cr final copil 40 14.06.11 - Nutrition Enfants Aquitaine
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cr final copil 40 14.06.11 - Nutrition Enfants Aquitaine
PROGRAMME « NUTRITION, PREVENTION ET SANTE DES ENFANTS EN AQUITAINE » Réunion du comité départemental de pilotage Du 14 juin 2011 Présents : Dr Nadège BACHERE, Médecin pédiatre centre hospitalier LAYNE Dr BARDET-GIRAUD, Médecin Coordinatrice du pôle PMI Mme Florence BAYLE, Diététicienne à Montpribat Mlle Caroline CARRIERE, Chargée du projet « fruits» dans établissements d Aquitaine Dr Jean CHEVREL, Médecin pédiatre centre hospitalier de DAX Mlle Nina CROUTS DE PAILLE, Stagiaire IREPS 40 Mme Valérie DARDERES-GORRY, Diététicienne Parentis en Born et Mont de Marsan Mme Céline DE MARCHI, Chargée de projet- IREPS 40 Mme Gaelle DEFRANCE, Diététicienne à la Ville de Mont de Marsan Mr Philippe DUPUY, en charge de la restauration municipale ville de Mont de Marsan Mme Annie DUBES, Diététicienne Conseil Général Mme Corine GUERIT, Infirmière conseillère technique IA 40 Mme Ohiana HIRIGOYEN, Pôle éducation, mairie de TARNOS Mme Edith HOURQUET, Médecine préventive MSA SA, site 40 Mme Valérie JACQUELINE, Cadre coordonnatrice des soins Montpribat Mr Jean Marc LABADIE, 1er Adjoint à la mairie d’ Aire sur Adour ¨ Mme Coralie LANGEVIN, Chargée de projet ISPED Mme Elisabeth LUCMORT, Conseillère Municipale Eugénie les Bains Dr Evelyne MATARAZZO, Médecin à Montpribat Dr Dominique MICHAUD, Médecin conseiller technique de l’Education Nationale Mme Christine MORA, Chargée d’études MSA Mme Corinne MOULET, Diététicienne libérale Dr Christian POUGEL, Médecin conseil et Médecin de prévention MSA SA Mme Marie José RAMEAU, Infirmière scolaire au collège de Montfort en Chalosse Mme Sylvie RAMIS, Directrice IREPS 40 Mme Caroline RESPLANDY, REPOP Aquitaine Mme Sylvie ROEDSENS, Pôle sanitaire et social CPAM 40 Mme Michèle TEULE-SENSAC, Prévention santé MGEN Dr Hélène THIBAULT, Maître d’œuvre déléguée du programme régional, Pédiatre, lnstitut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement (ISPED) -Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux Mme Catherine VAN APPELGHEIM, Infirmière Education à la santé IA 1 Excusés : Dr Isabelle ALESSANDRIN, centre médico scolaire DAX Dr Hervé APERE, Médecin pédiatre Montpribat Mme Isabelle BARATA, Direction des services administratifs Mairie de Sanguinet Mr Jean-François BROQUERES, Monsieur Le Maire de Tartas Mr Yannick BASSIER, Direction de l’éducation de l enfance et de la jeunesse maire de Tarnos Dr Anne-Christine BENDRISS, Médecin scolaire Tarnos Mme BEROT, Collège d’Albret Dax Dr M-Noelle BEUGIN BERDERY,Médecin nutritionniste Mme Elisabeth BONJEAN ,1er Adjointe Mairie de Dax Dr Florence BORDAS, Médecin scolaire Mont de Marsan Mme Christine BRETHES, Elue Mairie de Mugron Mme Martine DUCOURNAU, Responsable Pôle Sanitaire et Social, CPAM Mr CHABOY, Union Landaise Mutualité Française Mme Marie CAZALAS, Conseillère pédagogique Mt de Marsan Mme Solange COMMENAY, Familles rurales Mme Aurélie DANIEL, diététicienne Biscarrosse Dr Pierre DARREGERT, Médecin généraliste Pouillon Mme Françoise DARTIGUE, Maire Montfort en Chalosse Mme Aude DAUGA, Diététicienne Montpribat Mme Nathalie DOUET, Responsable service éducation Dax Mr Bernard EXPERT, Infirmier collège St Martin De Seignanx Mr Bruno HERMOSO, Conseil Général Dr Gérard LABARRERE, Médecin généraliste Labenne Mme Maité LACOUTURE, Directrice école primaire Sanguinet Mme Aurélie LAFONTAN, Diététicienne libérale Mimizan Mr Jean-Marie LAPEYRE, MGEN Mme LE BATARD LE TOREY, Conseil Régional Mme Laure LESGOIRRES, Elue aux affaires scolaires, Mairie de Saint - Yaguen Dr Pierre LE VAN GONG, Médecin généraliste Benquet Dr Ida LEUNG Y TAI, Médecin généraliste Narrosse Dr Anne Marie LEVEILLARD, Médecin scolaire Mont de Marsan Dr Ghislaine MEILLON, Nutritionniste Mont de Marsan Mme Elisabeth MOUNARD, Directrice Déléguée à la Santé- MSA SA Dr Alain MOUROUX, Médecin scolaire, Parentis en Born Mme Roxane OLIVIER, Présidente parents d’élèves RPI du Bez Dr Laurent PETRIACQ, Médecin généraliste St Martin de Hinx Dr Agnès POUBLAN, CMS Aire sur