Démocratique du Congo République Démocratique du

Transcription

Démocratique du Congo République Démocratique du
C O M M U N I Q U É
Joseph Kabila
Kabange
veut instituer
une paix
durable en
République
Démocratique
du Congo
SON AMBITION EST GRANDE MAIS TOUT EST POSSIBLE
DANS UN PAYS OÙ TOUT RESTE À FAIRE
■ Le 6 décembre 2006 restera
gravé dans l’histoire de la république Démocratique du Congo.
Joseph Kabila Kabange lève la
main droite, saisit le drapeau de
son pays de la gauche et prête
serment. Il devient le premier président, élu au suffrage universel
direct, de la 3ème république.
À Kinshasa, au palais de la nation,
devant une foule en effervescence, il lance : « Les Congolais
doivent travailler ensemble dans
un esprit de réconciliation nationale ». Les mots sont lâchés,
cinq chantiers sont envisagés :
les infrastructures, la création
d’emplois, le logement, l’eau et
l’électricité, la santé et l’éducation.
En faisant ce choix démocratique,
c’est tout le peuple congolais qui
veut tirer un trait sur les périodes
chaotiques de son histoire : le
premier coup de force de Joseph
Désiré Mobutu le 16 septembre
1960, puis sa prise de pouvoir
total en novembre 1965.
Le temps de la grande crise économique en 1986. Le premier
pillage de Kinshasa courant 91.
Ou encore la guerre de libération
de 96 à 1997, qui fit couler le sang
des enfants soldats, jusqu’à
l’investiture en mai 97 de Laurent
Désiré Kabila. Plus tard, la sanglante guerre civile de l’occupation de 1998 à 2003 se terminera
par la mise en place des institutions de transition. Tant de
conflits qui ont coûté si cher au
pays, aussi bien en vies humaines
qu’au niveau économique.
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C O M M U N I Q U É
Un an jour pour jour après son
élection, le président a fait son
bilan d’étape devant l’Assemblée
Nationale et le Sénat : « Le pays
s’est doté de toutes les institutions
opérationnelles dignes d’un Etat
moderne » a-t-il expliqué en préambule. Au sujet des exactions au
nord et sud Kivu, Joseph Kabila est
resté ferme : « Nous devons
impérativement et urgemment
mettre fin à ces souffrances » la
pacification est proche selon lui.
Il a ensuite parlé de la relance économique, qui affiche des indices
encourageants. Lors de son
discours, il a cité aussi les projets
prioritaires : modernisation des
aéroports, construction d’une
autoroute, restauration des
voiries urbaines sur une longueur
de 450 km, construction d’hôtels
cinq étoiles de classe internationale, démarrage du programme
de développement des infrastructures sociales.
Tout un programme pour une
nation, qui ne demande qu’à
montrer son vrai visage. Celui
d’une terre accueillante où tous
les rêves sont permis.
Le nouvel
Eldorado
de l’Afrique
Centrale
LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
EST EN PLEINE MUTATION. LE TEMPS DU
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EST VENU !
Chiffres clés
Superficie : 2 345 410 km2.
Population : 64 millions
d’habitants dont 40 % de moins
de 15 ans.
Urbanisation : 37 %.
Espérance de vie : 48 ans.
Langue officielle : Français.
Langues Nationales : Lingala,
kikongo, Tshiluba et Kiswahili.
Principales villes : Kinshasa,
Lubumbashi, Kisangani.
Principales ethnies : les Bantous
80 %, les Soudanais, les
Nilotiques, les Chamites, les
Pygmées.
Densité : 28 habitants au km2.
Alphabétisation : 80 %.
Monnaie : franc congolais.
Religions : catholicisme 52 %,
protestantisme 20 %,
kimbanguisme 10 %, iIslam 3 %,
divers 15 %.
Climat : pour les régions de
l'Équateur, un climat chaud et
équatorial tout au long de
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l'année, température rarement
en dessous de 20 °. Dans le nordest et le sud-est, à proximité des
montagnes, on trouvera un
climat de montagne tempéré
avec des températures parfois
fraîches. Du côté des grands
lacs, un climat méditerranéen
s’impose toute l'année.
Température moyenne : 24 °.
PIB en milliards de USD : 6.
Taux de croissance : 7 %.
Inflation : 12 %.
Ressources agricoles : canne à
sucre, maïs, arachide, riz, huile
de palme, coton, thé, tabac,
cacao, plantain, manioc, café.
Ressources naturelles : cobalt,
pétrole, diamants, étain, or,
argent, zinc, manganèse,
tungstène, cadmium, charbon,
cuivre, bois, méthane, bauxite.
Frontières : Soudan, Angola,
Zambie, Tanzanie, Centrafrique,
Congo, Ouganda, Burundi,
Rwanda.
■ Une terre luxuriante qui
s’étend sur une superficie de
2 345 409 km2, une industrie
minière extractive prometteuse,
un franc congolais devenu stable,
une inflation jugulée à 12%,
un taux de croissance qui monte
à 7% fin 2006, un potentiel énergétique éloquent, tous les indices
le prouvent ; la République
Démocratique du Congo devrait
tenir une place forte au cœur de
l’Afrique. Les réformes sont
d’ailleurs en route pour remettre
à flots les administrations
publiques et mieux cadrer l’infrastructure économique. À première
vue, le pays est en pleine mutation. Mieux encore, il suscite
l’intérêt d’investisseurs étrangers
à l’affût de belles opportunités.
La RDC, pacifiée, présente donc
une attractivité dans de nombreux
domaines. D’autant plus que le
gouvernement a rompu avec le
passé en modernisant le code
forestier, minier et d’investissement. Garantissant ainsi aux
investisseurs une protection
quant à leurs intérêts. Outre ces
éléments encourageants, le pouvoir politique a entamé une
restructuration de l’ensemble des
moyens de transports. En ligne de
mire, la libre circulation des marchandises. Là encore, les fonds
privés pourraient trouver leur place.
Le peuple congolais envisage
l’avenir plus sereinement. Fort
d’une main d’œuvre qualifiée, le
pays trouve son impulsion par
C O M M U N I Q U É
l’arrivée de nouvelles sociétés, qui
fleurissent déjà sur certains secteurs. Cependant de belles
choses restent à faire. Aux abords
de sa majestueuse forêt, où poussent des essences rares, des exploitations forestières attendent
des repreneurs. Avec seulement
20% de terres exploitées, sur un
sol où même « une graine de maïs
germe sur un caillou », la RDC est
un jardin à « serres ouvertes »
explique un éleveur du sud. Du
côté énergétique, le fleuve Congo,
détient le deuxième plus puissant
débit au monde. Il alimente la
centrale hydroélectrique D’Inga,
sous-exploitée. Via une réhabilitation, celle-ci pourrait alimenter
en électricité tout le continent
Africain. Une aubaine à saisir !
