CFA Fall 2008_French - Canadian Forestry Association
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CFA Fall 2008_French - Canadian Forestry Association
Association forestière canadienne Au t om n e 1027, rue Pembroke E. Pembroke (Ontario) K8A 3M4 613-732-2917 ou 1-866-441-4006 (sans frais en Amérique du Nord) L’Association forestière canadienne est la plus ancienne organisation vouée à la conservation au Canada. Elle participe depuis longtemps à la sensibilisation du public et promouvoit la conservation et l’utilisation judicieuse des ressources forestières, hydriques et fauniques. Conseil d’administration de l’AFC Barry Waito, président Kathy Abusow Mike Apsey Bruce Dancik Grant Gardner Fred Blackstein Geoff Munro Herb Shaw, C.R. Bill Thornton Rick Wishart Directeur général Dave Lemkay Adhésions Pour devenir membre de l’AFC, allez au www.foresteriecanadienne.com ou écrivez-nous à [email protected]. 2 0 08 En 2008, la foresterie canadienne fête plusieurs étapes importantes dans son histoire, et l’AFC a eu le privilège de participer à des célébrations organisées en l’honneur de celles-ci. Le comté de Norfolk, nommé capitale forestière 2008-2009, soulignait le 100e anniversaire du poste forestier de St. Williams (Ontario), le plus ancien en son genre au Canada. L’AFC a aussi participé à la descente d’un cribe de billes de pin blanc équarries sur la rivière des Outaouais, entre Pembroke et Ottawa, pour marquer le 100e anniversaire de la dernière descente du genre par la compagnie J.R. Booth. L’événement se déroulait dans le cadre des festivités du 180e anniversaire de l’arrivée des premières familles fondatrices de la ville de Pembroke. J.R. Booth, un des grands barons de l’industrie du bois au Canada, était un des membres fondateurs de l’AFC, une association qui comptait comme premier président Sir Henri Gustave Joly de Lotbinière, celui même qui fut nommé lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique à la fin de sa vie, il y a de cela un siècle. Dans ce numéro du bulletin de l’Association forestière canadienne, vous lirez les détails sur le centenaire du premier poste forestier au Canada que célèbrent les admirables citoyens du comté de Norfolk. Il sera également question du centenaire de la descente du dernier radeau de billes équarries sur la rivière des Outaouais, du 180e anniversaire de la ville de Pembroke et de l’illustre carrière politique de Sir Henri Gustave Joly de Lotbinière, président fondateur de l’AFC et leader en foresterie. Sir Henri-Gustave Joly de Lotbinière, membre fondateur et premier président de l’AFC L’honorable sir Henri-Gustave Joly de Lotbinière est un membre fondateur de l’Association forestière canadienne, un organisme dont il fut le premier président. Au moment de sa mort, en 1908, non seulement avait-il occupé la présidence de l’AFC, mais il avait également été lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique de 1900 à 1906. À la fin de son mandat, il est retourné au Québec avant de mourir, deux ans plus tard, en 1908. Le nom de Sir Henri apparaît dès les premiers procès-verbaux de l’AFC, à compter de la toute première convocation des membres en janvier 1900 par Elihu Stewart, inspecteur-chef des bois et des forêts du Canada. Ce dernier suivait les conseils du premier ministre Wilfrid Laurier qui, observant les billes qui descendaient la rivière des Outaouais depuis la fenêtre de son bureau sur la Coline parlementaire, se souciait de l’avenir des forêts canadiennes. Les bûcherons étaient les premiers à parler de « conservation », souhaitant obtenir la stabilisation de leur industrie, un contrôle de la production et la gestion des forêts. Ils s’opposaient à ce que l’on continue de s’établir sur les terres forestières, faisant valoir qu’il serait plus avantageux de gérer ce territoire à titre de terres forestières que de les employer à des fins agricoles. Ce premier mouvement de conservation reposait sur trois grands principes. Le premier, mis de l’avant par de puissants bûcherons, s’intéressait au bien-être de l’industrie du bois. Le second, à l’application des connaissances scientifiques à l’utilisation des terres, et surtout des forêts. Et le troisième, aux valeurs récréatives, esthétiques et spirituelles de la nature. Avec le temps, ces trois principes ont servi à former la mission de l’Association forestière canadienne : promouvoir la conservation et l’emploi judicieux des ressources forestières, hydriques et fauniques. Le 8 mars 1900, un groupe présidé par sir Henri Joly de Lotbinière se rassemblait à la Chambre des communes, dans la Salle du Comité des chemins de fer, pour former l’Association forestière canadienne. Le conseil de direction était formé des personnes suivantes : William Little, vice-président; Elihu Stewart, secrétaire; R.H. Campbell, trésorier; Hiram Robinson, J.R. Booth, Thomas Southworth, John Macoun, W.W. Rathburn, C. Jackson Booth, G.W. Allen et William Saunders, Ph.D., directeurs. Le comité ainsi rassemblé regroupait les plus grands bûcherons, forestiers, fonctionnaires et dirigeants des chemins de fer du pays, qui tous se préoccupaient de la survie des forêts canadiennes et de leur futur emploi. Le gouverneur général Lord Minto acceptait le titre de président honoraire de l’Association. Jusqu’à ce jour, tous ses successeurs à Rideau Hall ont joué ce rôle. Les forêts du Canada : la biodiversité dans un monde en évolution La semaine nationale de l’arbre et des forêts se déroulera en 2009 sous le thème de la biodiversité dans un monde en évolution. Le terme biodiversité a deux composantes : « bio », du latin bios, qui signifie « vie », et « divers », qui signifie « constitué d’éléments différents » ou « qui présente plusieurs aspects, plusieurs caractères différents ». S’entend donc par biodiversité la diversité de la vie sur Terre, depuis les microbes invisibles jusqu’aux baleines géantes. On ne peut pas sous-estimer l’importance de la biodiversité. D’innombrables d’espèces contribuent sur notre planète à soutenir la vie; elles sont, par exemple, source d’aliments ou servent de médicaments, elles jouent un rôle important dans nos pratiques culturelles et nos loisirs, elles peuvent aider à atténuer les effets des changements climatiques. En l’honneur de ce thème, le dernier volume des trousses d’enseignement de l’Association forestière canadienne explore la biodiversité dans les forêts et les marais du Canada et aborde le rôle critique de l’habitat pour tous les êtres vivants, ainsi que les liens essentiels entre la biodiversité, les ressources naturelles et nos modes de vie contemporains. La neuvième trousse d’enseignement de la série, intitulée Les forêts du Canada : la biodiversité dans un monde en évolution, traite de l’extraordinaire diversité des espèces qui habitent les forêts du Canada. On y explique leur valeur inhérente et la place qu’elles occupent en rapport avec différents aspects de la vie humaine, dont la santé, le travail, les traditions, la culture et les loisirs. La foresterie : un thème de recherche populaire auprès des gagnants de l’Expo-sciences pancanadienne À l’occasion de l’Expo-sciences pancanadienne, qui a eu lieu à Ottawa en mai dernier, la foresterie a dominé comme thème de recherche. Alice Jourmel de Duncan (Colombie-Britannique) a remporté la médaille d’or dans la division des sciences physiques et des mathématiques (senior) pour son projet sur l’essai dynamique des caractéristiques de résistance et de vibration du bois dur. Alice a examiné le lien entre ces deux caractéristiques en mesurant l’élasticité, la dureté de la surface d’impact, le décrément logarithmique et la vitesse du son chez quatre espèces de feuillus. Grâce à ce projet, elle a remporté un montant très impressionnant de 38 125 $. Dans la division innovation environnementale (intermédiaire), la médaille d’or a été accordée à Megan Schlorff de Hanover (Ontario) pour son projet sur la qualité de l’eau des bassins versants des rivières Saugeen, Pine et Penetangore. Megan a évalué la quantité de nitrates, d’E. coli et d’organismes coliformes dans ces cours d’eau en plus d’interroger 1 000 participants sur leur usage pharmaceutique de l’eau. Toujours dans la division innovation environnementale (intermédiaire), la médaille d’argent a été attribuée à Karlee LaBerge et Lauren Murdoch de Kirkland Lake (Ontario) pour leur projet sur la fabrication de briques à partir de résidus d’extraction minière. Ces jeunes enquêteurs ont combiné des résidus d’extraction de l’or, l’inertie chimique desquels elles ont vérifié à l’aide de ciment Portland, afin de produire des briques moulées d’une force suffisante qu’elles pourraient servir à des fins commerciales ou décoratives. La médaille d’argent dans la division biotechnologie et sciences pharmaceutiques (intermédiaire) a été attribuée à Stephanie Gallant de Mount Pearl (Terre-Neuve) pour son projet sur les propriétés antibactériennes du thé de mélèze. Stephanie a montré que le thé du mélèze laricin réduit la prolifération des bactéries E. coli et Rhodobacter capsulatus. La médaille de bronze dans la division biotechnologie et sciences pharmaceutiques (junior) a été décernée à Madalyn Light et Emma Walker de Kelowna (Colombie-Britannique) pour un projet sur les lichens. Les jeunes scientifiques ont extrait des pigments des lichens et en ont fait des colorants afin de voir s’ils pourraient servir d’écran solaire naturel. Un programme scolaire de plantation d’arbres prend de l’essor en 2008 Parmi les écoles et les groupes communautaires qui participent au programme national de plantation d’arbres de l’AFC à Batesville, l’école élémentaire Bisset d’Edmonton (Alberta) se démarque de toutes les autres. Les 350 élèves de cette école participent tous aux activités bien établies, intégrées de façon innovatrice dans un syllabus sur l’éducation forestière offert aux élèves de la première à la sixième année. Comme toutes les écoles qui participent au programme, l’école Bisset s’engage à prendre en charge, planter et entretenir des arbres. Cathy Bible, directrice de l’établissement, explique que les élèves plantent des arbres à l’école et à la maison chaque printemps. L’automne, un certain nombre d’arbres sont plantés avec l’aide des parents. Tout au long de l’année, les élèves s’occupent soigneusement des arbres, qu’ils mesurent et étudient dans le cadre de divers projets scolaires. « C’est un projet très important, estime Bible. Les élèves savent que les arbres sont une ressource précieuse qu’il faut utiliser judicieusement. » Puisque les élèves voient combien de temps les arbres mettent à grandir, explique Bible, ils voient à quel point le papier est une ressource précieuse, chose qu’ils n’auraient peutêtre pas appris autrement. Un professeur canadien est honoré par l’industrie des pâtes et papiers Doug Reeve, professeur à l’Université de Toronto et président du département de génie chimique et de chimie appliquée de son université, sera intronisé le 23 octobre prochain au temple de la renommée de l’industrie des pâtes et papiers, le Paper Industry International Hall of Fame d’Appleton, au Wisconsin. Au cours de sa carrière diversifiée, Reeve a atteint une renommée internationale comme chercheur et éducateur dans le domaine des pâtes et papiers. Il a, par exemple, participé à la mise au point d’un processus d’exploitation en circuit fermé Rapson-Reeve, qui réduit la pollution des eaux par les usines de pâte à papier. En collaboration avec l’Association technique des pâtes et papiers, il a également élaboré des cours très populaires sur le blanchissement de la pâte à papier et la