LE CHÂTEAU DE VILLEPREUX - DEMEURE DES
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LE CHÂTEAU DE VILLEPREUX - DEMEURE DES
DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 LE CHÂTEAU DE VILLEPREUX - DEMEURE DES BERTIN DE VEAUX L’esprit intellectuel et artistique français du XIXe siècle Les 7 et 8 novembre prochains, la maison de vente LASSERON & Associés dispersera les collections du château de Villepreux, ancienne demeure de la famille BERTIN de VEAUX. La première vacation sera consacrée à la bibliothèque de François Louis BERTIN de VEAUX. Enrichie par ses héritiers, elle regroupe près de 2 500 volumes, authentique témoignage d’un grand amateur du début du XIXe s. Parmi les ouvrages, souvent reliés en maroquin par BOZERIAN, SIMIER, BAUZONNET ou THOUVENIN, et dans un excellent état de conservation, on trouve de nombreux livres d’histoire, des mémoires, divers livres de voyage, quelques atlas et plusieurs ouvrages avec envoi. La seconde vacation dévoilera aux amateurs une exceptionnelle collection constituée au cours du XIXe siècle par l’une des grandes familles françaises. De rares œuvres de Pierre Henri de VALENCIENNES et d’Anne Louis GIRODET-TRIOSON côtoieront les sculptures de Pietro TENERANI et un très bel ensemble de mobilier allant de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle avec des ébénistes tels que MOLITOR et JACOB. La collection du château de Villepreux est certainement l’une des dernières aussi complète en mains privées. SOMMAIRE • Le château de Villepreux – Des fontainiers du Roi au journaliste politique BERTIN de VEAUX • Une grande famille française du XIXe • Les BERTIN et Le Journal des débats, « la presse comme pouvoir » • Les collections du château de Villepreux 1 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 • LE CHATEAU DE VILLEPREUX DES FONTAINIERS DU ROI AU JOURNALISTE POLITIQUE BERTIN DE VEAUX 1607 : Thomas de FRANCINI, ingénieur fontainier du château de Saint Germain achète le domaine de Villepreux et y fait construire un château, ainsi que la ferme de Grand’Maison. 1706 : Louis XIV érige la terre de Villepreux en Comté ; ainsi Grand’Maisons et le château de la Seigneurie ne forment plus qu’un seul domaine. 1768 : François Henri Honoré FRANCINI, troisième comte de Villepreux, vend sa seigneurie à Louis XV, elle entre dans le domaine royal. Madame de POMPADOUR y séjourna. 1779 : le château de Villepreux est vendu par Louis XVI à Jean François HEURTIER, architecte du Roi. Étant devenu un bien inaliénable suivant les lois en vigueur pour les propriétés royales, Villepreux est cédé au « plus offrant et dernier enchérisseur », l’acquéreur devant « faire démolir à ses frais le dit château ». Cette règle permit à la royauté de faire l’économie de l’entretien de bâtiments inoccupés mais ne fut dans bien des cas pas exécutée. 12 février 1798 : achat des terres de Villepreux (Grand’Maison) par Louis Michel BOCQUET « Bourgeois de Paris » et son épouse Marie Françoise TRICARD, fille d’un notaire parisien. 27 juillet 1811 : Thomas Jean Baptiste MERLIN, marié en secondes noces à Marie Françoise TRICARD, achète le château de Villepreux aux enchères publiques. 1826 : après le décès de Thomas Jean Baptiste MERLIN, le domaine, réuni dans sa totalité, est transféré à la fille aînée de sa femme, Augustine BOCQUET, mariée depuis 1798 avec Louis-François BERTIN de VEAUX. Depuis lors le domaine est resté dans la famille. Il fut fréquenté par de nombreux artistes et écrivains dont CHATEAUBRIAND. • UNE GRANDE FAMILLE FRANCAISE DU XIXE Louis Michel BOCQUET (1798-1807), bourgeois de Paris, épouse Marie-Françoise TRICARD. Il décède en 1807 en laissant deux filles, Augustine et Sophie. Madame Marie Françoise BOCQUET née TRICARD (1753-1816), épouse en secondes noces Thomas Jean Baptiste MERLIN, agent de change à Paris. Ils achètent le château de Villepreux aux enchères en 1811. Madame MERLIN-BOCQUET meurt en 1816. Monsieur Thomas Jean Baptiste MERLIN (1755-1826), résident au 11 rue Louis Le Grand à Paris et au château de Villepreux, est conseiller du Roy et du Comte de Provence. Il devient agent de change à Paris en 1795 ; en 1810, il achète l’hôtel contigu au 13 de la rue Louis Le Grand pour y loger sa belle-sœur. La propriété de ces deux immeubles restera dans la famille jusqu’en 1842. Augustine BERTIN DE VEAUX (1780-1849), fille de Marie Françoise MERLIN-BOQUET, épouse Louis François BERTIN DE VEAUX. Elle hérite des terres de Grand’Maison par sa mère et du château de Villepreux par le remariage de sa mère avec Monsieur MERLIN. Vers 1830, elle entreprend de terminer le château en respectant le plan primitif des FRANCINI et fait construire l’aile Est contribuant ainsi à l’embellissement du domaine actuel. 2 DOSSIER DE PRESSE Louis François BERTIN de VEAUX*, dirige avec son frère BERTIN L’AÎNÉ le journal des Débats et crée le journal L’Eclair destiné à combattre le parti Jacobin. Tout en restant journaliste, BERTIN de VEAUX devient agent de change et créer une maison de banque à Paris en 1801. Il siège comme juge puis comme vice-président en 1805 au tribunal de commerce de la Seine. Président du collège électoral du 2e arrondissement de Paris en 1815, il devient secrétaire général du ministère de la Police, qu’il quitte en 1818 par suite de désaccord avec la politique du ministre. Élu député de Seine-et-Oise le 14 novembre 1820 , il devient l’un des chefs de l’opposition royaliste à la Chambre des députés. Lorsque CHATEAUBRIAND entre dans le ministère VILLELE, il accepte une nomination comme conseiller d’État en 1827. Il donne sa démission lorsque son ami quitte le ministère et combat la politique du comte de VILLELE, notamment ses projets concernant la dette publique et l’amortissement. BERTIN de VEAUX intègre le Conseil d’État sous le ministère libéral du vicomte de MARTIGNAC en 1828. Mais il démissionne de nouveau lorsque le prince de POLIGNAC devient premier ministre. Il est l’un des députés qui signent la fameuse adresse des 221 dirigée contre le ministère du prince de POLIGNAC. Il est réélu député le 12 juillet 1830 et applaudit à la Révolution de 1830, le roi LOUIS-PHILIPPE le nomme au Conseil d’État. Nommé pair de France le 11 octobre 1832, il siège dans la majorité libérale, très assidu aux séances, prenant quelquefois la parole mais n’improvisant jamais. Ses fonctions publiques ne l’empêchent cependant pas de prendre, jusqu’à sa mort survenue en 1842, une part très active à la direction du Journal des débats, aux côtés de son frère. *L’orthographe du nom BERTIN de VEAUX peut différer selon les sources. Nous avons choisi celui du Dictionnaire des parlementaires de ROBERT et COUGNY. Les biographies et documents contemporains, ainsi que l’inscription de la sépulture de famille, confirment la forme BERTIN de VEAUX. Louis François BERTIN dit l’Aîné, frère aîné du précédent, co-directeur du Journal des débats a eu deux fils et une fille. Edouard, peintre formé par GIRODET, prendra la direction du journal après le décès de son frère Armand. Louise fut compositeur et écrivit un opéra joué sous la direction de BERLIOZ. François BERTIN L’AINÉ fut le modèle du célèbre tableau du Louvres peint par INGRES. 29 07 2016 Anne-Louis GIRODET-TRIOSON Madame Bocquet au châle vert Toile Dim. : 65 x 55 cm Monogrammée et datée en bas à gauche : ALRGDT / 1804 Est. : 20 000 / 30 000 € Michel Martin DRÖLLING Portrait de Monsieur Merlin âgé Toile d’origine 61 x 50,5 cm Signée et datée en bas à droite : Drölling / 1820 Est. : 8 000 / 12 000 € Augustine et Louis François BERTIN de VEAUX eurent un fils unique né en 1799, Auguste François Thomas BERTIN de VEAUX. Il se maria avec Madeleine Sophie FOUCHER, fille d’un notaire parisien, en 1824. Ils auront une fille unique, Louise, née le 15 mars 1826. Auguste fut Général de 1849 à 1879, date de son décès. Louise BERTIN de VEAUX (1826-1909), élevée dans un milieu intellectuel chez ses grands-parents, se marie en 1844 avec le Comte Alphonse Gérard de RAYNEVAL (1813-1858). Il appartient à une famille de grands diplomates, dont Conrad Alexandre GERARD qui signa le contrat d’indépendance des ÉtatsUnis avec Benjamin FRANKLIN. Louise s’attachera à remeubler le château de Villepreux. Elle décède le 1er octobre 1909. Madeleine de RAYNEVAL (1851-1880), fille aînée de Louise, épouse en 1870, le Vicomte Henri de SAINT SEINE, dont elle a deux fils. Sa mère à sa mort en 1909 transmet le domaine complet à l’un de ses petit fils Thibault (18731949), déjà marié à Anne de TRUCHIS (1876-1938). Le Comte Thibault de SAINT SEINE gère le domaine pendant les deux guerres mondiales, avec son gendre démobilisé le Comte Rolland de SAINT SEINE (1901-1974), qui avait épousé Simone de SAINT SEINE (1909-2010), fille de Thibault de SAINT SEINE et d’Anne de TRUCHIS. Anne Louis GIRODET-TRIOSON Portrait de Madame Bertin de Veaux en buste, 1806 Sur sa toile et son châssis d’origine Dim. : 65,5 x 55 cm Monogrammée et datée en bas à gauche : ALGRDT / 1806 EST. : 80 000 / 100 000€ 3 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 • LES BERTIN ET LE JOURNAL DES DEBATS, « LA PRESSE COMME POUVOIR » Fondé peu après les premières réunions des États Généraux de 1789 par Gaultier de BIAUZAT, il renfermait le procès-verbal officiel, mot pour mot, des débats de l’Assemblée Nationale sous le titre de Journal des débats et des décrets. Le 29 août 1789, il est acheté par BAUDOIN qui le cède aux frères BERTIN en 1799. En 1800, BERTIN DE VEAUX et son frère BERTIN L’AÎNÉ l’intitule le Journal des débats, publication majeure du XIXe siècle. Sous l’Empire, il est assez opposé à NAPOLÉON Ier. En 1804, BERTIN l’AÎNÉ est envoyé en exil à l’Île d’Elbe par NAPOLÉON, puis à ROME (où il se lie d’amitié avec CHATEAUBRIAND). NAPOLÉON l’autorise à rentrer en France mais lui impose un censeur et le journal prend le nom de Journal de l’Empire. NAPOLÉON finit par en déposséder les BERTIN par décret le 18 février 1811 et les chasse de leurs hôtels de la Rue Louis Le Grand. Augustine BERTIN de VEAUX et son mari Louis François décident donc de s’installer à Villepreux en transportant leur mobilier. Au moment de la Première Restauration, le journal prend le titre Journal des débats politiques et littéraires (1er avril 1814). Les deux frères firent de leur journal un organe politique et littéraire de grand rayonnement. Royalistes par conviction raisonnée et épris d’idées libérales, ils se firent les défenseurs des ministères conformes à leurs idées de « juste milieu ». Ils furent parmi les plus actifs promoteurs de l’avènement du roi LOUIS-PHILIPPE. La rédaction du journal comprenait certains des plus brillants écrivains de l’époque, tel François René de CHATEAUBRIAND ; Étienne-Jean DELECLUZE en sera le critique d’art. Au début de la Seconde Restauration le Journal des débats fait partie des journaux conservateurs, sans être réactionnaire. Face à l’attitude de CHARLES X et de son entourage ultra-royaliste, le Journal des Débats évolue, dans les années 1827-1829, vers l’opposition libérale. S’il n’hésite pas à se montrer critique vis-à-vis de CHARLES X et du ministère POLIGNAC, le titre, de par son importance même, ne peut cependant pas entrer en opposition ouverte au régime, à l’instar du journal Le National. Sous la Restauration et au début de la Monarchie de Juillet, le Journal des débats est l’organe le plus diffusé après Le Constitutionnel : en 1830, il tire à 13 000 exemplaires. Il devient l’organe officiel de la « Monarchie bourgeoise » En 1893, le journal est racheté par les frères Collas et sera édité jusqu’en 1944. AMIS DES FRÈRES BERTIN : Benjamin CONSTANT, Victor HUGO, François René de CHATEAUBRIAND (nombreuses lettres à Louise, fille de BERTIN l’Aîné) ; Hector BERLIOZ, Anne Louis GIRODET…. Le Salon Vert 4 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 • LES COLLECTIONS DU CHÂTEAU DE VILLEPREUX La collection du Château de Villepreux comprend trois grands ensembles : les tableaux, les dessins, le mobilier. Constituée en particulier par Madame BOCQUET et Monsieur MERLIN puis par la famille BERTIN DE VEAUX, elle témoigne du savoir-faire des artistes et artisans français de la première moitié du XIXe siècle, ainsi que des liens que la famille a pu entretenir avec l’élite intellectuelle et artistique de son temps. Ainsi, Augustine BERTIN DE VEAUX rencontra DELECLUZE chez ses grands-parents à Meudon pendant sa jeunesse, ils restèrent très proches toute leur vie. UNE GALERIE DE PORTRAITS DE FAMILLE Cette vacation proposera une galerie de portraits des familles qui résidèrent à Villepreux nous permettant de nous figurer ces maîtres d’un autre temps, dans leur environement. Des MERLIN aux RAYNEVAL, ce sont trois générations de propriétaires qui ont posées pour les plus grands artistes de leur temps, Anne Louis GIRODET-TRISON, Michel Martin DRÖLLING, Étienne Jean DELECLUZE, Henri LEHMANN, sans oublier Jean Auguste Dominique INGRES. Anne Louis GIRODET-TRIOSON (Montargis, 1767-Paris, 1824) Le portrait de Madame MERLIN au châle jaune Toile Dim. : 66,5 x 56 cm Monogrammée et datée en bas à gauche : ALRGDT / 1810 Dans son cadre d’origine en bois et stuc doré Six ans après son premier portrait (Madame BOCQUET au châle vert, présenté dans la vacation) et un an après celui de sa fille, notre modèle pose à nouveau pour GIRODET. Devenue veuve entre temps de Monsieur BOCQUET, elle a épousé Monsieur MERLIN en 1808. Elle meurt en 1816. Pour l’arrière-plan de ce portrait délicatement mélancolique, GIRODET reprend le paysage de montagnes estompées qu’il avait utilisé pour le portrait de la comtesse de BONNEVAL (1800, collection particulière). EST. : 50 000 / 70 000 € Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (Montargis 1767- Paris, 1824) Portrait de Jean-Baptiste Thomas Merlin (1750-1826) Toile Dim. : 67 x 56 cm Sur sa toile d’origine Monogrammée et datée en bas à droite : G.T. 1822 Dans son cadre d’origine Provenance : Resté dans la famille du modèle jusqu’à l’actuel propriétaire Son épouse avait posé deux fois pour GIRODET, en 1804 et à nouveau en 1810 (nous présentons ces deux tableaux dans la vacation). Lui-même s’était fait peindre par DRÖLLING en 1820. Il s’agit ici de l’un des derniers tableaux de GIRODET, plaçant son modèle devant un rideau ouvert sur une bibliothèque. Il a éliminé toute référence à l’Antiquité, ainsi que la touche néoclassique, et évolue vers un plus grand réalisme qui anticipe les portraits d’INGRES, de VERNET ou de DELAROCHE. EST. : 30 000 / 40 000 € 5 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 Anne Louis GIRODET-TRIOSON (Montargis, 1767-Paris, 1824) Portrait de Madame Augustine Bertin de Veaux (1780-1949) Toile d’origine Dim. : 119 x 99 cm Monogrammée et datée en bas à gauche : ALRGT (liés) / 1809 Dans son cadre d’origine GIRODET expose ce portrait au Salon de 1809, en même temps que six autres portraits féminins et celui de CHATEAUBRIAND. La pose adoptée par GIRODET pour ce portrait reprend celle de Madame de VERNINAC par DAVID daté de 1799. Cependant, tandis que DAVID s’inspire clairement de la représentation sculpturale des matrones romaines, chez GIRODET, l’Antique n’est plus évoqué que par la frise de palmette sur le lambris du mur et la broderie de la robe. Augustine tient un livre à la main. Celui-ci évoque le rôle social réinvesti par les femmes à la Restauration et ressemble fort aux ouvrages brochés publiés par l’éditeur LENORMANT, l’associé des BERTIN. EST. : 400 000 / 600 000 € 6 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 Anne Louis GIRODET de ROUCY dit GIRODET-TRIOSON (Montargis 1767-Paris 1824) Portrait de Monsieur Louis-François Bertin de Veaux, 1815 Crayon noir et blanc, estompe et gommage Dim. : 26,2 x 21 cm Monogrammé et daté en bas à droite en gommage : « GT 1815 » Notre dessin s’inscrit parmi le type de portrait dessiné, mis au point par GIRODET dans les années 1810. L’artiste sut tirer parti de l’invention du crayon Conté en 1795 qui entraîna une évolution rapide du genre. Sa production personnelle se développa à partir de 1813. Nous connaissons plusieurs portraits comparables à notre feuille où le modèle apparaît en buste parmi des nuées. L’artiste, qui correspondait à l’idéal esthétique et au raffinement des BERTIN, fréquente la famille depuis le début de l’Empire. Intime du milieu monarchiste et des principaux organes de l’opposition, il dressa plusieurs portraits dessinés des propriétaires du Journal des débats, dont celui de Louis François BERTIN L’AÎNÉ (1832), frère de Louis-François BERTIN de VEAUX et connu par le célèbre portrait peint par INGRES ; ainsi que ceux de leurs fils respectifs, Edouard BERTIN (1827) et Auguste BERTIN DE VEAUX (1817). GIRODET se trouvait sous le charme de l’homme d’esprit qu’était Louis François BERTIN DE VEAUX, pour lequel il éprouvait une grande sympathie. EST. : 20 000 / 30 000 € Louis LANEUVILLE (Paris, 1756 - Paris, 1826) Portrait de Louis François Bertin Toile Dim. : 64 x 54 cm Signée et datée en bas à droite : La Neuville / l’an 5 Cadre en chêne et stuc doré, travail français d’époque Louis XVI Ce portrait inédit est dû à l’un des portraitistes les plus recherchés de la dernière décennie du XVIIIe siècle. LANEUVILLE entre en tant qu’élève dans l’atelier de DAVID au Louvre, vraisemblablement un peu avant 1792. Il poursuit une carrière de portraitiste dont les commandes émanent d’une clientèle bourgeoise. Comme son maître, il utilise des fonds neutres et monochromes et parvient à donner vie à ses modèles par un jeu d’inclinaison du buste ou de la tête qu’il fait légèrement pivoter. Daté de 1796/97, nous avons ici un rare portrait de BERTIN L’AÎNÉ sous le Directoire, deux ans avant qu’il n’achète le Journal des débats. Il porte un habit conforme à la mode masculine de la fin de l’Ancien régime jusqu’à l’Empire. EST. : 12 000 / 15 000 € Étienne Jean DELECLUZE (Kiel, 1781-Paris, 1863) Portrait présumé d’Edouard Bertin (1797-1871), fils aîné de Bertin l’Aîné Toile Dim. : 59,5 x 52 cm Signée et datée en bas à gauche : E.J. / DELECLUZE / 1809. Dans un cadre en bois et stuc doré, travail français d’époque Empire En 1797, Etienne Jean DELECLUZE, âgé de seize ans, entre dans l’atelier de DAVID, au moment où celui-ci réalise les Sabines et devient l’un de ses élèves favoris. C’est d’ailleurs grâce à une monographie dédiée à ce peintre qu’il doit sa célébrité. DELECLUZE expose brièvement des tableaux d’histoire aux salons de 1808 à 1814, avant de s’essayer à la critique d’art. Sous l’impulsion des frères BERTIN, il entreprend une collaboration avec le célèbre Journal des débats dès 1822, support d’une inlassable fidélité aux valeurs classiques, à la défense du Beau Idéal et à la primauté du dessin sur la couleur. Edouard BERTIN, dont on connaît aussi un portrait par GREUZE daté de 1801 (Paris, musée du Louvre), sera élève de GIRODET et d’INGRES et deviendra plus tard un célèbre paysagiste. EST. : 12 000 / 15 000 € 7 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 Étienne Jean DELECLUZE (Kiel, 1781-Paris, 1863) Portrait présumé d’Armand Bertin (1801-1854), fils puiné de Bertin l’Aîné. Papier marouflé sur toile Dim. : 65 x 54 cm Signé et daté sur le bord du bureau : E.J. DELECLUZE/ 1809 Dans un cadre en bois et stuc doré d’époque Restauration Si GREUZE et FEREOL de BONNEMAISON montrent à la même époque des écoliers endormis et GIRODET un jeune Romainville distrait de ses études (Louvre), Etienne DELECLUZE représente Armand BERTIN à la fois studieux, rédigeant un texte, et tenant discrètement un bilboquet de sa main gauche. Adulte, Armand suivra CHATEAUBRIAND à Londres comme secrétaire d’ambassade en 1822, avant de collaborer, puis de diriger le Journal des débats à la mort de son père en 1841. Le peintre réalise sans sécheresse un portrait typiquement davidien, reprenant la gamme claire beige, blanc et bleu, du portrait de Jacobus BLAUW. Ces deux portraits mettent en scène l’éducation des enfants de Louis-François BERTIN L’AÎNÉ, comme on en a de nombreux exemples à la fin du XVIIIe siècle et encore au début du XIXe siècle. EST. : 8 000 / 12 000 € Henri LEHMANN (Kiel 1814-Paris 1882) Portrait de la comtesse Alphonse Gérard de Rayneval (1813-1858) Crayon noir sur papier tendu sur carton Dim. : 31,3 x 23,9 cm Dédicacé, signé et daté en bas à gauche au crayon noir : « A Madame Bertin de Vaux / Lehmann 1845 » et en haut à droite par INGRES : « Ingres Del / a Madame la Comtesse de Rayneval 1844 » Annoté au verso : « Comtesse Louise de Rayneval / copie par Henry Lehmann d’un dessin d’Ingres » EST. : 3 000 / 4 000 € Jean Auguste Dominique INGRES (Montauban 1780-Paris 1867) Portrait du comte Alphonse Gérard de Rayneval (1813-1858) Crayon noir Dim. : 31,5 x 23 cm Signé, dédicacé et daté en bas à droite au crayon noir : « Ingres Del. / A Madame Bertin de Vaux / 1844 » Ce portrait original a été évoqué pour la première fois dans la littérature en 1870 par Henri DELABORDE, auteur d’une monographie sur INGRES. Un autre portrait du comte de RAYNEVAL dessiné à la même époque, a réapparu en 1966, provenant de la succession d’un courtier parisien. Il fut publié par Hans NAEF dans Master Drawings. Les deux portraits furent intégrés dans son corpus. Bien que les deux versions du portrait dessiné s’avèrent exactement de même format et comportent les mêmes signatures et dédicaces, certains détails permettent de les distinguer. Sur notre feuille, où l’exécution semble plus vivante, le comte de RAYNEVAL apparaît dans une attitude plus décontractée. Sa provenance couplée à la physionomie vive et pleine d’esprit de la figure laissent à penser que notre portrait serait la première version dessinée, la seconde ayant une rigidité plus officielle. Présent à Rome jusqu’en 1844, RAYNEVAL y rencontre INGRES, alors directeur de la Villa Medicis. C’est également à Rome que Rayneval rencontra celle qui deviendra son épouse, Louise BERTIN de VEAUX. EST. : 120 000 / 150 000 € 8 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 UNE COLLECTION DE GRANDS NOMS Pierre-Henri de VALENCIENNES (Toulouse, 1750-Paris, 1819) La danse autour de l’arbre de mai Toile Dim. : 118 x 165 cm Signée et datée en bas à