique et des logiciels Bureautique ; Ayant le sens de communication ; Maîtrise parfaite de l'anglais et du français ; Bonne présentation. 1.2.5. Attributions des personnels a) Directeur du projet Etablir la politique générale du projet avec les différents responsables ; Représenter le projet auprès des différentes institutions concernées par ses activités ; Approuver toutes les sorties de fonds du projet ; Prévoir la formation indispensable pour le bon déroulement de l'activité ; Suivre les dossiers spéciaux. 1.3. Ce qu’il faut à l'administrateur financier Assurer la comptabilisation des fonds d'entrée et sortie du projet ; Analyser les étals financiers ; Effectuer les paiements autorisés ; Faire le suivi des coûts de fabrication. D'assurer le recrutement et rémunérations ; De résoudre les litiges individuels ou collectifs et les relations avec l'administration et autres organisations ; Participer à la mise en place d'un système de motivation ; Assurer l'exécution et le suivi des travaux administratifs. Le responsable de ce service doit maîtriser parfaitement la gestion et l'analyse financière de l'entreprise. Sur le terrain les tâches qui l'attendent peuvent être : 41 - définir les déférents coûts et charges. Les coûts : Un coût est un ensemble des charges regroupées au sein d'un produit, d'une activité, d'une fonction. - Ces coûts peuvent être : - Coût de la fonction achat - Coût de la fonction vente - Coût de la fonction - Dans notre cas il s'agira du 1er et deuxième coût : - Classifier les charges - Charges variables : sont celles qui varient avec le volume et niveau d'activité. - Charges fixes : Contrairement, certains charges restent insensibles à la variation du volume ou de niveau d'activité. Ce sont les charges fixes ou les chaînes de structure (Assurances, Salaires du personnel administratif) Remarque: la notion des charges fixes ne se conçoit toute fois qu'à l'intérieur d'une zone délimitée - définir les éléments constitutifs des coûts - Charges incorporables dans les calculs des coûts, la comptabilité analytique incorpore dans les coûts principalement les charges par nature saisies par la comptabilité générale : ce sont les charges incorporables. Exemple: Matières consommées, main d’œuvre, frais généraux. Définir les différentes méthodes d'analyse : La méthode de centre d'analyse La méthode du taux d'imputation prédéterminé et de coefficient d’équivalence comportent beaucoup de subjectivité quant à leur application. D'où la méthode des centres d'analyse est plus conseillée et plus utilisée. Cette méthode consiste à repartir les charges indirectes entre les centres d'analyse définies dans l'entreprise pour qu'on puisse obtenir : - Le coût de chaque centre - Les coûts des produits 42 - La mise en œuvre de la méthode comporte plusieurs étapes : - La définition des centres d'analyses - La distinction des centres auxiliaires des centres principaux - La répartition primaire des charges directes - Le choix d'une unité d'œuvre par chaque centre d'analyse - La répartition secondaire des charges indirectes En un mot voilà les outils nécessaires pour l'administration financière, commerciales et organisationnelle. Résultat de la comptabilité analytique = Résultats de la comptabilité générale + Charges non incorporables - Produits non incorporables - Charges supplétives Imputation des charges indirectes aux coûts Les charges directes : sont les charges qui entrent dans le calcul d'un seul coût. Les charges indirectes : sont celles qui entrent dans le calcul de plusieurs coûts. La méthode du taux d'imputation du taux prédéterminé II s'agit d'étudier s'il existe une relation, un rapport entre une charge directe et une charge indirecte, et d'appliquer ce rapport par l’imputation des charges indirectes. La méthode de coefficient équivalente II s'agit d'exprimer tous les autres produits et la production totale de l'entreprise en fonction d'un produit qui sera choisi comme produit de référence. Les charges indirectes sont réparties en fonction des coefficients d'équivalence obtenus. 1.4. Responsable Commercial Mettre en place une stratégie favorisant le développement des ventes ; S'assurer la mise en œuvre des campagnes publicitaires ; Négocier un calendrier de paiement avec les clients; Préparer toutes les pièces relatives à la vente : 43 Organisation et stratégie marketing de ce service ; Définir une bonne politique du prix. Le prix de revient du kilo de cacao à l'exportation peut être présenté comme suivant : - achat aux paysans ; - transport du lieu de collecte à entrepôt ; - préparation (triage, classement, mise en balle) ; - emballage (natte) ; - charge amortissement entrepôt etc.; - transport de l'entrepôt à bord et transit; - impôts et charges diverses; - frais financier. 44 TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET CHAPITRE I : COÛT D’INVESTISSEMENT SECTION 1 : COÛT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION 1.1. Evaluation d’investissement Par définition, l’investissement est le fait d’engager des fonds ( dépenses) pour une utilisation ( chose obtenue) d’une durée de vie supérieure à un an et susceptible d’apporter des revenues futures ( les profits) pendant plusieurs années. Ainsi, investir c’est utiliser les ressources financières actuelles pour acquérir des actifs non consommables dont l’utilisation doit générer des ressources financières échelonnées. Tableau n°11 : Coût des Investissements et Compte de Gestion C.A Toutes charges EBE Amortissement technique Intérêt Bénéfice net fixe IBS (30%) Bénéfice net Cash flow 1 1 508 800 000 711 650 000 797 150 000 177 828 000 199 645 087 419 676 913 125 903 074 293 773 839 471 601 839 2 1 671 000 000 749 555 000 921 445 000 177 828 000 159 660 930 583 956 070 175 186 821 408 769 249 586 597 249 3 4 5 1 847 000 000 2 041 000 000 2 260 000 000 886 260 000 931 212 000 1 086 065 200 960 740 000 1 109 788 000 1 173 934 800 177 828 000 177 828 000 177 828 000 119 745 697 79 830 465 39 915 232 663 166 303 852 129 535 956 191 568 198 949 891 255 638 861 286 857 470 464 216 412 596 490 675 669 334 098 642 044 412 774 318 675 847 162 098 Source : d’après notre étude Explication du tableau précédant : Le Cash Flow couvre le 31% à 37% des Chiffres d’Affaires. Il augmente de 9% à 24% chaque année. 45 1.2. Immobilisation et équipement Les immobilisations comprennent tous les biens destinés à rester durablement sous la même forme dans l’Entreprise. Tableau n°12 : Liste des Immobilisations RUBRIQUES Frais d’établissement MONTANT 500 000 Matériel et outillage 612 315 000 Matériel de transport 40 000 000 Installation, Aménagement 35 000 000 Matériel et mobilier de bureau 13 825 000 Matériel informatique 30 000 000 Construction TOTAL • 300 000 000 1 031 640 000 Source : d’après notre étude Frais d’établissement Les frais d’établissement comprennent les formalités administratives nécessaires pour la construction d’une S.A.R.L, comme les frais de publicité, droit d’inscription à L’OMAPI, immatriculation fiscale, etc…Ces formalités seront assurés par l’Administration à Ambanja. • Matériel et outillage Un certain nombre de matériels est nécessaire pour la transformation des fèves fraîches en chocolat. Tableau n°13 : Liste des matériels et outillage Désignation Balance Bac de fermentation Bac à l’achat Machine complète Brouettes Sécherie TOTAL Prix unitaire 3 000 000 175 000 50 000 600 000 000 100 000 870 000 46 Nombre 3 5 6 1 4 2 Montant total 9 000 000 875 000 300 000 600 000 000 400 000 1 740 000 612 315 000 • - Balance : Société F. Bonnet et ses Fils à Analakely Antananarivo - Brouettes : Auprès des artisans à Antananarivo - Bac de fermentation : Entreprise IPRA à Ambanja - Bac à l’achat : Boutique SADAK Ankafahely Ambanja - Sécherie : maçon Ambanja - Machine complète ( voir dessin n° page ) : ECOMEC en Etats – Unis Matériel de transport Il comprend une voiture 504 occasion au Bâtiment R+5 67ha Sud Antananarivo. Il assurera les déplacements de la Gérante aussi le transport des fèves fraîches vers le lieu de fabrication. • Matériel et Mobilier de bureau Les matériels et mobilier de bureau comprennent l’équipement nécessaire pour le bureau. Tableau n°14 : Liste des matériels et mobilier de bureau Nombre 03 Désignation Tables confortes de bureau Montant 1 500 000 10 Tables simples 150 000 1 500 000 02 Chaises confortes 500 000 1 000 000 23 Chaises moyennes 75 000 1 725 000 18 Chaises simples 50 000 900 000 06 Armoire 1 000 000 6 000 000 08 Etagères 100 000 1 200 000 13 825 000 TOTAL - Prix unitaire 500 000 Chaise et tables conforts : Boutique SADAK Ankafahely Ambanja (pour la Gérant) - Tables et chaises simples et moyennes, armoires, étagères : Entreprise IPRA Ambanja 47 Explication du tableau précédent Les matériels et mobiliers de bureau sont utilisées et répartis comme suit : - 10 Tables simples, 11 chaises moyennes, 13 chaises simples : pour les autres employés de bureau - 2 chaises moyennes : pour la Gérante - 3 chaises simples : pour le gardien, la sécurité et le magasinier - 10 chaises moyennes : dans la salle de réception - 6 armoires : pour la Gérante, le Secrétaire, le Comptable, les Chefs de service - 6 étagères : 2 pour les Chefs de service et 4 pour le Comptable Pour le magasin à Tanà : 1 chaise conforte, 2 chaises simples, 1 table conforte, 2 étagères • Matériel informatique L’Entreprise a décidé d’acquérir un lot de matériel et informatique complet (ordinateur, imprimante, …) avec capacité Pentium IV. Il sera acheté auprès des fournisseurs locaux CIBERTEC, magasin au sous–sol Tsaralalana Antananarivo. 48 SECTION 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT Tableau n°15 : Tableau d’amortissement des immobilisations ou amortissement technique Rubriques Frais d’établissement Valeur d’acquisition 500.000 Taux 20% Annuité 100 000 Matériel et outillage 612.315.000 20% 122 463 000 Matériel de transport 40 000 000 20% 8 000 000 Installation, Aménagement 35 000 000 20% 7 000 000 Matériel et Mobilier de bureau 13 825 000 20% 2 765 000 Matériel informatique 30 000 000 25% 7 500 000 300 000 000 1 031 640 000 10% Construction TOTAL 30 000 000 177 828 000 Source : D’après notre étude Explication du tableau précédent - Matériel et outillage - Matériel de Transport - Frais d’établissement - M.M.B - Agencement, aménagement - La construction a subi l’amortissement de 10% par an. - Le matériel informatique à subi l’amortissement de 25% par an l’amortissement Ont subi des amortissements de 20% par an est la constatation comptable de la perte de valeur (amortissement de valeur ou dépréciation subi par une immobilisation. Cette dépréciation est causée par l’emploi de l’immobilisation, son usure , sa vétusté ou par le temps. 49 SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT Tableau n°16 : Plan de financement Rubrique Investissement nouveau Al A2 A3 A4 A5 248789000 Investissement de renouvellement Titres de participation Remboursement des dettes à long terme 45500000 4160000.0 37700000 33800000 29900000 Besoin de financement d'exploitation 105189000 109418847 113565547 115 192527 118 10470i TOTAL I 353978000 151 018847 151 265547 148 992 527 148004700 Ressources A - Ressources Internes Résultat net 74 789 000 124600000 127600000 129600000 138000000 Amortissement 30400000 MBA 105189000 155000000 158000000 160000000 160000000 Total II 105189000 155000000 158000000 160000000 160000000 Solde 11-1 -248789 000 3981 153 6734453 1 1 007 47 î 1 1 995 300 Emprunts bancaires long terme 130000000 0 0 0 0 Augmentation de capital 118789000 0 0 0 0 Total III 248789000 0 0 0 0 Solde Annuel(II+III-I) 0 3981 153 6734453 1 1 007 473 11 995300 Solde cumulé 0 3981 153 10715606 21 723 079 33 718379 30400000 30400000 30400000 22 000 000 B- Ressources externes En lisant ce tableau, on peut tout de suite s'apercevoir que nous serons capables de rembourser avec facilité les dettes contractées auprès de l'institution financière. A chaque année, ce qui est remarquablement, est que les besoins d'exploitation seront financés facilement par les ressources internes de l'entreprise à l'exception de la première année. Les besoins de financement des premiers mois sont finances par l'excédent du solde des ressources stables et des emplois stables. . Avec 130. 000. 000 fmg de dettes et un apport de 118789000 ce projet peut être bien entrepris. 50 SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES Tableau n°17 : Tableau de remboursement des dettes Période Dettes 664841375 531873100 398904825 265936550 132968275 1 2 3 4 5 Intérêt Amortissement 199452413 132968275 159561930 132968275 119671448 132968275 79780965 132968275 39890483 132968275 Annuité 332420688 292530205 252639723 212749240 172858758 SECTION 5 : LES COMPTES DE GESTION Tableau n°18 : Compte de Gestion et Résultat Prévisionnel 1 2 3 4 5 C.A 1 508 800 000 1 671 000 000 1 847 000 000 2 041 000 000 2 260 000 000 Toutes charges 711 650 000 749 555 000 886 260 000 931 212 000 EBE 797 150 000 921 445 000 960 740 000 1 109 788 000 1 173 934 800 Amortissement technique 177 828 000 177 828 000 177 828 000 177 828 000 177 828 000 Intérêt 199 645 087 159 660 930 119 745 697 79 830 465 39 915 232 Bénéfice net fixe 419 676 913 583 956 070 663 166 303 852 129 535 956 191 568 IBS (30%) 125 903 074 175 186 821 198 949 891 255 638 861 286 857 470 Bénéfice net 293 773 839 408 769 249 464 216 412 596 490 675 669 334 098 Cash flow 471 601 839 586 597 249 642 044 412 774 318 675 847 162 098 1 086 065 200 Source : d’après notre étude Explication du tableau précédent : Le Cash Flow couvre le 31% à 37% des Chiffres d’affaires. Il augmente de 9% à 24% chaque année. 51 CHAPITRE II : ÉTUDE DE FAISABILITÉ SECTION 1 : LES COMPTES DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL (tableau de grandeur caractéristique de gestion) Tableau n°19 : Les comptes de résultat prévisionnel Année 1 Nombre P.U 2 P.T ( en paquet) rubrique Chocolat au lait aromatisé Chocolat nature Chocolat aux noisettes C.A 121 000 66 000 53 000 240 000 Nombre P.U 3 P.T ( en 7 000 6 000 5 000 847 000 000 396 000 000 265 000 000 1 508 000 000 paquet) 134 000 73 000 59 000 266 000 Nombre P.U 4 P.T ( en paquet) 7 000 6 000 5 000 938 000 000 438 000 000 295 000 000 1 671 000 000 148 000 81 000 65 000 294 000 Nombre P.U 5 P.T ( en paquet) 7 000 6 000 5 000 1 036 000 000 486 000 000 325 000 000 1 847 000 163 000 90 000 72 000 325 000 Nombre P.U P.T 7 000 6 000 5 000 1 260 000 000 600 000 000 400 000 000 2 260000 000 ( en 7 000 6 000 5 000 1 141 000 000 540 000 000 360 000 000 2 041 000 000 paquet) 180 000 100 000 80 000 360 000 1.1. Commentaire Si l’on observe les stocks, on constate qu’ils sont moins importants. Dès lors, on peut tirer la conclusion que les coûts d’immobilisation relatifs aux stocks sont bien maîtrisés. 52 SECTION 2 : LE PLAN DE TRÉSORERIE Tableau n°20 : Plan de trésorerie globale (en fmg) Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 539139429 365878847 370420261 371013364 365234497 Vente encaissée 259550429 334996847 339536261 340127364 342746497 Apports 118789000 Emprunts 130000000 Amortissement 30400000 30400000 30400000 30400000 22 000 000 Reprise sur provision 400000 482000 484000 486000 488 000 ENCAISSEMENT DECAISSEMENT 325 691 429 201 555 847 203 075 201 201 646 203 204245192 Acquisition des immobilisations 143600000 Achats matières premières 36200000 38175000 38780000 40350000 43200000 Charges de personnel 41400000 41400000 44880000 44880000 44880000 Impôts et taxes 1000000 1003000 1006000 1009000 1012000 Charges externes 23540000 23571000 23612000 23653000 23694000 Autres charges d'exploitation 2 549 000 2559847 2567547 2570527 2578700 Remboursement d'emprunt 26000000 26000000 26000000 26000000 26000000 Remboursement des intérêts 19500000 15600000 11700000 7800000 3900000 IBS 31902428,6 53247000 54529654,3 5538367x9 58980492,3 TRESORERIE 213 448 000 164323000 167345060 169367 161 160989305 Commentaire : II convient de construire le tableau de trésorerie pour observer comment va évoluer la disponibilité prévisionnelle de liquidité d'argent. Le but du tableau est de prévoir les besoins nécessaires pour le financement de l'activité de l'entreprise. On peut penser que c'est un complément, le plan de financement est un tableau d'emploi et de ressources permanentes ou confronlant les investissements et les besoins d'exploitation permanents ou financement à caractère permanent. Les amortissements industriels s'élèvent à 30.400.000 fmg chaque année sauf la dernière car certains biens sont presque déjà amortis. Il me semble logique de passer au plan de financement qu'on vient de terminer 'étude des amortissements. 53 SECTION 3 : BILAN PRÉVISIONNEL Tableau n°21 : Compte de résultat prévisionnel (en fmg) Eléments Année3 Année 4 Année 5 265330429 340966447 345617613 346322663 349057982 Matière première 500000 510000 520200 530604 541216,08 Produits finis 2000000 2040000 2080800 2122416 2164864,3 Production vendue 259550429 334996847 339536261 340127364 342746497 Production immobilisée 3380000 3447600 3516552 3586883 3658620,68 Reprise sur provision 400000 482000 484000 486000 488000 Matière première 500000 510000 520200 530604 En cours de production 3447600 3516552 3586883 3658620,68 Produits finis 2000000 2040000 2080800 2122416 Produits d'exploitation Année 1 Année 2 Stock final Charges d'exploitation Stocks initiaux Achat de matière première 36200000 38175000 38780000 40350000 43200000 Charges externes 23540000 23571000 23612000 23653000 23694000 Impôts et taxes 1000000 1003000 1006000 1009000 1012000 Charges du personnel 41400000 41400000 44880000 44880000 44880000 Autres charges d'exploitation 2 549 000 2559847 2567547 2570527 2578700 Dotation aux amortissements 30400000 30400000 30400000 30400000 22 000 000 Dotations aux provisions 4400000 4820000 4840000 4860000 4880000 Charges financières 15600000 11700000 7800000 3900000 19500000 Impôts sur les bénéfices 31902428,6 53247000 Résultat net 74 439 000 54529654,3 55383675,9 58980492,3 124243000 127235860 129228577 137621149 Commentaires: Si l'on observe les stocks, on constate, qu'ils sont moins importants. Dès lors, on peut tirer la conclusion que les coûts d'immobilisation relatifs aux stocks sont bien maîtrisés. 54 CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET SECTION 1 : VIABILITÉ DU PROJET 1.1. Capacité d’autofinancement Tout projet visant l’accroissement de la production doit toujours compte tenir de la situation économique en général. Pour Madagascar, après la crise économique et sociale de l’année 2002, un nouvel espoir renaît pour le pays. La nouvelle administration s’attaque aux urgences pour combattre la pauvreté. En effet, un des impacts majeurs de la crise est la fermeture de plusieurs revenues de ménage. SECTION 2 : EVALUATION FINANCIÈRE 2.1. Selon les outils d’évaluation 2.1.1. Valeur Actuelle Nette (V.A.N) Retenons que la mesure de la rentabilité des investissements repose essentiellement sur le concept du Cash-flow. VAN = n=1 ∑ MBA (1 + t) -n − C j= 1 Avec C : les capitaux investis t : le taux de rentabilité exigé 2.1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) TRI = 5 ∑ MBA (1 + i1) − n − C = 0 n= 1 MBA: Marge Brute d'Autofinancement qui parfois et égale Cash-flow comme le cas présent. Avec i2, on obtient une valeur I2 (somme de Cash-flow actualisé tel que I0>12. 55 On pose donc I1 < I0 < I2 Et i2 < i0 < i1 Il reste à calculer i0 = 2.1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) ∑ MBA (1 + t) − n = C Avec C : les capitaux investis t : le taux de rentabilité exigé. Le taux d'actualisation est le taux de renoncement à la liquidité immédiate Ce taux est en fonction de critères subjectifs et objectifs. 2.1.4. L'Indice de profitabilité (IP) IP = n 1 x ∑ MBA (1 + i) − n Investissement i= 1 56 Mesure de la rentabilité avec les critères tenant compte du temps • Le bénéfice moyen (b) Taux des bénéfices : 499221563 + 609074431 + 431 + 660057388 + 787237265 + 855801192 5 b = 681878368 57 • Le taux moyen de rendement (TMR) TMR = b × 100 avec I0 681.878.368 × 100 = 56,41 1 : 208.802.500 • TMR :56,41% Le délai de récupération (n) I b n= = 1.208.802.500 = 1,8 681.878.368 1 an 12mois 0,8 ans 9,6mois • b= 681.878.368 et I0 : 1.208.802.500 d’où n =1 an 9 mois Bénéfice global actualisé (B0) t= 10% b1(1+01)-1+b2 (1+0,1)-2 +b3(1+0,1)-3+b4(1+0,1)-4+b5(1+0,1)-5=I0=B0 499.221.563(1,1)-1+ 609.074.431(1,1)-2+ 660.057.388(1,1)-3 +787.237.265(1,1)4 +855.801.192(1,1)-5-1.208.802.500=B0 B0=1.313.391.692>0 > 0 • rentable Taux de rentabilité interne b1(1+t)-1+b2 (1+t)-2 +b3(1+t)-3+b4(1+t)-4+b5(1+t)-5 Calcul par approximatives successives On commence par t =45% 499.221.563(1,45)-1+ 609.074.431(1,45)-2+ 660.057.388(1,45)-3 +787.237.265(1,45)-4+ 855.801.192(1,45)-5 = 344.290.733+289.690.574+216+509.865+178.087.581+133.515.866 = 1.162.094.619.< I0 58 t = 40% 499.221.563(1,4)-1+ 609.074.431(1,4)-2+ 660.057.388(1,4)-3 +787.237.265(1,4)-4+ 855.801.192(1,4)-5 = 356.586.831+310.752.261+240.545.695.204.924.319+159.122.909=1.271.931.015>I0 40%<t<45% 1.271.932.015>1.208.802.500>1.162.094.619 45 − t 1.162.094.619 − 1.271.802.500 45 − t = = 0,4 ⇒ = 0,4 45 − 40 1.162.094.619 − 1.271.932.015 5 45-t=2 ⇒ t = 43% 59 2.2. Les critères d'évaluations du projet 2.2.1. La pertinence du projet D'après la théorie de «l'avantage concurrentiel» chacun des pays doit se spécialiser dans le domaine où il peut se différencier positivement par rapport aux autres. Alors, Madagascar, un pays riche en matière première a intérêt à consacrer sa force dans l'exploitation des matières. Ce qui est le cœur de notre sujet car notre activité tourne sur l'exploitation et transformation de cacao. C'est un sujet très pertinent à l'heure actuelle car le marché international est encore très vaste. L'exemple le plus concret est celui de l'AGOA. D'autant plus, la qualité est conforme à l'exigence du marché. Non seulement sur le plan international mais aussi c'est une activité très prometteuse sur le plan du développement local. 2.2.2. L'efficacité du projet Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés. Donc, l'efficacité, ce qui produit l'effet attendu de la population dans la région d'exploitation du projet. Alors, la cause de l'efficacité est une cause véritable et unique d'un phénomène et la valeur est une grandeur périodique c'est à dire que la racine carrée de la moyenne des carrés des valeurs instantanées de cette grandeur durant une période prévue du projet. 2.2.3. L'efficience du projet Notre projet est efficient si on atteint les objectifs avec la réduction des moyens utilisés. C'est à dire qu'on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou rendement est performante. Donc, l'efficience, ce qui aboutit à de bons résultats et on réduit les moyens ou les matériels utilisés. 2.2.4. La durée de vie de projet Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d'exploitation et de créer un autre investissement à d'autres choses. Mais, pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à condition que ce projet soit rentable d'une manière efficace et avec une efficience au cours de l'exploitation. 60 SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE 3.1. Création d’emploi L’impact social du projet prévoit : - la création d’emplois - la réduction de la pauvreté - une diminution du taux de chômage - une augmentation de niveau de vie de la population lui donnant une aide vers la nouvelle création - un respect du droit de l’homme et du droit des travailleurs 3.2. Développement socio-économique D'une manière générale l'impact social du projet prévoit : - La création d'emplois ; - L'aide de la masse populaire à améliorer leur niveau de vie dans la confection d'une foule d'articles ; - Une formation des paysans au niveau de l'amélioration de la qualité des libres et défendre aussi les intérêts généraux des paysans ; - Un renouvellement des pratiques agricoles pour appuyer des jeunes ruraux en améliorant leur culture ; - Réduction de la pauvreté ; - Protection du droit de l'homme et le droit des travailleurs. C'est ainsi que la dimension sociale n'est pas écartée de ce projet. L'installation d'un tel projet permet, par conséquent, d'absorber une partie du chômage en fournissant aux habitants une activité permanente. Comme le projet sert aussi les forces productives de la région montreront leur propre affaire de taille professionnelle à leur moyen. Par ailleurs la délinquance provoquée surtout par l'oisiveté des jeunes pourrait aussi être éradiquée tels sont les impacts sociaux, quels sont alors les impacts financiers. 61 CONCLUSION CONCLUSION Le plaisir c'est une fortune, alors, il occupe une place prépondérance dans la vie humaine. Le chocolat est l'un de ces éléments qui portent beaucoup d'énergies, indispensables à la santé. D'ailleurs, le cacaoyer est une plante qui pousse en abondance avec une quantité et une qualité appréciable. Chez nous, il y a des Entreprises qui fabriquent du chocolat, mais elles sont insuffisantes. Donc, nous avons décidé d'en fabriquer et même l'exporter. Nous avons apporté des différents apports pour créer l'ECCA et aussi nous avons de l'affection societatis pour la gérer. Le marché du chocolat à base de cacao provenant essentiellement de Madagascar est ouvert sur le marché international. Ensuite, nous avons trouvé les matériels nécessaires permettant de produire et de transformer les fèves en chocolat avec la qualité et la quantités prévues. Ces matériels suivent bien les normes américaines et internationales. En effet, notre produit suivra îe's normes requises. Comme le taux de rendement interne prévu est rentable, il n'y aura pas de problèmes financiers pour réaliser ce projet. Autrement dit, il n'y aura plus de risque de perte. Bref, notre projet n'a aucun inconvénient sur tous les plans. Au contraire, il n'apporte que des solutions comme une diminution des chômages, une augmentation de la richesse économique, une redynamisation de la filière cacao à Ambanja, industrialisation de l'Etat, ... L'ECCA ne détruira pas l'environnement grâce à sa siège. 61 ANNEXES RENSEIGNEMENT CONCERNANT LA MATIERE PREMIERE ET LE PRODUIT FINIS I- La matière première : Le cacao 1- Description botanique Les cacaoyer sont des arbres qui ont 4 à 8 mètres de hauteur et parfois même 10 mètres. Le tronc est court et porte plusieurs branches ; la couleur de l’écorce varie , mais en générale, elle brune marron avec des tâche grises. Les racines sont pivotantes et traçantes? Cet arbre , pour se fixer et puiser l’eau nécessaire à son développement , possède un ou plusieurs racines pivotantes qui s’enfoncent profondément dans le sol , et des racines traçantes latérales qui s’étalent dans les premières couches riches du sol où se trouve l’humus. Tous au long de l’année poussent des gourmands qui ont le même type de croissance que celui de la tige . Il faut les contrôler sérieusement et rapidement ; certains peuvent être conservés pour améliorer le port de l’arbre mais très souvent , il vaut mieux les supprimer car ils prennent des proportions énormes et gênent la croissance normale du cacaoyer. 2) Milieu botanique du cacaoyer L’existence du cacaoyer , plante essentiellement tropicale, est limitée par les facteur climatiques , à la zone comprise entre les latitudes 20N et 20 °S. Un milieu favorable qui répond aux conditions suivantes : - altitude comprise entre 0 et 600 mètres ; - température annuelle minimum de 15° ; - pluviosité annuelle minimum d 1800mm - hydrométrie de l’air constamment élevée 80 à 96% - Sol profond, meuble, frais, humifère et riche en éléments nutritif. 3) Caractéristiques biologiques[4] Comme toute les plantes , le cacaoyer aussi a ses caractéristiques biologiques. - Règne : végétale - Espèce : téobroma cacao - Genre : sterculiacées - Variété : Forastero-trinitario-criollo - Nom vernaculaire : cacao - … 4- Les différentes parties du cacaoyer Le cacaoyer est une plante ombrophile, le grand et ont tronc émet de nombreuses branches et facilitent la répartition des feuilles. Les tiges portent 5 à 10 feuilles pétéiolétés aux extrémités pointues , longues de 30cm à nervure princure principe distribuant les petites nervures . Le racine sont pivotantes et traçantes. Les fleurs regroupées par 5 ou 10 en ombrelles subrapitées , ont des pétales jaunes blanc circulaires. Le cabosse apporte de différentes casses suivant la variété du cacao. b- Propriétés du cacaoyer 5- Propriété physique du cacao • Forme : arbuste • Couleur (tronc) : brun marron avec des tâches grises • Taille : 8 à 10mètres • Branche : 1 à 2 mètres • Feuille : verte • Fleur : jaune blanc , rose • Cabosse mûr : vert ou rouge • Cabosse à récolter : jaune ou rouge ou vert jaune • Fève fraîche : blanche • Casse : violette ou blanche Remarques pour les fèves de cacao Les « fèves de cacao », matière première industrielle [4] ? comprend 10 à 200% de coques (matière inerte) et 80 à 90% d’amandes. Les amandes se composent principalement de : - 4 à 6% d’eau (humidité à 100%) - 2 à 3 % de cendres ; - 52 à 55% de matières grasses (beurre de cacao) ; - 0,89% à 1,36% de théobromine ; - 12% environ de matières azotées. La fève de cacao saine, provenant d’un produit bien préparé, se caractérise par une couleur intense variant du rouge clair (acajou clair) au brun, suivant la provenance , par sa nature bien sèche et bien striée et par une rupture craquante sous la pression des doigts. Elle doit être entière ,non germée et sans goût de fumée. II- Valeur nutritionnelle du chocolat Agréable à consommer, les produits de la chocolaterie présentent une valeur énergétique élevée sous un faible volume. Ils contiennent par ailleurs des minéraux utiles, vitamines et des substances stimulantes. Le chocolat actuel est de composition complexe, inclinant quelque 80 composants, au moins dénombres jusqu’à présent. Le chocolat est donc un aliment complet, plus particulièrement énergétique par richesse en glucides, en lipides et en protides. Une tablette de 100g apporte 500calories Il contient de la théobromine et de la caféine, qui sont des alcaloïdes capables de stimuler le système nerveux. Enfin, non dépourvue d’oligo-éléments, bien garnie et vitamines et chocolat aussi une source de sels minéraux. La teneur élevée en magnésium et en fer peut pallier le cas échéant. Le déficit alimentaire en ces éléments Le chocolat constitue de plus un apport substantiel en phosphore. Les propriétés du chocolat se résument pour l’essentiel en leurs actions reconstituantes, énergétiques et toniques exercées sur l’organisme bien des composants du chocolat participent à ces fonctions et notamment la théobromine. Son effet stimulant sur le système nerveux central est tel qu’on peut à propos, parler « d’effet dopant » (la théobromine est légalement interdite aux sportives de compétition ) les contres indications du chocolat sont liées à sa forte teneur en sucre et en graisse. La consommation est interdite ou déconseillée aux diabétiques, aux obèses et par extension aux hyper uricémies et aux goutteux. Le chocolat est toujours riche en acide oxalique, il doit être également supprimé en cas de lithiase oxalique Enfin, la consommation de chocolat en quantité raisonnable c’est-à-dire moins de 50g par jours, ne provoque ni « CRISE DE FOIE » de réputation typiquement française ni MAIGRIRE III- Facteurs essentiels de composition de qualité Composition ( pourcentage déterminé sur la teneur du produit en matière sèche) Constituants Beurre de Composants Composants Matière Extrait sec Matière cacao Produit 3.1.1 Chocolat 3.12 Chocolat non sucré 3.1.3 Chocolat de couverture 3.1.4 Chocolat doux de ménage 3.1.5 chocolat au lait 3.1.6 Chocolat de couverture au lait 3.1.7 Chocolat de ménage au lait 3.1.8 Chocolat au lit écrémé 3.1.9 chocolat de couverture au lait écrémé 1.1.10 Chocolat à la crème 3.1.11 Chocolat vermicelle 3.1.12 chocolat en flocons 3.1.13 chocolat vermicelle au lait 3.1.14 chocolat en flocons au lait ≥18 ≥50 -≤58 ≥31 ≥18 ≥12 sucres secs secs totaux grasse laitier non grasse dégraissés de cacao laitière gras totale de cacao ≥14 ≥35 ≥2,5 ≥12 ≥2,5 ≥2,5 ≥2,5 ≥2,5 ≥2,5 ≥35 ≥30 ≥25 ≥25 ≥25 ≥25 ≥25 ≥3,5 ≥3,5 ≥5 ≥0,5 ≥0,5 ≥10,5 ≥10,5 ≥15 ≥14 ≥14 ≥25 ≥31 ≥25 ≥25 ≥31 ≥55 ≥55 ≥55 ≥55 ≥55 ≥2,5 ≥25 ≥7 ≥13 -≤14 ≥25 ≥55 ≥14 ≥32 ≥2,5 ≥20 ≥3,5 ≥10,5 ≥12 ≥66 ANNEXE 1 : DETAIL DU MATERIEL ET EQUIPEMENT TECHNIQUE DE L’UNITE DE TRANSFORMATION DES FEVES EN CHOCOLAT Fournisseur : ECOMEC (S.A) à l’Etats-Unis tél. : +33223510464 Fax : +03223513704 émail : info@écomec , be L’offre en question constitue entièrement le matériel de production l’installation se compose de : 1-Trieuse Nettoyeuse : SPON /1 Capacité :500kg :heure 2-Torrefacteur : CM.3/2006250 se compose de : Un tabour rotatif de torréfaction, capacité :200-250kg/Heure. Une cuve de mélange et de refroidissement du produit torréfié. Un cyclone d’évacuation d’air chaud. EQUIPEMENT AUXILIAIRE : 1 moteur d’entraînement du tambour ( 1HP ) 1 electroventilateur de refroidissement ( 4 HP ) 1 electroventilateur d’aspiration d’air chaud ( 1HP ) 1 moteur d’entraînement du mélangeur de la cuve ( 1,5HP ) Tableau électrique de commande des moteurs 1 brûleur au gaz 3-Casse cacao tarare à vibration : "ROM/7" avec : cyclone séparateur air poussières vis sans fin réceptrice de grain de cacao vis sans fin réceptrice de coque Tableau électrique de commande 4-Moulin à broches : "MAP/400/S" Matériel complet pour pré-broyage : les appareillage de commande, contrôle et protection logé dans un tableau électrique en armoire 5-Une (1) pompe PCL/1 : destinée au transport du produit liquide et semi-fluide ; à débit maximum : 5.000litres/heure. 6-Un (1) tank de potassage hélicoïdale à cuve fixe "ME/15" : De capacité utile 1.000/1.200litres. 7-Une (1) pompe PCL/3 : Pour transport de produits liquides semi-fluide de débit maximum : 12.000litres/heure. 8-Moulin broyeur pour liqueur de cacao "MS500" : Avec une capacité de production de 500g/heure de liqueur de cacao, avec un résidu de 0,4 à 0,5% sur le tamis à 200mesh. 9-Trois (3) agitateurs mélangeurs "AMV/20" : Type verticale, pour la liqueur destinée au pressage et au potasseur : Capacité : 2.000kg chacun 10-Presse horizontale automatique pour cacao "POV 460/B" : a) Caractéristique : presse automatique à 5pôts qui a la capacité de chargement de 50 kg de liqueur. b) Rendement de la presse : Pressée/ heure environ 5,5 4 3 2 1 Pression de travail Pression spécifique sur le produit Capacité totale de charge Résidu de beurre dans le tourteau 22-274% 16-18% 10-12% 8-10% 7-8% 450kg/cm3 800kg/cm3 50kg 11-Un décanteur de beurre de cacao "DCV/10" : De capacité 1.000kg environ, une cuve à double enveloppe chauffante, équipée de deux évacuations. Un appareillage thermostatique. 12-Un filtre presse "FME/3-12" : Installation mobile conçue pour le filtrage du beurre de cacao. Capacité : 80kg/heure, surface filtrante de m2. 13- Deux (2) tanks "AMV/10" : Capacité : 100kg chacun 14-Une (1) pompe "PCL/2" : Destinée au transport de liquide épais pour le chargement de beurre de cacao à la tempérance avec moteur de 2HP. 15-Tempéreuse "TP/300" : Pour la tempérage de beurre de cacao. Equipée de tableau et de thermostatation. 16-Concasseur de tourteaux "GMV" : Débit : 2.000 à 4.000kg environ suivant la vitesse du travail de la machine. 17-Un (1) moulin pulvérisateur "MAV/3" : Production horaire : 90kg environ de cacao en poudre avec contenu de graisse maxi. 22-24%. 120-150kg de cacao sucré 350kg environ de sucre fin 18-Une (1) tempéreuse "TP/300" : Pour la temperage de liqueur de cacao, complet de moteur et de tableau thermostatation. 19-PIECE DE RECHANGE : Dont il faut savoir la fourniture pour une valeur équivalente à 4% de la fourniture matériel et équipement. 20-L’ENGINEERING COMPRENANT : - plan complet de la fabrique en ce qui concerne le matériel proposé (bâtiment non compris). - plans de fondations de toutes les machine composant l’installation avec indication des poids, charges, dimensions pour l’éventuels ouvertures dans les dalles, etc … - plan des points de branchement de nos machines. Le rendement d’usinage de l’installation est de l’ordre de 80%. ANNEXE 2 :INSERTION EN ECCA Société à Responsabilité Limitée au capital de -------------------------Siège social : ---------------------------------------- Entre les soussignés : - Monsieur------------------ Fonction---------------------, né le ------------------------- à -------------- , fils(lle) de ---------------- et de ---------------------, titulaire de la carte d'identité ou passeport n° ----------------- délivré à---------------, de nationalité Malagasy, jouissance sa capacité juridique, marié (e) à Monsieur ou Madame--------------------sans profession, née le----------------- à --------------- demeurant à---------------------------------. - A répéter suivant les nombres des actionnaires - Ont établi ainsi qu’il suit les statuts d’une société à responsabilité limitée devant exister entre eux : ARTICLE PREMIER FORME Il est formé entre les soussignées, une société à responsabilité limitée qui sera régie par la loi du 30 janvier 2004 et par les présents statuts. ARTICLE DEUX OBJET Cette société a pour objet , ARTICLE TROIS RAISON SOCIALE La société a pour dénomination : -----------------------------------------------------------------------Cette dénomination devra figurer dans tous les actes, factures et autres documents quelconques émanant de la société, précédée ou suivie de la mention en toute lettres « Société à Responsabilité Limitée » et de l’énonciation du capital social. ARTICLE QUATRE DUREE La durée de la société est fixée à ---- années pour compter -------------------------------, sauf le cas de dissolution anticipée de la société prévu aux présents statuts. ARTICLE CINQ SIEGE SOCIAL Le siège social est fixé à-----------------------------------------, il pourra être transféré par la gérance en tout autre endroit en vertu d’une décision collective des associés. ARTICLE SIX APPORTS Les soussignées apportent à la société, à savoir : - Monsieur En numéraires, la somme de FMG - ---------------Fmg Monsieur En numéraires la somme de FMG TOTAL EGAL AU CAPITAL ENONCE CI APRES --------------Fmg --------------- ARTICLE SEPT CAPITAL SOCIAL ET PARTS SOCIALES Le capital social est fixé à la somme de……………….. FMG ( EN LETTRE) divisé en … …….- parts…………….FMG chacune qui sont attribuées comme suit Les soussignées déclarent expressément que ces parts, ont été réparties entre eux dans les proportions qui viennent d’être indiquées correspondant à leurs apports respectifs et qu’elles sont libérées intégralement ARTICLE HUIT AUGMENTATION ET REDUCTION DU CAPITAL Le capital pourra être augmenté en une ou plusieurs fois par la création de parts nouvelles attribuées en représentation d’apports en nature ou en espèces, par l’incorporation de réserve disponible ou par tout autre moyen, sur la proposition du ou des gérants et en vertu d’une décision des associés prise dans les termes de l’article 20 ci-après. Ces parts doivent être entièrement libérées lors de leur création. Aucune souscription publique ne peut être ouverte à cet effet. Le montant de l’augmentation de capital ne peut être souscrit par les associés, les tiers étrangers ne seraient admis à participer à cette augmentation de capital qu’en vertu d’une décision des associés prise dans les termes de l’article 20 ci-après. Le capital peut également être réduit pour quelque cause que ce soit, et de quelque manière que ce soit, notamment au moyen d’un remboursement aux associés, d’un rachat de parts d’une réduction du nombre des parts, le tout dans les limites fixées par l’article de la loi du 30 janvier. Cette réduction serait lieu sur les propositions de la gérance et en vertu d’une décision des associés prise selon les dispositions de l’article 2 des présents statuts. ARTICLE NEUF COMPTE COURANT Chacun des associés pourra déposer des sommes en compte courant dans la caisse de la société. Ces sommes pourront produire un intérêt ; dont le taux sera fixé par une décision prise par l’assemblée des associés. ARTICLE DIX REPRESENTATION DES PARTS SOCIALES Les parts sociales ne peuvent être représentées par des titres négociables, nominatifs au porteur ou à ordre. Le titre de chaque associé résultera seulement des présents statuts, des actes ultérieurs qui pourraient modifier le capital social, des actes qui constateraient des cessions régulièrement consenties. Une copie ou un extrait de ces actes pourra être délivré à chaque associé, sur sa demande et ses frais. ARTICLE ONZE INDIVISIBILITE DES PARTS SOCIALES Les parts sociales sont indivisibles à l’égard de la société qui ne reconnaît qu’un seul propriétaire pour chacune d’elle. Les propriétaires indivis sont tenus de désigner l’un d’entre eux pour les représenter auprès de la société. A défaut d’entente, il appartient à la partie la plus diligente de faire désigner par justice un mandataire chargé de les représenter. Les usufruitiers et nus propriétaire sont également tenus de se faire représenter par l’un d’eux, à défaut d’entente. ARTICLE DOUZE TRANSMISSION DES PARTS SOCIALES 1- TRANSMISSION ENTRE VIFS : Les cessions de parts sociales doivent être constatées par un acte notarié ou sous seing privé. Elles ne sont opposables à la société et aux tiers qu’après avoir été signifiées à la société ou acceptées par elle dans un acte notarié, conformément à l’article 1960 du code Civil. les part sociales sont librement cessibles entre associés ; elles ne peuvent être cédées à des personnes étrangères à la société et qu ‘avec le consentement de la majorité des associés représentant des trois quarts du capital social. A l’effet d’obtenir ce consentement, l’associé qui désire céder tout ou partie de ses parts sociales, en informe la gérance par lettre recommandée indiquant les noms, prénoms, profession, domicile et nationalité du cessionnaire, ainsi que le nombre de parts à céder. Dans les huit jours qui suivent ; la gérance informe les associés du projet de cession, par lettre recommandée. Chaque associé doit, dans les quinze jours qui suivent l’envoi de cette lettre, faire connaître s’il accepte la cession. Les décisions ne sont pas motivées. La gérance notifie aussitôt à l’associé vendeur, par lettre recommandée, le résultat de la consultation. Si la cessionnaire est agrée, la cession est régulièrement immédiate. Dans le cas contraire, les associés jouiront d’un droit de préemption sur la totalité des parts à céder. Au cas où les offres d’achats (émanant des associés désirant exercer leur droit de préemption) porteraient sur un nombre de parts supérieur en nombre social entre les associés acheteurs proportionnellement au nombre de leurs parts et dans la limite de leur demande. Ce droit de préemption pourra exercer dans tous les cas de cession entre vifs, soit à titre gratuit, soit à titre onéreux alors même que la cession aurait lieu par voie d’adjudication publique ou en vertu d’une décision de justice. Le prix de rachat des parts préemptées sera déterminé en fonction du dernier bilan approuvé par l’assemblée générale. A défaut d’accords entre les parties, le prix de rachat sera déterminé sur les mêmes documents par deux experts : l’un désigné par les acquéreurs, l’autre par l’associé cédant ou les héritiers et ayant droit de l’associé, avec faculté pour les experts de désigner un tiers expert en cas de désaccord entre eux. 2- TRANSMISSION PAR DECES : Au cas de décès d’un associé, la transmission de parts sociales lui appartenant s’effectuera de plein droit au profit de ses héritiers et représentants, qui seront seulement tenus de justifier de leurs qualités, dans les trois mois du décès, par la production de leur gérance d’un acte de notoriété ou d’un extrait d’identité d’inventaire. A défaut de cette justification et jusqu’à ce qu’elle ait été produite, la gérance pourra suspendre l’exercice des droits attachés aux parts sociales de l’associé décédé. ARTICLE TREIZE DROIT DES ASSOCIES Chaque part donne droit à une fraction des bénéfices et l’actif social, proportionnellement au nombre des parts existantes. Tout associé peut exiger qu’il lui soit délivré, à ses frais au siège social, une copie certifiée des statuts mis à jour. A cette copie sera annexée la liste des gérants en exercice. Tout associé peut en outre prendre, par lui même ou par un mandataire associé ou non, connaissance ou copie au siège sociale : - de l’inventaire, du bilan et du compte de profits et de pertes d’exercice, dans les quinze jours qui précèdent l’approbation de ces comptes par les associés ; - du texte de résolutions proposées à une assemblée appelée de modifier les statuts, dans les quinze jours de la réunion de cette assemblée ; - et, à toute époque, de l’état indiquant les noms et adresses des associés, ainsi que le nombre des parts possédées par chacun d’eux, des procès-verbaux des décisions collectives, ordinaires ou extraordinaires des associés prises durant les trois dernières années et des pièces justifiant la régularité de ses décisions : lettres constatant le vote des associés, feuille de présence et pouvoir d’associés. Les droits et obligations attachés aux parts les suivent de quelque main qu’elles passent, la possession d’une part emporte de pleine adhésion aux statuts et aux résolutions régulièrement prises par les associés ; Les représentants, héritiers, ayant cause ou créanciers d’un associé ne peuvent, sous quelque prétexte que ce soit, requérir l’apposition des scellés sur les biens, papiers et valeurs de la société, en demander le partage ou la licitation, ni s’immiscer en aucune manière dans les actes de son administration, ils doivent pour l’exercice de leurs droits, s’en rapporter aux inventaires sociaux et décisions des associés. Les associés ne sont tenus, même à l’égard des tiers, que jusqu’à concurrence du montant de leurs parts. ARTICLE QUATORZE DECES – INTERDICTION – FAILLITE ET DECONFITURE D’UN ASSOCIE La société n’est point dissoute par le décès, l’interdiction, la faillite ou la déconfiture d’un associé. ARTICLE QUINZE NOMINATION ET POUVOIR DES GERANTS NOMINATION ET POUVOIR DU GERANT La Société est gérée et administrée par une ou plusieurs personnes physiques, associées ou non agissant en qualité de gérant nommés par les associés dans les statuts ou par décision collective. Il a la signature sociale, mais il ne peut toutefois en faire usage que pour les besoins et les affaires de la société. Le gérant a les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société et en toute circonstance et pour faire les opérations se rattachant à son objet sous réserve de comptesrendus régulier auprès des associés et qui ferait l’objet de procès-verbal. Ces pouvoirs comprennent notamment ceux de : Recevoir et payer toutes sommes, souscrire, endosser, négocier et acquitter tous effets de commerce, faire tous contrats, traité et marché concernant tous effets de commerce, faire tous contrats, traité et marché concernant les opérations sociales , effectuer tous prêts, se faire ouvrir tous comptes courants notamment dans les banques et aux chèques postaux, crédits ou avances, contracter tous emprunts par voie d’ouverture de crédits en banque, autoriser tous traits, transferts et aliénations de fonds de créances et autres valeurs quelconques appartenant à la société, consentir tous baux locations, faire toutes constructions et tous travaux, suivre toutes actions judiciaires, représenter la société dans toutes opérations faillite ou liquidation judiciaire ou amiable, traiter, transiger, compromettre, donner tous désistements et mains levées, avant ou après paiement Le gérant est responsable conformément aux règles de droit commun envers la société et envers la société , soit des infractions aux dispositions de la loi, soit des fautes commises par eux dans leur gestion. ARTICLE SEIZE DUREE DES FONCTIONS DES GERANTS Les fonctions de gérant a une durée non limitée ou limitée. Elles cessent par le décès, l’interdiction, déconfiture ou faillite, révocation ou démission, et condamnation. La collectivité des associés qui prononce la révocation du gérant procède immédiatement au remplacement du gérant révoqué. Le gérant n'est révocable que pour une cause légitime dûment justifiée et établie. Il peut à toute époque, se démettre de ses fonctions moyennant un préavis déterminé par le contrat du travail. En cas de démission des gérants, le gérant doit ou doivent consulter immédiatement la collectivité des associés sur la nomination de nouvelles gérances et si la dite collectivité le juge utile, continuer son concours à la société postérieurement à l’époque fixé par eux pour la cessation de ses fonctions pour mettre son successeur au courant des affaires sociales, pendant un délai qui ne pourra excéder six mois. ARTICLE DIX SEPT DECISION DE LA COLLECTIVITE DES ASSOCIES NATURE DES DECISIONS Les décisions collectives des associés sont qualifiées d’ordinaires. Elles sont qualifiées d’extraordinaire lorsqu’elles ont pour objet une modification des statuts ou l’approbation de cessions de parts sociales à des personnes étrangères à la société. Elles sont qualifiées d’ordinaire dans tous les autres cas. ARTICLE DIX HUIT DECISIONS ORDINAIRES Les décisions ordinaires ont, notamment, pour objet de donner à la gérance les autorisations nécessaires pour accomplir les actes excédant les pouvoirs qui lui ont été conférés sous l’article 15 ci-dessus, d’approuver, redresser ou rejeter les comptes, décider toute affectation et répartition des bénéfices, nommer ou révoquer les gérants et d’une manière générale, De se prononcer sur toutes les questions qui n’emportent pas modification aux statuts ou approbation des cessions de parts sociales à des personnes étrangères à la société. Les décisions ordinaires ne sont valablement prises qu’autant qu’elles ont été adoptées par des associés représentant plus de la moitié du capital social. Si ce chiffre n’est pas atteint à la première consultation, les associés sont consultés votes émis, ces décisions ne peuvent porter que sur les questions ayant fait objet de la première consultation. ARTICLE DIX NEUF DECISIONS EXTRAORDINAIRES Les associés peuvent, au moyen de décision extraordinaire modifier les statuts dans toutes leurs dispositions et notamment décider sans que l’énumération ci-après ait un caractère limitatif : - la transformation de la société d’un autre type reconnu par les lois en vigueur au jour de la transformation et ce, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir le consentement de la gérance, même statutaires ; - La modification de l’objet social ; - La réduction de la durée de la société ou de sa prorogation ; - La modification de la raison sociale ; - Le transfert du siège social ; - L’augmentation ou la réduction de capital social ; - La fusion de la société avec une autre société ; - La modification du nombre, du taux, et des conditions de transmission des parts sociales ; - La modification de la durée de l’exercice ; de la répartition et de l’affectation des bénéfices sociaux ; - La modification du mode de consultation des associés ; - La dissolution anticipée de la société ; - La modification du mode de liquidation. Entre outre, les décisions extraordinaires ont pour objet l’approbation des cessions de parts sociales à des personnes étrangères à la société. Les décisions extraordinaires ne sont valablement prises qu’autant qu’elles ont été adoptées par la majorité des associés représentant les trois quarts du capital social. Toutefois, les associés ne peuvent, si ce n’est à l’unanimité, changer la nationalité de la société ou obliger un des associés à augmenter la part sociale. ARTICLE VINGT EPOQUE DES CONSULTATIONS Les associés doivent prendre une décision collective au moins une fois par an, dans les trois mois qui suivent la clôture d’un exercice social, pour approuver les comptes de cet exercice. Ils peuvent en outre, prendre d’autre décision collective à toute époque de l’année. ARTICLE VINGT ET UN MODE DE CONSULTATION Les décisions collectives sont prises à la demande du gérant. Elles peuvent être prises à la demande d’un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié du capital social, à défaut par le gérant de consulter les associés huit jours après une mise en demeure par lettre recommandée. Elle résulte d’un vote formulé par écrit. Le texte des résolutions proposées est adressé par la gérance ou par les associés procédant à la consultation au dernier domicile connu de chaque associé, par lettre recommandée avec accusé de réception. Il est complété par tous renseignements et explications utiles notamment, s’il s’agit d’approuver les comptes d’un exercice par le rapport du gérant sur la marche des affaires sociales ; le bilan et le compte des pertes et profits, certifié exacte et véritable. La gérance est tenue de faire figurer parmi les résolutions celles proposées, avant l’envoi des lettres, par un ou plusieurs associés représentant le quart au moins du capital social. Les associés doivent, dans un délai de vingt jours entiers à compter de l’envoi de la lettre recommandée, adresser à la gérance leur acceptation ou leurs refus, par pli également recommandé avec accusé de réception. Le vote est formulé, pour chaque résolution par « oui » ou par « non ». Tout associé qui n’aura pas adressé de réponse dans les délais ci-dessus, sera considéré comme s’étant abstenu. Pendant les dits délai, les associés peuvent exiger de la gérance les explications complémentaires qu’ils jugent utiles. Les décisions des associés peuvent aussi être prises en assemblée générale. L’assemblée générale est convoquée par le gérant. Elle peut encore être convoquée par un ou plusieurs associées représentant plus de la moitié du capital social , à défaut par la lettre recommandée avec accusé de réception. Les convocations sont effectuées par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au dernier domicile connu de chaque associé. Les lettres de convocation indiquant sommairement l’objet de la réunion. Le délai de convocation est de quinze jours précis. La gérance est tenue de faire figurer à l’ordre du jour les résolutions proposées, avant l’envoi des lettres par un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital social. L’assemblée générale se réunit au siège sociale ou en tout autre endroit de la ville où se trouve fixé le siège social. Elle est présidée par le gérant le plus âgé. Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux associés représentant, tant par euxmêmes que comme mandataires, le plus grand nombre de parts et, et sur leur refus, par ceux qui viennent après, jusqu’à acceptation. Le bureau désigne un secrétaire, choisi ou non parmi les associés. Il est établi une feuille de présence, indiquant les noms et domicile des associés et de leur représentant, ainsi que le nombre de parts sociales possédées par chaque associé. Cette feuille émargée par les membres de l’assemblée, est certifiée exacte par le bureau et déposée au siège social. Il ne peut être mis en délibération que les questions portées à l’ordre du jour. Lorsque les décisions des associés sont ou doivent être prises à l’unanimité, elles peuvent aussi constatées dans un acte notarié sous seing privé, signé par tous les associés ou de leurs mandataires. ARTICLE VINGT DEUX VOTE Tout associé peut participer aux décisions collectives ordinaires quelque soit le nombre de parts lui appartenant. Chaque associé a un nombre de voix égal au nombre de parts sociales qu’il présente, sans limitations, sur les décisions collectives extraordinaires. Le droit de vote par correspondance ou en assemblée générale peut être exercé par un mandataire choisi ou non parmi les associés. Les représentants légaux des associés juridiquement incapables peuvent participer au vote, même s’ils ne sont pas eux-mêmes associés. ARTICLE VINGT TROIS PROCES VERBAUX Les décisions collectives qui ne sont pas constatées par un acte signé de tous les associés sont contestées, par des procès-verbaux rédigés sur un registre spécial. Ces procès-verbaux sont établis et signés par la gérance lorsque la consultation des associés a eu lieu par correspondance et par les membres du bureau de l’associé lorsque la décision a été prise en assemblée générale. Les copies ou extraits de décisions à produire en justice ou ailleurs sont signés par l’un des gérants. Après la dissolution de la société et pendant la période de liquidation, des copies ou extraits sont signés par le ou l’un des liquidateurs. ARTICLE VINGT QUATRE EXERCICE SOCIALE L’année sociale commence le premier janvier et finit le trente et un décembre de chaque année, par exception, le premier exercice commence le -------------------------------- et se termine le ----------------------------------. . ARTICLE VINGT CINQ COMPTABILITE – INVENTAIRE Les opérations de la société sont constatées par des livres tenus selon la loi et les usages du commerce. Il est adressé chaque année, par les soins de la gérance un inventaire de l’actif et