l`escem, tremplin vers le monde professionnel

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l`escem, tremplin vers le monde professionnel
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L’ESCEM, TREMPLIN VERS
LE MONDE PROFESSIONNEL
Bénéficier d’une formation reconnue, de qualité et s’assurer une insertion
professionnelle rapide et rémunératrice… C’est ce que la plupart des
étudiants viennent chercher dans une école de management. L’excellence
académique des écoles n’est plus à prouver. Pour marquer sa différence,
l’ESCEM entend faciliter l’entrée dans la vie active de ses élèves et s’est
dotée de nombreuses ressources pour y parvenir.
ccompagner les étudiants de la première année jusqu’à la dernière, et
même au-delà du diplôme, telle est
la promesse de l’École, installée à
Tours, Poitiers et Paris. L’ESCEM a
justement déployé un dispositif dédié,
marque de son engagement auprès des
étudiant. Baptisé IPPI 1, pour Itinéraire
personnalisé de préparation à l’insertion
professionnelle, ce dispositif entre dans sa
troisième année d’existence et n’a cessé
de se professionnaliser depuis sa création.
Parmi les outils, différents modules en elearning permettent à l’étudiant de travailler sur son projet professionnel.
A
Avancer pas à pas
avec les professionnels
« Le marché de l’emploi se trouve au
cœur du dispositif. À partir de ce qu’est
le marché de l’emploi à un moment
donné, la personnalité et des attentes de
■ Espace Prépas n° 141
l’étudiant, ce dernier est amené à réfléchir par étape à son projet professionnel.
À la fin du stage de 1 re année par
exemple, les étudiants réalisent un bilan
personnel et professionnel et mettent en
perspective leur projet professionnel au
regard de cette expérience », confie
Frédéric Avry, directeur général adjoint en
charge notamment des questions d’insertion et de relations entreprises. Des temps
de restitution collective de cette réflexion
et de coaching individuel ponctuent régulièrement la démarche. « Les différentes
étapes fonctionnent sur le modèle de
l’entonnoir : au départ, tous les étudiants sont concernés et se réunissent
par groupe de dix, chacun exposant sa
problématique. Au fur et à mesure, les
étudiants qui en éprouvent le besoin
peuvent s’inscrire à un certain nombre
d’ateliers collectifs ou de rendez-vous
individualisés. Le dispositif est à la
carte », poursuit Frédéric Avry.
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Grand atout de l’IPPI ? Des partenariats
noués avec des professionnels du recrutement comme l’Apec, le Club des chasseurs de tête (une association de professionnels du recrutement) ou Universum
(une société d’études spécialisée dans le
milieu étudiant). « Nous sommes les seuls,
avec HEC Montréal, à avoir noué un
partenariat avec le Club des chasseurs
de tête, il y a deux ans. Ses membres
apportent leur vision du marché de l’emploi, des pratiques de recrutement et ont
validé le dispositif. Le principe est le
même avec l’Apec qui met à disposition
des outils, méthodes, ressources en
matière de rédaction du C.V. ou de préparation des entretiens et diffuse ses
offres d’emplois. Son directeur général
fait également partie de notre Advisory
Board ». De nombreux coachs suivent les
étudiants au cours de leurs années
d’études. Ils accompagnent également les
jeunes diplômés dans leur première année
de vie active.
Encourager
l’acquisition d’expérience
Autre volet sur lequel l’ESCEM fait porter
ses efforts : l’acquisition d’expérience professionnelle. Une dimension essentielle,
puisque celle-ci est particulièrement
espace
recherchée par les recruteurs. Stages,
apprentissage ou encore année optionnelle complémentaire sont donc proposés. « De ce fait, 90 % de nos promotions
réalisent leur scolarité en quatre ans plutôt qu’en trois ans. Par exemple, une
année optionnelle correspond à presque
quinze mois de mission, de fin juin à
septembre de l’année suivante, soit une
belle expérience à faire valoir sur son
C.V. », commente Frédéric Avry.
L’ESCEM tient aussi tout particulièrement
à développer l’apprentissage. Quelque
140 places sont ouvertes et pourvues
chaque année, ce qui représente environ
25 % d’apprentis dans chaque promotion.
Ce dispositif, largement encouragé par le
gouvernement depuis quelques années, a
aussi de quoi séduire les étudiants : ils
sont payés durant leur contrat, voient leur
frais de scolarité pris en charge par leur
employeur et bénéficient d’une expérience professionnelle très formatrice
puisque combinée aux cours. « Dans l’apprentissage, la mise en relation des entreprises et des étudiants se fait avec beaucoup d’attention, il s’agit de faire du
sur-mesure », avance Frédéric Avry. Les
apprentis sont soumis, comme leurs camarades, à l’obligation de séjourner au moins
six mois à l’étranger. Un stage ou un
échange universitaire qu’ils réalisent avant
leur apprentissage, ce dernier durant de
douze à dix-huit mois. Immersion à l’international et expérience professionnelle
peuvent aussi se cumuler. Une convention
avec Ubifrance, agence pour le développement international des entreprises et
son équipe du CIVI, qui assure la promotion du volontariat international en entreprise (VIE), a ainsi été signé. « Le VIE, une
mission à l’étranger pour une entreprise,
peut ainsi être réalisé en cours d’études
plutôt qu’une fois les étudiants diplômés,
comme cela se fait classiquement. Même
chose avec son pendant dans les ONG, le
VSI, Volontariat solidaire international,
pour lequel nous avons un partenariat
avec France Volontariat », souligne
Frédéric Avry.
Du campus à l’entreprise,
l’entreprise sur le campus !
Toute une série d’outils sont également
mis à la disposition des étudiants.
Organisé chaque année, le forum entreprises, les ESCEMIALES 2 est une des
grandes fiertés de l’École : il réunit 150
entreprises, dont 80 % desgrands groupes,
soit 400 professionnels venus proposer
des stages ou des contrats d’apprentissage. Au printemps se tient un autre
forum, celui-ci dédié à l’audit et à l’expertise comptable. 35 % des diplômés de
l’ESCEM travaillent en effet dans ce secteur et plusieurs cabinets comme Ernst &
Young, Deloitte ou Mazars figurent régulièrement dans le top 20 des recruteurs.
« Going Global », le forum international
est aussi mis en place chaque année pour
aider les étudiants à définir leur projet de
session d’études, de stage ou de session
linguistique à l’étranger. Virtuel, mais tout
aussi efficace, le portail emploi de
l’École 3 met en relation 13 700 diplômés
et 4 000 recruteurs. Il compte 9 000 offres
de stage, 10 000 offres d’emploi. « Nous
avons également ouvert, il y a deux ou
trois ans, un blog dédié aux carrières et
aux entreprises, très bien référencé sur
Ebuzzing (anciennement Wikio) et
depuis douze mois un compte Facebook
“ESCEM Carrières et entreprises” permet
de diffuser des informations sur des
salons, colloques ou conférences ainsi
que des informations pratiques, sur les
ESCEMIALES par exemple », explique
Frédéric Avry. Avec 14 000 membres, le
réseau des anciens 4 est également très
dynamique, réunissant régulièrement les
diplômés à travers des événements festifs
ou des clubs professionnels.
Résultats : l’insertion professionnelle des
étudiants est très satisfaisante. 82,7 % des
diplômés de la promotion 2010 étaient
en emploi lors de la dernière enquête
parue en septembre 2011, 3,5 % étaient
en poursuite d’études et 12,8 % en
recherche d’emploi. 91 % ont trouvé leur
travail en moins de quatre mois, dont
52 % avaient été embauchés avant même
d’être diplômés. L’École joue d’ailleurs la
transparence en publiant sur son site ses
statistiques 5. =
1. http://www.escem.fr/IPPI_PEPS
2. http://www.escem.fr/escemiales/
3. http://www.escem.org/
4. http://www.escempro.com
5. http://www.escem.fr/
Et aussi le blog « Entreprises et Carrières » :
http://astroblog.typepad.fr/favry
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Décembre 2011 - Janvier 2012 ■