gauche : P. Valenciennes / 1812 Dans son cadre d’origine en bois et stuc doré d’époque Empire EST. : 300 000 / 400 000 € Pierre-Henri de VALENCIENNES (Toulouse, 1750 - Paris, 1819) Paysage classique avec un groupe de vestales Toile 115 x 163 cm Signée et datée en bas à gauche : P.H. Valenciennes an 9 Dans son cadre d’origine en bois et stuc doré d’époque Empire EST. : 300 000 / 400 000 € Pierre-Henri de VALENCIENNES La danse autour de l’arbre de mai Pierre-Henri de VALENCIENNES Paysage classique avec un groupe de vestales Gabriel REVEL (Château Thierry, 1643 - Dijon, 1712) Portrait de Madame de Thésut et ses enfants, l’un jouant de l’épinette Toile DIM. : 125 x 131 cm Signée et datée sur le rideau : REVEL . PINXIT . 1697 Dans un cadre d’époque Restauration EST. : 40 000 / 60 000 € Henri LEHMANN (Kiel, 1814 - Paris, 1882) Mariuccia Toile d’origine 96,4 x 71 cm Signé et daté en bas à droite : Henri Lehmann. Rome 1841 Etiquette en haut à gauche : 3555 (Salon de 1855) Au revers de la toile à la craie un n° 4 Né au nord de l’Allemagne, et bien qu’élève d’INGRES dès 1831, Lehmann ne pouvait pas concourir au Prix de Rome. Il y réside pourtant de la fin 1838 à 1842, son maître dirigeant alors la Villa Médicis. Mais INGRES termine 9 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 son mandant en 1840 et est remplacé par SCHNETZ. Le fait que LEHMANN peigne à cette date un sujet typique du nouveau directeur n’est probablement pas anodin. Les tableaux inspirés par les jolies paysannes italiennes constituent presque un genre en lui-même dans la peinture du XIXe siècle et étaient très recherchés par les collectionneurs. De son vrai nom, Mariana CENCI, la jeune femme représenté, découvetre par DELECLUZE vers 1823, va devenir un modèle recherché, ayant successivement une idylle avec NAVEZ, puis avec SCHNETZ, posant nue pour INGRES lui-même, et aussi pour Antoine WIERTZ. Elle inspirera BERLIOZ et épousera le peintre Jean-Baptiste GIBERT. LEHMANN se démarque ici de la génération précédente, celle des élèves de David qui utilisent un clair-obscur assez contrasté, par une lumière égale et une technique lisse et crémeuse, typiquement « ingresque ». Cette œuvre a eu un immense succès grâce à sa diffusion par la lithographie. A titre d’hypothèse et au conditionnel, Marie-Madeleine AUBRUN relève une mention dans le journal de Lehmann à la date de septembre 1840 : « Répété pour Mr BERTIN de VEAUX. 1500F» et se demande si cette toile ne serait pas une réplique autographe. DELECLUZE parle encore de Mariuccia avec mélancolie dans ses mémoires en 1855. Ami d’enfance de Madame BERTIN de VEAUX et sorte de conseiller artistique de la famille, on comprend pourquoi il a poussé le général BERTIN à acquérir deux tableaux de LEHMANN au salon de 1842. Est. : 80 000 / 120 000 € AnneLouisGIRODETdeROUCYditGIRODET-TRIOSON(Montargis1767-Paris1824) Autoportrait de profil à gauche en buste Crayon noir, estompe et gommage Dim. : 28,2 x 21,8 cm Monogrammé et daté dans le bas en gommage : « GT 1815/ né en 1767 » Dès son retour à Paris, GIRODET réalisa un certain nombre d’autoportraits dessinés où il apparaît toujours de profil, à l’exception de son portrait de face réalisé à la fin de sa vie et lithographié après sa mort. Nous connaissons notamment celui de même technique conservé au cabinet des dessins du musée du Louvre. Il conçut surtout ses autoportraits comme des représentations assumées d’un artiste fantasmé, à la fois révolutionnaire et bohème. GIRODET n’appréhende toutefois pas cet exercice telle une introspection comme le feront les romantiques de la génération suivante. EST. : 60 000 / 80 000 € Pietro TENERANI (Carrare 1789-Rome1869) Statue en marbre de Carrare représentant Psyché abandonnée, à demi dévêtue, assise sur rocher Signée sur la base P. Tenerani. Base en marbre vert sur un socle en bois patiné à l’imitation du marbre vert et du marbre griotte rouge Haut. : 116 cm Larg. : 68,5 Prof. : 69 cm Né à Turin en 1789, Pietro TENERANI étudie d’abord chez son oncle Pietro MARCHETTI (actif vers 1789-1850), puis est formé par Lorenzo BARTOLINI à l’Académie des Beaux-Arts de Carrare. 