COUREUR ARC-EN-CIEL

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COUREUR ARC-EN-CIEL
COUREUR ARC-EN-CIEL
Elagatis bipinnulatus (Quoy et Gaimard, 1875)
Source : Randall
Famille : Carangidés (carangues)
ELÉMENTS-CLÉS DE DISTINCTION
Tête et museau pointus. Petite bouche. Corps fortement allongé et
légèrement aplati.
Couleur vert olive foncé à gris acier sur le dos. Ventre argenté. Deux
bandes bleues fines sur les côtés avec une bande jaune entre les deux.
Nageoires sombres avec une teinte olive ou jaune.
ESPECES PROCHES
Cette carangue a une forme et des coloris qui permettent de ne la
confondre avec d’autres espèces en Nouvelle-Calédonie.
MENSURATIONS
Moyennes : entre 60 et 80 cm.
Maximales : entre 1 et 1,20 m pour un poids variant de 9 à 14 kg.
ALIMENTATION
Il est principalement piscivore mais peut aussi consommer des petites
proies comme des calmars ou certains crustacés pélagiques.
CROISSANCE ET MORTALITÉ
Ces paramètres sont mal connus. Comme la plupart des prédateurs
pélagiques très actifs, il est probable que le coureur arc-en-ciel ait une
croissance très rapide, atteignant une taille de plus de 70 cm en trois
ans.
REPRODUCTION
On ne sait rien de sa reproduction.
COMPORTEMENT
Vie sociale : en Nouvelle-Calédonie, il se déplace en général par petits
groupes ne comportant pas plus de 20 poissons. Cependant, d’importants
rassemblements ont déjà été observés, surtout pour les plus petits
individus (moins de 70 cm).
Migration : aucune connue mais il pourrait parcourir de grandes
distances.
Caractères distinctifs complémentaires : D VI+I 25 ; A I+I 18
La mâchoire supérieure se termine avant l’œil chez les jeunes, chez les adultes juste en-dessous de
la marge de l’œil. Les dents de type viliforme* disposées en rangée. Nageoires dorsale et anale
relativement courtes. La base de la nageoire anale relativement courte. Nageoire pectorale petite.
Nageoire caudale fortement fourchue. Pas de scute* sur la ligne latérale.
ECOLOGIE
Distribution
Indo-Pacifique : dans toutes les eaux tropicales et subtropicales du globe.
Nouvelle-Calédonie : sur l’ensemble du Territoire. Nettement plus abondant aux îles Loyautés
que sur la Grande Terre et dans le Nord que dans le Sud.
Biotopes
Il passe l’essentiel de sa vie en pleine eau à petite distance des récifs, en général à l’extérieur du
récif barrière. Il a aussi été observé à l’intérieur des lagons dans parfois moins de 5 m d’eau à
Ouvéa, aux Surprises et à Huon.
Domaines de profondeur
Jusqu’à 150 mètres. Il vit en général en surface ou proche de la surface.
USAGES ET RISQUES
Intérêt
Pêche commerciale : il ne fait pas l’objet d’une pêcherie commerciale spécifique mais il est
parfois capturé avec d’autres espèces pélagiques*. Il est vendu frais, séché-salé ou congelé. Il est
aussi consommé en sashimi.
Très rarement présent au marché de Nouméa.
Aquaculture : aucun essai connu. Cette espèce pourrait présenter un intérêt par sa croissance
rapide.
Pêche plaisancière et vivrière : il est apprécié par les amateurs de pêche sportive.
Captures
Engins : à la traîne.
Méthodes : il préfère les leurres relativement petits. Sa bouche est très fragile et il faut donc
faire attention à ne pas trop le « brider » lors de sa capture.
Attention !
Quelques cas de ciguaterra ont été recensés.
Source : Randall
Etat de la ressource
Monde : il n’est pas répertorié comme
espèce menacée même s’il n’est pas
abondant dans la plupart des zones dans son aire de distribution.
Nouvelle-Calédonie : ce poisson n’est pas menacé. Les stocks sont faibles et subissent sans aucun
doute des fluctuations naturelles plus importantes que celles dues à la pêche.