Définitions

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Définitions
a d d
i c t
i o nS
Les addictions
définitions
Nous savons que l’addiction se caractérise par la dépendance. C’est une source de plaisir qui devient un
besoin asservissant et envahissant. Le sujet perd la liberté de ne pas s’y soumettre malgré la volonté qu’il
a de « s’en sortir ». Son rapport au monde est modifié (relation au temps, à l’espace et à autrui).
Il existe différents types de consommation
Usage : consommation occasionnelle ou régulière pouvant comporter ou non des risques pour la santé.
Abus : consommation pouvant entraîner des dommages physiques, psychiques ou sociaux.
Dépendance : ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques survenant à la
suite d’une consommation répétée de substances psychoactives : un désir puissant de consommation du produit,
une difficulté à contrôler la consommation, la poursuite de la consommation malgré la connaissance de ses effets
nocifs pour la santé, effet de « manque » en cas de non consommation, désinvestissement progressif des activités
professionnelles, sociales et/ou familiales…
Polyconsommation : complication du comportement d’usage quand la même personne consomme plusieurs
produits.
Substance psychoactive : substance modifiant le fonctionnement psychique : alcool, amphétamines et
produits dérivés, caféine, cannabis, hallucinogènes, nicotine (tabac), opiacés, sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques,
solvants volatils… Cet effet est soit recherché (cas des « médicaments psychotropes » et des « drogues »), soit non recherché
(effets secondaires de médicaments non psychotropes ou exposition professionnelle à un solvant par exemple).
Médicament psychotrope : substance chimique d’origine naturelle ou artificielle susceptible de modifier
l’activité mentale. Il peut s’agir d’anxiolytiques (tranquillisants), de somnifères, de neuroleptiques, d’antidépresseurs,
de traitements de substitution aux opiacés (Méthadone ou Buprénorphine®)…
Drogue : substance naturelle ou de synthèse dont les effets psychotropes suscitent des sensations apparentées au
plaisir, incitant à un usage répétitif pouvant aller jusqu’à l’asservissement ou à une addiction, visant à éviter un syndrome
de manque.
Stupéfiant ou drogue illicite : substance dont l’usage ou le trafic est réprimé par la loi (loi n° 70-1320
du 31 décembre 1970). La liste de ces substances illicites comporte notamment le cannabis, la cocaïne, les opiacés, l’ecstasy,
les champignons hallucinogènes …
état ébrieux : altération des sens (perception de l’environnement et du temps, vision, équilibre…) due à une
consommation occasionnelle ou répétée d’alcool ou d’autres substances psychoactives : excitation, irritabilité, troubles de
coordination des mouvements, de l’équilibre et/ou de la vision... jusqu’à l’inconscience prolongée.
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addictions
les facteurs de risques
Les hommes sont inégaux devant l’appétence aux produits psychoactifs. Quoi qu’il en soit, une addiction
résulte d’une conjonction de différents facteurs, variable suivant les individus :
Psychologiques : l’attrait pour l’inconnu, la recherche de plaisir ou de bien-être, le désir d’enrichir son
expérience, le besoin de compensation ou de faire face à des situations difficiles (professionnelles ou privées)…
Biologiques : c’est le « système de récompense » de l’organisme qui est à l’origine de la dépendance. La
consommation de certains produits procure une sensation agréable qui stimule la production de neurotransmetteurs
dans le cerveau, entraînant une augmentation de la dopamine (hormone du plaisir). Avec le temps, le cerveau
s’habitue à ces concentrations élevées de dopamine qui deviennent indispensables. L’individu est alors « prisonnier »
du produit ou d’un comportement, seul capable de lui procurer du plaisir.
Sociaux et professionnels :
• Facteurs familiaux : influence de l’usage parental d’alcool ou d’autres drogues sur le comportement des enfants,
éducation (trop rigide/ trop permissive)…
• Facteurs liés à l’environnement privé : isolement, ennui, incompréhension…
• Facteurs liés à des événements douloureux de la vie…
• Facteurs socioculturels : patrimoine culturel (le vin en France, cannabis au Moyen-Orient), enjeux économiques,
apprentissage à consommer en groupe, métiers à risque, pénibles, en contact avec le public…
• Facteurs professionnels qui « poussent » à la consommation : pour surmonter une situation difficile à aborder
ou à gérer, pour se rassurer sur sa capacité à faire ou à pouvoir faire aussi bien qu’un collègue, par manque de
soutien de ses collègues ou de sa hiérarchie, pour combler l’ennui, l’inactivité ou la répétitivité des tâches, pour
tenter de surmonter sa fatigue, son stress…
Ces facteurs sont à rechercher systématiquement, mais ne doivent pas occulter que l’insertion sociale procurée par
l’emploi a globalement un effet freinateur sur le niveau antérieur de consommation.
LES ADDICTIONS EN ENTREPRISE
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