En réalité, que ce soit sur le secteur
minier, industriel, des hydrocarbures, de la pêche, du textile, de l’élevage, des services ou du tourisme,
la RDC offre des opportunités
évidentes pour les affaires.
Des secteurs clefs pour doper la croissance
Le ministre des finances, Athanse Matenda Kyelu, est confiant pour l’avenir de la RDC.
Reste à éponger la dette.
Votre ministère doit générer
plus de revenus, accroître les
recettes de l’état et lutter
contre la fraude. Quelles sont
vos priorités ?
Elles s’articulent autour de 3 axes :
la mobilisation des ressources
internes et externes, la mise en
œuvre d’une discipline au niveau
des dépenses et une bonne
maîtrise de tous les autres
paramètres, notamment la
coopération avec nos partenaires
financiers internationaux. Sur ce
point, nous faisons en sorte de
multiplier nos efforts pour
développer notre coopération
avec la Banque Mondiale, le FMI,
la Banque Africaine de
Développement et la Banque
Européenne d’Investissement.
Comment comptez-vous agir
pour générer plus de recettes ?
D’abord, nous devons maximiser
la collecte des ressources en
permettant à nos principales
régies, l’OFIDA (Office des
Douanes et Accises), la DGI
(Direction Générale des Impôts)
et la DGRAD (Direction générale
des Recettes Administratives,
Judiciaires, Domaniales et de
Participations), de bien
fonctionner. En réglant divers
dysfonctionnements, nous avons
pu augmenter nos ressources dans
des proportions considérables,
de l’ordre de 40 à 50 % selon les
régies. Ensuite, l’accent sera mis
sur les réformes. Pour l’OFIDA,
nous avons deux projets.
Le premier est un partenariat avec
le groupe britannique Graham
Agent, qui nous aidera à
moderniser notre système de
collecte. Le second consiste à
mettre en place, avec les Sud
Africains, un précepte de scanner,
qui identifiera les contenus des
containers, de manière à éviter les
sous-évaluations de valeur comme
de quantité. Pour la DGI, notre
objectif est d’instaurer une TVA.
Le processus est en marche, une
équipe a été constituée, un travail
préalable se met en route.
Des CDI (Centres des Impôts)
verront le jour et se chargeront de
collecter l’impôt, notamment au
niveau de l’informel. Par ailleurs,
nous avons institué un système
d’identifiant fiscal, pour optimiser
le recensement des contribuables.
Concernant la DGRAD,
notre régie la plus récente,
nous prévoyons une politique
d’implantation sur l’ensemble
du territoire, certains endroits
n’étant pas encore couverts.
>>>
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C O M M U N I Q U É
Quel sera le taux de la TVA
et quand sera-t-elle mise
en place ?
Des équipes travaillent sur le
sujet en analysant ce qui se
passe ailleurs. D’après les
observations, le taux unique
devrait varier entre 12 et 15 %.
Mais d’abord, il faudra qu’une
loi soit adoptée à l’assemblée
afin de déterminer un dispositif
légal. Ensuite le personnel
devra être formé puis
l’équipement modernisé.
La volonté politique est d’aller
vite mais il y a ce réalisme que
la technique nous impose.
L’instauration de la TVA sera
donc effective début 2009.
Quelles sont les forces de
l’économie Congolaise ?
Nous possédons des secteurs
clefs, véritables moteurs de
notre développement : les
mines, la télécommunication,
le transport, l’agriculture
et les services.
Ces secteurs nous permettront
d’atteindre un taux de
croissance de 8 à 10 %.
Notre pays est prêt à décoller.
Nous mettrons donc l’accent
sur les investissements, à travers
le secteur privé, créateur de
richesses. D’où le
développement de nos
partenariats « public privé ».
Les investisseurs potentiels
doivent être certains de gagner
de l’argent chez nous. Cela
passe par une stabilisation des
prix des biens et services mais
aussi par le libre transfert des
revenus. Dans cette optique,
nous pratiquons une politique
qui tend à stabiliser le taux
d’inflation comme celui de
change du franc Congolais.
D’autre part, la gestion des
finances publiques est au beau
fixe, ce qui est rassurant pour
les investisseurs.
Des avantages existent-ils
en RDC pour les investisseurs
étrangers ?
Le gouvernement congolais fait
tout pour promouvoir les
projets privés. L’Agence
Nationale de Promotion des
Investissements agit dans ce
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sens. De façon sectorielle,
des textes existent aujourd’hui.
Comme le code forestier, qui
expose les avantages d’investir
dans ce domaine. Le code
minier ou encore celui des
investissements. Nous voulons
assainir le cadre macroéconomique, pour offrir de
belles perspectives aux
investisseurs.
Qu’attendez-vous en termes
de partenariat avec la France
et avec les organisations
financières internationales ?
Concernant les institutions
financières internationales,
nous avons mis en place un
programme triennal, qui doit
nous permettre de mieux
visualiser la réduction et
l’allégement de la dette.
C’est le cheval de bataille
du gouvernement. Le poids
de cette dette est tel que malgré
nos efforts, nous ne pouvons
réduire la pauvreté.
Quant à la France, elle doit
nous accompagner pour
résoudre nos problèmes
de développement par
l’intermédiaire d’un partenariat
public. Concernant le secteur
privé, j’ai rencontré une équipe
du Medef. Nous pourrions
développer des joint-ventures
avec des opérateurs
économiques installés au Congo
et faire en sorte qu’à travers
ce mécanisme, il y ait création
de richesse et d’emplois.
La RDC d’aujourd’hui
n’est plus celle d’hier ?
Notre pays a connu des
péripéties, des guerres et
pillages. Aujourd’hui c’est du
passé. Nous venons d’organiser
des élections démocratiques
en toute transparence, comme
en témoignent les observateurs
internationaux. La RDC dispose
maintenant d’institutions
avec des responsables élus au
suffrage universel direct.
Nous sommes fiers d’appartenir
au cercle des nations
démocratiques.
Bol d’air pour
INFLATION ET MONNAIE
SE PORTENT MIEUX.
LA DETTE S’ESTOMPE !
■ La République Démocratique
du Congo a retrouvé, ces dernières années, une stabilité monétaire appréciable. Grâce à un taux
de change flottant, c’est aujourd’hui le marché qui détermine la valeur du franc congolais. Cet
équilibre monétaire rassurant devrait ouvrir de nouvelles portes
aux investisseurs étrangers
comme à la population. D’autant
plus que l’inflation, qui atteignait
dans les années 90 un taux à 4
chiffres, oscille maintenant entre
10 et 15 %. Dopé par une croissance économique à la hausse,
une volonté politique de rigueur,
le pays est en passe de reconquérir les esprits. Le gouverneur de la
Banque Centrale de la RDC, Jean
Claude Masangu Mulongo, nous
en dit plus.
La situation
économique
de la RDC est-elle
satisfaisante ?
Nous sommes fiers d’avoir maîtrisé l’inflation, de posséder aujourd’hui une économie stable. La
monnaie nationale se comporte
très bien, avec une dépréciation
de 40 % sur les 6 dernières années. Avant, nous connaissions un
glissement du franc congolais de
80% l’an. Tous ces indices sont
bénéfiques à notre développement économique. Le pays crée
de la richesse et c’est encourageant. Une fois les conflits oubliés, nous avons renversé la
vapeur en termes de croissance
économique, qui se situe actuellement à 6,5% alors que la population n’augmente que de 3%.
Comment avez-vous
freiné cette inflation
galopante ?
Le gouvernement a instauré un
plan d’action avec les institutions
de Bretton Woods, afin de faire
fonctionner l’Etat sur basse
caisse. Une véritable discipline
qui implique de ne dépenser qu’à
hauteur des recettes mobilisées.
En appliquant cette gestion de rigueur, nos résultats se sont améliorés. Concernant la monnaie,
nous sommes passés d’un taux de
change administré à un taux de
change flottant. Puis, par décret,
nous avons autorisé la libre circulation de notre monnaie et du
dollar américain.
Peut-on espérer
une croissance
économique encore
plus dynamique ?
Dans ce sens, de nombreuses réformes structurelles sont à venir
et certaines sont déjà d’actualité.
Nous avons révisé de nombreux
textes juridiques comme le code
des investissements, le code
minier ou celui du travail. Les
biens et marchandises doivent
mieux circuler car nous manquons d’infrastructures. Par
exemple, il faut savoir que le
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la RDC
commerce se fait essentiellement par la voie aérienne alors que
nous disposons du fleuve Congo.
Ce dernier a besoin d’être dragué.
Le rail comme les installations portuaires seront modernisés. Une
fois ces chantiers terminés, nous
comptons atteindre un taux de
croissance à deux chiffres.
Ces points
bénéfiques
devraient séduire
les investisseurs
étrangers ?
Evidemment ! Notre pays détient
un potentiel exceptionnel. Les
ressources minières sont importantes, nos terres sont fertiles et
notre pays bénéficie d’un climat
propice. Sur le plan énergétique,
le barrage d’Inga pourrait produire de l’électricité pour toute
l’Afrique. Tous ces chantiers,
lancés par le président, doivent
interpeller les investisseurs.
Notre pays doit être perçu
comme une terre d’opportunités.
Seulement, pour profiter de cet
essor économique, il ne faut pas
trop attendre et savoir saisir
cette chance.
Le franc congolais à montrer
une grande stabilité depuis ces
3 dernières années, grâce à l’action
du gouverneur de la banque
centrale.
Vue aérienne de l’Hotel des Monnaies.
Vous êtes en charge
du secteur bancaire,
pouvez-vous nous
en parler ?
Ce secteur a été assaini, il est en
pleine croissance. Les banques
internationales comme locales
cohabitent et se développent au
sein de notre économie. Ces établissements bancaires doivent
s’adapter aux besoins des
consommateurs et offrir des produits qui répondent à la demande.
Nous voulons donc moderniser
ce secteur. Par exemple, à ce jour,
une compensation entre deux
établissements prend 48 heures.
Demain, celle-ci s’effectuera en
temps réel. Un véritable système
uniformisé
des
paiements
de règlements est en phase
d’initiation. Cela permettra le développement des paiements
électroniques et un accroissement de la bancarisation. Quant
aux 15 établissements de crédits
répartis sur le territoire, ils seront
contrôlés de manière plus drastique afin d’éviter le blanchissement et d’avoir un domaine
bancaire répondant aux normes
internationales. Nous voulons
des acteurs performants et pouvant répondre aux besoins de capitaux, des investissements
importants à réaliser.
Un mot sur la dette
du pays ?
Nous sommes toujours très
endettés en raison de notre passé
tourmenté. Cependant, nous faisons tout, soutenus par les institutions internationales, pour
réduire le poids de la dette.
En 2002, celle-ci était de
14 milliards de dollars. Par nos
efforts politiques, le respect de
nos engagements, les progrès de
notre pays, nous pensons effacer
d’ici 2009, 90% de la dette.
Du coup, les fonds destinés aujourd’hui à ce poste, seront placés dans des dépenses créatrices
de richesses pour le pays. C’est
pourquoi, nous entretenons
d’excellentes relations avec le
Fonds Monétaire International,
la Banque Mondiale et la Banque
Africaine de Développement.
Vous êtes
gouverneur de la
Banque Centrale
de la République
Démocratique
du Congo
depuis 10 ans !
Quel est votre
souhait le plus
cher ?
Celui de parachever l’instauration
du système de règlements en
temps réel. Grâce à cela, notre
secteur financier prendra un
véritable essor. Enfin, je veux
contribuer à la mise en œuvre
d’un marché financier local
capable d’être relié au marché
régional.
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C O M M U N I Q U É
Une Direction Générale des Impôts
performante
Un trésor
bien caché
sous terre
Belles perspectives
pour une activité minière
en plein essor
La République Démocratique
du Congo possède un potentiel
minier exceptionnel. On y
trouve une part non négligeable
des réserves mondiales de cuivre
(12%), de cobalt (50%) ou
encore d’uranium, de diamants,
d’argent, d’or... Jusqu’en 1980,
l’industrie minière représentait
la source principale des revenus
de l’état, via la Gécamine,
compagnie d’exploitation
nationalisée dès 1967. Le secteur
procurait alors 70% des revenus
à l’export.
Dans les années 90 la
production avait largement
décliné, conséquence d’un
manque d’entretien des
équipements d’exploitation.
Aujourd’hui, le secteur minier
s’impose comme un vecteur
économique essentiel du pays.
La cotation en bourse de
nombreux projets privés,
l’envolée des cours des matières
premières et l’implication de
l’état permettent d’envisager
l’avenir sereinement. D’autant
plus que la majorité des
ressources, à ce jour, sont
inexplorées et inexploitées.
Le potentiel est énorme.
Les investisseurs étrangers
observent donc, à la loupe,
ce secteur en pleine croissance.
Normal, car le business minier
« permet un retour sur
investissement hors normes »
d’après les analystes. Les regards
sont donc dirigés vers le Katanga
et le Kivu, où se trouve la
majorité des exploitations
minières.
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SON NOUVEAU DIRECTEUR
PAUL KALUBI SE DONNE
LES MOYENS, VIA LES
RÉFORMES, DE MOBILISER
PLUS DE RECETTES.
■ Avec sa directrice générale
adjointe Jacky NKUTE KIBAMBE, le
directeur général de la DGI, a
pour mission de remettre à flot la
notion d’Etat au cœur du
système. Pour ce faire « il faut
mobiliser les recettes » selon lui.
C’est pourquoi depuis peu, son
action se porte sur la restructuration des principaux centres d’impôts. Il compte aussi s’entourer,
pour mener à bien sa mission « de
cadres et d’agents sains de corps
et d’esprit ».
Une fois opérationnels, ces centres
d’impôts permettront une
meilleure mobilisation des recettes. Notamment pour collecter
l’impôt du secteur informel, qui
évoluait jusqu’alors en marge de
la loi. Une manne financière
exceptionnelle pour l’Etat. Par la
mise en place de l’identifiant
unique, par exemple, l’administration fiscale se dote d’instruments de contrôle performants.
Quand
l’hydro métallurgie
rapporte!
CHEMAF VA DIVERSIFIER SES ACTIVITÉS. EN MOINS DE 7 ANS, LA SOCIÉTÉ A CONNU
UNE ASCENSION EXEMPLAIRE.
■ Erigée en 2001 par son PDG
Shiraz Virji, la société Chemaf
continue son expansion. L’objectif
est d’atteindre un chiffre d’affaires
à l’export « de 150 millions de dollars en 2008 » selon son responsable. Sur le secteur de l’hydro
métallurgie, Chemaf poursuit son
développement au Katanga : « La
province possède des avantages et
ressources innombrables. La population est accueillante, le sol fertile,
la main d’œuvre qualifiée. C’est une
destination attractive pour les
investisseurs ».
Dans cet excellent contexte,
Shiraz Virji veut diversifier l’activité de Chemaf, filiale du groupe
Shalina : Construction de centres
médicaux, création d’un laboratoire de recherche spécialisé
dans les plantes médicinales et
engagement dans le secteur
agricole. Grâce à son implantation sur un secteur minier très
rentable, Chemaf joue un rôle
économique au Katanga. Sans
oublier son impact social, via la
Shalina Foundation « nos contributions philanthropiques sont
nombreuses. Nous voulons créer
un impact positif localement »
convient son PDG, fin connaisseur de cette province où il vit
depuis 28 ans.
C O M M U N I Q U É
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C O M M U N I Q U É
Le gouverneur du Katanga,
Moïse Katumbi Chapwe,
EN QUELQUES MOIS, L’HOMME S’EST FORGÉ UNE SOLIDE RÉPUTATION AU CŒUR DE LA PROVINCE MINIÈRE.
Le gouverneur est trés actif pour développer sa région et dispose d’un fort
soutient populaire.
■ « J’aime un gouverneur qui
travaille » tels sont les mots de
Joseph Kabila à propos de Moïse
Katumbi, à la tête du Katanga.
Depuis sa prise en mains de la
province, il s’avère être un
homme d’action apprécié. Né en
64 à Lubumbashi, fort de son
expérience dans les affaires,
Moïse Katumbi veut compter
dans la mise en place des objectifs du président. En ligne de mire
la rénovation des routes, des
logements, des écoles, la restructuration des hôpitaux, l’emploi.
Bénéficiant d’une popularité
incontestée, grâce à sa passion
pour le football, son action porte
déjà ses fruits. On citera, par
exemple, sa démarche récente à
8
la frontière avec la Zambie pour
enrayer la corruption et la
contrebande. Ou encore sa
volonté de développer l’agriculture, pour acquérir l’autosuffisance alimentaire. Quant au
secteur minier, il reste ferme
« tout reste à faire en matière
d’environnement, pour le bien être
de notre peuple ».
Quelques jours avant son élection, son discours était clair :
« Il faut nous déterminer à travailler dans l’ordre et la transparence, sans complaisance aucune,
avec comme mot d’ordre la relance
de tous les secteurs importants
pouvant assurer le développement
de notre province et l’épanouissement de tout notre peuple ».
C O M M U N I Q U É
impose son style
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C O M M U N I Q U É
Forrest international S.A
mise gros sur
SON DIRIGEANT, GEORGES A. FORREST
COMPTE AFFIRMER LE RÔLE SOCIAL DE SON GROUPE.
Société Générale de Belgique.
Outre nos activités économiques,
le groupe Forrest joue un rôle
social important dans la province
du Katanga. Nous construisons
des écoles, des hôpitaux, des
dispensaires et des foyers sociaux
dans les villages, des routes. Un
fond social de 5 millions de dollars
permet de financer ces actions.
Parlez-nous de
l’activité du groupe
Forrest en RDC ?
Nous exerçons principalement
dans le secteur minier et métallurgique, les BTP, les cimenteries
et nous possédons un partenariat
d’élevage de 32.000 têtes de
bétail au Katanga. Jusqu’à 1986,
l’industrie du BTP constituait le
pôle essentiel de notre activité.
Dès mon accession à la présidence, nous avons investi plusieurs centaines de millions de
dollars dans le secteur minier, par
financement bancaire et introduction en bourse. Nous sommes
devenus sous-traitant de la
Gécamine, puis son partenaire
dès 1995. Nous étions de véritables précurseurs sur un secteur
qui suscitait peu d’engouement à
l’époque. Époque durant laquelle
nous avons en parallèle, racheté
et réhabilité des cimenteries de la
La température du four du groupe Forrest atteint jusqu’a 1420 degrés en
fonctionnement.
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Sur le secteur
minier, quel est
votre principal
partenaire ?
Qu’en est-il
du groupe Forrest
en terme
de production ?
La Gécamine est partenaire sur
nos trois projets majeurs de
Kolwezi, CMSK et STL. La production du site de Kolwezi atteindra
dans les 4 ans, 150.000 T de cuivre
et 4.000 de cobalt. C’est le projet
le plus attractif du Katanga, qui
offre de belles perspectives
d’avenir. A Lubumbashi, CMSK
possède une capacité annuelle de
45.000 T de cobalt et 12.000 T de
cuivre. Quant à la production du
site STL, côté en bourse et détenu
à hauteur de 55% par notre partenaire américain OMG, sa capacité par année est de 5.000 T de
cobalt et 15.000 d’oxyde de zinc,
entièrement restituées par accord
à la Gécamine.
Le coût
des matières
premières
du secteur
minier explose,
qu’en pensez-vous ?
Nos trois projets majeurs ont démarré avant l’envolée des cours.
En 1995 pour CMSK, en 1997 pour
STL et en 2002 pour Kolwezi.
Les amortissements de nos
investissements sont basés sur
une valorisation raisonnable du
prix à la tonne. Ainsi, en cas de
chute des cours, nous garantissons la pérennité de nos projets.
Des élèves de l"école créée par le groupe George Forrest.
C O M M U N I Q U É
le secteur minier
Quels sont les
avantages offerts
par la RDC aux
investisseurs
étrangers,
comparativement
aux pays voisins ?
Un mot sur la place
du secteur privé
dans l’économie
du pays ?
Sa place est peu importante. Pour
que le secteur privé émerge,
il faut que les règles du jeu économique soient respectées.
Concernant le secteur minier, son
code doit être appliqué de façon
uniforme. Depuis les dernières
élections, l’action du président
Joseph Kabila n’a cessé d’améliorer la situation politique et économique du pays. Du coup, de
nouveaux acteurs investissent
dans le pays : anglo-saxons,
chinois, indopakistanais.
En RDC, les retours sur investissements sont beaucoup plus élevés que partout ailleurs dans le
monde, pour une prise de risque
et un capital de départ équivalents. Du fait de la taille du pays,
de ses 60 millions d’habitants avides de consommation, de l’ampleur de ses ressources diverses,
c’est un pays qui ne peut que susciter l’intérêt des investisseurs
étrangers.
Quel est l’avenir
du groupe Forrest ?
En maintenant ce rythme de
croissance, je pense que dans
10 ans, notre groupe sera l’un des
plus importants du pays ; un acteur
incontournable sur l’échiquier
international.
Le groupe Forrest a une forte action sociale et a notamment contruit
des écoles équipées d’ordinateurs et qui donnent une éducation de trés haute
qualité.
L’industriel Belge
Georges Arthur Forrest,
un acteur incontournable
du secteur minier en RDC
Georges A. Forrest est né
en 1940 à Kolwezi et dirige
Forrest International S.A
depuis 1986. Un groupe créé,
en 1922, par son père Malta
dans le sud du Congo Belge
(aujourd’hui RDC).
L’entreprise familiale s’est
forgée une identité au cœur
de la République
Démocratique du Congo,
en devenant son plus grand
employeur. Georges A.
Forrest, nommé parfois
« le roi du Katanga »
affiche un optimisme sans
concession. Montage
d’usines, exploitations
minières, construction
de machines, génie civil, montage
de lignes haute tension,
cimenterie, le groupe Forrest
a plus d’une corde à son arc.
L’homme d’affaire vient d’être
nommé, en octobre 2007,
membre du Comité de Pilotage
du Conseil National de l’Initiative
pour la transparence dans la
gestion des industries extractives
en RDC. Une place de choix pour
Georges A. Forrest, qui demeure
l’un des hommes les plus influents
du pays, un pilier de l’industrie
Congolaise à la main de fer.
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C O M M U N I Q U É
MCK dispose de ses propres camions afin de transporter son minerai.
Le four de Kolwesi où MCK fond le minerai en lingot afin de l'exporter
Du public au privé
LE CONGOLAIS IGNACE KITANGU MAZEMBA VEUT FAIRE DE MCK,
UNE SOCIÉTÉ INCONTOURNABLE DU MARCHÉ MINIER.
■ Le président de la société MCK,
Ignace Kitangu Mazemba, connaît
sur le bout des ongles le potentiel
minier de la RDC. Après 24 ans
passés dans l’entreprise publique
Gécamine, son passage au privé
démontre son ambition. Il compte
bien devenir un acteur important,
sur un secteur porteur, tout en
«gardant toujours à l’esprit le souci
de service public ».
La société MCK
a vu le jour en 1997.
Quelles sont ses
activités ?
Nous sommes présents dans les
secteurs agricoles et surtout
miniers. Pour ce dernier, nous
agissons comme opérateur et
entrepreneur. D’une part nous
assurons les travaux de découvertures (ouverture des carrières,
transport et fourniture de l’équipement). De l’autre, nous exploitons les mines, construisons des
fours de production, en partenariat avec la société Angil Mining.
Par ailleurs, nous possédons des
titres miniers. Certains de ces
gisements sont prospectés et
12
explorés actuellement, nous
observons des premiers indices
encourageants. Enfin, MCK développe son rôle d’opérateur métallurgique, via notre fonderie de
cuivre de Kolwezi, qui produit
4.000 T par an. Nous avons de
nombreux projets en collaboration avec Angil Mining : la création d’une usine de production
de cuivre d’une capacité annuelle
de 60.000 T, un projet de fonderie
à Lubumbashi, qui verra le jour en
2008, un dossier sur la production d’étain, qui est en phase
d’étude de faisabilité.
La hausse
des cours des
matières premières
influe-t-elle sur
votre potentiel
de croissance ?
Fait-il bon investir
en RDC ?
Les paramètres qui régissent le
secteur minier sont effectivement favorables. Notre chiffre
d’affaire se situe autour des
40 millions de dollars. Notre
objectif étant d’atteindre les
500 millions de dollars dans 5 ans.
Quelle est votre
ambition ?
Avez-vous d’autres
projets en province
Katangaise ?
Oui. Nous envisageons de jouer le
rôle de « business angels » dans le
financement de projets locaux.
Nous voulons faciliter la réussite
des entreprises Katangaises.
À cet effet, un département sera
bientôt créé et doté d’un budget
de 4 millions de dollars. Enfin,
MCK mettra en place une aide au
développement de l’agriculture,
un secteur porteur d’espoir.
Bien sûr. La force de l’économie
congolaise réside dans les potentialités du pays. Il reste aujourd’hui,
à convertir ces potentialités en
véritables richesses.
Je souhaite que l’entreprise MCK
devienne une grande société
congolaise. Il y a sur ce secteur
beaucoup de multinationales
et peu de sociétés privées où
l’actionnariat est composé de
congolais. Il est temps d’inverser
la vapeur.
C O M M U N I Q U É
Boss Mining»
voit l’avenir en rose
L’INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE A ENCORE DE BELLES HEURES !
■ Avec son entrée dans la Camec
(Central African Mining and
Exploration), groupe côté à
Londres, « Boss Mining » voit la
vie en rose. L’entreprise, dirigée
par Laurent Décalion a augmenté
sa capacité d’investissement
d’une façon considérable :
« On parle de 200 millions de dollars à ce jour » note-t-il. Le nom
de « Boss Mining » fait désormais
partie du paysage des industries
métallurgiques de la province
Katangaise. Une aubaine pour la
population, qui bénéficie non
seulement des retombées économiques mais aussi des actions
sociales menées par l’entreprise.
Laurent Décalion s’explique:
« Nous participons au développement durable de la région.
Nous avons refait des routes sur
120 km, construit une maternité,
fait don de véhicules à la mairie
de Likasi ». C’est sans compter
la réhabilitation de l’hôpital
de Kakanda, la construction
d’un centre social ou sa contribution à l’assainissement de la
cité ouvrière. De quoi ravir les
habitants !
Au Katanga, tout le monde sait
que Boss Mining respecte le
nouveau Code Minier. Un plus
non négligeable en termes de
ressources pour l’Etat : « En
payant les impôts, les taxes et autres droits dus au trésor public,
nous participons à la reconstruction du pays » accorde Laurent
Décalion. Par ailleurs, son complexe industriel moderne et gigantesque a besoin d’hommes.
Une aubaine pour l’emploi !
Effectivement, cette usine à la
pointe de l’innovation devrait
produire 100.000 tonnes de cuivre
et 12.000 de cobalt, d’ici 2009.
Outre ces belles prévisions,
le responsable voit plus loin
« c’est une province qui renferme
d’énormes potentialités agricoles, touristiques et minières.
Le gouverneur a relancé le dynamisme économique. C’est propice à l’arrivée d’investisseurs ».
Enfin, c’est en souscrivant aux
prescrits de l’ITIE (Initiative pour
la Transparence des Industries
Extractives) que Boss Mining
veut montrer son vrai visage et
épurer un secteur qui a trop
souvent défrayé la chronique.
Ruashi Mining
joue son rôle social
SON ACTION AUPRÈS DE LA POPULATION N’EST PAS À NÉGLIGER.
■ Elle n’est que depuis deux ans
installée en province du Katanga.
Outre ces bonnes opérations sur
le marché minier et le
développement de ces activités
industrielles, la société « Ruashi
Mining » n’a cessé de multiplier
les actions sociales dans la région :
Aménagement électrique à
Lubumbashi, fourniture d’eau
potable pour la ville de Ruashi,
soutien des activités sportives
scolaires, plantation d’arbres aux
abords des écoles.
Ruashi Mining a également
réalisé l’impensable en procédant
à une opération de délocalisation
des creuseurs artisanaux vers son
site minier. Un transfert qui s’est
fait sans encombre selon la direction. Constituée à 80% d’actions
de Métorex Ltd, société basée en
Afrique du sud et à 20% d’actions
de la Gécamine, « Ruashi » devrait
se faire une bonne place au soleil
en RDC. Reste à confirmer dans
les mois à venir, la rentabilité
soutenue malgré les cours fluctuants des matières premières.
Son activité sur un secteur métallurgique en pleine expansion
devrait, à coup sûr, porter l’affaire
vers le haut.
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C O M M U N I Q U É
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C O M M U N I Q U É
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C O M M U N I Q U É
Une terre paradisiaque à
EN RDC LE TOURISME POURRAIT PRENDRE UNE AUTRE DIMENSION !
EN CONSTRUISANT DES HÔTELS, EN MODERNISANT LES PARCS NATIONAUX
OU ENCORE EN AMÉNAGEANT DE NOUVEAUX SITES, LES INVESTISSEURS
DEVRAIENT S’Y RETROUVER.
■ En participant à la 17ème session
de l’assemblée générale de
l’Organisation
Mondial
du
Tourisme, qui s’est tenue en
novembre 2007 en Colombie, la
RDC démontre sa volonté de
s’ouvrir au monde. Bénéficiant
d’un cadre quasi paradisiaque, le
pays possède des attraits pour
les opérateurs touristiques
étrangers. Le ministre du tourisme Elias Kakule Mbahingana a
d’ailleurs demandé à la cellule de
communication de son ministère, de plancher sur le dossier.
Plusieurs guides touristiques
seront élaborés à cet effet.
L’objectif d’attirer de nouveaux
partenaires est ambitieux mais
possible. La RDC dispose d’une
large palette de sites touristiques, qui ne demandent qu’une
bonne valorisation et gestion.
Certes, le chantier est énorme.
Mais la porte reste ouverte à
ceux qui souhaiteraient prendre
part au développement du
secteur. Notamment celui de
l’hôtellerie dans les centres
urbains ou la modernisation des
parcs nationaux.
Le flat hotel de matadi fait partie du groupe Ledya, qui est un groupe diversifié
dans différents secteurs de l’économie.
Le Keravia hotel
dispose d’une superbe
piscine et est situé en
dehors du centre ville
de Lububmbashi.
De nombreuses
chambres sont en
rénovation et l’hotel
a besoin de nouveaux
investissements afin de
retrouver le prestige
qu’il avait il y a
longtemps.
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C O M M U N I Q U É
découvrir
Le Jedra Hotel est un nouvel établissement qui dispose de 40 chambres aux normes
4 étoiles, c’est l’hotel les plus récents de Lubumbashi (au katanga) qui offre
des prestations de qualités.
La RDC dispose
d’une faune
d’animaux trés
importante et qui
offre un potentiel
touristique aussi
important que
d’autres pays
d’Afrique.
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C O M M U N I Q U É
Miba veut à nouveau
briller avec éclat
SES CONCESSIONS D’OR, DE DIAMANT,
DE CHROME OU DE NICKEL, S’ÉTENDENT
À PERTE DE VUE
■ L’opérateur minier par excellence en RDC, c’est la Société
Minière de Bakwanga (MIBA),
détenue à 80% par l’état
Congolais. Un colosse implanté
depuis une centaine d’années
dans la région du Kasaï, au centre
de la RDC. Malgré une concession
gigantesque de diamants, nommée le Polygone, l’entreprise a
bien failli boire la tasse récemment. Principalement à cause de
difficultés énergétiques, d’engins
miniers défectueux et d’approvisionnement : « En ce qui
concerne l’énergie, nous devons
augmenter la capacité. Le plus
simple serait de renouveler la centrale hydroélectrique » certifie
son président administrateur
délégué, Paul Kabongo Fuila.
Heureusement, ces désagréments ne l’empêchent pas de
croire en l’avenir : « C’est une
société plus que viable. Elle possède beaucoup de réserves de diamants connues, elle détient des
concessions de Nickel et Chrome,
peut-être l’un des plus grands gisements au monde » dit-il. La
MIBA dispose aussi d’une grande
zone, environ 11.000 mètres carrés, riche en or. Une bande de
prospection qui s’étend à perte
de vue. D’où l’idée de réhabiliter
la société, de lui redonner ses lettres de noblesse. L’outil est à moderniser, les moyens de transport
sont à rénover. Autant de chantiers envisagés, qui attirent déjà
de nouveaux investisseurs :
« Des partenariats viennent d’être
signés avec de grandes sociétés
comme DE BEERS. D’autres viendront ». De quoi alimenter tous
les espoirs, pour cette entreprise qui demeure le principal
vecteur économique et social de
Mbuji-Mayi.
Un secteur à assainir
LE DIAMANT, UNE RESSOURCE ÉNORME POUR LA RDC
■ Que ce soit en Angola, en Sierra
Leone ou en République
Démocratique du Congo, le marché du diamant a toujours été
source de conflits armés et trafics en tout genre. En RDC, l’évasion était telle que le pays perdait
plusieurs centaines de millions
18
de dollars par an. Le processus de
Kimberley, qui a vu le jour en mai
2000, initié par des pays d’Afrique
Australe, devait permettre la certification des diamants par le
producteur. Et ainsi juguler les
trafics. Du coup, toute la filière
devenait, quelques années plus
tard, sous contrôle de l’exploitation à l’exportation. Du moins,
sur le papier. Dans ce contexte, la
RDC produisait encore en 2006,
l’équivalent de 30 millions de carats, placée au rang des 5 premiers producteurs au monde.
Avec la réforme du code minier,
le secteur s’assainit lentement.
Reste cependant à le faire appliquer de façon draconienne auprès des opérateurs miniers, dont
le principal reste la Miba.
C O M M U N I Q U É
La Trust Merchant Bank
impose son style
LA BANQUE OUVRE SES PORTES AUX INVESTISSEURS ÉTRANGERS FORTUNÉS
COMME À LA POPULATION LOCALE LA PLUS MODESTE.
■ « Notre banque familiale a pour
vocation d’être un instrument financier pour le développement de
la création de richesse. Sur ce créneau, la Trust Merchant Bank est
en pleine expansion » affirme son
administrateur, Robert Levi.
La TMB, née en 2004 au Katanga,
est devenue en quelques années
une référence en terme de proximité. Avec ses offres de services
financiers, elle a séduit une clientèle considérée, à tort, comme
non rentable « nous avons développé, par exemple, les microcrédits pour impulser les nouveaux
projets et la consommation »
confirme Robert Levi.
Fort d’une connaissance du tissu
économique et de ses principaux
acteurs, la TMB s’impose finale-
ment comme un véritable relais
pour les investisseurs étrangers.
Investisseurs majoritairement
anglo-saxons, canadiens, australiens ou sud-africains pour le
secteur minier « il est dommage
que les Européens passent
à côté d’une opportunité unique,
en matière d’investissement en
République Démocratique du
Congo » note-t-il.
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C O M M U N I Q U É
L’Office
National
des
Transports
sur la bonne voie
SON ADMINISTRATEUR, DANIEL BIKINDU DITOMENE,
VEUT AMÉLIORER LE TRAFIC LOCAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL.
■ En RDC, la rénovation des
infrastructures est à l’ordre du
jour. Le secteur des transports
est en mouvement. Les industriels attendent beaucoup d’une
restructuration annoncée. Les
habitants veulent plus de mobilité. C’est pourquoi ce domaine
fait partie des cinq chantiers de
Joseph Kabila. Les transports, la
clef de la réussite du pays ?
Sans aucun doute !
L’Administrateur Délégué Général
de l’Onatra, Daniel Bikindu
Ditomene, a du pain sur la planche.
Il sait que l’Office National des
Transports doit tenir sa place
dans un domaine porteur. Il faut
dire que l’office gère quelque
366 km de voies de chemin
de fer entre Matadi et Kinshasa,
12.500 km de réseau fluvial au
bas Congo, des chantiers navals
et ports mais aussi de nombreux
services annexes. Sa responsabilité économique est de taille.
Pour améliorer son fonctionnement, les chantiers sont nombreux.
Les travaux de réhabilitation
des bâtiments de gares (chemin
de fer) sont prévus. La remotorisation de plusieurs locomotives
est à l’ordre du jour. Des équipements de surveillance seront
achetés pour les ports. Une vedette neuve de 30 places fera le
trajet Kinshasa Brazzaville.
Quant à la vedette « Île Mateba »
sa réhabilitation permet déjà de
relier Boma à Banana. Des engins
neufs de manutention sont en
phase d’acquisition, d’autres
fonctionnent déjà : élévateurs,
autogrues, remorques, ponts
peseurs, grumiers, traceurs
portuaires.
Le défi est grand mais l’objectif
accessible. Avec une trésorerie
regonflée et les fonds accordés
par l’Etat, l’Onatra est en passe
de transformer l’essai. Le port
de Matadi et Boma devraient
rapidement devenir plus fluides.
Grâce aux nouveaux engins,
les navires attendront beaucoup
moins que dans le passé.
Par ailleurs, un plan de sûreté a
été instauré sur place, tout
comme l’installation de clôtures
de protection des zones d’activités. Rassurant ! Quant à Banana,
il devrait devenir un port
en eau profonde. Les efforts
de l’Onatra sont diversifiés et
20
à la hauteur des attentes.
La reprise du trafic fluvial sur la
ligne Kisangani Kinshasa, après
10 années d’absence, a été
accueillie d’un bon œil par les
acteurs du secteur.
Quoi qu’il en soit, l’Onatra
s’est engagé auprès de l’OMI
(Organisation Maritime
Internationale) pour mettre en
place des mesures et ainsi
renforcer la sûreté portuaire,
via l’adhésion au code ISPS
(International Ship And Port
Facility Sécurity Code).
C O M M U N I Q U É
L’administrateur de l’Ogefrem,
Emile Ngoy Kasongo est en poste depuis 2005
À TRAVERS SON LIVRE « LE DÉFI OGEFREM »,
IL EXPLIQUE LES MISSIONS ET OBJECTIFS D’UN ORGANISME
QUI COMPTE EN RDC
■ « Le Défi Ogefrem », d’Emile
Ngoy Kasongo, expose les enjeux
de l’Office de Gestion du Fret
Maritime. Son administrateur
décortique, au fil des pages, cet
organisme public à caractère
commercial et technique dont
« le rôle est déterminant au cœur
des activités du trafic import-export des marchandises ». On découvre que sa vocation est, entre
autres, d’engager des consultations et négociations avec les
armateurs, les armements et les
autorités portuaires. Une mission
qui ne s’arrête pas là : « L’office
établit la balance annuelle de fret
de tous les ports de RDC,
il conçoit la stratégie de promotion des activités de la flotte
nationale, il est l’interlocuteur
privilégié et le porte-parole des
chargeurs ». Des missions déterminantes pour l’économie du
pays au niveau régional et international.
Dans son bouquin, Emile Ngoy
Kasongo retrace d’un côté
l’histoire passée de l’Office mais
expose aussi les chantiers
récents et à venir : « En matière
de simplification des frais
et taxes portuaires, nous
avons activement pris part à plusieurs commissions techniques
(Ministère des Transports), chargées de rendre attractifs les
ports maritimes ». Ailleurs, pour
permettre à la population de
bénéficier des produits à prix
justes, son action s’est portée sur
« la réduction, via des négociations avec les armateurs,
du niveau du taux de fret.
Soutenant ainsi les exportations
tout en contenant le coût des
importations ».
« Le Défi Ogefrem » un livre pratique pour mieux comprendre les
enjeux de l’Office, aux éditions
Ifasic.
Un économiste averti
en vaut deux
Emile Ngoy Kasongo tient les reines de l’Ogefrem
Il est né à Kinshasa en février 1959. L’actuel administrateur délégué
général de l’Ogefrem détient un parcours éloquent. Avant de prendre
en main l’Office de Gestion du Fret Maritime en 2005, Emile Ngoy
Kasongo a fait ses armes dans la politique tout en gardant un pied dans
l’éducation. Docteur en sciences économiques de l’université de Paris XII,
il est professeur à l’université de Kinshasa, entre autres. On se souvient
également de son passage comme ministre de l’Enseignement
Supérieur de 2003 à 2004, puis de l’Economie Nationale de 2004
à 2005. Son, expérience devrait servir l’Ogefrem !
La CMDC doit se développer
SUR UN MARCHÉ ÉCONOMIQUE FAVORABLE, LA COMPAGNIE MARITIME DU CONGO A DES MARCHÉS À PRENDRE
■ Véritable clef de voûte
du transport maritime en
République Démocratique du
Congo, la CMDC possède une longue expérience dans le transport
international. Bien quelle ne détienne aucun navire propre, cette
société de droit de public, détenue à 100% par l’Etat, continue
d’offrir un service fiable. Malgré
des accords passés, la CMDC n’a
cependant jamais obtenu les
40% de fret national qui lui était
destinés. Ainsi, elle a vu son tonnage transporté décliner au fil
des ans.
C’est par son expérience dans
l’affrètement des navires avec
équipages, que la Compagnie
Maritime du Congo compte gagner des marchés. Aujourd’hui,
elle continue d’offrir un service
régulier entre l’Europe du Nord,
les ports du pays et l’Afrique du
Sud. Gagnant chaque jour de
nouveaux clients, s’assurant une
position confortable face à ses
concurrents. Ses responsables
comptent participer au développement économique du pays.
21
C O M M U N I Q U É
Les routes, la réhabilitation
la RDC se reconstruit
petit à petit
LE BTP EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO EST UN SECTEUR
ENREGISTRANT UN TAUX DE CROISSANCE IMPORTANT DEPUIS QUELQUES
ANNÉES. DE BONS INDICES QUI DEVRAIENT S’ACCROÎTRE DANS LE FUTUR.
EFFECTIVEMENT, DES CHANTIERS ÉNORMES SONT PLANIFIÉS POUR 2008,
COMME LA RÉHABILITATION DES VOIRIES PRIMAIRES EN VILLES OU ENCORE LA
RECONSTRUCTION DE PLUSIEURS TRONÇONS ROUTIERS NATIONAUX.
À TRAVERS TOUTES LES PROVINCES DU PAYS, DES ÉCOLES ET HÔPITAUX
BÉNÉFICIERONT AUSSI DE TRAVAUX D’ENVERGURE. AUTANT DE PROJETS
ENGAGÉS PAR L’ÉTAT, QUI OUVRENT DE BELLES PERSPECTIVES DANS UN
SECTEUR EN PLEIN DÉVELOPPEMENT. COMME D’AUTRES, LA SOCIÉTÉ MIKE
PROMOTION COMPTE TIRER SON ÉPINGLE DU JEU.
MIKE PROMOTION PREND DE L’AMPLEUR SUR UN SECTEUR DÉTERMINANT.
CELUI DU BTP ET DU GÉNIE CIVIL.
■ L’un des facteurs déterminant
pour que la République Démocratique du Congo émerge, reste
la reconstruction des routes.
Effectivement, l’état délabré de
certains axes paralyse de nombreux secteurs d’activités. Par
ailleurs, de nombreux logements
sont à construire pour une population qui attend beaucoup de
l’arrivée de la démocratie. Enfin,
la réhabilitation de bâtiments
d’Etat s’avère essentielle. Le secteur du BTP a donc une responsabilité énorme dans le développement général du pays. Dans ce
contexte, Mike Promotion a de
l’ambition. Notamment celle de
construire un jour, le grand pont
reliant Brazzaville à Kinshasa.
« J’ai toujours rêvé d’un Congo
moderne. Notre pays détient
d’énormes opportunités dans le
domaine agricole, le secteur
minier, le bâtiment. C’est pourquoi
22
les investisseurs doivent nous rejoindre » explique l’entrepreneur
Congolais Mike Kasenga, dirigeant de Mike Promotion.
Un groupe qui génère 50 millions
de dollars de chiffre d’affaires et
dont l’activité se développe sur
les secteurs de la réhabilitation
des routes ou encore la construction de bâtiments. En peu de
temps, la société s’est offert une
place de choix sur le marché du
BTP. À l’horizon fin 2008, son
chiffre d’affaires devrait passer à
200 millions de dollars « grâce à
l’expansion du marché des investisseurs chinois en RDC ».
L’entreprise a déjà fait ses preuves
en construisant des camps militaires et en réhabilitant le centre
d’instruction de Kibomango et les
bâtiments de la garde républicaine. En outre, Mike Promotion
détient plusieurs contrats avec
le gouvernement concernant les
Le chantier Gramalic, ou la société Mike Promotion est en charge de la construction de
travaux avancent à un rytme soutenu.
C O M M U N I Q U É
des bâtiments, le logement,
Mike kasenga vient
régulièrement
sur les chantiers
afin de vérifier
de l’évolution
des travaux.
axes routiers. Des chantiers dits
d’urgence « en ville, le but est de
rendre la circulation plus fluide ».
La route de Ndjili vient d’ailleurs
d’être inaugurée par Joseph
Kabila. En définitive, c’est plus
d’une vingtaine de voies qui sont
en travaux « nos routes seront
comparables, dans l’avenir, à celle
des pays développés » note-t-il.
D’après Mike Kasenga, tous ces
chantiers sont devenus possibles
« parce que les politiques ont
consolidé la paix. De plus, la
Banque Centrale est à la disposition des investisseurs pour
assurer la sécurité juridique et
judiciaire ».
la route Laurent Désiré Kabila, anciennement route de Matadi, et dont les
tant les routes, nous pourrons
mieux acheminer et vendre nos
marchandises, notamment les
denrées alimentaires issues de
notre agriculture : maïs, huile de
palme, canne à sucre ». Dans ce
contexte
favorable,
Mike
Kasenga espère maintenant une
chose « participer, bientôt, à la
construction du pont entre
Brazzaville et Kinshasa ». Un
vieux rêve qui s’est transformé
en ambition.
Autant d’aspects positifs qui permettront le développement de la
RDC. Mike Kasenga l’affirme
« il est possible aujourd’hui
d’apporter une pierre à l’édifice,
afin de contribuer au changement de notre pays. En réhabili23
C O M M U N I Q U É
Les femmes en politique
Les femmes sont davantage
représentées au sein du
gouvernement et comme conseillers
politiques depuis l’accession au
pouvoir du Président Joseph Kabila.
Madame Mayuma travaillant à ses
côtés en est l’illustration, ainsi que
la ministre du Portefeuille.
Madame Mayuma, mère de 4 enfants
et anciennement responsable
de l’ogefrem, souhaite voir les
mentalités évoluées à tous égards,
et désire voir une plus grande
sensibilisation des populations face
au risque du Sida.
« La République Démocratique du Congo bénéficie
de l'envolée des matières premières comme le cuivre,
et sa large population offre un potentiel important
au fur et à mesure que s'accroît le pouvoir d'achat.
Si dans l'est du pays, la situation n'est pas encore
stabilisée, dans le reste du territoire, la paix civile
est de retour.
Ses ressources naturelles, tel l'or, le diamant,
le cobalt et le cuivre attire des investissements
importants de sociétés minières et permet au pays
d'envisager un taux de croissance de près de 8%
dans les années à venir. »
Jean-Michel Metthey
Directeur
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Produit par Mapnews email : [email protected]