UP THE RAP

MARDI 14 DÉCEMBRE AU VENDREDI 17 DÉCEMBRE 2004
À 20H30
> UP THE RAP
Rah? Ay
Ce qui nous appartient
De quoi sont imprégnés les Hommes de l’île ?
Que souhaitent-ils conserver, protéger et transmettre ?
Que faut-il faire pour vivre aujourd’hui à Tananarive et décider d’exister ?
Au travers de sa dernière création, la compagnie Up the rap s’interroge
sur la transmission et nous livre sa réponse : "dire notre histoire" et
"montrer qui nous sommes". Les six danseurs malgaches partagent leur
mémoire, leurs convictions et leurs vies.
Rah? Ay est un véritable condensé de la vie quotidienne malgache entre
énergie, lenteur et fluidité où danse traditionnelle et hip hop se confondent,
clair et sombre s’alternent pour évoquer leurs racines et faire le lien
entre hier et aujourd’hui. Cette faculté à se souvenir du passé, à vivre
le présent et à rêver l’avenir, c’est ce qui appartient à Up the rap.
> UP THE RAP
« Immergés dans leur époque, ils créent un univers actuel, percutant,
sensuel et drôle, véritable condensé de la vie quotidienne malgache.
En 1997, la culture hip hop malgache s’exprimait au travers
notamment du Festival Up the Rap. Forts de cet esprit et du succès
rencontré, les danseurs et chorégraphes Rudi et Angeluc Rehava
créaient leur compagnie éponyme et imaginaient une danse
naturellement métissée, nourrie des influences hip hop et des musiques
du sud de Madagascar, de capoeira et de danses tribales.
D’ailleurs, quand les six jeunes danseurs déboulent sur scène, souvent
vêtus en blanc et les pieds nus (« on n’est pas obligé d’avoir des Nike
pour danser… »), ils montrent autre chose que le hip hop classique et
son panel de mouvements spectaculaires. […]
Depuis leur première apparition en France à l’occasion du Festival des
Francophonies de Limoges, leur succès est constant : en quelques mois,
ils sont montés au firmament du hip hop planétaire, passant du statut
d’étoiles montantes à celui d’étoiles confirmées. Et ce n’est pas leur
deuxième création qui le démentira. […]
Plus que jamais ils savent utiliser toutes les ondes du hip hop pour
mieux le transgresser, le dépasser et finalement retrouver sa gestuelle
première. Quand ils bondissent sur scène, entre silence et lenteur, entre
énergie et musicalité, c’est une nouvelle danse malgache qui émerge de
l’espace qu’ils investissent, de cette alchimie qu’ils tiennent secrète. Ce
qui leur appartient est ce qu’ils sont.
Une fois encore avec Rah? Ay, les influences de la danse hip hop sont le
creuset où la magie opère : le clair et le sombre peuvent alterner et
attester de leur incontestable présence ; la danse peut se souvenir du
passé, raconter leur histoire -des galères à la reconnaissance-, vivre le
présent et rêver l’avenir. » Marie Godfrin-Guidicelli
Centre national
de la danse
1, rue Victor Hugo
93507 Pantin cedex
Abonné 6 e, TR 5 e
Non-abonné : 9 e, TR 8 e
T 01 41 83 98 98
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Coproduction
Parc de la Villette - Paris,
Fondation de France, les XXe
Francophonies en Limousin,
Le Manège - Scène nationale
de la Roche-sur-Yon.
Production déléguée
Association Scène Alliance.
Avec le soutien de l’Agence
Intergouvernementale
de la Francophonie, l’AFAA Ministère des affaires
étrangères, le Centre culturel
français Albert Camus Tananarive.
CONTACT PRESSE
COMMUNICATION
CENTRE NATIONAL
DE LA DANSE
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