Lettre d`info CSPDA n°2 - Mairie du 17e

Transcription

Lettre d`info CSPDA n°2 - Mairie du 17e
n°2
Décembre 2010
Janvier 2011
LES ACTEURS DE LA SECURITE :
LE GPIS
Le GPIS est un groupement
d’intérêt économique né en
2004 de l’évolution législative
qui place désormais le
bailleur social en situation
explicite d'opérateur en
matière de surveillance et de
gardiennage de ses immeubles. 9 bailleurs parisiens se
sont ainsi regroupés afin de mener une action conjointe.
Des objectifs ont été définis comme la nécessité d’assurer
une présence humaine sur les sites en fin de journée et la
nuit, dans la continuité du travail effectué par les gardiens
le jour pour maintenir l’autorité des bailleurs.
Le GPIS doit prévenir la délinquance et renforcer le
sentiment de sécurité des locataires. Actuellement, c’est
plus de 65 000 logements et 10 arrondissements de Paris
qui sont surveillés.
Un numéro de téléphone unique est disponible pour
appeler le GPIS entre 18h et 5h : 01 58 60 20 28
BILAN
Comme chaque mois, le GPIS ( Groupement Parisien
Interbailleur de Surveillance) a présenté sa synthèse
d’activité sur l’ensemble du patrimoine surveillé.
Principaux éléments en novembre pour le 17e :
- Baisse des appels locataires
- Légère baisse des atteintes à la tranquillité
- 460 rondes effectuées
- 90 interventions
-101 évictions sur ronde
Tranquillité Seniors
Paris doit être une ville sûre pour toutes les Parisiennes
et tous les Parisiens, particulièrement pour ses aînés,
lorsqu’ils effectuent des opérations de retrait ou de dépôt
d’argents dans leurs établissements financiers. C’est
pourquoi, la Ville de Paris a renforcé le dispositif
d’accompagnement et de protection mis à leur
disposition pour effectuer des opérations bancaires en
toute tranquillité. Ce service de proximité est gratuit.
Prenez rendez-vous en appelant le 01 42 76 77 77
(du lundi au vendredi, de 8h à 19h).
EDITORIAL
Ces dernières semaines ont été actives à la Mairie du 17e.
Dans le cadre du Contrat Local de Sécurité du 17e, des
réunions de quartiers ont été organisées avec les
interlocuteurs concernés. L’occasion pour tous les
participants de partager les informations et de faire le point
sur les possibilités d’amélioration de la sécurité dans nos
quartiers.
Ainsi, le 6 octobre dernier, nous avons réunis les bailleurs et
le commissariat afin de faciliter la circulation de l’information
sur les cas de dégradation et de nuisances provoquées par,
hélas, souvent les mêmes familles sur notre patrimoine
social. Nous avons évoqué en particulier la manière dont les
bailleurs sociaux peuvent voir aboutir leur dossier
d’expulsion dans certains cas.
Le 11 octobre, nous réunissions le groupe de travail Bréchet
Saint-Ange. Des pistes pour améliorer les conditions de vie
des habitants ont été retenues comme des dispositifs de
sécurité complémentaires et le recours à la prévention de la
délinquance via le secteur associatif.
Le même jour, le groupe Saussure-Hauts de Malesherbes
se réunissait. L’occasion de faire le point sur les chantiers
du secteur : vidéoprotection, projet de résidentialisation par
la Sablière, dispositif de prévention…
Dans ces deux quartiers, ces dernières semaines semblent
avoir été plus calmes. Le GPIS le confirme dans son rapport
en parlant d’accalmie. Il faut rester prudent, car ces
premiers signes sont encore très fragiles…
Le 8 novembre, le groupe Pitet Curnonsky, qui connaît une
actualité assez difficile, a été réuni.
Au cours de ces semaines, nous avons été également
interpellés concernant la sécurité aux abords du stade Max
Rousié. Une rencontre à été organisée en présence de
Valérie Paparemborde, adjointe au maire du 17e chargée
de la jeunesse et des sports, du Commissaire Central de la
DJS, de la DPP, des dirigeants des clubs sportifs. Outre
l’amplification de la présence policière nous avons rappelé,
la nécessité de l’implantation d’un Club de Prévention sur se
secteur.
N’hésitez pas nous transmettre les informations que vous
jugez nécessaires ou à appeler notre attention sur les
problèmes que vous rencontrez dans vos quartiers. Toute
l’équipe municipale reste vigilante et mobilisée.
Jean-François Divry
Adjoint au Maire du 17e arrondissement chargé de la sécurité, de
la prévention et de la politique de la ville
Lettre d’information du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du 17e
Comment déposer plainte ?
Pour déposer plainte, à propos d'une infraction dont vous avez été
victime, ou pour faire enregistrer une déclaration concernant une situation
qui vous cause préjudice, vous pouvez vous présenter dans n'importe
quel point d'accueil de la direction de sécurité de proximité de
l'agglomération parisienne.
Avant d'entreprendre vos démarches, munissez-vous de vos papiers ou de
justificatifs d'identité. Que vous soyez victime d'une agression ou d'une
effraction, un fonctionnaire de police recueillera tous les éléments que
vous pourrez lui communiquer.
Victime d’une agression
En cas d'agression, un avis téléphonique sera passé au bureau de coordination opérationnelle de l'arrondissement
parisien ou du département de petite couronne pour que tous les effectifs présents dans ce périmètre disposent
immédiatement du signalement du ou des suspects. Un travail d'enquête par exploitation des témoignages et
rapprochement avec des faits similaires sera parallèlement mené.
Victime d’un cambriolage
En cas de cambriolage, le policier qui vous recevra fera aussitôt effectuer des constatations sur place. Dans la mesure
du possible, veillez à conserver les lieux en l'état pour que puissent être relevées d'éventuelles traces facilitant
l'identification du ou des auteurs grâce au fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Un avis général
adressé aux différentes unités opérationnelles du service permettra d'orienter les rondes et patrouilles tandis que les
effectifs chargés des investigations mèneront une enquête de voisinage afin de recueillir tout élément d'information
susceptible de faire progresser l'enquête.
Il est à noter qu'en cas d'affaire d'une particulière importance, un service spécialisé de la direction de la police
judiciaire sera chargé de l'enquête.
Dans tous les cas, vous serez tenu informé des suites de votre plainte par téléphone, par courrier ou par
l'intermédiaire des policiers de quartier.
En France, une femme meurt tous les deux jours et demi
sous les coups de son conjoint. A Paris, 3.601 faits de
violences au sein du couple ont été recensés en 2009,
soit 13% de plus qu’en 2008. Une hausse sans doute liée à
l’impact des campagnes pour ne plus taire ce phénomène.
Le nombre de plaintes en France pour ce type de violences est évalué à 8% seulement du nombre de faits commis
(enquête de l’observatoire national de la Délinquance de 2007).
Animé par Damien Madelaine, notre coordinateur DPP du CLS, le Réseau d’Aide aux Victimes du 17e arrdt s’est
réuni le lundi 22 novembre dernier. La Prévention des violences faites aux femmes a été le thème de cette
rencontre entre les acteurs ce réseau (Mairie 17e, services de la Ville, Police, Parquet et associations).
EN BREF :
Les radars sauvent des vies ! Une opération de prévention routière a débuté le
16 septembre dernier, jour du lancement de la semaine européenne de la
sécurité routière, et dure jusqu'à la fin de l'année à Paris. Pour valoriser les
radars, qui ont des effets bénéfiques sur l'accidentologie, la préfecture de police
a implanté dans Paris intra-muros six totems affichant des baisses du nombre de
victimes ou des accidents. Ils précédent de quelques mètres les panneaux
réglementaires annonçant l'existence des « radars fixes vitesse » . Ces totems
rappellent que les accidents ont diminué jusqu'à atteindre -74,3% dans le
meilleur des cas (radar voies sur berge : Georges Pompidou) et que le nombre
de blessés a baissé jusqu'à -80% (même radar).
Globalement, l'accidentalité à proximité des 8 radars situés sur le périphérique a
aussi chuté.
Violences à domicile : 93% des vols par ruse ou fausse qualité ont été commis
à Paris au préjudice de personnes âgées à leur domicile entre le 1er janvier et le
15 octobre 2010, selon la direction de la police judiciaire (DRPJ), soit 75 des 79
vols par ruse et 108 des 118 vols par fausse qualité. Un vol par ruse est un vol
commis au domicile des victimes sous le prétexte d’une vente ou livraison, le
malfaiteur profitant d'un moment d'inattention pour fouiller les lieux.
Un vol par fausse qualité est un vol commis avec usurpation d’identité : faux
agents EDF, ramoneurs, postiers, plombiers, voire policiers.
Lettre d’information du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du 17e
N°2 – Dec 2010-Janv 2011
INITIATIVE
Rencontre avec les responsables
de la sécurité de Levallois
A l’initiative de Jean-François Divry et de son homologue, Bertrand
Mayer, adjoint au maire de Levallois-Perret, chargé de la Sécurité, une
réunion a été organisée avec les différents responsables de la sécurité et
de la prévention.
L’occasion de faire un point de diagnostic de la délinquance aux frontières
du 17e et de Levallois, d’étudier la perméabilité de cette frontière pour les
délinquants et d’évaluer les risques liés au développement prochain de la
vidéoprotection à Paris.
Participaient en plus des élus, les commissaires centraux de chaque
secteur, la directrice de la sécurité publique de Levallois, un représentant
de la DPP et le responsable de la police municipale de Levallois.
Des échanges particulièrement intéressants et instructifs qui montrent la
nécessité de coopération entre communes limitrophes.
Éducation & prévention
Depuis l'année scolaire 20092010, le collège Boris Vian et
son dynamique principal, Patrick
Rouil propose aux parents
volontaires des cours dans le
cadre de l'opération "Ouvrir
l'École aux parents pour réussir
l'intégration". Ces cours sont
gratuits et ont lieu le lundi et le
jeudi de 17h30à 19h30. L'enseignement est assuré par une
enseignante de Français Langue Seconde (FLS).
Cette opération a trois objectifs :
l'acquisition de la maîtrise de la langue française par un
enseignement de français langue seconde, notamment pour faciliter
l'insertion professionnelle ;
la présentation des principes de la République et de ses valeurs pour
favoriser une meilleure intégration dans la société française ;
une meilleure connaissance de l'institution scolaire, des droits et
devoirs des élèves et de leurs parents ;
Cette année, les cours ont commencé le 4 novembre. Une dizaine de
femmes sont inscrites, toutes d'origine africaine.
Il s'agit de parents d'élèves du collège ou de futurs élèves des écoles
élémentaires du secteur.
Le professeur diversifie les approches entre travaux écrits et
conversation, de la conjugaison à la grammaire en passant par le
vocabulaire.
Depuis le 6 décembre, les parents utilisent un manuel. Certains
pourront envisager de se présenter à un test de français (le DILF) d'ici à
la fin de l'année.
Par ailleurs, il est prévu que des membres de la communauté éducative
du collège interviennent dans ces cours pour présenter certains
dispositifs mis en œuvre tels que les PPRE (Programme Personnalisé
de Réussite Éducative) ou l'Accompagnement éducatif".
Mairie du 17e arrondissement 16-20 rue des Batignolles Paris 17e
Tel. : 01 44 69 17 17 – Mail : [email protected]
Pour plus d’informations : www.paris17.fr
Lettre d’information du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du 17e
SECURITE ET PREVENTION
L’ACTION DU
RECTORAT
Au niveau local, chaque établissement, en
partenariat avec les acteurs institutionnels
locaux (la Mission de Prévention et de
Communication du commissariat
d’arrondissement notamment) ou
associatifs (Initiadroit, MILDT,…) met en
place des actions de prévention (Racket,
Incivilités, Violence, Stupéfiants) en
direction des élèves.
Par ailleurs en cas d’incidents graves, le
chef d’établissement informe la Mission de
Prévention et de Communication (MPC)
des infractions portées à sa connaissance,
qu’elles soient commises dans ou aux
abords de l’établissement. La MPC
transmet les infractions signalées à la
section compétente du Parquet. Cette
procédure permet une réponse immédiate,
adaptée et concertée entre les différents
services de l’État.
En 2009-2010 les établissements ont
réalisé un diagnostic de sécurité dont
l’objectif est de définir des mesures
concrètes (d’ordre humain, organisationnel
ou technique) pour améliorer la prévention
et la lutte contre la violence. Celles-ci sont
mises en œuvre en liaison étroite avec les
collectivités territoriales.
Au niveau des arrondissements, un ou
plusieurs chefs d’établissements exercent
la fonction de référent sécurité. Leur rôle
est d’informer les partenaires de l’Éducation
nationale des problématiques auxquelles
les établissements de l’arrondissement sont
confrontés et de relayer auprès de leurs
collègues (principaux de collège et
proviseurs de lycée) le résultat des travaux
conduits au sein du conseil de sécurité et
de prévention de la délinquance
d’arrondissement. Les actions de
prévention s’inscrivent naturellement dans
le cadre du Contrat de sécurité du 17ème
arrondissement.
Au niveau académique, une Équipe
Mobile Académique de Sécurité (EMAS) a
été mise place depuis la rentrée 2009 avec
comme missions d’aider les établissements
à prévenir les situations de violence (en les
accompagnant dans la réalisation du
diagnostic de sécurité et la mise en œuvre
des préconisations de ce diagnostic, en
développant des formations sur le thème de
« la prévention de la violence ») et de les
accompagner en cas d'incidents graves.
Gilles FERIER, Principal adjoint
collège Stéphane Mallarmé
Référents Sécurité et CESC 17ème
N°2 – Dec2010-Janv2011