Adour Mme Maud PRAMPART, Conseillère Municipale Montfort en Chalosse Mme RAZOTTO, UDAF des Landes Mr SAUVAUD, Centre de loisirs Aire sur Adour Dr Didier SIMON, URMLA Mont de Marsan Mme TRABELSI, Service Education Jeunesse et Citoyenneté Conseil Général Mme Marie VAQUETTE, Centre Médico-Scolaire Dax Délégation Territoriale des Landes, Mont de Marsan Association les Francas des Landes, Mont de Marsan 2 ORDRE DU JOUR : DEPISTAGE SURPOIDS/OBESITE/ prise en charge/REPOP Point sur l’activité en termes de dépistage et de prise en charge - L’Education Nationale (Mme Guerit / Dr Michaud Du service PMI (Conseil général des Landes) des services de pédiatrie mont de Marsan et Dax (DR Bachere et Dr Chevrel) Point sur l’extension du RePOP dans les Landes - Partenaires mobilisés Inclusions/Mise en place des Ateliers APA/Education thérapeutique Place et rôle des partenaires institutionnels (EN et PMI) Point financier Après-midi: 14h00 – 17h00 Le Programme Nutrition, Prévention et Santé des enfants et adolescents en Aquitaine : 1. Actualités départementales : ACTION MENEES PAR LES PARTENAIRES LOCAUX - Actions menées par l’IREPS, antenne Landes dans les écoles et établissements du second degré (C. De Marchi) - Point sur l’installation de fontaine à eau/ restauration scolaire (conseil général des Landes) POINT SUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ACTIVES DU PNNS DES LANDES - Point sur les actions menées par les villes signataires de la charte : Dax, Mont-de-Marsan, Aire sur Adour, Montfort-en-Chalosse, Eugénie les bains 2. Actualités régionales : - Formation du personnel de restauration aux recommandations du GEMRCN - Mise en ligne du nouveau site www.nutritionenfantaquitiane.fr - Projet de newsletter juin 2011 -Présentation des résultats de l’enquête « Evolution de l’offre alimentaire dans les collèges et lycées d’Aquitaine » (C. Carriere/C. Langevin) - Point sur l’évaluation du projet Fruit (C.Carriere) + extension - Reconduite de l’enquête GS en Aquitaine, 2011-2012 - Valorisation du programme : articles scientifique, congrès…. 3. Actualités Nationales - Mise en place du Plan National pour l’alimentation (PNA) - Projet « plaisir et cantine » - Projet ICAPS/INPES : Promotion de l’activité physique chez les jeunes 3 COMPTE RENDU DE LA MATINEE DEPISTAGE SURPOIDS/OBESITE/ prise en charge/REPOP Point sur l’activité en termes de dépistage et de prise en charge ( EDUCATION NATIONALE Le Dr Michaud précise que les visites médicales en Grande Section (GS) de maternelle ne sont à ce jour plus systématiques. Les médecins scolaires convoquent les enfants repérés dans le cadre d’un protocole de ciblage qui inclut notamment les élèves signalés par les services de PMI pour un problème de santé. Les infirmières scolaires effectuent également des dépistages pour les autres élèves de Grande Section à la demande de Monsieur le Recteur. En 2009-2010, 42% des enfants de GS ont été dépistés pour le surpoids, seulement 20% seront vus en 2010-2011 Par la suite, le Dr Michaud détaille les résultats des dépistages de 2009-2010 mentionnés dans les tableaux en annexe 1. La prévalence de surpoids (obésité incluse) chez les enfants de GS est de l’ordre de 4 à 6% dans les Landes. Elle précise que, comme chaque année, la prévalence de surpoids est plus élevée dans les Zones d’Education Prioritaire (ZEP). L’annonce du surpoids aux familles est facilitée dans le département par le fait que les parents sont présents lors de la visite médicale de GS, pendant laquelle les courbes de corpulence sont tracées devant eux. Une fois dépistés, les médecins scolaires informent les médecins traitant des enfants via la « lettre type » créée dans le cadre du Programme Nutrition, Prévention et Santé des enfants et adolescents en Aquitaine. Selon la gravité de la surcharge pondérale et le contexte familial, les médecins scolaires choisissent la lettre dans laquelle est mentionné le terme « d’obésité » ou celle mentionnant « surcharge pondérale ». Le Dr Michaud fait part de difficultés de terrain : - manque de médecins scolaires dans le département : 6 postes de médecins titulaires tous pourvus + 3,5 ETP