Voir l`affiche - Établissement Public de Santé Maison Blanche

Service intersectoriel : addictions et psychiatrie
CASAT - 222 bis, rue Marcadet - 75018 Paris
Tél. : 01 42 26 03 12 - Fax : 01 42 26 66 25
Séminaire 2016
animé par Dr Jacques Jungman, Thatyana Pitavy,
psychologue et Dr Laurent Gourarier
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• Mardi 12 Avril
Le sujet
toxicomane
en question
de 12h à 13h30
Entrée gratuite
Dr Laurent KARILA, psychiatre et addictologue,
Hôpital Paul Brousse
Cocaïne, crack : quels sont les traitements actuels ?
• Mardi 17 Mai
Dr Anne Gervais, service maladies infectieuses et tropicales,
Hôpital Bichat
Après guérison virale des hépatites chez les toxicomanes :
mise à jour 2015
• Mardi 14 Juin
Association GAÏA (prévention et soin en addictologie
et toxicomanie)
La salle de consommation à moindres risques
L’ACTUALITE DES ADDICTIONS :
DROGUES, JEUX, VIDEO, SEXE, BOULIMIE, TABAC, ALCOOL…
ET PUIS QUOI ENCORE ?
L’addiction aux drogues, jeux, vidéos, alcool, sexe… au nom d’un dénominateur commun : l’excès, a donné naissance à l’addictologie. S’agit-il de
soigner la dépendance en faisant l’impasse sur l’objet de l’addiction ? Est-il pertinent de gommer les différences cliniques entre le sujet toxicomane,
le joueur, l’alcoolique ou le sex-addict ? Qu’en est-il de la notion de sevrage ? Représente-t-il une réponse thérapeutique adaptée pour toute forme
d’addiction ? Les techniques comportementales, aujourd’hui prédominantes, sont-elles une réponse suffisante et quelles en sont leurs limites ? Enfin
la psychothérapie analytique est-elle efficace si le transfert chez les sujets addicts est si difficile à établir dans le cadre d’une cure type ?
L’addictologie est une discipline médicale dont l’objectif est de maîtriser une relation de dépendance à un objet ressenti comme nocive pour le sujet.
Des protocoles TCC et médicamenteux standardisés sont les réponses pour traiter la demande du malade addicté. Il paraît qu’il n’est pas question ici
de ce qui est en cause mais des effets manifestes qui engendrent des désordres somatiques et/ou psychiques. Or, nous savons que les dépendances
à quelque objet que ce soit relèvent de processus inconscients où c’est la subjectivité qui construit l’objet de la plainte.
Quels projets thérapeutiques sont alors proposés et quelles conséquences en attendre pour le sujet :
- soit de répondre à la demande et de sevrer le malade de son objet,
- soit de considérer qu’il y a un au-delà de la demande et donc de prendre en compte la subjectivité.
Nous vous invitons à réfléchir et à ébaucher certaines réponses à nos questions.
Service communication-BB - EPS Maison Blanche - mars 2016
Etablissement public de santé - Paris IXe, Xe, XVIIIe, XIXe, XXe
6-10, rue Pierre Bayle - 75020 Paris - Tél. : 01 55 25 35 50 - Fax : 01 55 25 35 51
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Membre de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne