La signification secrète de la Bible

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La signification secrète de la Bible
La signification secrète de la Bible
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre n’était que solitude et
chaos, des ténèbres couvraient la face de l’abîme et le souffle de Dieu planait sur
la surface des eaux: et Dieu dit: «que la Lumière soit» et la Lumière fut.
Genèse 1
Imaginez notre univers un instant: les galaxies, les étoiles et les mondes infinis.
Maintenant, imaginez enlever de notre univers une partie spécifique de l’espace.
Sommes-nous capables d’imaginer le résultat du vide créé s’il n’existe rien pour le
mesurer ou le décrire? En réalité, nous percevons tous les phénomènes en termes
de temps, d’espace et de mouvement. Nous ne pouvons imaginer quelque chose
qui soit statique, arrêté dans le temps, et sans volume. Ceci est une analogie de
notre compréhension des mondes spirituels. Il n’existe pas de notion de temps,
de mouvement ni même d’espace dans les mondes spirituels. Or, toute notre
réalité et notre perception sont basées sur ces concepts physiques, il en découle
qu’il n’y a absolument aucun lien entre la spiritualité et notre modèle de la réalité
matérielle, basée sur nos perceptions et sensations. Il en résulte un manque de
mots et de vocabulaire qui soit en mesure d’exprimer les concepts spirituels.
Ainsi, si la Kabbale est l’étude des mondes spirituels, comment pouvons-nous
aborder quelque chose que nous ne sommes pas en mesure d’imaginer? Si nous
sommes totalement incapables de visualiser le spirituel, comment alors peut-on
comprendre ce qu’il y a d’écrit dans les livres de Kabbale?
Ce dont parle la Torah
Lorsque nous étudions la Torah (le Pentateuque, la Bible) tout comme dans le
reste des livres sacrés, nous devons comprendre que tous les mots utilisés, bien
qu’ils semblent associés à notre monde, il ne s’agit que d’une apparence. Ces mots
représentent l’objet spirituel et les racines qui sont immuablement reliés à notre
monde. Il ne doit y avoir aucune confusion entre ces concepts spirituels et des
objets physiques. La Torah contient les noms sacrés du Créateur, représentant les
degrés de Sa perception. Cela ressemble au nom donné à un objet dans notre
monde en fonction de la manifestation dudit objet à nos sens. Toute la Torah
décrit les niveaux de rapprochement et de sensation du Créateur.
La Pensée de la Création et le langage de la Kabbale
Tous les mondes, y compris le notre monde et tous les objets s’y trouvant sont en
harmonie avec l‘unique pensée de la création: donner du plaisir sans fin à la
créature - l’âme. Ce but englobe toute la création du début à la fin. C’est ce but qui
détermine toutes les souffrances endurées, le travail intérieur sur nous-mêmes et
la récompense. Après la réparation individuelle, toutes les âmes se réuniront en
une seule. L’âme ne recevra pas simplement un double plaisir (ressentir le plaisir
et donner du plaisir au Créateur) mais ce plaisir sera également multiplié par le
nombre d’âmes réunies. En attendant, plus les gens aspirent à la spiritualité en
effectuant un travail intérieur sur eux-mêmes, plus ils verront la véritable réalité
et ressentiront les autres mondes. Ils pourront, tout en vivant dans ce monde,
atteindre tous les mondes.
Le langage apparemment étrange de la Kabbale tranforme le langage des actions,
des pensées et des sensations en des concepts de notre monde, provenant de la
même racine.
Par exemple «Jérusalem» dans la littérature kabbalistique ne désigne pas la ville
matérielle, mais certaines forces spirituelles et la concentration d’une certaine
énergie spirituelle, en un endroit particulier dans le système des mondes
spirituels. De plus, les membres du corps humain dans la Kabbale, tels que Rosh
(tête), Gouf (corps), Hazé (buste), Pé (bouche), Einaïm (yeux) etc. font référence
à leurs racines spirituelles. Le mot Rosh implique une prise de décision de l’objet
spirituel, alors que Gouf indique la concentration des fonctions de réalisation.
Les descriptions du Monde Supérieur permettent de décrire notre âme et les
degrés de sa proximité du Créateur, de sa sensation croissante du Créateur. La
Kabbale répartie l’âme collective en différentes parties et chacune porte un nom
particulier correspondant à ses qualités, puis elle décrit les actions de ces parties.
C’est un langage de sensations, pour cela il est précis et se sert fréquemment de
graphiques, de schémas et de formules. La Kabbale décrit l’ingénierie de l’âme.
Cependant, comment pouvons-nous nous servir de notre langage, tellement
imprécis et limité pour entreprendre de telles investigations et descriptions
spirituelles? Comment notre langage qui est né de nos sensations subjectives de
«notre monde» peut être employé pour transmettre une sensation objective du
spirituel? Par exemple, pour le mot Lumière (qui un concept difficile à
comprendre), nous imaginons la Lumière du soleil qui n’a aucun rapport avec la
Lumière spirituelle.
Néanmoins, la Lumière dans notre monde peut être également interprétée
autrement. Nous pouvons employer le nom dans un contexte différend tel que
«l’âme ressent la Lumière», «vous êtes une lumière», tout particulièrement
lorsque nous sommes satisfaits dans notre Kli ou référence à une brillante forme
de pensée.
Si je choisie les mots qui représentent mes sensations et vous les transmet, à
votre tour, vous imaginez alors vos propres sensations qui selon vous
correspondent à mes mots, dans ce cas, il doit y avoir un standard commun pour
nous aider à mesurer la similarité de nos sensations évoquées par la même notion
ou le même mot. Mes émotions ne sont pas nécessairement identiques aux
vôtres, néanmoins, elles doivent évoquer quelque chose de familier s’il y a un
langage commun. Or si nous sommes incapables d’exprimer précisément ce que
nous ressentons, alors comment pouvons-nous nous servir de ce langage pour
décrire ce qui appartient au spirituel? Le monde spirituel est un monde de
sensations. Il n’y a pas de corps, uniquement des désirs et leurs sensations. Qui
plus est, les kabbalistes affirment que ce sont des perceptions absolues et
extrêmement précises de ce fait, elles nécessitent un langage absolument parfait
et précis pour les décrire.
Essayer de faire une évaluation précise de votre humeur, faites un schéma et
comparez la avec celle de quelqu’un d’autre, puis donnez un pourcentage par
rapport à votre humeur d’hier. Essayez d’exprimer toutes les nuances de vos
sensations en nombres, indiquer combien votre humeur dépend de ce que vous
ressentez (ex : anxiété, fatigue), essayer de donner une formule de la peur, etc.
nous verrons que dans notre monde, nous sommes incapables de mesurer nos
sensations intérieures avec précision.
Le simple fait de toucher quelque chose de chaud et l‘onde électrique qui en
découle dans mon cerveau dépend également de mon humeur, de ce que je
ressens ainsi que de d’autres paramètres individuels.
Nous ne savons pas comment comparer le plaisir issu de la musique et le plaisir
ressenti en provenance d’un délicieux met, en terme de son pourcentage,
quantitativement et qualitativement. Cependant si notre langage est si primitif,
limité, subjectif et imprécis, alors pourquoi les kabbalistes furent en mesure de
s’en servir pour décrire des actions avec une précision absolue, et pourquoi ontils adopté ce langage plutôt que d’inventer le leur ?
Si un seul symbole est mal utilisé dans une science exacte, une personne qui est
familière à ce symbole, mais qui n’est pas consciente de la confusion, ne
comprendra pas d’où viennent les résultats. Elle percevra le résultat comme un
scientifiquement incorrect. Cependant, une personne qui n’est pas familière avec
les symboles acceptera par erreur ce résultat comme vrai.
Le langage des branches
Les kabbalistes optèrent pour un langage spécial appelé le «langage des
branches». La raison de ce choix est que tout ce qui existe dans notre monde (aux
niveaux de la nature minéral, végétal, animal et humain) tout ce qui leur est
arrivé dans le passé, se produit désormais et se produira dans le futur, c’est-àdire, tous les objets ainsi que les lois qui les gouvernent émanent du Créateur et
traversent tous les mondes spirituels avant d’apparaître dans le nôtre.
Tout ce qui existe dans notre monde a son origine dans le Monde Supérieur, et
descend progressivement dans notre monde Et comme toute chose dans notre
monde vient du monde supérieur, il existe un lien précis entre les objets de notre
monde, leurs conséquences, causes et origines dans le monde spirituel.
Les kabbalistes qui tracent cette connexion, voyant dans le même temps l’objet
supérieur (la racine de laquelle sort toute chose) et l’objet inférieur (qui reçoit
d’en haut - sa cause et la force qui le dirige,, inconsciemment, sans la ressentir)
peuvent nommer avec précision chaque connexion. De ce fait, ils peuvent
nommer les racines des mondes supérieurs par les noms de leurs conséquences
matérielles, c’est-à-dire, la branche dans notre monde. C’est pourquoi, ce langage
est appelé «le langage des branches» et non le «langage des racines». Les racines
sont nommées par les noms de leurs branches et non l’inverse. Les kabbalistes
ont donc trouvé le langage, en se servant des mots usuels, qui décrit le monde
spirituel avec précision. Il ne peut y avoir un autre vocabulaire parce il n’existe
pas d’autres mots compréhensibles pour ceux qui existent dans les deux mondes.
C’est la raison pour laquelle les kabbalistes décrivent le monde supérieur en
empruntant des noms de notre monde et s’en servent pour décrire les objets
supérieurs, les racines de notre monde.
Toutefois si nous n’en avons pas conscience, il semble qu’un livre de Kabbale
raconte une histoire dans notre monde. Ces mots, cependant, ne trompent pas les
kabbalistes qui voient clairement ce que le livre leur raconte. Ils savent
exactement quelle branche (i.e effet) de notre monde correspond à sa racine dans
le monde supérieur.
Les sept jours de la création
«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre n’était que solitude
et chaos, des ténèbres couvraient la face de l’abîme et le souffle de Dieu planait
sur la surface des eaux: et Dieu dit: «que la Lumière soit» et la Lumière fut. Dieu
considéra que la Lumière était bonne et Il établit une distinction entre la Lumière
et les ténèbres. Et Dieu appela la Lumière jour et l’obscurité Il l’appela nuit. Il fut
soir, il fut un matin, un jour.»
Bereshit (Genèse), le premier chapitre de la Torah (Pentateuque) commence avec
ces mots. Ils évoquent une certaine image. Nous avons des interprétations variées
de ces mots au niveau du Peshat (signification littérale). Cependant ces
interprétations simples font place à de nombreuses questions, elles manquent de
logique et d’une approche scientifique. Les kabbalistes l’expliquent de la façon
suivante:
Tous les livres sacrés ne parlent que du monde spirituel, leur création et
comment plus tard notre monde fut créé à partir de celui-ci. Qui plus est, ces
livres ne font pas que raconter ce qui existe mais ils enseignent également
comment voir ce monde.
La révélation progressive du monde supérieur s’appelle l’ascension spirituelle
d’un individu. Plusieurs techniques sont utilisées dans les livres pour décrire le
monde spirituel. La Kabbale est la science de la structure du monde supérieur,
elle emploie un langage de Sefirot, Partsoufim, graphiques et dessins pour ce
faire. La Torah décrit le monde spirituel en se servant du langage quotidien. Il
existe également le langage allégorique et le langage juridique (‘Halakha). A
présent, nous allons essayer de traduire le langage de la Torah dans la langue de
la Kabbale.
La Torah décrit l’émergence du monde Supérieur, sa structure et évolution, puis
elle dépeint le processus de notre création. Cependant ce n’est pas une personne
de notre monde. La Torah parle de la création du désir de recevoir (appelé l’Ame
ou Adam) dont le but est de remplir cette création - désir- âme de délice éternel
et absolu. Ce désir de plaisir est l’unique création. Hormis lui, il n’y a que le
Créateur. Donc toute chose, excepté le Créateur, n’est rien d’autres que
différentes mesures du désir de plaisir.
Le Créateur est parfait et l’unique. Etant parfait, Il souhaite donner la perfection,
Sa propre condition à Ses créatures. C’est pourquoi le but de la création est
d’atteindre la perfection du Créateur, et d’être en mesure de recevoir ce que le
Créateur veut donner.
La Kabbale ne se préoccupe pas des évènements de ce monde. Elle étudie les
évènements du monde supérieur, d’où proviennent toutes les forces qui sont
descendues dans notre monde et ont généré tout ce qui se produit ici. En étudiant
la Kabbale, une personne commence à voir le monde supérieur, elle est capable
d’atteindre le Créateur et la manière dont Il a créé le monde spirituel. Dans la
Kabbale, cet acte se nomme «le premier jour de la création». Dans Ses actions
consécutives (également appelées les jours suivants), le Créateur a établie des
forces gouvernant le monde supérieur. Le dernier, et sixième acte du Créateur (le
sixième jour de la Création) fut la création d’Adam.
Comme Adam était le dernier acte du Créateur, il est le but de toute la création.
Tout ce qui a été créé antérieurement ne l’a été que pour lui. S’il en est ainsi quel
est le destin d’Adam? Adam doit atteindre la similitude avec le Créateur, devenir
complètement Son égal, et diriger de lui-même toute l’existence et sa propre vie.
Qui plus est, nous sommes obligés d’atteindre l’état le plus haut et parfait par
nous-mêmes. L’atteindre de nous-mêmes implique que tout d’abord nous devons
arriver au pire état qui soit (opposé à l’état du Créateur) et après nous élever de
notre propre volonté.
Avec la Kabbale, une personne arrive à voir les deux mondes – notre monde et le
monde supérieur – ainsi que les interactions entre eux. L’information émane du
monde supérieur et prend forme dans la matière. Notre réaction à ceci (ce qui
descend d’en haut sous la forme d’information) remonte vers le monde supérieur
et détermine comment notre futur (bon ou mauvais) descendra et se
matérialisera. Le Créateur (existant au plus haut niveau) a donc créé une création
avec un attribut opposé au Sien. Il l’a rempli avec de la Lumière et plus tard en le
vidant de la Lumière, l’a abaissé à la condition de «notre monde».
En remontant les marches de l’échelle spirituelle, la création mérite de recevoir le
plaisir qui est bien plus grand que lorsqu’il l’était avant la descente en ce monde.
Qui plus est, la création doit avoir la force et l’opportunité d’agir librement au
sein de deux forces opposées : son propre égoïsme et le Créateur, pour pouvoir
choisir indépendamment son chemin.
Pour mettre à disposition de la création ces conditions, le Créateur a procédé de
la façon suivante :
Eloigné complètement la création de Lui-même,
Lui a donné une opportunité de progresser et d’atteindre cette Existence,
Lui a donné une opportunité de libre choix.
Le Créateur nous donne de telles conditions progressivement. Au départ, la
sensation du Créateur par la création (remplie de Lumière) n’est pas
indépendante. Elle est complètement annihilée par la Lumière, qui dicte à la
création ses propres règles et lui transfère ses qualités. Afin de rendre la création
indépendante du Créateur, Il doit s’éloigner complètement. En d’autres termes, la
création, en se libérant de la Lumière, gagner la liberté d’agir. L’action de rejet de
la Lumière du Kli (récipient) spirituel se nomme Restriction.
La Torah commence avec ces mots «au commencement» (Bereshit), qui est le
début du processus d’éloignement du Créateur de la création. Le mot «Bereshit»
vient des mots «Bar» – «en dehors». Cela signifie qu’il raconte la sortie du
Créateur dans une condition séparée, entre le ciel et la terre. «Au
commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Le ciel est la Sefira Bina avec des
propriétés altruistes, et la terre est la Sefira Malkhout avec ses qualités
matérielles et égoïstes. Entre ces deux pôles; qui donne la base de tout le système
d’existence, plane notre âme.
La Bible commence avec la naissance de la création, le Monde Supérieur et la
création de l’homme. Elle ne commence pas avec la fin de la création. La fonction
de la Bible est de donner aux gens de ce monde l’enseignement pour apprendre à
atteindre l’état le plus parfait. Dans l’état initial, la création (l’âme ou Adam) n’est
pas réparée. Elle doit se corriger et atteindre l’état de la réparation finale.
Imaginez que vous possédez un outil de travail endommagé avec lequel vous
devez travailler. Il s’ensuit que premièrement vous devez le réparer et ensuite
vous en servir. Ainsi la Bible nous instruit comment réparer cet instrument brisé:
l’âme que nous avons reçu d’En haut.
Durant la correction, une personne existe entre deux mondes : le supérieur et
l’inférieur. Au cours de ce processus, l’âme acquière les qualités nécessaires, la
connaissance et l’expérience dont elle a besoin pour sa correction. Une fois, l’âme
corrigée, elle atteint un état spécial dans les mondes supérieurs.
Ni les sources de kabbalistiques, ni la Torah ne décrit cet état spécial. Il est
impossible de le décrire, parce qu’il n’existe pas de termes analogues dans notre
langage. Seuls ceux qui traversent tous les stades de correction préliminaires et
parviennent à la réparation finale atteignent cet état. Peu importe ce qui se trouve
après la réparation finale, aucune description n’en existe. C’est précisément là
que résident les «secrets de la Torah».
Il existe quelques allusions dans certains livres, comme le Zohar et le Talmud.
Ces états secrets se nomment «Maassé Merkava» et «Maassé Bereshit»,
cependant cela reste des allusions. En fait, ces états des mondes spirituels ne
peuvent pas être décrits avec des mots, parce que nos mots, lettres et termes sont
empruntés à notre système de correction et ne fonctionnent que là. Nous sommes
totalement inconscients de ce qui existe au-delà du système de correction et cela
ne peut pas être transposé dans un langage humain ni compressé dans notre
système de définitions et de croyances.
«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre» se réfère à la création de deux
attributs: l’égoïsme et l’altruisme. L’attribut égoïste de la «terre» se corrigera
avec l’aide de l’attribut altruiste du «ciel». Le processus de réparation consiste en
sept situations, nommées «les sept jours de la création». Naturellement c’est un
nom qui décrit une condition. Il n’a rien à voir avec les sept jours sur terre, il ne
se réfère pas au jour et à la nuit ou à la lumière et à l’obscurité sur terre. Ce sont
plutôt des états et des sensations spirituels qu’une personne traverse lors des
étapes de la réparation. Il est question du système dans lequel l’âme unique est
corrigée tout en vivant au niveau appelé «terre».
Il est nécessaire d’élever l’âme du niveau de la Sefira Malkhout au niveau de la
Sefira Bina. Cela signifie que l’attribut égoïste de Malkhout se transformera en
attribut altruiste de Bina. Cela peut être atteint en passant par sept corrections
consécutives appelées «les sept jours de la semaine». La Bible explique ce que
l’homme doit faire avec son âme «chaque jour».
Premier jour
«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre n’était que solitude
et chaos, des ténèbres couvraient la face de l’abîme et le souffle de Dieu planait
sur la surface des eaux: et Dieu dit: «que la Lumière soit» et la Lumière fut. Dieu
considéra que la Lumière était bonne et Il établit une distinction entre la Lumière
et les ténèbres. Et Dieu appela la Lumière jour et l’obscurité Il l’appela nuit. Il fut
soir, il fut un matin, un jour.»
Quelle est la signification de: «et Dieu établit une distinction entre la Lumière et
les ténèbres»? Dans nos réparations nous devons suivre les actes du Créateur.
C’est pourquoi, le premier commandement que nous devons accomplir est de
classifier en nous nos pensées et désirs afin de les voir comme pures – «ciel» et
qui sont sombres – «terre». Ce processus se nomme «Akarat HaRa» (la
connaissance du mal). Ceci se produit lorsque nous commençons à analyser nos
attributs au moyen de l’étude de livres de Kabbale et dans nos relations au sein
d’un groupe de kabbalistes. L’opposition des caractéristiques spirituelles et
matérielles les unes aux autres, et leur division et leur séparation les unes des
autres constitue le premier pas vers la correction. C’est le premier jour de
l’homme en train de créer un humain en lui.
Second jour
«Et Dieu dit: ‘qu’un firmament s’étende au milieu des eaux et sépare les eaux des
eaux’. Et Dieu fit le firmament, opéra une séparation entre les eaux sont audessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus du firmament, et cela
demeura ainsi. Et Dieu nomme le firmament le Ciel. Et le soit se fit, le matin se
fit; second jour.»
Après avoir séparé en nous les attributs égoïstes des altruistes, nous avons besoin
de commencer à les réparer. Cela se fait en utilisant la Lumière spéciale du
Créateur, dont découle deux sortes de Lumières: la Lumière de Hokhma et la
Lumière de Hassadim. En se servant des propriétés de la Lumière de Hassadim
(miséricorde), appelé «eaux», nous acquérons les attributs de don, l’altruisme.
«Terre» est l’attribut égoïste de recevoir et d’absorber tout à l’intérieur de nous,
ce qui est notre nature initiale. L’eau est le don et elle remplit la terre et permet à
la vie d’apparaître. L’attribut de don corrige l’égoïsme et nous permet de nous en
servir correctement, à des fins personnelles et pour le bien d‘autrui. Avec
l’égoïsme, réparé en altruisme, une personne ressent le Monde Supérieur (le
Créateur) et voit sa propre vie antérieure et le chemin vers le but de la création.
L’âme est éternelle et va de corps en corps. Une personne qui n’a pas réparée son
âme ne peut pas voir au dessus de ce monde.
Troisième jour
«Et Dieu dit: ‘que les eaux répandues sous le ciel se réunissent sur un même
point et que le sol apparaisse.’ Et cela s’accomplit. Et Dieu nomma le sol Terre et
l’agglomération des eaux Il la nomma les mers. Et Dieu considéra que c’était bien.
Et Dieu dit: ‘que la terre produise des végétaux, des herbes renfermant une
semence; des arbres fruitiers portant, selon leur espèce, un fruit qui perpétue sa
semence sur la terre’. Et cela s’accomplit. Et la terre donna naissance aux
végétaux: herbes qui développent leur semence selon leur espèce, et aux autres
arbres portant, selon leur espèce, un fruit qui renferme sa semence. Et Dieu
considéra que c’était bien. Le soir se fit, le matin se fit, troisième jour.»
Les eaux se sont rejointes sous le ciel et le sol apparut. Une partie de la terre
primordiale sortie des eaux. Après que les eaux corrigent la terre, elle devient
apte à l’émergence de la vie, parce qu’à présent le sol contient les attributs de
l’eau (Bina) et ceux de la terre (Malchout). L’eau en elle-même peut être
dévastatrice sur un sol désertique. Souvenez vous comment Noé a envoyé une
colombe depuis l’arche pour trouver un sol sec. Précisément la bonne
combinaison entre les attributs égoïstes et altruistes de la terre et du ciel dans
l’âme de l’homme forme la base pour la correction et l’application des attributs
du Créateur à l’intérieur de l’être humain.
Cette réparation se nomme «Kav Emtsaï» (la voie médiane). Notre nature
naturellement égoïste est appelée la terre est représente la voie de gauche. La voie
de droite représente les attributs du Créateur, i.e, les propriétés de l’eau,
l’altruisme ou le don. La voie médiane est précisément ce que l’homme doit
atteindre, c’est pourquoi il est écrit «choisit la vie». Autrement dit, une personne
doit prendre autant d’eau que nécessaire pour la combiner avec la «terre» et ainsi
ces deux lignes se complètent l’une l’autre, produisant un fruit. De cette
combinaison d’attributs la terre donne naissance à «l’Arbre de Vie», qui
représente la personne spirituelle capable de ressentir l’entière création dans tous
les mondes en toute félicité et éternellement.
Nous existons éternellement pace que nous nous identifions avec l’âme éternelle
et non pas avec le corps éphémère. Nous commençons à nous sentir comme
l’âme, et percevons notre corps comme une enveloppe temporaire. Cette
transition qu’entreprend une personne avec l’âme plutôt qu’avec le corps est
purement psychologique et se produit lorsque l’homme acquiert les propriétés de
Bina.
Quatrième jour
«Et Dieu dit: ‘que les corps lumineux apparaissent dans le firmament des cieux
pour distinguer entre le jour et la nuit, ils serviront de signes pour le saisons,
pour les jours, pour les années. Et ils serviront de luminaires dans le firmament
céleste pour éclaire la terre.‘ Et cela s’accomplit. Et Dieu fit les deux grands
luminaires: le plus grand pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la
royauté de la nuit et aussi les étoiles. Et Dieu les plaça dans le firmament pour
régner le jour et la nuit et pour séparer la Lumière des ténèbres. Et Dieu
considéra que c’était bien. Le soir se fit, le matin se fit, quatrième jour.»
Le quatrième jour, la Lumière dans le firmament du ciel émergea pour signifier le
changement de jour et nuit, mois et années. La réparation se passe aussi bien
dans le plus petit endroit de l’univers que dans l’univers tout entier en général. La
création, dans sa totalité, se nomme Adam ou l’Ame, ses composantes sont
appelées les âmes individuelles ou Bnei Adam (les fils d’Adam). Chaque âme
individuelle est soumise aux mêmes étapes de correction que l’âme générale.
Cinquième jour
«Et Dieu dit: ‘que les eaux fourmillent d’une multitude animée, vivante, et que les
oiseaux volent au-dessus de la terre à travers le firmament des cieux’. Et Dieu
créa les cétacés énormes et tous les êtres qui se meuvent dans les eaux, om ils
pullulèrent selon leurs espèces et Dieu considéra que c’était bien. Et Dieu les
bénit en disant: ‘croissez et multipliez et remplissez les eaux habitants des mers,
oiseaux, multipliez sur terre’. Et le soir se fit, le matin se fit, cinquième jour.»
Le livre du Zohar décrit que chaque jour est la construction d’Eikhalot (Palais),
l’édification du vide (désir). Lorsque les propriétés égoïstes de l’âme sont
réparées en altruistes, elles sont progressivement remplies de Lumière
supérieure. Ce remplissage progressif des endroits vides conduit toutes les âmes
vers le stade de la réparation finale et de perfection. La même chose se produit
dans la narration Biblique: il n’existe pas de séparation de temps et tous les
évènements sont liés uniquement pas une relation de cause à effet. Nous verrons
que l’homme fut créé le sixième jour et exista juste pour quelques heures avant de
commettre le péché et sa chute dans le monde inférieur. Avec lui, le monde entier
chuta.
Sixième jour
« … et Dieu dit: créons l’homme à Son image, à l’image de Dieu… et qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur tous les animaux, qui se
meuvent sur la terre…».
Quelle est la signification de « à Sa propre image»? Dans la Bible «Sa propre
image» est écrit «Be Tselem Elohim Bara», «Tselem» signifie une part de Bina,
qui descend de Bina dans l’âme et implante dans l’âme les propriétés du
Créateur. En d‘autres termes, Partsouf Bina représente l’instrument de la
Providence Supérieure, qui commande toutes les âmes, leurs chemins et ordre de
réparation. Tout ce qui se passe en nous provient de Bina. Malkhout est la
compilation de toutes les âmes ayant besoin de réparation. Pour corriger
Malkhout, un instrument spécial émane de Bina. Il pénètre Bina et lui permet de
corriger. Ce système d’efforts personnels, dont Malkhout de chaque âme reçoit
d’En haut est appelé «Tselem» - «image». Ce qui signifie une collection
d’attributs : l’image du Créateur.
Sans disposer d’information sur le programme de la création et sans ressentir le
monde spirituel, nous ne savons pas comment agir, quel chemin prendre. Nous
sommes incapables de comprendre ce que l’on attend de nous. Pour nous
disposer de ces moyens nécessaire pour avancer, le degré supérieur, Bina, doit
nous enseigner ce que nous devons faire. C’est ce que fait en nous Tselem
(l’instrument auxiliaire descendant de Bina). Il s’implante dans notre âme et
appelle toutes sortes de corrections nécessaires. C’est pourquoi il est dit que
Tselem aide à devenir humain.
Le septième jour l’homme gravit de plus en plus haut. Il accomplit des
corrections en lui six fois : Hessed, Guevoura, Tifferet, Netzach, Hod, Yessod. Ces
six réparations consécutives sont appelées les six jours ou six mille ans de la
création. La dernière Sefira (i.e Malkhout) n’est pas capable de se corriger ellemême. Cependant, après que Malkhout ait absorbé les propriétés des six
précédentes Sefirot, elle est capable de recevoir leurs attributs. C’est pourquoi
l’essence du septième jour est que tout ce qui a été accumulé et créé au cours des
six jours entre dans Malkhout. Samedi est considéré comme un jour spécial parce
que dans cet état les âmes sont remplies de Lumière supérieure. La seule
condition est de «ne pas entraver» ce processus, qui est symboliquement exprimé
par les lois du Shabbat.
Question: existe-t-il un lien entre les sept jours de la création et les
années de la chronologie spirituelle?
Oui un tel lien existe. Pour l’humanité, ces sept jours de la création passent par
six mille ans. Six mille ans sont l’équivalent des six jours de la semaine durant
lesquels l’homme se corrige, tout d’abord, inconsciemment et plus tard
consciemment, par son propre travail. Finalement, l’homme atteint le septième
millénium ou le septième jour du samedi. C’est l’état quand la Lumière infinie
supérieure de plaisir et d’abondance remplit les attributs corrigés de l’homme.
Question: Est-ce que le nombre sept a une signification secrète?
Le système qui gouverne notre monde consiste en sept parties. Dans notre monde
nous avons beaucoup de division par 7 ou 70: soixante dix nations, sept jours de
la semaine, l’âme de l’homme à 70 parties, la vie de l’homme est considérée être
de 70 ans etc. Le chemin entier de l’humanité consiste de six jours – 6000 ans de
correction. La correction consciente et commune de l’humanité a commencé en
1995 (5755). Depuis cette époque et jusqu’à 6000, nous, toute l’humanité, devons
nous réparer, et plus tard, dans le septième millenium, recevoir une récompense
méritée.
Question: peut-on influencer ces processus, «compresser» le temps et
raccourcir le chemin vers le but de la création?
La seule chose que nous pouvons faire est d’accélérer les sept mille ans mis en
place pour nous d’En haut. Ceux qui peuvent s’approcher de ce processus
individuellement, entrent plus tôt dans le monde supérieur et dans la réalité
parfaite. Ainsi, le seul chemin de correction (s’il est fait consciemment en
s’appliquant en faisant des efforts personnels) est ressenti comme une réflexion
et un besoin pressant plutôt qu’un coup constant du destin.
Nous étudions la structure et le fonctionnement de l’entière existence pour être
capable de comprendre clairement comment intervenir et modifier ce processus.
En général, l’homme ne peut pas exercer une influence directe sur sa
racine/origines. Il existe au degré inférieur dérivé du supérieur. Cependant, en
nous corrigeant nous-mêmes et en devenant similaire à notre racine, nous
sommes capables de changer nos sensations intérieures de ce que nous percevons
d’En haut. Au lieu de coup du destin, des problèmes constants et des difficultés
quotidiennes, nous commençons à expérimenter plaisir, paix et perfection et
connaissance complète. Le Créateur nous a mis dans ce monde ainsi nous
pouvons en nous servant de la Kabbale, atteindre le monde supérieur et
commencer à gouverner notre propre destinée.
Heureusement, le temps travaille en notre faveur. Le temps de la délivrance
intérieure – spirituelle et extérieure – physique de toute l’humanité approche,
selon «la Préface du Livre du Zohar». Comme l’homme ne peut vivre dans notre
monde sans avoir une connaissance de ce dernier, similairement, l’âme de
l’homme après la mort de son corps ne peut exister dans le monde supérieur sans
recevoir une connaissance élémentaire de celui-ci. C’est pourquoi la connaissance
de la Kabbale garantie une existence confortable dans notre monde et affirme une
existence éternelle et parfaite dans le monde à venir.
Noé Walked in Front of the Omnipotent
Notre monde existe et est maintenu par une petite étincelle de Lumière
spirituelle qui est sortie du monde spirituel et a atteint progressivement notre
monde. A présent, imaginez le monde spirituel qui n’est que Lumière, des
millions de fois plus puissante que l’étincelle et contenant tous les plaisirs de
notre monde. Le plaisir qui existe ici inclut des sensations d’éternité et de pleine
satisfaction.
C’est la raison pour laquelle, la Bible nous a été donnée. La Bible est une
compilation de règles qui régissent le monde. Elle est la description des lois de la
création. Ce sont les lois spirituelles. Elles rassemblent un réseau qui maintien
entre eux tous les mondes et les gouvernent. Au début, un seul réseau fut créé.
Puis, une matière brute s’est formée en lui. La matière la plus subtile est les
«mondes spirituels» et la matière la plus grossière se nomme «notre monde».
La Torah a été écrite par Moshé (Moïse), un kabbaliste. La Torah décrit les lois
des mondes. Cependant, elle le fait si allégoriquement, avec un langage terrestre
et il nous semble donc que la Torah est une histoire narrée. Toutefois, la Torah
nous parle t-elle vraiment ? Le Créateur a créé une créature, Adam, et lui a donné
la capacité d’évoluer. Le résultat de cette évolution (à son dixième de degré) fut le
besoin d’implanter l’attribut de Bina (le don/la miséricorde) dans la création.
Sinon la création se serait autodétruite. Dix générations (i.e dix Sefirot) séparent
Adam de Noé : Adam, Seth, Enoch, Kênân, Mahalalel, Yéred, Hanoch,
Mathusalem, Lamec, Noé. Voici la manière dont la Bible narre les évènements
suivants:
La généalogie de Noé
«Et l’Eternel regretta d’avoir créé l’homme sur la terre et Il s’affligea en luimême. Et l’Eternel dit: ‘J’effacerai l’homme que J’ai créé de dessus la face de la
terre, depuis l’homme jusqu’à l’animal, jusqu’à l’insecte, jusqu’à l’oiseau du ciel,
car Je regrette de les avoir fait…
Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel. Voici les généalogies de Noé. Noé
était un homme juste, intègre parmi ses contemporains et Noé marchait avec
Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet.
Et la terre se pervertit au regard de Dieu et elle se remplit de violence. Et Dieu vit
la terre, elle se pervertit car toute la chair avait une conduite perverse sur la terre.
Et Dieu dit à Noé : ‘La fin de toute la chair est arrivée, Je l’ai décidé car la terre est
pleine de terre à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre.
Faits-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l’enduiras de
bitume… et pour Moi, je vais amener le déluge, les eaux, sur la terre pour
exterminer de dessous le ciel toute chair ayant le souffle de vie, tout ce qui est sur
terre doit périr… »
Qu’est ce que Noé? Qu’est ce que l’Arche? Aucun mot ne peut exprimer la
profondeur des sensations d’une personne dans la révélation du Monde
Supérieur dans le Livre du Zohar. La Bible, au contraire, transforme les secrets et
la magnitude de l’Existence en mots simples et histoires qui ressemblent à une
description historique. Cela nous rend complètement confus et nous empêche de
nous concentrer sur la véritable compréhension des structures superposées de
l’univers. Qui plus est, si nous considérons les évènements décrits dans la Bible
de manière superficielle, nous la matérialisons. La Bible perd son entière valeur
de guide pour pénétrer dans le Monde Supérieur.
Cependant, si vous abordez correctement les livres kabbalistiques, vous
découvrirez les couches profondes de l’Existence. Vous vous trouverez au-delà du
temps et de l’espace de ce monde, et réaliserez ce que l’auteur de la Bible, le
Créateur avait à l’esprit. Ce chapitre dit «car toute la chair avait une conduite
perverse sur la terre». Ceci nous concerne t-il en quoi que ce soit ? La réponse est
que cela concerne toutes les générations. C’est un processus se produisant en
chacun de nous.
La Bible ne parle pas d’évènements se produisant au même point que l’histoire de
l’humanité. La Bible explique que c’est la condition humaine. C’est l’état où
chaque homme voit tous ses désirs animaux et veut les «classer» en discernant
quel désir est personnel et quel désir l’aide dans sa progression spirituelle, ainsi
que ceux qu’il doit abandonner.
Noé – l’attribut de don en l’homme
Nos désirs spirituels sont en nous, cependant, ils sont entièrement supprimés par
tous nos autres désirs. Nous sommes nés et vivons dans une société qui nous
dicte nos désirs au travers la publicité. De nos jours, c’est un terrible fléau. Nous
sommes constamment assaillis intellectuellement et émotionnellement. Ceci
parce que le Créateur a créé des forces antinomiques. Plus l’homme a des
opportunités pour s’élever spirituellement et progresser, plus fortes sont les
forces qui l’entravent dans ce processus. Ces forces sont nécessaires pour notre
travail spirituel, pour analyser et réaliser nos attributs.
Au début, l’homme n’a qu’une force appelée «le point dans le cœur». C’est le
centre de nos désirs qui relie l’homme au Créateur. Cependant, ce point est
totalement opprimé par tous les autres désirs et encourage à ce que
l’environnement fouette l’homme. Il est nécessaire de s’extraire de toutes ces
forces et désirs qui existent à l’intérieur de l’homme, il ne doit subsister qu’un
seul désir personnel qui doit être le plus important. Mon désirs personnel se
tourne exclusivement vers les autres. L’âme est le seul aspect personnel de
l’homme et tout le reste est corporel et absolument étranger. Seul l’authentique et
pur désir est appelé «Noé à l’intérieur d’un homme».
L’homme achève l’évolution de la création. Nous savons que la création la plus
pure a été créée en premier. Alors que l’homme est la création la plus grossière de
tout l’univers. Toutefois lorsque l’homme acquiert un écran d’une puissance antiégoïste la plus forte et repousse la Lumière, il recevra plus tard cette Lumière en
lui. Tel est le secret de «Tselem Elohim» (Image de Dieu). En recevant le désir le
plus puissant et en construisant un écran correspondant, l’homme atteint le
degré supérieur. Quand l’écran d’un tel degré se brise, les récipients éparpillés
(Kelim – désirs) tombent plus bas que les autres. «Tselem Elokim» représente
Bina, le désir de donner.
Un fragment de «Tselem Elokim» existe en nous, afin de pouvoir comprendre,
tout du moins un peu, ce qu’est le don et ce qu’est le Créateur. C’est pourquoi
l’homme dispose d’un droit de choisir. Si nous nous mettons en équivalence avec
le Créateur, nous serons en mesure de nous servir de notre égoïsme en vue de
donner, et ce faisant, grandirons et progresserons.
Cependant, si nous utilisons le plaisir reçu du Créateur à des fins personnelles,
nous tombons plus bas que tout le reste. «Tselem Elokim» est le pouvoir de
donner octroyé par En haut si nous utilisons notre égoïsme correctement. Aucune
autre créature ne reçoit autre chose d’identique.
«trouve pas dans la Bible And the fear of you and the dread of you shall be upon
every beast of the earth, and upon every fowl of the air, and upon all wherewith
the ground teemeth, and upon all the fishes of the sea….
Dans la nature, le jeune ressent de l’humilité et crainte en face d’une personne
âgée. Lorsque l’homme pécha avec l’Arbre de la Connaissance, le plus haut degré
de Lumière qu’il avait reçu auparavant disparu. Ce qu’il resta fut uniquement un
désir vide, le plus grand désir créé sur terre. Alors l’homme ressenti qu’il était la
créature la plus vile sur terre. «Tselem Elohim» est le fragment en nous qui
ressemble aux attributs de Bina – le don. Ce fragment nous permet de saisir le
Créateur et Ses attributs. En choisissant correctement et en restreignant nos
désirs, nous pouvons travailler en vue de donner. «Tselem Elohim» est le pouvoir
de donner que le Créateur a donné exclusivement à l’homme.
Le déluge
En général, l’eau renvoie à la purification de l’environnement, la Lumière de
Hassadim (miséricorde). Cependant, ici le fort courant d’eau entourant l’homme
se transforma en inondation et mort. Quelles sont ces forces qui ressemblent
apparemment à l’eau mais qui en réalité apportent la mort? Quand de l’extérieur
toutes sortes de pensées et désirs conflictuels assaillent une personne, cela
ressemble au déluge. Bien que le Déluge arrive telle une force très cruelle qui
détruit tout, cette force purifie grâce à sa cruauté.
Toutefois, elle ne fait que nous purifier, comme Noé le fit, il construit l’arche
autour de lui. Noé représente une personne qui tombe dans un état dans lequel
les puissantes eaux du déluge essayent de le détourner du chemin. Si une
personne accepte continuellement ces forces étrangères et intentions, elles se
transformeront en Déluge. Elle ne sera pas en mesure de les fuir. Elle sera
continuellement bombardée par les désirs mortels de son environnement, lui
dictant ce qu’elle doit faire.
Certains aspirent à l’argent, d’autres à la puissance ou la gloire etc. Tout autour
de nous est imprégné des désirs des autres. Une seule chose peut sauver l’âme
d’un individu : un lien plus profond avec le dessein de la création. Nous devons
construire une strate environnante, un écran autour de nous. Cet écran nous
protégera contre les obstacles qui tentent de nous distraire, nous séduire ou nous
effrayer. Si nous ne pouvons pas construire un champ protecteur qui nous
protégera de toutes les folies de ce monde, nous ne serons pas en mesure de
progresser spirituellement. L’arche représente un écran fait au mieux, c’est une
force protectrice qu’un individu construit pour lui-même. Celui qui s’accroche au
but de la création ne peut pas être exposé à d’autres influences. L’arche est la
seule action possible dont nous avons besoin pour le faire si nous voulons
avancer en spiritualité.
L’homme s’améliore légèrement – légèrement le monde s’améliore
Noé est le prochain homme après Adam. Il commence son voyage sur Terre. En
hébreu, terre se nomme «Erets», c’est notre désir intrinsèque «Ratson». On ne
peut embarquer dans leur voyage sur Terre (transformer quelque chose
intérieurement) sans auparavant acquérir cette force, aide, et un système
intérieur lequel libérera l’homme de tous les obstacles extérieurs. L’arche est le
moyen choisi par Noé (i.e, l’âme qui a atteint ce degré spirituel) pour progresser
vers le but.
Le monde entier existe à l’intérieur de notre âme. Les représentants de toute
l’existence et de la racine du monde sont à l’intérieur. Nous existons au plus haut
degré de notre monde, c’est-à-dire nos âmes incluent toutes les âmes animales,
végétales et inanimées.
Le monde entier change en fonction de nous: en s’améliorant légèrement –
légèrement le monde s’améliore. En remontant, en nous réparant nous-mêmes en
surmontant les obstacles, nous élevons le reste de la nature avec nous. Dans ce
chapitre, l’exemple de Noé montre quelle attitude adopter lorsque nous nous
trouvons dans un environnement particulier ou face à des obstacles. Dans une
telle situation, nous devons prendre les parties déjà corrigées de notre âme (i.e
animale, végétale et inanimée), appelé «la chair masculine et féminine» et
construire autour de nous une arche, soit un champ protecteur contre les
obstacles extérieurs. Ce champ doit être absolument altruiste. Quand nous
n’avons besoin de rien, quand nous sommes complètement indifférent à tout sauf
au but de la création, alors rien dans notre entourage ne peut nous nuire. Si nous
sommes reliés au dessein de la création, nous passons simplement par dessus
tous les obstacles sans les ressentir. Ils ne peuvent pas nous toucher ni entraver
notre chemin.
Le Créateur nous apprend comment construire notre champ protecteur d’En
haut. Il est dit que Noé est entré dans ce champ et le Créateur «ferma les portes
derrière lui». D’énormes forces impures et imposantes séparent Noé du Créateur.
Noé doit travailler constamment contre elles afin de les corriger pour la
prochaine étape – le Déluge. C’est l’essence de notre progrès.
Il est nécessaire d’essayer de s’isoler, de limiter les influences extérieures. C’est ce
qu’on appelle faire une arche. Nous devons entreprendre une auto analyse, de
stopper les forces interférentes de ce monde et de ne pas essayer d’interagir avec
l’environnement cruel. Nous avons juste besoin de le faire pour mettre au monde
en nous quelque chose qui éveillera plus tard le développement de l’humanité.
«L’humanité» fait référence aux forces qui aident un individu à atteindre le
Créateur. Alors toutes ces forces qui sont sur le point de nous submerger sont
progressivement réparées, leur réparation nous permet d’atteindre le but de la
création. Cependant, dans aucune circonstance, aucune influence ne doit être
interprétée comme négative. Au contraire, un individu doit voir toute chose
comme nécessaire et comme le moyen désiré pour parvenir au but.
C’est la raison pour laquelle les puissances qui émergent comme des obstacles ne
sont pas vraiment nuisibles. Au contraire, une personne doit ressentir en eux que
le Créateur l’appelle pour sa prochaine réparation spirituelle. Après quoi, nous
serons capables d’avancer sur une nouvelle terre. Cette terre sera purifiée pour
nous et nous la regarderons différemment. Alors, véritablement, nous serons en
mesure de continuer notre ascension spirituelle et notre croissance spirituelle.
Quand Noé sorti de l’arche, le Créateur fit une alliance avec lui
Noé resta dans l’arche jusqu’à ce que la terre, soit tous les désirs (Erets – terre,
du mot Ratson – désir) soit complètement immergée par les eaux et inondée,
signifiant de la Lumière de Hassadim (en Kabbale, les eaux se référent à la
Lumière purificatrice de Hassadim). Tant que le reste des désirs ne sont pas
suffisamment purs, Noé reste dans l’arche et doit les utiliser correctement, soit
uniquement pour le profit de son désir personnel intérieur. Comment cela se
produit-il ? Premièrement Noé s’efforce de séparer ses désirs de ceux des autres
gens, développant son aspiration à la spiritualité comme la seule force motrice.
Puis il reviendra à ses désirs restants, les actions de ce monde et commencera à
les utiliser pour progresser spirituellement.
Lorsque Noé sort de l’arche, le Créateur fait une alliance avec lui, i.e un lien, une
union avec Lui. Pourquoi cette alliance a été offerte? Son but était de recevoir de
la force du Créateur et de commencer à vivre. Cela signifie que Noé doit se servir
de ses nouveaux désirs reçus, le nouveau sol qui émergea des eaux et cultiver ses
états au sommet d’elles. La réparation entreprise par Noé (il a gardé toutes ses
forces spirituelles intérieures supprimées) résulta de son mérite d’avoir un sol qui
émerge. La terre auparavant maudite par le Créateur, désormais abonde de fruits
et de vie, ce qui amène pas à pas l’homme à la réparation, au but de la création.
Pour parvenir au bonheur inconditionnel le désir doit être augmenté
et non réprimé
Nous devons comprendre que tout autour de nous a été créé uniquement par
nécessité pour notre adhésion spirituelle avec le Créateur. Rien n’a été créé en
vain ou pour un autre dessein. En conséquence, le seul défi est de se servir
intelligemment de tout ce qui existe autour de nous et en nous avantageusement
pour le but véridique, éternel et authentique. Le but en lui-même doit être
également clarifié: est-il vraiment vrai et éternel? Quel est précisément ce but?
Tous les désirs intrinsèques et les plaisirs environnants n’ont pas été créés en
vain. De là, en aucun cas, un homme ne doit mépriser quelque chose.
Les débutants arguent souvent: «Devons nous vivre dans la solitude, nous
détourner de toute chose, éteindre notre télévision, arrêter de lire les journaux,
d’écouter la radio?» Absolument pas! De telles limitations coercitives
n’apporteront pas de résultats. Le meilleur remède est de simplement prendre
des livres et de commencer à se «doucher» avec de l’eau pure, la Lumière de
Hassadim. Le résultat d’une étude correcte est la descente de cette Lumière
purificatrice, se déversant sur l’homme de l’extérieur et le remplissant de
l’intérieur. De tous nos désirs, cette Lumière élucidera ce qui se nomme «Noé»,
une aspiration essentiellement vers le vrai But. En conséquence, ces désirs et
forces, doivent au préalable être submergés d’eau, resteront un certain temps
ainsi, purifiés et ne seront utilisés qu’après.
Noé est comme tout un chacun, il ne s’isola pas avant le Déluge. Quelle est la
signification du Déluge? C’est la puissance qu’une personne a besoin d’invoquer
d’elle-même en intensifiant l’étude de la Kabbale. Lorsque cette force agit sur
nous dans toute sa puissance, elle nous force à entrer dans l’état appelé «arche».
C’est pour cette raison qu’il y a une période où l’homme renonce à tous ces désirs
et s’isole, éprouvant le besoin d’être seul (comme dans ce chapitre de la Bible).
Plus tard, il attira les désirs restants et s’en servira car sans eux il ne peut pas
progresser. L’égoïsme, le désir de recevoir du plaisir est la seule force motrice, et
c’est la seule force implantée par le Créateur. En réalité, les grands kabbalistes se
sont tenus à l’écart des masses ou se sont cachés. Ils ont agit ainsi uniquement
pour une raison particulière, tout en étant à de très hauts niveaux spirituels. Ce
n’est qu’après avoir achevé sa réparation, son chemin de vie, sa mission sur terre,
qu’il s’isole afin d’absorber pleinement le monde extérieur dans cet état de
réclusion. Puis, il revient et offre une nouvelle méthode pour atteindre la
spiritualité à une nouvelle génération ou à la future génération à venir.
Par conséquent, tout renoncement coercitif ou restrictions sont hors sujet. En
étudiant correctement la Kabbale (i.e les lois de l’existence, le Créateur) et en
«s’aspergeant» de grande dose de Lumière Supérieure invoquée lors de l’étude
lors de nombreuses semaines et mois, nous séparerons nos désirs. Nous
réaliserons comment maîtriser ces désirs et forces, comment travailler avec,
comprendre le bon équilibre entre ces désirs et puissances et quel désir est appelé
«Noé». L’homme doit atteindre le degré lui permettant de vivre dans notre
monde et dans les mondes spirituels simultanément. Il doit ressentir toute
l’Existence environnante de la même façon qu’il perçoit notre monde. Pour le
monde est indivisible et notre tâche est de sortir de notre coquille intérieure qui
nous empêche de voir notre présent et futur, de comprendre qui nous sommes, la
raison de notre naissance et où nous allons après la mort.
Le dessein de la création de l’homme est de sortir de cette petite coquille et de
découvrir toute la sphère de l’Existence. Cependant, le problème est qu’une
personne ne peut qu’étudier logiquement ou atteindre une perception sensuelle
de notre monde. il s’avère que nous ne connaissons rien du monde spirituel tout
en y vivant sans le ressentir. Je perçois le chaud, le froid, la Lumière, les objets
autour de moi, les gens les forces et moi après tout. Toutefois je ne me ressens
pas en relation avec les mondes spirituels et tout ce qu’il y a en eux, ou comment
ces mondes influent sur moi.
A présent ouvrons le Livre du Zohar, Chapitre Noé. Comme la Bible, le Zohar est
divisé en chapitres, de plus la langue du Zohar diffère de la langue de la Bible,
bien que ces deux livres parlent de la même chose – l’homme parvenant au
niveau du Créateur dans le but de recevoir des plaisirs éternels et absolus.
Le Livre du Zohar – Chapitre Noé
38. Jusqu’au péché d’Adam, il ne possédait rien de ce monde, signifiant il n’avait
pas de Kelim (récipients) pour recevoir la Lumière de Hokhma.
308. Les raisins sont la Lumière de Hokhma. Si la Lumière de Hokhma est reçue
sans écran, une personne s’enivre, soit elle perd la capacité de recevoir dans le
but de donner.
Lorsque la Lumière de Hokhma est reçue revêtue dans la Lumière de Hassadim,
le vin apporte joie de recevoir la Lumière de Hokhma en vue de donner.
327. Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes ont goûté au fruit de l’Arbre de
la Connaissance du bien et du mal et sont toutefois restés en vie.
Nous savons que l’Arbre - l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal – apporte
la mort: celui qui prend un de ses fruits, meurt du poison présent en eux.
Nous précisons que l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal est le Noukvah
de ZA qui doit toujours être relié au reste des Sefirot (autres arbres du jardin). Et
ainsi une personne peut goûter de son fruit et recevoir les délices de la
connaissance. C’est pourquoi Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes ont pu
manger sans peine le fruit de l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal.
Toutefois pour ceux qui n’ont pas relié Noukvah à ZA, un mari, mais se réjouit
exclusivement pour elle-même, elle se transforme en l’ange de la mort. Et comme
il est dit, le jour où il mangea Noukvah elle-même, il sépara le créateur de Sa
Shekhina et fut condamné à mort.
L’homme n’a pas besoin d’être condamné à mort. La disparition de la Lumière est
la mort en elle–même. La Bible ne punit par la violation. La mort spirituelle est
de perdre le lien avec le Créateur. Nous sommes encore à atteindre un tel niveau
tout en vivant dans ce monde.
Une personne qui n’a jamais eu de lien avec le Créateur ne ressent pas sa perte.
Vivant en dessous de la ligne de la Makhsom (la frontière séparant les mondes
spirituels du monde physique) nous ne percevons pas le spirituel et donc ne
sommes pas considérés comme morts. Seule une personne qui savait qu’elle était
en vie et a ressenti la Lumière du Créateur pour plus tard cesser de la recevoir de
Lui, peut être appelée «morte». Si une personne est dans cette situation, alors
elle peut seule déterminer si c’est le cas et prononcer sa mort spirituelle. Dans ce
état, elle regrette ce qui s’est produit et souffre douloureusement, ce qui en soi
même est une force capable de le ramener à la vie, voire même à un degré
spirituel supérieur.
Sans la sensation de mort spirituelle, on ne peut ressentir la vie. Il n’existe pas un
seul juste qui n’ait pas péché avant de faire le bien. Le péché devance toujours le
Commandement, et une fois tout le mal pris en considération, par un ressenti de
mort spirituelle, un individu s’adresse au Créateur et lui demande la vie.
Le langage de la Kabbale
En nous servant de quelques textes du Pentateuque comme exemple, nous
démontrerons comme la Kabbale dévoile la signification secrète de la Bible. La
signification reste secrète jusqu’à ce que l’homme commence à étudier la
Kabbale, pour un processus par lequel il déterre tous les secrets.
Vous possédez déjà une idée de ce qu’est le «langage des branches» employé par
les kabbalistes. Nous savons que les mondes Supérieurs et inférieurs sont
parallèles et tout ce qui existe dans le Monde Supérieur descend dans le nôtre.
Tous les évènements sont conçus dans le Monde Supérieur et plus tard
descendent dans notre monde. Notamment toutes les puissances descendantes et
signaux pointent un objet correspondant de ce monde d’une manière précise. Il
n’existe pas un seul objet ici bas, ou un seul phénomène qui ni soit pas le résultat
du monde supérieur.
Définissons quelques termes essentiels de la Kabbale :
Lumière – Plaisir qui satisfait la création.
Endroit – désir de recevoir, c’est «l’endroit» pour tous les plaisir - Lumière en lui.
Mouvement – chaque renouvellent de propriétés se nomme mouvement dans le
spirituel, il se sépare de sa forme antérieure ou attribut et reçoit un nouveau nom.
Cela ressemble à un fragment d’objet matériel qui s’en détache, bouge et s’éloigne
de son ancien endroit.
Nom – est une explication de comme la Lumière qu’un nom se réfère peut être
atteinte. En d’autres termes, un nom d’un degré spirituel se réfère aux méthodes
et moyens pour parvenir à un degré donné.
Les signes du Créateur
Dans le Pentateuque, Moïse explique la science pour atteindre le Monde
supérieur. Actuellement, il nous est virtuellement impossible d’aller derrière ces
nombreuses histoires et autres détails décrits ici. Nous sommes incapables de
voir quelque chose plus profondément que ces histoires, de ressentir les secrets
que les kabbalistes affirment y avoir trouvé. L’homme peut chercher des codes
bibliques et découvrir toutes sortes de dépendances. Il existe des millions de
connexions variées entre toute partie donnée de la Bible parce que chaque partie
est connectée à tout le reste. Les gens ont compté le nombre de lettres, de mots,
d’expressions, de paragraphes etc. Récemment avec l’aide d’un ordinateur, un
énorme travail a été fait qui rechercha la structure interne de la Torah, le type des
lettres et leurs parties. Finalement cela ne donne rien à une personne parce
qu’elle ne dispose pas de la compréhension de ce qui se tient derrière chaque
symbole, point, inclinaison de la lettre ou combinaisons ou certaines mutation de
mots.
La Torah dans son origine est comme un seul mot sans espace. Plus tard, ce seul
mot fut divisé en plusieurs, ces derniers se divisèrent en lettres et les lettres en
éléments. Il en résulte que nous avons à analyser une lettre: un point et une ligne
qui en sort. Le point noir sur un fond blanc fait référence à la source de Lumière,
la Lumière qui en émane. Si la Lumière descend de haut en bas, du Créateur à la
création, alors une ligne verticale le symbolise. Une ligne horizontale symbolise la
Force Supérieure racontant toute l’existence.
En fait, les lettres constituent toutes les informations découlant du Créateur.
Toutes les combinaisons possibles de lignes et points dépendent uniquement de
deux signaux qui nous sont envoyés :
Un signal personnel que le Créateur envoie à l’homme: une ligne droite;
Un signal général que le Créateur envoie à l’homme: une ligne horizontale;
Différents états entre eux.
C’est de cette manière que tous les signaux créent un code, une corrélation entre
l’homme et le Créateur. A chaque instant il peut être différent, parce qu’à tout
moment l’état de chaque âme est également différent.
Lorsqu’une personne reçoit les bonnes instructions en étudiant la Bible, alors la
contemplation de tous ces symboles dans chacune de leurs combinaisons, elle
voit son passé, présent et futur. Pour ce faire, il n’est pas suffisant de lire le texte,
la clef pour lire la Bible correctement, comme un guide pour pénétrer le monde
spirituel, est le Livre du Zohar. «Zohar» signifie splendeur. Il contient des
commentaires des cinq livres de la Bible et explique ce qui est caché dans le texte
de Moïse.
Le livre du Zohar décrit tous les attributs et combinaisons de Lumières et du
récipient (Kli). Les livres kabbalistiques nous racontent ce que chaque élément
d’une lettre signifie. Chaque lettre représente un certain état. Par exemple, mon
état actuel est que je suis fatigué, je ressens quelque chose, ai des pensées qui
manifestent un certain degré animal, je suis en bonne santé ou malade; je suis
plus ou moins dans un état spirituel élevé. Si j’examine et décrit tout cela, je serai
capable de l’exprimer en me servant de certains symboles. Ce symbole est une
lettre.
Lettres noires sur fond blanc
La Lumière en ces mondes doit avoir la limite de sa propagation. Cependant pour
comprendre les actions de la Lumière, elles doivent être une force qui l’attire et
une force qui la repousse. Ces deux forces doivent agir simultanément. De même
seule la restriction nous permet de recevoir toute sensation donnée entrant dans
nos sens. Ceci est parce que la surface d’un objet (son, lumière, ou ondes) heurte
notre organe de perception, en restreignant sa propagation et nous permettant de
le sentir.
Le fond blanc est simple. C’est la Lumière, qui est invariable et donc
imperceptible. Ce que nous sommes capables de discerner peut être exprimé
uniquement en restreignant la propagation de cette Lumière blanche. Différents
types ou niveau de sa restriction sont appelés lettres. C’est pourquoi nous voyons
quatre limites face au fond blanc et atteignons quatre restrictions. Peu importe la
langue – l’hébreu, l’anglais, le français, peu importe laquelle, toute lettre
consistera d’une Lumière noire (la partie encore non corrigée) et un espace blanc
entre ce qui est écrit. La lettre est construite sur le contraste entre le noir et le
blanc.
De cette manière, une lettre exprime la mesure de quel attribut du Créateur
diffère les attributs de la création dans notre conscience. Les propriétés du
Créateur sont absolument blanches et incompréhensible à notre entendement.
Par contraste, nous classons et exprimons les attributs de la création en relation
au Créateur selon la façon dont nous nous sentons en relation avec Lui. Cette
relation est ce qui comprend les lettres, symboles et ainsi que notre
compréhension. Par conséquent c’est l’unique moyen de nous percevoir, notre
dépendance et notre dissimilitude vis-à-vis de la Lumière environnante. Nous
sommes incapables de sentir les états s’ils ne sont que noirs (i.e juste nous voir)
ou s’il n’y a que du blanc (voir uniquement le Créateur). En regardant de près,
nous réaliserons que toutes nos sensations et émotions sont construites par
contrastes, l’une contre l’autre. Par conséquent, en utilisant l’alphabet, qui existe
dans toutes les langues, nous pouvons décrire nos états, ascensions et descentes.
En général nous pouvons réécrire toute la Kabbale dans une autre langue.
Cependant, pour atteindre le Monde de l’Infini, les lettres deviennent fades parce
que l’attribut noir en elles, la propriété de la création, devient équivalent à la
Lumière, l’attribut du Créateur. Si le désir s’est doté d’un écran, il réfléchit toute
chose. En hébreu cela se nomme un Massakh.
Une question surgit : si les désirs n’apparaissent pas, alors comment dire ce que
fait les lettres? Les lettres disparaissent parce qu’une lettre est construite sur la
sensation de différence entre le Créateur et la création. Quelle est la signification
de «fondre»? Les lettres représentent une information sur le Créateur lequel
devient infini, total et de ce fait impossible à exprimer avec une forme de
restriction – sous forme de lettres. Autrement dit, il n’y a pas de dissipation ou de
disparition. Au contraire, la connaissance devient si immense qu’il est impossible
de le décrire ou de l’expliquer avec la signification de notre langage limité, car le
langage lui-même est construit sur la restriction.
Les lettres, les symboles et paroles servent pour transmettre la connaissance
spirituelle et l’accession. Chaque lettre de chaque alphabet contient sa
signification spirituelle parce que les peuples transmettent leurs sensations par
des livres. Toute émotion, pas uniquement humaine, représente une perception
inconsciente du Créateur. Personne ne comprend cela mais dans la réalité
lorsqu’un poète par exemple compose un poème relatant son amour pour une
femme, enfants, le soleil, Lumière ou bien quand il décrit sa souffrance, il
exprime en fait ses impressions de la Lumière qui agit sur lui, qu’il le veuille ou
non.
Question: un langage joue t-il un rôle différent selon le mode de
transmission kabbalistique?
Cette question demande en fait s’il est possible de transmettre des notions
spirituelles et leur signification en employant différentes lettres et mots dans
plusieurs langues. Non, il n’y a aucune différence quant à la langue utilisée pour
transmettre les notions spirituelles lorsque nous vivons nos sensations. Par
exemple écoutez une vache mugir et essayez de comprendre, de ressentir de ce
qu’elle essaye de vous «dire». Que signifie son langage? Au niveau animalier il
exprime la sensation de la nature, la sensation du Créateur. Et en réalité, notre
processus de communication avec les autres, nos mots, expressions,
exclamations, compliments et soupirs sont différentes manières d’exprimer notre
sensation du Créateur.
Ce que je ressens est la Lumière, ma sensation du Créateur et s’il me semble que
Je Le perçois à travers autrui, quelqu’un d’autre ou d’un certain espace intérieur,
cela n’a aucune importance. Parfois, c’est une sensation correcte parce que de
l’intérieur et de l’extérieur – tout est le Créateur. Tout n’est que la manifestation
de la force générale, cette force est la seule chose qui existe à part le récipient –
Kli - création, et nous ne nous référons qu’à elle. Chacun de nous exprime la
façon dont le Créateur nous influence, la manière dont nous percevons et sentons
le Créateur et notre réaction à Son influence. La langage utilisé n’aucune espèce
d’importance.
Le Livre du Zohar est écrit en araméen, une langue parlée en Mésopotamie. Les
kabbalistes pouvaient s’exprimés librement en l’utilisant. Le Talmud de Babylone
est également écrit en araméen, cependant, c’est une araméen quelque peu
différent de celui du Livre du Zohar, parce qu’à des endroits géographiques
différents. Les kabbalistes vivaient tout simplement à Babylone et l’araméen était
la langue parlée.
Plus tard, lorsque les Grecs conquirent la Judée, de nombreux mots grecs furent
ajoutés à l’hébreu. Nous utilisons un certains nombres de termes grecs, pas
uniquement des mots mais également des définitions. Par exemple, les mots
clefs sont empruntés au grec et ceci n’enlève pas la perfection des informations
transmises et relatives à la structure du monde spirituel.
Question: pourquoi l’hébreu est la langue de la Kabbale?
La Kabbale toute entière décrit les degrés de rapprochement du Créateur, de Sa
perception. Les kabbalistes ont choisi ce langage particulier pour leur permettre
de communiquer entre eux. Ils transmettent leur connaissance sous la forme de
mots et de symboles de notre monde, tout comme les mathématiciens de notre
monde expriment l’information en employant des formules et les musiciens à
l’aide de notes. Les kabbalistes, ceux qui écrivent et ceux qui lisent, comprennent
la signification de ce qui est écrit, ce que les mots impliquent dans la Kabbale. Le
monde est un code, qui pointe vers un objet spirituel particulier et son état
particulier. En lisant un mot, un autre kabbaliste peut récréer cet état, tout
comme un musicien peut reproduire un son. Autrement dit, un kabbaliste peut
ressentir ce que son collègue veut dire par ces mots. Il peut ressentir exactement
ce que l’auteur a à l’esprit.
Le langage est juste l’enregistrement de l’information émotionnelle perçue
comme l’influence de la Lumière et du délice. Nous n’avons pas besoin d’un
langage pour nous-mêmes à l’intérieur de nous-mêmes, pour ce qu’ils ressentent.
Cependant, lorsque nous voulons transmettre nos sensations aux autres, nous
devons les rapprocher de quelque chose de compréhensible par une personne, de
ceux à qui nous voulons transmettre nos émotions. Le langage est le vêtement des
sensations. Peu importe quelle langue utilisée. Les kabbalistes ont simplement
choisi l’hébreu et par lui ont véhiculé toutes les informations, Simply Kabbalists
chose Hebrew and presented all the information in it, using Aramaic – a bit of the
spoken language of Mesopotamia.
Le livre du Zohar emploie largement des langues «étrangères», celles parlées en
terre d’Israël à l’époque où le livre a été écrit (grec, etc.) nous suivons
naturellement les kabbalistes et utilisons également ce langage. Lorsque j’ai posé
cette même question à mon maître Baruch Ashlag et il m’a répondu que toute
langue pouvait être adaptée pour transmettre des informations spirituelles,
cependant, parce que les kabbalistes ont déjà tout décrit en hébreu, et ont déjà
élaboré le dictionnaire de «la racine et de la branche», cette langue est à présent
la base de la Kabbale. L’hébreu est considéré comme une langue sacrée parce
qu’elle nous conduit à la sainteté, les attributs du Créateur.
Que voulons-nous exprimer en fait ? Les sensations humaines. Nous pouvons
nous servir du langage de la musique, de la Lumière, ou tout autre langage. Tout
ce qui nous permet d’exprimer les émotions et les notions humaines, c’est-à-dire,
le processus de perception peut être utilisé comme un langage. Nous pouvons
parler de spiritualité avec n’importe quelle langue. La particularité de l’hébreu est
que le code nous a déjà été donné. Mais s’il y a un kabbaliste qui veut pleinement
atteindre les racines de certaines autres langues, il pourra également le faire en
utilisant n’importe quelle autre langage.
Les forces qui se tiennent derrière les lettres hébraïques sont subtilement
interconnectées. La particularité des formes des lettres hébraïques exprime ces
liens. Cependant, nous sommes également en mesure d’exprimer ces corrélations
avec d’autres langues. La forme des lettres des autres langues provient
essentiellement de la même racine que les lettres en hébreu. Toutefois, elles sont
modifiées parce que la connexion entres les lettres des autres langues et les
racines spirituelles sont différentes.
Question: comment pouvons nous décrire les sensations de quelqu’un
qui vit dans le monde de l’Infini?
Les kabbalistes n’ont pas la possibilité de décrire l’âme qui existe au degré de
l’Infini parce nous comprenons, acceptons et ressentons toutes nos lettres et
manière de transmettre l’information sont limitées, pas l’Infinité.
Sans limites, il n’y a pas de sensations. Notre perception est construite par
contraste : noir – blanc, amer – doux, bien – mal, agréable – repoussant, toutes
nos sensations émergent à la rencontre de deux forces antinomiques. Cela
ressemble à nos instruments de mesure, qui sont tous basés sur la résistance. Il
existe toujours une certaine résistance en eux et ce qui est mesuré est sa
résistance, laquelle équivaut à la pression exercée sur elle. Nos sensations de
toutes sortes sont construites sur de telles comparaisons parce que telle est notre
nature. Mais quand l’homme commence à ressentir l’Infinité, la réception
illimitée en vue du Créateur, cette limite, et la parle disparaissent. Il devient
impossible de décrire ses sensations en se servant de symboles compréhensibles à
nos yeux, car tous sont construits sur la contradiction, l »opposition, l’émergence
de certaines formes de limites.
Toutes les lettres sont composées d’éléments noirs sur un fond blanc, signifiant
qu’ils sont construits sur des contrastes, sur des marques gauche- droite, des
limites et sur le transfert. Toutes les lettres sont une image précise de certains
points, allant dans certaines directions. Sans cela, nous ne savons tout
simplement pas que ressentir et comment ressentir. C’est la raison pour laquelle
nous sommes complètement incapables de décrire l’existence derrière le monde
de l’Infini et au-delà. En d’autres termes nous ne pouvons pas parler du Créateur
Lui-même, véritablement nous ne pouvons pas actuellement.
Le langage de la musique kabbalistique
Les sensations spirituelles peuvent également être transmises par le langage de la
musique. L’avantage de ce langage est que même une personne qui ne maîtrise
pas un autre langage kabbalistique, sans actuellement voir l’information
spirituelle, peut être émotionnellement inspirée, même légèrement, par les
sensations du monde spirituel vécu par un kabbaliste ayant composé cette
musique. Ceci est faisable parce que la mélodie qui entre dans la personne la
pénètre sans aucune résistance, elle n’est pas transformée par les pensées ou
l’esprit, perception ou analyse. Elle atteint directement son cœur. Sans le
réaliser, une personne commence à ressentir en elle certaines actions véhiculées
par la musique ou par ce qu’il y a de caché en elle.
En quoi la musique kabbalistique est-elle si intéressante et spéciale? Elle est ce
que ressent un kabbaliste dans le monde spirituel. Il ressent le Monde Supérieur,
la manifestation du Créateur. Cette manifestation peut s’exprimer sous la forme
de poèmes, chants, mélodies etc. – sous toutes les formes possibles qui
enregistrent les sensations intérieures de l’homme. Cependant, parmi tous ces
langages, tous les moyens de délivrer l’information d’une personne à l’autre, le
langage de la musique est le plus immédiat, le pus accessible, le plus direct, sans
avoir besoin d’explication. Il est construit sur le fait que nous partageons des
émotions, perceptions communes, et ce parce que nous appartenons à l’espèce
humaine vivant sur cette planète. Cette musique fait approximativement le même
effet sur les gens ayant des mentalités complètement différentes, et qui ne sont
pas habitués à ce genre de musique.
Lorsque vous écoutez une mélodie kabbalistique, essayez simplement de la
ressentir directement, ouvrez vous à leur perception, ainsi ces mélodies peuvent
exercer une influence directe sur vous, pénétrer directement en vous. Plus tard,
vous verrez et sentirez que l’écoute de ces mélodies, même occasionnellement,
vous donne les mêmes résultats que de nombreuses heures d’études de Kabbale.
Ces mélodies articulent la connexion entre l’homme et le Créateur. Cette
connexion consiste de deux composantes: le désir (Kli, le récipient spirituel,
l’âme) et la satisfaction avec la Lumière (la sensation du Créateur). Si une
personne, un kabbaliste, veut nous montrer comment il perçoit le créateur, quel
désir il utilise pour L’approcher, nous entendrons une musique triste. Par contre,
s’il parle de la satisfaction de ses désirs, nous percevons un musique si lumineuse,
joyeuse et occasionnellement une douce aspiration.
Bien que les mélodies kabbalistiques sonnent tristes, ont un son mélancolique,
nous devons réaliser que nous ne les entendons que de cette façon. Vous devez
gardez constamment en mémoire qu’un kabbaliste ressentant ces mélodies est
enthousiaste, ressent grandeur et sublimité. Il y a quelque chose qui vous élève et
vous maintien en l’air. Les mélodies de Kabbale transmettent précisément cette
sensation, donc ne les considérez pas comme une souffrance mais comme une
admiration, ascension, comme une saveur d’être relié au Créateur.
Toutes les mélodies kabbalistiques expriment certains états spirituels. L’avantage
de les écouter permet de constamment se remémorer que nous essayons de
pénétrer les informations transmises lors de l’écoute, car ces sons contiennent
également une onde que ni votre tympan ni votre cœur n’est capable de saisir. La
musique touche nos «Reshimot», nos gènes d’information, spirituel en nous. Ces
ondes les développent. C’est ainsi que nous commençons à ressentir plus
subtilement les strates spirituelles.
Question: parfois lorsque j’écoute de la musique kabbalistique je me
sens triste. La musique n’existe-t-elle pas pour élever l’humeur?
Si vous vivez aux niveaux relatés par cette musique, vous découvririez dans un
océan de bonté, de plaisir et de Lumière tel un enfant dans les bras de sa mère.
Cependant, comme la Lumière de cette musique vient de loin, elle porte toute
l’information de toutes les étapes qui vous sépare et le degré duquel émane cette
musique. Dans ces sons, vous entendez de la souffrance, la langueur des Kelim –
récipients - âmes de la Lumière.
Mais lors de votre ascension, de plus en plus haut, à la place de la mélancolie
vous ressentirez plus de tendresse et de joie de l’union avec l’Aimé. La musique
est souffrance en raison de l’éloignement et du désir pour l’être aimé. C’est
comme lorsque vous avez faim mais que vous voyez un buffet garni, votre faim est
une joie et un délice. Mais si vous avez faim et que la table est vide, alors cette
faim devient souffrance.
En conclusion, découvrir le Créateur, source infinie de bien, est l’unique moyen
de ne plus ressentir le désir comme une souffrance, mais comme un plaisir sans
fin.