10 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 En 1813, il obtient une bourse pour étudier à l’Académie Saint Luc à Rome où il présente son morceau Incontro di Enea et Creusa. En 1816, il remporte le Premio dell’Anonimo, institué par CANOVA, pour son Rédempteur Ressuscité. Recommandé par son oncle MARCHETTI, il entre dans l’atelier de Bertel THORVALDSEN. Ses sujets de prédilection sont mythologiques, parfois « simplement décoratifs » ou religieux. Il est ainsi distingué par le pape pour illustrer la doctrine catholique, défendre les états pontificaux et devient Directeur Général du Musée et de la Galerie Pontificale. De nombreuses commandes affluent, comme en témoigne la liste prestigieuse de ses commanditaires : le pape Pie IX, le duc de DEVONSHIRE, Ludovic de BAVIERE, Giovanni Battista SOMMARIVO, Vincenzo RUFFO, la Reine Victoria, Elisabeth de PRUSSE... Il est président de l’Accademia di San Luca (1856-1859; 1867-1869), président des Musées du Capitole (1858) et directeur des Musées du Vatican à partir de 1860. En 1817, il sculpte sa Psichè abbandonata (conservée à la Galleria d’Arte Moderna, Florence) conçue comme pendant de son Pâris (1815-1816, conservé au Musée de Rome). Il reprend l’idée d’une anatomie adolescente, pleine de grâce et de douceur de THORVALDSEN en 1806 et représente un moment inédit en sculpture, celui où Psyché est abandonnée par Cupidon pour avoir transgressé l’ordre de ne pas le regarder. Sa Psyché fut acquise, non encore achevée, par un certain MINUCCI pour le compte de la marquise florentine Carlotta de MEDDICI LENZONI. L’œuvre est terminée en juillet 1819 et exposée au Palais Caffarelli in Campidoglià à l’occasion de la venue de l’empereur d’Autriche FRANÇOIS I. L’œuvre est très appréciée : le prince Clément VON METTERNICH offrit le double de son prix pour l’acquérir. TERENARI honorera la promesse faite à la marquise LENZONI mais lui sculpte une réplique. Peu après le prince danois Cristiano FEDERICO en commanda un exemplaire, réduit, en bronze doré (aujourd’hui conservé au château de Rosenborg à Copenhague). De nombreuses autres répliques furent commandées à TENERANI qui les effectua avec quelques variantes pour Lord ASHBURTON, Sir Henry LABOUCHERE, Lord THORVENDSON, Pierre CESAR. La nôtre, commandée par le général Augustin BERTIN de VEAUX, fut exécutée en 1829, avec une petite modification au vêtement qui se trouve allongé de façon à couvrir presque intégralement la jambe de Psyché. EST. : 30 000 / 40 000 € 11 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 Pietro TENERANI ( Carrare 1789-Rome 1869) Deux statues formant pendants en marbre blanc représentant deux Amours ailés. L’un tenant un filet et un poisson, symbolisant La Pêche. L’autre tenant une lance dans la main droite et un lièvre dans la gauche symbolisant La Chasse. Signés Pietro Tenerani F. (chasse) et P. Tenerani (pêche) « Chasse » haut. : 91 cm sans socle « Pêche » haut. : 83,5 cm sans socle Il genio della Caccia et della Pesca, aujourd’hui conservés au Palazzo Corsini à Rome, furent sculptés en 1824 et acquis en 1825 par le prince Tomma CORSINI. TENERANI aborde un autre registre, purement décoratif, qui plut énormément. Il en sculpta des répliques pour le baron Carl de ROTHSCHILD, le Comte FENAROLI DI BRESCIA, Nellesen KELLETER et encore une fois pour Augustin BERTIN de VEAUX, préalablement séduit par sa Psyché. Le Génie de la Chasse et la Psyché furent prêtés pour le Salon parisien de 1831, où la réception fut telle qu’il accrut sa série des Génies du Commerce et de l’Agriculture, récompensés en 1837 par la médaille d’or de la sculpture EST. : 30 000 / 50 000 € DES ÉBÉNISTES DE RENOM GUÉRIDON en acajou et placage d’acajou. Montants arqués cannelés en crosse terminés par des griffes de lion sur des roulettes, réunis par une entretoise triangulaire ajourée d’un cercle et une entretoise circulaire intermédiaire. Estampillé Bernard Molitor. Époque Directoire. Haut. : 75 cm Diam. : 95 cm Provenance : Collection de Monsieur et Madame Thomas MERLIN, Hôtel particulier de la rue Louis Le Grand et conservé dans la descendance jusqu’à ce jour. Ce guéridon a figuré dans l’exposition Bernard MOLITOR, 1755-1833. Ébéniste parisien d’origine luxembourgeoise, Villa Vauban à Luxembourg, 7 octobre-10 décembre 1995 reproduit p. 43, fig. 31 du catalogue. EST. : 30 000 / 50 000 € Le Salon bleu 12 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 SUITE DE QUATRE CHAISES à châssis en acajou, placage d’acajou et filets de laiton à dossier bandeau incrusté du chiffre M (pour Merlin) dans un losange. Pieds en sabres, ceux de devant cannelés. Par Bernard MOLITOR, (non signées). Époque Directoire. Haut. : 84,5 cm Larg. : 47 cm Prof. : 