récupération de la pâte kraft. Le Paper Industry International Hall of Fame est un organisme de bienfaisance qui reconnaît des personnes ayant apporté une contribution importante à l’industrie des pâtes et papiers. Le temple de la renommée compte parmi ses membres les professeurs David Goring et Howard Rapson de l’Université de Toronto. Par le passé, Reeve a également été récipiendaire d’honneurs tels que la médaille d’or commémorative John S. Bates de l’Association technique des pâtes et papiers et un doctorat honorifique en technologie de la Helsinki University of Technology. L’histoire de l’exploitation forestière dans la vallée de l’Outaouais s’anime! Pendant un siècle suivant la guerre de Napoléon, d’énormes billes de pin blanc et rouge équarries descendaient la rivière des Outaouais et le fleuve St. Laurent jusqu’à la ville de Québec. Comme les autoroutes et les chemins de fer n’avaient pas encore été construits, les rivières servaient de voie de transport. remorqué en aval par un bateau fluvial d’acier d’une longueur de 9,1 m (30 pieds), construit à Pembroke pendant les années 1950. Les « cribes » constituaient jadis un moyen efficace d’expédier les billes à bon port. Pour souligner le centenaire de la dernière descente de ces « cages » de bois flottantes sur la rivière des Outaouais, en 1908, et pour marquer aussi le 180e anniversaire de la ville de Pembroke, un groupe d’amateurs de la vallée supérieure de l’Outaouais ont construit une réplique d’un cribe et l’ont fait descendre la rivière des Outaouais jusqu’au Musée canadien des civilisations, à Ottawa, où il a été exposé à l ‘occasion des célébrations de la fête du Canada. Lors d’un deuxième trajet du cribe en cette année phare, les billes ont descendu la rivière des Outaouais en aval, de Petawawa Point au parc riverain de Pembroke, où se déroulaient les célébrations du 180e anniversaire de l’arrivée des premières familles fondatrices de la ville. Le cribe, qui mesure 7,5 m sur 9,8 m (24,5 pieds sur 32 pieds), et pesant près de 30 tonnes, a été construit à l’aide de billes de bois gracieusement offertes par la compagnie Shaw Lumber de Pembroke, une entreprise forestière de distinction. La construction de l’œuvre a été dirigée par Tom Stephenson, un forestier très bien informé et un grand collectionneur de marteaux poinçonneurs, résident de la région de Pembroke. En prévision de la démonstration prévue pour la fête du Canada, le cribe a été assemblé à l’embouchure de la rivière Bonnechere et a été Autrefois, on assemblait les cribes en énormes radeaux dans les secteurs où la rivière était plus large, puis ceux-ci se rendaient à destination à l’aide du courant, d’une voile ou de rameurs. Contrairement aux bateaux construits pour transporter des marchandises, les cribes étaient les marchandisent puisqu’il s’agissait en fait d’énormes pièces de bois assemblées en structures flottantes qu’on démontait à Québec avant de charger le bois sur les bateaux en partance pour la Grande-Bretagne. Le cribe de bois de Shaw Lumber dans le Jardin des cascades du Musée canadien des civilisations d’Ottawa à l’occasion de la fête du Canada. En arrière-plan figurent la rivière des Outaouais et la Colline parlementaire. Le comté de Norfolk, capitale forestière du Canada en 2008-2009 Une grande foule s’est rassemblée à Simcoe (Ontario) le samedi 31 mai pour célébrer la désignation du comté de Norfolk comme capitale forestière du Canada. Le soleil était au rendez-vous, et les gens ont pu participer à de nombreuses activités intéressantes qui célébraient l’importance historique et actuelle des forêts et de la foresterie. Parmi les nombreuses expositions sur le thème du bois, il y avait entre autres une grosse scie propulsée par une longue courroie raccordée à la poulie d’un engin à traction à vapeur immense qui fonctionnait presque sans faire de bruit. Sur une échelle à plus forte intensité, la foule a eu droit à un concours amical de tronçonnage auquel participaient dix équipes regroupant des membres du conseil du comté de Norfolk, des agents de conservation et des non-initiés. La palme a été remportée par le mécanicien de remorque Ken Judd et son fils Thomas, qui ont terminé le défi en 12 secondes. La deuxième place a été remportée par Dave Lemkay, directeur général de l’AFC, et John DeWitt, coprésident du comité de FAC, avec un temps de 19 secondes – pas si mal pour des amateurs! Une énorme tente abritait des tables d’artisans qui vendaient des sculptures et des tableaux inspirés du folklore de la région. Bateau à vapeur de type « Alligator ». Il y avait aussi sur place des sculpteurs à la scie mécanique qui montraient leur talent en réalisant des sculptures d’animaux des forêts et des lacs aussi vraies que nature. La célébration tournait autour du remorqueur à vapeur Alligator construit à Simcoe. On trouvait ce bateau partout dans les régions nordiques où il fallait faire descendre les billes sur les rivières jusqu’aux usines. Le terme « alligator » est inspiré de la capacité amphibie qu’a ce remorqueur d’être transporté par voie de terre de cours d’eau en cours d’eau à l’aide d’un treuil et d’un cable d’un long cable (2 km). Il s’agissait d’une innovation importante à l’époque des années 1890, et le modèle restauré, le J.D. Stalker, a descendu à toute vapeur la rivière Lynn qui scillonne le parc au centre-ville de Simcoe. L’inauguration du nouveau musée de la remorque à vapeur Alligator a eu lieu lors des célébrations de FAC. L’inauguration a été présidée par Dennis Travale, maire du comté de Norfolk, en compagnie de Diane Finley, députée de Haldimand-Norfolk et ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, et du député provincial Toby Barrett. Le nouveau musée est situé dans l’édifice Telegraph, sur les lieux de l’ancienne gare de Simcoe. Le comté de Norfolk prévoit aller de l’avant avec des projets commémoratifs de sa désignation de capitale forestière du Canada, lesquels seront réalisés par le réseau de gestion durable des forêts de la région. Cérémonie d’innauguration du musée du remorqueur à vapeur Alligator, présidée par Diane Finley, députée et ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, Dennis Travale, maire du comté de Norfolk, et Toby Barrett, député provincial, en compagnie du cornemuseur John McKnight de la GRC, de Dave Lemkay, directeur général de l’AFC, John DeWitt, coprésident, et deux alligators. Un pin des forêts anciennes transformé en totem L’Assemblée des Premières nations a commandité la sculpture d’un totem d’une hauteur de 3 mètres (10 pieds) par l’artiste Dewey Smith, which was donated à la fondation OneXOne and was auctioned at their September 8th Gala during le festival international de cinéma de Toronto. Grâce à la vente aux enchères, la fondation a pu réunir 20 000 $. OneXOne a pour mission d’appuyer, de protéger et d’améliorer le sort des enfants vivant au Canada et à l’étranger. Le Chef national Phil Fontaine et l’APN sont des partenaires philanthropiques de la fondation OneXOne qui travaille activement auprès de nombreuses collectivités autochtones partout au Canada. Dewey Smith, artiste cri/métis et conseiller de direction en chef au Secrétariat au logement et à l’infrastructure de l’Assemblée des Premières nations, a conçu le totem et a été le principal sculpteur de l’œuvre. Il a été formé selon la tradition par Norman Tait (Nisga'a) et Tim Paul (Nuu-chal-nuth) et a étudié la sculpture à la Emily Carr Institute of Art and Design. Le totem a été sculpté à partir d’un pin blanc mûr coupé dans la vallée supérieure de l’Outaouais, à proximité du parc Algonquin. La coupe de l’arbre, gracieuseté de Shaw Lumber de Pembroke (Ontario), a été organisée par l’Association forestière canadienne. Le totem a été sculpté selon le style retrouvé sur la côte du Nord-Ouest mais raconte une légende des Cri de Woodlands, celle du sorcier dans l’arbre. Le projet a été filmé par une équipe de documentaristes et sera diffusé sur les ondes du réseau de télévision des peuples autochtones (APTN) et du Discovery Channel. Phil Fontaine, Chef national de l’Assemblée des Premières nations (à gauche) et Dewey Smith, le sculpteur principal du totem (à droite). Le documentaire suit l’évolution de l’œuvre depuis ses débuts comme arbre dans la forêt ancienne jusqu’à la vente aux enchères, en passant par les diverses étapes du travail de sculpture. L’Envirothon Canon : la plus importante compétition Américaine en éducation à l’environnement Encore une fois, l’Envirothon a su engager cette année des centaines d’élèves d’un bout à l’autre du pays qui ont exploré la nature en participant à des défis intellectuels stimulants. L’Association forestière canadienne souhaite féléciter les équipes suivantes qui ont remporté les diverses compétitions provinciales et territoriales et qui ont participé à l’Envirothon Canon du 28 juillet au 3 août à l’université Northern Arizona de Flagstaff, en Arizona : De la Saskatchewan : l’école secondaire catholique Bishop James Mahoney, à Saskatoon Du Yukon : l’équipe no 3 au Centre Wood Street Center (études de l’environnement), à Whitehorse De l’Ontario : l’école secondaire West Hill, à Owen Sound De la Nouvelle-Écosse : l’école secondaire West Kings, à Auburn De Terre-Neuve et Labrador : l’école secondaire régionale de Corner Brook Du Nouveau-Brunswick : l’école secondaire de Stanley De l’Île-du-Prince-Édouard : l’école secondaire de deuxième cycle Three Oaks, à Summerside Du Manitoba : l’école de Baker Colony De l’Alberta : l’école polyvalente de Grande Prairie De la Colombie-Britannique : l’école secondaire Argyle, à North Vancouver L’Envirothon Canon a lieu chaque année dans une province ou un État différents afin d’exposer les élèves à des enjeux environnementaux, des écosystèmes et une topographie diversifiés. En plus de la compétition elle-même, lors de laquelle les participants complètent cinq volets d’évaluation/ formation et font une présentation orale, l’Envirothon Canon propose des activités sociales, culturelles et éducatives. L’équipe Envirothon de l’école secondaire Stanley. À l’arrière, de gauche à droite : Lisa Martin (conseillère), Ryan Spencer, Jesse Woodworth, Gary Spencer (conseiller). À l’avant, de gauche à droite : Spencer Flynn, Stacey McAloon, Jill Sellick. Une autre façon d’appuyer l’AFC L’Association forestière canadienne s’est jointe à BMO Banque de Montreal et est heureuse de pouvoir vous offrir la carte MasterCard Mosaik de l’Association forestière du Canada. Que vous vous en serviez toujours ou à l’occasion, vous aiderez ainsi à financer les projets de sensibilisation et de diffusion de l’AFC. Pour savoir comment vous procurer une carte et la personnaliser, allez au www3.bmo.com. Vous recevrez de plus amples renseignements sur la carte MasterCard Mosaik de l’AFC par la poste le mois prochain. Devenez membre dès aujourd’hui! L’Association forestière canadienne est la plus ancienne organisation vouée à la conservation au Canada. En devenant membre de l’AFC, vous participez à la sensibilisation du public à l’égard de la protection et de l’utilisation judicieuse des ressources forestières, hydriques et fauniques. De plus, vous recevrez le bulletin d’information de l’AFC. Devenez membre dès aujourd’hui! Consultez le www.foresteriecanadienne.com ou écrivez-nous à [email protected]. 1027, rue Pembroke E. Pembroke (Ontario) K8A 3M4 613-732-2917 ou 1-866-441-4006 www.foresteriecanadienne.com Les programmes d’éducation et de diffusion de l’Association forestière canadienne sont rendus possibles grâce à la généreuse contribution d’individus et d’entreprises à l’échelle du Canada.