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13/12/2o16 beursschouwburg - bruxelles >HUMAN (ARTI)TSTIC PROJECT lancement officiel 13u30 > 24u0⁰ VZW SMIT Human(art)istic Project interroge la possibilité d’un humanisme et d’une libre pensée artistique à partir de quatre axes : [ Un forum annuel de réflexion et de dialogue investiguant l’influence des évolutions sociales et technologiques sur notre façon de vivre et de penser ]U ne plate-forme permanente où des scientifiques de diverses disciplines, des artistes, des professionnels et des gens du terrain partagent leurs points de vue [ Assigner un rôle central aux differents arts et médias. L’art et la créativité stimulent le potentiel expérimental et permettent de visualiser et de rendre public des concepts nouveaux ]L ancer des projets pilotes qui renforcent le tissu social et la sensibilité pour plus d’humanité à ···· ·············································· Bruxelles F O R U M F O R U M LA CAPACITÉ AUTO-RÉPAR ATRICE Ann Van Sevenant (zelfstandig onderzoeker) HUMAN(ART)ISTIQUE: UNE EXPLORATION L’homme est un être culturel qui produit des objets techniques et des œuvres artistiques. Par l’intermédiaire de l’art, il prend conscience de son humanité et de sa relation au monde. L’œuvre d’art nous permet d’explorer des réalités inconnues grâce à nos capacités sensitives et intellectuelles. Ce forum interroge les possibilités d’une libre pensée humaniste par le biais des différents arts. L’art et la libre pensée poursuivent ensemble l’examen continuel de nos présuppositions et de notre façon de nous rapporter au monde. CRÉATIVITÉ ET HUMANISME : UN BEL ENSEMBLE POUR UN MONDE PLUS HUMAIN. AU-DELÀ DES ANCIENNES RÉDUC TIONS Rik Pinxten ( Universiteit Gent) L’humanisme ne diffère pas des autres conceptions du monde et traditions religieuses. Il est inscrit dans un contexte culturel et historique et ne plane pas au-dessus de la réalité socio-culturelle et historique, comme s’il avait une forme et un contenu hétérogènes et transcendants. Sans davantage élaborer cette matière, chaque libre penseur humaniste peut questionner ce point spécifique pour en venir à une révision intelligente et ouverte d’idées et d’opinions prétendument acquises. J’émets la thèse selon laquelle l’humanisme actuel se doit de réfléchir sur les limites factuelles et la relativité locale des points de vue adoptés, afin de les réinterroger à partir du monde actuel fragmenté. OUTSIDE OF SOCIETY. UN REGARD HUMAN(ART)ISTIQUE Marc Van den Bossche ( Vrije Universiteit Brussel) Notre société semble dominée par une culture esthétique qui embellit superficiellement. La photographie ne sert apparemment qu’à être approuvée. Comment pouvons-nous en tant que spectateurs critiques y échapper ? Comment la photographie peut-elle montrer ce qui se soustrait aux images médiatisées et ce qui dérive vers la marginalité ? A partir de l’œuvre de Giorgio Agamben, Michel Foucault et Wolfgang Welsch et les photos de Lieven Nollet, je propose de concevoir un art attentif à « l’anesthétique » , à ce qui se dérobe à l’imaginaire dominant et semble ne pas être perceptible. L’art et la vigilance humaniste pour les mécanismes d’exclusion vont de pair. De nos jours, on expérimente abondamment avec des matériaux dits d’auto-réparation, comme le béton auto-réparateur ou les matières synthétiques intelligentes. Lors d’un dommage, ces nouvelles technologies disposent d’une capacité réparatrice autonome qui leur est intégrée. La philosophie de ce processus d’auto-réparation diffère toutefois de la capacité auto-régénératrice des organismes vivants. La créativité humaine contribue à donner sens à la vie, en rendant l’insupportable un peu plus supportable. L’objectif n’est pas d’édulcorer superficiellement, mais de contribuer à l’épanouissement de l’individu. Nietzsche estimait que, sans l’art, l’homme succomberait à la vérité. Entendait-il que la dimension mythique et magique de l’auto-développement créateur offre les meilleures chances au processus de régénération existentielle? ET L’HOMME DISPARUT. COMMENT LA TECHNOLOGIE NOUS OBLIGE À RÉFLÉCHIR À CE QUE SIGNIFIE ÊTRE HUMAIN ? Yoni Van Den Eede (Vrije Universiteit Brussel) Dans la vie quotidienne, nous concevons la technologie comme un instrument neutre qui nous aide à rejoindre nos objectifs. « L’homme » et « la technologie » sont souvent conçus comme deux entités à part entière. Or, durant les dernières décennies, la philosophie de la technique nous a fait découvrir qu’ils sont intrinsèquement liés, qu’on ne peut même plus les séparer. En effet, où finit l’homme et où commence la technologie ? Dans un certain sens, nous avons perdu l’homme en cours de route. Sinon, comme le prétendent les transhumanistes, évoluons-nous dans la direction d’un homme nouveau ? Par la réflexion sur la technologie, nous sommes contraints de questionner fondamentalement le concept d’être humain. LES DROITS DE L’HOMME: QUEL AVENIR? Depuis la Révolution française, les droits de l’homme font partie intégrante de l’état de droit démocratique. Mais, dès le départ, ils ont fait l’objet de critiques. Les droits de l’homme reflèteraient une image de l’homme individualiste et occidental, ce qui remet en question leur universalité. Ou ils dépendraient du caractère arbitraire des institutions. Si nous désirons prendre au sérieux ces critiques, ou tout au moins en tenir compte, mieux vaut faire valoir les droits de l’homme pour le plus grand nombre d’individus possible. Table ronde avec Stefaan Smis (Vrije Universiteit Brussel), Jean Yves Pranchère (Université Libre de Bruxelles), Mustapha Latifi (Université de Tunis), Laurent De Sutter (Vrije universiteit Brussel) Modérateur: Jef Van Bellingen (Vrije Universiteit Brussel) F I L M FUOCOAMMARE REGIE GIANFRANCO ROSI (OURS D'OR, FESTIVAL DE BERLIN 2016) Samuele, 12 ans, vit sur une île de la Méditerranée. Comme tous les garçons de son âge, il aime s’amuser, grimper sur les rochers ou traîner au port. Mais son île n’est pas comme les autres îles. C’est Lampedusa, devenue la destination d’hommes, de femmes et d’enfants qui traversent la Méditerranée pour rejoindre l’Europe sur des bateaux trop petits et délabrés. Alors qu’ils recherchent la paix,la liberté ou simplement le bonheur, c’est souvent leurs corps qu’on repêche à la mer. Chaque jour, les habitants sont les témoins de l’une des plus grandes tragédies humaines de notre époque. C O N C E R T ZAP MAMA feat. FREDY MASSAMBA Known to her fans as - ZAP MAMA -; Marie Daulne redefines the term “vocalist”. She is a sonic stylist, who alternates between storytelling and organic creative expression utilizing the tonality of the human voice. Since first bursting on the scene almost 20 years ago, the Belgian-Congolese diva has wowed audiences around the world with her unique sound, which seamlessly blends African, American, and European cultural influences and effortlessly mixes genres such as R&B, hip-hop, and jazz with indigenous and tribal, polyphonic vocal sounds. Zap Mama’s seven album-deep catalog represents her mastery of what African Griots recognize as the 7th sense: the ability to heal through music. In addition to her musical endeavors, Daulne has worked with humanitarian aid organizations Doctors Without Borders, Amnesty International, CARE and the United Nations. Latest development: 2016, Marie has now recorded and mixed her 8th Zap Mama album. A perfect infinity. Cherish the seed, enjoy the fruit! Marie Daulne - FREDY MASSAMBA - was born in Pointe-Noire (Congo). It did not take long before music became his tool as a true passion ! For a while he had been singing and dancing down the street or in some choirs. Then he turned into a genuine stage performer. He talks as an Afro-European, about his life, his journey, his music, his influences but about love and struggle as well. Outstretched between Africa and Europe, he shares his two-faces culture with us. His music is a smooth blend of soul, Hip Hop, funk and African chants. He sings in Kikongo and Lingala and his lyrics speak straights to our hearts. With drums, bass, keyboards and slamming percussions on stage, his unbelievable voice sounds great as an instrument by itself. > AR TIS TES —PARTICIPANTS¬ LIEVEN NOLLET ) PAS DE CULPABILITÉ, MAIS DE LA PUNITION - PHOTOS Nollet a photographié des personnes internées dans plusieurs prisons et centres psychiatriques belges. SADDIE CHOUA Artiste visuelle, Saddie Choua réalise des films et documentaires à partir desquels elle crée un parcours fragmenté aux limites ténues entre fiction et réalité. À travers des interventions méta-documentaires et un procédé de déconstruction narrative, elle tente de réveiller l’esprit critique du spectateur. Pour A Work in Progress, Saddie Choua s’est inspirée d’une vieille photographie de son père et ses quatre frères. Trois d’entre eux ont émigré. Un est rentré au pays. Deux sont restés au Maroc. Le travail ininterrompu de toute une vie sous forme d’épisodes, une œuvre qui explore l’aliénation des familles d’immigrants en Europe, les autoportraits de la diaspora, l’Histoire, les histoires et les spectres du pays natal, à travers une multitude de trames narratives et de médiums. On y trouve ainsi des références à des feuilletons télévisés et à d’autres formats populaires. Le défi consiste à exposer des « situations » révélant les structures du pouvoir derrière les images que nous intériorisons et reproduisons. Pour Saddie Choua, le médium est plus qu’un simple outil de communication ; il est le message. Une personne qui commet un crime et qui psychiquement ne peut en être tenue pour responsable, sera très probablement internée. Ce système fonctionne de façon fatidique pareil à des oubliettes et annonce la faillite de la psychiatrie. Le photographe gantois Lieven Nollet a tellement été touché par la gravité de ce problème social et par le drame que vivent les individus qui subissent cet internement qu’il s’est décidé à les photographier. Il s’est entretenu avec les internés et a fixé dans ses photographies le noyau du drame humain. Non pas la culpabilité, mais la punition est visible dans les séries de photos et témoignages : il s’agit d’une confrontation du visible avec l’invisible. FREDDY TSIMBA Freddy Tsimba est un artiste-sculpteur originaire de la République démocratique du Congo. Il travaille essentiellement le fer, le bronze et accorde un grand intérêt aux matériaux de récupération comme des douilles de cartouches, des restes d’obus, des machettes ou encore des fourchettes, couteaux et cuillères. Ces éléments donnent vie à ses œuvres : des sculptures expressionnistes, morcelées et provocatrices. Freddy exprime de façon poignante les atrocités des guerres et des conflits armés. Sa démarche témoigne des questions essentielles de l’humanité. Il termine ses études à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa en option sculpture monumentale en 1989. Il précise : « Ma vraie école (…), c’est la rue où je me fournis en abondance. Mes maîtres ont été les forgerons auprès desquels pendant 5 ans, j’ai appris la technique du feu et de la soudure. ». Il doit sa notoriété à plus d’une cinquantaine d’expositions en Afrique, en Europe, au Canada et en Chine. Il a obtenu de nombreux prix et distinctions en France et au Canada. www.humanartistic.org www.humanartistic.org