50 cm Provenance : Collection de Monsieur et Madame Thomas MERLIN, Hôtel particulier de la rue Louis Le Grand et conservées dans la descendance jusqu’à ce jour. Des chaises de modèle identique ont figuré à l’exposition Bernard MOLITOR, 1755-1833 Ebéniste parisien d’origine luxembourgeoise, Villa Vauban, Luxembourg, 7 octobre-10 décembre 1995, reproduites p. 42, fig. 29 et 30 du catalogue. Monsieur MERLIN avait comme fournisseur l’ébeniste MOLITOR, son hôtel particulier étant situé non loin de l’atelier de l’ébéniste à la Madeleine. EST. : 8 000 / 12 000 € FAUTEUIL DE BUREAU en acajou à dossier cintré à crosses ajouré d’un bandeau vertical sculpté d’une palmette. Ceinture ronde, pieds en sabre. Estampillée G. Iacob et Jacob D rue Meslée (deux fois) Vers 1800 Haut. : 83 cm Larg. : 50 cm Prof. : 60 cm Georges JACOB, reçu maître en 1765. Estampille utilisée entre 1803 et 1813 par l’association entre Georges JACOB et son fils François-Honoré-Georges JACOB DESMALTER. EST. : 4 000 / 6 000 € SUITE DE TROIS CONSOLES DONT UNE PAIRE de forme rectangulaire en acajou et placage d’acajou. Montants antérieurs en console à pieds griffe, montants postérieurs en pilastre. Base socle. Riche décoration de bronzes ciselés et dorés : médaillons ornés de profils, foudres, chutes à volutes et palmettes. Dessus de marbre griotte Estampillées Jacob. R. R. Meslee. Époque Empire. Pour la paire : Haut. : 98 cm Larg. : 90 cm Prof. : 49 cm Pour la grande : Haut. : 98 cm Larg. : 165 cm Prof. : 49 cm Estampille utilisée entre 1803 et 1813 par l’association entre Georges JACOB et son fils François-Honoré-Georges JACOB DESMALTER. EST. : 40 000 / 60 000 € 13 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 BUREAU PLAT en acajou et placage d’acajou flammé ouvrant à trois tiroirs en ceinture. Montants pleins en consoles sculptées de palmettes et de feuilles de lotus sur des pieds à griffes. Base-socle échancrée. Dessus de maroquin doré aux petits fers. Par François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER (non signé) Époque Empire. Haut. : 77 cm Larg. : 195,5 cm Prof. : 98 cm EST. : 30 000 / 50 000 € MOBILIER DE SALON en acajou et placage d’acajou comprenant une suite de huit fauteuils, une grande banquette, une plus petite (à châssis) et une suite de six chaises (pieds à griffe anciennement rapportés). Accotoirs à manchette. Montants en gaine à tête d’égyptienne en cariatide terminés par des griffes de lion. Pieds arrière en sabre. Et une bergère d’un modèle proche . Attribués à François-Honoré-Georges JACOB DESMALTER Epoque Consulat (grande banquette, deux fauteuils et chaises plus tardives) EST. : 15 000 / 20 000 € PAIRE DE LITS à chevets droits, en acajou et placage d’acajou, ornés de têtes à l’antique en bronze patiné. Ornementation de mufles de lion et étoiles en bronze doré. Attribués à JACOB-DESMALTER. Époque Empire. Haut. : 129,5 cm Larg. : 206 cm Prof. : 113 cm EST. : 1 000 / 1 500 € 14 DOSSIER DE PRESSE 29 07 2016 VENTES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES - HÔTEL DROUOT Lundi 7 novembre 2016, 14h – La bibliothèque – Salle 2 Mardi 8 novembre 2016, 14h – Tableaux, mobilier, objets d’art – Salles 1 et 7 EXPOSITIONS PUBLIQUES AVANT VENTES – salles 2, 1 et 7 Jeudi 3 novembre 2016, de 11h à 21h de Vendredi 4 novembre au dimanche 6 novembre2016 de 11h à 18h Lundi 7 novembre de 11h à 18h – salles 1 et 7 - Tableaux, Mobilier, Objets d’art Lundi 7 novembre de 11h à 12h – Salle 2 – Bibliothèque Mardi 8 novembre 2016 de 11h à 12h – salle 1et 7 - Tableaux, Mobilier, Pbjets d’art EXPOSITION TEMPS FORTS ŒUVRES CHOISIES – Du 10 au 18 septembre – Hôtel Drouot Salle 9 Une dizaine d’œuvres de la collection seront présentées à l’occasion de l’exposition Temps Forts à Drouot pendant la Biennale des Antiquaires. PERIOD ROOM – JOURNÉES DU PATRIMOINE À DROUOT – 17 et 18 septembre – Salle 6 L’univers du château de Villepreux sera à travers une Period Room qui restituera l’esprit du salon, du bureau et d’une chambre à coucher. Une opportunité de découvrir l’atmosphère unique de cette grande demeure. Des conférences « Villepreux, l’esprit d’une belle demeure à la française sous l’Empire et la Restauration » seront organisée pendant le week-end. Catalogue disponible fin septembre Le Salon bleu LASSERON & ASSOCIES – 46, rue de la Victoire 75009 Paris - [email protected] RELATIONS PRESSE – A D’ARTIGUE COMMUNICATION – [email protected] - 06 77 07 09 88 15