Séminaire 2015 Le sujet toxicomane en question

Service intersectoriel : addictions et psychiatrie
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Séminaire 2015
animé par Jacques Jungman, Thatyana Pitavy
et Laurent Gourarier
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Le sujet
toxicomane
en question
• 20 janvier 2015
Laure WESTPHAL, psychologue-psychanalyste
« La toxicomanie comme palliatif à la dissociation »
• 10 février 2015
Thierry ROTH, psychologue-psychanalyste
« La notion de récusation permet-elle d'éclairer
la clinique moderne ? »
• 17 mars 2015
Dr Joseph GAZENGEL
« Jouissance du lait au meurtre »
• 14 avril 2015
de 12h à 13h30
Entrée gratuite
Dr Michaelle ILONGO
Dr Houcine EMBOUAZZA
« Résultats de l'étude schizophrénie et cannabis »
• 5 mai 2015
Dr Laurent KARILA
« Cocaïne - crack : actualité des traitements »
• 16 juin 2015
Dr Eric PICARD
« Paternité et toxicomanie »
L’ACTUALITE DES ADDICTIONS : DROGUES, JEUX, VIDEO, SEXE, BOULIMIE, TABAC, ALCOOL…
ET PUIS QUOI ENCORE ?
L’addiction aux drogues, jeux, vidéos, alcool, sexe… au nom d’un dénominateur commun : l’excès, a donné naissance à l’addictologie. S’agit-il de
soigner la dépendance en faisant l’impasse sur l’objet de l’addiction ? Est-il pertinent de gommer les différences cliniques entre le sujet toxicomane,
le joueur, l’alcoolique ou le sex-addict ? Qu’en est-il de la notion de sevrage ? Représente-t-il une réponse thérapeutique adaptée pour toute forme
d’addiction ? Les techniques comportementales, aujourd’hui prédominantes, sont-elles une réponse suffisante et quelles en sont leurs limites ? Enfin
la psychothérapie analytique est-elle efficace si le transfert chez les sujets addicts est si difficile à établir dans le cadre d’une cure type ?
Service communication-ctp - EPS Maison Blanche - décembre 2014
L’addictologie est une discipline médicale dont l’objectif est de maîtriser une relation de dépendance à un objet ressenti comme nocive pour le sujet.
Des protocoles TCC et médicamenteux standardisés sont les réponses pour traiter la demande du malade addicté. Il paraît qu’il n’est pas question ici
de ce qui est en cause mais des effets manifestes qui engendrent des désordres somatiques et/ou psychiques. Or, nous savons que les dépendances à
quelque objet que ce soit relèvent de processus inconscients où c’est la subjectivité qui construit l’objet de la plainte.
Quels projets thérapeutiques sont alors proposés et quelles conséquences en attendre pour le sujet :
- soit de répondre à la demande et de sevrer le malade de son objet,
- soit de considérer qu’il y a un au-delà de la demande et donc de prendre en compte la subjectivité.
Nous vous invitons à réfléchir et à ébaucher certaines réponses à nos questions.
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Membre de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne