Envie de somnoler dans la journée ? Fatigue ? - cftc
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Envie de somnoler dans la journée ? Fatigue ? - cftc
Vous arrive-il de somnoler, de vous endormir ou de vous sentir seulement fatigué(e) dans les circonstances suivantes ? Choisissez dans l’échelle suivante le chiffre le plus approprié et calculez votre score* : • • • • Envie de somnoler dans la journée ? Fatigue ? Jamais d’assoupissement Faible chance d’assoupissement Chance moyenne d’assoupissement Forte chance d’assoupissement 0 1 2 3 L’apnée du sommeil (4 à 6 % de la population) Se manifeste par : - un ronflement, - des arrêts respiratoires (pauses ou apnées) pendant le sommeil et le perturbant, - une fatigue du matin, - une diminution de la vigilance dans la journée (score d’Epworth supérieur à 14). Des facteurs aggravants : Assis en train de lire Assis inactif dans un endroit public (au théâtre, en réunion) Assis en train de regarder la télévision Comme passager dans une voiture roulant sans arrêt pendant une heure - l’obésité, - la consommation régulière d’alcool et de tabac. Traiter les facteurs aggravants S’adresser à une consultation spécialisée de pathologie du sommeil (enregistrement de votre sommeil) Testez votre vigilance Assis calmement après un repas sans alcool Calculez votre score d’Epworth* Si votre score* dépasse 10 : Consultez votre médecin traitant association interprofessionnelle des centres médicaux et s o c i a u x d e s a n t é a u t r av a i l d e l a r é g i o n î l e d e f r a n c e Au moins 5 fuseaux horaires (5 heures de décalage ou plus) L’adaptation est plus rapide pour un vol vers l’ouest (Paris ~ New-York) que pour un vol vers l’est (NewYork ~ Paris). Les voyages vers l’est raccourcissent la journée du voyageur. Autres anomalies du sommeil moins fréquentes Votre vigilance est actuellement altérée. Vous avez un risque majoré d’accidents de voiture, accidents du travail… * D’après : Johns MW (1991) a new method for measuring daytime sleepiness : The Epworth Sleepiness Scale, sleep, 14 : 540-545 La narcolepsie : - des accès soudains d’endormissement. Le matin, en quittant votre travail, évitez de vous exposer à la lumière avant de dormir. Fractionnez votre sommeil dans la journée : - dormez le matin, - faites la sieste avant d’aller travailler. Prenez trois repas par jour et évitez les grignotages. La plus mauvaise vigilance se situe entre 2 et 5 heures. Reprendre des horaires de veille et de sommeil normaux les jours de repos. A T T E N T I O N À la privation de sommeil qui entraîne : - une somnolence diurne, - une augmentation du temps de réaction, - une réduction du champ visuel, - une altération du jugement et de la mémoire. À la prise de produits qui peuvent modifier votre vigilance : - alcool, - drogues illicites, - médicaments signalés par l’étiquette : Aux trajets familiers ou longs et monotones. Le temps de récupération varie beaucoup d’un sujet à l’autre et avec l’âge. Conseils pour une conduite plus sûre Dormez ou reposez-vous avant de prendre le volant : Séjour très bref (inférieur à 3 jours) : - gardez les horaires de votre pays si possible. - ajustez vos horaires sur l’horaire de destination, - ne dormez pas dans la journée, - utilisez au maximum la lumière du jour pour maintenir votre vigilance. L’hypersomnie idiopathique : - une somnolence quasi permanente dans la journée. S’adresser à une consultation spécialisée de pathologie du sommeil Conduite Aux troubles du sommeil. Profitez au maximum de la lumière le soir si vous travaillez de nuit. Travail en équipes alternantes Séjour plus long : Dans une auto immobilisée quelques minutes dans un encombrement Siège Social : 55, rue Rouget de Lisle — 92158 Suresnes cedex — tél. : 01 46 14 84 00 — Fax : 01 47 28 84 83 Décalages horaires fréquents Travail de nuit Les jeunes se resynchronisent plus vite. Allongé l’après midi pour se reposer quand les circonstances le permettent Assis en train de parler avec quelqu’un Situations professionnelles pouvant entraîner des troubles de la vigilance ou du sommeil ou exigeant une attention accrue Tenez compte de ces décalages pour déterminer l’heure de vos réunions et de vos déplacements - 17 heures de veille altèrent autant la vigilance qu’une alcoolémie de 0,5 g/l, - 24 heures de veille altèrent autant la vigilance qu’une alcoolémie de 1 g/l. Mangez léger et buvez beaucoup d’eau. Aérez l’habitacle. Faites des pauses toutes les 2 heures ; plus souvent la nuit. La rotation dans le sens horaire (matin ~ après-midi ~ soir) est généralement mieux supportée ainsi que l’espacement des périodes de nuit. La sieste permet de récupérer la dette de sommeil et les troubles associés. Prenez trois repas par jour et évitez les grignotages. Si vous sentez le sommeil venir, arrêtez-vous et dormez. Risque d’endormissement maximal entre 2 h et 5 h et entre 13 h et 15 h Vous arrive-il de somnoler, de vous endormir ou de vous sentir seulement fatigué(e) dans les circonstances suivantes ? Choisissez dans l’échelle suivante le chiffre le plus approprié et calculez votre score* : • • • • Envie de somnoler dans la journée ? Fatigue ? Jamais d’assoupissement Faible chance d’assoupissement Chance moyenne d’assoupissement Forte chance d’assoupissement 0 1 2 3 L’apnée du sommeil (4 à 6 % de la population) Se manifeste par : - un ronflement, - des arrêts respiratoires (pauses ou apnées) pendant le sommeil et le perturbant, - une fatigue du matin, - une diminution de la vigilance dans la journée (score d’Epworth supérieur à 14). Des facteurs aggravants : Assis en train de lire Assis inactif dans un endroit public (au théâtre, en réunion) Assis en train de regarder la télévision Comme passager dans une voiture roulant sans arrêt pendant une heure - l’obésité, - la consommation régulière d’alcool et de tabac. Traiter les facteurs aggravants S’adresser à une consultation spécialisée de pathologie du sommeil (enregistrement de votre sommeil) Testez votre vigilance Assis calmement après un repas sans alcool Calculez votre score d’Epworth* Si votre score* dépasse 10 : Consultez votre médecin traitant association interprofessionnelle des centres médicaux et s o c i a u x d e s a n t é a u t r av a i l d e l a r é g i o n î l e d e f r a n c e Au moins 5 fuseaux horaires (5 heures de décalage ou plus) L’adaptation est plus rapide pour un vol vers l’ouest (Paris ~ New-York) que pour un vol vers l’est (NewYork ~ Paris). Les voyages vers l’est raccourcissent la journée du voyageur. Autres anomalies du sommeil moins fréquentes Votre vigilance est actuellement altérée. Vous avez un risque majoré d’accidents de voiture, accidents du travail… * D’après : Johns MW (1991) a new method for measuring daytime sleepiness : The Epworth Sleepiness Scale, sleep, 14 : 540-545 La narcolepsie : - des accès soudains d’endormissement. Le matin, en quittant votre travail, évitez de vous exposer à la lumière avant de dormir. Fractionnez votre sommeil dans la journée : - dormez le matin, - faites la sieste avant d’aller travailler. Prenez trois repas par jour et évitez les grignotages. La plus mauvaise vigilance se situe entre 2 et 5 heures. Reprendre des horaires de veille et de sommeil normaux les jours de repos. A T T E N T I O N À la privation de sommeil qui entraîne : - une somnolence diurne, - une augmentation du temps de réaction, - une réduction du champ visuel, - une altération du jugement et de la mémoire. À la prise de produits qui peuvent modifier votre vigilance : - alcool, - drogues illicites, - médicaments signalés par l’étiquette : Aux trajets familiers ou longs et monotones. Le temps de récupération varie beaucoup d’un sujet à l’autre et avec l’âge. Conseils pour une conduite plus sûre Dormez ou reposez-vous avant de prendre le volant : Séjour très bref (inférieur à 3 jours) : - gardez les horaires de votre pays si possible. - ajustez vos horaires sur l’horaire de destination, - ne dormez pas dans la journée, - utilisez au maximum la lumière du jour pour maintenir votre vigilance. L’hypersomnie idiopathique : - une somnolence quasi permanente dans la journée. S’adresser à une consultation spécialisée de pathologie du sommeil Conduite Aux troubles du sommeil. Profitez au maximum de la lumière le soir si vous travaillez de nuit. Travail en équipes alternantes Séjour plus long : Dans une auto immobilisée quelques minutes dans un encombrement Siège Social : 55, rue Rouget de Lisle — 92158 Suresnes cedex — tél. : 01 46 14 84 00 — Fax : 01 47 28 84 83 Décalages horaires fréquents Travail de nuit Les jeunes se resynchronisent plus vite. Allongé l’après midi pour se reposer quand les circonstances le permettent Assis en train de parler avec quelqu’un Situations professionnelles pouvant entraîner des troubles de la vigilance ou du sommeil ou exigeant une attention accrue Tenez compte de ces décalages pour déterminer l’heure de vos réunions et de vos déplacements - 17 heures de veille altèrent autant la vigilance qu’une alcoolémie de 0,5 g/l, - 24 heures de veille altèrent autant la vigilance qu’une alcoolémie de 1 g/l. Mangez léger et buvez beaucoup d’eau. Aérez l’habitacle. Faites des pauses toutes les 2 heures ; plus souvent la nuit. La rotation dans le sens horaire (matin ~ après-midi ~ soir) est généralement mieux supportée ainsi que l’espacement des périodes de nuit. La sieste permet de récupérer la dette de sommeil et les troubles associés. Prenez trois repas par jour et évitez les grignotages. Si vous sentez le sommeil venir, arrêtez-vous et dormez. Risque d’endormissement maximal entre 2 h et 5 h et entre 13 h et 15 h Les troubles du sommeil Perte ou diminution de sommeil Quelques conseils pour améliorer l’hygiène de votre sommeil Se coucher et se lever à heures régulières. Privilégier les siestes courtes pour compenser une dette de sommeil. Vous avez des difficultés pour vous endormir. Vous vous réveillez la nuit avec des difficultés pour vous rendormir. Vous vous réveillez avant l’heure. Éviter la prise excessive d’excitants (café, thé, alcool, tabac…) en fi n de journée. Se coucher au moment où l’envie de dormir est forte (dans les 10 à 20 minutes qui suivent les bâillements, ou la sensation de paupières lourdes). Consommer des sucres lents favorise l’endormissement. Dormir à bonne température (16 à 18° dans une chambre bien aérée). Des déplacements avec un décalage horaire. Dîner léger et au moins deux heures avant le coucher. En cas d’éveil nocturne, se lever puis se recoucher, lorsque vous avez vraiment sommeil. Des horaires d’endormissement trop tardifs, des levers trop précoces. Prendre une tisane sédative. OCCASIONNELLE OU TRANSITOIRE (durée inférieure à 3 semaines) 30 % à 40 % de la population Les horaires de travail décalés, un travail de nuit ou un travail posté. Leur fréquence Troubles du sommeil ? La prise d’excitants, le bruit, la chaleur. Un de ces troubles survient au moins 3 fois par semaine. Des soucis professionnels : surcharge de travail, stress, tâches multiples… Ces troubles existent depuis plus de 3 semaines. Un événement personnel douloureux (deuil, divorce...) Fatigue ? Leur retentissement sur votre vie quotidienne Éliminer les somnifères non prescrits par un médecin. En cas de retentissement sur la vie quotidienne Connaître sa durée de sommeil idéale. Repérer pendant les vacances la durée du sommeil naturel. Connaître et respecter ses besoins et ses limites. Toute perte ou diminution de sommeil, même occasionnelle ou transitoire, doit être prise au sérieux. Elle constitue un signe d’alarme. Des manifestations cliniques : des douleurs, des troubles digestifs, des difficultés respiratoires… Certains traitements : corticoïdes, théophylline… Tenez un « journal de votre sommeil ». Vous avez l’impression de manquer de sommeil. Testez votre sommeil Vous vous sentez fatigué, sans entrain. Vous êtes irritable. Vous avez des difficultés à vous concentrer. Vous avez des troubles de la mémoire. Si vous avez coché une ou plusieurs cases , plusieurs situations sont possibles… Siège Social : 55, rue Rouget de Lisle — 92158 Suresnes cedex — tél. : 01 46 14 84 00 — Fax : 01 47 28 84 83 association interprofessionnelle des centres médicaux et s o c i a u x d e s a n t é a u t r av a i l d e l a r é g i o n î l e d e f r a n c e * D’après la défi nition internationale de l’insomnie (DSM IV) CHRONIQUE (plusieurs semaines à plusieurs mois) 5 % à 15 % de la population Un faible besoin de sommeil peut être constitutionnel et bien toléré. Le sommeil diminue physiologiquement avec l’âge. Vers 50 ans , le sommeil s’allège ; les éveils nocturnes sont plus fréquents ; les réveils plus précoces. D’autres facteurs peuvent être en cause : anxiété, stress persistant ou trop élevé, dépression, abus de médicaments… Le jour, profiter le plus souvent possible de la lumière naturelle pour être actif. Préférer l’exercice physique dans la journée et non avant de dormir. Éviter d’avoir une activité stimulante avant le coucher. Consultez alors : - votre médecin traitant, - une consultation spécialisée de pathologie du sommeil. Essayez : Limiter les activités sur écran le soir : internet, jeux vidéo (stimulations intellectuelles). - une méthode de relaxation (sophrologie, yoga..), Éviter les bains ou douches trop chauds avant le coucher (élévation de la chaleur corporelle). - une psychothérapie, - l’acupuncture, l’homéopathie… - une thérapie comportementale. Cachet Les troubles du sommeil Perte ou diminution de sommeil Quelques conseils pour améliorer l’hygiène de votre sommeil Se coucher et se lever à heures régulières. Privilégier les siestes courtes pour compenser une dette de sommeil. Vous avez des difficultés pour vous endormir. Vous vous réveillez la nuit avec des difficultés pour vous rendormir. Vous vous réveillez avant l’heure. Éviter la prise excessive d’excitants (café, thé, alcool, tabac…) en fi n de journée. Se coucher au moment où l’envie de dormir est forte (dans les 10 à 20 minutes qui suivent les bâillements, ou la sensation de paupières lourdes). Consommer des sucres lents favorise l’endormissement. Dormir à bonne température (16 à 18° dans une chambre bien aérée). Des déplacements avec un décalage horaire. Dîner léger et au moins deux heures avant le coucher. En cas d’éveil nocturne, se lever puis se recoucher, lorsque vous avez vraiment sommeil. Des horaires d’endormissement trop tardifs, des levers trop précoces. Prendre une tisane sédative. OCCASIONNELLE OU TRANSITOIRE (durée inférieure à 3 semaines) 30 % à 40 % de la population Les horaires de travail décalés, un travail de nuit ou un travail posté. Leur fréquence Troubles du sommeil ? La prise d’excitants, le bruit, la chaleur. Un de ces troubles survient au moins 3 fois par semaine. Des soucis professionnels : surcharge de travail, stress, tâches multiples… Ces troubles existent depuis plus de 3 semaines. Un événement personnel douloureux (deuil, divorce...) Fatigue ? Leur retentissement sur votre vie quotidienne Éliminer les somnifères non prescrits par un médecin. En cas de retentissement sur la vie quotidienne Connaître sa durée de sommeil idéale. Repérer pendant les vacances la durée du sommeil naturel. Connaître et respecter ses besoins et ses limites. Toute perte ou diminution de sommeil, même occasionnelle ou transitoire, doit être prise au sérieux. Elle constitue un signe d’alarme. Des manifestations cliniques : des douleurs, des troubles digestifs, des difficultés respiratoires… Certains traitements : corticoïdes, théophylline… Tenez un « journal de votre sommeil ». Vous avez l’impression de manquer de sommeil. Testez votre sommeil Vous vous sentez fatigué, sans entrain. Vous êtes irritable. Vous avez des difficultés à vous concentrer. Vous avez des troubles de la mémoire. Si vous avez coché une ou plusieurs cases , plusieurs situations sont possibles… Siège Social : 55, rue Rouget de Lisle — 92158 Suresnes cedex — tél. : 01 46 14 84 00 — Fax : 01 47 28 84 83 association interprofessionnelle des centres médicaux et s o c i a u x d e s a n t é a u t r av a i l d e l a r é g i o n î l e d e f r a n c e * D’après la défi nition internationale de l’insomnie (DSM IV) CHRONIQUE (plusieurs semaines à plusieurs mois) 5 % à 15 % de la population Un faible besoin de sommeil peut être constitutionnel et bien toléré. Le sommeil diminue physiologiquement avec l’âge. Vers 50 ans , le sommeil s’allège ; les éveils nocturnes sont plus fréquents ; les réveils plus précoces. D’autres facteurs peuvent être en cause : anxiété, stress persistant ou trop élevé, dépression, abus de médicaments… Le jour, profiter le plus souvent possible de la lumière naturelle pour être actif. Préférer l’exercice physique dans la journée et non avant de dormir. Éviter d’avoir une activité stimulante avant le coucher. Consultez alors : - votre médecin traitant, - une consultation spécialisée de pathologie du sommeil. Essayez : Limiter les activités sur écran le soir : internet, jeux vidéo (stimulations intellectuelles). - une méthode de relaxation (sophrologie, yoga..), Éviter les bains ou douches trop chauds avant le coucher (élévation de la chaleur corporelle). - une psychothérapie, - l’acupuncture, l’homéopathie… - une thérapie comportementale. Cachet