Histoire des théories de l`apprentissage
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Histoire des théories de l`apprentissage
Histoire des théories d apprentissage 20/03/2009 1 JAMES (1870) Apprentissage de stimulus Amélioration de la liaison S-R Vision périphérique de l’apprentissage Rôle du FB 20/03/2009 2 THORNDIKE 1874-1949 Situation-problème: où il faut atteindre un but en sélectionnant la réponse appropriée parmi un ensemble de réponses disponibles. Loi de l’effet: les réponses suivies de récompense seraient renforcées. Récompense, succès, échec: mécanisme pour sélectionner une réponse plus appropriée. THEORIE D'ADAMS (1971) A closed-loop theory of motor learning. Journal of motor behavior 1971, vol.3, n°2, pp111-149 20/03/2009 4 Contrôle du mouvement pour ADAMS. 20/03/2009 Contrôle en boucle fermée. Les mouvements seraient réalisés en comparant les feed-back à une référence en mémoire. Une mémoire pour lancer le mouvement: trace mnésique. Une mémoire pour contrôler et évaluer la réponse motrice: trace perceptive. Nécessité d’un comparateur. 5 BOUCLE FERMEE 20/03/2009 Utilise les feed-back. (informations en retour). Nécessite une référence pour détecter les erreurs. Corrige les erreurs détectées. 6 Trace Perceptive: 20/03/2009 Référence du mouvement: ce qui a été appris. Rôle de guidage vers la cible (suivre la trace). Compare les F.B. durant le mouvement avec la référence. Détecte et corrige les erreurs en cours d’exécution. 7 20/03/2009 8 TRACE MNESIQUE 20/03/2009 « Modeste » programme de nature non perceptive. Rôle dans l’initiation du mouvement. Assure la direction initiale. 9 FORMATION DE LA TRACE PERCEPTIVE 20/03/2009 Acquisition de la capacité de détecter et de corriger les erreurs. Les conséquences de chaque essai , impriment une représentation d’euxmêmes dans la mémoire perceptive. Utilisation de la C.R. pour se rapprocher de la bonne réponse. Eviter les erreurs ( fausses pistes, mauvaises traces) Travail en standard. 10 CONNAISSANCE DU RESULTAT 20/03/2009 Information sur l’erreur que le sujet reçoit entre la réponse et le but. Indispensable au début de l’apprentissage : permet de se rapprocher de la bonne réponse. Traitement cognitif de l’erreur: résoudre le problème . (S’oppose à THORNDIKE) Rôle de guidage de C.R. 11 RENFORCEMENT SUBJECTIF 20/03/2009 Capacité à détecter les erreurs en l’absence de C.R. La trace perceptive est suffisamment développée pour évaluer la performance motrice. Pas besoin d’une information externe supplémentaire. Apprendre sans C.R. s’appelle le renforcement subjectif 12 APPRENTISSAGE pour ADAMS 20/03/2009 Un problème à résoudre: le sujet essaie un mouvement, utilise C.R. pour se rapprocher de la bonne réponse et tente à nouveau. C.R. est une source d’information pour élaborer une hypothèse et modifier une stratégie. 13 2 ETAPES dans l’apprentissage 20/03/2009 Etape verbale-motrice: le sujet se parle, fait des hypothèses, modifie sa stratégie. Le comportement est sous contrôle volontaire. Etape Motrice:contrôle automatique du mouvement. 14 Etape verbale-Motrice 20/03/2009 Etape cognitive Le sujet n’a pas la trace perceptive appropriée. Le sujet est incapable par luimême d’apprécier ses progrès. Le progrès dépend de la connaissance du résultat (information sur l’erreur produite) 15 Etape Motrice 20/03/2009 Le sujet possède une bonne trace perceptive. L’information supplémentaire (C.R.) n’est plus indispensable. Progrès possible même en l’absence de C.R. Renforcement subjectif. 16 Conclusions 20/03/2009 La théorie d’ADAMS est à la fois perceptive et cognitive. La perception se trouve dans le mécanisme de référence pour détecter les erreurs. La cognition élabore des hypothèses pour améliorer la performance (avec ou sans C.R.) Comment aider l’apprenant à vivre la bonne sensation ??? 17 En faveur de la théorie 20/03/2009 Effets de la Connaissance des Résultats. Effets des Feed-Back. Minimum d’énoncés hypothétiques. 18 CRITIQUES 20/03/2009 Pas de distinction entre mouvements rapides et lents. Ne reconnaît pas le contrôle en boucle ouverte.(notion de programme moteur). Souvent, la variabilité de la pratique donne de meilleurs résultats. Un seul niveau de traitement chez ADAMS. De nombreuses traces perceptives pour de nombreux gestes à maitriser. 19 SCHEMA THEORY ou THEORIE de SCHMIDT 1975 A schema theory of discrete motor skill learning Psychological Review, 82,225-260 (1975) 20/03/2009 20 2 TYPES DE MEMOIRE 20/03/2009 Mémoire de RAPPEL:impliquée dans la production du mouvement. Définit la valeur des paramètres appliquées au Programme Moteur Général. Mémoire de RECONNAISSANCE: impliquée dans l’évaluation de la réponse motrice 21 2 TYPES DE MOUVEMENT 20/03/2009 Mouvement Rapide de type balistique. Mouvement lent (contrôle continu). 22 20/03/2009 23 « l’apprentissage consiste en la paramétrisation d’un programme moteur général défini par les invariants temporels (durée relative des phases du mouvement et ordre des séquences), spatiaux (amplitude) et cinétiques du mouvement. A partir de ces différents paramètres utilisés lors de l’ensemble des mouvements déjà effectués, la mémoire assurerait la paramétrisation des mouvements à accomplir. La connaissance du résultat dans des conditions initiales variables apparaîtrait indispensable pour l’affinement de la paramétrisation du programme. » 20/03/2009 24 Contrôle du mouvement rapide 20/03/2009 Implication du schéma de rappel qui définit les paramètres appliqués au PMG sélectionné. Le mouvement est structuré à l’avance. Contrôle en boucle ouverte. L’évaluation du mouvement par le schéma de reconnaissance se fait à la fin . 25 MOUVEMENT LENT 20/03/2009 Contrôle en boucle fermé. Comparaison des feed-back produits lors de la réponse et de la référence de correction. Contrôle en cours de mouvement: évaluation par le schéma de reconnaissance. 26 PROGRAMME MOTEUR GENERAL ou P.M.G. 20/03/2009 Structure générale du mouvement. Les invariants du mouvement: * L’ordre des éléments * Homothétie spatiale : proportion d’espace. * Homothétie temporelle: relation de phase entre les éléments. * Force relative; rapport ou proportion des tensions entre les muscles reste constant. 27 20/03/2009 28 SPECIFICATION par les PARAMETRES 20/03/2009 Paramétrage: défini la manière dont le P.M.G. sera exécuté. Paramètres: *force musculaire * durée du mouvement * amplitude du mouvement * vitesse du mouvement. * sélection des effecteurs , des muscles. 29 SCHEMA LEARNING Après un mouvement (PMG + paramètres) le sujet stocke 4 types d ’informations: 1- Les conditions initiales: posture, poids des objets, distance de la cible, etc.. 2- Les paramètres assignés au PMG 3- Les résultats du mouvements 4- Les conséquence sensorielles du mouvement: informations produites par la réponse. 20/03/2009 30 SHEMA DE RAPPEL L’exécutant extrait des relations entre 3 types d’informations: 1- Paramètres assignés au PMG 2- Les conditions initiales. 3- Les résultats du mouvement. N.B.:Mise en relation ou schéma ou règles. 20/03/2009 31 Schema de reconnaissance 20/03/2009 Mise en relations de 3 types d’informations: 1- Conséquences sensorielles du mouvement. 2- Les conditions initiales. 3- Les résultats du mouvement. 32 20/03/2009 33 20/03/2009 34 A RETENIR S.V.P. 20/03/2009 La théorie de SCHMIDT n’explique pas la construction d’un PMG. Apprentissage des mémoires de rappel et de reconnaissance. (schema) Importance de la variabilité dans ce type d’apprentissage. Apprentissage des règles de fonctionnement du corps. 35 MODELES DE TRAITEMENT D INFORMATIONS RECENTS 20/03/2009 36 La bonne intention? Changement de représentation du monde Plasticité cérébrale qui influence la perception 20/03/2009 37 APPRENTISSAGE DANS LE CADRE DES THEORIES DYNAMIQUES 20/03/2009 38 La perspective dynamique Tâche COORDINATION Organisme Environnement Newell, 1986 « Le comportement moteur est conçu comme un phénomène émergeant d’un réseau de contraintes, liées soit à la tâche, soit à l’organisme, soit à l’environnement. » Newell (1986) Rôle de l’enseignant: manipuler des contraintes de différentes natures Rôle de l’apprenant: mettre en place de nouvelles coordinations, dans un premier temps inconsciemment puis volontairement. Apprendre revient à contraindre son système à coordonner de manière efficace. Les différences Théories cognitives Théories dynamiques Contrôle exhaustif & central / Emergence. PMG, MI, représentation/ Auto-organisation Contraintes anticipées / Contraintes utilisées. 1 programme = 1 coordination / Bifurcation d ’un pattern à un autre . Bonnet et al (1994) Kelso (1995) Caractériser les coordinations complexes: l’outil des théories dynamiques Phases et anti-phases: les modes préférentiels La brasse: de la phase… …vers l’antiphase Service Volley-Ball Phase entre poignet & épaule Anti-phase Phase « normalement » plus stable Attention: conditions particulière!!!! « D’une manière générales, les coordinations, dites en phase, où les différents composants à coordonner oscillent simultanément dans le même sens, apparaîtraient le plus facilement (Jeka et al, Spontaneous transitions and symmetry : pattern dynamics in human four limbs coordination, in Movement Science, 1993) . Par exemple, …. Evolution des coordinations La Transition marche course Le Paramètre de Contrôle «facteur non spécifique (qui ne participe pas à