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RÉPUBLIQUE DU KENYA Emplacement : Afrique orientale, longeant l’océan Indien, entre la Somalie et la Tanzanie Capitale : Nairobi Population : 36 913 721 (e. juillet 2007) Note : Les estimations relatives à ce pays tiennent compte explicitement des effets d’une surmortalité attribuable au sida, ce qui peut donner lieu à une espérance de vie plus faible, à des taux de mortalité infantile et de décès plus élevés, à de plus faibles taux de population et de croissance démographique et à des changements dans la répartition de la population par âge et sexe par rapport à ce à quoi on s’attendrait normalement. Croissance démographique : 2,799 % (e. 2007) Taux de chômage : 40 % (e. 2001) Population vivant sous le seuil de la pauvreté : 50 % (e. 2000) Alphabétisation : définition : Personnes âgées d’au moins 15 ans pouvant lire et écrire (e. 2003) total de la population : 85,1 % hommes : 90,6 % femmes : 79,9 % VIH/sida : (e. 2003) Source : Human Rights Watch - taux de prévalence chez les adultes : 6,7 % - personnes vivant avec le VIH/sida : 1,2 million - décès : 150 000 • Plus de 1,9 million d’enfants du Kenya sont des travailleurs et travailleuses. La pauvreté est l’une des causes principales de la main-d’œuvre enfantine car les enfants travaillent pour donner un revenu d’appoint à leurs parents. [International Child and Youth Care Network] • Au Kenya, un nombre important de filles ne reçoivent pas une éducation car elles sont gardées à la maison ou envoyées à d’autres maisons comme travailleuses domestiques. [Oxfam] Source : The World FactBook • Il y a des milliers d’enfants vivant dans les rues de chaque ville et village de cette nation d’Afrique orientale. Ils sont devenus orphelins et orphelines par suite de la grave épidémie du sida ou abandonnés à cause de la pauvreté. Ils grandissent souvent comme cibles d’abus sexuel, d’abus de drogue, de main-d’œuvre enfantine et de prostitution, et ils n’ont pas accès à des soins médicaux, à de la nourriture, à du logement, à des vêtements et à une éducation. Pratiquement personne ne s’occupe d’eux dans une société où ils sont en général rejetés. [Careforce International] SOURCE : THE WORLD FACTBOOK Salama vient du Kenya et même si elle est encore à l’école, elle sait qu’elle va devoir la quitter pour aller travailler au marché. Il est difficile pour Salama d’apprendre parce que son ventre est souvent vide. Durant les jours où elle a le plus faim, Salama est dans la salle de classe et ne voit que du noir. Elle écoute mais n’entend qu’un sifflement dans ses oreilles. Elle ne peut pas apprendre le ventre vide et elle a des frères et des sœurs qui ont également faim. Lorsqu’elle n’est pas à l’école, elle passe son temps à aller chercher de l’eau et à ramasser du bois à brûler et à l’apporter au marché sur son dos pour le vendre à d’autres personnes. Sa mère vend du charbon mais ne fait pas suffisamment d’argent pour nourrir sa famille. Salama n’a pas de père et croit qu’elle doit quitter l’école pour travailler au marché durant toute la journée pour qu’elle puisse gagner de l’argent pour aider à nourrir sa famille. Salama n’a pas terminé ses études élémentaires et il se pourrait qu’elle ne retourne jamais à l’école. Salama sait qu’une éducation lui permettrait de gagner plus d’argent qu’elle ne le fait maintenant à vendre du bois à brûler. Elle veut également assurer un bel avenir pour elle et sait que l’éducation lui permettra de prendre de bonnes décisions et peut-être de sortir du cycle de pauvreté touchant sa famille. The New York Times, « In Africa, Free Schools Feed A Different Hunger », 24 octobre 2004