en vacation non pourvus faute de candidatures. De plus, beaucoup de médecins titulaires ont choisis d’exercer à temps partiel. Concrètement, il faut actuellement compter 5 ETP de médecins scolaires pour la prise en charge de l’ensemble des enfants scolarisés dans les établissements publics et privés sous contrat du département, de la petite section maternelle au baccalauréat. - Importance de la prévalence d’obésité de degré 2 dans les lycées professionnels (LP de Morcenx, notamment) dont la plupart sont des élèves internes originaires de Gironde : quelle processus de soin leur proposer : dans les Landes ou en Gironde ? Comment les motiver à rentrer dans une démarche de prise en charge ? - les rebonds précoces d’adiposité ne sont pas assez dépistés et expliqués aux familles. Mme Guérit précise que 53 infirmières scolaires (soit 41 postes) sont titulaires sur le département des Landes. Un poste est vacant sur le secteur de Mimizan. Elle mentionne des difficultés de recrutement qui commencent à apparaître depuis le début 2011. 4 Les infirmières scolaires sont chargées du dépistage des enfants de CE2 et de 6ème (+ GS à la demande du recteur). Le dépistage dure en moyenne 30 minutes, les parents sont conviés mais pas souvent présents. En 2008-09, la priorité étant la vaccination des enfants contre le virus H1N1, le dépistage n’a donc pas été exhaustif cette année. Pour 2009-10, la prévalence du surpoids (obésité incluse) est mentionnée dans le tableau en annexe 1. Les infirmières scolaires utilisent la « lettre type » créée dans le cadre du Programme Nutrition, Prévention et Santé des enfants et adolescents en Aquitaine pour annoncer le surpoids aux parents. La lettre mentionnant « surcharge pondérale » et non « obésité » est utilisée préférentiellement, afin de faciliter l’annonce aux familles. Mme Guérit, Mme Van Appelghem (infirmière Education à la santé IA 40) et Mme Rameau (infirmière scolaire) précisent certaines difficultés de terrain : - à partir de 2011-12, le Recteur de l’Académie de Bordeaux demande aux infirmières scolaires d’assurer les visites médicales des enfants de GS. Une partie des infirmières sont cependant réticentes du fait du surplus de déplacements et de temps nécessaires à la bonne réalisation de ces visites. - certains médecins généralistes sous-estiment le surpoids de certains de leur patient (« l’IMC ne veut rien dire » ; « Terre des Landes = Terre du Rugby et du bien Manger ») et aucun retour n’est fait aux infirmières scolaires pour les enfants dépistés. - Les infirmières scolaires trouvent de moins en moins d’informations dans les carnets de santé des enfants. Il est alors difficile d’évaluer le rebond d’adiposité ou l’antériorité du surpoids. - Manque d’outils informatique pour pouvoir utiliser le logiciel Calimco - Le constant Turn-over des infirmières scolaires fait qu’un certain nombre ne connaissent pas les outils de dépistage comme Calimco : des formations sont à prévoir pour les nouvelles infirmières. LE SERVICE DE PMI Un nouveau mode de dépistage a été mis en place depuis 2010 dans les services de PMI des Landes. Des infirmières ont été employées en CDD afin de compléter le manque d’effectif en médecins du service de PMI pour le dépistage. En effet, plusieurs secteurs, tels que Parentis, Hagetmau et Tartas, sont dépourvus de médecins de PMI, les infirmières prennent alors le relais pour les situations les plus difficiles. Tous les problèmes de santé dépistés sont transmis au médecin traitant des enfants (sauf les problèmes visuels, transmis à un ophtalmologue). En 2009-2010, tous les enfants nés entre le 01/09/2006 et le 31/08/07 ont été vus ; les résultats seront disponibles fin juin 2010. SERVICES HOSPITALIERS DE PEDIATRIE Le Dr Chevrel précise que les modalités de prise en charge au centre hospitalier de DAX restent inchangées, toujours complexes et difficiles du fait que ce centre gère surtout les obésités complexes (souvent obésité de degré 2 avancée, avec des situations familiales et socioéconomiques difficiles). Les surpoids « non sévères » sont transmis au service hospitalier « classique ». 5 Pour les enfants en situation d’obésité complexe, suite au bilan hospitalier à l’hôpital de jour réalisé afin de fixer des objectifs de prise en charge, les enfants peuvent bénéficier de séances d’éducation thérapeutique (reconnues par l’ARS), et d’un suivi régulier. Le suivi des enfants est essentiellement assuré par les pédiatres, infirmières ou diététicienne du service ; le suivi par les médecins traitants est rare et difficile. Un projet de relance des familles est en cours afin de remotiver les enfants perdus de vue. Le premier bilan des ateliers d’Activité Physique Adaptée (APA) crées vers Dax est très positif : « c’est un outil de prise en charge qui manquait et est indispensable. » Le Dr Bachere précise les modalités de prise en charge au centre hospitalier de Montde-Marsan. Les enfants obèses inclus dans ce service peuvent bénéficier de journées collectives d’Education thérapeutique (également reconnues par l’ARS), de consultations diététiques toutes les 6 semaines et d’un suivi médical (1 consultation par mois) avec un médecin généraliste ou autre (pas de médecin dédié). Ces 2 médecins pédiatres précisent également : - l’importance d’obtenir l’adhésion de l’enfant et de la famille pour une prise en charge efficace - les difficultés à venir dans leur service du fait du manque d’effectif (passage de certaines infirmières à mi-temps, départs à la retraite…) - la méconnaissance des aides à la pratique d’une activité physique par les familles : nécessité de les informer. CENTRE MONTPRIBAT Le centre Montpribat accueille des enfants en situation d’obésité complexe âgés de 0 à 16 ans, auxquels il propose des soins de réadaptation pour une période de 1 à 5 semaines (renouvelable). Ces enfants sont à ce jour adressés au centre par le réseau REPOP Gironde, le CH de Dax et certains médecins généralistes. La prise en charge de ces enfants est pluridisciplinaire, assurée par des médecins, diététiciennes, psychologues avec des séances d’éducation thérapeutiques et des ateliers d’APA. Un lien est assuré avec la famille et le médecin traitant de l’enfant. Les résultats dépendent fortement de la motivation de l’enfant, de sa famille et du suivi ultérieur. DIETETICIENNE DU CONSEIL GENERAL DES LANDES Mme Dubes diététicienne au conseil général des Landes, assure des consultations et un suivi des enfants en surpoids ou obèses (environ 30 par an). Un suivi régulier (tous les 2 mois) est assuré en lien avec les médecins de PMI et les psychologues du centre médicoscolaire. En 2009, 23 des 32 enfants suivis ont des résultats positifs (effet de la pris en charge sur leur IMC). 6 Point sur l’extension du REPOP dans les Landes Mme Resplandy commence par présenter les modalités de fonctionnement du réseau REPOP de Gironde aux personnes ne connaissant pas la structure. Par la suite, l’avancée de l’extension de ce réseau dans le département des Landes est abordée. Le GRSP a attribué 15 000€ en 2009 permettant de mettre en place un comité de pilotage départemental, une formation de médecins généralistes/diététiciennes/infirmières et psychologues en septembre 2010, l’inclusion d’un petit nombre de patients (3). Un financement supplémentaire de 10 000€ (GRSP/ARS) a permis la mise en place d’APA à Dax et Mont-de-Marsan (1 tous les 15 jours). Ce financement n’étant pas encore utilisé entièrement, aucune autre demande n’a été faite auprès de l’ARS pour 2012. Le bilan détaillé est disponible en annexe 2. La difficulté principale dans le département des Landes pour étendre ce réseau est le manque de médecins et autres professionnels de santé motivés pour être formés et inclure des patients. Pour information, 270 lettres d’invitation à la formation de septembre 2010 avaient été envoyées, seuls 7 médecins généralistes sont venus. Des propositions pour améliorer la mise en place du REPOP Landes sont alors faites par l’ensemble des participants : - Nécessité de créer un poste pour un coordinateur départemental et d’identifier tous les partenaires susceptibles d’être acteurs dans ce réseau. - Lorsque les enfants sont inclus par les centres hospitaliers (CH) de Dax et Montde-Marsan, un lien est fait avec le médecin