du passif de la société. La gérance fait subir dans cet inventaire aux différents éléments de l’actif, tous les amortissements rationnels qui s’imposent. ARTICLE VINGT SIX AFFECTATION ET REPARTITION DES BENEFICES Les produits de la société constatés par l’inventaire annuelle déduction faite des frais généraux, des charges sociales, de tous amortissements de l’actif social et de toutes réserves d’usage pour risques commerciaux ou industriels, constituent les bénéfices nets. Sur ces bénéfices, il est prélevé 5% pour la réserve légale. Le solde bénéfice est reparti entre les associés proportionnellement au nombre de parts sociales appartenant à chacun d’eux. Toutefois, les associés peuvent, sur la proposition de l’un des gérants et à la majorité fixée par l’article 19 ci- dessus, affecter des bénéfices à la création des réserves générales ou spéciales dont ils déterminent l’emploi et la destination et peuvent être affectée notamment, soit au rachat et à l’annulation de parts sociales soit à l’amortissement de ces parts au moyen d’un remboursement égal sur chacune d’elles. Les pertes, s’il en existe, seront supportées par tous les associés, gérant ou non gérant, proportionnellement au nombre de parts leur appartenant, sans qu’aucun d’entre eux puisse être tenu au de-là du montant de ses parts. ARTICLE VINGT SEPT PAIEMENT DES DIVIDENDES ET TANTIEMES Le paiement des dividendes a lieu annuellement dans les six mois qui suivent l’assemblée générale ayant décidé la distribution. Ceux réclamés dans les cinq ans de leur exigibilité sont prescrits conformément à la loi. ARTICLE VINGT HUIT DISSOLUTION En cas de perte des trois quarts du capital social, constaté par un inventaire, la gérance est tenue d’informer les associés de cette perte, dans les formes indiquées ci-dessus sous l’article 20 et de les inviter à statuer à la double majorité prévue à l’article 19 sur la continuation ou la dissolution anticipée de la société. A défaut par les gérants de consulter les associés comme dans le cas où ceux-ci n’auraient pu délibérer régulièrement, tout intéressé peut demander la dissolution de la société devant les tribunaux. ARTICLE VINGT NEUF LIQUIDATION A l’expiration de la société ou en cas de dissolution anticipée, quelque cause qu’elle survienne, la liquidation sera faite par le ou les gérants en fonction. Pendant le cours de la liquidation, les associés peuvent comme pendant l’exercice de la société, prendre les décisions qu’ils jugent nécessaires pour tout ce qui concerne cette liquidation Tout l’actif social est réalisé par le ou les liquidateurs qui ont, à cet effet, les pouvoirs les plus étendus et qui s’ils sont plusieurs, peuvent, avec l’autorisation des associés agir ensemble ou séparément. Le ou les liquidateurs peuvent, avec la majorité requise à l’article 19 ci-dessus, faire l’apport ou la cession à une autre société ou à toute autre personne de l’ensemble des biens, droits, obligations, tant actifs que passifs, de la société. Après l’acquit du passif et des charges sociales, le produit net de la liquidation est employé tout d’abord à rembourser le montant des parts sociales, si ce remboursement n’a pas encore été opéré. Le surplus est réparti entre les associés au prorata du nombre de parts. CONTESTATION ARTICLE TRENTE TRIBUNAUX COMPETENTS Toutes les contestations qui pourraient s’élever, pendant la durée de la société ou lors de la liquidation entre les associés relativement aux affaires sociales, seront soumises à la juridiction des tribunaux compétents du lieu du siège social. ARTICLE TRENTE ET UN PUBLICATION Tous pouvoirs dont conférés au porteur d’originaux des présents statuts pour pouvoir effectue les dépôts et publications prévus par le loi et les textes réglementaires et, pour accomplis toutes formalités légales de publicité. ARTICLE TRENTE DEUX FRAIS Tous les frais, droits et honoraires occasionnés par le présent acte et ses suites, incomberont conjointement et solidairement aux soussignés, au prorata de leurs apports jusqu'à ce que la société soit immatriculée au registre du commerce et des sociétés. A compter de cette immatriculation, ils seront entièrement pris en charge par la société, qui devra les amortir avant toute distribution de bénéfices. Fait à Antananarivo, le Signé Signature légalisée BIBLIOGRAPHIE DANIEL Durafour, Marketing 2ème édition LAMBIN- R – Peeters, La Gestion Marketing des Entreprises Guide annoté, Mémento comptable ANDRIANAIVO Razafindrabe, Mem IAA, Evaluation technico-économique de l’implantation d'une unité de production et de transformation de cacao dans le SAMBIRANO (1981 - 1984) PHILIBERT Rakotomaharo, Mem Agriculture, Culture du cacaoyer en milieu paysannal dans le SAMBIRANO (janvier 1973) THIRION (F° : Le cacaoyer, Bruxelles ( Belgique 1950) RAZAFINDRAZAKA Jonah, Ingénieur Industries Agro-alimentaires, Ambanja (juin 2004) PETIT Jean (B) Le système agro-industriel et les pays des tiers- Monde. Le cas de Madagascar (Antananarivo 1976 - 1977) Ministère de la Coopération et du développement Ministère de la Fonction Publique Ministère du Commerce Ministère de la Santé Ministère de l'Agriculture Centre du Commerce International CNUCED / GATT : Produits dérivés du cacao, Faits et chiffres concernant les grands marchés du monde (Genève 1975) RATSIRAKA Didier. Carte de la Révolution Socialiste Malagasy (Tananarive 1975) INSTAT BNM : Bureau des Normalisations à Madagascar Guide immeuble FIARO Ampefiloha (Antananarivo 2004) HOMEOPHARMA Chambre de Commerce TABLE DES MATIERES Pages REMERCIEMENTS ...........................................................................................................1 DEDICACES........................................................................................................................ 2 AVANT TOUT, JE VOUDRAIS REMERCIER DIEU POUR SA GRÂCE, SON AIDE QUI M’A PERMIS DE FINIR MES ÉTUDES ET DE RÉALISER CE TRAVAIL............................................................................................................................. 2 A LUI SEUL LA GLOIRE !............................................................................................... 2 A MA FAMILLE PAR LEURS SOUTIENS MORAUX ACTIFS, AVERTIS ET SANS RÉSERVES............................................................................................................... 2 A TOUS CEUX QUI LE PRÈS ET DE LOIN QUI ONT CONTRIBUÉ À L’ÉLABORATION DE CE MÉMOIRE........................................................................... 2 VOTRE PRÉSENCE M’A FORTIFIÉ ............................................................................. 2 LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................... 3 INTRODUCTION................................................................................................................1 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET...................................................................................... 3 CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET..........................................................3 Section 1 : Aspect général et historique......................................................................... 3 1.1. Aspect général .................................................................................................... 3 1.2. Historique............................................................................................................ 4 Section 2 : Caractéristiques du projet ............................................................................5 2.1. Origine du projet................................................................................................. 5 2.2. Constatation du projet......................................................................................... 5 2.3. Caractéristiques biologiques................................................................................5 2.4. Typologie de différentes formes juridiques.........................................................5 CHAPITRE II : etude du marche ..................................................................................9 Section 1 : Description du marché visé..........................................................................9 1.1. Le marché de produit chocolatière ..................................................................... 9 1.2. Attente des clients............................................................................................... 9 1.3. Le marché extérieur...........................................................................................13 Section 2 : Analyse de l’offre et de la concurrence .................................................... 14 2.1. Concurrence nationale.......................................................................................14 2.2. Concurrence internationale ...............................................................................14 2.3. L’offre de notre entreprise.................................................................................15 2.4. La matière première ..........................................................................................15 2.5. Proposition de mesure de production................................................................ 16 Section 3 : Analyse de la demande.............................................................................. 