la description de la coordination) qui est susceptible, lorsqu’il évolue au-dessus d’une valeur critique, de changer le paysage des attracteurs. » (Delignières, revue EPS 278, 1998) quel paramètre de contrôle choisir pour favoriser l’émergence d’une nouvelle coordination? (but de tâche,contraintes biomécaniques?) Deux types de situations Diminution de l’asymétrie temporelle avec la vitesse de marche Situation de coopération: Situation de compétition: Donker et al., 2002 20/03/2009 53 Déterminisme complet des contraintes? Zanone et Kelso, 1992 : il est possible de changer le paysage des attracteurs par apprentissage . L’attention y joue un rôle déterminant. Quelles propositions pédagogiques pour faire émerger, puis apprendre de nouveaux modes de coordinations? Renverser le rapport comprendre réussir Le précurseur: Bernstein « le plus judicieux et correct des entraînements devrait être organisé…de manière à créer les conditions optimales pour une absorption et une mémorisation de toutes les (bonnes) sensations » Bernstein N. (1996). On dexterity and its development. In M. Latash, M. T. Turvey (Eds. ) Dexterity and its development, Mahwah, NI: LEA.p. 181 Bernstein (1967) The coordination and the regulation of movement. Des enjeux de terrain Comment créer les conditions optimales d’émergence de la bonne coordination sportive ? …sans tomber dans les travers de la pédagogie de l’aménagement du milieu (contraintes trop fortes, que se passe t-il si on enlève matériel? ) Rappel: apprentissage réside dans la capacité pour l’élève de créer les conditions optimales pour faire émerger sa coordination. Jouer sur les contraintes cognitives (but de tâches) Préserver équilibre horizontal malgré actions des bras en crawl Nager doucement??? Nager sans bruit (1 seule vitesse) « Chez le débutant, l’action des bras perturbe l’équilibre horizontal. Des élèves adoptent des fréquences surélevées selon une fausse logique du « plus je bouge, moins je coule ». L’exigence du scénario (évoluer sans bruit) provoque des transformations (contrôle de l’entrée dans l’eau en prévision du maintien de l’équilibre horizontal, fréquence faible des mouvements de bras, etc.). » (Potdevin et al., La bonne intention? Changement de représentation du monde Plasticité cérébrale qui influence la perception 20/03/2009 60 EPS au collège et athlétisme (Dhelemmes, 1999) Triple saut: Aller le plus loin Aller le plus vite Le 1er saut empêche la poursuite des autres Obligerait à maintenir une vitesse constante par une amplitude de sauts constante Franchir la haie sans la toucher Haies Casser la haie (carton) dans sa phase descendante Se déséquilibrer pour se rééquilibrer et avancer Implique une connaissance didactique de l’APS (le problème à surmonter) -> pour ne pas se tromper de contenus ni de situations. À retenir SVP 20/03/2009 S ’interroger sur la bonne intention pour faire émerger le comportement souhaité MAIS, il ne sera question d’apprentissage uniquement lorsque le comportement sera stabilisé sans recours aux consignes de l’entraineur CF: cours sur les étapes de l’apprentissage. 63 Jouer sur les contraintes biomécaniques pour faire vivre le bon comportement, la bonne coordination S’horizontaliser en natation aligner tête bassin épaule Il n’y a apprentissage que si cet équilibre est retrouvé seul en se créant soi-même la vitesse. Dépasser une coordination spontanée: la frappe du débutant en VB Lutter contre la coordination en anti-phase par des contrantes physiques. Le ciseau de brasse Flexion hanche et genou: phase nuisible à l’anvancement. Des contraintes verticales pour empécher la flexion de hanche Reste à combiner à l’horizontale !! (surplace proche mur, dos, ..) Contraindre à vivre les bonnes sensations : le plongeon canard Sensations exagérées Par la PA du ballon (placnhe) Pas d’autres possibilités que de -s’émerger (flexion tronc) -se placer à la Conclusion Un modèle de contraintes pour certaines coordinations (nouvelles) La conscience, l’attention sont ici des contraintes parmi d’autres Nuancer ses propos, dans quelles conditions (ex brasse, ciseau avant) . A retenir SVP 20/03/2009 Des situations où des problèmes biomécaniques guident l’apprenant vers le comportement souhaité par l’entraineur. Il n’y a apprentissage que lorsque les comportements sont stabilisés. Qu’y a-t-il de transformé dans l’organisation motrice pour mettre en place telle configuration corporelle? 70 Bibliographie incontournable Delignières, revue EPS, 278, 1998 Potdevin et al., revue EPS et EPS 1: la grande Evasion, 2005. Temprado et Montagne, Les coordinations perceptivo-motrices, 2001 EPS au collège et athlétisme, Dhelemmes, 1999.