traitant de l’enfant intégrer une présentation du REPOP dans la lettre de liaison ou contact direct du médecin pour proposition de formation REPOP. Ce contact pourrait être facilité si le médecin du CH téléphone directement au médecin traitant lors de la consultation avec l’enfant. - L’inclusion des patients pourrait être réalisée par les médecins de l’Education nationale avec une aide des infirmières scolaires, diététiciennes et psychologues libéraux du département pour le suivi des enfants. - L’inclusion des patients originaires des Landes pourrait être également réalisé par les médecins du centre de Montpribat. Un lien avec le médecin traitant pourra ensuite être fait. Si le médecin traitant refuse la formation et le suivi du patient, celuici devra être fait par les médecins de Montpribat éventuelle difficulté d’assurer une consultation tous les 3 mois. - Le service de PMI pourra être sollicité pour sensibiliser les médecins généralistes à l’existence du REPOP et à participer à une formation. - Chaque service devra communiquer les uns avec les autres pour repérer les médecins, diététicien(ne)s et psychologues motivés pour participer à la formation et devenir professionnel de référence pour le département. 7 Compte rendu de l’après-midi Le Programme Nutrition, Prévention et Santé des enfants et adolescents en Aquitaine : I Actualités départementales Actions menées par les partenaires locaux IREPS : Antenne 40 Céline De Marchi présente les actions menées au cours de l’année scolaire 2010-11. Les actions ont été menées dans le centre et le sud du département des Landes et ont touché 340 enfants. Elles sont détaillées en annexe 3. Elle précise qu’une formation pour l’utilisation de l’outil pédagogique « Le petit CABAS » sera menée par l’IREPS 40, au cours du mois de septembre 2011. Le choix des secteurs pour l’année scolaire 2011-12 (comme pour 2010-11) est fonction de la motivation des écoles/municipalités. Pour 2011-12, ce sont surtout des municipalités qui ont fait appel à l’ IREPS. Il est précisé que l’ IREPS 40 a la volonté de travailler « en réseau de proximité », en intégrant les partenaires existants : logique de réseaux communautaires. Mme Guérit met en avant que les infirmières scolaires sont souvent des personnes moteurs à la mise en place de projets de type IREPS dans les établissements, notamment dans le 2d degré. Dans le 1er degré, les conseillères pédagogiques et les IEN sont également des personnes sur lesquelles l’ IREPS peut s’appuyer pour mener à bien leur projet dans les écoles. Sylvie Ramis rappelle que l’ IREPS 40 souhaite intervenir dans la durée et ne répond pas positivement à des demandes d’intervention ponctuelle. En 2010-11, une évaluation des processus a été effectuée. Les questionnaires « enfant » et « enseignants » sont en cours de diffusion. Point sur l’installation de fontaines à eau Mme Guérit mentionne qu’une enquête a été mise en place dans le département afin d’évaluer la proportion d’établissements du second degré disposant d’une fontaine à eau. 23 collèges sur 35 ont répondu à l’enquête : - 18 ne disposent pas de fontaines - 5 disposent de fontaines (dont 2 les ont installées lors de la restructuration de l’établissement, 2 ont mis en place des robinets en dehors du restaurant scolaire et 1 les ont financées sur fonds propres). 8 lycées sur 14 ont répondu à l’enquête : 8 - 6 n’ont pas de fontaine - 2 disposent de fontaine (1 les ont financées sur fonds propres, l’autre sur les fonds fournis par les parents d’élèves). Hélène Thibault rappelle que le Conseil Régional répond favorablement aux demandes des lycées, mais le Dr Michaud et Mme Guérit précisent que peu d’établissement en font la demande. Pour les collèges, Mme Rameau (infirmière du lycée de Montfort-en-Chalosse) mentionne qu’une demande avait été faite pour le collège de Montfort et que le Conseil Général a refusé son financement. Il a été proposé que les copilotes départementaux reprennent contact avec le Conseil Général des Landes afin de voir les possibilités de financement de points d’eau dans les collèges et les modalités de demande (à qui demander ? et comment ?). Par la suite, une sensibilisation des chefs d’établissement à l’importance de mettre à disposition des élèves des points d’eau en dehors du restaurant scolaire et des toilettes devra de nouveau être réalisée. Point sur les actions menées en restauration scolaire Le Dr Hélène Thibault présente les deux ½ journées de sensibilisation du personnel de restauration scolaire sur les recommandations du PNNS et du GEMRCN réalisées au mois de mars 2011 dans le département de la Gironde, en lien avec le Conseil Général de Gironde. Elle précise également que cette sensibilisation va déboucher sur la mise en place du projet « plaisir et cantine » en Gironde (projet du ministère de l’agriculture, dans le cadre du PNA, pour « ré enchanter la cantine » et former le personnel de restauration). Ces demi-journées de sensibilisation pourraient être mises en place dans le département des Landes. Elles pourraient être rajoutées à la formation sur la norme HACCP prévue l’année scolaire prochaine par le Conseil Général des Landes. Un contact avec Mme Nathalie Berot (gestionnaire Education Nationale) et Mme Trabelsi (chargée des affaires scolaires au CG 40) est donc à envisager afin de voir la faisabilité de la mise en place de cette sensibilisation aux recommandations nutritionnelles. Point sur l’action menée par la MGEN Mme Teulet-Sensac de la MGEN fait part du fait que la MGEN met en place de nombreuses actions de prévention et peut être sollicitée pour mener des actions auprès des enfants et/ou des parents. Des documents pédagogiques sont également à disposition. 9 Point sur les collectivités territoriales actives du PNNS EUGENIE-les-BAINS ( Mme Lucmort Conseillère municipale) Ville de 500 habitants recevant plus de 8 000 curistes par an (entre le 15 février et le 15 décembre). La demande de labellisation a été initiée par M Guérard (chef étoilé). Les actions menées dans le cadre de la charte « Ville active du PNNS » relaient les actions menées dans les thermes pour le traitement des problèmes de métabolisme : cours de cuisine, recommandations nutritionnelles diffusées par la diététicienne des termes, échange de recette de Mr Guérard, randonnées pédestres développées et entretenues…. La démarche PNNS a permis une reconnaissance des actions menées depuis un certain temps déjà et d’ouvrir le champ des actions nutrition : volonté d’inscrire le groupe scolaire dans la démarche PNNS à partir de l’année prochaine. AIRE-sur-L’ADOUR (Mr Labadie 1er adjoint au maire d’Aire sur Adour) La charte « Ville active » a été signée en Avril 2011. Depuis, une formation du personnel de restauration collective a été réalisée sur les recommandations du GEMRCN, suite à la réorganisation de la cuisine centrale. La volonté de la municipalité de diffuser le message « manger/bouger » a conduit à impliquer les directeurs de clubs sportifs, la DDJSCS mais également les directeurs d’écoles et d’EHPAD afin de toucher une grande partie de la population avec les actions nutrition. En plus du côté santé et diététique des actions, la dimension sociale est primordiale pour la ville : réunir les personnes âgées, les sportifs et les enfants… L’opération un fruit à la récré n’a pas été mis en place dans cette municipalité, notamment du fait de « sa lourdeur administrative et logistique ». MONT-de-MARSAN (Mr Dupuy en charge de la restauration municipale et Mme Defrance diététicienne) Une diététicienne a été embauchée à plein temps depuis 2 mois au sein de la cuisine centrale afin de valider les menus proposés aux scolaires, aux centres de loisirs aux crèches et aux seniors (liaison froide, 4500 repas/jour). Le respect des recommandations du GEMRCN est une volonté forte de l’équipe de restauration. Un atelier santé ville vient d’être mis en place et un projet de sensibilisation des élèves de primaire à l’équilibre alimentaire est en cours d’organisation. TARNOS ( Mme Hirigoyen du pôle éducation à la mairie de Tarnos) 12 000 habitants, 9 écoles, et une cuisine centrale en liaison chaude (850 repas/jour) qui sera remplacée en septembre 2011. Cette municipalité dispose d’un projet éducatif territorial ayant un comité de pilotage regroupant l’ensemble des acteurs du monde éducatif : associations sportives, directeurs d’écoles, parents d’élèves… Une réflexion a été faite sur le rythme des repas des enfants : le repas du midi a été déplacé de 11h30 à 13h30 (au lieu de 12h30-14h30). De nombreuses autres actions sont menées quotidiennement par les enseignants, ATSEM notamment sur l’importance du petit déjeuner (une formation des ATSEM a également été réalisée). 10 Une diététicienne est à disposition de la cuisine centrale afin de valider les menus et donner des conseils pour composer les repas du soir. Dans le cadre de la nouvelle cuisine centrale et du projet éducatif territorial, la municipalité a la volonté de mettre en place un projet global: - projet IRPES dans 6 des 9 écoles - poursuivre le travail au niveau de la restauration scolaire (qualité des menus) - invitation des parents à venir manger à la cuisine centrale + visite des cuisines - implication d’un fort tissu associatif existant, notamment pour la promotion de l’activité physique. D’autres actions sont également prévues : - développement d’actions aux centres de loisirs sur la convivialité des repas en lien avec une troupe de théâtre - volonté de créer un livret ludique en direction des enfants et des parents sur le petit-déjeuner et la confection de pique-niques. La signature de la charte « ville active « a permis de fédérer les acteurs, de formaliser les actions déjà menées et d’harmoniser les pratiques. II Actualités régionales Formation du personnel de restauration des collèges de Gironde aux recommandations du GEMRCN en mars 2011 Mise en ligne du nouveau www.nutritionenfantaquitiane.fr site internet du programme aquitain Projet de newsletter juin 2011 : les actualités départementales mentionnées lors des comités de pilotage seront utilisées -Présentation des résultats de l’enquête « Evolution de l’offre alimentaire dans les collèges et lycées d’Aquitaine » par Coralie Langevin : Diminution de la proportion d’établissements proposant une offre alimentaire aux élèves en dehors du restaurant scolaire, amélioration de la composition des aliments et boissons proposées à la vente dans les foyer des élèves ou à la distribution gratuite, augmentation de la part d’établissements ayant un point d’eau à disposition des élèves en dehors des toilettes et du restaurant scolaire. Les résultats sont détaillées en Annexe 4 Volonté de Reconduire l’enquête GS en Aquitaine en 2011-2012 : Dr Michaud et Mme Guérit mentionnent qu’il faut discuter de cette enquête avec le Rectorat de l’académie de Bordeaux car le problème d’effectif de médecins et la nouvelle mission de dépistage des GS par les infirmières n’est pas encore complètement mise en place sur l’ensemble du département. 11 III Actualités Nationales Mise en place du Plan National pour l’alimentation (PNA) : toutes les informations sont disponibles sur http://alimentation.gouv.fr/pna Projet « plaisir et cantine » : Le programme “Plaisir à la cantine” a pour objectif de ré enchanter la cantine en agissant sur l’offre alimentaire pour la rendre plus attractive tout en garantissant le respect de la réglementation sur la qualité des repas servis et de restaurer une « complicité souvent perdue entre l’aliment, celui qui le produit, celui qui le cuisine et celui qui le mange ». L’originalité du programme réside dans le fait qu’il réunit autour de la thématique de la restauration tous les acteurs : principaux, gestionnaires, équipes de cuisine, parents, infirmières scolaires pour échanger sur le temps du repas. Ce programme sera expérimenté en Gironde, dans une quinzaine de collèges en 201112. Projet ICAPS/INPES : ce projet expérimental initié en Ile-de-France a pour objectif de promouvoir l’activité physique chez les collégiens. Un appel à projet a été lancé par l’ INPES afin d’étendre ce projet à d’autres régions. La région Aquitaine s’est portée volontaire : l’ IREPS (porteur de projet), l’ARS, l’ ISPED, la DRDJSCS et le milieu associatif se sont joints pour répondre à cet appel à projets. La réponse est prévue pour le vendredi 24 juin 2011. Fin de séance à 17h30 12