18 3.1. Les consommateurs du chocolat........................................................................18 3.2. Les circuits de distribution ............................................................................... 19 Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation ................21 Section 1 : Les outils d’évaluation .............................................................................. 21 1.1. Valeur Actuelle Nette (V.A.N)..........................................................................21 1.1.1. Définition................................................................................................... 21 1.1.2. Formule...................................................................................................... 21 1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)..................................................................... 22 1.2.1. Définition................................................................................................... 22 1.2.2. Formule...................................................................................................... 22 1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI).......................................22 1.3.1. Définition................................................................................................... 22 1.3.2 Formule....................................................................................................... 23 1.4. L'Indice de profitabilité .................................................................................... 23 1 4.1. Définition................................................................................................... 23 1.4.2. Formule...................................................................................................... 23 Section 2 : Les critères d'évaluations du projet............................................................24 2.1. La pertinence du projet......................................................................................24 2.2. L'efficacité du projet..........................................................................................24 2.3. L'efficience du projet.........................................................................................24 2.4. La durée de vie de projet................................................................................... 24 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET....................................................... 25 Chapitre I : Technique de production..........................................................................25 Section 1 : Fructification de récolte............................................................................. 25 1.1. Conservation......................................................................................................25 1.2. Préparation du semence.....................................................................................25 1.3. Soins à donner en pépinières............................................................................. 26 Section 2 : Identification de matériel........................................................................... 27 2.1. Récolte...............................................................................................................27 2.2. Outillage............................................................................................................ 28 2.3. Cave et laboratoire avec matériels nécessaires..................................................29 Chapitre II : Capacité de production envisagé............................................................33 Section 1 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée............................ 33 1.1. Production et chiffre d’affaires..........................................................................33 1.2. Frais d’entretien de cacao..................................................................................34 Section 2 : Les différents facteurs de production.........................................................35 2.1. Facteur de production........................................................................................35 Chapitre III : étude organisationnelle..........................................................................38 Section 1 : Organigramme envisagé............................................................................ 38 1.1. Organigramme...................................................................................................38 Section 2 : Organisation du travail...............................................................................39 1.2. Profil de chacun du personnel du projet............................................................39 1.2.1. Directeur du projet (Gérant propriétaire)................................................... 39 1.2.2. Responsable Financière responsable ressources humaines........................ 40 1.2.3. Responsable Commercial........................................................................... 40 1.2.4. Secrétaire.................................................................................................... 41 1.2.5. Attributions des personnels........................................................................ 41 1.3. Ce qu’il faut à l'administrateur financier...........................................................41 1.4. Responsable Commercial.................................................................................. 43 TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET.............................................................................. 45 Chapitre I : Coût d’investissement .............................................................................. 45 Section 1 : Coût des Investissements et Compte de Gestion....................................... 45 1.1. Evaluation d’investissement..............................................................................45 1.2. Immobilisation et équipement .......................................................................... 46 Section 2 : Tableau d’amortissement........................................................................... 49 Section 3 : Plan de financement................................................................................... 50 Section 4 : Tableau de remboursement des dettes....................................................... 51 Section 5 : Les comptes de gestion.............................................................................. 51 Chapitre II : étude de faisabilité................................................................................... 52 Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel (tableau de grandeur caractéristique de gestion).................................................................................................................... 52 1.1. Commentaire..................................................................................................... 52 Section 2 : Le plan de trésorerie...................................................................................53 Section 3 : Bilan prévisionnel...................................................................................... 54 Chapitre III : évaluation du projet...............................................................................55 Section 1 : Viabilité du projet...................................................................................... 55 1.1. Capacité d’autofinancement.............................................................................. 55 Section 2 : Evaluation financière................................................................................. 55 2.1. Selon les outils d’évaluation..............................................................................55 2.1.1. Valeur Actuelle Nette (V.A.N)...................................................................55 2.1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI).............................................................. 55 2.1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)................................56 2.1.4. L'Indice de profitabilité (IP)....................................................................... 56 2.2. Les critères d'évaluations du projet................................................................... 60 2.2.1. La pertinence du projet...............................................................................60 2.2.2. L'efficacité du projet...................................................................................60 2.2.3. L'efficience du projet..................................................................................60 2.2.4. La durée de vie de projet............................................................................ 60 Section 3 : Evaluation sociale...................................................................................... 61 3.1. Création d’emploi..............................................................................................61 3.2. Développement socio-économique................................................................... 61 CONCLUSION...................................................................................................................61 ANNEXES.............................................................................................................................1 BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................. 27